Levant les yeux vers la fenêtre, elle vit apparaître le doux visagee de Rinji *o*, mais elle remarqua une jeune fille, lisant un énorme grimoire. Comment arrivait-elle à lire tout ça ? @_@ Impressionnant, très impressionnant... pour Eléonore.
Elle referma d'un coup sec son livre "Le paradis de la drague" "Les doux parfums du prince charmant" et le posa sur sa table. Elle se leva précipitament et alla saluer la nouvelle venue ^o^, le sourire d'un boulet puissance mille.
Salut ! =D, dit-elle. J'm'appelle Eléonore, mais tu peux m'appeller Ely ^w^
Notre chère espoireuse n'est pas du genre à être timide n_n.

- Salut !
Helen sursauta. Elle ne s'attendait pas a ce qu'une personne vienne l'aborder... Concentrée comme elle l'était dans ses ouvrages, elle devait paraître ennuyeuse, du genre une bûcheuse qui révise ses exam's avec force. Helen s'était déjà d'ailleurs plusieurs fois moquée des intellos, avec ses copines...
- J'm'appelle Eléonore, mais tu peux m'appeller Ely !
Eléonore. C'était un joli prénom. Du moins, elle préférait Eléonore au surnom que la fille s'attribuait elle-même : Ely. Ça sonnait moins bien, a son avis.
- Bonjour... Moi, c'est Helen, dit-elle d'une voix dénuée d'enthousiasme. Ça s'écrit H-E-L-E-N. Sans accents.
Elle préférait préciser, de peur que les gens écorche son prénom. C'était une des choses qu'elle ne supportait pas. "Helen", elle trouvait ça beaucoup plu joli qu' "Hélène" ou "Ellen", c'était sûr !
N'ayant pas particulièrement envie de poursuivre la conversation, certaine de se trouver là proche d'une information sur le sortilège qui entourait le manoir, bénigne soit-elle, elle se retourna vers son bouquin.

Helen ? répéta-t-elle crétinement.
Elle connaissait beaucoup d'Hélène dans son collège. Elle a toujours eu l'habitude de l'écrire H-E-L-E-N-E, avec un accent sur le premier "e". Pour ses parents se sont-ils compliqués la vie U_U' ?
Elle répliqua joyeusement :
C'est jolie =D !
Way. Elle n'a pas beaucoup de vocabulaire, notre espoireuse. Ca change pas beaucoup de d'habitude, elle lit surtout des livres d'amûûr, avec Ken qui aime Barbie, mais Barbie ne veut pas de cet amour car sa meilleure amie, Kelly, l'aime mais le frère de la belle blonde aime Kelly éoè. Et elle a zappé les quelques chapitres suivants pour aller se renseigner sur le mariage de Ken/Barbie et Kelly/Brad [le frère si vous suivez pas è_é]. Elle prend en note les descriptions de la robe de marié, les témoins. Les témois aussi, c'est très très très importants ! Elle faut vite qu'elle trouve deux témois pour son mariage è_é. [*brode*]
Elle pense peut-être beaucoup à son avenir, la petite fifille de quinze ans.
Elle se pencha pour voir la première de couverture de son livre, un vieux grimoire poussièreux qu'Ely n'aurait jamais eu envie de le lire tout entier.
C'est quoi ? =O

- Hum ? fit-elle en relevant la tête du bouquin. Ah, euh, rien du tout !
Elle referma précipitamment le livre, et le poussa sur le côté, comme pour cacher ses recherches, pourtant évidentes. Quoiqu'elle pouvait aussi ressembler a une de ces bûcheuses, au collège, vous savez, ces filles qui ont le nez toujours dans les bouquins ?

Oui, on pouvait peut-être décrire Helen ainsi, mais que lorsqu'elle était arrivée dans le pensionnat. Avant, c'était une fille normale, banale, aimant s'amuser avec ses amies, et se moquant des moins chanceux. En parlant d'amis, elle ne s'en était toujours pas fait, ici... C'était peut-être la raison de ce vide, qu'elle tentait de combler en se plongeant dans des ouvrages ? Elle avait fait la connaissance de plusieurs personnes, mais pour l'instant, elle ne pouvait se considérer "amie" avec ces gens.

Elle dévisagea alors Eléonore. Visiblement, elle semblait avoir son age, à quelques années près. Elle était aussi assez jolie. Helen restait une adolescente ordinaire, c'est a dire exigeante concernant le physique de ses fréquentations.

- D'où viens-tu ? demanda-t-elle soudainement. Comment es-tu arrivée ici ?

Message reçu. Eléonore n'ira pas regarder plus loin. Elle était pas celle-qui-veut-savoir-tout-sur-tout, comme le narrateur omniciant è_é. ... Elle voulu quand même savoir ce qu'elle voulait, mais elle n'est un minimun... polie =D
En réalité, elle ne pourrait pas deviner ce qu'elle cherchait. L'idée ne lui aurait même pas traversé l'esprit. Simplement parce qu'elle aime ce qui lui arrive *o*. Tout d'abord parce qu'elle a sa cousine, Rachelle, mais ce n'est qu'un détail... Car Rinji est ici *o*. Et ils vont bientôt se marier aussi è_é, il faut quand même qu'elle attende sa majoritée ç_ç /quand j'aurais trouvé sufisament d'argent pour payer Daga aussi/.
- D'où viens-tu ? demanda-t-elle soudainement. Comment es-tu arrivée ici ?
Oh, je viens d'une ville pas très loin d'ici. En fait, on fesait une cueillette de champignon avec ma cousine, Rachelle, mais on s'est perdue et il a commencé à pleuvoir, donc on est allé s'abriter dans le manoir n_n. Puis j'ai su qu'on ne resortira jamais =D, répondit-elle avec le plus beau des sourires niais.
Et toi ? n_n

« Oh, je viens d'une ville pas très loin d'ici. En fait, on faisait une cueillette de champignons avec ma cousine, Rachelle, mais on s'est perdues et il a commencé à pleuvoir, donc on est allées s'abriter dans le manoir n_n. Puis j'ai su qu'on ne ressortiraient jamais... Et toi ? »

Manifestement, la fille n'avait pas l'air de prendre très mal le fait de devoir rester dans un tel endroit... Une lueur d'incompréhension apparut dans les yeux d'Helen. Il y avait donc des gens qui supportaient sans la moindre tristesse cet enfermement !? Pas de doutes, ils étaient tous fous, ici.
...Allait-elle devenir folle elle aussi ? Finir par se résigner ? Et même se complaire dans cet prison ?
Non, elle se le promettait à elle-même. Elle réussirait à sortir, coûte que coûte !

« Moi aussi, ma ville n'est pas très loin. Mais d'après ce que j'ai cru comprendre, même si tout le monde n'habite pas très loin, en fait, nous venons de pleins d'endroits différents. Il y en a même qui vienne du Japon ! »

Helen rit nerveusement. Ce fait l'inquiétait aussi... Cela prouvait la force des "magiciens" qui avaient ensorcelé ce manoir, et rendait moins aisée ses recherches.

« Je suis arrivée ici en promenant mon chien. » acheva-t-elle, pas vraiment glorieuse.

C'était effectivement une raison très bête.