• Clémentine a une jolie peau, de jolis cheveux, un joli visage, une jolie posture, un joli sourire – quand elle s’en donne la peine.
• Elle rit trop souvent pour se moquer, et ses traits sont emprunts d’une condescendance mutine, même dans la joie.
• Ses cheveux, une cascade de boucles brunes et brillantes, sont toujours attachés à l’arrière de sa nuque ; chignon simple pour les jours sans travail, tresses élaborées pour plaire.
• Ses yeux en amande, d’un brun chaud, sont ombragés par des cils très épais : ils sont attentifs et regardent droit devant eux, ne quittent jamais ceux des autres. Les baisser, c’est perdre.
• Quant à sa peau, elle est brune et trahi aisément son statut de mulâtresse – elle est libre, n’a jamais eu de chaines, mais la méfiance reste la même. Quant à certains, ils trouvent cela exotique. (et ça l’arrange)
• Ses dents blanches se découvrent dans des sourires calculés ou spontanés, et sa voix grave parcourt toutes les inflexions sans jamais se tromper. Quand elle s’exclame, elle est bruyante. Elle n’a jamais été silencieuse.
• Sa démarche pourrait être parfaite si elle ne boitait pas. Sa jambe gauche, brisée dans son enfance, a mal guérie et l’empêche de porter de trop hauts talons. Pour éviter de se casser la figure, ou que son infirmité se voit trop, elle a appris à rouler des hanches et s’asseoir dès qu’elle le peut.
• Pour divertir et éloigner l’attention de ses jambes, elle a un superbe décolleté dont elle se sert à la moindre occasion. Pourquoi se priver des courbes que lui a donné Mère Nature, très généreuse par ailleurs.
• Fière, Clémentine a toujours le menton levé bien haut et un langage corporel ouvert. La place qu’elle ne peut pas prendre physiquement, elle la prend symboliquement – de gré ou de force.
• Sur sa peau, elle passe tous les onguents à sa portée afin qu’elle reste douce. Des dentelles, aussi, des froufrous et des bijoux ; elle aime tout ce qui brille et être parée comme une princesse.
• Elle est féminine, malgré la brusquerie soudaine de ses gestes.
• Elle aime aussi être prêt des gens, jusqu’à la gêne. Elle se délecte de toutes les réactions qu’elle peut tirer à autrui, et viole impunément tout espace vital qui s’offre à elle.
• Il est également bon de noter qu’elle sait se défendre. Elle a de la force, des muscles, et si son mètre soixante-trois n’a rien d’extraordinaire ou d’impressionnant, elle sait frapper là où ça fait mal. Elle n’est pas facile à maîtriser ou surprendre.
• Cela se voit à ses mains effilées, si douces et aux ongles si beaux, mais constellées de petites cicatrices.
• Même si, fatalement, la pauvrette ne peut pas courir très vite.

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