Asahi ... et alors ?

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Asahi, que la curiosité avait poussé jusqu'ici, referma silencieusement la porte âgée de plusieurs année derière lui. C'est dans ce même silence qu'il contempla les lieux qui semblaient y être présent depuis la fondation de cette planête. Bien ancrés et resplandissant comme si il venaient d'être fraîchement astiqués. C'est d'un pas lent et contemplatif qu'Asahi pénétra davantage en cette enseigne. Admirant, explorant du regard tout se qui était à sa portée, quelque chose le poussait à avancer... Il s'atardait à chaque détail, chaque parcelle, chaque égratignure de la maison ... mais quelque chose le rappela à l'ordre et ce quelque chose n'était autre que sa conscience. D'un regard morne il balaya une dernière fois les environs pour les mémoriser car en effet, ceci était la première maison délabrée qu'il avait souillé de ses pas.

En se redirigeant vers la porte, il carressa le mur laissant ainsi s'échapper quelques grains de poussière qui tombèrent promptement au sol. Lâchant un dernier soupire, il tourna alors la poignée souhaitant qu'elle ne souvre pas le retenant en ce lieu mystérieux.
Tel fut sa surprise lorqu'il s'aperçut que cela se réalisa. Soudainement, des palpitations virent chatouiller son coeur. Il était partagé entre l'inquiétude et la réjouissance qu'il éprouvait.

Mais son éducation l'emporta et il ressentit le besoin de retourner auprès des siens afin de ne pas leur causer de frayeurs inutiles à son sujet.
Il prit donc une chaise et dans son élant s'arrêta constatant que la porte était particulièrement renforcée et que par conséquent, il n'était pas intelligent de casser une de ces belles chaises dessus pour obtenir aucun résultat.

S'en voulant subitement de s'être laissé guidé par sa curiosité aveuglante, il poussa un petit soupire de détresse... puis finit par s'assoir sur une marche portant une main à son front .

"Mais dans quel roncier inextricable me suis-je encore fourré ?
J'ai pas l'air fin moi maintenant... c'est trop bête de mourir ici ...
mon existance n'aura donc servit à rien... du moins, elle n'en aura plus l'occasion"

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Non ! soupirai-je.

Non. Tel fut mon premier mot qui me vint à l'esprit. Non, encore un prisonnier. Non, c'est terrible. Je reculai, me prenant dans le dos un pilier.

Tu ne devais pas entrer ici...

Je faillis en pleurer. Comme une imbécile, je m'inquiétais de son sort, comme le mien d'ailleurs. Nous étions enfermé ici pour toujours, sans moindre espoir de sortie. Du moins, c'est ce que le château en montrait.
J'étais enfermée ici depuis juste cinq jours. Cinq jours, c'est peu n'est-ce-pas ? Ici, c'est cinq années qui se sont écoulées. J'avais rencontré Lyz, Mail, Solon et Nora. Cette dernière a été engloutie sous une tonne de chocolat chaud. J'avais fais plusieurs erreurs avec elle, je doute qu'elle m'adresse la parole XD. C'est pourquoi, je doutais que mon existence ici soit de longue durée, ou alors, peu distrayante.

Comme tu as pu le constater, cette porte ne s'ouvre pas. Elle se s'ouvrira jamais d'ailleurs... finissai-je par répliquer.

Je m'approchai, descendit les escaliers, puis alla m'arrêter à environ un mètre de lui. Cette distance était largement suffisante, et je remarquai que tous les hommes que j'avais croisé étaient très beaux. Lui aussi d'ailleurs.

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Asahi fut d'abord étonné qu'une voix féminine lui parvienne aux oreilles le délivrant de ses pensées devenues obscures. C'est lentement alors qu'il tourna la tête vers son interlocutrice qui de sa présence lui inspirait une sortie de secours.
Il se redressa donc, agréablement surprit mais ne sourit pas.

"Je pensais être le seul dans cette angoisse
Mais vous, que faîtes vous ici ?
Toute fois, votre discrétion est admirable si je puis me permettre...
Je vous l'envie."

Le jeune homme n'avait étrangement pas avancé pour rejoindre Inaya qui le surplombait de quelques marches. Sans doute par pure respect pour cette personne qui donnait l'impression d'être attristée par son sort. Ne voulant l'accabler davantage, il n'osa en rajouter et se contenta de soutenir le silence qui s'était posé après son cours discours.

Spoiler:

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Nan t'inquiète *o* J'le trouve très bien XDD
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"Je pensais être le seul dans cette angoisse. Mais vous, que faîtes vous ici ? Toute fois, votre discrétion est admirable si je puis me permettre... Je vous l'envie."

J'ai, pas mégarde, voulu entrer ici par un temps d'orage. C'était il y a peine quelques jours cependant, mais c'était toujours assez dur, soupirai-je.

Je ne sus déterminée si il se moquait de moi en parlant de ma fameuse discrétion. J'aurais aimé être vue par du monde autour de moi, pas être une ombre qui observe. J'espérais, dans mon ancienne vie, que personne ne me remarque, car je fesais "peur" aux autres, par rapport à ma couleur de peau.

Pourtant à Paris, il n'y avait pas tant de "purs" français. Je rencontrais souvent des arabes, des religieux, des japonnais, des africains aussi. Nous étiions tous lié par un seul et unique rêve.
Une vie sans discrimination.

Je détournai les yeux, à mon habitude.

Ici, vous aurez une chambre à votre nom, ainsi que des vêtements et tout ce qu'il faut pour survivre ici.

Je le regardai une seconde fois, pour voir si il m'écoutait, puis contemplai le magnifique carrelage en entortillant un de mes mèches. J'étais stupide.

Vous aurez ici un pouvoir et un alter ego astral, continuai-je.

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HRP / Je suis désolée, Je viens de racompagner ce soir même Asahi chez lui... en effet, il était à l'hopital depuis jeudi dernier.
Je te pris de bien vouloir l'excuser... / HRP

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