Beaucoup sont beaux, quelques-uns sont rares.

Edric n’est pas vraiment très ordinaire, son physique en lui-même est difficile à décrire. Il est beau, sans l’être tout à fait. Une chose est sur, il ne laisse personne indifférent. Par contre ce visage n’exprime presque aucun sentiment, beaucoup disent même qu’il est très difficile de savoir s’il est heureux ou malheureux, s’il est joyeux ou triste.

1 mètre 85, une taille assez grande pour un corps plutôt mince qui malgré cela, dégage une certaine impression de force physique. Son teint, aussi blanc que la neige fait ressortir ses yeux gris acier, durs, tristes et profonds. Son visage émacié, ses lèvres orangées, fines et entrouvertes caché par de longs cheveux décolorés, mi-lisse, mi-ondulés retombant sur ses épaules et qu’il doit sans cesse remettre en place comme une sorte de tic. Ce geste laisse apercevoir un tatouage noir, discret commençant par une étoile au front et se terminant sous l’œil par un signe étrange, difficile à décrire. Ses mains délicates donnent malgré tout une impression de force et de brutalité.

Bien vêtu, sans être provocants, Edric choisit toujours toutes ses tenues avec une certaine classe sans jamais trop en faire tout de même. Une simple chemise accompagné d’un bandeau noué minutieusement au cou, un jean basique sans être trop large, des chaussures pointues, et une veste négligemment laissée ouverte font l’affaire.

Son parfum dégage une fragrance douce et sensuelle qui contraste avec son attitude généralement froide. Il en est de même de sa voix qui surprend tant elle parait légère et agréable.

Un soleil radieux illuminait ma chambre, j’avais déjà quatre ans. Les yeux grands ouverts, je restais allongé sur mon lit, haïssant une fois de plus mes parents pour cette nuit riche en cris. Cela faisait quelques mois déjà qu’ils ne s’entendaient plus, si ils se sont jamais entendus un jour. Je compris bien vite que ma mère s’était mariée avec mon père uniquement pour une histoire d’argent. En fait, je ne sus jamais vraiment si elle avait éprouvé le moindre sentiment pour lui. Quoiqu’il en soit, c’était mon quatrième anniversaire et j’eu droit à un cadeau inoubliable. Lorsque je m’étais levé et dirigé vers la cuisine, quelle surprise en remarquant les valises de ma mère à l’entrée. Elle partait. Elle n’avait pas l’intention de me dire au revoir.

J’étais déjà au collège, et je recevais déjà une somme plutôt conséquente tous les mois de la part de mon père avec qui je vivais à présent. Je ne comptais plus les personnes jalouses des moyens de mon aristocratique famille. Je ne pouvais cependant pas me cacher ! C’est donc en entrant au collège que je restai seul, subissant les regards moqueurs de mes camarades. Cela forge le caractère dit-on, je pense surtout que cela détruit une personne. Peut importe, ce n’était qu’un passage de ma vie, je savais que bientôt, c’est eux qui allaient me regarder avec envie. Tout n’était qu’une question de temps.

La majorité, enfin ! Aussi, la fin du lycée, qui je dois avouer, me rendait assez nostalgique. Mon père, qui entre temps s’était trouvé une maitresse avec laquelle nous partagions son amour, a été mis au courant des moqueries voir même des insultes que certains lycéens lançaient sur moi et a décidé de me t changer de lycée. C’est ainsi que je suis arrivé dans le lycée le plus chère, regroupant donc énormément de personnes aussi aisées que moi. Et qui dit personnes riches, dit penchant pour l’interdit, dit sans limite. Accumulant les soirées trop alcoolisés, je vivais dans mon monde, heureux.

Lors de mes dix-neuf ans, une autre session alcool-et-Cie .avait été prévu. J’étais plus fatigué qu’à l’ordinaire. Je venais de me disputer avec des amis sur le fait que je changeais de comportement trop rapidement et sans raison particulière. « Et alors ? ». Il n’empêche qu’en pleins milieu de la soirée, je cru apercevoir une forme, petite, plutôt familière qui m’a donné l’impression d’avoir déjà vu un nombre incalculable de fois sans m’en rendre compte. Je l’ai suivit, marchant de plus en plus vite, courant de plus en plus vite, je ne regardais pas ou j’allais. Sans savoir comment, je me suis retrouvé en pleins milieu d’une forêt où se dressait devant moi un immense pensionnat que je n’avais encore jamais vu ni entendu parler. La petite créature entra à l’intérieur par l’immense portail qui gardait l’intérieur secret. Ne pouvant résister à la tentation de rejoindre ce qui ressemblait de plus en plus à mes yeux à un animal, je m’approchai et ouvris entièrement la porte. La créature, se tenait là, me regardant.

~Pour avoir le personnage~