La chambre au voluptueux fumet

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Solon revenait de la cuisine, Pan, l'hermine s'etait rendormie sur le dessus de son chapeau melon du jeune homme. Il avancait doucement dans les couloirs, son echarpe virevoltait derriere lui et ses pas etaient etouffés dans la moquette sombre. Il arriva dans un couloirs aux nombreuses portes, il pivota d'un quart sur lui meme et distingua le grand escalier de l'entrée. Il commençait a se reperer dans cette partie du pensionnat, du moins , il pensait pour l'instant non pas a l'exploration mais a une bonne nuit de sommeil. Il s'avança dans ce couloirs aux miliers de portes; puis, tout d'un coup se stopa, il y avait une odeur ...dans l'air, chaude, une odeur qui lui etait familiere.
Cette odeur...c'etait le pain qui montait dans le four!!

Il courut , Pan se reveilla, son echarpe voletait dans les airs derriere lui de plus en plus rapidement; il avait envie d'hurler de douleur, cette attente , cette odeur, son enfance....sa libertée, ne tenait qu'a ce fumet. Il regarda par la porte entrebaillée d'où provenait cette magnifique odeur qui lui provoquait tant de reminisciences. La chambre etait vide!! Il y avait sur la droite un lit, simple, un bureausur lequel s'etendait des monceaux d'ustensilles tel un rouleau a patisserie ou des spatules faites de tous metaux. Face a une fenetre et dans le fond a droite...Oh! Joie! Un sentiment inegalable de joie monta en lui, il poussa la porte, et entra dans la chambre.

-"....nous voici chez nous Pan !!

Il s'avança vers le four, il etait chaud, mais pas assez pour bruler (pour faire mal), il etait incurvé dans le fond.Solon s'y glissa, et s'y etendit, fermant les yeux, un sourire paisible aux levres. L'hermine blanche descendit et alla pres du rebord de la fenetre, elle avait assez dormi sur le chapeau pour tenir quelques heures eveillée. Solon l'observa quelques instants avant de sombrer dans un profond sommeil...

Au petit matin, le jeune homme se reveilla, il se glissa hors du four a pain et s'etira, baillant tout se qu'il savait. Il se mit a genoux devant son lit et commença a faire la priere qu'il n'avait pas faite avant de s'endormir. Il remercia le "Seigneur", mais je ne puis vous dire de quoi, ni meme ce qu'il lui dit ce jour là. Il se tourna vers le rebord de la fenetre, Pan etait relouée sur elle meme, elle dormait encore....il regarda l'horloge, il etait 5h12 du matin ....un horaire presque tardif pour un boulanger!

Se demandant soudain comment faire le pain du matin, il se rappela ce qu'il s'etait passé la veille. Il regarda sa paume de main, il y avait toujours une marque, elle avait pris la forme d'une longue ligne en forme de "S" Il la gratta, presque comme si il cherchait a en faire sortir la pate de sa main comme le fit accidentellement Pan en marcant dessus. La pate en sortit effectivement, il tira, comme si son sang, sa peau, etaient devenus de la pate a pain inépuisable. Il tira jusqu'a avoir une quantitée suffisante pour produire differentes baguettes.

Lorsqu'il eut finit de rouler la premiere, il l'enfourna dans le four a pain qui ss'alluma, les flammes facillerent en dessous du four, comme si lui meme avait reconnu non pas le poids du jeune garçon qui s'etait endormi en son antre, mais le poids d'un pain pas encore cuit ni meme doré....

L'odeur du pain chaud se rependit dans les couloirs, ....doucement, le long fumet allechant serpenta avant de trouver un nez a narguer...

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...Et ce nez fut le sien. Elle. Elle respira avec délice cette odeur, qui ne lui semblait pas étrangère, et la suivit, dan sl'éspoir de trouver quelque chose à manger au finale. Elle suivit donc cette odeur à travers le long couloir, passant devant la porte de Alice et Ginger, puis arriva enfin derrière une porte. C'était là...Elle frappa, puis entrouvrit la porte (on sait jamais, il y avait peut-etre personne!)

- Heu...excusez-moi...Il y a quelqu'un?

Elle s'autorisa le fait de jeter un coup d'oeil à l'interieur, respirant toujours avec délice la bonne odeur...Un odeur de pain. Elle en était sure maintenant. C'était du pain.

- Hé ho!

Elle n'osait pas entrer, de peur de paraitre impolie, et posa sa mallette à coté de la porte, pour jeter un autre coup d'oeil à l'interieur. Elle entendit du bruit, et comprit qu'il y avait quelqu'un.

- Je peux entrer?

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Solon ne se preoccupait pas du bruit dans le couloir, il venait de sortir les deux dernieres baguettes de la fournée. De son coup de main habile, il les deposa dans une corbeille en paille; et decida tout de meme de repondre aux appels agaçants d'une jeune fille qui semblait etre a sa porte. Le jeune homme alla ouvrir, il etait vetut d'un tablier blanc et de son chapeau melon et avait delessé son echarpe a cause de la chaleur que degageait son four. Il poussa la porte sur la jeune fille et l'invita a rentrer d'un geste de la main. N'attendant pas qu'elle ne lui dise plus un mot, il s'avança et tira une baguette. Solon ne parlait pas beaucoup, il n'avait jamais vraiment trouvé d'utilité a cette façon de s'exprimer. Il decoupa la baguette encore chaude a la mie fondante et a la croute dorée croustillante en petits bouts egaux a l'aide d'un couteau dentellé. Il alla ensuite entrebailler la fenetre, l'air de la chambre etait brulant et le jeune homme ne tenait pas plus que cela a mourir etouffé par la chaleur. Le feu du four s'eteignit alors comme par magie..de toute maniere, tout ceci etait de la magie. Solon regarda le four avec une certaine crainte au fond des yeux, tout ceci defiait tout ce que le "Seigneur" fit pensa-t'il avec un frisson.

Il se retourna vers la jeune fille, prit les moceaux de pain et les deposa au fond d'une corbeille sur un linge propre. Le jeune homme lui tendit la corbeille avec un meger sourire. Il etait de bonne humeur et cela sera tant qu'il pourra cuisiner! Pan s'eveilla, elle etait toujours sur le rebord de la fenetre, elle renifla l'air frais de son museau et poussa un petit cris de joie en voyant Solon en tablier blanc.

-"Ah Solon tu as fait du pain!!

Solon se retourna, prit un bout de pain de la corbeille et le tendit a l'hermine avec un radieux sourire.

-"Merci Solon !!

La jeune homme avait toujours le bras tendu, avec la corbeille pleine de bouts de pain vers la jeune fille dont il ne connaissait que le visage.

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Elle fut impressionner par la manière dont le jeune homme, apparement prénomé Solon, s'activait aux fourneaux. Lorsqu'il lui tendit la corbeille, Elle prit un morceau de pain, et le regarda avec reconnaissence. Son estomac ne se fit pas prié pour déguster ce met. C'était un délice. Solon devait etre un expert, pas un petit patissier du dimanche...

- C'est Chaud!

Elle sourit, tout en continuant de manger. Un fois avoir déglutie son morceau, Elle en prit un autre, et regarda autours d'Elle. Elle vit une hermine, s'en doute AEA de son bienfaiteur. Elle pensa qu'il serait correcte de se présenter.

- Je suis Miki! Je suis arriver dans la semaine. Sans vouloir paratre indiscrette, vous vous prénommer Solon, c'est ça?

Elle lui sourit.

- Merci pour le pain. Il est délicieux!

Son regard se reporta sur l'hermine blanche, qui mangeait joyeusement du pain, et l'imita en reprenant un morceau.

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Solon ne se retourna meme pas pour repondre, il avait un leger sourire aux levres, heureux de rendre heureux avec son pain. Pan grignotait la mie chaude et en avait plein les moustache, il passa pres d'elle, l'hermine leva ses grands yeux bleux illuminés de joie sur lui. Le jeune homme lui fit les gros yeux, agacé par cette marque d'affection constante et en meme temps totalement enchanté d'avoir aupres de lui une petite bestiole aussi reconfortante et mignonne. Il soupira et alla s'aerer a la fenetre, respirant bien fort l'air du matin. Il denoua en meme temps son tablier blanc et l'accrocha a un crochet qui passait par là. Pan savait que Solon n'etait pas tres bavard, et que parfois, son manque de parole etait interpreté par de la mauvaise education. Pour ne pas que Miki le prenne pour un mal poli,elle decida de parler pour lui , machouillant aussi vite qu'elle put le petit bout de pain croustillant, elle deglutit repondit a la jeune fille.

-"Solon est arrivé hier!! Le Seigneur a entendu mes prieres, il l'a ramener aupres de moi!

Et voila la petite bestiole repartie dans son morceau de pain a demi-finit. Solon ne s'etait meme pas retourné vers Miki, il nettoyait un peu la chambre, pleine de farine et de miettes de pain. Apres tout, Pan etant une pipelette, elle n'allait pas se contenter de dire ça , il la connaissait aussi bien que lui meme... ce qui etait bizarre d'ailleurs car il avait du mal a se rappeller les instants passés avec elle. Et en effet, ayant bavé tout ce qu'elle savait sur la croute du pain maintenant toute ramollie, l'hermine regarda triophante le morceau de pain avant d'ajouter.

-"Ne t'en fais pas, Solon n'est pas tres bavard, mais au fond c'est un tres gentil enfant de "Dieu "! Et il ne le montre pas mais il est bien content que son pain te plaise!

Solon haussa les epaules, rougissant sous l'affirmation de la bestiole avant de lacher un grognement de mecontentement signifiant "ce que tu est bavarde Pan" L'hermine rit aux eclats devant l'air si embarassé de son Solon et replongea son museau dans le pain qui avait prit une texture bien bizarre a cause de la bave de l'hermine.

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Le long discours de l'hermine la fit rire. Elle n'était pas du tout comme Psychitaturo. Elle était même très différents... Psychitaturo ne se conduirait jamais comme ça avec Elle, pensa-t-Elle.

- Hier?

Il était prisonnier depuis si peu de temps... Il ne devait connaitre personne ici... Après tout, Elle aussi ne connaissait personne. (à part Ginger, Alice et Inaya XD)Elle soupira, et réalisa soudain qu'elle les dérangeait peut-etre...

- Si ma présence vous gène, n'hésiter pas à me le dire...

Elle finit son morceau de pain, et sourit. Solon et son hermine avaient l'air heureux ensemble...

Ils ne sont pas du tout comme Psychitaturo et moi...

Elle soupira à nouveau, et sourit.

- Comment t'appelle tu? (elle s'adresse à Pan)

Elle sourrit à nouveau. Le sourire était sa seule arme, et sa seule façade...Et se surprise à regarder un peu trop fixement Solon. Elle détourna les yeux, et tira sa mallette dans la pièce. Elle ne souhaitait pas qu'on la vole, et que quelqu'un d'autre qu'Alice soit au courant de toute cette histoire...Elle reprit l'air le plus naturel possible, sourit, et regarda le fourneau. Le feu était éteint, et Solon s'activait à nettoyer cette pièce. Elle réailisa qu'Elle restait betemnt là, snas rien faire, et lui proposa son aide.

- Je peux t'aider?

Elle se sentait stupide de rester là, à manger du pain qu'il avait préparer et le voir s'activer à tout nettoyer...Elle ne se souvenait pas si elle aimait faire le ménage, mais bon...

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Solon avait finit de ranger, n'ayant utiliser aucun autre ingredient que sa pate qu'il avait obtenu grace a son pouvoir il n'y avait pas grand chose a nettoyer. Il rangea la pelle et la balayette sur le coté du four et se retourna, triomphant, l'air pourtant juste serein. Pan le regarda avec des yeux aimants, ce qu'elle l'aime son Solon!! Solon rougit alors, et se retourna pour prendre son echarpe et l'enroula tout autour de son cou. Pan avait finit son morceau de pain et sautillait joyeusement sur le bureau, son ventre etait plein et elle etait contente. Solon trouva que la chambre etait en train de devenir un peu trop froide a son gout et alla fermer la fenetre.

Pan venait de faire quelques tours sur elle meme avant de se rouler en boule et s'endormir, Solon la regarda, il soupira. Il se retourna vers Miki, l'air neutre et ouvrit la bouche pour dire quelque chose Oh Miracle il parle!!

-"Elle s'appelle Pan, en anglais, on peut traduire cela comme "casserolle"

Il souria, parlant d'une voix calme et claire, il observait la jeune fille de son regard tenebreux, il devait lui faire peur, avec son chapeau melon ...quand il remarqua que la corbeille n'avait presque plus de pain il sentit une bouffée de joie monter en lui.

-"Je vois que tu as aimé le pain ...j'en suis bien content.

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- Elle s'appelle Pan, en anglais, on peut traduire cela comme "casserolle"

- Je vois que tu as aimé le pain ...j'en suis bien content.

Il m'a parlé!!!!!!

Elle sourit à Solon.

- "Casserole? C'est original! Et ton pain est très bon?

Elle regarda Pan dormir. Sa fourure blanche lui faisait penser au plumage de Psyhitaturo...Peut-etre qu'un jour, ils finiront pas s'entendre...

Je l'éspère...

Elle se remise à regarder Solon, et reprit un morceau de pain dans la corbeille. Elle lui sourit.

- Tu fais souvent du pain? C'est ton passe-temps?

Elle se rendit compte que ses quetsions étaient trop directes, et que cela devait géner Solon.

- Oublis cette question, je n'aurais pas dus... Je suis trop famillière..désolée...

Elle détourna les yeux, et sourit timidement.

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Solon la regarda, surprit du comportement plus que timide de la jeune fille. Il soupira, plus timide que lui, cela existait donc. Pan soupira dans son sommeil, Solon detourna le regard vers la petite bestiole et posa sa main pres des moustaches de l'hermine. Il voulait parler, mais il avait peur...peur d'etre ridicule, peur du rejet. Il tripota sa croix machinalement et sentait sa gorge se nouer d'aprehension. Pourtant parler, discuter, tout le monde savait le faire! Non, pas Solon. Il avait toujours parlé tout seul, devant ses fourneaux,a ses amis imaginaires. Il respira alors l'odeur de son echarpe, l'odeur agreable du bar de sa mere, ce melange d'alcool et de chaude fumée.

-"Ce n'est pas mon passe-temps, c'est mon metier...je suis ce que vous appellez dans la société un cuisinier.

Il avait ouvert la bouche,il avait reussi a parler...de cuisine evidemment! Pan lui lecha le doigt, il retira sa main, surprit, et realisa que l'hermine dormait toujours. Il resta la , a main en l'air avant de rougir et d'enfouir ses mains dans ses longues manches. Il baissa les yeux, il etait peut etre moins gené que lorsqu'il avait rencontré Ginger ou Inaya mais il avait toujours du mal a parler. Il posa a nouveau sa main sur l'hermine, il lui caressa son beau pelage blanc.

-"La familiarité est une preuve que tu es a l'aise...

Ajouta-t'il en souriant, en meme temps, il etait tres heureux que son pain ait plut. D'ailleurs, les autres baguettes etaient encore chaudes et degageaient un doux parfum. Il aurait bien voulut que d'autre personnesviennent frapper a sa porte, cela lui aurait evité de devoir aller a la rencontre de potentiels gourmants. Il se gratta la nuque d'un air ennuyé.

-"Que vais-je bien pouvoir faire de toutes ces baguettes...comment faire pour que tout le monde en profite? As tu une idée? Lui demanda-t'il

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- Ce n'est pas mon passe-temps, c'est mon metier...je suis ce que vous appellez dans la société un cuisinier.

- Cuisinier? En tout cas, je ne me permettrais pas de mettre ta parole en doute! Après ta démonstration avec le pain!

Elle sentait que Solon avait du mal à parler, mais elle ne pouvait lui en vouloir.

Chacuns à ses forces et ses faiblesses...

- La familiarité est une preuve que tu es a l'aise...

Elle le regarda, surprise.

- Tu pense vraiment ce que tu dis? On m'a toujours dit que la familliarité avec quelqu'un que je ne connaissait pas était une preuve d'impolitesse...

Elle lui sourit et regarda l'hermine blanche. Elle ne savat que dire, que penser...Et elle avait peur d'ennuyer Solon avec son bavardage incéssant. Elle soupira.

Que fais-je bien pouvoir faire de toutes ces baguettes...comment faire pour que tout le monde en profite? As tu une idée?

Elle redressa la tete, surprise et heureuse qu'il lui demande son avis. Son avis à Elle! Elle était sur un petit nuage...

- Déjà, on devrait en mettre dans la cuisine, car il n'y a pas grand-chose de coméstible, là bas...Ensuite...Pourquoi pas dans le salon? Et dans la bibliothèque? On pourrait aussi en mettre dans la véranda? Qu'en dis-tu?

Elle le regarda et sourit. Elle remarqua sa croix.

- Tu...Tu es croiyant?

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Solon la regarda, il perdit un peu confiance. Gardant une main sur la petite bestiole qui respirait tranquillement il se demanda si elle etait antireligieuse. Il se frotta la nuque et fourra son nez dans l'echarpe qui lui cacha la moitié du visage. Le jeune homme soupira, presque tremblant de peur comme un petit animal terré dans son terrier attendant la fin du cycle de chasse. Solon bredouilla dans son ecarpe quelques mots, rougissant, mais non, Oh grand jamais il ne s'excuserait de croire en "Dieu".

-"H...hé bien oui...le Seigneur m'accompagne dans tout ce que je fais. Je crois en "Dieu".

Il avait reussi a lacher ceci sans vraiment bafouiller et se dressait de toute sa dignitée. Quand il s'agissait de parler de ses croyances ou de cuisine, il etait toujours là, pres a defendre ce qu'il aime. Pan gigota dans son sommeil dtandis qu'un paisible sourire se dessinait sur les levres du jeune homme. Il sentit son chapeau mal dréssé sur sa tete et l'y enfonça pour ne pas qu'il tombe tout en ne perdant pas de vue la jeune demoiselle de son regard tenebreux.

-"....cela pose un probleme ? Ai-je dis une chose qu'il ne fallait pas ?

Demanda-t'il tout mal a l'aise. Il carressa machinalement l'hermine et son doux pelage blanc. Comment etait-il a en arriver la ? Il ne s'en souvenait pas vraiment, mais tout ce qu'il savait c'est qu'il fallait vite changer de sujet parcequ'il n'allait pas tenir tres longtemps a discutailler contre quelqu'un qui ne veux pas comprendre que chacun peut croire ce qu'il veux. D'ailleurs, c'etait sa seule peur, tomber sur un etre depourvu d'imagination. Il chercha du regard une chose pour devier le sujet et tomba sur la malette.

-"....quelle est cette valise que tu traines derriere toi ?

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-"H...hé bien oui...le Seigneur m'accompagne dans tout ce que je fais. Je crois en "Dieu".

-"....cela pose un probleme ? Ai-je dis une chose qu'il ne fallait pas ?

Elle rougit, et baissa les yeux. Elle ne se sentait pas du tout à son aise. Elle avait été sote de poser une telle question. Mais Elle? Croyait-t-Elle en dieu? Elle aurait été bien imcapable de s'en souvenire...Mais apparement, Solon n'avait pas comprit le sens de sa question, et l'avait prit pour une moquerie. Elle avait envie de pleurer.

-Non...ce...enfin...c'était...ou plutot...ce n'était pas d'en ce sens là que je l'ai demander...je...je suis désolée...

Un peu plus, et Elle fondait en larme. Elle ne s'était jamais sentit aussi mal, et pour une fois, Elle aurait aimer entendre Psichytaturo et ses moqueries, qui lui auraient remonter le moral.

- ...quelle est cette valise que tu traines derriere toi ?

Cette fois, s'en était trop, et Elle fondit en larme, ramassant sa valise et la serrant contre Elle. Là, c'était la goute d'eau qui fasait déborder le vase. Seule Alice, en qui Elle avait pleine confiance, pouvait se permettre de lui poser ce genre de question. Cette valise était ses seules souvenirs, et Elle n'appréciait pas du tout qu'un garçon, qui avait oser lui parler avec un ton de supériorité, lui demande ce genre de chose. Bien sur, Elle aurait put la laisser dans sa chambre, mais quelqu'un aurait put l'ouvrir, et voir son contenu. Sa seule peur à Elle

- Et puis quoi encors?!

Elle s'éssuya les yeux, et regarda Solon avec un air de fureur.

- Je ne crois m'être montrer iréspéctueuse envers toi! C'était juste une question à titre d'information! Je n'ai pas insulter le seigneure! Et toi, tu me saute au coup, et tu te permets de me demander ce qu'il ya dans ma mallette!

Elle se doutait qu'il ne comprendrait pas sa dernière phrase, mais s'en était trop pour Elle. Elle eu soudain un envie irrésistible de sortir de la mallette son révolver, mais Elle ferma les yeux, réspirant à grand peine, et tenta de se calmer.

C'est rien...Calme...Calme-toi...Ne fait rien...Détends-toi...

Elle réouvrit les yeux, et sourit pour décrisper sa machoire. Elle se sentait mieux maintenant, mais Elle serait toujours sa mallette contre Elle, et regarda Solon avec un regard assasin. Elle finit par se sentir comme avant, et posa la mallette sur le sol. Elle sourit avec confusion, et présenta ses excuses à ses hotes.

- Je suis désolée, je n'aurais pas dus réagir de la sorte. Je vous prie d'accepter mes excuses.

Elle inclina la tete, et sourit en tirant la langue d'une façon assez gamine.

- Et...quand à ma mallette...Secret!!

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Solon sentit le vide ceder sur lui, sa tete tourner. Il resta planté la, paralysé, la sueure lui coula entre les omoplates tandis qu'il se mura dans un silence de mort. Il se retourna, lentement, rabaissant son chapeau sur son visage. Il tremblait, n'osant meme plus ecouter. Il venait d'avoir la preuve que quoi qu'il donne, quoi qu'il dise, il n'arrivera jamais a comprendre la mentalité des personnes qui l'entouraient. Peut-etre etait-il trop different? En tout cas, il se jura de ne pas pleurer. Il n'en voulait pas a Miki, Oh grand Dieu non il s'en voulait qu'a lui, lui et son incapacité a se lier aux autres.

Il commençait a triturer sa paume de main, sa cicatrice en forme de "S" commença a degouliner de pate a pain. Il tira dessus et decida de se refugier dans la cuisine. Il prelevait un long morceau de pate a pain, realisant que cela devait etre un spectacle peut ragouttant aux yeux d'une personne exterieur. Mais apres tout, comme l'avait dit Inaya, chacun avait un pouvoir.. alors pourquoi s'effarer devant le pouvoir qui faisait de Solon un etre renié de la religion?

Le jeune homme se tourna vers le bureau qui lui servait d'atelier de travail,. Il s'aperçut qu'il etait alors couvert de blanche farine. Pan s'etait fait tirée de ses reves par des cris feminins. Elle avait sauté au plafond, façon de parler...puis remarquant que Solon se preparait a travailler,elle s'etait debrouillée grace a ses petites papattes habiles pour enfariné tout le bureau qu'il avait nettoyé quelques minutes avant. Pan ne voulait pas savoir ce qu'il s'etait passé, tout ce qu'elle voyait, c'etait que Solon venait de se renfermer pour un long moment sur lui meme.

De ses yeux bleus elle regarda le jeune homme manier la pate, son regard etait impossible a aperçevoir mais elle devinait que ses deux larmes illuminées qui descendaient le long de son menton cachaient un regard deçut et desillusionné. Solon etait tombé de tres haut lorsqu'il descendit dans le dur monde des adultes. Pourtant, il ne comprenait toujours pas la nature Humaine.

Il se concentra, roulant la pate en forme de baguette. Il decida d'en faire une couronne. Pan se lechait les pates avant, mouillant ses moustaches. Elle se tourna vers Miki, avec un sourire chaleureux.

-"Solon ne repondra plus, il est bien desolé de t'avoir bléssée...il accepte bien evidemment tes excuses, encore faut-il que toi meme tu lui pardonne .

Elle soupira, elargissant son sourire sous ses moustaches brillantes.

-"Mais ce n'est pas grave, il est bien dans son monde, mon Solon est comme cela...le Seigneur l'a fait ainsi! Chacun a son secret, Solon en a un, c'est son monde...Il ne t'embeteras plus!!

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J'avais enfin réussi à trouver une chambre, non sans problème. J'ai faillit avoir une crise cardiaque lorsque la pièce s'est changée devant moi. Après quelques sueurs froides (et une bonne dose d'aspirine), je pus enfin me reposer sur mon lit confortable.
Après cette nuit mouvementée, je me promenais dans le couloir, à la recherche de je ne sais trop quoi, et entendis des personnes parlées. Ces voix étaient familières, j'avais du les entendre une ou deux fois. J'entrouvris la porte, curieuse, et découvrit Solon et Miki. Revoir ces deux personnes me rendit assez enjouée. La jeune fille tenait une valise, et Solon se concentrait sur son pain, encore en train de cuisiner... L'alter ego de mon ami, pour la première fois, n'était pas accroché physiquement à son partenaire.
J'entrai dans la pièce, assez timidement.

Euh... désolée de déranger... Salut Miki, bonjour Solon...
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Court désolée x_X

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Solon ne broncha pas. Du moins pas immédiatement. Quand il eut finit de modeler la pâte de ses mains, il soupira de ne pas pouvoir accélérer le processus. Pouvoir avoir le pain cuit maintenant pour l'offrir a la nouvelle arrivante. Il effleura amoureusement la pate molle qui soudain se mit a gonfler. Au fur et a mesure, la pate se dorait et degageait un doux parfum. Solon recula, il regarda Inaya puis Miki a travers son chapeau. Ses yeux brillaient de peurs. Il serra sa crois avant d'aller examiner le pain qui avait finit par prendre une jolie couleur or.

Il en cassa un morceau tandis quePan vint le reniffler. La mie etait encore moelleuse et la croute croustilla d'un doux bruit. Solon regarda Pan s'en approcher et lui fit sgne de ne pas toucher avant lui. Il porta le morceau a ses levres. Et mordit, s'attendant a tomber raide mort par terre en 20 secondes. AU contraire, le pain etait bon, aussi bon que lorsqu'il passait entre les mains de son pere. Son regard brilla de bonheur.

Le jeune garçon tendis un bout a Pan, se tourna vers Inaya et Miki un leger sourire dans son echarpe. Il offrit un bout a Miki et un a Inaya. S'approchant de la jeune femme chocolat, il sentit une chaleur desagreable s'installer sur son visage. Pan s'auta sur la couronne de pain, et acceuilla Inaya avec un large sourire, ayant tout de meme engloutit son bout de pain. Bien que quelques restes etaient restés accrochés a ses moutaches.

-"Bonjour Inaya !! Elle se retourna vers Miki tandis que Solon etait resté figé, comme une statue. Prends un bout Miki...sinon il va rester dans cette position pendant des heures ajouta-elle avec un soupçon de moquerie a l'egard du jeune patissier. Solon ne reagit meme pas a la reflexion.

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Pendant quelques secondes, je me suis demandée si Solon était tellement captivé par ses pains qu'il ne m'entendait pas. Je l'observai attentivement, analysant ses moindres traits de caractère et mouvements. Je reconnus à nouveau la passion du pain, de la cuisine, et de la gentillesse qu'il dégagait dans l'atmosphère comme une aura. Je souris à moi-même. Je n'avais jamais vu une telle passion pour quoi que ce soit. Je l'enviais. Lui avait une réelle envie de faire plaisir, de donner de son temps. Je l'admirais.

Il se retourna vers nous, les yeux emplis de bonheur. Il tendit à moi et à Miki un bout de pain, que j'attrapa en lui lançant un sourire reconnaissant. Je n'avais pas réellement faim, mais l'odeur que dégagait son oeuvre me fit saliver. J'en croquai un morceau, le savoura. Je n'avais jamais goûté un pain aussi réussi, aussi fondant sur les papilles.

Merci... encore, adressai-je à Solon, toujours fixé sur son plan de travail.

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Solon entendit un léger " poc "contre sa vitre. Il leva les yeux et vit un oisillon tout duveteux regarder d'un air affamé a travers la vitre les miettes restées sur le bureau. Il ne fit même plus attention aux jeunes fille et ouvrit la fenêtre. Laissant le vent glacer entrer dans la chambre. L'oisillon le regarda, il sautilla difficilement. Solon écarquilla les yeux et découvrit une large entaille le long de la petite patte de l'oiseau blanc. Il avança la main, pleine de miette, entourant l'oisillon de l'autre. L'oiseau sautilla, grelottant de douleur et de froid dans cette main tendue.

Le jeune homme posa l'oisillon au creux de son four et y déposa des miettes de pain. Il alla vers le lavabo, se rinçant les mains. Pan lui apporta une coupelle d'eau a l'aide de ses petites pattes habiles. Il la remplit alors et se détourna pour aller la déposer aux cotés de l’oisillon. Solon se retourna, faisant mine de ne plus s'occuper de l'animal, attendant qu'il s'endorme pour mieux le soigner.

Pan pour sa part regardait Solon avec des petites etoiles dans les yeux. Elle grimpa sur son épaule et frotta ses moustaches fraiches contre ses joues. Solon regardait Inaya, cette rougeur ne voulait donc pas partir....Il finit par ouvrir la bouche d'un ton detaché.

-"....je ne vous chasse pas au contraire, mais cela est surement ennuyeux de me voir travailler. Surtout que je compte sortir pour distribuer le pain.

Il prit les baguettes dans ses bras .

-"Ne vous en faites pas pour l'oisillon, il ne va pas tarder a s'endormir, je m'en occuperais des mon retour.

Pan s'etait endormie sur son épaule, il l'attrappa et la deposa sur son chapeau de peur qu'elle ne glisse. Et il sortit.

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Elle ne comprenais pas. Comme d'habitude. Elle ne voyait où ses propos pouvaient se monter irréspéctueux. Elle baissa les yeux, ne remarquant meme pas la présence d'Inaya, et sentit monter en Elle un sentiment de rencoeur. Elle laissa passer Solon s'en meme le voir, et referma la porte toujours plongé dans ses pensées, jusqu'au moment où elle fit un bon sur place, en hurlant comme une dératé. Elle se retourna, dévisageant la porte. Quelqu'un grattait le bois. Mais Elle savait déjà de qui il s'agissait. Elle posa la main sur la poigné avec apréhention, et l'ouvrit.

Oh, non...

- Pourquoi t'es lààààààààààààààààà?!

[b]Un poulet super gras, genre cathégorie sumo, entra dans la pièce en sautillant et cacquetant. Il décolla à un moment du sol, pour s'écraser contre la mallette qu'Elle venait de lui lancer.

- Depuis quand on frappe son AEA?...Juste pour info...

Miki se touran vers son assistance, l'air génée.

- Heu, je vous présente mon AEA...Un poul..Heu, coq!

- Bjour...Je suis Psychitaturo...Enchanté...

Miki réalisa soudain qu'Inaya était là, et, se dépécha de la saluer, habandonant à son sort le poulet qui lui servait d'AEA.

- Salut Inaya! Depuis quand t'es là? J't'ai pas vu enter... Tu vas bien? Tient! Et ou est Solon? Et pan?

- Merci de se préocupé de moi...J'vais très bien!

- Tais-toi Je parle...

- Méchante...

- C'est inconscient...Et tu sais bien que j'ai peur des poulets... C'est phobique...Génitale, même...

- C'est pas juste...Et c'est pas une raison pour me frapper...

Elle se rendit compte que son comportement laissait à désiré, et pour se faire pardonné, elle prit un morceau de pain dans la corbeille, et le tendit à Psychitaturo.

- Tiens. Mange, et remerci Solon pour le Pain...

Elle se retourna vers Inaya, et lui sourit.

- Je suis désolée, je vais avoir l'air de m'enfuir, mais je dois réglé un compts avec quelqu'un (son regard se tourna vers le poulet). J'éspère que l'on se reverra! Bye!

Elle attrappa sa mallette, son AEA, et s'inclina en souriant vers Inaya, puis ouvrit la porte, et sortit.

[OUAIS! J'ai enfin de nouveau connection à Internet!!]

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