Travesti(e) Fay E. Flowright
+ • Pouvoir : Fait exploser les objets alentours lorsqu'il ou elle ne contrôle plus ses émotions • AEA : Ironie - Un lionceau blanc Messages : 2161 Inscrit le : 20/01/2007
| Sujet: Fay E Flowright Dim 21 Jan 2007 - 0:41 | |
| La première version de la fiche, datant du 20 janvier 2007 : - Spoiler:
Nom : Flowright Prénom : Fay, Eden Age : 16 ans
Histoire : Fay est né un 22 Octobre. Il ne sait pas s'il est Scorpion ou Balance. Mais ce n'est rien comparé à son grand problème: il ne sait pas non plus s'il est un homme ou une femme. Son corps androgyne l'empêche de le savoir. Ses parents ne l'ont pas aimé pour cela, et Fay fut abandonné devant la porte d'un médecin, le Dr Flowright. Elle-même victime d'une malformation de naissance aux pieds et aux mains, elle n'a aucun mal à comprendre cet enfant qu'elle a nommé Fay parce qu'il ressemblait à un personnage du dessin-animé qu'elle venait de regarder avant d'ouvrir la porte et de le trouver à ses pieds. Il grandit sans amis. Enfant, ses camarades demeuraient effarés de le voir arriver un jour dans son T-Shirt SuperMan pour revenir le lendemain en jupe blanche. Au collège, c'était pire. Les filles le trouvaient beau sans oser le dire, car c'était une fille, mais les gars la trouvaient belle, sans oser non plus le dire, puisque c'était aussi un garçon. Et Fay monte jusqu'au lycée, en voyant ses camarades sortir ensemble, s'embrasser, sans jamais avoir l'occasion de les imiter. Fay ne sait pas non plus vers qui se tourner. Son esprit est aussi séparé que son corps. D'un côté, les filles, dont les discussions sont plus intéressantes, et de l'autre côté les garçons, dont les jeux sont plus amusants. Et si jamais il se risquait d'un côté, il pouvait dire "Adieu" à l'autre. Au lycée, donc, Fay se fait des amis. Dans ce milieu, il n'y aucun mal à être différent. Il rencontrait des homosexuels, des travestis, bien sûr, ces personne qui avaient le même style de différence que lui. Mais c'est là que Fay se rendit compte qu'il n'avait aucune idée de la manière dont il fallait s'y prendre pour nouer des liens d'amitié avec quelqu'un. Fallait-il dire "bonjour", "salut" ou "coucou" ? Agiter la main, rester impassible ? Débuter par un " tu veux être mon ami" ou discuter un peu ? Il ne tenta finalement aucune approche. Certains essayèrent de lui tendre une main, mais Fay, maladroit, les repoussa. ça dura une année. Le Dr Flowright, ne pouvant plus contenir sa peine de voir son enfant adoptif grandir dans la solitude, décida de l'envoyer dans un pensionnat, ou il se ferait surement des amis. Le docteur n'avait aucune qualification en la matière, aussi sortit-elle un exemplaire des pages jaunes, et, pointa un doigt hésitant sur : Le Pensionnat Interdit. Le nom lui parut étrange, mais elle n'avait pas de temps à perdre : son enfant ne devait pas rester une seconde de plus dans la solitude. Les adieux furent déchirants : la mère de Fay était sa seule amie. Aussitôt l'avoir lâché dans le train, elle commença à regretter...
Qualités : Fay est doux (douce ?) et intelligent(e ?). Il (Elle) possède une beauté presque envoutante. Rofl, quand je supprime tout le blabla foireux, ça fait court.
Défauts : Fay est androgyne. Ce n'est pas vraiment un défaut mais ça l'empêche de vivre. Fay est aussi très timide et se laisse facilement influencer. Il (elle) prend sa vie à la légère et ne cesse de sourire alors qu'il (elle) est accablé de douleur. Il ou elle place bien trop facilement sa confiance ...
Pouvoir : Fay brise les choses fragiles autour de lui lorsqu'il extériorise sa colère et sa douleur.
Alter Ego Astral (animal + une couleur + son nom) : C'est un lionceau blanc nommé Ironie. Fay ne s'en souvient pas, car elle est partie la nuit pendant laquelle Fay a attendu, endormie, sur le pas de la porte du Dr Flowright.
Physique : Les cheveux de Fay sont blonds et sauvages. Ils ne sont jamais vraiment "coiffés". Fay ne fait que les démêler chaque matin. Ses yeux sont aussi bleus que des saphirs. Sa peau est clair et douce, ses dents blanches et alignées. Ses membres sont longs et fins. Ses jambes semblent interminables.
Passion : Aucune. Mais son obsession est d'être aimé(e).
Avez vous bien lut le forum : avoir bien lu le forum ? Je ne comprend pas la question mais j'ai lu les les règles ^^ Comment avez vous trouvez se forum : par LaCartoonerie (cam14) Est ce votre premier perso : quelle expression sale.
La seconde version de la fiche, datant du 27 août 2011 : ► Personnage:Nom : Flowright Prénom : Fay, Eden Age : disons qu'il/elle va faire ses 19 ans Date de naissance : 22 octobre 1992 Histoire :Le récit qui fait iéch : - Spoiler:
J'ai du mal à dire que j'ai été malheureux souvent, non pas, comme on pourrait s'y attendre parce que j'imagine comme il faudrait que je fasse, qu'il y a toujours moins bien loti que soi, mais parce que j'hésite entre dire ça, et dire que j'ai été malheureuse ; mes parents qui étaient sans doute des gens marginaux m'ont abandonné(e) sans formalité à la porte d'un médecin. Comme on aurait fait il y a deux siècles. Ils ont réagi comme des paysans auraient fait en me voyant appelant à vivre : ils ont cru probablement que j'étais le rejeton du Diable et que la honte serait jetée sur eux s'il était connu qu'ils avaient enfanté du malin. C'est ainsi que j'ai toujours pensé que mes parents, puisque je ne les ai pas connus, étaient des gens naïvement pieux, repus de leurs dorloteries morales mais incapables de les digérer. Et sans doute vivaient-ils dans la profonde campagne pour agir de façon si anachronique.
Le docteur qui m'a recueillie était une femme modeste qui comprenait doucement mon malheur. Je dis cela, parce que Maman avait les doigts des pieds et des mains palmés. De son état, j'ai pensé qu'elle aurait pu au moins songer à quelque chose pour soigner ces membres handicapés, de même qu'elle aurait sûrement pu demander conseil à un confrère pour intervenir, en ce qui me concerne. Pourtant elle n'en a jamais rien fait, que ce soit pour elle comme pour moi. Elle me disait : tu vois, malgré ces mains et ces pieds, j'ai sans mal poussé mon bouchon jusqu'à cinquante ans. Je n'ai pas besoin d'y remédier, je m'y suis faite. De ce fait je croyais que jalousement, elle voulait appliquer à moi les obstacles par lesquels elle était passée et auxquels elle avait survécu. Je croyais ne pas être entendu(e), et je croyais discerner dans ses paroles une simple et exécrable rancoeur d'adulte. A l'époque j'étais trop tourmenté(e) pour le comprendre, mais il y avait un vrai questionnement qui l'empêchait de me soigner : comment aurais-je choisi ce qu'il me fallait devenir ?
C'est-à-dire qu'à force de raisonnement, le temps avait passé et j'avais développé une indifférence égale pour les deux sexes. Il avait suffi de trois ans, que j'entre dans le système scolaire affublé d'un nom mixte et d'un trousseau androgyne. Plus je grandissais, et plus Maman se mordait les doigts de n'avoir pas su départager aussitôt qu'elle m'avait ramassé(e). Elle craignait en vérité terriblement le désordre psychologique qui ne manquerait pas de se produire dès que j'aurai passé le pas, auquel s'ajoutait, en outre, les complications chirurgicales qui s'amassaient avec mon corps grandissant. C'est que je ne réfléchissais pas à cela, moi. J'en avais seulement assez de souffrir et je gémissais en m'accrochant à ses jupe, qu'il lui fallait me soigner, me sauver, sans comprendre que cela impliquait de choisir.
Ce n'était pas si simple dans mon cas : je n'étais pas une femme avec une barbe, ou un homme avec des seins. Je ressemblais plutôt à un enfançon, plat et mince, glabre, sans que jamais un renflement sur mes hanches ou sur sur ma gorge ne vienne me tirer dans un sens et d'affaire. Dans mon corps s'allongeant de façon néoténique, je n'étais pas mal et n'endurai pas de contradiction mentale. Mon pain empoisonné n'était que dans mon rapport aux autres.
Si durant l'enfance, le partage fut encore soutenable, car il suffisait de choisir entre les jeux amusants des garçons et les conversations intéressantes des filles, le glissement vers l'adolescence me fut particulièrement douloureux. A l'école primaire, les deux sexes se font la guerre par principe mais ne nourrissent rien de très ambigu. Mais à l'âge où les hormones godaillent et se mettent dans les brindezingues, il n'y avait plus cette insouciance qui m'autorisait le plaisir de la société. Personne ne voyait en moins un camarade ou une confidente ; j'étais d'une côté un être pervers aux idées mystérieuses, de l'autre un “pédé” dégoûtant dont la compagnie n'était pas appréciable. On ne me regardait pas comme n'importe qui parce que soudainement le sexe était synonyme d'identité et d'intentions. Et moi à qui cette identité-là manquait terriblement, j'étais non seulement écarté de la communauté, mais encore indisposé à comprendre ce brusque changement d'attitude. En quoi étais-je redoutable ? L'étais-je de la même façon que pouvait-être un homme pour une fille ? Un garçon m'associait-il à l'image d'un fruit tentateur et interdit ? Je me laissai balancer de part et d'autre, rebondissant sur les rejets de ceux qui autrefois étaient capables de fermer les yeux sur mon anormalité manifeste, ramassant ainsi la poussière et me couvrant de mépris.
Au lycée, je pense pouvoir témoigner que l'esprit s'ouvre encore un peu ; mais les années collège m'avaient laissé estropié(e), timide et roulant dans mes yeux la crainte des autres gens. J'étais enfin accepté(e), mais pour une raison cruelle : la gloire d'une beauté physique dont mes inconnus parents m'avaient fait cadeau. Devenu(e) incapable de distinguer les innocentes preuves d'amitié des faux espoirs généreusement distribués au bouc-émissaire que j'étais, je rejetai maladroitement toutes les mains tendues sans réfléchir. Ce n'était pas que je ne voulus pas sortir de ma solitude ! j'aurais préféré avoir du temps pour y réfléchir et comprendre que je pouvais tirer parti de la superficialité de ces personnes pour m'épanouir et revenir m'asseoir à un banc social honnête. Mais les choses s'emballent et laissent difficilement une seconde ou deux afin que l'on puisse se reprendre. Je m'en rendis compte après avoir perdu ma chance et désintéressé tout le beau monde.
Cependant, il y avait encore une possibilité. Celui-ci était perdu, mais sans doute pouvais-je entrer dans un nouveau moule. Je convainquis Maman de me laisser continuer mes études dans un autre lycée, loin, là où je ne risquais pas de rencontrer un fantôme de passé pour me rappeler mes traumastismes. Je savais désormais comment m'y prendre pour regagner ma confiance et m'entendre avec mes camarades. Maman semblait prendre cela comme une décision raisonnable à laquelle elle se pliait à contre-coeur ; comme si elle me perdait en me laissant partir et ne gardant de moi que des regrets. Je ne pouvais pas toutefois, discuter de cela avec elle car nous ne nous entendions pas ainsi ; je n'osais pas lui expliquer que je ne lui en voulais pas car son hésitation était compréhensible, et que qui sait, peut-être ma vie aurait-elle été pire si j'étais plus tôt devenue une fille, ou un garçon. Je me contentai de l'enlacer en lui disant “à dans deux mois !”
Je ne dirai plus que je suis malheureux, non pas parce que je pourrais dire malheureuse à la place, mais parce que ce n'est plus ce que je ressens. J'ai certes toujours à me démêler, avec ce sexe que je n'ai pas, mais j'ai encore d'autres préoccupations qui ne sont plus du même ordre car elles sont les mêmes que les autres. Aussi graves soient-elles, je leur suis redevable pour avoir résolu mon cas social. Maman peut-être est malheureuse de ne plus me voir et de me croire décédé(e), parce ne suis pas du tout arrivé(e) à l'école où j'étais supposé(e) étudier et me faire des amis ; j'ai fait l'erreur naïve d'entrer au "Pensionnat Interdit".
Le résumé : Fay a été adopté(e) par une femme docteur car il/elle a été abandonné(e) par ses parents, à cause de son hermaphrodisme. Parce qu'elle s'inquiétait des conséquences que pourrait avoir une opération sur un enfant aussi androgyniquement parfait, elle n'a jamais su le/la soulager de ce fardeau. Aussi Fay est-il/elle resté sans sexe jusqu'à maintenant, en souffrant de l'exclusion sociale que cet état lui réservait. En deuxième année de lycée, sa mère engloutie par son sentiment de culpabilité, consent à le perdre et l'envoie dans un établissement scolaire éloigné pour lui permettre de recommencer sa vie sociale après une prise de conscience décisive pour la psychologie de Fay. Désormais soulagé(e) du carcan comportemental de sa jeunesse malheureuse, il/elle est résolu(e) à s'ouvrir au monde dans une nouvelle école qui s'avère le "Pensionnat Interdit". Caractère :L'absence d'une identité sexuelle s'applique aussi à l'esprit de Fay qui contrairement à un enfant normal n'a pas été conditionné(e) pour appartenir à un genre ou un autre ; aussi comprend-il/elle et ne comprend-il/elle pas certaines subtilités propres aux femmes et aux hommes. Cette différence à l'âge adolescent, se fait durement sentir et a participé au renfermement progressif de son caractère. Fay a grandi timide et influençable, il fut un temps où un mot gentil l'aurait fait ramper à vos pieds avant qu'il/elle ne se rende compte des humiliations que lui infligeaient sa propre faiblesse et qu'il/elle ne se mette à rejeter toute forme de contact social. Paradoxalement, Fay est avide d'attention et d'amitié, et c'est cette soif terrible qui l'a poussé(e) à vouloir changer. Il/elle a pourtant gardé l'habitude de ne pas montrer ses émotions, tout en éprouvrant des sentiments exagérément exaltés qu'il/elle s'applique à analyser en profondeur. Il/elle a ainsi construit sa philosophie sur le respect des autres au détriment de soi s'il faut ; c'est pourquoi il/elle est agacé(e) par les démonstrations d'inélégance et d'agressivité qu'on offre souvent sans y prendre garde. Physique :Son corps sans sexe est la principale caractéristique du personnage. Il jouit d'une beauté énigmatique de par le mystère que lui confère son androgynie ; on trouverait parfois dans son image des airs d'un ange... De ses blonds cheveux ondulés qui lui tombent dans le cou jusqu'à ses chevilles sculptées, Fay semble porter encore la douceur de l'enfance dans ses membres minces et ses articulations rondes. Ses formes peu anguleuses découvrent un cou gracile, des épaules étroites. Les poils ne lui ont pas poussé sur le visage, les aisselles et le bas-ventre puisqu'il a été épargné par la puberté. Sur son visage en forme de coeur sont symétriquement placés son nez droit et fin, ses yeux longs et bleus, ses lèvres pâles et fuselées. Une telle grâce est bizarre au point d'inspirer du ressentiment. Pouvoir : Dans les situations où Fay ressent une émotion extrême au point de ne plus maîtriser ses actions, certains objets explosent autour de lui / d'elle. Alter Ego Astral : Un lionceau blanc qui s'appelle Ironie. Passion(s) : Fay n'a pas de passion particulière, mais présente des intérêts pour la médecine, et les arts de la littérature, de la peinture et de la musique. N'aime pas / Phobie(s) : Fay est traumatisé(e) par l'exclusion dont elle a fait l'objet et perd ses moyens lorsqu'on s'adresse à lui/elle avec mépris. Il/Elle se sent menacé(e) lorsqu'on transgresse la politesse conventionnelle. D'autre part, il/elle a pris l'habitude d'employer en parlant d'elle des mots qui font qu'à l'oreille on ne différencie pas le masculin du féminin.
Dernière édition par Fay E. Flowright le Sam 27 Aoû 2011 - 20:51, édité 8 fois |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Fay E Flowright Dim 21 Jan 2007 - 4:35 | |
| C'est original lafacon dont tu rentres... C'est aussi trés original l'histoire! Le pouvoir lui ne l'ai pas.... Mais sa pourra aller! Et pour la premiere question, je me suis tompée d'une phrase! Normellement c'est= avez vous lu les regles? Mais je me trompe tout le temp >.< en bref, a par une fiche perso parfaite, il te manque le code [HS : t'es qui sur Lak'? ] |
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Travesti(e) Fay E. Flowright
+ • Pouvoir : Fait exploser les objets alentours lorsqu'il ou elle ne contrôle plus ses émotions • AEA : Ironie - Un lionceau blanc Messages : 2161 Inscrit le : 20/01/2007
| Sujet: Re: Fay E Flowright Dim 21 Jan 2007 - 13:03 | |
| En fait l'idée du pouvoir ne me plait pas trop. Alors, sinon qu'est-ce que je pourrai mettre ? Parce que voler ou cracher des flammes, c'est pas mon truc.
Et sur Lacartoonerie je suis Aphilea. |
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Travesti(e) Fay E. Flowright
+ • Pouvoir : Fait exploser les objets alentours lorsqu'il ou elle ne contrôle plus ses émotions • AEA : Ironie - Un lionceau blanc Messages : 2161 Inscrit le : 20/01/2007
| Sujet: Re: Fay E Flowright Dim 21 Jan 2007 - 14:10 | |
| Ce serait bien mais il faudrait que je l'insère dans l'Histoire alors, et ce serait compliqué...
En fait j'ai pas trop d'imagination pour ce genre de trucs.
Ou alors je peux briser des choses dans des excès de colère. Et pis comme Fay ne se met jamais en colère, ça expliquerait son ignorence à ce sujet, et il faudra qu'il apprenne à extérioriser ses émotions.
Non ? |
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Travesti(e) Fay E. Flowright
+ • Pouvoir : Fait exploser les objets alentours lorsqu'il ou elle ne contrôle plus ses émotions • AEA : Ironie - Un lionceau blanc Messages : 2161 Inscrit le : 20/01/2007
| Sujet: Re: Fay E Flowright Dim 21 Jan 2007 - 19:06 | |
| J'crois qu'c'est bon là, j'ai mis le code, l'avatar, et la signature je la ferai plus tard ;p la flemme !
Et j'ai édité pour le pouvoir, aussi. |
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