► Personnage:
Nom : Pantomine
Prénom : Cahier (Cayet)
Age : 14 ans
Date de naissance : 2 Octobre
Caractère :S'il fallait décrire le jeune garçon, Insensibilité et Distance seraient les maîtres mots.
Cahier n'est pas tellement taciturne mais plutôt réservé. il sait entretenir une conversation, mais ne le fera pas de son propre chef, uniquement pour satisfaire ses interlocuteurs qu'il avait appris à ne bleser en aucun cas.
Il est sérieux et calme en général, mais peut parfois déroger a la règle lorsqu'il est troublé, surpris ou en colère. Les deux derniers cas ne lui arrivent que très rarement, ayant reçu une éducation de Danddy, il se doit de ne pas montrer sa surprise et d'être très patient.
Élevé en un cadre particulier, il a appris a vouer une soumission totale a ses maîtres, quelle que soit la tâche demandée. Il agit presque toujours de façon robotique, logique, même en dehors des ordres et ce du fait de son éducation. Il n'a jamais appris à s'occuper autrement qu'en s'instruisant ou en servant ses maître et par aussi sa vie était-elle régie de manière carré et droite, sans laisser place à quelques plaisirs que ce soit, en dehors des arts de la musique et de la littérature.
On lui demande quelque chose, il le fait. On lui pose une question, il répond. On lui raconte une blague, il la prend au pied de la lettre.
"Va voir ailleurs si j'y suis !" , "Très bien" répondait-il sérieusement avant de disposer pour vraiment aller chercher en d'autre lieu l'intéressé.
Il agit de manière si parfaite que cela le rend terriblement froid et distant. Peu enclin a tisser des liens sociaux où à se faire remarquer, il n'allait pas vers les autres et acceptait difficilement que l'on aille vers lui sans raison, toujours sur ses gardes. Une seule personne jusque là avait réussit à le faire sortir de sa prison doré et appris a avoir un avis, des opinions. Cette personne n'était plus. Du moins dans la mémoire de Cahier après toutes ces années.....
Il restait seul dans son coin, en attendant que l'histoire se répète, car la vie n'est régie que par des histoires qui se répètent, et restait insensible et dur, tel un robot. Froid, calculateur, logique et implacable.
Physique :
Cahier est un jeune adolescent de quatorze ans, aux cheveux d'un blond très clair, comme ceux de sa mère et aux yeux yeux gris comme ceux de son père parait-il. Il a été créé en élevage, un camp de futurs domestiques de maison pour quelque femme riches de Russie, car c'était son pays d'origine. Elle sen raffolaient les femmes chics des jeunes garçons blonds et pâles mignons et bien éduqués à souhait. Pour satisfaire leur clientèle de plus en plus influente après la chute du régime, Les éleveurs ont donc sélectionné le moindre trait physique de son apparence pour en faire une vraie peluche. Taille moyenne, grand yeux gris, cheveux blancs soyeux, bien habillé, mignon de par sa réserve...
Il aurait parut tel un ange, si son visage n'était pas gâché par une indescriptible rancœur et une cruauté que trahissaient son regard froid et hautain ainsi que son sourire méprisant.
Mais petit, il était une véritable attraction commerciale. Il etait la copie conforme de ses trois frères. Si ce n'est qu'il était plus âgé que deux et avait un grand frère. Mais tous avaient ou auront la même apparence a leurs âges respectifs. Un production à la chaine de petit bot de choux, fleurant bon l'élégance et le raffinement.
Il porte en général des vêtements sobres, d'écolier ou de maître de maison. Parce qu'on lui avait dit que ça faisait mignon et que de toute façon il se préfèrait comme ça.
Le jeune garçon posséde un visage fin et anguleux que l'on croirait presque féminin. Il est plutôt frêle, comme la plupart des garçons de son âge, mais sa façon de se tenir et son air sérieux le vieillissent et le rendent plus imposant. Une once de mépris et de vices viennent ternir son visage innocent d'enfant, un décalage qui mettait souvent les gens mal à l'aise.
Ses yeux gris transpercent ses interlocuteurs en leur donnant la sensation désagréable d'être mis à nu. Etait-ce dû au fait qu'ils soient trop matures pour son âge, trop clairs ou inexpressifs ? Qui sait...
Histoire :
Le premier jours de la vie de Cayet ressembla étrangement aux suivants. Manger, sieste, cours d'éducation, manger, dormir. Et ainsi possiblement jusqu'à l'infini... Tout du moins jusqu'à ce jour, puisqu'il n'était pas encore sorti de l'élevage. Mais cela ne l'embêtait pas.
En bon domestique qu'il était, il avait appris a accepter son sort avec dignité et patience. La première vertu des domestiques devait toujours être la patience. D'une part pour attendre "l'adoption" et d'autre part pour supporter les maîtres capricieux, les gosses de riches qu'ils étaient obligés de servir.ainsi qu'à exécuter toutes les taches demandées sans rechigner.
Cahier ne savait pas qu'il serait un jour à la place de ses gosses de riches...
Quoiqu'il en soit, il devint ainsi un bon majordome, calme et sérieux, patient et attentif.
Comme tous les enfants de son élevage, il a apprit l'art de la table, de la cuisine, de la littérature et de la musique, saupoudrés d'une bonne dose de culture générale.
Lui et sa génération avaient même été implantés d'une puce qui leur permettait de chanter, de manière plus ou moins robotique. Lui et son grand-frère n'en avaient pas eu besoin, ayant le don de chanter juste et bien dès la naissance. Ils avaient été élus meilleurs espoirs de l'élevage. Ils étaient les plus doués et les plus attractifs de toutes la portée.
C'est pour ces raisons qu'ils parcouraient souvent le continent a deux pour promouvoir l'élevage déjà bien célèbre de Moscou.
Il répétait toujours la même chanson, ancré dans leur mémoire à force de répétition. Une chanson qui faisait toujours pleurer dans les chaumières : "Brother". Elle racontait l'histoire de deux frères qui furent séparés en essayant de faire revivre leur défunte mère.
Les spectateurs associaient, malgré eux, les deux frères de la chanson a Cayet et Ankil (le frere de Cayet) et pensaient par conséquent que leur mère était morte (ce qui n'était pas le cas). Alors évidemment, a la fin de la chanson, ça pleuvait, les cartes de visite se distribuaient comme des petits pains et les dons étaient conséquents.
Les femmes trouvaient à Cayet une voix d'ange, n'ayant pas encore du tout mué mais possédant pourtant une voix rauque, et a Ankil une voix chaude et rassurante.
Cayet aimait chanter avec son frère, il lui vouait une admiration sans limites. Il n'y avait qu'avec lui qu'il se permettait de rire et d'être un peu moins coincé et robotique que la normal. Cela ne rendait la chanson que plus belle. Cayet ne se doutait pas que les paroles de la chanson s'avérerait bientôt véridique, si on laissait de coté la mort de la mère...
Si bien qu'un jour, de visite encore dans une ville, un vendeur l'acheta a une somme folle pour que le jeune garçon servit dans son manoir, au service d'une femme riche, tombée en émois devant ce petit ange froid. D'autant plus que la voix de Cayet ferait sensation au sein des salons qu'organisait la comtesse.
Il ne prit pas Ankil, le jeune homme étant trop âgé pour attiser la curiosité des invités.
Le domestique obéissant et réservé qu'il était serra son frère dans ses bras, avant de l'abandonner respectueusement pour obéir a son nouveau maître, comme on le lui avait apprit. Il s'éloigna, la tête retourné vers son frère, trébuchant a moitié puisqu'il ne regardait pas devant lui et se retint de pleurer, pour garder l'air digne. Comme on le lui avait toujours demandé. Ainsi, Cayet n'avait-il jamais versé de larmes, si ce n'était pendant quelques mois rudes de son apprentissage, dans son plus jeune âge.
La propriétaire mis en place dans toute la ville des affiches annonçant des concert en salon de "Cahier" le petit domestique prodige. En effet, l'intendant de la comtesse, en rustre lui avait rapidement demander son prénom, et l'avait mal orthographié dans sa précipitation. Le véritable nom, Cayet, signifiait dans sa langue d'origine (un dialecte peu connu du Russe) "Vérité" et "Ankil", le nom de son frère, signifiait "Bravoure".
C'est ainsi que Cayet devint Cahier, étant ainsi proie a certaine moqueries toutes moins originales les unes que les autres. Mais il s'en fichait. A vrai dire, il n'y avait pas grand chose qui l'intéressait. Il chantait tous les soirs pour sa maîtresse, préparait ses affaires, nettoyait le manoir, faisait la cuisine, et c'était tout.
L'existence de Cahier coula ainsi pendant environs trois ans, où il fût bien bichonné par sa nouvelle maitresse, et devint peu à peu égoïste, hautain et manipulateur.
Son visage toujours innocent de l'enfance, portait tout de même les vices du monde adulte. La comptesse obtint petit à petit de plus en plus de pouvoir, notament grâce à certaines intrigues auxquelles Cahier apportait son aide, devenant aussi de plus en plus vicieuse et avides de pouvoir et d'argent.
Ils en vinrent bientôt à se détacher des gens qu'ils connaissaient respectivement et à se faire détestés de la foule qui mourait de faim derrière les grilles de leur manoir.
Une révolution ne tarda pas à éclater.
Une nuit d'été, Cahier fût réveillé par la chaleur ambiante de sa vaste chambre qui en devenait étouffante. On était en été mais tout de même... Il se redressa dans son grand lit à baldaquin... et cessa de respirer.
La tête lui mis à lui tourner et son cœur s'accéléra.
De longues et grandes flammes léchaient la vitre de sa chambre, projetant des étincelles à travers les interstices du volet.... ce qu'il en restait.
La tête tranchée de la comtesse tapait au carreau, empaler sur un long bâton. Son visage défiguré par un rictus de haine et de souffrance.
Cahier poussa un cri étouffé par le crépitement assourdissant du feu qui se répandait dans le manoir. Le jeune garçon tomba de son lit et eut un haut de cœur qui lui souleva l'estomac jusqu'à en expier son dîner de la veille. Il se releva difficilement en s'essuyant la bouche du revers de sa main, les yeux écarquillés de panique. Il les entendait maintenant. La foule hurler en bas. Les bruit de course dans l'escalier.... Ils arrivaient le prendre lui aussi.
Sans hésitation, Cahier se dirigea vers la fenêtre opposée qui donnait sur une forêt. La porte s'ouvrait. Il entendit vaguement un homme ordonner aux autres de l'attraper.
Alors, sans ouvrir la fenêtre, il sauta à travers, brisant le carreau, coupant ses mains fines de pianiste. Le sol qui se rapprochait... Des toitures sur lesquelles il se recevait rudement avant de rouler et poursuivre sa chute...
Sa vision était flou à présent... Paniqué, il ne savait plus ce qu'il faisait. L'instinct de survie s'était mis en marche, seuls des gestes désordonnés muait à présent son petit corps fragile. Il s'enfonça dans la forêt en courant, sans savoir où il allait.
Il filait tout droit quand il aperçu comme un soleil dans la nuit, une lumière aveuglante, caché à moitié par les abres qui se dévoilait au fur et à mesure qu'il se rapprochait.
La course...La lumière...Un Flou... Une chute... Le noir... Un pensionnat.
Pouvoir : Capacité à identifier la nature des gens (égoïste, avares, gentils, amoureux, etc...)
Alter Ego Astral : un Fennec albinos, Seth.
Passion(s) : Chanter, le piano, la littérature classique, la langue anglaise.
N'aime pas / Phobie(s) : Les bruits de feu, de ferraille, de pas invisibles, les cris, les branches tapant à sa vitre ...
► Pour avoir le personnage :
Avez-vous bien lu les règles ? Yes, my Lady.
C'est bien, c'est bien (Aphie)Où avez vous trouvé ce forum ?En tapant "Forum RP angoisse"
Est ce votre premier perso...♦ ...Dans un forum RP ? Non...
♦ ...Dans ce forum ? ...Non plus.
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Mer 18 Aoû 2010 - 22:41
