(je me demande si je peux répondre)

J'attendait, sur les marches du hall, me demandant si on venait tous du même endroit mais d'années différentes ou si on venait tous en même temps et que le Pensionat agissait sur le temps.
Comme à mon arrivé, la lumière baignait de reflets dorés le sol et les murs.
La porte avait toujours ses belles gravures arabiques...
Le sol était toujour ce carrelage froid et clair...
Et l'escaliers qui nous menait ailleur avait toujours ses marches en bois.

Quelqun entra, trempé, comme moi à mon arrivée, les chaussures sale, comme moi, et il semblait un peu étrange, avec ses herbes dans la main, l'écharpe dans la bouche, le chapeau dégoulinant sur le sol.
Et je lui dit, d'une voix qui semblait faussement chaleur et qui résonna en écho :

«Bienvenue.»

Solon fit volte face , le coeur battant, il fut presque rassuré de voir une jeune fille sur les marches d'un escalier en bois , grandiose, montant jusqu'a l'etage sombre.Elle avait les cheveux longs et noirs, et son air faussement chaleureux lui fit quasiment de la peine.Ainsi, il n'osa plus bouger, se demandant si il allait devoir parler , action qu'il detestait plus que tout.Au diable la politesse , avec lui , tout passait par les odeurs de la cuisine, il etait si bien, seul derriere les fourneaux....Il finit par enlever sa main crispée sur son chapeau noir et enleva son echarpe de sa bouche mais resta silencieux, faisant quelques pas pour admirer la piece illuminée, il se prit les pieds dans le tapis , glissant sur le carrelage blanc sous ses pieds detrempés et tomba , lachant ses precieuses herbes.Toujours silencieusement, la tete collé sur le carrelage froid, il faillit lacher un hocquet mais il se releva , allant ramasser une a une ses aromates qui lui sont si cheres.Peu apres il jeta un coup d'oeil a la jeune demoiselle , elle devait avoir le meme age que lui a peu pres...que devait-elle penser? Quelle honte!Il etait rouge comme une tomate, venant de rentrer chez quelqu'un qu'il ne connaissait meme pas ...et s'etallant par terre .Il respira bien fort dans son echarpe, l'odeur du café et du tabac le rassura, il fallait qu'il commence a parler, car cela n'etait pas tres correct de devaller comme cela, chez n'importe qui...

-"Je...excuser moi, c'est la rpovidence qui m'envoie ici , je ...enfin..si vous pouviez accepter de m'acceuillir ..du moins jusqu'a ce que l'orage ne passe jeune demoiselle .Il ralava ses mots, passé a travers l'echarpe, bouillant et serrant tres fort ses brindilles .

Je croisait mes jambes, regardant le jeune homme s'étaler sur le sol.
Il se releva, le visage d'une teinte aussi écarlate que celle du tapis aux bord brodés d'or.
Avant de m'adresser la parole, il se rabaissa pour ramasser ses herbes et respirer dans son écharpe, ce geste parut le rassurer.
Enfin, il bégaya :

«Je...excuser moi, c'est la providence qui m'envoie ici , je ...enfin..si vous pouviez accepter de m'acceuillir ..du moins jusqu'a ce que l'orage ne passe jeune demoiselle.»

Je mis une mèche de cheveux derrière mon oreille et le regarda, le sourire aux lèvres ;

«C'est dommage... -je marquai une petite pause- ... mais tu comprendra bientôt pourquoi ma bienvenue était sarcastique.»

Je montrait la porte d'un mouvement la main pui la reposa sur mes genoux.

«Tu péfères t'abîmmer l'épaule ou que je t'explique ?»

La lumière ocre dégagée par le lustre rendait chaque détail un peu plus iréel qu'il ne l'était vraiment, ce qui rendait la scène incompréhensible, pour ne pas dire totalement folle.
Peut-être parce-que je l'était moi-même... C'est ce que les infirmiers me répètait sans cesse...
Je m'était sauvée pour aterrir ici, mais contrairement aux autres habitants de ce pensionnat, je me sentait mieux ici qu'à l'endroit où j'était avant...

Solon regarda l'etrange jeune fille.Il souleva son chapeau pour l'egouter sur le tapis, laissant ses cheveux noirs se coller contre son visage d'une maniere tres desagreable.Il etait gelé, et il ne comprenait pas du tout ce qu'il se passait.Pourquoi la jeune fille ne lui donnait-elle point de reponse claire ? Il leva les yeux vers la porte vers laquelle il s'avança et posa ses deux mains dessus comme pour la pousser.Rien ne se produisit.Il frissonna , se retournant subitement vers l'inconnue, le coeur battant.

-"...Seigneur....c'est une farce ?

Il remit son chapeau sur la tete , et commença a devisager la jeune demoiselle sur les marches.Pourquoi le Seigneur a -t'il fait des creatures si complexes ? se demanda -t il alors.Je n'ai point de reponse malheureusement.Il reflechissait aux paroles de la demoiselle.

"...ma bienvenue était sarcastique.»

Pourquoi ? frissonna-t'il en lui meme.il fit quelques pas vers l'inconnue.Rien de menaçant je vous rassure!Mais il tenait a ce qu'elle soit un peu plus ..explicite.

-"Si vous pouviez m'expliquer ce qu'il se passe...ajouta-t'il.

Le jeune homme me regarda étrangement, en tremblant comme une feuille et essora son chapeau.
Il semblait vraiment gelé.
Le jeune homme se retourna, essayant de pousser la porte. N'y arrivant pas, il se tourna vers moi, l'air presque apeuré.

«...Seigneur....c'est une farce ?»

Il murmurait à peine.
J'avais l'air triste en hochant ainsi la tête de droite à gauche pour toute réponse...
Même s'il était trempé, on n'entendait pas le moindre son de pluie venant de l'exterrieur, juste celui de ses pas mouillés qui couinaient sur le sol ; il s'approchait, l'air aussi effarée qu'interrogateur.

«Si vous pouviez m'expliquer ce qu'il se passe...»

Je croisai mes mains derrière la tête, avec un petit sourire satisfait.

«J'en serais ravie !»

Cherchant la meilleure façon de formuler la situation, je préférai la plus simple ;

«Nous sommes enfermés ici pour toujours !»

Ma façon joyeuse de dire la chose ne collait pas vraiment avec la situation, mais je continuai :

«Plein de monde est entré ici et personne ne sais comment sortir !»

Je regardait le plafon, orangé par la lumière environnante, attendant la réaction du jeune homme, mais je changeai d'avis et recommençai à parler.

«Vous vous appelez comment ? Parce-que moi, c'est Ganger.»

Je lui tendit une main presque trop accueuillante par rapport à ma bienvenue.

Les mots de cette prenomée Ganger ne firent q'un tour dans l'esprit fort embrumé de Solon.Il s'arreta net, reflechissant aux sens premiers des mots qu'elle venait de pronomcer ...il ne pouvaitplus sortir...jamais!Il lacha un soupir triste , ses premieres pensées s'envolerent vers ses parents, il enfourna son nez dans l'echarpe et respira lentement le parfum de bar, chaud, rassurant, l'odeur de la cigarette melée a l'alcool et la nourriture.Il eleva les yeux vers la jeune fille qui n'avait pas l'air si triste que a , et qui avait aussi l'air en tres bonne santée...Et qui dit santée, dit manger, et qui dit manger pense directement a ...CUISINE.Tout d'un coup , il fut comme rassuré, il tendit alors les aromates a a jeune fille , un geste qu'il fit comme cela, pour se presenter.

-Navré de mon impolitesse, je ne me suis point presenté Ginger...Je suis enchanté , mon nom est Solon, Solon Poliade .

Tout d'un coup, quelque chose grimpa jusqu'a son épaule, quleque chose de froid, glissant ses pates dans son cou.Il frissonna...Son coeur fit un bon , reconnaissant cette sensation etrangement familliere....Il detourna la tete lentement, et aperçut deux grands yeux bleux globuleux..il resta dans cette position, bouche bée .
-Bonjour Solon, le seigneur doit avoir entendu mes prieres car te voila ici, comme je suis heureuse !!Lacha l'hermine avec un grand sourire joyeux.Bonjour mademoiselle dit -elle en se tournant vers Ganger.

-"Qu...que ? Bredouilla Solon

Je me lassait.
Je me lassait de cette posistion, je me lassait de cet escalier, je me lassait de ce hall.
Ce garçon, devant moi, s'emblait avoir interromput chaqun de ses gestes pour réfléchir. J'aurais bien voulut changer d'emplacement... Mais un geste de la part du nouveau venu me surpris ; il me tendait ses herbes, et je le regardai, sans comprendre.

«Navré de mon impolitesse, je ne me suis point presenté Ginger...Je suis enchanté , mon nom est Solon, Solon Poliade .»

Ginger ? Sans doute qu'il avait mal comprit, mais je ne lui fit pas remarquer, sans doute que Ganger était trop étrange pour une fille ou quelqu'autre personne que ce soit.
Une chose étrange, blanche, glissa sur l'épaule du jeune homme qui sembla éprouver un frisson. La chose s'approchait du coup de cette personne, j'allait crier lorsque que l'objet se mit à parler d'un ton joyeux ;

«Bonjour Solon, le seigneur doit avoir entendu mes prieres car te voila ici, comme je suis heureuse !»

Je me sentai me détendre à mesure que je distingai mieux cette forme, proche de celle d'un rat et d'un petit chien blancs.
J'eu cru que ç'aurait pu être cette chose qui rôde au dehors.
L'animal tourna la tête vers moi ;

«Bonjour mademoiselle.»

Un ton poli, plat.
La scène était drôle car, d'un côté un Solon effrayé et de l'autre ce rongeur blanc souriant, se regardant mutuellement.
Le jeune homme bredouillait tant que je ne compris aucun des mots prononcés.
Je me levai et approchait ma main de la bestiole en souriant.

«Elle est rigolote !»

Solon devisagea celle qu'il avait appellé Ginger ...evidemment , oui il s'était trompé (et moi aussi -__-)Tandis que l'hermine qu'il avait sur son épaule lui rappellait etrangement quelque chose..Soit, il commença par prendre l'hermine a deux doigt et la poser delicatement dans sa paume de main, afin de la regarder.Il pris ses herbes dans sa main gauche puisque "Ginger "n'en voulait pas.Pourquoi ginger et pas Ganger ? Parceque Ginger en anglais veux dire Gingembre XD Et que Solon a tout de suite pensé a la relation entre ces deux mots.Il plongea ses yeux dans ceux de la bestiole toute poilue.Ces yeux bleux, bleux...comme les cieux .Solon etait vraiment tres peureux certes , mais c'etait parcequ'il etait souvent dans son monde..la , a cet intant precis, il eut un tout petit moment d'absence.L'hermine crut qu'il l'avait alors reconnue et sautilla dans sa main .

-"Alors tu m'a reconnu ...AH mon Solon!!

Solon secoua la tete, premierement , comme cela se faisait-il que cette hermine parlait et d'apres "Ginger", ils n'etaient pas les seuls a etre enfermés dans cette immense batisse.Il leva les yeux sur la jeune fille et de nouveau lui tendis les aromates.

Lhermine ria alors, un rire non pas joyeux mais peiné...emplit d'une forte contrariétée.

[color=Black]-"[color:4c93=RoyalBlue:4c93]Evidemment, tu as du oublier...Mon nom est Pan !!Je suis ton aler ego astral...

Solon regarda la jeune hermine et lui fit un sourire a travers son echerpe , tout en elle lui plaisait .Il en revint a Ganger en caressant Pan qui au passage veux dire casserole en anglais XD et lui posa une question , qui pour lui , lui etait vitale...Il respirait fort , coeur battant l'odeur de son echarpe, du bar..qui lui etait si chere, il ferma les yeux et entendit le crepitement de l'eau sous le feu pour la soupe et les rire autour d'une biere rousse.

-"Y a -t'il une cuisine ici ?

«Alors tu m'a reconnu ...AH mon Solon!»

L'hermine parlait au jeune homme d'un ton vraiment très afectueux, comme s'il était un ami de longue date, mais, chose étrange, le garçon ne semblait pas connaître la créature.
Cette dernière dut le remarquer, car elle rit tristement.
Solon semblait bien pensif, plus que pour se rappeller d'un souvenir ; peut-être pour se faire ses hypothèses.
Il me retendis ses herbes, il ne devait y tenir tant que ça, ou du moins pas autant que mes condiciples qui défandait férocement leurs derniers biens non-repris par l'Asile.
Je les pris tout de même en levant un sourcil interrogateur.

«Evidemment, tu as du oublier...Mon nom est Pan !!Je suis ton alter ego astral...»

Alter ego astral ? Je ne comprit pas, mais ce devait-être sûrement un de ses trucs que les gens de l'exterrieur possaidaient parmis tant d'autres.
ça n'avait pas vraiment d'importance, enfait. Mais l'animal en lui-même était mignon, même si ses crocs en aurait découragé plus d'un. Les yeux du jeune homme s'étaient plissés au niveau de leur coin ; il devait sourire à son animal et l'avait peut-être reconnu, après tout.

«Y a -t'il une cuisine ici ?»

En me disant cela, le jeune homme semblait paniquer, pressé de connaître la réponse, comme si cela était vital.
Je lui répondis ce que je pensais ;

«Sûrement, mais il ne vaut mieux pas espérer qu'elle soit en bonne état.»

Je haussais les épaules.
Je n'avait pas encore fini mon exploration des lieux.

Solon parut soulagé, a ce moment la , il etait presque sur de pouvoir exercer ce qu'il aime le plus au monde...Pan parut tout d'un coup encore plus joyeuse, elle regarda Solon avec des yeux illuminés , passionnés.Solon pour sa part inspira bien fort et fit un sourire, ses parents ne devraient pas s'en faire...etant interne a l'ecole des arts culinaires, et ceux ci tellement pris par leurs travail, qu'ils ne lui passait qu'un coup de fil par mois...apres tout , qui peut imaginer , le metier que cela est , qui nous prend nuit et jour , le metier des barman et cuisto...?Il avanca alors , deposa les aromate pres de la rembarde et fit un geste de la main, pour soulever son chapeau tout mouillé ;ses meches de cheveux brunes se souleverentdoucement, collées avant de retomber mollement sur son visage .
-"Soit, Ginger, je vois que tu n'as pas encore manger , si tu veux, moi je me lance dans ces couloirs sombre de cette etrange batisse et vais a la rencontre des ustensilles et tu peux venir avec moi...je vais voir ce que je pourrais preparer ...

Il se retourna, reposant le chapeau sur sa tete et commença , marchant lentement, ne sachant pas où il allait , a s'engouffrer dans les couloirs ,a la recherce de la cuisine, se laissant selon lui , guider par la main de Dieu .L'hermine sur le bras, l'echarpe flottant derniere lui , dans le plic , ploc des goutellettes tombant sur la moquette . Il n'attendait pas que Ganger vienne avec lui , elle pourrait le rejoindre, selon lui, quand elle voudra.