La porte s'ouvrit. Une main plaqué sur le boit massif, dégoulinante d'eau, halettante, une jeune fille se tenais difficilement debout. Derrière elle la pluie battante était éclairé par cette accueillante lumière qu'était celle du pensionnat. Un éclair illumina le ciel de ce monde, qu'elle était entrain de quitter, et le tonnerre retentit dans dans l'immense pièce.
Chancelante elle fit quelques pas, posa son énorme sac. Sans même faire attention à ce qui l'entourais elle retira ses chaussures pleines de boue et son manteau trempé. Puis, trop épuisée pour faire quoi que ce soit d'autre, elle s'allongea à coté de ses affaires et s'endormit.
Silencieusement et sournoisement la porte se referma derrière elle, l'enfermant pour toujours dans cet endroit, dont elle ne pourra jamais ressortir. Et l'obscurité se fit dans la grande pièce, laissant la nouvelle pensionnaire dormir, et retardant ainsi le moment ou elle se rendrais compte de la situation.

La belle endormie commença à s'agiter dans son sommeil, comme si elle se sentait déjà à jamais enfermée. La sueur se mit à perler de son front et elle poussait de temps en temps de faibles gémissements.
C'est à ce moment là, qu'en haut de l'escalier, un immense félin blanc fit son apparition. Ses légères pattes touchaient à peine les marches qu'il était entrain de descendre. Entendant gémir son amie il bondit dans les airs et vint se poser sur le sol. Une fois arrivé près d'elle, il se coucha à ses côtés et étendit l'une de ses ailes blanches sur ce corps trempé et grelottant, comme la plus légère, la plus douce et la plus chaudes des couvertures. La jeune fille se blottit contre lui et se clama, comme si le mauvais cauchemar était passé.
Ainsi son alter égo astral resta à veiller sur elle. Souvent elle se réveillait, mais dans un demis sommeil elle ne se rendait compte de rien. Parfois les rares questions qui traversaient son esprit embrumé par le sommeil portaient sur la façon d'ont elle était rentrée chez elle. Elle reposait bien vite la tête sur les pattes de son léopard blanc et replongeais dans ce sommeil sans rêves.

Jusqu'à ce que la lumière se rallume et que la porte du pensionnat s'ouvre à nouveau. Sortant de son sommeil, la fille au léopard se redressa en se frottant les yeux. Juste à temps pour voir la porte se refermer. Sans rien comprendre elle observais ce grand hall lumineux. Il lui rappelais un peut l'entrée de son manoir, mais en bien plus vivant et accueillant. Un tapis rouge, sur lequel elle avais dormit, se déroulait à ses pieds et continuais sur les marches de l'escalier. Des tapisseries et des tableaux décoraient les murs de cette salle éclairée par un grand lustre. Ce fut le tableau d'affichage à côté de la porte qui attira le plus sa curiosité dans le décor. Mais finalement la jeune fille reporta son attention sur la nouvelle arrivante. Sans plus s'intéresser à son léopard qui restais à ses côtés sans se faire remarquer. Elle se redressa et recommença à faire fonctionner son cerveau.

Un pas, un mot, trois lettre, on pourrait croire que ce n’est rien et pourtant… C’est un acte tellement banale qu’on ne pense pas que ça peut être la plus erreur qu’un être peut faire. On en fait à longueur de journée sans se demander pourquoi, c’est tellement basique dans l’organisme humain qu’on en oublie les risques. On ne pense pas qu’un pas en plus peu changer une vie à jamais. Passer du paradis à l’enfer.

Je marchais, encore et toujours dans cette neige, si blanche. J’avançais sans trop savoir ou j’allais, il faisait juste de plus en plus sombre, mais je m’en fichais, j’avais perdu toute raison d’exister. Mon père ne voulait plus me voir, ma mère pensait que je vivais un grand bonheur je ne pouvais pas l’appeler et lui dire le contraire, ça briserait tous les espoirs qu’elle avait pour moi, et mon copain, l’homme que j’aimais, et partis. Loin. Je pleurais en avançant quand j’entendis un bruit dans les branches. Je me retournais cherchant d’où ça venait, mais les bruits persister et je pris peur et parti en courant ne regardant pas ou je marchais. Je continuais pleurant encore plus et serrant les points quand je me pris une branche dans les pieds et tombais sur une pierre.

*J’étais chez moi dans mon lit, je regardais autours de moi et vis Adan dormir. Je me collai à lui me réjouissant que tout ceci ne fût qu’un mauvais cauchemar. Il me pris dans ses bras en me disant qu’il m’aimait quand tout à coup à coup son frère rentrai le t-shirt plein de sang me montrant du doigt en disant « Ceci n’est que ta faute, la tienne et celle de personne d’autre ». Je serrais la main d’Adan qui me repoussa et se mi debout à côté de son frère en me criant « Tu as tué mon frère, tu dois payer pour ça ! ». Je m’enfonçais le plus possible dans le lit alors qu’ils avançaient vers moi un couteau à la main « Tu dois mourir pour l’avoir tué ». Je ne pouvais plus reculais, j’essayais de résonné Adan, je fondais en larme, m’excusant sans arrêt. Mais il ne voulait rien entendre son frère était pour moi, il devait donc me tuer. Il avait son couteau sur ma gorge et ne dis juste que « Je t’aimais »*

Je me réveilla en sursaut, tremblant et pleine de sueur que quelques instant après avoir rencontrer une grosse pierre. Je respirait vite tenta d’oublier ce mauvais rêve et me leva. Je regarder la forêt. Puis regardant ma main je vis encore la bague de la grand mère d’Adan. Je me retournais et me retrouva face à un grand manoir. Je recula de quelques pas et le fixa. J’étais persuadé qu’il n’était pas là avant que je tombe. Je l’aurais quand même vu même en courant, même si la neige tombé encore assez fortement. Ca ressemblait un peu a une maison d’horreur, assez haute et noire avec une grande porte d’entrée. Je commençais à avoir froid et pensais que sûrement, dans cette maison, il y aurait quelqu’un pour m’abriter le temps que je trouve une solution. J’avançais doucement appréhendant un peu, mais au point ou j’en étais, ça ne pouvait qu’être bien. Avec le peu de force que j’avais je toqua mais aucune réponse se fit entendre, je décida alors d’ouvrir la porte. J’avais une vue sur le manoir de l’intérieur, quoi que un peu sombre, mais je n’avais pas d’autre solution pour rester en vie que d’entrer. Je fis donc un pas et la porte se referma.

Le pas en trop, celui qui vous change la vie. Au bruit que la porte à fait je sursauta et me colla contre cette dernière essayent de l’ouvrir sans réussir. J’y mis toutes mes forces mais je ne pus y arriver. Je pleurais et hurlais regrettant en faite d’être entrée ici. Je tentais de casser une fenêtre mais c’était comme si c’était de l’acier et non du verre. Je me mit en boule à côté de la porte pensant à tout ceux que j’aimais et pleurant. Je me leva prenant conscience que je resterais la seule. Je me leva et vis un petit renard polaire avancer vers moi, je me recula essayant de le fuir, mais il continuait d’avancer, et il était tellement mignon, et paraissait inoffensif que je me calma et le laissa approcher. Il s’arrêta en face de moi je le regarda le laissant tranquille. Je le quittai des yeux quand je vis quelqu’un bouger dans la même pièce. Avec le peu de lumière qu’il y avait j’en déduisais que c’était bien un humain et courra vers la.

Je couru vers cette personne et la secoua en criant : « Aidez moi à sortir d’ici s’il vous plait s’il vous plait !! » Je me mis à genoux en pleurant « S’il vous plait… ».

Elle se redressa. Et regarda sans comprendre la jeune femme entrain d'essayer de sortir. Tambourinant contre les portes et les fenêtres. Aussi bruyante que Maurice quand il tondait la pelouse. Puis elle s'assit à côté de la porte pendant quelques instants. Elle devait pas être très douée pensa la spectatrice, ouvrir une porte ou une fenêtre c'est pas la mort non plus.
-Ouais moi aussi je suis d'accord avec toi. Mais ça dépend de quel porte !

La fille aux yeux bleus sursauta. Et se tourna avec surprise dans la direction de cette voix. Et l'immense félin blanc apparus dans son champ de vision. Elle ouvrit la bouche mais aucun son n'en sortit, abasourdie la nouvelle arrivante fit un ou deux pas en arrière, trébucha sur son sac et tomba sur le tapis rouge en poussant l'un de ces cris débiles, qu'elle déteste, mais qui sortent tout seuls. L'animal éclata de rire en voyant la tête de son amie, qui ne put d’ailleurs s'empêcher de sourire, en s'imaginant la chute qu'elle venais de faire.
-Ah ... je pensait pas que tu était si longue à la détente Kimy !

Et il se mit à rire à nouveau. Kimy, car c'était bien son nom, leva un doigt tremblant vers l'animal. Sans même se relever, toujours cette positon ridicule, des pieds sur son sac. Comment était-ce possible, cet animal ne pouvais exister.
- U..un lion .... qui parle ... avec … des ailes !!!
-Un léopard, crétine ! Et le lion aillé qui parle, ben il à un nom ! Si tu t'en souvient plus t'a qu'a regarder dans ton livre de math à la page 230 231 !

Elle finit tout de même par se redresser, avec sa souplesse habituelle, sans utiliser ses mains. Une fois sur pied elle se redressa en souriant. Elle avait enfin reconnue son Ami Imaginaire, elle écrivait d'ailleurs son nom avec un "e" parce qu’à l'époque elle ne savait pas écrire convenablement le français. Tendant sa main comme pour le caresser elle murmura avec tendresse :
- Lencelot ...
L'animal posa sa tête sous la main avec un petit feulement de plaisir. Le cerveau de la jeune fille tournait maintenant à plein régime. Et des milliers de questions lui traversèrent l'esprit. A première vue elle rêvait, ceci ne pouvais pas être vrais ! Comment son Ami Imaginaire, qu’elle avait inventé de toutes pièces pouvait réellement être devant elle ? C’était impossible …

Et c'est à ce moment là qu'on pris ses épaule avec pas mal de force et qu'on la secoua comme un prunier. Elle poussa un autre des ces cris de surprise ridicule et par un réflexe, de la flippé qu'elle était, elle envoya son coude vers la tête de son agresseuse et le retint à deux centimètre de son visage avec un petit grommèlement d'excuse. C’est là que la jeune femme se mit à la supplier :
- Aidez moi à sortir d’ici s’il vous plait s’il vous plait !!
Sous les yeux grands ouverts de Kimy elle s'agenouilla en sanglotant.
- S’il vous plait…

Stupéfaite, la jeune fille regarda cette femme qui la suppliait à genoux de l'aider à ouvrir une porte. Ses cheveux blonds et bleus lui tombaient devant le visage, ses yeux étaient rouges et son maquillage avait coulé à cause de ses larmes. Déstabilisée Kimy pris les mains de la jeune femme et la releva avec vigueur, à sa hauteur. Avec un sourire gêné, elle lança une première phrase maladroite :
- Heu ... je ... ben ouias j'vais vous aider, je ferais ce que je peux ... moi aussi je vient d'arriver …
En disant cela, elle enleva quelques années à l'âge qu'elle donnais à cette personne. Puis elle repris en marchant vers la porte avec calme et un sourire qui se voulais rassurant :
- Heu ... mais c'est pas la peine de se mettre à genoux et de répéter autant fois « s'il vous plais » ...

Elle fini par un petit rire, encore plus gênée. Puis elle abaissa la poignée de la porte et tira, elle tria une seconde fois, rien à faire la porte ne bougeait pas d'un pouce, puis toujours avec ce petit rire en aucun cas moqueur, mais qui voulais dire "je suis bête faut pousser". Elle se mis à pousser la porte, comme elle n'obtenais pas plus de résultat elle sortit son couteau et passa la fine lame de métal entre les deux portes. Sans paniquer elle dit a l’adresse de la blonde :
- Le loquet est mis ... mais il n'y a pas de serrure ....

Après tout elle ne pouvais que rêver, et elle se dit que si c’était un rêve elle ne risquait rien et continua à se concentrer sur le présent plutôt que sur ce qui allait advenir d’elle.
Elle se reporta à la fenêtre sans perdre son sang froid. Mais elle aussi était fermée à clef et toujours pas de serrure. Se retournant vers la jeune femme honteuse d'avoir dit qu'elle l'aiderait alors qu'elle ne l'a pas aider.
- Je ... je suis comme vous je ne sais pas quoi faire ... j..je suis désolé.
- Haha ! T'est nulle tu sait pas ouvrir une porte !
Kimy se retourna vers Lencelot les sourcils froncés. Il se tut puis reprit :
- En fait vous êtes toutes les deux enfermées dans cet endroit ! Lisez le panneau vous comprendrez mieux !

Kimy fit les gros yeux à la jeune femme. Puis se tournât vers le panneau de liège et se mit à lire. Quand elle eut enfin compris ce qui lui arrivait, sans avoir vraiment tout lue, elle se pinça le bras pour être vraiment sure de ne pas rêver puis murmura pour elle même :

- Eh merde … dans quoi je me suis fourré ?
Elle se rendit d’ailleurs compte qu’elle venait elle même de répondre à sa question …

Triste comme un bonnet de nuit, je deviens pâle comme la mort. Assise par terre, ne voulant qu’une chose, sortir. Je voulais revoir ma famille après se qu’il venait de m’arriver, je voulais m’excuser au prés de mon père, me réconcilier avec lui, le serrer dans mes bras, même si je dois me faire engueuler, je veux juste sortir de cette enfer. Pour moi, à cet instant, tout est mieux que d’être ici. Jamais je n’aurais du, je regrette tellement ça. J’allais essuyer mes larmes qui me coulait dessus quand j’entendis une petite voix toute douce venant d’à côté de moi.
-Tu sais, ça sert à rien de pleurer, ce n’est pas comme ça que tu sortiras de là…
Je regarda le petit animal bizarrement, me disant que ce n’était pas lui, c’était obliger. Un animal qui parle, ça n’existe pas. Ca devait sûrement être la personne au dessus de moi. Je ne voyait que ça, enfin jusqu’à se que la personne parle.

Elle n’avait pas du tout la même voix, la sienne était beaucoup plus féminine. La personne inconnu, qui s’avérait donc être une fille et me saisissait les mains, pour m’aider à me relever. J’étais maintenant en face d’elle un rayon de lumière me permis de mieux la voir que tout à l’heure. Elle devait être un peu plus jeune que moi mais elle ne faisait pas enfant non plus, disons une adolescente. Elle paraissait assez sportive malgré sa fine taille. Elle avait aussi de longs cheveux châtain roux. C’est tout se que je pu voir avant qu’elle partit pour tenter d’ouvrir la porte. D’ailleurs je n’avais même pas pris le temps de lui répondre étant encore empéguer dans mes pensées. Je la regarder avancer en la suivant doucement et regardant encore l’animal à côté de moi qui me faisait plus peur qu’autre chose.
« -Allez, oust vas t’en. » Dis-je doucement à l’animal, ou du moins assez faiblement pour pas que la jeune fille m’entende et me prenne pour une folle. Parce que parler aux animaux, c’est pas très très courant.
« - Tu ne te débarrasseras pas aussi facilement de moi. » Me répondit l’animal. J’ouvris grand les yeux, choqué. C’était donc bien lui tout à l’heure. Mais non ça ne pouvait pas être possible, je ne pouvais pas entendre des voix. Je me retint de hurler et me contenta de trembler. Je me secoua la tête et regarda la jeune fille tentant d’oublier cet animal mystérieux.

Cette dernière était partit essayer d’ouvrir la porte aussi. J’espérer plus que tout qu’elle y arrive, certes elle me prendrait pour une idiote qui n’a pas de force, mais au moins je serais rassuré. Je sais que je partirais en courant, après l’avoir remercier bien sur, et j’appellerais ma mère, lui raconterait tout, et qu’elle vienne me chercher. Je m’excuserais au près de mon père, à genoux même si il faut. Je voulais absolument sortir d’ici. Après avoir tirer la porte elle la poussa pensant que simplement il fallait tirer. Mon cœur s’arrêta de battre quelques secondes et voyant qu’elle ni arrivait pas non plus, tout espérance pardi alors raison d’être. Elle tenta de trouver une explication à ça, comme si ça allait me réconforter. Puis elle se dirigea vers la fenêtre et arriva à rien. J’étais donc enfermée ici. Dans ce lieu inconnu pour toujours. Avec des gens que je connaissais pas. Une dernière larme coula. Je crois que cette fois c’était vraiment la dernière, en même temps, j’avais tellement pleuré avant que je devais plus avoir beaucoup d’eau dans le corps.

« -Ce n’est pas grave… Tu n’y es pour rien… Au moins, nous sommes deux… » Lui répondis-je un peu froidement et tristement. Puis j’osai un petit sourire à moitié faux qu’il en disait gros de ma joie d’être ici… à moitié vrai car sa tête m’avait fait rire. J’entendis une petite voix parlé qui n’étais ni celle de la jeune fille ni celle de l’animal qui me suivait partout, en tout cas cette voix disait qu’on devait aller au tableau d’affichage. La jeune fille me regarda étrangement, et partit vers un gros panneau, je ne compris pas tout étant encore, les yeux rivés sur l’animal à côté de moi et ne voyant rien d’autre. Tout à coup j’eus peur de l’avoir vexé.

-Non non, vous n’êtes pas que deux, vous êtes pas mal ici !
L’entend à nouveau parler je fermer les yeux en chuchotant « Tu n’entends rien, ce n’est qu’un rêve lalala. Il n’existe pas ! Il ne parle pas lalala. » Je me concentré tellement que je n’en entendit pas les autres voix.
-Bon tu vas devoir me supporter pendant longtemps, alors saches que je ne te veux rien Kaley ! Et tu ne rêves pas, je parle bien. Je te connais mieux que personne ici. "
Je le regardai avec de gros yeux m’accroupissant vers lui faisant de gros yeux. Tremblante je me demandais comment il me connaissait. Jamais je ne l’avais vu au paravent. Même dans mes rêves les plus fou, quoi que quand on y pense…
"-Mais, tu me connais et moi pas…. Qui es tu ? Et que me veux tu ? Pourquoi suis-je ici ?! Et pourquoi je ne peux pas sortir ?!
- Réfléchis bien, tu me connais, repenses bien à tout. Je suis quand même déçu que tu m’aies oublié. Et je ne peux pas t’aider pour ça Kaley !"
C’est vrai que je me souvins l’avoir vu plusieurs fois en rêves… mais comment est que je l’appelais déjà…Denby… Denny…Dennis…. Non.
-« Deen ! Je me souviens enfin.
-Et ben, ce fut folklorique… Oui c’est moi ! »

C’était donc ça. C’était le petit renard polaire que j’appelais Deen dans mes rêves. Mais je sortis de tout ça quand j’entendis la jeune fille dire cette phrase qui n’était pas franchement rassurante. Je m’approchai d’elle en la regardant « Euh, ça va ? Que se passes t’il ? ». Après avoir posée cette question je compris instinctivement que ça provenait du tableau. Je lus les grandes lignes, mais plus j’en lisais, plus je comprenais sa réaction. Une fois que j’eus fini de lire, je recula d’un petit pas, et me mis une claque comme pour me réveiller de se cauchemar. Une profonde amertume m'envahissait tout à coup. Je me retournai vers la jeune fille la regardant avec pitié. Puis je posai mes mains sur ses épaules en la fixant dans les yeux « On est dans la merde ! ». Etant proche d’elle je pus mieux la voir. Elle avait de beaux yeux bleus, ils étaient magnifiques, et elle avait un beau visage tout rond. Je fis une petite grimace et m’asseyais par terre d’un seul coup. « Euh, ben je pense que on va rester ici longtemps… Donc bon, ben. Je suis Kaley au faite, et toi ? » Puis mes yeux tombèrent nez à nez avec une espèce de léopard. Je tombai à la renverse en essayant de reculer. Mais où étais-je donc tombé ? Je me releva et regarda les deux bêtes par terre « Sérieux, ses trucs me font peur, dis moi que tu les vois e que je suis pas folle !! ». Je regardai Deen en bougeant la tête comme pour lui demander si il était dangereux, mais voyant que j’étais, ici, la seule à comprendre mon langages de signe je pris sur moi et décidé de m’approcher doucement de lui « Toi aussi tu parles ? » J’entendis, derrière un petit soupire d’exaspération venant de Deen. Quoi, j’étais pommé moi, depuis la nuit des temps les animaux sont en chair et en os et ne parlent pas. Et aujourd’hui faut que je me fasse au contraire ou alors croire simplement que je suis folle.

- Euh, ça va ? Que se passe-t-il ?

- Elle m'a pas entendue ou quoi ? Youhou ! Tu-est-en-fer-mé-i-ci ! Tu comprend quand je te parle ?
Son amie lui fit signe de se taire en fronçant les sourcils et continua sa lecture. Quand la fille au renard eut finit de lire ces mot affligeants, elle recula d'un pas les yeux grands ouverts et se baffa elle même, pour bien vérifier qu'elle ne rêvait pas. Kimy fut un peu surprise par la violence de ce geste et, quand elle se tourna vers elle et posa ses mais sur ses épaules, la jeune grimpeuse tressailli involontairement. Ce contact d'ont elle n'avais pas l'habitude la troublait. Au moment où cette inconnue la fixa dans les yeux la jeune fille sentit une frayeur monter en elle. Et elle lutait pour ne pas se dégager violemment. Elle se força à soutenir ce regard et tenta de savoir ce qu'il y avais au fond de ces yeux, rougies par les larmes. Elle y trouva de la pitié et un profonde détresse.

- On est dans la merde ...

Kimy sourit, toujours ce sourire gêné, celui d'une jeune fille qui n'a pas l'habitue de rester aussi longtemps avec quelqu'un de nouveau. Un sentiment l'envahit tout à coup. Elle regardait autour d'elle pleine de faux espoirs, espérant trouver une porte ouverte sur l'extérieur. Une sortie, ah ça oui, elle voulais s'enfuir, s'enfuir loin, très loin. Mais cette salle qui pourtant était illuminée, accueillante et belle, la faisait paniquer.
Elle était close, les mur semblais se rapprocher d'elle, l'empêcher de respirer, la submerger, l'envahir. Une vague de chaleur monta en elle et la sueur perla de son front. Les battements de son coeur accélérèrent et ses mains commencèrent à trembler. Une voie lui hurlait de sortir de s'échapper de ce lieux maudit. Elle commençait à se répandre dans son esprit et l'empêcher de réfléchir. Mais Kimy tenue bon et réussit, non sans difficulté, à ne pas tomber dans la folie. Elle parvint à revenir à son interlocutrice et pris un ton enjoué avec un sourire qui se voulait rieur en faisant tout son possible pour cacher son angoisse :
- Heu ... ouais. Ouais ! J'me disait aussi, qu'on était dans une belle merde toutes les deux !

Elle finit par un regard nageur à son environnement en se lissant un barbe imaginaire. Son léopard se mis à rire et elle suivit. Dans un moment pareil rien de tel qu'un bon petit rire pour se détendre et prendre du recul. Machinalement elle pris dans sa poche deux fils à scoubidou, sans regarder les couleurs, elle les plia en deux, y fit un noeud et commença à "soubidouter" (comme elle disait). Cela la détendit et soulagée, la température de son corps rechutât.

- Euh, ben je pense que on va rester ici longtemps… Donc bon, ben. Je suis Kaley au faite, et toi ?
Kimy baissa les yeux, son interlocutrice s'était rabaissée au sol à nouveau. Puis, se rendant compte de le présence de Lencelot aux côtés de Kimy elle se releva aussitôt
-Sérieux, ses trucs me font peur, dis moi que tu les vois et que je suis pas folle !!
- Oui, ne t'inquiète pas, tu n'est pas folle ...
Interloquée Kimy la regarda s'approcher de son léopard.
-Toi aussi tu parles ?
- Bah oui moi aussi je parle ! Il explosa littéralement de rire en voyant la tête de Kaley. Tu sait ni lire ni écouter apparemment ! Je parle depuis tout à l'heure et c'est écris sur le panneau aussi. Le renard blanc c'est ton AEA et moi je suis celui de Kimy !
Kimy leva les mains en signe de paix, son scoubidou dans sa main gauche, et, avec un sourire mi moqueur mi gêné elle espérait calmer la situation pour pas qu'elle empire :
- Heu ... excuse le ... c'est un crétin ! Elle lui fit les gros yeux et se tourna à nouveau vers cette Kam ... Ke ... et zut comme d'habitue elle avais déjà oublier le prénom d'une personne qu'elle venais de rencontrer. Ouais ... heu ... donc comme il l'a dit moi c'est Kimy ...

Elle regarda à nouveau autour d'elle puis demanda à son lépard :
- Hey, ya pas un jardin ou une cour ou bien un espace où on vois le ciel ici ?

J’avais très bien entendu cette petite voix, mais pensant que c’était Deen je fis un petit signe de la main pour qu’il se taise, comme la jeune fille en face de moi d’ailleurs. Je ne fis même pas attention à ce qu’il avait dis. Après, j’avoue que je n’avais pas si bien « lu » le tableau que ça mais seulement les grandes lignes. Lire, lire et lire, pour moi c’était une corvée alors bon, plus vite c’est fait mieux c’est. Mais bon, j’avais compris le principal, on était enfermées ici. La claque que je mis était un peu trop forte et j’en gardai un petit moment la marque sur mon teint blanchâtre. Je regardais la jeune fille, je ne comprenais toujours pas pourquoi elle souriait sans arrêt mais bon, ça réchauffait un peu l’atmosphère, disons… Mais, je ne répondis à aucun de son sourire un peu forcé, ça me semblait trop étrange pour avoir une réponse. Bon après, elle faisait ça pour pas craqué comme moi, enfin je suppose…

Elle me rassura en me disant qu’elle aussi elle les voyait, et les entendait. Bon, elle, elle avait pas l’air très choqué ou perturbés, elle était avec ses scoubidous pendant que moi je paniquer intérieurement. Peut être avait elle déjà connu ça ? Ou alors elle en connaissait un rayon, se qui n’était pas du tout mon cas. Je ne comprenais pas comment des bêtes pouvaient parler, et encore moi être comme ça. C’était tellement nouveau, on dit que ce qu’on voit dans les rêves reste dans les rêves, et pourtant, j’ai la preuve du contraire. Et puis pourquoi Deen ? Pourquoi je sais pas moi, la licorne que je m’imaginais en maternelle ? Ou bien ce gros nounours qui soigner mes bobos dans mes cauchemar ? Ou alors, si c’était pour me rendre heureuse pourquoi pas Adan… seul lui me rendait joyeuse avant. Ou alors est ce seulement pour que je prenne conscience que tout le monde nous trahit un jour ? Qu’il ne faut s’accrocher à personne car tout le monde finira par me faire souffrir ? Que moi je n’aurais jamais le droit a une vie tranquille ? A un amour tranquille … ?

Enfin, en tout cas, je n’étais pas folle. C’était déjà ça. Et ses choses étaient réelles, trop réelles, elle se moquait de moi en plus. J’avais bien envie de lui donnait un coup de pied, mais j’avais trop peur, de trop m’approcher d’eux. On ne sait jamais, je n’y connais rien de ce genre de truc bizarre, mais il m’avait quand même un peu énervée. Je détestais qu’on me rabaisse, ou qu’on se moque de moi, d’autant plus quand j’étais perdu. Il me ricana u nez et ça me mit dans une fureur énorme. Quand j’étais très facile, le moindre reproche et je m’énervé. Je devint un peu rouge et me penchant vers la bête je le regardais méchamment en lui disant très sèchement.

« Oh! Tu te prends pour qui là ? Ça t’amuse de critiquer de gens déstabiliser par de novelles choses ? Tu n’as rien à me dire, tu ne me connais tu n’es même pas scientifiquement réel ! Tu n’as rien à me dire O… . » Je m’arrêtai un peu après ayant vu la main de la jeune fille s’agiter pour nous calmer, la main de la paix. Enfin c’est surtout la neige qui se mit à tomber sur ce AEA, si c’est comme ça que ça s’appelait bien. Mais d’où sortait elle ? Je n’en avait aucune idée, je recula de quelques pas et repris ma couleur normal étant encore choqué. Mais une fois calme la neige s’arrêta, c’était d’autant plus bizarre. Je m’agenouilla à côté de Deen lui chuchotant « Euh, toi qui sais tout, tu m’explique ça ? » Deen me regarda en souriant
« Mais oui, alors bonjour, bonsoir, tu viens de découvrir ton pouvoir ! Bravo à toi ! »
J’ouvris grand les yeux « Mon…mon quoi ? »
« Ton pouvoir neuneu ! T'as vraiment rien lu»
« Eukay…ça devient vraiment louche… Et oui j'ai aps frnachement lu... »

Je restai émoustillée pendant quelque seconde puis me secouant un peu la tête je me rendit compte que je n’avais pas répondu à Kimy ? Je me revançais vers elle mais une mon élan fut interrompu quand je glissa dans la flaque de neige fondu. Etalée sur le sol je fixai le plafond en me frottant le front « Bizarrement c’est pas le première fois aujourd’hui. Sinon euh enchanté Kimy, pis il est peut être pas si crétin, juste qu’il a un caractère fort disons… ». Puis allongée par terre je regardais Deen en souriant repensant à la demande de Kimy. « Sinon, sérieusement, y a vraiment pas de quoi sortir de cette pièce parce que bon, c’est pas qu’elle n’est pas a mon goùt, mais le sol est un peu dure ». Je me relevai grâce au mur et une fois sur mes pieds je fis bien attention ou je mis. « Oui, on peut sortir, suivait moi, fin nous. »

Je regarda Kimy avec un sourire et trouvent ça un peu gênant je rebaissa les yeux et regarda bien ou je marchait. Le dicton dit jamais deux sans trois, ça fait déjà deux fois donc bon… Je repensé à son prénom Kimy…j’avais jamais entendu ce prénom en parcourant l’Australie, c’était assez étrange. Mais même si elle était ici, c’est que comme moi elle venait d’Australie, non ? Je me décida à lui taper la discute « Dis, moi, tu es Australienne, vu que t’es ici, non ? C’est quoi ta ville préférée ? »

Je pense que j'aurais vraiment mieux fait de tout bien lire...

- Oh ! Tu te prends pour qui là ? Ça t’amuse de critiquer de gens déstabilisé par de novelles choses ? Tu n’as rien à me dire, tu ne me connais pas tu n’es même pas scientifiquement réel ! Tu n’as rien à me dire O…
Au moment où Kimy tenta de calmer la situation, son léopard (des neiges je precise) poussa un étrange cris qui ressemblait à de la surprise mêlé de plaisir. Elle détacha son regard de cette Mél... Mal ... de cette jeune femme qui était tout à coup devenue rouge de colère, et reporta son attention sur Lencelot. Ce dernier bondissait partout comme un énorme chaton heureux en poussant de temps à autres ces ronronnements-jappements. Le plus incroyable était qu'un tourbillon de neige le suivait partout où il allait.
- Owiiiiiii ! De la neigeuuu ! Wouhou !!

Kimy déconcertée se tapa le front de la paume de sa main en se demandant pourquoi son imagination avait crée un Ami Imaginaire aussi intenable, insupportable et irrationnel. Mais plus elle regardait ce petit numéro de magie, plus cet animal la faisait rire, tant par son caractère insouciant que par ses déplacement ridicules et son bonheur complet. Elle avait encore quelques images de lui, inventées dans le jardin enneigé, entrain de s'amuser comme un fou les nuits d'hiver, alors que la neige tombait dehors, et qu'elle s'ennuyait, à cause de son incapacité à dormir dans un lieu abrité du froid vent hivernal.
Maintenant il étalait dans toute la grande salle la neige magique, poursuivit par ce nuage qui ne voulait absolument pas le lâcher.
Elle tenta de garder tout de même son sérieux, mais lorsqu'elle prononça sa phrase elle ne put empêcher la tournure rieuse de ses paroles.
- Mais ... mais ... Lencelot. T'es vraiment trop con.

En le voyant bondir de plus de deux mètres en hauteur elle explosa littéralement. Son stress accumulé dut à son enfermement avait besoin d'être évacué, et ça faisait du bien tout de même de rire un bon coup. Soyons fous, après tout elle n'allait pas revoir le vrais monde de sitôt ...
La neige s'arrêta, l'illusion de bonheur était rompue, et le léopard se posa tristement au sol et se mit à la recherche de la source de cette magie, avec insistance.
Et, comme si elle en avait besoins, le sentiment d'enfermement revint, elle se crispa, et repris fébrilement son ouvrage en plastique. Puis se détendit un peut, et se demanda pourquoi tout ces événements ne l'étonnait guère. Elle n'en avait pourtant jamais vus de pareils.
Elle ne s'étonnait pas de ces faits surnaturels car elle croyait ce qu'elle voyait. Et son hypothèse était qu'elle vivait un grand rêve partagé, comme dans le film dont elle ne se rappelait pas le nom. Enfermé pour une durée infinie dans une autre dimension cachée dans une fraction de seconde et qu'elle ne pourrait quitter qu'en mourant ...
Peut-être se trompait-elle. Mais dans tout les cas possibles et imaginables elle n'était pas dans son monde. Du moins dans le monde qui lui était familier ...
Et que tant qu'elle ne sera pas de retour dans le monde qu'elle connaissait elle était prête, comme lui avait conseillé le panneau, à accepter ce qui était inexplicable chez elle et explicable ici ...

Elle entendit le renard blanc expliquer à la jeune femme qu'en fait c'était son pouvoir qui avait produit cette neige très collante. Lencelot démarra au dixième de tour il bondit devant elle avec la position d'un chien joueur et ses ailles immences ouvertes :
- Quoi ? C'est toi qui à fait ça ? Recommence !!

Pensive, le doigt sur le menton, Kimy se posa réfléchit à haute voix, et prononça sa phrase plus pour elle que pour son entourage.
- Donc grâce à ton pouvoir tu peut faire tomber la neige sur quelqu'un ? Quand tu est en colère ?
A peine avait elle finit sa phrase que déjà son léopard bondissait autour de la magicienne. La jeune fille avait compris ce qu'il avait en tête.
- Ouah ! troooop bien ! Alors il suffit de te faire chier pour avoir de la neige ? Al ....

- TOI ! Tu n'a pas INTERET à ouvrir une nouvelle fois la gueule ! C'est clair ?
Elle brandissait son scoubidou presque finit dans sa direction d'un air menacent. Et il s'assit avec un sourire moqueur et repris d'une voie ironique :
- Oh lala ! Tu fait peur avec ton scoubidou !
-Oui ... bon ...
Baissant les yeux sur son arme elle avait laisser échappé un petit rire franc.
-Attend 2 minutes ...
Puis sortit de sa poche deux autre fils, les attacha à son ouvrage et le menaça une nouvelle fois. En faisant tournoyer son arme. Il eut un mouvement de recul et, satisfaite elle rangea son fouet improvisé dans sa poche et lui faisant les gros yeux. Mais dut le ressortir aussitôt pour oublier qu'elle n'était pas dehors.
- Hey, ya pas un jardin ou une cour ou bien un espace où on vois le ciel ici ?
Pendant qu'elle entremêlait les fils de couleurs la magicienne d'ont elle avait oublié le nom fit un mouvement pour se redresser. Manque de chance la neige dispersée par l'AEA aillé avait fondus et elle glissât dessus. Et se retrouva à nouveau à terre. Kimy fit la grimace en espérant que la jeune femme ne se soit pas trop fait mal. En plus c'était à nouveau la faute de Lencelot d'ont elle était responsable. C'était elle qui l'avait inventé pour qu'il enerve le monde parce qu'elle ne l'énervais pas assez.

- Crétin ...
Marmonna-t-elle pour elle même. En maudissant son léopard qui faisait chier le mode même sans le faire exprès.
-Bizarrement c’est pas le première fois aujourd’hui. Kimy pouffa en revisionnant dans sa tête la chute sublime qu'avait fait cette jeune femme. Son rire fut d'autant plus accentué par son ton accablée. Mais pour ne pas vexer son interlocutrice elle se retint et cacha son expression rieuse. Sinon euh enchanté Kimy, pis il est peut être pas si crétin, juste qu’il a un caractère fort disons…
Kimy regarda son AEA qui s'était concentré pour ne pas la ramener. Elle leva les yeux au ciel :
-Mouais ... disons ...
-Sinon, sérieusement, y a vraiment pas de quoi sortir de cette pièce parce que bon, c’est pas qu’elle n’est pas a mon goùt, mais le sol est un peu dure

Penchant la tête sur le côté Kimy réfléchit à cette phrase que venais de prononcer la jeune femme, qui se relevait en s'aidant du mur, sans vraiment comprendre ses paroles elle eût un petit sentiment de supériorité mielleux, face à cette elle, qui ne tenait décidément pas sur ses jambes, puis se surprenant à penser ça elle refoula ce sentiment au fond de son esprit en se réprimandant elle même. Elle acquiesçât comme si elle avait clairement compris ce que cette femme venais de raconter, alors que ce n'était pas vraiment la vérité.

- Oui, on peut sortir, suivez moi, fin nous.
Le renard blanc eût un petit mouvement de tête vers une des portes en dessous de l'escalier et jeta un regard interrogateur à l'autre AEA qui hocha la tête, affirmatif. Et se tourna vers Kimy :

- Ouais il à raison ... ah ! Pardon j'ai ouvert la bouche !Et il explosa de rire .... tout seul. Kimy fronça les sourcils et suivit la magicienne et le renard... Qui étaient tout deux partis en direction de la porte en question.

-Dis moi, tu es Australienne, vu que t’es ici, non ? C’est quoi ta ville préférée ?
La premiere pensée de Kimy fut que cette question était assez débile. Avec la deuxième elle compris que cette personne voulait simplement lancer la conversation. Et la troisième fut que l'Australie c'était pas tout à fait chez elle.

- Australienne ? Mais pas du tout je suis française ! Cet endroit est situé dans la forêt de Fontainebleau ! D'ailleurs tu fait quoi au centre de la forêt ? En plus je crois que c'est interdit ... mais je suis pas sure ... Mais j'ai rien à dire j'y suis aussi.
Au moment où elle prononça ses paroles elle repensa à sa théorie du rêve partagé qui la contredisait. Non cet endroit n'était pas dans la forêt de Fontainebleau car elle rêvais et que cet endroit pouvait être n'importe où.
Ils étaient arrivés devant la porte, moins imposante que celle de l'entrée celle ci n'en était pas moins belle et riche, la poignée à l'enceinte était en or.

HRP :C'était pas sur le panneau qu'on venait de partout dans le monde ^^

Comme on le dit, seule la neige possède ce grand secret de rendre au coeur en un souffle la joie naïve que les années lui ont impitoyablement arrachée. J’avais beau être en colère après cette bête, triste d’être ici et angoissée de cette neige que je faisais tomber sans même le vouloir, je ne pouvais m’échapper de sourire face à cette neige. La neige, c’est si blanc, si pure, qu’on ne peut s’empêcher d’être heureux en la voyant. On attendent ça tout l’automne quand on est enfants, il nous tarde de pouvoir courir dedans, de faire des bonhommes de neige, de faire des bataille ou tout simplement de faire un belle ange dedans. Ce sont tous de merveilleux moments qu’on passe avec, et quand on en voit, je ne peux m’empêcher de repenser à ça.

Mon sourire resta tout de même discret même si, le fait de voir, ce léopard courir partout avec ce nuage plein de neige sur lui était bien drôle. Il allait un peu partout tout content et laisser derrière lui, bien sure, de la neige partout. Cette neige, magique, paraissait drôlement vrai, et je n’arrivais pas a me faire à l’idée, que c’est moi qui avait réussit à l faire tomber. Pourtant j’essayais bêtement avec des phrases bidon telle que « Bibidi babidi bou ». Mais rien ne revenait. J’essayais encore avec des phrases à rimes, tel qu’on voit dans les dessins animés, mais rien. Pourtant c’était mon pouvoir mais rien? Cette notion de pouvoir restait d’ailleurs assez dubitative dans ma tête. Comment pouvais-je en ayant à peine fait un pas dans ce monde tout obtenir comme ça d’un coup ? Même pour changer de pays, normalement faut des jours pour obtenir tous, le passeport, les papiers, le billet d’avion, et là en 3seconde, en un pas, PAF on a une nouvelle maison, un AEA, un pouvoir, quoi de plus encore ? Une nouvelle vie ? De nouveaux amis ? Proches ? Pourquoi pas une nouvelle famille tant qu’on y est… Je trouvais ça quand même bizarre tout ça, c’était tellement louche. Je commence d’ailleurs à me demander si il y était, ce manoir avant que je tombe, je m’étais persuadé que oui, mais maintenant j’en doute…

La phrase de Kimy me fit revenir sur ça. Se serais donc quand je suis en colère que la neige tombe. C’est assez…bien ? Quoi que bizarre, mais bien. Disons que je n’en vois pas trop l’utilité, pour le moment. J’allais lui répondre quand l’autre tartampion ramena sa fraise, comme pour me provoquer, mais je n’allais pas me mettre en colère pour lui faire plaisir, de toute façon Kimy s’en chargea et le renvoya balader. Je restai assez choqué de ça. Pour le moment elle était resté toute douce, calme et gentille, que je m’imaginais pas que se soit possible de l’énervée, comme quoi, il faut se méfier des apparences! Mais elle avait se petit côté, comment dire, enfantin, en elle. Quand elle brandit son scoubidou, telle une épée devant lui, je ne pus m’empêcher de rigoler. On aurait dit un prince partit tué un dragon. Je la regardai faire avec ses scoubidous quand elle rajouta quelques fils pour faire un fouet. J’ouvris grand les yeux et recula d’un pas. Tout à coup elle passa du prince, à un roi d’Égypte qui foutait ses esclaves.

Heureusement, elle dit une phrase que me plus, sortir d’ici un peu, prendre l’air. D’un pas décidé je me rapprochai d’elle, et comme par hasard, à cause de la neige fondu, je me retrouvai allongée sur le sol. Je me frottais la tête, il faut dire que bon, le sol c’est dur. Mais la seule chose que je réussit à dire était se que j’étais partis pour dire, se qui fait que mon « aïe » arriva un peu à la bourre. Je la vis rire, mais bon je le pris pas mal, il faut dire que c’est toujours bien drôle. Je tentai de me relever avec le mur, j’avoue que c’était un peu difficile, mais bon. Une fois debout, je fis attention ou je mettais les pied et regarda méchamment l’idiot à cause du quel j’étais tombée.

Regardant bien le sol je faisait très attention ou mes pieds allaient atterrir. Je restais d’ailleurs assez proche de meubles, ou murs, pour que j’aie de quoi me rattraper en cas de chutes imprévus. Je marchais assez lentement et bizarrement mais bon, j’avais encore un peu mal aux fesses. Je suivais attentivement Deen quand même, manque plus que je me perde. Puis dans un grand élan de courage j’entamai la discussion avec Kimy, ce prénom pas très australien. Du coup sa réponse ne me choqua mais pas trop, où du moins, la première partie. Je fronçai les sourcils et m’arrêtai de marcher quelque instant me secouant la tête. Si, pour elle, le manoir est en France, dans une forêt inconnu aux bataillons… Il doit se déplacer, pour moi, certes il est dans une forêt mais pas française, australienne… Je marchai un peu plus vite pour la rattraper et la regarde en rigolant.

« Tu es une rigolote, non on est en Australie à Camberra précisément, et se que je faisais dans cette forêt, euh, je courrais après une cause perdu… ». Je baissai la tête fuyant tout regards au cas où et me tus jusqu’à se qu’on arrive devant une porte. Je repensais sans rien dire à Adan, à tout, tout se qui c’était passé, le poignard, la flaque de sang, tout. Une larme sortit d’un de mes yeux, chose que je pensais impossible vu tout se que j’avais pleurait au paravent. Je l’essuya vite fait et me retrouva nez à nez avec cette porte. Elle était assez grande, très même, comme celles qu’on trouve dans les châteaux. Elle avait pleins de gravures magnifiques, et qui avait du être longues à faire sur ce type de bois. Je posai ma main dessus pour sentir les petits creus. Il y en avait de toutes sortes, des arbres, des fleurs, des personnages, comme si cette porte raconter une histoire. Je restai fixé dessus quand tout à coup mes yeux fut porté sur la poignée en or, fin sûrement en plaqué or, ou peint couleur or, parce que bon, c’est pas que ça coûte cher, mais un peu beaucoup. Je fis déconcentré par la voix de Deen me sortant de cette fixation pour le bois.

« Bon tu l’ouvres la porte ou on va rester en face pendant longtemps ? » j’haussa les sourcils sur le ton qu’il avait employé avec un regard qui en disait gros.
« T’es sérieux là ? »
« Ben oui… Y a quand même pas mal de marche alors si tu t’arrêtes à chaque porte… »
Je lui jeta un petit coup d’œil un peu blasé et regarda Kimy en souriant et ouvrit la porte…

Insatisfaction totale. Il avait raison, la marche se valait longue. Enfin, après avoir fait quelques pas dans ce couloire sombre, on tomba nez à nez avec deux autres portes, je regardais Deen histoire qu’il me dise laquelle est la bonne, mais il ne semblait pas décidé à me répondre. Je fixa donc les deux, puis ne pouvant déterminé laquelle mènerait plus vite au pars je les ouvrit toutes les deux pour voir si, il y a avait pas un peu de verdure derrière. Elles était aussi glaciale, l’une que l’autre pas un couloir pour rattraper l’autre. Je fis donc, à ma façon, un petit pouf plouf devait arrivée. Je fis ça entre les deux porte, et ce fut celle de gauche choisit. Je regardai Kimy comme si ça lui allait, et j’en déduisais que oui donc, j’y avançai. Il était tout noir, froid, sans aucune lumière qui y rentrait je regardai Deen en chuchotant « Ca fait flipper ton truc » et il me répondit « Tu as qu’à allumer la lumiére aussi … ». Je fis une grimace et cherchait l’interrupteur pourquoi je n'y avais pas pensé avant, une fois celui-ci enclenché, il faisait n’étant plus bon à vivre ici. Il y avait quelques tableaux sur le mur, des plantes é certain endroit et de petits tapis devant chaque portes. On marcha comme ça pendant assez longtemps, à tel point que je n’en voyait plus la fin et commençait à fatiguer. Evidement après avoir couru plus quatre kilomètres dans la neige, et marchait là, ça devenait difficile. Mais la récompense fut une autre porte, elle se douta que derrière cette porte, il y avait encore un couloir, puis une autre porte et peut être un peu d’espérance…

La surprise fut énorme quand j’ouvris la porte en haussant les sourcils et que je vis le jour et la chaleur entrée dans la salle. Le changement de température entre le dehors d’où j’étais rentrée et ici était radical. Mais enfin je voyais le dehors, la verdure, les arbres, les banc, les fleurs et tout se qu’il y a de beaux dehors. Je fus étonné du faite qu’il ne neige pas, c’est vrai, il y a moins de deux heures il neigé encore chez moi… Mais où est qu’on est à la fin ? Je vis Deen partir en courant, c’était trop drôle de le voir courir partout. Je sortis dehors un grand sourire aux lèvres, même si c’était bizarre, ça me donné l’impression d’être libre, de pouvoir sortir d’ici. Il y avait en face de moi un arbre géant avec pleins de branches, il ressemblait d’ailleurs à une immense pieuvre. En plus il était tout fleuri avec de jolies feuilles vertes. Je fis quelques pas sur les gravillons, toute heureuse. Je remarquai qu’il y avait d’autres personnes. Nous n’étions donc pas seule. J’enleva ma grosse polaire que j’avais ayant extrêmement chaud là et regardai Kimy en souriant « Tu veux aller où ? »

HRP : ^^ Pour la météo t'était pas obligé hein ... On aurais put se mettre d'accord ... Pardon je suis trop exigeante ...
Merci d'avoir éditer =D Allez on reprend :

Kimy fit un effort pour se rappeler du nom de la demoiselle qui venait d'ailleurs de s'arrêter. Mais rien ne vint, la blonde secoua la tête et répondit en souriant à l'affirmation fausse de la "scoubidouteuse".

Tu es une rigolote, non on est en Australie à Camberra précisément, et ce que je faisais dans cette forêt, euh, je courrais après une cause perdu…

Elle rattrapa la claustrophobe qui s'était retournée vers elle. La dépassa et alla se planter devant la porte en discutant avec son renard si oui ou non il fallait l'ouvrir. Kimy entrelaçait fébrilement ses fils, elle avait à nouveau une montée de panique. Et, crispée, accéléra le mouvement de ses doigts, ses yeux écarquillées perdaient peu à peu leur raison et petit à petit son corps entier se mis à trembler. *Ouvre cette "juron" de porte de "juron" espèce de "juron" à la "juron" on va pas y "juron" toute cette "juron" de nuit ! Allez ! Dépêche toi "juron" !* Elle perdait la raison et luttait tout de même contre la folie qui menaçait de l'emporter. Elle voulait bousculer cette jeune femme exploser la porte et courir au dehors.

Enfin le pan de boit pivota, et, à ce moment là le léopard, aillé se frotta à elle avec douceur. Il murmura une parole que seule elle pouvait entendre dans un demis ronronnement :
-Courage Kimy, détend toi je suis à tes côtés, tout va bien, tu va bientôt sortir.
Malgré la naïveté de cette phrase Kimy se calma. Elle lui sourit puis se concentra sur une maille et sur la couleur des fils de son scoubidou. Elle avait pris bleu et vert. Et fit lentement les mouvement pour pensser à autre chose que l'enfermement. *Le bleu par dessus le vert à gauche, le vert par dessus le bleu à gauche, le bleu par dessus le vert à gauche et le vert dans la première boucle bleu. On tire les fils deux par deux, deux fois et on recommence ...* Le plastique était tiède et plus facilement maniable à force d'être manipulé par ses mains fines et chaudes, du fait de leur mouvement constant.

Puis, une fois détendue elle releva la tête et fit quelques rapides pas pour rattraper l'australienne, car ça devait bien une, vu qu'elle affirmait être en Australie. Kimy se demandais ce que pouvait bien être Camberra, mais cette question fut très vite écartée, elle entrait dans le couloir. Elle avait l'impression à tout moment que les murs se rapprochaient et allaient tomber sur elle et l'enfermer à jamais.
Ecartant cette idée de sa pensée elle se concentra du mieux qu'elle put sur son ouvrage pour ne pas paniquer. Plus de 6 heures dans un endroit clos, comment avait-t-elle put faire ... La traversée du couloir fut interminable, on aurait dit que cette fille faisait exprès de prendre le plus de temps possible. Kimy se retenait de toutes ses forces pour ne pas péter les plombs. Et elle en était maintenant à son troisième scoubidou.

Elle avait l'impression d'être rester des heures et des heures dans ce tunnel, étroit et clos. Et quand enfin la porte s'ouvrit sur la lumière et la chaleur extérieure Kimy fourra son ouvrage dans sa poche et jaillit au dehors en prenant une grande goulée d'air. Elle avait frôlé sa compagne de couloir mais pour le moment elle ne s'en souciait guerre.
Emprise à la plus grande des joies elle se roula sur le gazon et Lencelot, participant à cette manifestation bondissait autour d'elle comme un chaton heureux.
Au final ils se calmèrent étendus tout deux dans l'herbe.

-Dis, Lencelot ? Si on va rester ici une éternité où on va dormir ?
-Tu à une chambre dans la baraque, dans les dortoirs ...

La jeune femme s'était aprochée de Kimy en souriant et celle ci tourna la tête vers elle.
- Tu veux aller où ?
- Beeeen ... Voir ma chambre tien ! Et avant toute chose rappelle moi ton prénom ? ... s'il te plais ?
Kimy s'était relevée, finit la tête d'enterrement qu'elle faisait à l'intérieur des couloirs, elle rayonnait désarmait de joie.

Le soleil, tapant sur votre visage, à la limite vous aveuglant et laissant sur votre visage une grimace. C’est tellement heureux le soleil normalement. Quand il y en a les gens deviennent si chaleureux, si gentils. C’est assez bizarre, qu’une boule de feu rend les gens comme ça, alors que les coups de soleils, c’est à cause d’elle. Les sueurs extrêmes, elle aussi. Pour moi ça a rien d’agréable tous ça. Enfin c’est comme ça que je le vois. Je ne les comprends pas d’ailleurs, il fait chaud, c’est étouffant, on transpire tandis que le froid c’est apaisant. Quand il fait froid, il neige et la neige aussi rend les gens heureux. Mais là, c’était un peu différent. Je fus heureuse de voir le soleil me brûlais les yeux, parce que ça faisait un bon baille que je l’avais pas vue déjà. Faut dire que, chez moi, à la base il neigeait depuis bien deux semaine, alors, le soleil, y en a pas trop et même si j’aime pas ça, voir qu’il fait jour, c’est pas mal aussi. Et puis, aussi, le fait d’être resté enfermée dans la même pièce à stresser si j’allais rester entre quatre murs toute ma vie, de savoir enfin que non, je suis plus ou moins libre, de pouvoir enfin respirer le vrai air. Pouvoir courir dehors, hurler pour évacuer la pression, ramasser des pâquerettes. Tous ses petits plaisirs que la nature nous fait.

Je restai un peu devant la porte, regardant tout les horizons. C’était une immense cours, avec pleins d’arbres. On aurait dis un énorme parc. Devant moi il y avais deux chemins en petit gravillons blanc qui en rejoignaient d’autres et menaient tous au centre ou il y avait des bancs autours d’une fontaine. C’était magnifique, je fis quelque pas, le sourire aux lèvres. Sur le bord de chaque chemin, il y avais des fleures, des multiples couleurs. Aussi, en plein milieu de chaque pleine d’herbe il y avais de gros buissons de roses, ou d’autre arbustes. J’avançai tout doucement et en regardant les gravillons blanc je me rappelait que justement, comment cela se faisait il, que chez moi, il neige et ici nous ? Ou est qu’on était ? Encore, une question à la quelle il fallait que je réponde. Enfin je sais que si la neige me manque, je peux la faire tomber. Je levai les yeux et vis, tout d’abord pleins d’autres personnes, entrain de lire, parler, jouer, enfin faire un peu tout se que des gens normaux font.

Deen parti en courant au milieu tout les autres AEA, il était trop mignon à courir partout qu’il me fit rigolée toute seule. Je le suivais un peu avant d’arrivais devant un arbre immense ou il y avait un peu d’ombre. J’enlevais ma doudoune et tournais sur moi-même cherchant ou était la seule fille que je connaissais. Je mis quelque seconde avant de me rendre compte qu’elle était par terre entrain de se rouler dans l’herbe. Etrange comme réaction, mais à chacun sa façon de décompresser. Son AEA sautait partout lui aussi. C’était drôle j’haussais un petit sourire et la regardai mon manteau à la main, pour savoir ou nous allions maintenant.

« Dans nos chambres… On a des chambres ? Trop cool on ne dort pas dehors ! Et Kaley. »

Alors on a déjà des chambres, à peine arrivée, on ne parle à personne, mais on nous connaît déjà. C’est étrange quand même. Mais je trouve ça bien, au moins, si on est en colocation, on pourra se faire plus vite des ami( e )s, du moins moi. C’est plus facile de parler aux gens quand vous allez vivre ensemble… Je me baissai vers mon petit animal en le regardant avec un sourire :

« Alors dis moi, où sont nos chambres ? Et j’ai une question comment ça se fait qu’on a déjà des chambres alors qu’on vient juste d’arriver ? » Puis je me baissai et lui chuchotait à l’oreille « Et pourquoi avant que j’ouvre le manoir il neigeait et la il fait soleil ? »

Il rigolait un peu et me murmura : « Ca, pour la neige, tu peux pas comprendre, tu aurais du lire le panneau, déjà, et voilà ! C’est juste que tu es ailleurs, voilà ! » . Je répondis à cela par une grimace…. Comment ça on était ailleurs. En faisant un pas, j’avais fais l’équivalent, de… huit heures d’avion ? Six ? Deux ? J’en sais rien. Je comprenais un peu mieux, sans vraiment en savoir plus. Je me relevai regardant Kimy. Elle rayonnait, ça lui donnait vraiment une bouille magnifique. Elle était tout jolie quand elle ne faisait pas la gueule. Je lui souris en attendant la réponse aux autres questions que j’avais posée.

« Ah euh, oui, et euh donc les chambres…. Oui vous en avez une, ils allaient pas vous laissez dormir sur les bancs du parc, y en aurait pas assez pour tout le monde en plus.. et ils vous on vu arriver donc vous en avez une. Et les chambres sont dans un autre bâtiment. »

« Qui ils ? C’est qui ? »
« Rho, mais arrête avec tes questions un peu ! »

Je me vexai un peu et suivais mon AEA qui traversait le parc. On passait devant pleins de personnes différentes et on changeait de chemin, encore et encore jusqu’ à arriver devant un autre grand bâtiment.

Tout en enlevant les brins d'herbe resté accrochées à son jeans bleu foncé Kimy écoutait distraitement la magicienne s'extasier sur le fait d'avoir une chambre. Puis elle se dit quand même que c'était pas si évident que ça après tout et qu'elle était stupide de se moquer ainsi de cette jeune femme.
- Dans nos chambres… On a des chambres ? Trop cool on ne dort pas dehors ! Et Kaley.

*"Et Kaley" ? mmm ...* Kimy finit par se dire que ça devait être le nom de cette blonde qui, d'après les questions qu'elle posait à son renard, ne savait décidément pas lire ... Elle répéta ce nom dans sa tête pour qu'il y rentre une bonne fois pour toutes *Allez ça commence comme le tien et ça finit comme le tien c'est pas si compliqué tout de même-euh !* Elle passa sa mains dans ses cheveux pour enlever les dernières touffes l'herbe qui s'y était introduit et répondit au sourire de la jeune femme qui avait enlever son manteau et l'avait passé sous son bras. Kimy se rappela que cette fille n'était pas aussi souriante la première fois qu'elle l'avais vue, comment avait-elle put ainsi changer d'expression ? Oublié ? Peu probable, on voyait encore les traces de grosses larmes sur son visage la où son maquillage avait coulé. La jeune fille ne fit aucune remarque, remuer le couteau dans la plaie était pire aux sens figuré qu'au sens propre et elle se haïrait toute sa vie si elle faisait une gaffe de la sorte.

Le renard expliqua que les chambres était situées dans un autre bâtiment et entraina sa maitresse à travers le parc. Maintenant qu'elle était dehors Kimy faisait attention à tout, et observa cet animal avec le plus grand intérêt. Blanc comme neige et de petite taille il jetait un regard espiègle à sa maitresse de ses petit yeux noirs. Ses petites oreilles sortaient de son l'épais poil un peu ébouriffé plus long au niveau de sa queue se terminait par une toute petite pointe noire et son museau allongé se terminais par une petite truffe toute aussi noire et brillante que ses yeux. La jeune fille retint un "Awwww" tant il était mignon, ce qui attira les foudres de son grand félin immaculé.

Celui ci était tout aussi blanc que le loup miniature, peu être un peu plus ... Son museau était plus allongé que celui d'un chat et ses yeux bleus ciels en amende brulaient de jalousie. Kimy passa sa mains sur les poils blancs de sa tête en se remémorant la façon d'ont elle l'avais imaginée. Pendant un instant elle se perdis dans sa contemplation, elle ne l'avais jamais vu aussi nettement, toujours floue, les pensées n'étaient parfois que des mots et l'imagination avait ses limites. Il était bien plus beau que sur ses dessins même les tout récentes d'ont elle était fière. Il leva les yeux au ciel en sentant le regard emplis d'admiration de sa maitresse. Son épais pelage était autant fait pour la neige que celui de l'autre animal. Ses ailes étaient repliées le long de son dos et sans tache aucune il ressemblais un peu aux "Patronus" dans Harry Potter, en moins ... translucide. Assis il arrivait un peu en dessous de l'épaule de la jeune fille, debout il descendais un peu plus bas, elle réalisait maintenant que sa taille était vraiment imposante.
Elle aurait put le regarder encore de heures et même essayer de le dessiner. Mais Kaley et son renard s'éloignaient.

Kimy s'apprêtait à les suivre, quand son regard se reporta sur la doudoune de la jeune femme qui lui tournais le dos, coincée entre son coude et sa taille. Et elle se rendis compte qu'elle n'avait pas son manteau, ni son sac d'ailleurs. Ce dernier comptait d'autant plus à ses yeux que ce fut celui ci qu'elle appela comme si il allait docilement venir sur ses petites pattes.

- Mon sac ! s'écria-t-elle prise de panique.

Affolée la jeune fille se passa les mains sur le corps en cherchant désespérément ces deux objets mais dut se rendre à l'évidence qu'elle n'avais que son scoubidou sur elle dans la poche arrière de son jeans et se souvint qu'elle les avait oubliées dans le hall. Elle se tapa le front en se maudissant elle même et priant pour que personne n'ai touché à son sac. Il contenait tout de même son ordinateur ses bouquins et son Iphone avec son casque.
Elle décida d'aller le chercher sur le champ, pas question d'attendre.

- Kaley, je vais le chercher ! Je te rejoins peu être aux dortoirs !

Elle n'avais pas pu s'empêcher de rajouter ce peu être, car dans cet endroit elle avait l'impression que tout pouvait arriver. Mais cela donnait quand même une tournure inquiétante à sa phrase, elle espéra ne pas avoir vexer la jeune femme. Elle fit un dernier signe de main à cette connaissance, puis décolla littéralement. En effet avec presque la même vivacité et la même souplesse que son AEA elle bondit vers la porte par laquelle elle était sortie peu de temps auparavant. Et s'arrêta net devant hésitante plus marmonna un "allez" encouragent à sa propre personne et s'engouffra à l'intérieur en se disant que cette porte était toujours ouverte et que rien ne l'empêchais de sortir à tout moments. Elle se remis tout de même à courir pour avoir le moins de temps possible à passer à l'intérieur.
La jeune fille filais désormais en direction du hall, ses pieds nus touchaient à peine le tapis qui se déroulais droit devant elle.

Spoiler:

Je marchais doucement, contemplant tout dans les moindres détails. J’essayais aussi, de retenir le chemin qu’on faisait qui pourrait bien m’être utile. Mais bon, je me souvenais déjà plus par où on était passé, alors j’en profitais, pour regarder les lieux. Je devenais un peu rouge en baissant la tête quand je passai à côté de quelqu’un qui me regardait. Mais se qui me marquais le plus était tout ses grands arbres, et cette végétation. C’était magnifique et tellement colorée. Il y avait d’énorme arbuste remplit de fleurs rose, rouge, violettes, et bien d’autres. Je me baissai durant le chemin pour cueillir une fleur et la coincée à l’oreille de Deen en souriant. Je savais que cela, ne lui plairait pas trop. Ca ne manqua pas, il remua la tête dans tous les sens pour la faire tomber en grognant. Il dut s’arrêter pour l’enlever d’un coup de pattes, et encore à plusieurs reprises. Moi je le regardais faire en rigolant, il était tellement mignon, mais mon dieu qu’il devait avoir chaud avec sa touffe de poils.

Nous nous remîmes à marcher quand j’entendis Kaley criais plus ou moins fort, enfin assez pour que moi, et toutes les personnes proches l’entendent. On se retourna vers elle. Elle se fouillait comme si elle avait perdu quelque chose. Je me rapprochais d’elle en marchant quand elle se remit à parler, à me parler. « Peut être ». Pourquoi peut être … ? Parce qu’elle comptait visiter autre chose avant ou parce qu’elle ne savait pas si dans cette endroit, elle allait rester…en vie ? Je regardais Deen en faisant une tête un peu bizarre.

« Euh…on les suis, où on reste planter là ?Je pense que se serais bien de les suivre comme ça je pourrais lire enfin ce panneau ! » « Ben go ! »

Je vis Deen partir en courant et je tentais de le suivre, retrouvant la fatigue d’avoir couru pendant une heure sans aucun but. Je repensai un peu à tout, en courant, tout me revenais plus ou moins. Et puis je me disais que si on était enfermée ici, je n’avais aucune chance de le retrouver, de retrouver ma mère, mon père. J’avais perdu tout le monde. Il fallait que je recommence tout à zéro. Une nouvelle vie, je pouvais le faire, je devais. C’était une seconde chance, une sorte de offrande de la vie pour s’excuser de se qu’il c’est passé. De ce meurtre, de cette rupture… je me demandais quand même, si j’étais encore dans leur monde, si il serait revenu. Si après s’être calmée et serais revenue me dire…je t’aime. Prise dans mes pensée en courant je me pris la porte du couloir et tombé par terre.

J’ouvris les yeux avec Deen qui me léchait la joue en rigolant. Je tournais un peu la tête, nous étions dans le grand couloir sans fin de tout à l’heure. Mais le premier ou le deuxième ? Aucune idée, ils se ressemblent tous. Je me levai doucement et ouvris la porte en me frottant le nez. J’avais aussi mal derrière la tête à cause de la chute, que devant à cause de la porte. J’avançai doucement et vis Kaley. Je me rappelais des flaques d’eau qu’il y avait et marchait doucement pour éviter la quatrième chute de la journée. Je m’avanca vers elle en souriant un peu et lui demandant :

« Alors tu l’as retrouvé ? »

Je regardais la salle voir si je le voyais pas au cas où, scrutant les horizons, j’aperçu deux grand escaliers, plusieurs portes, des pots de fleur blanches, qui étaient surement là, pour couper cette esprit sombre. Je regardais et ne vis rien et en me retournant j’aperçu le tableau je couru vers lui. Et me mis à le lire de fond en comble. Je compris alors plus où moins, le changement de températures, que ne n’avions aucune connexion avec l’extérieur et qu’ils nous étaient strictement impossible de sortir d’ici. Et bien, j’avais qu’un mot qui me sortais de la bouche, prison. On était enfermée comme des délinquants. Je faisais ma nouvelle vie, dans une prison, enfin c’était plutôt jolie. Mais je ne pense pas qu’il y ai ici, des magasins, une salle de sport, et pleins d’autres choses. Quoi que c’est un endroit assez étranges je ne serais surprise que si je frotte mon nez trois fois, je passe à travers un mur pour découvrir se que je veux.

Je reculai un peu et retournai voir Kaley. J’attrapais en route dans mes bras Deen. Il était tout doux et si mignon avec sa petite bouille. J’approchais mon nez du sien pour le sentir frémir. Il était si beau, une boule de poils blancs. Je le serais contre moi telle une maman avec son enfant, ou encore un bébé avec son doudou