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 Le passé nous revient toujours quand on dors... [pv Seth Cooper]

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Le passé nous revient toujours quand on dors... [pv Seth Cooper] _
MessageSujet: Le passé nous revient toujours quand on dors... [pv Seth Cooper]   Le passé nous revient toujours quand on dors... [pv Seth Cooper] Icon_minitimeMar 6 Nov 2012 - 1:39

Dimanche après-midi ensoleillé, simple balade en voiture familiale pour aller pique-niquer sur un terrain vague que la petite famille apprécie. La musique joue dans les hauts parleurs de la voiture, Sue, la maman chante avec entrain et rit à cœur joie, Jesse semblait heureux de conduire sa petite famille. Les chemins de campagne bordaient des champs de blés, le soleil faisait ressortir le doré des champs. Katixa assise à l’arrière avec ses frères Devon et Maxim, les deux petites pestes blonde, elle était assise entre ses deux frères, mais rien n’empêchait les deux gamins de se chamailler. Bref, la journée était belle avec l’inondation de soleil, les fenêtres ouvertes laissaient pénétrer un air chaud et humide qui sentait bon l’été. Katixa serrait sa peluche sur ses genoux, un petit chien blanc, qui a cause de ses tâches noirs, pouvait passer pour une vache. Katixa l’adorait, elle savait qu’elle était un peu vieille pour jouer avec des peluches, mais elle s’en foutait, de toute façon, elle n’était entourée que de sa famille.

« Sue, change de cd s’il vous plaît, mets quelque chose que nos deux monstres à batteries vont aimer, ils sont un peu épuisant là! »

Sue éclata d’un rire clair et musical, Katixa fit un sourire, elle avait toujours aimé entendre sa maman quand elle riait. Elle était si belle. Katixa aurait aimé lui ressembler, elle avait ses yeux, mais pour tout le reste elle était comme son père d’une beauté un peu plus sombre et mystérieuse. En moins de temps qu’il n’en fallut pour le dire, la musique changea dans l’habitacle de l’automobile. La fillette de 10 ans se mit à chanter au rythme de la musique, la musique l’avait toujours fait vibrer et elle chantait d’une voix juste, pourtant elle n’avait jamais pris de cour. Jesse fixa sa fille dans le rétroviseur et sourit. Il était chanceux d’avoir une femme si belle et douce et trois enfants merveilleux. Il aurait aimé être là lorsque Katixa est venu au monde. Il avait l’impression de ne pas la saisir, pourtant il n’avait manqué que les deux premières années de la fillette, mais celle-ci était réserver envers lui, elle l’appelait papa, mais ce n’était pas vers lui qu’elle se tournait en cas de problème.

Cette petite seconde d’inattention couta cher. Un chauffard, ivre, se dirigeait droit vers eux et quand le jeune homme s’en aperçut il était déjà trop tard. Il fit un mouvement brusque pour l’éviter, mais la voiture du chauffard rentra dans la petite familiale de plein fouet du côté gauche. Katixa se souvint avoir vu sa peluche Némésis voler à travers la voiture et à peine toucha-t-il le pare-brise que celui-ci éclata en milles éclats de verre qui volèrent de par et d’autre du véhicule. Sue n’était pas attaché traversa elle aussi comme la petite peluche le pare-brise, comme une poupée de chiffon. Son père et Devon avait reçu le coup de l’autre véhicule de plein fouet. Katixa hurla, un éclat de verre était venu écorcher profondément le côté droit de son visage, laissant par miracle son œil intact, mais une cicatrice lui barrerait le sourcil droit jusqu’en dessous de l’œil pour le reste de ses jours. Maxim hurla une dernière fois avant de suffoquer…

« Ahhhh….. »

Un hurlement vint déchirer la nuit en provenance de la chambre numéro 20 dans l’aile féminin du pensionnat. Katixa se réveilla en sursaut et le corps couvert d’une sueur. Son souffle était irrégulier. Elle regarda partout autour d’elle pour réaliser après coup que ce n’était qu’un rêve, un très mauvais rêve, mais un rêve tout de même. Quoi que ce n’était pas trop loin de la réalité car cela c’était déjà produit neuf ans plus tôt alors que la jeune femme n’avait que dix ans. Cet accident de voiture dont elle avait été la seule survivante de sa famille.

La cicatrice qu’elle portait à l’œil droit la piqua, elle la frotta avec le dos de sa main et se recoucha dans ses draps qui sentait le javellisant. Elle ne comprenait pas pourquoi cette scène lui revenait en tête après autant d’année. Mais c’était la première fois depuis la mort de son fils qu’elle ne rêvait pas de lui. D’un côté elle était heureuse de ce fait, mais d’un autre, elle aurait préféré dormir tranquillement d’une nuit sans rêve. Les cernes qu’elle avait sous les yeux attestaient de ses courtes nuits. Son souffle repris peu à peu un rythme un peu plus normal.

À ses pieds une forme se mouvait, elle n’avait pas de colocataires dans sa chambre, mais elle savait de qui elle s’agissait. Et comme elle s’y attendait, un petit chien blanc avec des tâches noir sur le corps grimpa sur elle pour venir s’installer sur sa poitrine et la regarder avec un air interrogateur. Son Alter égo, le petit chien exactement pareil à la peluche qui avait traversé le pare-brise bougeait et lui parlait même. Elle n’avait jamais revu la peluche après l’accident, trop incruster de vitre et de sang que les policiers qui avaient été dépêché sur les lieux de l’accident avait préféré lui dire qu’il ne l’avait pas trouvé parmi les décombres des voitures.

Elle l’avait revu pour la première fois dans ce pensionnat maudit, à son arrivée, elle n’avait même pas eu conscience de la présence de ce petit chien, trop attristé qu’elle était par la perte de son enfant, elle n’avait fait que pleurer et se promener sans but précis, puis un jour il lui avait parlé et c’est là qu’elle avait pris conscience de la présence qui la suivait depuis son entré ici. Elle flatta la tête de son cabot, elle se trouvait chanceuse de l’avoir ici, il était toujours de bonne humeur quoi que un peu énervant parfois, mais il lui faisait du bien.

« Qu’est-ce qui a Kat? Dit le moi, tu as hurlé tellement dort que tu a fais redresser tous les poils de ma fourrure! »

La jeune femme fit un petit sourire triste :

« J’ai rêvé de la journée que je t’ai perdu… »

Nem’s la regarda avec des yeux triste et se colla contre elle. Son rêve lui avait donné un mal de cœur qu’elle essayait de faire passer, elle n’avait pas envie d’aller se balader dans les couloirs pour chercher la salle de bain, mais elle savait qu’elle n’aurait pas d’autre choix, ses haut-le-cœur ne cessait pas, même s’ils étaient de moins en moins intenses. De plus une envie pressante d’uriner taraudait sa vessie.

Elle se leva et enfila un sweat shirt par-dessus sa camisole qu’elle portait pour dormir et ne prit pas la peine d’enfiler de pantalon par-dessus ses shorts de pyjama, ni ne prit la peine d’enfiler des chaussettes. Elle sortit de sa chambre, Némésis sur les talons et marcha dans le long couloir, elle n’aimait pas trop traîner à l’extérieur de sa chambre en plein milieu de la nuit, mais là elle ne pouvait pas atteindre au matin pour aller là ou elle devait se rendre, le carrelage froid sous ses pieds la fit frissonner, elle faillit retourner en sens inverse pour aller se mettre quelque chose dans les pieds, mais elle avait un mal de ventre causer par sa vessie qui protestait car trop pleine.

*Ok Kat, on y va un pas à la fois* Maintenant elle se mettait à se parler seule, quel beau tableau elle devait faire dans les couloirs avec son petit Némésis qui courait devant elle et revenait au pas de cours comme pour lui indiquer de marcher plus vite. Les cuisses serré elle avançait aussi vite que possible. Mais le chemin dans le jour pour aller vers le petit endroit semblait beaucoup plus simple que la nuit. À croire que les portes décidait de changer les fonctions des pièces qu’il gardait une fois la nuit tomber. Elle venait de traverser l’aile des dortoirs féminins. Quand elle s’arrêta si soudainement, que Nem’s qui revenait vers elle en courant fonça dans ses jambes et retomba sur le postérieur. Il secoua énergiquement la tête et regarda la jeune fille.

« Non, mais Katixa peux-tu me dire qu’elle est cette idée ridicule de s’arrêter tout bonnement en plein milieu du couloir? »

Dit-il avec hargne en la regardant, par contre la jeune femme ne se laissa pas démonter par la réplique cinglante de l’animal, elle ne l’avait pour ainsi dire, même pas entendu. Elle lui fit un signe de main de se taire. Elle n’avait pas envie de se faire surprendre en plein milieu de la nuit dans les couloirs sombre, surtout vêtue comme elle l’était, ses shorts laissait en effets voir ses jambe. Elle remonta son capuchon de sweat shirt sur ses cheveux entremêlé.
Elle essaya d’entendre le bruit qui avait fait qu’elle avait stoppé sa progression dans les corridors, mais le seul bruit qui se faisait entendre était une branche qui cognait sur un carreau sous l’effet du vent. Elle laissa échapper un petit soupir et se tourna vers le petit chien.

« Ce que tu peux être embêtant quand tu veux, aller avance j’ai les pieds qui gèle maintenant. »

Elle lui fit signe d’avancer, elle restait l’oreille au aguets, tout en marchant sur la pointe des pieds, bien qu’elle savait ne pas faire de bruit avec les pieds nu, mais c’était pour éviter le contact avec le plancher froid. Maintenant son rêve lui revenait en tête, mais simplement par petits bouts, elle en avait encore des frissons d’horreur. Non sa vie n’était pas rose, elle devait l’assumer.

Puis elle vit enfin le couloir étroit qui menait vers la salle de bain, mais il était encore un peu trop loin d’elle. Elle leva les yeux au ciel et fit un pas en avant…
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Le passé nous revient toujours quand on dors... [pv Seth Cooper] _
MessageSujet: Re: Le passé nous revient toujours quand on dors... [pv Seth Cooper]   Le passé nous revient toujours quand on dors... [pv Seth Cooper] Icon_minitimeMer 7 Nov 2012 - 15:41

« C’est en vivant avec plus de 100 personnes que j’ai appris à danser... en attendant devant la porte des toilettes. »

Ce n’était que la première nuit de Seth dans un pensionnat maudit. C’était sa première nuit à passer dans l’endroit le plus glauque qu’il ait jamais vu. Dès qu’il s’en est rendu compte quelques minutes après avoir arpenté les premières salles du manoir suite à son arrivée, le brun se demanda où il allait pouvoir dormir. Il y avait bien cette salle, très chic et élégante et à l’ambiance chaleureuse, avec des canapés et sièges aux coussins douillets où prendre place. Mais après réflexion, y dormir n’était pas une bonne idée ; et c’est là que surgit le côté trop organisé de Cooper.

Eh bien oui, dans une salle aussi grande, on ne peut pas surveiller qui entre, par derrière, furtivement… Cet endroit était à la portée du reste du manoir. Rien n’empêchait quiconque d’y pénétrer pendant le sommeil du pauvre paumé que Seth était, afin de lui faire une belle frayeur, ou pire… Oui, c’était un peu tiré par les cheveux mais on n’est jamais sûr de rien. En plus, Seth n’avait rien sur lui pour ce défendre. Ah, si. Son portable déchargé, un paquet de cigarette et son briquet. On est sauvé ! Tssk… Continuant d’errer entre les murs du pensionnat, Cooper hésitait à monter les escaliers, visibles du Hall.

    Peut-être qu’on trouverait quelque chose d’utile à l’étage ?, suggéra t-il à Mister Mauve avec sa traditionnelle attitude détachée mais son regard pénétrant.


    Qu’est-ce que t’espère, gamin ?, rétorqua la boule de poil flottante. Un plan du coin ? Le bureau des plaintes ? Ou celui du guide touristique ?


Cette voix lourde et résonnante surprit Seth à nouveau. Si on ne faisait qu’écouter Mumphi, sans le regarder, il n’y a aucun doute que s’imaginer un gars massif à l’allure bourrue et robuste viendrait à l’esprit de tous. Un forgeron ou un motard. Avec une barbe pailleuse et le crâne chauve. Hors il s’agissait bien là d’une pelote voletante dotée d’une fourrure extrêmement dense, de couleur violette et aussi petite qu’un chaton. Qui, par ailleurs, s’exclamait des « Mumphi » pour attirer l’attention ou évoquer sa surprise et qui n’hésitait pas à être vulgaire pour un oui ou un non.

    Qu’il y ait des chambres ne te vient pas à l’esprit ?, lui demanda le brun avec un soupçon d’agacement dans la voix. On est dans un pensionnat. Au lieu de grogner, réfléchis deux s’condes.


    Ben justement, non. Tu réfléchis trop, alors heureusement que j’suis là pour te ram’ner sur terre !, gronda l’autre. Il examina un instant le visage de Seth. Et c’est quoi c’regard fier-de-toi ?


De l’amusement. Mêlé à un sourire narquois. Ou moqueur. Voir les deux. Sans répondre directement, Cooper s’approcha des marches de l’immense escalier et entreprit de les gravir, mains dans les poches, et Mister Mauve sur ses talons. Arrivé sur le perron du premier étage, le jeune homme prit une direction au hasard et la suivit calmement, silencieux. A un carrefour, un long corridor décoré d’une lignée de porte en rend d’oignon fit face au brun qui s’engouffra dans ce couloir. Sur chaque porte, des numéros, avec des noms. Seth continua de marcher en lisant les battants, puis s’arrêta au 16ème.

    J’me disais juste que si t’étais un motard graisseux et idiot, ton horrible barbe serait violette.


* * *

Découvrir qu’il avait été répartit dans une chambre n’étonna pas Seth autant qu’il l’aurait fallut. Mettons ça sur le compte de la magie…, pensa t-il. Avant de pénétrer dans la pièce, Cooper lut et relut les 3 autres noms, tous inscrit au-dessus du sien. Peut-être en signe d’ancienneté.


16

William Mary Hufflestring,
Alexander Gray
Liam Curvey
Seth Cooper


Après avoir jeté un dernier coup d’œil aux deux extrêmes du couloir, histoire de vérifier son entière solitude, il appuya sur la poignée et ouvrit la porte en la poussant le plus largement possible. Il s’attendait à quoi, en fait ? A tomber sur trois gars endormis ? Déranger une réunion de colocataires ? Des gens terrifiés, posés, fous… En tout cas, il s’était préparé à voir à l’intérieur une présence…

Il n’y avait personne.

La chambre était vide tout comme les quatre lits. Seth n’avait aucun moyen de prendre connaissance de l’heure, mais il était certain qu’il n’était pas suffisamment tard pour aller dormir ce qui expliquerait l’absence de dormeurs. A compter qu’il eut fait son arrivée vers 17h et ce il y a deux ou trois heures. En gros il était maximum 20h. A moins que l’heure tourne différemment ici ? Agacé par tant d’interrogations, le brun regarda à la première fenêtre qu’il vit, dans le but de prendre le ciel pour montre.

C’est un extérieur plongé dans le noir qui lui servit de réponse. La lune montante était couverte de nuages duveteux qui l’empêchaient d’éclairer correctement la moindre parcelle de…. Euh… D’herbe ? De Terre ? Comment était-ce au dehors exactement ? Il n’y avait pas de lampadaires ou de lumières artificielles pouvant indiquer l’apparence qu’avaient les alentours du pensionnat. Sortir au moins dans les environs serait bon à faire, que ce soit pour respirer l’air pur ou visiter l’coin.

Revenant de ses réflexions, Cooper fit quelques pas dans la chambre et prit note de chaque détail qu’il saisit. Il y avait une porte, menant à un semblant de salle de bain, attesté d’une douche, mais dépourvu de sanitaire. Bon à savoir. Où étaient les toilettes, dans ce cas ? Nous verrons cela plus tard. Les lits étaient tous impeccables. Des draps blancs immaculés couvraient des matelas d’apparence confortable. Les oreillers eux aussi paraissaient agréables.

A mesure qu’il contemplait la pièce, debout au milieu de celle-ci et pivotant si besoin pour mieux observer, Seth sentait le sommeil s’éprendre de son corps et lui susurrer à l’oreille l’idée de s’étendre dans un des lits. Il est vrai qu’après tant d’émotions, la fatigue ne pouvait qu’être présente et contraindre le pensionnaire à prendre un repos. De plus, l’heure du couché n’était pas bien loin, forçant le mécanisme du corps habitué à se relâcher pour sommeiller.

La sensation que les pulsations de son cœur cognaient jusqu’à son crâne, que ses muscles ne voulaient plus faire aucun effort, que son dos était parsemé de nœuds dû au stress de cette journée, que ses yeux ne réclamaient qu’à se fermer… Oui, Seth voulait se reposer, cesser d’user son fond d’énergie qui menaçait de s’estomper et de le faire chuter d’une minute à l’autre. Se sentir léger et serein entrelacé dans ses draps à l’arôme délicieux, se lover dedans en toute quiétude…

D’un pas las, le Londonien s’assit sur un des lits –celui qui n’avait aucun objet personnel trônant sur la table de nuit à son côté- pour s’y déchausser et retirer son t-shirt et sa chemise humide de sueur et de pluie. Dormir en jean lorsqu’on atteint un tel taux de fatigue n’est même plus un problème. Après avoir regroupé ses affaires au pied du lit, Seth s’installa mollement sous les couvertures drapées. Pendant qu’il prenait pour position celle du fœtus, Mister Mauve se plaça au creux de son cou…

…Sans une seule manifestation désapprobatrice.

* * *

Le corps luisant de sueur, une jambe par-dessus les draps l’autre en-dessous, un coup de côté un autre sur le dos et le suivant sur le ventre… Depuis qu’il s’était réveillé en plein milieu de la nuit suite à de nombreux souvenirs de son ancienne vie venus le hanter, Seth était incapable de se rendormir. Il était à jeun, avait encore terriblement sommeil, son corps était courbaturé tant il avait était crispé avant de s’endormir et… Une envie très pressente d’uriner s’invita à ses plaintes.

Depuis qu’il avait reprit conscience suite à un cauchemar plus triste qu’effrayant, Cooper ne se souciait plus réellement de qui pouvait bien se trouver dans le pensionnat. Qui étaient ceux qui peut-être, rien ne le lui pouvait, se trouvaient dans les autres lits de la chambres. Etait-ce une respiration où le vent qu’il entendait ? Rien à foutre. Y’avait-il une forme d’un corps dans les trois lits d’à côté ? Peut-être, mais il faisait trop sombre pour réellement distinguer quoi que ce soit.

Après réflexion, il ne se souciait plus de ce qui pouvait bien l’attendre dans ce manoir maudit. Se pouvait-il qu’il ait, dans son sommeil, réussi à accepter la situation ? Il n’était pas question de réaliser celle-ci : il avait déjà comprit que toute cette histoire de pensionnat magiquement maudit était vraie pendant qu’il s’était déplacé dans le lieu. Sachant donc pertinemment tout ce que cela impliquait, il ne lui restait qu’à accepter son enfermement.

Ce qu’il semblait avoir fait, à en jugé par sa décontraction.

Il était dans une chambre où, sans doute, trois autres gars l’avaient rejoint pour se coucher. Ces gars l’avaient vu c’était certain. Ils n’étaient pourtant peut-être pas bien attentionnés. Et malgré cette première perspective, Seth était détendu. Acceptation ou abandon de toute raison, le fait est qu’il ne se souciait guère du contexte dans lequel il se trouvait et qu’il comptait fermement faire avec. Après, ceci pouvait être une bonne comme une mauvaise chose.

Quand on a plus rien à faire de quoique ce soit, c’est souvent qu’on en a plus rien à faire de soi-même.

Il fallait donc espérer que le brun ait un minimum de fierté et d’amour propre pour ne pas se laisser dégringoler dans cette « prison ».

Cette flopée de pensés, Seth l’avait eut. Pendant que son corps se rafraichissait au dehors des draps écartés, son esprit analysait les conditions dans lesquelles il se trouvait et la façon dont il prenait ce même changement de point de vu. D’un côté il craignait vraiment ne plus rien avoir à faire de lui-même. Mais d’un autre côté, le fait qu’il ait cette peur confirme qu’il ne se laissera pas pourrir. Quant à cette nouvelle façon qu’il avait de prendre les choses, ce désintérêt d’éventuels dangers…

Il ne se l’expliquait pas. De toutes manières, il ne voulait pas comprendre pourquoi il se sentait capable de se promener librement et sereinement dans le pensionnat. Il était ravi de ce sentiment rassurant et de cette disparition d’angoisse. Il se fichait de savoir pourquoi il s’en fichait. Il s’en fichait. C’est tout. C’est donc suite à tant de réflexions qu’il sentit son corps reprendre une température vivable et choisit de se lever afin d’aller se soulager.

Enfin, s’il trouvait les toilettes.

* * *

    Mais c’est dingue ça, elle sont où ses chiottes…, s’énerva silencieusement le jeune homme.


Ca faisait au moins dix minutes que Seth parcourait les alentours des dortoirs, avec l’espoir qu’un jour, peut-être, il pourrait perdre ses foutus 500 centilitre d’urine qui allaient finir par le faire se dandiner de la façon la plus ridicule du monde. Après avoir parcouru de long en large le couloir devant être celui des dortoirs masculins, Cooper se retrouva dans celui féminin –à en juger par les prénoms qu’il parvint très difficilement à lire-. Au moins, il prenait meilleure connaissance des lieux. De nuit. Quoique, ce n’est pas torse et pieds nus qu’il aurait aimé la faire : l’absence de chaleur était pour le moins douloureuse à son épiderme.

Après avoir ouvert une porte à l’autre bout du corridor de ces demoiselles –porte qui s’avéra être celle d’un placard- et la fermer un tantinet trop bruyamment –ce qui ne passa sans doute pas inaperçu-, il fit demi-tour et rebroussa chemin vers l’autre extrême du dit couloir. Quelle galère… Ai-je précisé que le jeune homme accomplissait tout ceci dans le noir le plus total ? Peut-être quelqu’un d’autre que lui aurait réussi à se repérer dans telle ombre, mais le sommeil n’aidait pas tellement Seth à discerner plus de chose que les poignées luisantes, les noms des pensionnaires sur les portes ou alors les murs…

Et encore. Il n’avait pas compté le nombre de fois où ses bras tendus devant lui en guise de radar muraux, lui avaient fait défaut et permit de percuter la tapisserie. Un instant il voulu retourner se coucher et attendre que le jour se lève pour trouver ces fichus sanitaires, mais il craint de ne plus pouvoir y retourner retrouver le bon couloir. Il ragea un peu suite à cette observation. Ras l’bol… Et c’est alors qu’il songeait à s’asseoir contre un mur pour réfléchir à quoi faire qu’il percuta quelque chose, ou plutôt quelqu’un, un peu brusquement.

    Hhmp… !, lâcha t-il suite au coup de façon endormie. Pardon..


Fut tout ce qu’il parvint à dire. Après coup, c’est complètement idiot, mais il était tanné et exténué d’avoir autant cherché quelque chose qu’il ne trouva même pas. Ainsi il n’avait pas envie de faire l’effort de meilleures excuses et voulait simplement être sûr de tomber sur quelqu’un de cordial. Lors de la percussion, son nez avait dû cogner le crâne de l’autre pensionnaire, car il s’était retrouver dans des cheveux qui sentaient vraiment bon. Mais maintenant, il était encore trop sonné pour reconnaître s’il s’agissait d’un mec ou d’une nana. Il s’en voulu un peu de ne pas avoir donné plus d’attention aux bruits environnants. Il aurait sans doute put prévenir cette rencontre, s’il l’avait fait.

[HRPG : J’espère que ce RP te convient ! MP si quelque chose cloche. Bi’ ♥]


Dernière édition par Seth Cooper le Jeu 8 Nov 2012 - 8:20, édité 2 fois
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Le passé nous revient toujours quand on dors... [pv Seth Cooper] _
MessageSujet: Re: Le passé nous revient toujours quand on dors... [pv Seth Cooper]   Le passé nous revient toujours quand on dors... [pv Seth Cooper] Icon_minitimeJeu 8 Nov 2012 - 0:01

Ses pieds gelaient, mais elle ne pouvait se permettre d’arrêter d’avancer, il faisait froid et elle regrettait de ne pas avoir enfilé ses chaussettes. Puis, alors qu’elle allait mettre un pied devant elle, un corps inconnu la percuta, ce qui la fit lâcher un petit cri et japper Némésis. Bravo, petit chien, maintenant tu vas réveiller tout le monde. Katixa avait eu le réflexe de mettre ses mains devant elle, le mur l’avait retenu de tomber à plat ventre sur le carrelage froid et probablement sale du manoir. Quand elle pensa à ça un air de dégout parcouru son visage et un frisson en fit tout autant.

Bon ok, maintenant qu’elle était encore debout, elle pourrait essayer de voir à qui appartenait cette voix, malheureusement très masculine. Elle qui n’aimait pas trop les garçons, elle était un peu mal barré. Elle inspira un coup, deux coups, oh et puis un troisième pour la chance, mais avant qu’elle n’est la chance de se retourner vers l’intrus Némésis grogna et dit :

« Non, mais tu aurais pu faire attention gros bêta, elle aurait pu se blesser elle est fragile et petite la pauvre!

* Nem’s tais-toi, on ne parle pas comme ça aux gens qu’on ne connait pas et puis il ne m’as probablement pas vu donc ça suffit! »

Katixa lui fit un signe de la main pour lui indiquer de se clamer. Aussitôt le petit chien se coucha en signe de soumission. Elle ne le savait pas si agressif, elle le prit dans ses bras avant de se tourner pour de bon devant le maladroit qui l’avait percuté. Elle avait quand même pris soin de reculer d’un pas une fois qu’elle fut face à lui. Il était disons imposant, surtout face à elle.

« Ça va, désolé ce petit impertinent! Il est un peu trop impulsif je dirais. »

Elle voulait s’excuser, pas que le jeune homme ne lui en veuille. Déjà qu’elle devait parler, ce qu’elle détestait faire. Elle n’aimait pas se confier aux gens ou se mêler au reste de la population, les deux dernières années elle avait évité le plus possible tout contact avec les autres, la seule personne avec qui elle avait été, c’était son fils et maintenant elle devait apprendre à vivre sans sa présence.

Par contre, les garçons, elle avait simplement plus de misère à s’en approcher et il était le premier qu’elle croisait depuis son arrivée, chance ou simple hasard? Enfin, elle essaya de détailler les traits du jeune homme face à elle, mais malheureusement l’éclairage n’était pas idéal tout ce qu’elle pouvait apercevoir était les cheveux sombre qu’il avait sur le sommet du crâne. Puis la noirceur avait ses bon côté aussi, il ne voyait probablement pas son air effrayé qu’elle devait probablement arborer sur son visage.

Un frisson parcouru encore son corps frêle de jeune femme, le plancher était vraiment froid. Ce qui mettait en doute la qualité de l’isolation de la bâtisse, l’entrepreneur engagé

n’avait pas bien fait leur boulot… Mais en fait depuis quand cette bâtisse existait au juste? Bon ce n’était pas vraiment le temps de commencer à déblatérer mentalement sur la qualité et les caractéristiques de l’architecture de cette prison qui faisait qu’elle ne pourrait plus jamais sortir d’ici et ne serait même pas présente pour l’enterrement de son fils. Et puis, le temps s’arrêtait ici non? Ça veut dire qu’elle ne serait jamais plus vieille que ses 19 ans, mais est-ce que le monde extérieur aussi cessait d’avancer, donc ce qui signifiait que son fils n’aurait jamais d’enterrement? Pourquoi n’avait-elle pas trouvé cet endroit alors qu’il était encore en vie, il aurait été éternellement avec elle et adieu cette foutu leucémie!

Némésis la fixa et dit :

« Ok Kat, arrête de trop réfléchir! »

Elle devait passer pour cingler quand elle reprit conscience avec la réalité qui l’entourait. Le jeune homme planté devant elle qui lui avait foncé dedans, elle secoua la tête et releva les yeux vers son interlocuteur. Le petit chien sauta par terre. Elle frotta ses pieds sur ses mollets nu, puisqu’elle ne portait que son petit short pour dormir, pour essayer de réchauffer la plante de ses pieds. Elle alternait de temps à autres, mais son envie d’uriner était encore présent ce qui rendait cette danse pas très élégante encore plus douloureuse pour la vessie de la jeune femme.

« Bon eh bien, ce n’est pas tout, mais moi je me rendais à la salle de bain donc ça va c’est pardonner, mais je vais continuer ma route parce que j’ai envie… »

Elle ne voulait pas paraître impolie, mais là sa vessie était sur le point de crier grâce et elle ne voulait pas uriner comme ça en plein milieu du couloir. De plus le garçon la rendait mal à l’aise, elle ne savait jamais comment interpréter les gestes qu’il posait, s’il levait la main, elle se penchait involontairement. De peur d’être frapper, c’était ce qui arrivait à de nombreuses filles qui avaient été battue par le passé. Ce qui était son cas, puisque le père de son enfant l’avait autrefois maltraité avant qu’elle ne le quitte sans lui donner de nouvelle, il ne devait même pas être conscient du fait qu’elle avait mit un enfant au monde et que ce dernier était mort.

Nem’s sautait un peu partout autour d’elle comme pour lui montrer son impatience de bouger un peu de ce couloir sombre. Il ne semblait pas dérangé une seconde par l’inconnu, une fois sa colère passé contre le jeune homme, le chien s’était remit à sauter un peu partout. Comment cette petite boule de poil blanche et noir pouvait avoir autant d’énergie alors qu’elle se sentait vide et épuisée en permanence.

Elle allait se tourner pour continuer son chemin quand elle se rendit compte qu’elle ne s’était pas présenter, ce qui était aussi impoli que ce que Némésis avait fait, c’est-à-dire

crier sur l’inconnu. Elle pencha donc la tête de côté, son visage n’exprimait pas grand-chose et d’une voix clair mais sans intonation elle se présenta :

« Je suis Katixa Faylins, mais on m’appelle généralement Kat, ou on ne m’appelle pas du tout, c’est selon… » Elle prit un instant de silence et redressa sa tête pour essayer à nouveau de voir des traits sur le visage de l’inconnu. Il était grand, enfin plus qu’elle ce qui n’était pas très difficile vu qu’elle ne mesurait qu’un minuscule mètre soixante.

Elle gardait toujours une distance respectable entre les deux, c’est certain qu’elle aurait mieux vu le visage de l’inconnu si elle s’était approchée de lui, mais elle avait peur et cette peur était incontrôlable et raidissait tous les membres de sa personne.

« Et toi tu es? »

Elle venait de prendre une mèche de ses cheveux pour la rouler entre ses doigts, histoire de faire passer son malaise d’une manière simple. Ses yeux violets à causes des ombres de la nuit dévisageaient le garçon avec curiosité. Il ne semblait pas menaçant comme son ex copain, peut-être qu’elle se trompait vis-à-vis les garçons… Mais elle n’était pas prête à prendre le risque de s’approcher. Elle courait vite, mais sûrement pas aussi vite que ce gaillard. Et le seul endroit ou elle pourrait se cacher qui était à sa porter était le petit coin… Mais il était au fond du couloir sombre pas trop loin d’eux… Mais si ce n’était pas loin pour elle, c’était quand même dans l’un des couloirs les plus sombres du pensionnat.
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Le passé nous revient toujours quand on dors... [pv Seth Cooper] _
MessageSujet: Re: Le passé nous revient toujours quand on dors... [pv Seth Cooper]   Le passé nous revient toujours quand on dors... [pv Seth Cooper] Icon_minitimeJeu 8 Nov 2012 - 10:45

Est-ce qu’il est commun que certains des pensionnaires jappent, lorsqu’on les percute ? C’est ce que venait de faire celui-ci, en tout cas. Dans le noir le plus complet, Seth n’aperçu pas directement le contour du corps humanoïde -d’assez petite taille- qui semblait lui tournait le dos, et sa fatigue aussi bien corporel que psychologique ne lui permit pas de réfléchir plus loin quant au gémissement canin qu’il avait entendu. Pour lui, il s’agissait bien d’un chien-humain. Tout est normal…

    Non, mais tu aurais pu faire attention, gros bêta, elle aurait pu se blesser elle est fragile et petite la pauvre !, grogna indignée une petite voix.


Le jeune homme n’avait pas bougé d’un poil et se contentait d’assimiler tant bien que mal ce qu’il entendait. Déjà, il y avait une fille dans le lot puisque le pronom « elle » avait été employé. Ensuite, ils étaient minimum deux. Elle et celui qui parlait. Celui qui avait parlé le premier se la jouait protecteur et bien sûr de lui, pour une voix fluette et un grondement digne d’un chiot faiblard. Le brun se retint de faire la remarque et attendait qu’on s’adresse à lui pour communiquer.

    Nem’s tais-toi, pesta une voix de femme. On ne parle pas comme ça aux gens qu’on ne connaît pas et puis il ne m’a probablement pas vu donc ça suffit !


En se tenant la tête d’une main comme pour l’aider à cogiter, Cooper resta attentif sans dire un mot aux voix l’entourant. Nem’s, hmhm. Rester poli paraît être une bonne idée. Non, il ne l’avait pas vu, c’est vrai. Une ombre se baissa et parût prendre quelque chose dans ses bras. Oh, mais attendez, peut-être était-ce son… Quoi, déjà ? AEA ? Oui, voilà. Ah en effet, tout semble désormais plus logique lorsqu’on imagine une demoiselle et son compagnon le chien grogneur. L’ombre féminine en face de Seth se mouva à nouveau et eut l’air de tourner son faciès vers lui. En ce même mouvement, « elle » recula d’un pas craintif.

    Ca va, donna finalement la demoiselle en réponse au « pardon » de Seth.


C’était une façon bien rapide de mettre les choses au clair. Son ton aussi était rapide. Presque sec, mais sa voix féminine le rendit plus doux. Le Londonien se demandait si elle était énervée contre lui ou si elle était encore sous le choque de l surprise, pour parler de cette façon. Le regard plongé dans le néant sombre du sol, Seth se dit qu’il valait mieux tomber sur quelqu’un de clair et courtois plutôt que sur une poulette qui caquette à en devenir affreusement chiante.

    Encore pardon, hein, renchérit-il. J’t’avais pas vu.


    Désolée de ce petit impertinent ! continua-t-elle néanmoins. Il est un peu trop impulsif, je dirais.


Seth ne voulu pas lui dire qu’il ne savait pas de quoi elle parlait, exactement. Enfin, si. De son chien, sans doute. Seulement il ne le voyait pas, tout comme elle d’ailleurs. Un sourire espiègle s’étira sur le coin de ses lèvres : plutôt cocasse, comme situation. Rencontrer quelqu’un de nuit, dans un océan d’ombre. Echanger quelques mots en se fiant uniquement aux voix… Etait-ce un avantage ? Y’avait-il seulement un avantage ou un désavantage à se rencontrer ainsi ? A bien y réfléchir, peut-être qu’elle aurait hurlé en voyant l’allure zombifiée de Cooper endormi.

Remarquant qu’elle avait cessé de combler le silence que laissait Seth, il chercha quoi répondre pour mettre fin à cette absence de bruit qui allait finir par devenir inquiétante. Non mais sérieux, lui ça ne le gênait pas tant que ça qu’elle se soit tut. Mais il devrait peut-être vérifier qu’elle ne soit pas morte, ou un truc du genre. Il la contempla en arquant un sourcil avant de dire quoi que ce soit. Merde… Elle réfléchit là, ou… ? Il se racla la gorge et passa mécaniquement une main dans ses cheveux ébènes.

    Euh, y’a pas d’problème, t’inquiètes, lâcha t-il un rien hésitant. C’est ton AEA, j’suppose, c’est normal qu’il te …défende.


Mais non, ça ne l’avait pas fait réagir. Seth venait de faire un monstre effort en feignant de s’intéresser à son chiot « impertinent », comme elle l’avait justement nommé, mais aucune réaction venant de la miss ne se fit entendre, ou même sentir. Un peu déstabilisé par ce calme soudain -on s’habitue vite à la moindre présence lorsqu’on est seul-, le brun choisit de s’approcher doucement d’elle pour vérifier que… Ben qu’elle allait bien, quoi.

    Ok Kat’, arrête de trop réfléchir !


A nouveau cette voix fluette qui vint au secours de sa… maîtresse ? La subite prise de parole du petit chien avait indiqué à Seth qu’il était inutile d’intervenir. Il se redressa donc complètement –s’étant baissé pour capter éventuellement le regard pointé au sol de la jeune femme (ceci à en juger par l’ombre opaque de son corps)- et reprit sa place initiale, respectant la distance qu’elle avait choisit de leur imposer. Puis le brun réalisa : « arrête de trop réfléchir ». Réfléchir ? Elle devait avoir de quoi, vu la durée de réflexion.

Ses iris d’argent tournèrent et se levèrent au ciel comme lorsqu’on est agacé, de façon à attester d’un certain soulagement de la savoir sortit de son coma pensif. Ah, voilà qu’elle bougeait à nouveau. Sautillant d’un pied à l’autre, elle semblait à présent plus vivante. Mais, cette danse au moins aussi charmante que le dandinement précédant de Seth lorsqu’il fut seul, confirmait au jeune homme que la demoiselle était sans doute en balade nocturne pour la même raison que lui. Une belle opportunité que d’être tombé sur elle.

    Bon eh bien, ce n’est pas tout, mais moi je me rendais à la salle de bain, expliqua t-elle brusquement. Donc ça va c’est pardonner, mais je vais continuer ma route parce que j’ai envie…


Parfait ! Enfin il allait pouvoir se soulager lui aussi lorsqu’elle lui aurait indiqué qu’elle chemin prendre. Encore plus impatient qu’il ne l’était tout à l’heure suite à la merveilleuse perspective de se retrouver en face des toilettes, Seth observait bêtement la forme du petit chien gambader et sautiller autour de la demoiselle. Oh… Tant de mouvements, ça presse ! Il chercha une façon délicate et intelligente de lui demander le chemin (plutôt que de la suivre comme un sale pervers) mais sa vessie s’allia à son sommeil pour déconnecter son cerveau et la section « savoir parler sans bafouiller », alors qu’elle s’en retournait.

    M’neuh… ‘C’que tu pourrais, ‘fin euh…


Ah bah bravo ! Très brillant. Nan mais quel idiot. Le pire c’est qu’elle n’a même pas remarqué que notre endormi tentait désespérément de communiquer, puisque toute discussions à ces heures devaient, par tradition et respect, se faire en un murmure aussi discret qu’une brise. Fuck de fuck ! Il aurait bien voulu attirer son attention, mais il ne connaissait même pas le prénom de cette demoiselle qui se rendait avec tant de glam’ dans les toilettes si convoitées… Remarquant qu’il se trémoussait déjà manifestement bien, Seth essaya de faire quelque chose de ses mains ou bras pour stopper ce mouvement ridicule et tenter à nouveau de parler avec un soupçon de naturel.

    A-attends…, s’hasarda-t-il. Il voulu faire un pas vers elle mais remarqua que la seul démarche que lui accordait sa vessie pleine, c’est soit celle du pingouin, soit celle du « tu-cours-comme-ça-on-voit-pas-que-tu-marche-comme-un-attardé ». il jura entre ses dents serrées. E-eh, tu t’appel co- …


    Je suis Katixa Faylins, mais on m’appelle généralement Kat, ou on ne m’appelle pas du tout, c’est selon…, dit-elle tranquillement en penchant sa tête de côté pour voir un minimum son interlocuteur.


Crois-le, il n’y aura pas de « pas du tout » si tu m’sauve la vie, pensa Seth. Alléluia ! Cooper douta très sincèrement qu’elle l’ait entendu se noyer dans ses plaintes et gémissements, mais elle avait eut la meilleure idée du monde en pensant à se présenter. Les toilettes étaient proches, maintenant, hinhinhin… Dans son instant de presque-victoire et de joie, Seth ne remarqua pas qu’elle s’essayer à le dévisager. C’est sûr que s’il l’avait vu, il aurait accouru en disant « HEY, c’est mieux de près ? », d’un air vile et moqueur. Non mais après tout, c’est normal qu’elle veuille savoir à qui elle s’adressait. D’ailleurs, il ne lui avait pas dit son…

    Et toi, tu es ?


Oho, télépathe, c’est ça ? Le jeune homme se souvint du panneau d’affichage qui lui avait apprit qu’à son entrée dans le pensionnat, une faculté magique lui serait attribuée. Pour ce qui le concernait, rien ne s’était encore manifesté. Mais la miss devant lui à qui il serait trèèèèèès redevable de lui indiquer l’emplacement de ces fuckin’ chiottes… Avait l’air d’être connectée à son esprit. D’abord amusé, il trouvait ça cool comme pouvoir.

Enfin, si c’était vraiment ça, parce que des coïncidences du genre, il en a vu pas mal. Mais là on est dans un endroit où le hasard n’existe presque plus. Alors ça pouvait être ça, non ? Oh mais… Mais c’est terrible ! Et si elle l’avait entendu penser ce moment où il voulait éviter de la suivre comme un pervers ? Elle allait peut-être mal traduire et imaginer qu’il veuille éviter les soupçons en ne la suivant pas et que c’est seulement après, qu’il, voilà, alors que, pas du tout !… Ouais, re-bonjour, paranoïa.

    Seth. Cooper, ajouta-t-il avec hésitation suite à ses pensées.


…Et ce moment où il avait eut des arrière-pensées quant à rencontrer une nana dans l’noir ! Oh le boulet… Bon. On va éviter de s’attirer plus d’ennui, en admettant qu’elle ait ce don. Il fallait d’abord qu’il aille uriner, parce que sa vessie ne l’aider pas vraiment à rester concentrer. Et pour aller uriner, il fallait demander à… Kat, oui, voilà. Où se trouvaient les toilettes. Parce que la suivre semble être une très sale mauvaise idée, qui pourrait l’effrayer.

    Dis Kat’… Est-ce que tu pourrais, s’il te plaît…, commença t-il doucement en chuchotant comme depuis le départ. Le contexte pressant -toileeeeettes !- et intimidant -pouvoir de fouine- n’arrangea pas son cas. M’emmener avec toi, parce que ça m’fait chier de chercher depuis 20 minutes. En fait. expliqua finalement Seth en perdant toute contenance et politesse.


Il avait parlé à haute voix. Pas super fort, au point qu’on s’en plaigne, mais très clairement, audible. Il avait les mains dans les poches de son jean et les jambes serrées-croisées autant qu’il le put, avec son corps légèrement courbé, comme si se plier allait empêcher sa vessie de lâcher. Ca devait faire presque trente minutes, voir plus qu’il voulait aller aux toilettes. Alors c’est normal qu’après tout ce temps…

Il soupira bruyamment, les sourcils froncés et dents serrées et s’approcha de Katixa en marchant sur la pointe des pieds, les jambes relativement écartés, toujours les mains rangées. Quelle allure ! Oui, il avait opté pour la marche du pingouin au lieu de courir, ça aurait fait trop de bruit et puis le pingouin marche moyennement rapidement, ce qui fait qu’il se retrouva à bon rythme devant la demoiselle, celle-ci paraissant ne pas apprécier le peu de distance qu’il mit entre eux.

Il s’en voulu un peu de lui avoir parlé comme ça. Il fallait lui faire comprendre qu’il n’était pas méchant, juste très envieux de… Bon, vous savez après toute cette lecture ! …Seulement, comment le lui faire comprendre dans ce genre de situation ? Il se remit à murmurer.

    Désolé de te l’demander aussi rapidement mais bon, me dis pas que tu as jamais connu une envie pressante…, chouina-t-il presque. Sa voix prit des allures gamines et a bien regarder -sauf que là…- sa bouille aussi. Je te laisserai y aller en premier, si tu veux, continua le brun sur le même ton enfantin.


Ne sachant pas à quoi ressemblaient les toilettes dans ce manoir, il s’avança à dire que ce n’était qu’un siège, mais s’ils étaient autant de pensionnaires que les portes de dortoirs le laisser à croire, alors plusieurs seraient envisageables. Il observa Kat’ puis détourna son regard sur-jouant la torture, vers les murs et le plafond. Il se promit d’enregistrer le chemin qu’il allait suivre et de bien montrer à la miss qu’après son élan de générosité, elle ne serait pas quelqu’un d’autre que « Kat’ », la gentille fille au chiot protecteur.

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Le passé nous revient toujours quand on dors... [pv Seth Cooper] _
MessageSujet: Re: Le passé nous revient toujours quand on dors... [pv Seth Cooper]   Le passé nous revient toujours quand on dors... [pv Seth Cooper] Icon_minitimeVen 9 Nov 2012 - 3:20

Dis Kat’… Est-ce que tu pourrais, s’il te plaît…M’emmener avec toi, parce que ça m’fait chier de chercher depuis 20 minutes. En fait.

Cette supplique semblait celle d’un désespérer, dans le sens qui allait éclater s’il n’allait pas pisser dans les plus bref délais. Katixa esquissa un mince sourire qu’il ne pouvait bien évidemment pas voir à cause de la noirceur. Elle ne répondit pas immédiatement, pas qu’elle voulait le faire patienter encore plus, car elle aussi sa vessie criait grâce et elle avait peur de bouger pour ne pas aviver encore plus la douleur qu’une vessie pleine pouvait faire. Et une démarche de pingouin n’avait rien de chic, déjà qu’elle faisait la danse du «  J’ai envie par pitié toilette venez à moi!! »
Ça le faisait chier tant que ça de devoir chercher? Il ne devait pas vivre dans ce manoir depuis longtemps pensa la jeune demoiselle. Elle poussa son capuchon vers l’arrière car elle commençait à avoir chaud de la tête. Malheureusement pendant qu’elle fit se geste elle ne remarqua pas la démarche de pingouin de Seth en sa direction. Quand elle releva la tête il était tout près d’elle, trop près d’elle. Elle essaya de reculer sans se prendre les pieds dans ses propres pieds.

Elle laissa échapper un mince feulement telle une chatte enragée, elle aurait fait bien pire si quelqu’un s’en était pris à son fils, mais là son fils n’était plus là donc revenons à nos moutons. Elle s’était courbée un peu en reculant.

Désolé de te l’demander aussi rapidement mais bon, me dis pas que tu as jamais connu une envie pressante… Je te laisserai y aller en premier, si tu veux

Il avait prit un ton enfantin, comme pour s’excuser de ce qu’il avait dit, mais elle avait entendu d’autre chose, comme qu’il ne la suivrait pas sans le demander car cela aurait eu l’air pervers. Mais qu’avait-il dit à voix haute et dans sa tête, elle avait encore du mal à faire la distinction. Elle laissa un silence s’installer entre les deux jeune gens. Il était encore près de lui, trop à son goût. Elle se redressa un peu pour ne pas avoir l’air vulnérable devant ce garçon qui s’appelait Seth.

« Ne m’approche pas.  »

Murmura-t-elle de façon que ce soit parfaitement audible. Némésis continuait de courir en tournant en rond autour de la jeune fille comme pour faire une barrière psychologique entre les deux jeune gens. Mais près de lui elle pouvait voir les traits du jeune homme un peu plus facilement. Elle pouvait voir aussi à son expression faciale qu’il avait très envie, il en avait même les yeux jaune.

«  D’accord suis moi si t’as si envie que ça! Mais pas trop près de moi! C’est la condition. »

Némésis était à présent assis entre Katixa et Seth, la jeune femme fit quelque pas en regardant le jeune homme et l’entraîna en direction du couloir sombre. Elle s’arrêta à l’entrée du couloir, elle jeta un œil au long corridor encore plus sombre que celui dans lequel ils étaient. Devait-elle aller là en même temps que le jeune homme? Elle se posait la question. Ce n’était pas une grande bavarde donc elle ne faisait pas part de ce à quoi elle pensait au jeune homme.
Elle se demandait pourquoi elle avait décidé de sortir en plein milieu de la nuit pour aller à la toilette? Elle se gratta la tête. Puis son rêve qu’elle avait momentanément oublier après s’être fait rentrer dedans. Elle frissonna et la tristesse qu’elle avait pu ressentir lorsqu’elle s’était réveillée. Elle sentit la tête poilue de Némésis contre son mollet. Puis elle dodelina de la tête avant de se retourner vers son interlocuteur.

«  En fait les toilettes se trouvent au bout de ce couloir. La nuit je n’aime pas trop m’y aventurer, mais tu dois être nouveau si tu ne savais même pas ou se trouvait la salle de bain non? 

En tout cas, elle trouvait qu’il avait l’allure de quelqu’un de nouveau, il semblait perdu et c’était presqu’impossible de chercher pendant vingt minute de temps la salle de bain à partir de son dortoir. Il avait du se perdre, elle concéda mentalement que ce n’était pas évident de trouver son chemin dans cet endroit, elle-même avait cherché longtemps.
La première nuit qu’elle avait passé ici, elle s’était réveiller à cause d’un cauchemar comme pour changer et avait eu besoin d’aller uriner, elle avait fini la nuit assise contre un mur à attendre que le jour se lève pour retourner à sa chambre car elle s’était perdue. Et là elle se doutait que le jeune homme aurait besoin d’aide pour retrouver son dortoir par la suite. Elle soupira, en plus il lui avait demandé clairement de lui sauver la vie, elle n’était pas folle, elle l’avait entendu! À moins qu’il ne se soit parlé à lui-même.

«  Foutu pouvoir! » Marmonna-t-elle entre ses dents. Elle s’était déjà fait prendre à demander une information à quelqu’un sur ce qu’elle avait cru entendre et l’autre personne lui avait dit qu’il n’avait jamais mentionné ça.

Elle haussa les épaules et s’avança dans le sombre corridor en marchant aussi vite que son envie le lui permettait. Les cuisses bien serrer entre elle. Oh que oui il était temps qu’elle voit cette porte, elle la poussa, c’était des toilettes mixtes et un simple muret séparait les filles des garçons. Elle ouvrit la lumière.

« Tu peux entrer pour toi c’est de ce côté! »

Elle lui pointa et ensuite se dirigea vers une cabine, il faisait drôle d’avoir de l’éclairage alors qu’ils arrivaient d’un couloir très sombre qui ne permettait pas aux deux jeunes gens de se voir. Elle était restée dos à lui, donc il n’avait pu qu’apercevoir l’arrière de son corps. Ses cheveux entremêler tomber dans son dos par-dessus son sweat-shirt qu’elle avait enfilé à la va-vite. Et elle se souvint soudainement qu’elle n’avait qu’un petit short court qui couvrait à peine le haut de ses cuisses laissant ses jambes nues. Elle entra rapidement dans la cabine et s’installer sur le trône de céramique.

Elle avait rougi, mais le jeune homme n’avait pu la voir. Elle fut rapidement soulagée et sortit de sa cabine et se dirigea vers les lavabos. Elle se regarda dans le miroir, ses yeux étaient cernés au maximum, elle avait la peau si blanche qu’elle aurait pu passer pour morte. Ses cheveux contrastaient énormément avec sa pâleur, étant donné qu’ils étaient d’un noir profond. La seule touche de couleur sur son visage était ses yeux bleus au reflet violet qui brillait. Elle fit couler de l’eau dans le lavabo, se lava les mains et ensuite elle prit de l’eau entre ses mains pour arroser son visage. Son rêve l’avait rendu moite et elle ne se sentait pas bien.

Les hauts le cœur avaient disparus un peu plus tôt, mais à l’évocation de son rêve ils revinrent. Elle se précipita dans la cabine pour s’agenouiller devant la toilette et vomir sa peur et son dégoût des évènements. Pourrait-elle être tranquille un jour? Elle avait trop de temps ici pour penser à toute sorte de chose. Une larme voulu sortir de son œil. Elle l’essuya avant même qu’elle ne naisse.

Son corps avait quelques soubresauts et elle vomit une nouvelle fois. Elle tira la chasse et retourna vers le lavabo pour se rincer la bouche. Elle ne regarda rien autour d’elle donc elle ne pouvait pas dire s’il était sorti ou non. De toute façon elle se doutait qu’il l’avait entendu étant donnée que les murs étaient aussi mince que du carton et qu’aucune discrétion n’était possible en ce lieu. Elle se rinça le visage une nouvelle fois.

Cependant cette fois-ci quand elle se releva elle vit le visage du jeune homme dans le miroir. Elle ne se tourna pas vers lui et chercha à tâtons le rouleau de papier pour s’essuyer le visage. Elle finit par le trouver et en prit un bout pour s’essuyer le visage.

Elle se sentait mal, elle n’avait pas pensé que ses tripes voudrait recracher sa peur, pas quand il y avait quelqu’un d’autre. Elle n’aimait pas montrer ses faiblesses. Elle avait la chance qu’il n’attende pas ses pensées. À moins que ce soit le cas et qu’il ne lui a pas révéler. Après tout ce serais compréhensible, car il venait tout juste de se rencontrer. Et puis même elle ne se sentait pas très courageuse vis-à-vis d’un homme. Elle les évitait tout simplement, elle n’avait parlé aux hommes que lorsqu’elle n’avait vraiment pas le choix. Comme ce soir, elle n’avait pas eu le choix, il lui avait foncé dedans.

Elle fit un pâle sourire dans la glace qui reflétait son image, qu’elle image devait-elle donner, elle n’était pas à son meilleur. De toute façon à quoi servait-il de se soucier de son image? Elle ne lui aurait probablement jamais adressé la parole s’il ne lui avait pas foncé dedans. Son AEA se promenait tout bonnement dans la salle de bain. Quel petit chien actif, il l’étourdissait, elle aurait mieux fait parfois de ne pas s’apercevoir de sa présence.

Elle se retourna vers le garçon en prenant appui de ses mains sur le comptoir. Elle pencha la tête sur le côté et le fixa.

« Je suppose que tu vas avoir besoin de mon aide pour retrouver la trace de ton dortoir maintenant? »

Elle ne faisait pas ça pour être gentille, mais simplement qu’elle aussi aurait aimé avoir de l’aide lorsqu’elle s’était perdu lors de sa première nuit dans ce manoir. Elle ne bougea pas, en attente qu’elle était de la réponse de Seth. Elle pencha ensuite sa tête vers le sol et son regard se posa sur ses propres pieds, puis elle aperçut les pieds du jeune homme. Donc, elle n’était pas la seule à ne pas avoir enfilé de chaussette avant de partir de son dortoir!

Un sourire franc se dessina cette fois-ci sur le visage de la demoiselle, elle releva la tête, quand elle souriait son visage s’éclairait. Le fait qu’il ne porte pas de chaussette la faisait rire, dans le sens qu’il lui semblait déjà plus sympathique. N’essayer pas de comprendre la logique, elle ne le sait pas plus.

« Pas trop froid au pieds? »

Elle-même avait les pieds gelé. Elle en frotta un contre son mollet.
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