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 And the answer is 42 │K. Faylins

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Sale gosse
Ice Cromwell
Ice Cromwell

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Féminin Pseudo Hors-RP : White
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And the answer is 42 │K. Faylins Empty0 / 1000 / 100And the answer is 42 │K. Faylins Empty

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• Pouvoir : Dîtes donc où et quand, l'arrivée sera sûrement à côté de la plaque.
• AEA : Elle, le machin, le truc, moche, grimaçant, avec des trous noirs pour orbites, une fraise sale, des mains pareilles et un don pour vous soûler.
RP en cours : "Mais le plus souvent, il restait prostré, accompagné d'un rire stupide"| H. Hackermann
Boire ou conduire, il faut... être majeur pour commencer| L. Moisan
Se perdre pour mieux se retrouver| J. Sinclair
Sans titre| Z. Christensen & Eve Clement

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And the answer is 42 │K. Faylins _
MessageSujet: And the answer is 42 │K. Faylins   And the answer is 42 │K. Faylins Icon_minitimeLun 29 Oct 2012 - 0:18



Ingrédients pour une crème Chantilly, 4 personnes :
-5 cuillères à soupe de crème fraîche épaisse non allégée ou 20cl de crème fraîche liquide fleurette (non allégée), très froide
-10cl de lait entier très froid
-2 cuillers à soupe de sucre glace
-1 cuiller à soupe de vanille liquide ou autres arômes naturels


***

D’accord. Ne. Jamais. Faire. De la crème Chantilly. Soi-même.

Prendre une profonde inspiration. Expirer.
La situation ne pouvait décemment pas être critique à ce point. Allons, il n’y avait qu’un… Eh bien, un environnement blanchi de mousse et de sucre recouvrant à peu près chaque parcelle de vêtement et des cheveux, ce qui donnait un tout relativement humiliant. Le saladier était collant au possible, les ustensiles auraient donné cher pour ne jamais être sortis des tiroirs.

La question principale était probablement « Pourquoi ? »
Pour une raison jusque là obscure, Ice qui avait toujours tout fait pour ne pas s’approcher des près ou de loin à tout ce qui touchait la pâtisserie –par honneur et dignité probablement -, Ice la fille parfaite-et-parfaitement-détachée s’était soudain mis en tête de préparer des coupelles rempli de glace au chocolat, de fraises et de Chantilly pour une expérience. Or, de cette dernière, point. C’était donc par résignation qu’elle s’était attelée à la tâche. Nonobstant, le but réel avait été oublié dans le feu de ce combat acharné entre elle-même et la battue.
C’était survenu incongrument, comme cela, comme peut-être un voisin venant réclamer du sel ; les idées, elles, ne viennent pas frapper à votre porte. Elles débarquent sans préavis, peu importe si vous vous y attendiez ou non. En fait, c’était semblable à ces envies impérieuses qu’ont les femmes enceintes face à un kebab ou un homard pêché récemment. Lorsqu’une réflexion expérimentale arrivait, eh bien, il fallait l’expérimenter.

A ce jour, le nombre de carnage s’élevait aux environs d’une trentaine, prenant en compte larves de mouches mêlées aux copeaux de chocolat et conditionnées sous couveuse, vomi bouilli avec du hachis Parmentier et purgé au White Spirit, peau de chat passée au lave-linge à température 160°c ou plants de tomates baignés dans de la Javel.
Cette fois-ci avait pourtant un goût différent. Il n’était pas mû par un désir sadique d’étude, ou un jeu sordide pour embobiner un de ses professeurs. Le besoin était plus profond, plus authentique également. Elle avait obéi comme jamais auparavant, elle, l’insoumise.
Il y avait là une saveur s’aventure prometteuse.

La seule chose qui ne lui avait jamais posé de problèmes dans ses préparations culinaires, c’était le thé. Non pas qu’elle y trouva un véritable plaisir d’en boire – sa vessie ne connaissait que trop bien les conséquences qui en résultaient chaque fois qu’elle s’essayait à la dégustation – mais au moins, elle n’avait rien à faire exploser ou à nettoyer. Cela pouvait s’apparenter à une sorte de don mystérieux, une main habile, car ses boissons semblaient avoir des répercussions positives sur les cobayes : certains trouvaient l’apaisement, d’autres cessaient de s’alarmer, ou parfois même, arrivaient à sourire après quelques gorgées.
Telle une artiste maîtrisant son pinceau, Ice maniait les feuilles de thé avec précision, sans orgueil, juste avec ce qu’il fallait de délicatesse. Tout reposait sur l’instinct et pas une seule fois depuis qu’elle savait se servir d’une casserole, elle n’avait véritablement prêté attention aux températures d’ébullition. Boire du thé relevait du bien-être et du réconfort pour beaucoup de personnes, les effets sur le stress étant en effet du ressort d’une sensation de rassurement. Et même si dans ses premières années, elle avait boudé tout ce qui s’apparentait à de l’eau chaude, toujours était-il que ses sens avaient fini par se trouver dépendants de l’exécution du geste. Certains avaient des prédispositions au dessin, elle en avait pour faire bouillir de l’eau et y ajouter des arômes, c’était aussi stupide que cela.
En toute honnêteté, suivre une recette préalablement établie était à la limite du « plus compliqué ». La dernière fois qu’elle avait utilisé une balance remontait sans doute à ses 6 ans, quand elle avait voulu éprouver la solidité des plateaux sous le poids de son corps. Elle avait d’ailleurs abouti à la conclusion qu’elle devait mesurer 7,2 fois moins que sa taille d’alors pour rentrer convenablement dans le balancier. Tout cela pour dire que manier un fouet, un paquet de sucre et de la crème fraîche se révélait être une épreuve digne des travaux d’Hercule.

Malgré ce capharnaüm ambiant, c’était une chose bien étrange d’être debout, colonne droite, fière et solide, devant des vestiges qui parviennent néanmoins à vous donner l’impression d’être heureux, et surtout, d’être là où il faut. Parce que c’était ça. Là où il faut être. Dans un endroit bâti d’efforts, d’échec, d’acharnement, de nouveauté.

C’était elle-même qu’elle avait cherché à faire naître, à travers les raclures de la cuillère en bois et les giclements du fouet.

Peut importe le temps que cela devait prendre si le sens de tout ce déploiement d’énergie était l’inachèvement. Tant mieux. Au moins ne ressemblait-elle pas à un puzzle fini, sans sel, avec la connaissance suprême et aboutie. Ce serait TERRIBLEMENT ennuyeux. Probablement autant qu’un ouvrage parlant de politique et des choses politiquement correctes, en fait. Non pas qu’elle y eut jamais touché – grand mal lui en prendrait, il valait mieux mourir foudroyée sur place que ne toucher, ne serait-ce qu’avec l’auriculaire gauche, un seul ouvrage parlant de discours abrutissants sur l’égalité des droits, la laïcité, le combat des chances ou le mode d’emploi sur comment activer la bombe atomique. Quoiqu’encore ce dernier puisse se révéler instructif, elle n’en doutait pas. Mais voilà, ce genre de problème n’a rien de spécialement intelligent comme effet sur la compréhension de l’Univers, de la Vie, ou de la Rationalité. Et quand on a été élevé dans un royaume, à quoi bon finasser sur des concours de noms d’oiseaux pour une quelconque élection au sein du Gouvernement ?
Les vraies questions sont ailleurs. Pour être vrai, il fallait d’abord paraître extra-ordinaire. Atypique. Etrange. Pouvoir susciter le scepticisme. Voir même ahurir. L’incompréhensibilité est l’ultime but des évidences, et les évidences sont rarement évidentes.

Donc un sorbet au chocolat surmonté de fraises et d’apparente mousse blanche relevait d’une évidence.

La main si chaude que le métal paraissait fondre ; encore un paradoxe pour la fille de glace au caractère flamboyant. Vraiment ?
Oh, Seigneur Dieu.

Le dos bombé de la spatule en inox renvoyait une image sans son, mais tant expressive qu’il n’y en avait aucune nécessité.

Folle.

Un jour, elle avait appris que la beauté n’était jamais aisée à dénicher. Elle se cachait au fond des cœurs, à l’ombre de la lumière, tapie dans les tapis de boue ou sous les buissons d’orties. Et si on la trouvait aussi dans ce qui ne renfermait rien ? Dans ce qui avait l’air si évident, précisément.

Comme une louche de crème sucrée et un peu trop épaisse ?

Avec des « si », on embouteillerait des villes entières, avec des « pourquoi pas » on aurait une forte chance de caser le Monde dans une boîte d’allumettes. Plus encore que probable : estimation « certitude » à 79,8%. Largement plausible, donc.

La seule chose à savoir, cependant, c’est que la réponse est 42.
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And the answer is 42 │K. Faylins _
MessageSujet: Re: And the answer is 42 │K. Faylins   And the answer is 42 │K. Faylins Icon_minitimeLun 29 Oct 2012 - 5:08

Un pas en avant, et puis un autre, non il ne faut pas. Pas reculer, il ne sert à rien de regarder par en arrière, ce n'est pas ainsi qu'elle irait de l'avant. Un jour à la fois, pour franchir les étapes et les barrière. La colère? Oh oui, elle bouillait de rage, plus que ça elle en voulait à la terre entière! Le deuil et ses étapes... Le psy lui en avait parler un jour. Pourquoi devrait-elle se conformer? Être comme tous les autres? Non. Elle n'était, ni ne serais jamais comme les autres. I-M-P-O-S-S-I-B-L-E ! Point, elle n'était pas comme les autres et refuserait toujours de l'être car les autres étaient tous bête et méchant.

Un deuil, on ne fait pas ça du jour au lendemain et personne ne le vivait de la même manière. Pour l'instant elle devait être dans la colère, car de toute façon, nier ne servait à rien. Non ça ne le ramènerait pas, quoi que la colère non plus. Mais Bon Dieu de Merde, cela faisait du bien de rager et d'en vouloir à Dieu le tout puissant d'avoir volé son précieux et l'être le plus cher à sa vie. Plus important que sa propre vie à elle. Cela aurait dû être a elle de mourir et pas lui. Il méritait de vivre, elle n'avait pas besoin d'embrasser la vie. Ce petit-être n'avait fait de mal à personne... Il aurait dû être en mesure de pouvoir embrasser la vie et vivre... Bon Dieu... Juste vivre!

Un pas et puis un autre et on recommence... Pleurer? Pfff elle n'avait plus de larmes dans son corps pour pouvoir encore en gaspiller une. Non, elle n'aurait pas gaspiller, mais elle devait se montrer forte pour lui et vivre pour lui... Retourner en arrière dans le temps? Elle l'aurait accueilli encore une fois à bras ouvert, le serrer et l'aimer encore et encore plus! Parce que c'est ça qu'il méritait, l'amour et l'attention d'une mère prête à donner sa vie pour lui. Kaydon... Kaydon... Kaydon... Son nom sonnait telle une cloche dans son cerveau. Non, Non et re Non... pas raison... il n'avait pas raison de reprendre cet ange... Car c'est ce qu'il était un ange... Dieu se devait de l'aimer énormément lui et non elle... Car sinon il le lui aurait laisser.... il ne l'aurait pas reprit si vite....

Clac, Clac, Clac, faisait la porte qu'elle ouvrait et refermait. On voyait les gonds qui souffrait de cette répétition de mouvement en continue. Elle n'avait pas assez de force pour l'arracher, car sinon la porte du garde robe serait déjà par terre. Clac. Clac. Clac. Et elle continuait encore et encore. Elle aurait voulu briser quelque chose... tordre le cou de quelqu'un... Mais elle n'était pas une criminelle et elle n'avait pas envie de voir personne... En fait socialiser lui semblait incongrue, car elle n'avait rien à dire et n'avait pas envie de se mêler... Ce qui faisait qu'il était long le temps. Trop long... Beaucoup trop de temps pour réfléchir...

Elle ouvrit la porte de la penderie, sans la refermer et fixa les vêtement qui ne lui appartenait pas, mais qui étaient tous à sa taille qui pendaient lamentablement dans l'attente d'être porter. Le miroir accroché à la porte lui renvoya une image d'elle misérable... Les joues creuse car elle mangeait toujours peu... Dans un pyjama rendu trop grand pour elle... Miséreuse était un mot qui convenait le plus à son reflet. Elle se déshabilla pour se trouver en sous-vêtement devant son miroir. Le fait de n'avoir aucune coloc dans sa chambre numéroter du chiffre 20, avait tout de même ses avantages, car elle pouvait laisser traîner des vêtements par terre. Elle donna un coup de pied à son pyjama et prit une camisole bleu clair, un jeans noir, des converse et une éternelle veste grise charcoal. La capuche sur la tête, elle ouvrit la porte de la chambre et sortit. Bang... la porte était refermer et la chambre vide. Bye petit cocon pour quelques heures ou quelque minutes tout dépendant de ce qu'elle ferait.

Manger, avancer, vivre, se nourrir, dormir... Qu'est-ce que cela voulait dire dormir? Il n'y avait plus une nuit depuis la mort de son fils qu'elle avait pu dormir convenablement sans se réveiller en sueur et crier son nom... Juste à cette pensée la colère revint. Mais elle n'avait rien à abîmer, rien à frapper... et frapper dans le mur? Il risquait de gagner sur elle... Elle était rendu faible et maigre car mince ne la définissait plus. Non elle était mince quand elle sortait avec le père de Kaydon... Elle était belle avant qu'il ne lui laisse ces cicatrices sur son corps... La colère en pensant à lui... Bouille, bouille la rage. Explose, il faut qu'un jour ou l'autre la colère sorte... Un hurlement? Non... Elle en avait assez hurler... Et de toute façon sa voix ne serait pas à son meilleur, elle avait la gorge enrouée par le mutisme...

Marche, marche en direction de la cuisine, manger, tu as besoin de manger pour vivre... Vivre pour lui, manger pour lui... cuisiner pour lui. Oh qu'elle avait aimer cuisiner pour ce petit bonhomme, et il le lui rendait bien. Il aimait manger, il était en santé si on ne compte pas cette maladie envahissante qui lui avait changer son bébé... Deux ans. Trop jeune pour souffrir, trop jeune pour mourir...

Katixa contrôle toi bon sang... Tu as toujours été plus sereine que ça... affronter des épreuves tu l'as fais plus d'une fois...

Nem's, ce petit chien aux allure de dalmatien qu'elle avait retrouver depuis qu'elle était ici. Nem's qui lui prodiguait des conseils et qui l'énervait car il avait raison. Mais tort en même temps.

- Oh tais-toi Nem's tu ne peux pas comprendre...

Et elle se tut, continuant d'avancer dans les dédales que formait les couloirs de ce manoir, cette bâtisse devenu sa prison. Il fallait qu'elle mange, qu'elle cuisine pour elle... Elle ne pouvait rester enfermer et se laisser crever. Qu'elle gâchis et de plus quel cadeau elle donnerait au Bon Dieu, qui lui avait donner ces épreuves à vivre. Il ne gagnerait pas contre elle... Non pas de sitôt en tout cas. Elle ne lui donnerait pas satisfaction de baisser les bras devant cette situation. En fait. Ces deux situations, la mort de son fils et son enfermement, isolement dans ce manoir. Quoi? Non jamais... Jamais elle ne donnerait satisfaction à qui que ce soit... Se faire marcher sur les pieds ça fait partie du passé et ne venait-elle pas juste de dire de ne pas se retourner? De ne pas regarder en arrière car ce n'est pas en regardant en arrière que l'on avançait?

Exactement, donc elle avance et ouvre une porte qu'elle sait qui donne sur la cuisine. À l'heure qu'il est, il ne devrait pas y avoir grand monde. Mais ça c'est mal juger les gens car une personne... ou devrait-elle dire quelque chose de blanc qui à une forme humaine? Se trouve là, juste sous son nez, dans cette cuisine pas très ragoutante. Ouais c'est bien ça... Il y a quelqu'un, qui semble tellement acharner dans ce qu'elle fait, car oui cette personne à des formes féminine et que ce n'est probablement pas un garçon qui cuisine, qu'elle n'entend même pas le claquement que la porte produit une fois qu'elle se referme.

Katixa avance, lentement. Histoire de ne pas surprendre la personne et se trouver elle aussi couverte de mousse et de sucre glace.

- Ne sursaute pas... Je n'ai pas envie de me retrouver tout plein de mixture blanche comme toi.

Non, la jeune femme aux cheveux noir n'était pas sympathique. Ils ont oublier de lui donner cette qualités lorsqu'elle est venu au monde. Mais là, c'était encore pire depuis son arrivé ici. Elle n'était pas capable de se faire des amies. Pas qu'elle n'en voulait pas, elle ne savait tout simplement pas comment s'y prendre et Nem's n'aidait pas la chose. Toujours là en train de la narguer, comme en ce moment où il la regarde avec une expression qui veut tout dire. Elle l'entend penser car évidemment cette bestiole pense et elle lit dans les pensée Oh et quelle merde ce pouvoir. Elle en avait déjà assez avec ses propres pensées que là elle se trouvait affliger de ceux des autres qui venait et repartait de son cerveau.

Elle soupira et se dirigea vers le réfrigérateur, histoire de trouver de quoi à se mettre sous la dent, son ventre cri à la famine qu'elle lui fait vivre depuis le matin et puis quel heure est-il en ce moment? Le temps... Quelle chose difficile à cerner dans cet endroit...
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