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 I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS [ PV Henry Valmont ] WOULOULOU

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Rock And Roll Queen
Alaska
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MessageSujet: I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS [ PV Henry Valmont ] WOULOULOU   I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS [ PV Henry Valmont ] WOULOULOU Icon_minitimeSam 29 Déc 2012 - 0:32

C'EST QUOI CE NOUVEAU NOM DE RP ? ROFL


Journée pourrie ?

Si on pouvait dire que c'était encore la journée. Ne vous est-il jamais arriver de vous dire qu'au final vous êtes aux points morts, qu'ils avaient tous raison ces gens qui vous observent , que vous étiez inondés de problème et surtout que vous étiez fous.
C'est ce que je me suis dit en me voyant dans le miroir ce matin, c'est ce que je me suis dit en prenant une douche comme tous les matins. J'étais moche et j'étais peut-être folle. Peut-être que D était mort, peut-être ma vie était un fiasco et que je devrais l'arrêter là. Pourtant ce matin, j'étais jolie avec mes cheveux roux, mon top bleu ciel et mon short gris, mais non j'étais moche. J'ai passé la journée devant la fenêtre comme obnubilé. Manquerait plus que j'essaye d'imiter les oiseaux. En sautant par la fenêtre.


Je n'étais pas moi-même, j'étais humaine et semblable à des milliers d'autres personnes. J'étais semblable à ces idiots qui souhaitent mettre fin à leur jour. Pourtant je ne le faisais pas, était-ce la peur ? Non, mourir ne me fait pas peur. C'était sûrement parce que j'avais le faible espoir de croire dans son existence. Je me disais qu'il était peut-être vivant, je me disais que je n'étais pas folle, je me disais qu'ils avaient torts. C'était la seule raison pour laquelle je vivais. Alors abandonner, me tuer c'était comme m'avouer vaincu, lâcher les armes ou encore se rendre à l'ennemi. Malheureusement, j'étais un bon soldat fidèle à ses principes, j’espérais qu'ils avaient faux, j’espérais que la raison pour laquelle je vis soit vraie mais au fond je le savais.
Je suis folle. Et faible... Aussi faible qu'une brindille se brisant sous le vent. Je ne croyais pas en moi, en ce que je disais. Je ne croyais pas en mes idées et cela faisait un moment que j'étais là à admirer cette fenêtre, il faisait nuit. C'était le moment parfait pour sortir et errer dans le couloir. Je ne savais pas où aller, ça ne faisait que quelques jours que j'étais au Pensionnat et pourtant, j'avais l’impression de le connaître par cœur et surtout que la vie y était monotone. Toujours les mêmes têtes, toujours les mêmes gens. Au final, rien ne change avec l'établissement pour malade mental dans lequel j'étais. Ils n'étaient peut-être pas aussi fous que mes anciens camarades. Sauf qu’on est enfermé, observé comme avant. Rien ne change, sauf le lieu. Impossible de s’en échapper.


J’étais avec eux pour toujours, ils me contaminaient, ils me rendaient à leur tour humaine. J’avais besoin de quelqu’un pour m’épauler, pour me soigner et surtout me réconforter. J’avais si besoin de quelqu’un qui me rende unique. J’étais noyé et j’avais besoin qu’on me secoure. Mon visage souriant montrait mes appels à l’aide. Surtout qu’errer dans les couloirs pendant la nuit au Pensionnat était le meilleur moment pour se faire secourir. Je me suis perdue à partir d’un moment et je suis entrée dans une pièce, visiblement la bibliothèque.

Alors je l’ai vu, mon sauveur.


Dernière édition par Alaska le Lun 7 Jan 2013 - 22:28, édité 1 fois
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Henry Valmont
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MessageSujet: Re: I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS [ PV Henry Valmont ] WOULOULOU   I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS [ PV Henry Valmont ] WOULOULOU Icon_minitimeDim 30 Déc 2012 - 0:27

    Alors qu’Henry déjeunait, une dizaine de jeunes filles ont ouvert en grand les portes de la salle à manger et ont commencé à se jeter sur lui en piaillant d’incessants « A moi à moi à moi à moi ». Il n’a pas compris. Elles étaient déchaînées, des harpies affamées, des bacchantes autour de l’inaccessible Orphée en deuil. Elles l’ont fait tomber de sa chaise, traîné par terre sur plusieurs mètres, elles ont commencé à lui arracher ses vêtements. Diantre ! Il était paisiblement en train de se nourrir, il n’avait dragué rien ni personne, alors qu’a-t-il fait pour mériter une telle attention ? Une foule de bras s’afféraient autour de lui sans qu’il ne perçoive ce qui a causé un tel engouement chez ces femelles. Stupéfait face à ce miracle aux allures chaotiques, il a alors remarqué qu’une partie de ces hystériques étaient banales, voire moches. Il y en avait même une immonde. Berk ! Il ne peut laisser faire ces folles.
    Non seulement il n’aime pas spécialement quand elles ont le dessus – encore qu’Alea était dessus l’autre jour, et ce n’était pas déplaisant -, mais en plus, si celles qui le violent sont moches, non non non ! Ça ne va plus du tout ! Une de ces odieuses effrontées a même renversé dans l’agitation son plat de haricots verts !
    Henry, furieux, se secoue pour faire perdre l’équilibre aux nymphomanes agrippées à lui puis part en courant de la salle à manger. Il a abandonné sa redingote, son chapeau, ses bottes et sa chemise chérie derrière lui, mais au moins, il a gardé son honneur et ses objets de valeurs en sureté : son pantalon est encore là. Il ferme les portes de la salle à manger et soupir de soulagement. Que signifiait donc cette armada de catins sur lui ? Derrière la porte, il continue d’entendre leurs cris.
    Tant pis pour son déjeuner, songe-t-il, il se rabattra sur des fruits trouvés en cuisine. Mais alors qu’il effectue quelques pas vers la cuisine, la porte se rouvre violemment : elles sont encore là, bêtes hurlantes qui se jettent sur lui.
    C’est ainsi qu’a commencé la course poursuite la plus exténuante que le Duc ait jamais fait. Ce n’est pas dans l’habitude de Valmont de s’échapper – il préfère toujours sortir par la grande porte que par un sous-terrain rempli de rats, question de principe – mais là, la situation est trop pressante.
    Deux heures plus tard, elles n’ont pas cessé leur chasse à l’homme. Elles ont même été rejointes par d’autres Liliths vicieuses qui se multiplient à chaque salle où il entre. Trop de femmes tue le désir, elles lui donnent presque envie de vomir. Il a tout essayé pour les semer. Si seulement il avait son revolver, il aurait pu tirer sur elles et susciter chez elles la crainte. Elles auraient sans doute pris la fuite. Mais son revolver est, comme d’habitude, dans la poche intérieure de sa redingote. Redingote que l’une d’elle porte désormais comme une relique sacrée, tout en criant : « C’est la sainte redingote, c’est la sainte redingote ! » C’est donc raté pour le revolver. En plus, il n’a pas eu le temps de manger.
    Il fonce sans cesse, proche de l’épuisement. Il doit trouver un moyen de leur échapper, d’urgence. Il entre dans une salle au hasard, la bibliothèque visiblement ; les femmes présentes rejoignent la mêlée infernale. Merde. Il ne va vraiment pas y arriver cette fois-ci. Il n’y a qu’une seule porte qui permet d’entrer ou sortir de cette pièce, et elle est envahie par ce raz-de-marée de jupons et de mamelles. Il ne lui reste que deux solutions : se défénestrer ou tenter d’escalader une des hautes bibliothèques. … Il fait froid dehors.
    Henry effectue un sprint jusqu’à la première échelle qu’il voit, la grimpe le long de la bibliothèque le plus vite possible, renverse les livres à sa portée sur ses assaillantes. Enfin au sommet, il détache le grand escabeau du meuble où il s’est réfugié et la fait tomber pour être sûr de ne pas être rejoint.
    Du haut de sa montagne, il contemple la masse démente hurler et se lamenter à ses pieds, incapable de raisonner ou de construire quoi que ce soit pour obtenir leur victime réfugiée. Des monstres, ces choses, des créatures sans pensées construites, mues uniquement par leur désir, pulsion ravageuse. Que leur est-il arrivé ? Henry ne parvient pas à le comprendre. Elles restent encore dans la bibliothèque durant une heure, peut-être deux, le fixant, l’appelant. S’il descend, elles vont l’écarteler sans doute.
    Et puis le temps passe. C’est alors que, perplexe, Valmont voit ces femmes arrêter soudainement leur agitation, se regarder les unes les autres, se demander ce qu’elles font là puis partir honteusement sans dire un mot. Ce phénomène restera à jamais inexpliqué. Forcément, aucune d’entre n’a l’idée de remettre en place l’échelle qui permettrait à Henry de redescendre… Et c’est parti pour trois heures de plus dans cette galère. Et sans haricots verts.
    Le temps passe encore. La nuit tombe. Et personne n’entre ni ne sort de la bibliothèque, à qui Henry pourrait demander de l’aider. Forcément. Pile le jour où il est en haut d’une bibliothèque.
    Le désarroi. Puis la lumière, vêtue d’un pantalon très très court gris et d’un simple vêtement rose léger, par ce temps si froid. Elle n’a pas l’air enragée, celle-là, bien au contraire, elle semble calme et saine d’esprit. Le salut.


    « Charmante demoiselle, voudriez-vous venir donner un peu d’aide à une âme en peine ? » l’interpelle-t-il. « Mon échelle a été enlevée, je ne peux redescendre de mon donjon de livres. »

    Voilà une situation bien embarrassante pour ce fier garçon, demander de l'aide, à une femme en plus, mais qu'importe : c'est sa façon de se tirer de ce faux-pas.

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MessageSujet: A partir de ce post je me demande si ceci ira en [ X ], haha 8D   I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS [ PV Henry Valmont ] WOULOULOU Icon_minitimeDim 30 Déc 2012 - 16:56

Une Princesse.

Mon sauveur était une princesse enfermé dans son donjon de livre que je devais sauver. Je jouais donc le rôle du prince ? C'est assez drôle. Il ne manquerait plus qu'un troubadour viennent chanter mes épopées pendant que je sauve la douce princesse. Olé, me voilà Alaska, chevalier au lapin, sur mon fidèle destrier qui n'est pas là et qui ne l'a jamais été. Je pars sauvez la princesse aux cheveux blonds et de sexe masculin. Après je n'ai pas vérifié non plus son sexe. Je me fies qu'à l'oeil mais vu le nombre de personne étrange dans ce pensionnat on ne peut jamais être sûr de rien et je n'avais pas l'intention de vérifier le sexe de chacun, sa m'ira. Sauf que lui n'avait visiblement pas de poitrine mais un torse musclé. Je n'ai pas pu m'empêcher de rire.

« J'aurais pu vous confondre avec une princesse enfermée dans un donjon si je n'aurais par remarqué l'absence de poitrine. »


Il m'attirait, c'était inévitable. Je n'ai jamais réellement aimé les blonds car j'ai toujours eu une préférence pour les bruns, mais lui... Je ne savais pas si s'était sa carrure, son visage, ses yeux argentés mais je le savais, s'était mon sauveur. Je ne savais rien de lui, je ne le connaissais peut-être pas mais au fond de moi je le savais, il allait me rendre unique, me faire sentir mieux. Le hasard nous avaient réunis, je ne l'aime pas, il ne m'aime pas mais nous avons besoin l'un de l'autre rien de plus. Il faisait froid et je mourrais de faim mais sa ne me dérangeait pas plus que sa. Je sauverais ma Princesse.

Mon coeur battait à toute allure. Je trahissais D, je trahissais ce en quoi j'avais cru. Mais si D est mort, qu'est ce que sa change ? Rien et puis même si il se trouve qu'il est vivant je ne le verrais pas. Ils avaient une raison de m'enfermer avec ces autres fous, j'étais folle. Aussi folle que n'importe qui, la famine avait raison. Ils avaient tous raison. La jeune brune qui venait me voir, une Frankie je crois, les observateurs ils avaient raison. J'étais face au destin, je pouvais continuer à y croire, à croire en D ou je pouvais tourner la page et me faire sauver par ce jeune homme. J'avais le choix, j'étais libre. I'm Free.

N'était-ce pas le moment pour trouver la réponse à tous mes problèmes ? N'était-ce pas le moment pour me trouver de nouvelles motivations, une nouvelle raison de vivre ? Si c'était le moment, c'était maintenant. Tel le héros de l'histoire se trouvant face au problème et n'ayant que deux solutions, comme Batman ayant le choix de sauver le procureur Harvey Dent ou sa bien aimée Rachel Dawes dans Batman The Dark Knight. Moi j'avais le choix entre le devoir, mon passé ou le renouvellement, le futur. Il était là ( Ou elle si je le/la considérait toujours comme une Princesse ), n'attendant que mon aide. Bien sûr je l'aiderais mais si j'essayais d'aller plus loin ? Si je vérifiais l'identité de celui-ci ? Prince ou Princesse. Nous allons devoir fouiller mesdames et messieurs pour vérifier. Moi Alaska, chevalier au lapin, me dévoue pour cette tâche absurde. Olé, il faudra que la Princesse soit calme et accepte aussi, sa m'aidera pour ma tâche.

UNE ECHELLE ! Sa serait pratique pour descendre le ou la Princesse de là. Euh ... Je venais de remarquer le tas de sous-vêtements, féminins à mon avis, éparpillés aux alentours du donjon. De toutes les couleurs et de toutes les tailles, on aurait dit un marché aux puces. Du XXL au S, du blanc au rouge en passant par ceux en dentelle. J'avais juste envie d'hurler parce que c'est vraiment flippant de trouver sa dans une bibliothèque. Y aurait-eu il une partouze organisé dans la bibliothèque ? Dans ce cas que ferait-il en haut ? Il a pris peur ? Bon, si je continue comme sa partira loin et j'oublierais complètement ce que je devais faire. Ah oui, ma quête de chevalier et l'échelle. J'ai alors suivi l’amoncellement de sous-vêtements jusqu'à trouver l'échelle tant attendue. Je l'ai porté en reprenant l'allée de sous-vêtement. On aurait dit le Petit Poucet version X ou adulte. Après je dis pas ce qui devrait se trouver au bout dans ce cas. Je n'irais pas jusque là.

J'ai placé l'échelle pour que le/la Princesse puisse descendre de son donjon. J'ai fixé ces yeux argentés et alors tel un Prince accomplissant sa tâche, ou Mario attendant le baiser de sa princesse, je me suis mise au bout de l'échelle et j'ai proclamé avec une voix sûre.

« J'ai accompli ma tâche cher Princesse en vous sauvant ainsi. J'attends mon baiser. »

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MessageSujet: Re: I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS [ PV Henry Valmont ] WOULOULOU   I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS [ PV Henry Valmont ] WOULOULOU Icon_minitimeDim 6 Jan 2013 - 17:27

    Une princesse dans son donjon, voilà ce qu’est aujourd’hui Henry. L’adolescente en bas de la bibliothèque n’a pas tort. Il a été poursuivi sans relâche par des monstres, des créatures infernales, il s’est abrité au sommet d’un endroit inaccessible et le voilà maintenant qui doit demander de l’aide à quelqu’un d’autre. Une fille de surcroit ! Quelle honte, le Duc se sent quelque peu humilié. Il est hors de question qu’une femme domine la situation dans laquelle il se trouve ; Iris l’a bien vu l’autre jour, écrasée sous lui, sans défense, il aurait pu la violer illico presto s’il l’avait désiré – il n’est pas un violeur, les femmes finissent toujours pas être plus ou moins consentantes
    . Alors voilà : cette inconnue qui le sauve, le qualifie de princesse, le castre complètement, ça lui fait mal, mais il ne peut se permettre de lui montrer sa douleur – un peu de dignité tout de même ! Henry est un homme, il se voit comme un homme, il se revendique comme un homme, et un homme ne doit absolument pas être une princesse. Il peut être un preux chevalier, un fier héros, un guerrier indomptable, un chasseur inattrapable, un roi des voleurs… Mais pas une princesse ! Henry préférerait encore être l’une de ces tarlouzes de bardes.
    Mais puisque l’affront est fait – et quelque peu mérité-, il lui fera comprendre à cette fille, une fois en bas, qui est le maître ici, qui est le vaillant mâle et qui est la demoiselle en détresse. Il n’est pas question de la plaquer au sol violemment et de la menacer de mort, il n’a pas d’arme, et on n’attaque pas de toute façon une fillette non armée elle non plus, mais ce sera plus… fourbe. En plus, elle est très mignonne, son short dévoile des jambes plutôt ravissantes, alors ce ne serait pas inintéressant. C’est toujours joli, une rousse…
    Après avoir fixé durant un moment le festival de sous-vêtements abandonnés par les nymphomanes hystériques de tout à l’heure, la rouquine s’active et va chercher une échelle. Enfin ! La « prince » a mis du temps à réagir… Alors qu’il s’apprête à descendre, Valmont l’entend réclamer une effroyable compensation : un baiser. Oh non, elle est comme ces autres débauchées de tout à l’heure ! Il n’a pas envie de recommencer le même cirque ! Se faire deshabiller, poursuivre, attaquer et être contraint à l’exil en haut d’un meuble, une fois ça va, deux fois non ! Il a frôlé l’overdose de femmes, qui plus est. Une enragée de plus et il risquerait de vomir. Mais que faire alors ? Elle a l’échelle. Et lui est bloqué en haut.


    « Soit. »soupire-t-il avant de commencer sa descente. Relativisons : elle est rousse, elle est mignonne, et elle ne s’est pas encore dépoitraillée violemment en hurlant des « JE VEUX TON CORPS PRENDS MOI TOUTE NUE » à travers tout le pensionnat, donc ça va aller. Elle est rousse. C’est joli les rousses, très joli. Henry va s’en sortir.
    Il descend donc les échelons, arrive au sol. Ô douce sensation que l’on ressent quand on touche enfin le parquet après une demi-journée coincé en haut d’une bibliothèque ! C’est un objectif atteint, c’est un sourire qui se tisse sur son visage. Désormais, il faut reprendre le dessus sur sa sauveuse, et éviter de se faire violer s’il se rend compte qu’elle est de ces femmes qui vous lancent leur soutien-gorge au visage.
    Il s’approche d’elle, de son visage ; regarde ses yeux bleus en essayant d’éviter sa poitrine pulpeuse ; lui sourit ; approche encore plus son visage du sien ; écarte les lèvres. Puis se recule un peu. Sois frustrée, jolie demoiselle, sois frustrée. Ce n’est pas à toi de décider des moments où tu embrasses Valmont, il déteste donner les raines à quelqu’un d’autre – encore qu’avec Alea, ce n’est pas des plus désagréables, mais c’est là une autre histoire, reprenons : Henry n’embrasse pas Alaska. Pas encore du moins. Il se contente simplement de lui chuchoter à l’oreille, d’une voix sensuelle, grave :


    « Mais quel est donc votre nom, belle sauveuse aux cheveux de feu ? »

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MessageSujet: Re: I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS [ PV Henry Valmont ] WOULOULOU   I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS [ PV Henry Valmont ] WOULOULOU Icon_minitimeVen 11 Jan 2013 - 23:22

La Belle rousse. Disait-on.
Une Belle rousse.
Son coeur battait, la Belle Rousse était amoureuse. Elle riait, souriait. Qui n'eut jamais l'impression que l'amour rendait heureux ? Sauf que la Belle Rousse il n y avait pas de mot pour qualifier sa joie.
La Belle Rousse est amoureuse. Disait-on.
Une Belle Rousse amoureuse.
Il y avait des rumeurs, beaucoup de rumeurs. On les démentit toute sauf une, Belle Rousse est amoureuse d'un mort, un décédé. Alors on lui conjura de stopper sa joie mais la Belle Rousse était si amoureuse . Elle croyait encore que son amour était vivant. Alors on la pris pour une folle.
La Belle Rousse est folle. Disait-on.
Une Belle Rousse amoureuse et folle.
Alors la Belle Rousse se drogua, n'eu confiance en personne et abandonna tout espoir en ce monde. Elle devint folle peu à peu. Incapable de se passer de drogue, parfois alcoolique et surtout le pire défaut qu'on puisse dire d'une personne, elle était parfois nostalgique. Le jour ou celle-ci fut nostalgique elle s'abandonna, oublia le peux de principe qu'il lui restait et accepta de s'abandonner à un homme sans âme.
Une Belle Rousse Junkie Amoureuse et Folle nommée Alaska.



Bafouée, bouleversée.
Que faisais-je ici ? Avec lui, cet homme qui visiblement n'a pas non plus de principe. Un inconnu, mais qu'avais-je fait ? La limite à la drogue, le temps. Je reviens à moi même avec des maux de tête horribles, je me rappelle de tout. Je redeviens moi. Mais qui suis-je au fond ? Une de ces saletés de junkies amorphes et sans vie ? Sauf que ce moment d'éveil a une limite, cette satané junkie m'attire vers le fond inévitablement. Je retombe, je reviens dans l'épais brouillard de la drogue, dans cet univers où tout est possible et merveilleux. Un monde magique.

« Alaska. »

Son souffle chaud sur ma nuque, troublant mais pourtant si réconfortant. Bien sur ce n'était pas ce que j'attendais. Je ne sais pas la raison mais je me sens unique, différente. Je suis celle qui ne se fond pas dans la masse. Unique. Je suis celle qui prend une dose considérable de stupéfiant tout les matins. Unique. Je suis celle qui est folle. Unique. Je suis Alaska. Peu importe le regards des autres, je suis Alaska l'unique. Vous ne pouvez pas le nier, le démentir. Vous êtes communs tandis que je suis unique. UNIQUE ! Sa fait tellement de bien. Sa rend si heureux et tout sa grâce à lui, mon sauveur. Ce sauveur inconnu, aux cheveux d'or. Cet homme sans âmes et scrupules. Ce Don Juan vu l'amoncellement de lingerie. Oui, cet inconnu infâme est mon sauveur. Rend moi unique, fais moi briller juste un soir. Je ne souhaite rien d'autres. L'amour, le vrai, n'est pas intéressant. Il est moche, pourrie. L'amour c'est ce qui m'a mené ici, l'amour c'est ce mendiant aveugle de qui on a pitié. L'amour sa nous donne pitié, on l’accueille et lentement il nous bouffe de l'intérieur. Nous fait mal et s'installe, ne souhaitant pas partir. Il ne part jamais, on l'oublie certes mais il est toujours là a nous bouffer les entrailles. L'amour c'est dégueulasse. Sans lui j'aurais suivi mon plan et j'aurai était heureuse alors que maintenant ma vie n'est qu'une suite d’échec, une improvisation totale.


Mon prince charmant est mort. Le Grand Amour n'existe pas. Abandonner vos rêves d'enfants et grandissez. C'est fini. Les contes n'existent pas, la fin n'est pas heureuse, ils meurent tous à la fin. La princesse devient obèse et diabétique, le prince bat sa femme et enfin leur enfant un gros emo troooop dark va se suicider en l'honneur de Satan et puis Bim ! La méchante reine tant qu'à elle est devenue riche en créant sa propre ligne de lingerie et a un mari aimant et attentionné. Trololol. Trop injuste. Mais l'amour c'est injuste, tout est injuste. La vie est injuste. Alors changeons la, choisissez votre vie. Bougez vous et la vie sera moins injuste. Faites votre destin, faites vos propres choix. Mon choix à moi il est juste en face. Comment il s'appelle ? Je m'en fiche complètement. C'est mon choix juste trop beau, graah. N'est-il pas craquant ? Lentement je pose ma main sur son torse, je la descend doucement et m'arrête au niveau de son torse. Je glousse, c'est étrange. Ce n'est pas ma première fois, bien sûr mais avant il n y avait pas eu de préliminaire. Je remonte doucement ma main, effleurant sa peau et ses nombreuses cicatrices du bout des doigts. Je ne glousse pas, un peu de sérieux voyons.

« Je suis pas bien là. »

Je meurs d'envie de rire, de crier ou pleurer. Punaise, je suis trop shootée. Là c'est limite je vois des arcs-en ciel et des poneys. Punaise c'est trop cool, vachement même. Pourquoi vachement en plus ? Elles nous ont rien fait ces vaches, lâchez les. Déjà qu'elles se retrouvent toute à Macdonald, les pauvres. Je ne tiens plus, je te ne tiens plus. WOOOOH. Lentement je tombe, m'affale sur lui. J'essaye de me relever mais c'est trop dur. Mon pied ripe contre le sol, je tombe et je m'agrippe à lui. Il tombe. Nous tombons. L'un sur l'autre, je rigole.

« J'ai même pas fait exprès. »
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I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS [ PV Henry Valmont ] WOULOULOU _
MessageSujet: Re: I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS [ PV Henry Valmont ] WOULOULOU   I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS [ PV Henry Valmont ] WOULOULOU Icon_minitimeLun 21 Jan 2013 - 18:23

    C’est Valmont, l’homme. Or, cette gamine qui l’a sauvé le castre désormais. Non, non. C’est lui l’homme, le prince charmant qui défait le dragon ; pas elle ! Elle, c’est une femme, et pas n’importe laquelle : une court vêtue qui réclame des baisers. Ses cheveux roux auraient déjà dû avertir l’amiral quand elle est rentrée dans la pièce. Le roux, c’est la couleur de la peste incarnée en femme, de cette Robine si décevante et ridicule, du poisson qui a hanté tant de ses nuits, des catins qu’il préférait dans les ports mal famés de Goceshter. Cette rousse, elle aussi, est une démone, une sorcière aux mauvaises pensées, une coupeuse de testicules qui enferme ses prises de chasse dans des bocaux remplis de formol. Les sorcières, on les brûle. Celle-ci aussi sera punie, par l’arme qu’elle aura enclenché elle-même. Tu as menacé Valmont d’une flèche digne de Cupidon ? Il va te tirer dessus avec une arbalète. Il est l’un des meilleurs dans ce domaine.
    Alors il attend quelques secondes qu’elle lui donne son prénom – Alaska. Que de A, que de féminité dans ce prénom. Il ne connaît pas l’Etat américain d’où son nom est tiré. Cette sorcière est une terre inconnue. C’est presque un « hélas » qui se durcit en fin de mot par le son « k », comme une hache qui fend du bois. Un prénom qui porte de la tragédie, une fille qui a souffert sans aucun doute. Facilement à manipuler… Au fond, elles le sont toutes.
    Il s’apprête à, enfin, lui donner le baiser qu’elle réclamait. Ca aurait été un baiser violent où il l’aurait plaquée contre une bibliothèque, empêchée de bouger : on ne castre pas ainsi Henry sans se retrouver entravée par la suite ! Alaska a agité les braises cachées sous la cendre, elle ne savait pas qu’elle réveillerait un dragon.
    Et c’est là qu’elle caresse son torse. Sa main contre sa peau, ça ne le laisse pas indifférent. Oh, ma belle, tu joues trop avec le feu ; à créer des sensations et des désirs en lui, tu lui rappelles à quel point il peut être démuni face au sexe faible – face au sexe fort aussi, mais ça, il l’assume beaucoup moins – et en cela, tu l’indignes encore plus. Même s’il ne le montre pas. Henry est très doué aux jeux, et même s’il a une prédilection pour ceux de hasard, le poker est un art qu’il cultive volontiers. Il la regarde, bouffe ses charmantes courbes des yeux sans un mot, les lèvres closes – parce que bon, par contre, ses dents ont tendance à faire fuir certaines… - sans un mot et la lueur dans son regard si difficile à déchiffrer.
    La demoiselle domine pour l’instant, et il la laisse faire, il lui accorde quelques minutes encore d’une relative liberté avant qu’il ne prenne complètement le dessus sur la situation : c’est lui l’homme. Elle dit qu’elle n’est pas bien ? Elle va voir comment elle va se sentir après, incapable de résister à son charme invincible – on pourrait dire Valmont orgueilleux, mais il vous rétorquera que c’est un simple constat du comportement que l’on a envers lui depuis maintenant un certain nombre d’années. Il a du charme, il le sait, et cette fille qui caresse son torse sans le laisser indifférent, il sait qu’il a une emprise sur elle. Le dragon bâtit un donjon autour de la guerrière charmante quand elle baisse sa garde.
    Et c’est le dragon qui a la clé qui ferme la seule porte de cette tou… Une chute. Valmont n’a pas compris. La demoiselle a glissé, sans doute, et elle l’a emporté dans sa chute. Et les voilà désormais, par terre, elle rit. L’homme émet lui aussi un petit rire discret, quelques secondes. Le destin l’a déposée sur lui. Joie. Au-dessus de lui. Ca, c’est moins plaisant… A moins qu’elles ne soient des fées aux talents impressionnants, il déteste quand les femmes sont au-dessus de lui. Cependant, le Dom Juan garde son calme : il va reprendre le contrôle de la situation en très peu de temps, il le sait.


    « Vous ne l’avez pas fait exprès, mais avouez que vous n’êtes pas insatisfaite de la situation » sourit-il.

    Il passe ses mains dans les dos d’Alaska, caresse son corps de jeune fille puis enserre sa taille fermement et clac, il effectue une sorte de roulis sur le parquet de la bibliothèque pour se retrouver plus ou moins dans la même situation qu’un instant auparavant, mais cette fois-ci, c’est lui qui est en haut, les jambes autour de celles de sa proie, ses poignets de fillette dans ses longues mains à lui, leurs corps plaqués l’un contre l’autre, son visage à quelques centimètres du sien. Il rapproche ses lèvres de son oreille :


    « Pour ma part, je me sens bien mieux ainsi. »

    Et sans attendre, il l’embrasse. Qu’elle profite de sa récompense, la garce, la sorcière, la rousse, Henry ne sera peut-être pas aussi à l’écoute tout au long de la… discussion qui suivra. Il l’embrasse avec passion, là, sur le vieux parquet, au milieu des livres et des soutiens-gorges usés. Leurs lèvres collées, sa langue qui force l’entrée, se promène. Qu’elle profite. Au bout de quelques minutes, il finit par se retirer.

    « J’aimais bien la façon dont vous caressiez mon torse, mademoiselle Alaska » chuchote-t-il. « Vous pourriez aussi caresser plus bas… »

    C'est vraiment un homme, ce Valmont.

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MessageSujet: Re: I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS [ PV Henry Valmont ] WOULOULOU   I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS [ PV Henry Valmont ] WOULOULOU Icon_minitimeDim 10 Fév 2013 - 0:42

Je ris.

Je ris, je ris tellement fort. Je me moque de tout, de vous qui vieillissez trop vite, qui ne profitez pas de cette éternelle jeunesse. Vous êtes drôle, si drôle. Vous rêvez de chirurgie, de soin et de lotions qui vont permettront de jouir de la jeunesse éternelle mais votre esprit est trop petit. Vous ne voyez pas la solution, cette solution qui est juste en face de vous. Soyez jeune et ne regrettez rien. Moi je regrette ces années perdues, je regrette cette nostalgie inutile et je hais l'AMOUR. Cette amour est dégueulasse, pourrie, détestables et ennuyant. Il vous fera vieillir et vous bouffera. L'amour est inutile alors laissez à ceux qui ne valent pas la peine de rester jeune. Oubliez cette utopie d'amour parfait car Amour rime avec vieillesse. Nous valons mieux que sa vous et moi. Nous devons garder ce qui fait de nous des êtres jeunes et fringants qui ne sont pas touchés par le temps et l'anxiété. Nous sommes uniques. Ne l'oubliez pas car sinon vous allez tout perdre. Vous allez perdre votre jeunesse, votre beauté, votre honneur et surtout votre célibat. Alors ne faites pas confiance aux hommes, au genre d'homme sympathique et attachant. Fuyez les ou vous perdriez tout.

Dans le noir, dans cette bibliothèque obscure. Je ris, un petit rire doux et attachant. Je fixe ces yeux magnétiques, je lui fais les yeux doux. Mes mains quittent son étreinte et se placent sur sa nuque. Elle enlaçent cette nuque si fragile. Je l'embrasse, un baiser doux et passionnés. Sauf que dedans il n'y a aucune émotion. Aucun amour, aucune tendresse, aucune pitié. Nous sommes déconnectés, nos corps sont si proches mais nos âmes sont si lointaines. Chacun s'occupe de ses propres soucis, ses propres problèmes. Je suis jeune, je suis droguée, je suis une putain et tout ce en quoi je croyais est mort. Alors je me soigne, je flirt avec une princesse trouvée dans une bibliothèque. Mon dieu, je suis bête. Je ne devrais pas être là. Je devrais peut-être être morte, en overdose mais pas ici. Je ne devrais pas être ici avec lui. Je ne veux pas être avec cet homme abominable. Cet homme aux doigts pâteux, aux paroles obscènes et au cœur froid. Je devrais le fuir comme la peste, courir. Si je cours, il va me courir après. Je sais courir vite, je sais fuir mais lui doit savoir poursuivre, lui doit savoir chasser. J'ai le choix entre la ruse ou la vitesse. J'arrête de l'embrasser et je regarde aux alentours, je cherche une sortie. Aucune à part la fenêtre ou la porte. Alors je passe mes mains dans son dos, je l'effleure, je le caresse du bout des doigts. Puis mes mains remontent jusqu'à son torse. Il faut que je gagne du temps. Je dois trouver une solution, j'ai toujours trouver des solution. Ma vie n'est qu'une suite d'énigme alors je m'y connais. Seulement pour l'instant je ne sais toujours pas quoi faire.


« Je ne veux pas. »


Lentement je glisse sur le sol, j'effectue une roue et je me relève ensuite. Ainsi je m'échappe de son étreinte. Je ne veux plus être unique si c'est pour devenir une putain. Regardez donc où nous sommes et que faisons nous. En dirait des enfants et des gamineries. Tout ceci est un jeux idiot, un jeux de séduction. Qui séduit qui ? On se demande mais en tout je n'en veux plus. Je recule de quelques pas. Je tremble. Mes mains se perdent, s’agrippent à un livre. Ma main se referme dessus, mon arme. Cette arme puérile. Qui vais-je battre avec un livre ? Mon égoïsme, mon ego ou encore moi-même. M'abattre, me donner un coup et tomber. Ainsi je partirais avec un certain honneur. Je ne devrais pas fuir et je ne devrais pas courir. Seulement je ne veux pas, je ne souhaite pas laisser mon corps inerte gisé sur le sol. Cependant, sa pourrait être son corps à lui. Je ressere le livre de ma main moite. Je crie, mon bras prend de la vitesse. Je ferme les yeux et je lance le projectile. J'entends comme un bruit sourd.
Bam.
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MessageSujet: Re: I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS [ PV Henry Valmont ] WOULOULOU   I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS [ PV Henry Valmont ] WOULOULOU Icon_minitimeDim 21 Avr 2013 - 23:56

    Il y a des femmes incompréhensibles. Outre certaines hystériques en ce pensionnat qui vous courent après sans que vous n’ayez rien demandé – pour une fois -, on rencontre des spécimens comme cette intrigante Alaska. Elle rit, vous embrasse puis vous rejette. Elle s’est écartée grâce, une acrobatie entre les bibliothèques, une saltimbanque dans un lieu de culture, la jeune fille est comme un délice durant une journée de jeûne. Ne t’échappe pas ainsi, jolie jeune fille. Tu as refusé le rôle de la princesse en détresse, tu as voulu être l’homme, le sauveur fort et indépendant, mais Henry se fera un plaisir de te rappeler la division sexuelle du travail telle qu’il la conçoit. Si tu es une femme, tu es la vierge pure – qui n’a d’autre but que de se faire dévierger par Valmont, bien entendu -, la demoiselle en détresse – qui quant à elle rêve d’être secourue par un vaillant amiral blond comme votre serviteur ici présent – ou la catin – pas besoin de vous faire un dessin, il n’y a pas d’autre alternative possible, pas d’autre destin, pas d’émancipation possible, tout a été décidé par les Fées à votre naissance lorsqu’elles décident de vous priver du bienfait d’être un homme. Tout a été décidé ainsi et cette situation n’est pas destinée à être remise en question, voilà le crédo irrévocable de Sire Henry Valmont.
    Cette fille qui lui résiste, qui multiplie les œillades, les provocations et les gestes de mépris, cette indécise qui joue avec ses sensations, elle le payera, tôt ou tard. Si ce n’est aujourd’hui, ce sera demain ou le jour d’après. Henry a tout son temps, rien d’autre à faire dans ce pensionnat. Mais le lui faire payer aujourd’hui, ce serait mieux. Parce qu’il y a tant de femmes, tant de nouvelles terres à conquérir, il verra de nouveaux visages à séduire et éconduire dès demain et, noyées dans la masse, certaines créatures s’effacent de ses souvenirs. Mieux vaut faire sienne cette rousse inconstante tant que sa mémoire ne porte pas atteinte à son visage, à sa voix, à son allure frêle et délicate de folle affolante.
    Fais les acrobaties que tu souhaites, douce enfant, le loup te rattrapera quoi qu’il arrive.
    Et puis il se prend un projectile en pleine tête. « Boom. » Cash, d’accord. Elle sait s’y prendre avec les hommes, ma parole. Henry regarde le livre qui tombe à ses pieds, celui qui s’est cogné contre son crâne. Une encyclopédie des poisons qu’il repousse du talon. La raclure rousse vise bien et le pavé qu’elle a envoyé n’était pas des plus légers. Le militaire réprime la douleur, frotte son front. Il aura l’air bien sot, le visage orné d’une bosse. Comme un gamin. Comme des gamins, Alaska et lui. « Joue avec moi. – Non. – Si. – Boom, dans ta face, sale rat. » Il aurait aimé dire qu’ils sont un chat et une souris, mais ils ne sont que des enfants qui jouent à chat. Puéril. Voilà longtemps que le Dom Juan a abandonné ses chevaux de bois et ses livres de contes de fées.
    Mais un sourire étire son visage. Si elle veut jouer, on va jouer. Henry regarde autour de lui. Dans un rayonnage, un recueil de contes de fées sur les licornes, couverture en cuir blanc, superbe projectile. Il le saisit dans sa main, pousse un petit rire, le lance sur Alaska devant lui. Manque sa cible, le livre se fracasse contre une fenêtre. Et le rire qui laisse place à une moue de déception, le voilà ridiculisé.
    Les contes de fées se fracassent aux fenêtres, brisent le verre. Et elle qui nous crie dessus, qui nous agresse. Les yeux bleu-gris du Duc s’assombrissent. Cette fille nous méprise, voilà tout. Avec raison, au fond, on n’a rien fait qui puisse justifier qu’on nous admire ici. « Salut, moi c’est Henry, je pécho tout ce qui bouge, je désape les meufs, je les pousse à tromper leurs copains et aujourd’hui, je me suis fait courir après par une cinquantaine de nymphos en chaleur. La chose la plus constructive que j’ai faite depuis mon arrivée fut de penser à me tuer. » Vie glorieuse. Captivité de merde qui nous arrache toute notre superbe. Et rousse de merde qui nous rappelle notre faiblesse. Toutes les rousses sont des démones. Robine était une voleuse de cœur, la première à avoir tué Werther, c’était elle qui avait planté la première graine de suicide dans le cœur du garçon ; elle était vaguement rousse. Yüyi avait des cheveux flamboyants : une sirène monstrueuse, qui faisait tomber les soldats les plus vaillants d’un battement de cils, une manipulatrice sorcière aux jambes d’écailles, un monstre à abattre. Pas besoin de parler plus : toutes les rousses, Yüyi la première, sont des garces ; Alaska étant rousse, Valmont aurait dû comprendre sur-le-champ.
    Il baisse les yeux vers l’encyclopédie des poisons au sol. On devrait mettre en couverture de ce genre de livre une image de femme rousse. Il relève son regard rempli de grisaille vers l’incompréhensible mystère féminin. Il prononce ces mots qu'il n'aurait jamais pensé dire à une proie.


    « J’abandonne. »

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MessageSujet: Re: I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS [ PV Henry Valmont ] WOULOULOU   I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS [ PV Henry Valmont ] WOULOULOU Icon_minitimeMer 24 Avr 2013 - 16:55

Cette musique macabre.
L'homme blond, son rire, il me jette un livre. Lamentable, un échec s'écrase sur la fenêtre derrière moi. Tandis que la vitre s'éclate, se brise, le livre lui disparaît de ma vue comme si il souhaite s'enfuir de cet endroit. Cet endroit sombre me donne la nausée. Je voudrais m'écrouler, me laisser tomber sur ce sol macabre. Je voudrais disparaître parmi ces déceptions, ces échecs et lamentations. Je voudrais rester là comme si j'étais incapable de bouger. Je le fixe avec ce regard stupéfait comme si j'étais stupéfaite qu'il cherche à se venger. C'était tout à fait compréhensible, nous sommes des gamins. L'homme qui se trouve en face de moi c'est le même petit garçon qui montre son attribut dans les buissons et court après les filles et moi je suis cette même petite fille qui drague les garçons, les embête puis les abandonne. Je reste cette fille et lui ce petit garçon en éternelle rivalité. Je t'aime, je ne t'aime plus. Ou bien je ne t'ai jamais aimé ou bien je te hais.
Finalement peut-être que je t'aime.Toujours la même chose, les mêmes choses qui se répètent inlassablement, un cercle vicieux. Drogue, alcool et musique. Ainsi se résume ma vie qui tourne sur elle même. Puis il y a ce gamin désobéissant qui arrive. Je ne sais plus quoi dire, je ne sais plus quoi faire. Mon crane résonne, il est comme vide. Comme incapable de penser. Je ne veux pas penser à des choses futiles car je suis là, debout sur mes deux pieds avec un mal de tête horrible. J'ai la gueule de bois à cause de la cuite d'hier et je suis malade à cause des 5 pilules d'urgences ce matin. Je suis là, debout, tout simplement car je m'empêcher de tomber. Je ne souhaite juste pas me laisser tomber, me laisser aller. Je ne souhaite juste pas abandonner dans ce genre de situation. Je souhaite avoir l'air normale, me confondre parmi les autres. Il abandonne. Il abandonne, ces mots sortent de sa bouche. Je ne comprends pas. Je devrais comprendre, je l'ai mérité. Il aurait du partir, même pas me parler. Sans un mot, après ce lourd échec, écrasé sur le sol et pourtant... Il reste là, à me dire qu'il abandonne. Il abandonne, je ne veux pas l'accepter. Je le regarde, je rigole.

« Tu abandonnes toi le brave prince, toi l'homme courageux se baladant le torse nu ? J'avais donc raison ? Tu n'es qu'une petite princesse. Tu es une incapable. Petite Bite. »

Je riais, mes mains se serraient sur mon estomac. Mon dos se voûtait et je ne pouvais pas m'en empêcher. Je riais aux éclats. Ce rire puissant et fort résonnaient entre les murs de cette petite bibliothèque, il se déployait et s'étendait. Tandis que mes paroles résonnaient. Je riais, encore et encore. Je voulais me laisser aller tellement la situation était tordue et drôle. Je le regardais, j'avais ce petit regard malicieux. Sa fait longtemps que j'avais pas autant ri, que je n'avais vraiment pas ri. Je trouvais cela vraiment drôle. Au final, il m'avait redonner le sourire alors j'étais bel et bien unique parmi ces visages mornes.
UNIQUE.
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MessageSujet: Re: I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS [ PV Henry Valmont ] WOULOULOU   I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS [ PV Henry Valmont ] WOULOULOU Icon_minitimeSam 8 Juin 2013 - 19:13

    « J’abandonne. » Un abandon, Henry n’a pas l’habitude. Quelle fut la dernière fois où il abandonna ? Il lâche rarement l’affaire ; à vrai dire, uniquement lorsqu’il a compris qu’il n’y a plus aucune issue possible pour réussir ce qu’il avait entrepris, quand sa proie est morte avant de lui avoir donné du plaisir entre ses griffes. Sinon, l’abandon est rare, exceptionnel. Mais le voilà, lion sans crinière, paon sans parure, coincé dans cette bibliothèque avec cette démone insupportable. Salope de rousse. Il peine à la comprendre, il ne parvient pas à l’attraper : il perd le jeu. Et Dieu sait qu’il hait l’échec. Un abandon. L’envie de vomir le prend, mêlée à un goût de fer sur la langue. Son cœur tambourine de rage dans sa carcasse furieuse. Il perd, il abandonne. Ses poings se serrent, ses doigts creusent la paume de ses mains, une goutte de sang apparaît même sur l’un de ses ongles. Les vrais hommes ne pleurent pas.
    Et la satanée rouquine qui se moque de lui en face. Il a envie de la gifler. Oui, il abandonne, catin, par ta faute, ta faute catin ! Ta faute ! Henry a envie de hurler. Là, dans la bibliothèque calme, dans tous les couloirs du pensionnat, réveiller les assoupis dans les dortoirs, réveiller les morts dans le cimetière, gueuler de toutes ses forces sa haine et sa tristesse du haut de la tour, jusqu’au fond des caves puis s’empaler sur la grille du pensionnat. Bon sang. Tant de rage, tant de déception. C’est ta faute catin. Non, ce n’est pas de ta faute, c’est celle du pensionnat. L’enfermement. Non, non, non ! Putain de pensionnat, prison maudite.
    Il abandonne.
    Mais avant cela, il a des comptes à régler. Parce qu’il ne se laissera pas aussi aisément insulter, surtout par une donzelle à la chevelure couleur sorcière, parce qu’il ne supportera jamais – même mourant – de se faire éconduire par qui que ce soit, parce qu’il ne tolèrera jamais qu’on se joue de lui d’une telle manière et parce, que quoique dise cette garce, il est très bien membré.
    Rira bien qui rira le dernier. Valmont lavera l’humiliation.
    Il fait avance d’un pas décidé, le regard déterminé. Deuxième pas, un troisième. De grandes enjambées fermes jusqu’à Alaska qu’il saisit fermement au poignet. Dans la mesure où il sait qu’il ne la mettra pas dans son lit, autant arrêter les douces manières. Il la tire vers lui avec une certaine violence, la scrute, plonge ses yeux d’acier dans les siens. Cruche écervelée ou manipulatrice infernale, il ne sait pas, il n’arrive pas à le lire dans son regard ; mais au fond il s’en fout, plus la peine de chercher à qui il a affaire. Il s’en fout, il s’en fout de tout, il a envie de tout envoyer valser et il ne voit pas pourquoi il n’assouvirait pas cette envie. Mais reprenons : il la tire vers lui, l’observe de ses yeux iceberg. Continue donc de rire, maintenant, catin.


    « Riez donc, Mademoiselle Alaska, riez donc encore. »

    Il meurt d’envie de la gifler. Ou de la mordre au cou avant de la déshabiller et de la plaquer contre une étagère. Ou de la balancer par le chemin emprunté par le livre qu’il avait maladroitement lancé plus tôt. De lui faire mal. N’importe quoi, tant qu’il lave l’affront.
    Il serre l’étau autour du fin poignet de la gazelle entre ses griffes. Ses mots sont des sifflements acérés, une rage que l’on se retient de hurler et que l’on garde contenu comme on le peut, c’est-à-dire sous forme de sifflements. Plus adressés à lui-même qu’à elle, sans doute.


    « Riez donc si vous le voulez, car il est vrai que j’abandonne. J’abandonne car je ne supporte plus d’être, comme vous le dites si bien, un homme à moitié nu, une princesse sans défense. Croyez-moi ou non, mais j’étais mieux que ça avant, tellement mieux que ça, les filles auraient tué pour que je les séduise, et j’aurais refusé la présence à mes côtés d’une catin comme vous. Voilà, c’est ça cet endroit, ce qu’il m’a fait, ce manoir infernal. Alors oui, j’abandonne. »

    Il rapproche son visage un peu plus, le regard se fait de plus en plus sombre.

    « J’abandonne… mais n’allez plus jamais, JAMAIS, me traiter de petite bite ! »

    Il relâche le poignet de la donzelle tout en la projetant à environ un demi-mètre de lui. Plus jamais, plus jamais, plus jamais.
    Il fait quelques pas vers l’arrière, se retourne, prend son visage dans ses mains quelques instants. Ces insultes le court-circuitent. Il n’arrivera pas à laver l’affront, l’affront est là en permanence, dans le papier-peint des murs, dans les rideaux aux fenêtres, sur les couvertures des livres autour de lui. Dans ses tempes, le sang circule à une vitesse folle, reproduit les battements du cœur en un tam-tam infernal. Ses bras tremblent. Il a envie d’envoyer valser les bibliothèques.
    Tout envoyer valser.
    Il se retourne à nouveau, renversant au sol d’un mouvement de son bras droit le contenu d’une étagère, regarde Alaska, les yeux fous de rage et il crie, à moitié dément :


    « PLUS JAMAIS CATIN ! »
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MessageSujet: Re: I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS [ PV Henry Valmont ] WOULOULOU   I'M A PRINCESS AND I LOVE UNDERWEARS [ PV Henry Valmont ] WOULOULOU Icon_minitimeVen 14 Juin 2013 - 22:45

Je pleurais. Je voyais cet homme fou. Ma tête tourne, pilule. J'ai si peur. Il est fou. Lui aussi veut me ... Il me rappelle cet homme âge seulement cette fois-ci personne peut me sauver. Je suis coincé. Quatre murs, des bibliothèque dirigés vers le ciel. Ma tête tourne, vacille, j'ai mal. Pilule rouge pour oublier la réalité. Sa folie n'est rien et rien est folie. Rien est rien. Fou. Il est fou. Je me permet de le juger. Je me permet de le catégoriser. Moi, la folle, me permet de juger un autre fou de fou. Qu'on l'interne. Coincé. Il me prévient, me menace. Rien ne sort de ma bouche, je pleure. J'ai peur, il est terrifiant et fou. Il a ce regard fou et dément de meurtrier, il a son regard, le regard de cette meurtrière, de cette traîtresse. . J'émet un petit cri aigu. Plus fou que moi, plus terrible que moi. Le quotidien et lui qui change tout. Lui qui me fait peur. Tout cela est terrible, si terrible.

Je suis habitué, habitué à vivre avec la drogue. Sans, je ne sais plus penser. Je ne saurais plus penser comme une personne normale. Le monde a changé et je n'ai pas changé avec lui. Je suis en retard. Le monde tourne et je stagne. encore, encore. Enfermer entre quatre mur. Ne suis-je pas paranoïaque ? Toujours à imaginer le pire qui puisse m'arriver. Sans la drogue, je ne suis qu'une fille, désabusé, ennuyante et pas intéressante pour un sou. Je ne serais rien.Je ne peux pas ! NE ME LA RETIRER PAS ! Je ne suis qu'une pauvre folle, une dingue. Seulement je ne suis pas une catin. C'est à cause de cette foutue drogue ! Tout cela c'est à cause la drogue ! Je suis gentille moi ! Non. J'étais gentille, j'étais belle, j'étais unique, attentionné. Seulement après sa mort, j'ai bu, je me suis drogué. Je suis devenue cet être vil, moche et absurde. Ce n'est pas de la faute de la drogue, Tout cela est de ma faute.

Je ne peux pas le contredire. Même un fou, un autre fou, a raison à mon propos. Je ne peux que l'accepter. Je suis devenue un monstre, une catin. Je suis devenue ce que je hais. Cela fait si longtemps que je n'ai pas pensé ainsi, que je n'ai pas pensé comme une personne censé. Seulement cette personne "censé" ne sait pas comment réagir. J'ai perdu cet instinct de survie que tout le monde a. Je l'ai perdu en même temps que ma conscience et mon honneur. Je ne sais plus comment réagir face à cet homme plein de rage et de démence. Je l'ai chercher d'un certain coté. C'est de ma faute. Tout est de ma faute. C'est si horrible comme aveux, de dire qu'on est responsable de sa propre déchéance. Les événements m'ont aidé mais la responsable c'est moi.

Je me relève comme poussée par une énergie inconnue. La loque a repris vie. Pilules rouge ne faisant plus trop effet. Je ne sais pas ce que je dois faire. La réalité me rattrape. Je ne peux plus fuir. Je ne peux pas fuir cet homme, je ne peux pas fuir mes problèmes. Monde fade et réalité fade. Ce gout amer d'humanité dans la bouche. Les pilules ont meilleur goût. Je le fixe, les yeux brouillés par les larme. Que font les gens normaux ? Je ne sais plus penser comme eux. Je ne sais plus penser. Normalement Dylan serait là. Il me calmerait et me dirait de ne pas le haïr. Toujours le mot qui faut, toujours cet air pacifiste. Seulement il n'est pas la, je suis seule. Ce vide dans mon crâne. J'ai si mal, une douleur si lancinante. Je pleure. Mes larmes ne cessent de couler, un flot puis un torrent. Mes joues sont inondés. Personne pour me sauver , pour m'aider. Seule, la pire chose de la vie. Je m'avance lentement vers lui la tête baissé. J'abandonne, moi aussi ? Peut-être. Je ne veux plus me battre, j'ai trop mal pour me battre. Je ne veux plus jouer, je ne veux plus faire l'enfant. Je ne veux plus pleurer. Je ne veux plus éprouver ce genre d'émotions si douloureuse. Je me meurs. La douleur est si atroce, l'humanité est si atroce. La peur qui s'empare de moi me fait mal, elle me remplit. C'est si douloureux, mes bras entourent sa taille. Je pleure. Ma tête se pose sur son épaule.

« Tu me fais si peur, j'ai si peur. Je ne referais plus jamais ça mais sil te plait ... Arrête, arrête. »
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