La porte se referma lourdement. Le souffle haletant de Keiko resonnait entre les murs. C'etait si vide ici... Mais Keiko avait si peur, de ces gens qui lui voulaient du mal. Ils n'allaient pas rentrer ici n'est ce pas? Le jeune homme resta un moment adosse a la porte. Bon. Que faire. Il ne pouvait pas rester la indefiniment. Bon, il allait attendre un moment, puis sortir. Ler temps que les autres partent. Le cauchemar de Keiko a ce moment etait qu'ils rentrent, parce que vraiment il n'aurait rien, plus rien pour se cacher, il devrait faire face a ces gens. Dire qu'il voulait simplement leur parler au depart. Il n'aurait pas du prendre ses cours.. Ils s'etaient moques de lui pour le contenu de son cours. Bon. C'etait ce qu'apprenait un eleve de primaire, mais il faisait de son mieux, il essayait auparavant de changer, de sortir de cette spirale infernale. Mais mintenant,sans trop le savoir, il se refermait deja un peu au monde exterieur. Le cahier toujours contre son torse, il se retourna doucement. Cela faisait peut etre un petit quart d'heure qu'il avait attendu.. il allait entrouvrir la porte histoire de voir si ils etaient toujours la. Keiko prit la poignee d'argent, et appuya dessus pour faire pivoter de nouveau la porte. Mais la porte n'obeit en rien. Le jeune homme la pensa juste un peu rouillee et reessaya. Rien? Bon. D'accord alors.

Il s'assit sur le froid carrelage, sans rien dire. Sans meme paniquer ne serait ce qu'un peu. Une personne enfermee dans un endroit aussi lugubre aurait toutes les envies possibles et imaginables de sortir, il tenterait de casser la fenetre, de defoncer la porte. Non Keiko s'assit simplement, si il y avait des gens ils viendraient pour lui ouvrir de toutes facons non? Cela ne pouvait pas etre pire que ces gens qui le poursuivaient. Des lyceens poursuivant un adulte, on aura tout vu. Keiko prit son cahier et le regarda un instant. Il etait un peu abime. Surtout les coins. Zut alors, songea-t-il. Mais malgre tout il ouvrit le livre avec precaution, et regarda ses ecrits gribouilles sur les lignes du cahier. Keiko ferma les yeux quelques secondes, doucement. Il semblait bien detendu pour quelqu'un qui venait de se faire enfermer dans une maison vide et effrayante. Parce que cette maison avait quelque chose de vraiment terrifiant. Cet escalier magnifique, d'un style legerement baroque avec des enluminures savamment disposees sur la rampe mais terriblement mort, comme si personne n'y etait jamais monte etait quand meme specialement sinistre a lui seul, alors le lieu en toute sa grandeur avait quelque chose de menacant. L'atmosphere en devenait funebre.

Mais Keiko lui n'en tenait pas sepcialement compte, et triturait le stylo qu'il avait garde en main pendant toute sa fuite. Il le machonna machinalement, puis le posa sur la feuille. Est ce qu'il allait ecrire? Oh, il pouvait toujours passer le temps. Le jeune homme commenca a faire ses calculs, digne du niveau d'un CP. Mais il avait du mal a se concentrer, sa nature un peu renfermee prenant le dessus. Il devait lutter mais dans ces circonstances il avait un peu de mal, et les nombres qu'il tracaient devinrent vite des gribouillages inquietants. Il finit par fermer d'un geste brusque son cahier, et mit le stylo dans sa poche, puis placa son cahier sous son bras, bien cale pour eviter qu'on ne tente de lui prendre de force. Keiko avait un peu envie de se changer les idees. Il commenca a marcher dans le hall, ses pas se repercutant sur les facades. C'etait vraiment joyeux, par ici, voyait il. Keiko marcha en rond dans le hall, ne faisant pas vraiment attention a d'enventuelles autres presences. De toutes facons, si il se refermait, si il redevenait celui qui jouait avec des coquilles d'escargot, alors il ne ferait attention aux autres que si ils s'y prenaient bien, et si ils avaient de la patience. Mais vu ou l'avait mene les relations humaines qu'il avait eu jusqu'a present, alors il ne preferait meme pas y penser. Keiko poussa un leger soupir.

Il marchait, en rond, un leger sourire aux levres. Qui aurait le sourire aux levres a ce moment. Eh bien... peu de gens, mais lui si, on ne pouvait trop savoir a quoi il pensait mais cela devait etre agreable. Et sans doute pas lie a ce qu'il faisait ici. Mais il continuait a faire les cent pas. Le bruit de ces pas etaient reguliers, et confortaient un peu Keiko dans son monde. Il etait detendu maintenant. Mais d'autres bruits de pas se melerent aux siens. On approchait. Keiko cependant garda son sourire, mais s'arreta de tourner en rond, pour vageument regarder d'ou venait ce bruit. C'etait sans doute les proprietaires. Il faudra s'excuser pour son intrusion, et vite partir... Parce que maintenant sa mere devait s'inquieter, de toutes facons ses poursuivants avaient du partir. Mais la personne qui vint sembla en harmonie avec ce lieu... C'est a dire tout aussi sombre.

[Emily? XD
Bon, c'est un sujet vite fait en une demie heure hein u_u']

Emily était là.
Ou plutôt, Emily était là physiquement pas, mais pas particulièrement mentalement. Non, elle ne médite pas, elle a trop la flemme pour ça. Hu, je me rends compte que mes persos sont bien flemmards… Bref. Donc, Emily était là, et ouvrit les yeux. Elle était assise dans un fauteuil, dans un coin reculé et sombre du hall d’entrée de ce manoir maudit.

Que faisait-elle ? Elle seule aurait pu répondre. Ses activités, généralement non catholiques (ou non saines) étaient plutôt glauque, et c’est pourquoi elle n’en parla que très peu souvent. Donc, en résumé, je n’ai aucune idée de ce qu’elle faisait, quoi. En tous cas, la miss dont le nom vient d’une marque de vêtements, Emily The Strange – les références, tout de suite, ça impressionne XD – releva la tête et fixa de ses iris dorés le nouveau venu. Ce qu’elle, aussi douée qu’elle soit pour les relations humaine – ironie, quand tu nous tiens…-, ne pouvait pas deviner, était le fait qu’ils soient tous les deux aussi compétents dans les relations entre plusieurs personnes. Quoi que, après un contact givrant, on pouvait facilement… ou presque… devenir plus ou moins ami avec mademoiselle Strange.
C’est d’ailleurs pour ça qu’elle n’avait que deux amis déclarés sur toute la population du pensionnat. Que je suis logique.

Bref ! Trêve de blablatage sur la passionnante Emily, retournons à notre petit nouveau. Hem. Petit, pas tant que ça. Plutôt Emily, du haut de ses quatorze ans, mais qui en paraissait onze, qui pouvait être qualifiée de « petite ». Car, petite, ça oui, elle l’était sans aucun doute. Si, avec elle, il était dur parfois de se prononcer avec exactitude, la seule chose qu’on pouvait facilement détecter dans ce mur de glace était sans doute sa petite taille. Ou plutôt, une croissance lente et pas toujours pratique.

Je disais DONC, trêve de brodage sur Emily, retournons au nouveau. Je vais y arriver, on croit en moiii. Si la toute petite, comme je l’ai dit précédemment, Emily était d’un teint pâle, presque maladif –mais elle, c’est normal. Son… espèce, dirons-nous, a pour particularité physique d’être très pâle et aux yeux dorés.-, le petit nouveau joué par UN malade du clavier, lui, était plutôt bronzé. Et vu la saison, c’était sans doute naturel, comme cette pile électrique de Chiara Raffaeli. Une petite –grande- italienne couramment appelée « tornade ». A la peau mate.
Le dernier prisonnier en date, DONC –rah, c’est quoi cette manie de tout le temps m’éloigner du sujet ? T_T- était grand. La peau mate. Il avait aussi une grande écharpe, accompagné d’une cape toute aussi petite. Peut-être était-il particulièrement frileux ? Sans doute, car il les avait, à moins que j’ai lu trop vite, gardées même après être entré. Elle l’avait observé plusieurs minutes, sans un bruit.

D’abord, il avait essayé d’ouvrir la porte ; comme tout le monde. Ensuite, il s’était assit sur le carrelage gelé. Ha. Ben, c’est un choix, hein… la plupart des personnes préfèrent les fauteuils, mais bon. Ensuite, il avait commencé à écrire. De ce qu’Emily voyait –et elle avait une très bonne vue de près comme de loin, contrairement à sa légère myope d’auteur-, il n’avait pas une écriture très assurée et devait être très peu entraîné. Même elle qui avait passé ses journées d’enfance à faire l’idiote dans un orphelinat avec son frère adoptif, elle savait tout ce qu’une adolescente de treize ans –car c’était l’âge à lequel elle s’était faite enfermer- devait savoir. Pourtant, il était bien plus âgé qu’elle ; à moins que, contrairement à la petite chose toute pâle lovée dans un fauteuil de la même couleur que ses cheveux, il paraisse plus âgé qu’il ne l’est en réalité.

Elle se décida, enfin, à se lever de son fauteuil et d’aller accueillir le garçon dont j’essaye de parler depuis le début de ce message. Elle étira ses membres ankylosés et avança vers le nouveau. Ha, il l’avait remarquée. Normal, elle ne faisait pas particulièrement attention à ne pas faire de bruits.

« Bonjour. »

Charmante, Emily, charmante. Continue comme ça, t’es sur la bonne voie pour devenir vendeuse professionnelle d’aspirateurs. Ne cherchez pas le sens de cette comparaison douteuse, je crois que notre amie Mollusque –wip, encore elle- m’a contaminée sur ces choses.
A moins que ça soit Mif ?



[Argh, chuis fière de moi là XD j'ai euuu le tempps =D Bon, maintenant, direction le collège **meurt**]
EDIT ADMIN : Mais pourquoi c'est tout le temps toi qui te fait les nouveaux comme ça ... Je suis sure que tu triches. Méchante, fourbe...

Keiko regarda la jeune fille. Elle etait petite. Genre naine, on devrait presque faire attention ou on marchait pour ne pas risquer de l'ecraser. Mais lui a ce moment ne pensait pas particulierement a ca, en fait il ne pensait a rien de special, il la voyait c'etait tout. Il n'est pas comme vous lecteur qui parlez a des decors ou aimez les limaces bicolores d'Antarctique. Bon. Il detourna legerement la tete. non pas qu'il la snobait mais que la couleur de ses cheveux faisait relativement mal aux yeux. La faible lumiere du lieu semblait venir d'elle, etait-elle phosophorescente? Fort probable. En tous cas, meme si c'etait une personne bizarre il n'y preta pas plus attention que ca. Si elle etait la c'est quelle avait une raison, elle avait le droit d'etre la sans qu'on la regarde, c'etait pas ses affaires non plus. En plus cette fille etait un peu bizarre, toute blanche comme si elle n'avait pas vu la lumiere du jour. D'ailleurs si Keiko decidait d'ecarter le rideau d'une des fenetres du hall, allait-elle se reduire en poussiere? Enfin, les pensees de Keiko etant quelques peu chaotiques parfois, je passerai dessus.

Enfin la voix de la jeune fille retentit dans la piece. Elle etait si vide que cela faisait de l'echo. Keiko remit bien son echarpe en place. Il semblait y avoir un courant d'air, cela le genait un peu. Mais si il y avait un courant d'air c'est qu'une porte etait ouverte mais non. C'etait peut etre tout simplement l'atmosphere qui rendait l'air glacial. Une atmosphere lourde, dans laquelle un mot en deux syllabes et sept lettres (details completement futiles j'en conviens) venait de s'inscrire. Le malade du clavier en question dans le post precedent soupira, devant son ordi a minuit 37 car "bonjour" n'etait pas une phrase bien constructive, qu'allait il repondre a cela? Bonjour aussi? Que c'etait constructif egalement. Enfin, pour le moment Keiko malgre le mot prononce par la jeune fille ne semblait pas eagir beaucoup. Non il fixait un point, a la perpendiculaire de la ou etait la petite chose blanche et rouge. Avait il seulement entendu? On n'aurait pas dit. Et puis de toutes facons, le temps que ca monte au cerveau ca risquait de durer un moment.

Il y eut donc un long silence. La petite allait elle bouger, ou faire quelque chose? En tous cas Keiko ne bougea pas, le nez dans son echarpe, tremblotant legerement. Ses seules pensees concernaient le froid, et des coquilles d'escargot. Il n'avait pas vu d'insectes pour le momen, comment pourrait il s'amuser un peu? Il devait aussi apprendre ses mathematiques, mais ca il le ferait plus tard il etait assez traumatise pour la journee. De toutes facons sa mere n;etait pas la pour lui dire quoi faire meme si il etait legerement inquiet pour elle. Il songea aussi que les cheveux de la fille qui lui avait parle peu de temps avant qu'il n'entre etaient surtout de couleur du beurre. Cela venait de lui venoir. Mais j'ai deja dit que je laissais de cote les pensees de Keiko, c'etait assez consternant. Consternant parce qu'il changeait de sujet de conversation avec lui meme? Enfin, il finit par toujouner les yeux, et les poser de nouveau sur la jeune fille. Il la jaugea un instant du regard, puis dit d'une voix moyennement audible

"Oh. Tiens. Bonjour."

Trois mots, trois phrases. Bien. Il continuait de l'observer. Il trouva que la couleur de ses cheveux faisait relativement mal aux yeux. La faible lumiere du lieu semblait venir d'elle, etait-elle phosophorescente? Fort probable. En tous cas, meme si c'etait une personne bizarre il y preta cette fois un peu plus d'attention que la derniere fois, meme si il se repetait, meme dans ses pensees. Elle etait petite. Genre naine, on devrait presque faire attention ou on marchait pour ne pas risquer de l'ecraser. Il radotait un peu oui. Un peu beaucoup. Mais il semblait avoir tout oublie de la premiere fois ou il l'avait vu, et sans doute n'avait il pas entendu le bonjour, et avait dit ses paroles en pensant commencer la conversation. Il fixa la petite encore un instant. Haussa legerement un sourcil. Qu'est ce que faisait une enfant aussi bizarre dans cet endroit? Elle s'etait teint les cheveux au jus de carotte? Il finit par dire, plus par politesse qu'autre chose, et aussi parce qu'il voulait sortir de la, enfin ca l'arrangerait. Apres si il ne sortait pas, ca ne le derangerait pas tellement.

"Tu es la fille du proprietaire?"

Question detournee pour dire je peux parler a tes parents et sortir d'ici? Enfin il ne se pensait pas bien superieur a la petite finalement, meme si il avait un look moins special. Juste qu'il voualit sortir, et s'excuser aupres des parents pour son intrusion. C'est ce que disaient les siens, il fallait s'excuser. Il n'en voyait pas l'utilite mais bon, si il le devait...

[XD vous vous editez souvent les posts les uns les autres?]
EDIT Admin : On peut aussi le faire avec toi =p
[j'etais sur que quelqu'un allait le faire =D]
Edit de Mif' : Wai, c'est marrant de squatter les post's. Surtout pour dire des trucs débiles... ou inutile <= bon exemple.
T'apprendra aussi finalement au fil du temps que chacun des admin s'est approprié une couleur précise 8D

Ben ça tombe bien, Emily non plus. Mais vu que ce moment n’est pas encore arrivé dans mon message, revenons aux trois phrases du même nombre de mots chacune, c'est-à-dire la quantité de phrase prononcé par le petit nouveau dont j’ai désespérément essayé de parler tout au loin de trois longs et laborieux paragraphes.

« Oh. Tiens. Bonjour. »

Charmant. Tout a fait… agréable. On dirait Mily bis, tiens. Non, en fait, elle, elle n’aurait répondu qu’un vague bonjour. Et encore. Ou du moins, cela dépendait de la personne. Si c’était quelqu’un qu’elle connaissait, elle aurait sans aucun doute salué avec un peu plus d’entrain qu’à un parfait inconnu. Sauf, bien sûr, si elle n’appréciait pas la personne concernée. Ce qui n’était pas rare, je dois bien l’admettre ; un personnage assez capricieux qui ne veut jamais faire ce que je veux. Car, comme l’aurait, j’espère, remarqué certaines anciennes playeuses, Emily ne m’obéit pas ; c’est moi qui lui obéit, aussi triste que ça soit. En effet, c’est une individu qui a tellement évolué depuis sa création qu’elle échappe totalement au contrôle de sa créatrice. Moi, donc. C’est fou comme j’ai du mal à répondre. Ça doit être la faute de Mollusque, elle n’arrête pas de m’embêter. Bref. Je disais donc que j’avais beaucoup de mal à dompter un personnage comme Emily ; ceci nous amène à… euh… le fait que… me dites pas que j’ai brodé sans sens particulier, pitié T_T. Ha, si, donc, après une rapide relecture, je vois que c’était pour argumenter le fait qu’elle n’apprécie pas souvent les gens.

Voila, j’ai repris le fi. Donc, la demoiselle aux cheveux teints au jus de carotte, bien qu’ils soient plus couleur du sang qu’autre chose, ou, si vous préférez une comparaison moins macabre, telle la couleur du ciel lorsque les braises du soleil couchant le font brûler.

Dieu, que j’écris bien.

Bref, la petite Emily écouta la phrase suivante du garçon (j’en aurais mis, des ligens, pour en arriver là XD)|

« Tu es la fille du propriétaire ? »

Un sourire railleur et goguenard, même si ça veut à peu près dire la même chose, étira les lèvres de la demoiselle. Non, même si elle ne connaissait pas vraiment ses parents biologiques, elle n’était pas la fille de ces crétins d’I. PI, OI, CI… Quant à LI, c’était une « jeune » fille d’une quinzaine d’année.
Quoi que, en fait, que savait-on de cette mystérieuse famille qui a bien l’air de tirer les ficelles de cette sombre et funèbre histoire ? Rien, strictement rien. Et pour vivre ainsi cachés dans le manoir sans être, tôt ou tard, découvert, il en fallait, du pouvoir. D’ailleurs, qui sait, ce pensionnat était peut-être une vaste illusion ?
Emily chassa ses doutes de son esprit, et répondit au niveau.

« Pas vraiment, non. »

Elle s’appuya contre une table en bois d’acajou (oui, j’ai la folie des grandeurs, et alors ? 8D) et demeura plusieurs instants silencieuse. Que faisait-elle pendant ces instants ? Réfléchissait-elle à la réponse qu’elle allait lui donner ? A ces mystérieux magiciens ? A la fenêtre ouvert dont je viens juste de me rappeler ?
Non. La fenêtre n’était pas vraiment un problème pour elle et ses « particularités ». En effet, le temps était couvert, et les lourds nuages sombres et glacés ne laissaient filtrer un seul rayon de cette douce chaleur dorée.
Appelée, plus communément, ‘‘rayon de soleil’’. Pour ceux qui n’auraient pas comprit ma comparaison douteuse. J’aurais pu mettre aussi « come les blés », ou « comme les cheveux de Nao », ou encore « comme une herbe jaunie par la chaleur », ou bien « un mur peint en jaune ».

Mais la douce chaleur dorée, c’est plus poétique, non ?

« Ha, au fait. Tu peux plus sortir. »

… Sans-cœur, pour casser mon monologue sur les comparaisons poétiques ou pas.


EDIT ; vous remarquerez que ma Mily Mily a TOUJOURS la même façon d'accueillir les nouveaux lorsqu'elle leur annonce qu'ils peuvent plus sortir ; BRUTALE.

Keiko n’accordait pas un seul regard à Emily qui … n’y accordait elle-même aucune attention. Non, la naine radioactive aux cheveux colorés au jus de carotte [8D] avait très légèrement l’impression d’être prise pour une imbécile, mais depuis son amitié périlleuse avec Nao –qui avait voulu la déflorer, ceci dit en passant…- elle commençait à s’y habituer ; quoi que, lui l’attaquait plutôt sur le fait qu’elle était légèrement une planche à pain.
Juste un peu.
Mais vu que notre charmant bishi malade du clavier a la chance de ne pas encore connaître ce pervers-de-crétin-de-blondinet –lire ça en faisant bien les intonations à la fin de chaque mot- je ne vais pas m’attarder sur ceci. Non. Occupons-nous plutôt… du livre de maths 8D. Le garçon avait un livre sous le bras, et Emily lut le titre en pencaht un peu la tête.
Ce garçon était-il masochiste au point de transporter un livre de COURS partout ?! C’est dangereux en plus, il risque de le perdre O_O. J’ai perdu mon livre d’Histoire, mouwa ç_ç autant je vais devoir le repayer !! O_______O ça sera quatre mangas en moins OH MON DIEU !!
Bref.
Nous disions donc que notre charmante naine-radioactive-aux-yeux-couleur-beurre (comparaison très poétique, cela dit en passant) et-aux-cheveux-jus-de-carotte trouvait que l’individu en face d’elle était un peu âgé pour avoir des livres scolaires sous le bras.

« J'aurai du rentrer apres, j'ai oublié mon livre de francais »

…
Cet individu est effectivement de la classe la plus dangereuse des masochistes. Il a besoin d’aide urgente et nécessite une longue opération qui…

« … Ha. »

Merci Emily, tu m’as encore coupée. Méchante. AIEUUUH ><.
Oui, j’arrête.
Donc, j’en étais au moment où Emily lançait un « ha » qui témoignait de son entrain étrangement peu présent ainsi que de son intérêt aussi poussé que celui d’une limace face à une feuille de salade en papier. Elle ne comprenait d’ailleurs pas très bien la remarque du garçon. « Après » ? Mais « après » quoi ? Ca, elle ne le savait pas et n’avait aucun moyen de le savoir. Tiens, je suis en train de manger un Pyrénéens de Lindt, c’est bon *o*.
Bref <= vous remarquerez que ce mot est très utilisé dans mes messages o_o. Le garçon reprit la parole, toujours aussi intéressé par la seule personne présente ; même le bureau d’acajou semblait être plus attractif que le phénomène de foire qu’était Emily –je dois admettre que lorsqu’elle ne se conduit pas en gamine puérile, c’est pas drôle.

« Bon. Il y a d'autres gens ici? »

Emily haussa un sourcil. Elle avait envie d’aller voir le garçon ailleurs pour vérifier ça –elle l’envoie balader, quoi =D- mais se retint. Pourquoi ? Parce que sinon le topic sera fini et moi j’aime bien les messages d’Hideki ç_ç.

« Ouais, pas mal. »

Analyse de sa réponse : ‘‘ouais’’ ; langage familier, synonyme de ‘‘oui’’. Réponse à la question. ‘‘pas mal’’ ; langage familier, synonyme de ‘‘plutôt’’, ‘‘beaucoup’’. Suite de la réponse. C’est n’importe quoi, mais on s’en fiche, ça me gagne des lignes ^_^.

« Coincé jusqu’à la fin de ta vie dans un pensionnat remplis de gens bizarres, tous dotés d’un pouvoir. Ainsi que toi. »

Cette phrase magnifiquement sympathique dite sur un ton royalement indifférent. Merci Emily pour cette minute d’émotion suprême. Elle bailla et étira ses bras **baille**, puis se décolla de la table. Elle avança vers le garçon, et lui prit le livre de mathématiques.

« Pourquoi tu te trimballes avec ça ? »

Keiko serra un peu son livre sous son bras. Il se mefiait quand meme. Parce que la gnome semblait le lorgner avec attention. Et lui etant tres soigne envers ses livres il ne voulait pas que le chien de la famille habitant ici ne devore son livre. Parce que si il se ramenait avec un livre tout dechire, et qu'il stipulait que c'etait a cause d'un chien a forme plus ou moins humanoide (quoique) qui s'etait repu de son ouvrage, il aurait certainement quelques ennuis, personne ne croirait un traitre mot de ce qu'il dirait. C'etait bien dommage c'etait pourtant la verite. Et en plus il aimait bien les mathematiques, meme si c'etait complique pour lui. Il avait son stylo toujours dans sa poche, et son livre, il ecrivait dedans, mais bon. Il etait fait pour ca. En tous cas, qu'elle n'approche pas de son livre. Elle le devisageait bizarrement ce qui tira de Keiko une moue mi-dedaigneuse (comme toujours quoi, on ne perd pas les bonnes vieilles habitudes) mi-qu'est-ce-que-ca-te-fait-que-j'ai-mon-livre-de-maths-avec-moi. Emily devait s'attendre a une reaction ressemblant a ce que j'ai en vain decrit, vu son air un peu... desappointe.

Elle lacha une syllabe qui veut tout dire et rien dire en meme temps quand c'etait ecrit. Ha, de surprise, de joie, de dedain? Mais... Vu le contexte... On peut bien deviner la reaction. Et l'expression de visage que la naine avait adopte a ce moment. Keiko se prit a sourire legerement, d'une maniere pas joyeuse, mais plutot mechamment moqueuse. Mais c'etait si imperceptible et si fugace que la petite ne l'avait peut etre pas vu. Il etait peu souvent moqueur d'habitude, mais l'expression outree de la fille lui tira se sourire. Elle ne semblait pasaimer les etudes./ Et peut etre qu'avant de rentrer la bas, avait elle eu la chance d'en suivre, des etudes... Et qu'elle n'en avait pas profite. Enfin bon. Apres cette reaction il ne put que serrer un peu plus fierement son livre contre lui. Il n'allait pas perdre la face devant une personne a croissance perturbee dirait on en politiquement correct. Il esperait en tous cas qu'ils ne seraient pas seuls, ca serait vraiment agacant a force.

Mais elle lacha, comme aussi enthousiasmee que lui de rester ici, qu'il y avait pas mal d'autres personnes. Tant mieux, comme ca il pourrait peut etre apprendre son francais avec des gens super cultives. Bien sur il admirait profondement les gens ayant de la culture, il trouvait cela passionnant. Et si vous voyez un grand benet de plus de 20 ans qui se pâme parce que vous lui avez demontre que B+A ca faisait bien Ba, vous aurez a peu pres sa description. Il ne savait pas encore parfaitement lire mais avait bien l'intention d'apprendre. Il allait lui demander quelque chose lorsqu'elle continua, partant sur un delire bizarre comme quoi tous avaient des pouvoirs. Toute personne normale la regarderait, un sourcil hausse, un long silence planant, se demandant si elle faisait la blagounette du jour ou si elle avait abuse sur la mayo. Mais Keiko lui regarda vraiment Emily, un instant. Pour une fois il avait l'air tres serieux. Il la toisa encore un instant, puis dit avec un sourire d'illuminé

"Mais alors.. Ca veut dire que je pourrai faire apparaitre mon livre de francais !"

A mon avis il n'y a plus rien a tirer de lui. Enfin, son attention fut vite prise par la petite fille. Elle avait profite de sa profonde reflexion interieure pour s'approcher de lui et lui derober son ouvrage. Il voulut l'en empecher, un peu trop tard. Comme quand on essaye de taper sur une balle de ping pong avec sa raquette alors que la balle est passee a cote de soi depuis un bon moment. Ce qui arrive souvent aux taches en sports de raquette tels que le somnambule derriere le clavier. Enfin, son livre prit, il tenta bien sur de le lui reprendre mais elle le defendait la miserable. La par contr eil avait un peu perdu de son calme, et finti par lui arracher le livre des mains avant qu'elle ne puisse l'ouvrir. Il lui dit sechement

"J'etais en cours."

Non il etait poursuivi par des lyceens ou des etudiants qui se moquaient de lui et de son livre niveau Primaire. Un enfant de six ans, c'etait ce qu'il etait au niveau des connaissances et meme du comportement a certains moments. Alors qu'il en avait dix neuf de plus. Et il ne voulait pas que la fille se moque de lui... Elle devait savoir plus de choses que lui...

Le sourire qu’afficha le garçon fut quelques peu inquiétant, et la phrase qu’il sortit encore plus ;

« Mais alors.. Ca veut dire que je pourrai faire apparaitre mon livre de francais ! »

Oui, oui, mon chou, c’est cela même. Emily avait vraiment l’impression d’être soit devant un retardé, soit devant quelqu’un qui ne jurait que par les études. Elle-même n’avait jamais aimé travailler et son niveau était plutôt médiocre, mais étant donné l’absence totale de futur possible dans un autre endroit que ce pensionnat miteux qui grouille de fantômes, ce n’était pas très important. //Reprend son souffle//. Sinon, que le somnambule derrière son clavier se sente compris ; la playeuse d’Emily est aussi douée que lui en ping-pong, même en étant ambidextre et en variant les mains pour jouer -_-. Elle remarqua soudainement le niveau inscrit sur la couverture.
… Primaire ? oO’’
Emily ne répondit rien, légèrement abasourdie par la nouvelle. Même elle qui n’avait jamais accordé d’attention à ce que ces profs marmonnaient à longueur de journées dans ce charmant petit orphelinat où elle avait vécu pratiquement toute sa vie jusqu’à ce qu’une gentille madame veuille bien d’elle *o*, elle avait dépassé –à peu près- le niveau primaire.
Enfin, je sais pas si elle connaît ses tables de multiplication. Surement pas, vu que j’ai moi-même mit plusieurs années à les apprendre =D. BREF (première fois que je le dis dans ce message. Ce mot me manquait.)

« J'etais en cours »

Ha bon ? Emily ne répondit pas immédiatement, se contentant de regarder Keiko – dont elle ignorait le nom. Emily était malheureusement très peu cultivée –bon, elle sait parler, écrire, compter… mais ça s’arrête là. Ha, oui, elle est bilingue, aussi. Elle est d’origine américaine =)- et donc n’était pas la personne IDEALE pour raconter au petit bout’chou devant elle comment sont morts Vercingétorix et César. Exemple totalement stupide, je l’admets, mais c’est le premier nom qui m’est venu à l’esprit, alors pardonnez moi. Bref.
Notre naine internationale n’allait pas apprendre, comme cité plus haut, comme étaient morts Vercingétorix et César. Notre gnome nationale n’allait pas apprendre, comme cité plus haut, comment étaient morts Vercingétorix et César. Notre…

« Ha bon ? »

Elle ne répondit rien d’autrE. Pourquoi parler quand il n’y avait rien à dire ? Elle ouvrit le livre, et le trouva gribouillé de partout. Ho. Des exercices ? Effectivement, il écrivait comme un enfant. Elle le referma quelques secondes plus tard, et lui tendit le livre.

« Tiens. »

Elle esquissa un sourire, avant de tourner la tête. Elle contempla quelques secondes par la fenêtre. L’automne rendait déjà les arbres, dans les alentours du lac, de couleurs dorées et bronze. Les feuilles tombaient doucement sur les lits de mousse verte orangée, tandis que le vent soufflait [meuh non c’est pas copié de mon message de Févlia VOYONS O_O] et refroidissait l’atmosphère.

Elle s’accroupit, paraissant encore plus petite qu’elle ne l’était habituellement. Je sais, c’est dur, mais bon.

« Tu t’appelles comment ? »

Pouah, j’aime pas quand Emily est gentille, ça sonne faux o_o. Vous trouvez pas ? x_X mais j’ai pas envie qu’elle se fiche de Keiko =D DONC ELLE VA ETRE MI-FIGUE MI-RAISIN ! Tiens, ceci dis en passant, je n’ai jamais compris cette expression, meuh bon o_____o’’

Nan, franchement, Emily gentille, ça le fait pas du tout -_-. Donc, recommençons notre petite histoire ;
Keiko prend le livre, ça, okay. Ensuite, Emily jette un œil par la fenêtre –mais non, bande d’idiots, elle s’arrache pas l’œil et le jette dehors u_u-, et se tut quelques instants.

Quelque part, dans le manoir maudit, une horloge tintaient, en même temps qu’un cri déchirant retentissaient dans l’après midi.

… que c’est luguuuuuuuuuubre *o*
Bref. Je disais donc, Emily regardait par la fenêtre et une horloge indiqua clairement qu’il était quatre heures de l’après-midi.
Si tu veux, mon petit, si tu veux. Vous remarquerez que la fin de mon message part en live XD

« En plus on va s'inquieter comme je suis pas rentre a l'heure. »

Ooooh pauvre bout’chou ç__ç. Tu peux pas rentrer chez toi, crétin -_-. Emily cligna de ses yeux beurre et se gratta la nuque. Soudain, il se leva, et prit la manche d’Emily qui, contrairement à la croyance d’Eki-sama, n’avait pas de robe.

« Mais a part ca tu t'apelles comment? C'est que j'aimerai bien t'apeller naine radioactive ca t'irait bien mais ce n'est sans doute pas ton vrai prenom a moins que tes parents aient vraiment des gouts bizarres. »

Elle resta quelques secondes muettes. Heu, oui, naine radioactive, et puis quoi encore ?! Lorsqu’elle ouvrit la bouche, il lui coupa la parole –pas encore prononcée-.

« Moi c'est Keiko. C'est bizarre pour les gens d'ici, je sais, mais bon.
- Heuuu, Emily, enchantée. »

Enchantée, tu parles. Elle n’était jamais, jamais enchantée de rencontrer quelqu’un, sauf si ce quelqu’un s’appelait Eki et que c’était un dieu du brodage 8D <= cette dernière partie de phrase s’applique à la narratrice et pas à Emily.

« Et j'ai faim. Ou on peut trouver a manger? »

Dans la forêt, y’a pleins de bêtes sauvages bien remplies de sang, si tu veux =D. Ha, non, c’est le repas d’Emily, que je suis bête.

« Ben, quatrième porte à gauche. »

Même si je ne suis pas très sûre qu’il y ait quatre salles dans le rez de chaussée, mais bon =D. C’est du joli, tiens. Plus de six mois sur ce forum et cette idiote de narratrice n’est pas FICHUE de savoir où sont placées les salles, FRANCHEMENT. Chose que je viens de dire à Hideki sur MSN ^-^. J’aime bien parler avec Eki, il est sympa et on se marre bien =D Et j’ai quelqu’un avec qui monologuer, C’EST-Y PAS BEAU ?! *o* Haha, je suis une génie, quand même, pour arriver à CAPTIVER l’attention du lecteur pendant autant de lignes alors que je n’ai pas grand-chose à raconter, hormis que mon bureau et en bazar et que je viens de voir passer une araignée sur mon mur. Ha oui, je vois le reflet de ma lampe sur mon écran et j’en ai marre. Ainsi qu’il est neuf heures quarante quatre et que chez Eki il doit être six heures du matin, un truc dans le style. Il m’épate, lui, quand même, pour dormir si peu oO’’. Moi, j’ai besoin de beaucoup plus d’heures de sommeil que lui o_o Suis-je anormale ? Ou alors c’est lui ?
Tiens, et si je faisais mes devoirs ? J’ai la flemme, et je dois finir mon message.

BREF.

Bref, quel joli mot ! Synonyme de abrégé, bréviaire, brusque, brutal, bulle, calendrier, compendieux, concis, condensé, constitution, coupant, court, en conclusion, enfin, en résumé, en un mot, fugace, fugitif, fuyant, impératif, incisif, instantané, laconique, mandement, momentané, petit, pour finir, précis, prompt, raccourci, rapide, rescrit, résumé, sans appel, sec, sommaire, succinct, tranchant, transitoire. Comment gagner pleins de lignes rien qu’en tapant un mot sur un moteur de rechercher, éditions DeLaFlemme.

Je disais donc, Emily venait d’indiquer le chemin pour aller à la cuisine. Cusine dont la nourriture n’était pas TOUJOURS comestible, d’ailleurs. Tiens, Word vient de me signaler que ‘‘comestible’’ ne prend pas deux ‘‘m’’. Zut alors.

VOUS ETIEZ EN TRAIN DE LIRE avant que je ne parte en live, que Emily venait d’indiquer le chemin pour rejoindre la cuisine.

« T’as quel âge ? »

Wip, on pourrait se poser la question ^________^. Bon, elle le dit pas méchamment, hein (en fait si) mais c’est jsute parce que elle est surprise par le niveau en mathématiques du garçon, quoi.
Je suis sûre que même Eki-sama a réussit à dépasser le niveau de primaire en maths ! =D

Keiko la regardait toujours avec ce sourire, plutot franc, qui s'accentua un peu lorsqu'il observa la reaction de la gnomette. Elle etait restee muette, meme apres qu'il se soit introduit lui meme. Elle semblait sous le choc. Etait ce de son nom ou de sa gentillesse extreme, de lui donner son nom? Il ne pouvait se figurer que c'etait sans doute a cause de sa maniere de parler, tres etrange, et peut etre offensante pour la pauvre petite naine orange. Elle finit par prendre la parole. Emily... Keiko, dans un elan de stupidite se demanda comment il fallait le prononcer. Emilaille, amailleli, emilie, emeli, ou autre passerent alors dans son esprit, alors qu'il etait sense savoir comment ca se pronocnait vu qu'elle l'avait fait, et a l'instant meme. Mais la personne derriere l'ecran ne voit qu' "Emily" d'ecrit et ne peut que se demander comment le prononcer. si au moins son interlocutrice de RP avait eu la bonte de mettre les signes phonetiques a cote du nom. Mais non. Flemmarde va. Ca brode mais ca aide pas celui qui repond apres, quel manque de serieux. Et dans un elan de bonte extreme je signalerai que Keiko se prononce Keïkeau, ou Kéko, selon votre preference.

Enfin bon. Elle etait enchantee. Enchantee? Il ne connaissait pas bien les formules de politesse et cela se vit au sourcil qu'il arqua, signe qu'il n'avait pas trop compris le mot. Ca devait etre une blague des gens de cet endroit, vu qu'ils avaient soi disant des pouvoirs, donc ils etaient enchantes non? Ou alors, ils disaient cela parce qu'ils etaient sous l'emprise d'un sort, donc d'un enchantement, donc par extension ils etaient enchantes. Ou bien etait ce un titre, une enchantee. Emily devait vraiment etre tres importante dans la hierarchie, alors, si elle avait meme un titre. Peut etre qu'elle etait noble alors. Et que le signe des enchantes etait d'avoir les cheveux d'une couleur si flashy que si on les regarde trop longtemps, lorsqu'on detourne le regard on continue d'avoir l'image des cheveux imprimee sur la retine, comme un phare clignotant. Deroutant, la culture des indigenes.

Elle repondit a sa question, la plus importante evidemment, qui concernait la nourriture. Elle lui dit que c'etait la quatrieme porte a gauche. Un grand sourire illumina son visage d'adulte et il prit par la main comme une leve de maternelle Emily, pour y aller. Bien sur, c'etait important, il ne fallait pas rater l'heure du gouter. Parce que sinon on ratait les gateaux, les jus de fruits, le chocolat, et on devait attendre la soupe du diner. C'etait pas super. Il fallait absolument prendre un gouter, donc. C'etait la grande conclusion du moment, et ils commencerent a marcher, lui tirant Emily plus ou moins contre son gre, il ne savait pas si elle etait d'accord et en fait a vrai dire il s'en contrebalancait a ce moment, car d'apres lui tout le monde aime le gouter. Et trouve comme lui que c'et une raison profonde a la vie, que c'est un passage oblige de la journee pour qu'elle soit satisfaisante. Il avait de la poigne, malgre son air enfantin. Il ne s'en rendait pas trop compte d'ailleurs, car ce n'etait pas la son interet. Son attitude puerile n'allait pas bien avec son corps d'adulte, qui arrivait sans doute a tirer les naines radioactives quand il voulait. Meme si elle etait un peu speciale non, mais lui ne le savait pas, du moins pas encore.

Il marchait, lorsqu'elle posa une derniere question, interrompue par un passage assez long de l'auteur qui est neanmoins plutot interessant, comme maintenant on connaitra tous les synonymes du mott "bref". N'est ce pas divertissant et ludique en meme temps? Enfin, elle lui demanda donc (je prefere ce mot a bref, quand meme) quel etait son age, sans bien sur aucune arriere pensee mechante ou moqueuse dessous. De toutes facons il n'y faisait pas attention, le pauvre naif. C'est pour cela qu'il lui repondit avec un air des plus symapthiques, tandis qu'il leva les mains vers lui, histoire de compter. Mais malheureusement... Les doigts ne vont que jusqu'a dix. Et en comptant les doigts de pieds cela ne faisait que vingt, et il lui semblait que c'etait plus. Arf. Il avait le niveau d'un eleve de Premiere Litteraire en calcul mental... C'est a dire qu'il s'arretait aux doigts, qu'il pouvait compter.. Il se plongea dans une grande reflexion, enfoncant sa tete un peu plus dans sa longue echarpe beige. C'est apres plus de trente secondes qu'il finit par repondre, l'air de se trouver genial

"Vingt cinq ans !"

Ah, oui. C'est pour ca qu'il montrait le chiffre sept avec les doigts. Il avait sans doute du mettre des retenues, et partir dans des nombres tres eleves, comme quarante. Arfe, rien que d'en parler ca me donne mal au crane. Arretons les mathematiques pour le moment, j'en ai fait assez pour aujourd'hui. Enfin il demanda en retour, en arrivant devant la quatrieme porte (ca a la limite c'etait pas trop dur) a droite du couloir.

"Et toi?"

Le jeune homme ouvrit la porte sans trop attendre la reponse, pensant que la discussion se poursuivrait dans la cuisine, il ouvrit la porte de DROITE bien sur. Il se trompait peut etre un peu, mais il n'en tenait pas trop compte. Ouvrant innocement la porte il pensait y trouver des milliers de mets, plus delicieux les uns que les autres. Mais il troua un escalier sombre, qui s'enfoncait dans les entrailels de la terre. Keiko resta un petit moment devant al porte, se demandant si les mets merveilleux qu'il attendait etaient en bas ou pas. Il semblait etre en proie a un profond dilemne. Essayer ou pas. Il mit un pied sur la premiere marche. Le bruit de ce pas peu discret resonna entre les murs. Cela ne le derangea pas, et il se disait que l'echo n'etait pas un trop grand danger, vu qu'il n'etait pas materiel. En tosu cas il croyait... Un doute le prit. Mais bon, autant ne pas s'inquieter, monsieur l'echo ne le tuerait sans doute pas. Il posa un pied sur la deuxieme marche, et a ce moment un grognement etouffe jaillit des profondeurs obscures du bas des escaliers. Si seulement il avait un sort pour detecter els ennemis en bas des escaliers.

En tous cas ce grogenement le fit reculer, et fermer la porte. Il resta un instant silencieux, devant la porte. Allait il fondre en larme de peur, trembler d'une peur panique en se demandant ce qu'il faisait ic? En tous cas, il dit a Emily d'un air legerement irrite

" 'Sont pas agreables les gens ici, si les toilettes sont occupees qu'il le dise plus gentiment chuis nouveau ici moi."

Les.. toilettes. bien sur, c'etait l'evidence meme. Vraiment Keiko, tu ne pourrais pas avoir des reactions normales face aux evenements? Non il etait de cette categories de gens a mettre un point d'honneur a DEVOIR reagir de la facon la plus excentrique a chaque evenement. Enfin, il se dirigea vers l'autre porte. La porte de "gauche" etant la cave (enfin, les toilettes d'apres Keiko), la porte a cote devait etre les cuisines. Il les ouvrit, pour decouvrir un lieu des plus lugubres. Mais cela ressemblait a des cuisines. Il y avait un fourneau, des placard, des tables. Keiko y penetra sans crainte, et il se mit a fouiller ce qui pouvait etre mange pour le gouter. Il regarda un instant Emily, et lui dit, en sortant une brioche sans doute dure comme du ciment vu son aspect

"Tu crois qu'on peut la prendre?"

Nonobstant la reponse d'Emily qu'il n'ecouta d'ailleurs pas,, il s'assit sur un des buffets, et ouvrit le papier qui entourait la brioche, puis avec l'une de ses mains semblant freles mais pourtant assez fortes, il reussit a extraire, a defaire, a arracher, a decrocher un petit morceau de la brioche qui ressemblait davantage a un pave qu'a de la nourriture. Il en tendit a Emily avec un sourire, et comme elle ne prit pas le morceau dans la demie seconde il lui mit de force dans la main, puis prit lui meme un morceau et le macha, difficilement comme on mache un bonbon qui colle aux dents. Mais il finit par avaler, et dit simplement

"C'est pas si bon que les tartes de la maison, mais c'est bon quand meme."

Apres tout apres avoir passe un bon moment il y a quelque temps a se nourrir d'ordures, on etait habitue.



[ message inutilement long =) ]

Emily se faisait traîner par la main par (répétition, mais vous voulez que je mette quoi ? ç_ç’’) mister Keiko. Cela dit en passant **Lala aime cette expression**, Emily se prononce à l’anglaise 8D.
Bref. <= mon message commence bien, je sens l’esprit de la nawakittude affluuuer =D
Elle ne dit rien, tandis qu’il semblait compter son âge… sur ses doigts. Elle ne sut pas comment il était arrivé à la conclusion « vingt-cinq », car il brandissait fièrement sept de ses doigts. Oui, mon chou, c’est bien, tu sais encore mieux compter que DekiDeki =D.
Il lui demanda ensuite son âge, et, une nouvelle fois, bougea avant qu’elle n’ait eut le temps d’ouvrir la bouche. Il ouvrit la quatrième porte, certes.
Mais la porte de DROITE.

« Heu, quatorze, mais… »

Elle n’eut pas le temps de continuer que déjà il s’aventurait dans la CAVE. Confondre une cave et une cuisine, franchement. Sauf si c’est une cave à vins ! Les trois quarts des caves de ma région sont utilisés pour le vin toutes façons. Mais imaginons un instant que le Pensionnat Interdit ne soit pas situé dans le sud de la France, coincés entre des champs de vignes et sous la chaleur écrasante de l’été, sous le bruit des grillons chantant leur amour, le bruit des olives qui mûrissaient et la paille sèche que devenait l’herbe jaunie par l’astre solaire qui craquait sous les pas des voyageurs innocents et inattentifs, tuant des centaines de cigales par mégarde. Imaginons, donc, que le Pensionnat avait une cave remplie de… poisons. Ce qui était le cas, était donné que le vin avait tourné à des substances toxiques.

Un bruit charmant retentit.

« Sont pas agréables les gens ici, si les toilettes sont occupées qu'il le dise plus gentiment chuis nouveau ici moi » fit-il avait l’air contrarié.

… Heu, oui, bien sûr. Elle ne fit pas de remarques, trop éberluée pour se le permettre. Pourquoi, les railleries lui brûlaient les lèvres, mais il ne semblait pas le faire exprès. Il entre finalement dans la bonne salle. Bravo. Même moi dans mes premiers jours de collège je mettais plus de temps à trouver la salle A15 en venant de la salle A17. J’suis forte, hein ? =D

Il lui donna un morceau qui ressemblait étrangement à du ciment coloré de façon à donner l’impression que c’était de la nourriture, et vu qu’elle ne réagissait pas, lui fourra dans la main, écrasant à moitié ses doigts de gnome.

« … heuuu… »

Merci pour cette phrase très constructive, ma chère Emily. Elle le vit enfourner le morceau de chocolat dans la bouche, le mâcher avec difficultés et l’avaler. Elle avait la bouche entrouverte, totalement ébahie par la stupidité manifeste de l’être en face d’elle. Toujours aussi agréable, ça fait plaisir =D

« C'est pas si bon que les tartes de la maison, mais c'est bon quand meme.
- Ha, heuu… ha bon ? »

Elle finit par enfourner ce morceau dur qui osait se faire appeler ‘‘chocolat’’ dans sa bouche et ressentit un goût amer.
La date de consommation devait être dépassée depuis, heu… quelques siècles ? Elle suffoqua, et recracha –intégralement 8D- le ciment. Un bout était encore coincé dans sa trachée, mais ce n’était pas gênant, étant donné qu’elle n’avait pas besoin de respirer.
Ha, oui, l’aurais-je précisé dans ce topic ? Ma chère petite chérie est une charmante vampire =D
Elle frappa au centre de son thorax, et finit par éjecter le maudit bout de gâteau qui avait élut domicile dans son système respiratoire.

« Heu… oui, oui, excellent ! Dans le genre pierre chocolatée, ça ferait un carton ! »

… Mily perd son humour, c’est pas marrant. J’aime bien l’humour de Mily ; elle se fiche de vous. Comme ça, c’est clair.
Avez-vous déjà rencontré quelqu’un de cérébralement attardé ? Emily en avait légèrement l’impression. Oh, juste un peu. Pas trop =D

C’est horrible comme Hideki-eki-dekideki a faiit un message loooooooooong T_T. Comment il veut que je répondes à ses deux pages et deux lignes Word ? Il veut que je délire comme la dernière fois ? Ma foi (HAHA) je peux bien essayé. Ha, tiens, à ce qu’il paraît, j’ai un style d’écriture « mature » et un vocabulaire « étendu et particulièrement développé »
Ais-je vraiment l’air mature lorsque vous lisez mes délires ? n_n’’ C’pas moi, c’est Eki ! Euh, la prof de français, pardon.
Févlia nuit gravement à votre santé.
Bref, c’est fou comme j’arrive à remplir des lignes en brodant un peu ! Eki-bishi, je t’avais bien dis que le racontage de life faisait gagner des dizaines de ligens XD. Même si j’en suis pas encore à plusieurs dizaines, tu m’as comprise.
J’ai mal au pied droit. On a fait basket-ball, et comme j’aime beaucoup faire du basket j’ai pas mal participé ! Je suis dans une bonne équipe, même si je suis pas avec mon choupi ç_ç. D’ailleurs, mon premier match à été contre son équipe. Il court viiite o_o j’ai eu du mal à suivre mais j’ai réussi ! Et je lui ai même piqué le ballon deux fois, héhé.
Ouah, je pense que ça va aller, niveau brodage. Heu, faisons une action, histoire qu’Eki sache quoi répondre.

Emily s’assit sur la table et commença à feuilleter le livre de maths de Keiko.


… héhé, débrouilles-toi avec ça, mon chou 8D

« C'est pas bien de jouer avec la nourriture »

Un regard blasé fut la seule chose qui répondit à Keiko. Il fut perplexe sur ce qu’Emily avait dit. Pourtant, même si c’était de l’ironisme à peine voilé, ce n’étais pas compliqué à comprendre.

« Je sais pas, tes dents sont peut etre aussi beurrées que tes yeux
- Et toi, ton cerveau est ramolli comme du beurre passé aux micro-ondes ? » marmonna-t-elle.

Elle se replongea dans le livre barbouillé, corné, gribouillé, remplit de calculs que même un littéraire L ne pourrait faire –genre 2,4 + 9,3. Elle cligna des yeux, et remarqua que, même une cancre comme elle, pouvait réussir ces calculs. En effet, il était en retard.

« Qu'est ce qui t'interesse tant que ca, dans mon livre? Si c'est pour te foutre de moi, tu peux je suis habitue »

Emily eut un sourire. Elle continua de feuilleter l’ouvrage avant de le rendre à Keiko, taciturne. Elle se releva de la vieille table sur laquelle elle s’était assise, et miss ;
- Yeux beurres
- Naine radioactive
- Cheveux jus de carottes
- Cheveux soupe au potiron

Alias Naine radioactive aux cheveux jus de carotte et soupe au potiron aux yeux couleur beurre à cause de celui continu dans la soupe –au potiron, vous suivez ?- bailla. OUip, elle baille, comme moi en cours, vous savez ? Ou lorsqu’on doit faire deux exercices en anglais sur To Be, quoi u_u
Bref.
Nous disions donc, ou plutôt je disais et vous lisiez (la force affluuue *o*) que miss Naine radioactive aux cheveux jus de carotte et soupe au potiron aux yeux couleur beurre à cause de celui continu dans la soupe (mais non je n’ai rien copié et collé) baillait. Ouip, elle baillait, quoi. Comme moi en cours, vous savez ? Ou lorsqu’on doit faire deux exercices en anglais sur To Be, quoi u_u
Bref.

Comment ça, je ne sers à rien ? T_T C’est bien, DekiDeki-choupi-bishi s’est convertit à l’Indoïsme *o* Enfin, c’est moi qui l’ait convertiiit >3< JE SUIS FIERE DE TOII DEKIDEKI *o*. Continue dans cette voie, tu ne pourras qu’atteindre le nirvanaaa è_____________é Héhé, comme dit DokiDokiDeki sur MSN, trois lignes Word de brodage sur Indochine pour la route héhé. Lalalalaaa =D

Enfin, Bref, pour ne pas perdre les bonnes (mauvaises) habitudes.

J’en étais donc au moment où… miss Naine radioactive aux cheveux jus de carotte et soupe au potiron aux yeux couleur beurre à cause de celui continu dans la soupe baillait //allez j’vais essayer de la rentrer une quatrième fois XD// et était près de Keiko, à qui elle venait de rendre le livre de maths. C’est bien, les Maths, même si je suis sûre que monsieur Littéraire est en train d’hocher la tête de droite à gauche ou de penser le contraire. Bref. Donc, je disais que les maths, c’est BIEN. Ca te permet de compter combien de lignes de brodage il te reste avant d’avoir fini ton n’importe nawak complet. Mon message part vraiment en live depuis le début, c’est affolant.

Bref.

Je disais donc que miss Naine radioactive aux cheveux jus de carotte et soupe au potiron aux yeux couleur beurre à cause de celui continu dans la soupe baillait (et hop, de quatre XD) et adressa un signe de la main au garçon.

« Bon, j’y vais. Essaye de ne pas te perdre. »

Elle se retourna et s’avança vers la porte.

Comment faire des dizaines de lignes alors qu’il n’y a rien à dire, editions DeLaFlemme 8D