La main sur la poignée j'ouvris le porte. Un grincement m'accueillit, rien de rassurant. Pourquoi avais-je choisi de rentrer dans une maison qui semblait hantée? Ah oui, pour fuir. Il faut dire aussi que j'étais morte de froid. Je tremblais, était-ce parce que j'étais gelée ou bien parce que j'avais peur?* J'avais fui, mon refuge, ma maison, ma vie... Triste? Sûrement, mais aussi soulagée. Allait-il me retrouver? N'y pense pas Hayley, pensai-je...

La porte était complètement ouverte et je la fermai derrière moi. J'étais complètement trempée par la pluie, ce qui n'était pas nécessairement très agréable. Je me tournai doucement vers mon abri temporaire. Surprise. La maison, de l'intérieur, n'avait rien à voir avec l'extérieur. Elle semblait habitée... Enfin en quelque sorte, il n'y avait personne. Erreur de ma part, je n'aurais peut-être pas dû rentrer ici... Stupide que j'étais! Pénétrer chez des gens comme ça, c'était indû ! Je me retournai vivement, agrippai la poignée et tirai. Rien, c'était bloqué. De toutes mes forces je tirai, seulement mes mains étaient mouillées et je glissai, je fis l'erreur de tirer de nouveau et je tombai. J'étais loin d'être chanceuse. Tremblante je regardai la maison.

- Hey! Il y a quelqu'un...!

Bon et maintenant si quelqu'un vient je dis quoi, me dis-je, Pardon je me suis trompée de maison et je n'arrive plus à sortir?! Quelle idée... Et en plus de ça j'allais devoir me retrouver dehors avec la pluie..! Mon visage prit un air désespéré.

- Je fonce dans un mur... j'arriverai à rien si je me contente pas de ce que j'ai... soufflai-je pour moi même.

*Cette figure de style n'est pas employable au passé, à moins d'être suivie de "Je ne le sais toujours pas".

Rémy était assis dans les escaliers. Ça lui prenait souvent de revenir dans le hall parce qu’il revoyait sans cesse son entrée dans le Pensionnat. Aujourd’hui, il y avait une fille toute trempée qui venait de passer la porte.

*Oh non…*

C’était à lui de faire… l’accueil comme on dit. Il se leva silencieusement et s’approcha de l’étrangère sans faire plus de bruit. Tournée vers la porte… et par terre, elle ne l’avait peut-être pas entendu venir, Rémy se trouvait juste derrière elle, les bras dans le dos, une position qu’il trouvait confortable.

Citation :

- Je fonce dans un mur... j'arriverai à rien si je me contente pas de se que j'ai...

- En fait, on dirait plutôt que tu as foncée dans une porte fermée…

Rémy ignora un peu sa surprise et lui tendit la main en signe de bienvenue, mais aussi pour l’aider à se relever. Il était bien élevé le garçon de la ferme XD.

- Bienvenue au Pensionnat Interdit, l’endroit le plus étrange que tu n’auras jamais vu (oh!) (quoi?) de toute ta vie… si elle perdure…

Il ne voulait pas montrer désobligeant ou quoi que ce soit, mais il fallait rester réaliste, sinon, on plongeait dans l’incrédulité pour ensuite aboutir dans la démence qui berce une mort lente et tragique.

- Ce que je veux dire, c’est que cette porte est barrée de l’intérieur, personne ici ne peut l’ouvrir, sinon, on serait parti depuis longtemps.

Oh oui, il y en a pour qui ça faisait vraiment longtemps qu’ils étaient là… mais pas Rémy, lui, ça faisait à peine quelques jours.

Je sursaute au son de la voix de l'inconnu. Il faut dire que je suis un peu sur les nerfs aussi. J'ai froid, je suis fatiguée, je fuis mon père et je viens d'entrer dans une maison qui est loin d'être la mienne! C'est à se demander si la police ne va pas débarquer en plus de ça.

Je me retourne vers le jeune homme et lâche un regard un peu perdu. Je prends sa main et me relève, par la suite je m'entoure de mes bras, l'air un peu gêné.

- Comment, je ne peux plus sortir? Un pensionnat...?

Je n'ai pas l'envie de réfléchir, de penser ou de faire un geste. Je veux simplement m'écrouler à terre, dormir afin de me réveiller dans la réalité, me dire que tout ça n'est qu'un rêve, non un cauchemar. J'essaie de me concentrer sur les paroles de l'étranger.

Bienvenue au Pensionnat Interdit, l’endroit le plus étrange que tu verras de toute ta vie… si elle perdure…

Si elle perdure? C'est quoi cette blague, je veux sortir d'ici, je ne suis rentrée que par accident. Sans me soucier de la réaction du jeune homme je me retourne rapidement et tente de nouveau d'ouvrir la porte.

- C'est pas vrai! Non mais tu vas t'ouvrir sale porte!

Je cogne de toutes mes forces contre la porte, lui criant des injures de toutes sortes.

- C'est impossible, elle était ouverte il y a quelques secondes! Il doit y avoir une autre sortie quelque part!

J'arrête soudainement de crier, de frapper... Je n'ai plus de force, doucement je m'affaisse contre la porte.

- Dis moi que c'est une blague...

Je regarde le jeune homme, je dois faire bien pitié en ce moment, peu importe les apparences...

Edit anonyme : !Attention! Je n'ai pas pu m'empêcher de corriger tes fautes (car je suis sûre que tu sais écrire "ouvrir"). Il faut également savoir choisir entre le présent et le passé! Aide-toi d'un bon correcteur d'orthographe, celui de Word, par exemple, malgré quelques petites fautes, est excellent ;)

Citation :

- Comment, je ne peux plus sortir? Un pensionnat...?

-Oui, c’est comme ça qu’on appelle cet endroit… puisque l’on y vit sans doute. Enfin, y vivre c’est un bien grand mot puisqu’il parait que des gens y ont été tués… mais je ne veux pas t’effrayer, il y a des bons côtés ici… il y a… heu… une cuisine… et des gens gentils… bon d’accord, ils sont majoritairement étranges, certains à cause de leur pouvoir, mais quand même…

Rémy avait une lueur de tristesse dans les yeux, lui aussi était tombé de faim et d’épuisement à son arrivée. Il s’accroupit en petit bonhomme pour être à peu près à la même hauteur que l’arrivante. Quand il fléchit les genoux, ils firent un petit crac XD. Puis, le jeune homme se mit en quête des yeux de l’autre, parce qu’ils étaient plus ou moins présents dans cette dure réalité. Ce qu’il avait à lui annoncer était très sérieux.

- Je ne raconte pas de blague, j’ai moi-même été pigé de la même façon que toi… je ne voulais pas passer ma vie ici, mais maintenant, je n’ai pas le choix : cette porte ne s’ouvrira pas si ce n’est que pour laisser entrer d’autres malheureux visiteurs égarés…

Il baissa un peu la tête, laissant la jeune fille au teint vraiment pâle à ses émotions. Quelques secondes plus tard, il s’éclaircit la gorge, souhaitant peut-être changer de ton, parce que le dramatique, ça ne lui allait pas si bien, ça le rendait un peu maladif.

- Heu, je m’appelle Rémy, et toi, c’est comment?

Dans le hall, l’air était frais et la lueur qui perçait le toit à cause du gros lustre donnait un aspect de papier brûlé dans un café. Comme à l’habitude, une odeur de nourriture provenait des cuisines et on pouvait entendre un écho de voix par-ci et par-là, sûrement d’autres pensionnaires qui vivaient des cauchemars ou qui riaient aux éclats. Dans cet endroit mystérieux, tout était possible… sauf sortir bien entendu^^. Rémy adopta une position plus confortable en s’assoyant vraiment par terre au lieu d’être sur ses genoux, ses jambes commençaient à s’engourdir. Il posa ses mains sur le plancher, comme un point de soutien, voilà qui était mieux, finit les douleurs dans les jambes XD.

Un moment, je laisse mes yeux se fermer et je m’accote contre la porte sur laquelle je me suis tant acharnée. Je donne de petit coup de tête sur celle-ci en me disant que ce n’est qu’un cauchemar. Soupire.

- Dit, quel genre de personne peut faire ça? Enfermer des gens comme ça… et surtout pourquoi?

Soudain, j’arrête de me frapper contre la porte et jette un regard perplexe vers Rémy.

- Attend… tu as dit à cause de leur pouvoir…?

Je recule un peu, même s’il m’est impossible d’aller plus loin puisque je suis pratiquement sur la porte! Bon, soit ce jeune homme est fou… ou soit c’est un endroit de cinglé…! Des pouvoirs! Et quoi encore des animaux qui parlent et des gnomes qui sautillent? Je le dévisage complètement. Là j’ai des raisons d’avoir peur!

- Dit euh… Rémy, depuis combien de temps es-tu ici au juste?

Peut-être qu’il séquestré ici depuis un peu trop longtemps et qu’il a perdu la tête qui sait. En même, je me sens mal de le regarder comme je le fais en se moment et de lui parler comme s’il était un fou. Il a l’air sincère malgré tout… et puis cette lueur dans ses yeux, c’est loin d’être de la joie.

Je lève doucement la tête. J’entends des voix… Donc au moins pour ça il a dit vrai, il y a plus d’une personne ici. Une odeur de nourriture m’atteint. Étrangement ça m’écœure plus que d’autre chose, ou c’est plutôt cet endroit qui me lève le cœur qui sait… Je regarde Rémy bien qu’avec une fine pointe de méfiance, ce n’est pas nécessairement de sa faute si je suis sur la défensive avec lui, mon passé me conseil seulement de ne pas trop faire confiance aux hommes…

- Je m’appelle Hayley… finis-je par dire.

hj: Pardon pour les fautes et pourtant j'utilise Word (il doit être aussi nul que moi mon word )c'est juste que j'ai toujours été nul en francais ¬¬' Normalement j'utilise Antidote mais j'ai l'ordi avec ce programme qu'une fois sur 3 bref! Je ferais mon possible! ^^

[^^ le truc c’est surtout de se relire… souvent les gens ont juste trop la flemme pour le faire XD … pis ahahaha des animaux qui parlent, elle est bien bonne… quoi? Comment ça c’est sérieux? O.o oh… XD]

Citation :

- Dit, quel genre de personne peut faire ça? Enfermer des gens comme ça… et surtout pourquoi?

- Je ne sais pas… je ne sais vraiment pas…

Les mots s’évanouir comme la chaleur que son corps émanait tout naturellement dans l’ambiance quelque peu glacial et consternant de ce hall vaguement sinistre où seulement l’ombres des joies et des malheurs venaient se mêler à la peur et la méfiance des nouveaux venus. (ma foi, quelle longue phrase ^^)

Citation :

- Attend… tu as dit à cause de leur pouvoir…?

Rémy eut un petit sourire qui lui ralluma un peu le visage, il lui fallait vraiment des distractions là parce que c’est trop nul sourire pour la simplicité involontaire (quel abus de langage XDDD). La jeune fille n’était-elle pas si désemparée que ses paroles avaient un effet à retardement?

- Oui, leur pouvoir, mais ce n’est pas ce qui nous enferme ici. Toi aussi tu auras un pouvoir bientôt… bon tu ne le choisis pas, mais encore, des fois, ça fait du bien de pouvoir s’extirper tout ce qu’on a à l’intérieur et le voir, pour pouvoir cracher sur la haine et la frustration dans une forme matérielle…

Ok, ok, Rémy devrait vraiment arrêter de réfléchir à voix haute, mais bon il était né comme ça le pauvre, un peu atteint sur les bords /claque su’a gu**le/ bah non, il est super intelligent ^^’, bon voilà alors…

- Heu désolé, je m’emporte un peu… c’est que ça ne fait pas très longtemps que je suis ici… peut-être une semaine pour répondre à ta question d’une façon plus précise. Et ça me dérange un peu : tout le monde a eu son pouvoir quand même assez rapidement et moi, je vague encore dans le doute alors que j’erre sans but dans cette lugubre bâtisse.

Paroles de fer, croisées d’acier, ce pensionnat pouvait être beau, il pouvait être magnifique, mais sous la beauté farouche se cache toujours un quelconque dessin puérile qui amène à l’incertitude, au doute et donc à la non-confiance, puis allant de paire avec la rivalité qui s’en suit de la zizanie et finalement du chaos. Bien sûr ce n’était qu’à l’échelle cosmique de l’infiniment petit ou du moléculairement grand, mais n’en restait pas moins que ce pensionnant était une arme à considérer, une arme à deux tranchants laissée en repos par un être étrange dénommé PI et sa bande d’Initiales qui étaient peut-être une armée en fait, tapie dans l’ombre attendant que des être fragiles comme Rémy aillent s’y réfugier par habitude et par quête du réconfort, mais cette ombre n’était pas ordinaire, c’était celle du fer et la lame laissé sous un soleil captif, du coup elle était plus chaude que le feu, marquant tous les pensionnaires au fer rouge en leur incrustant un pouvoir. (ok bon j’arrête mon délire littéraire XD)

La fille aux yeux gris leva la tête quand d’autres sons résonnèrent dans l’espace muré. Rémy se leva, décidant que ça devait être correcte, elle avait l’air un peu plus remise… Il lui tendit à nouveau la main accompagné d’un sourire franchement honnête et un peu gamin malgré les presque 17 ans du jeune homme.

-Alors, Hayley, tu te sens mieux? Tu te sens capable de te lever?

Ce n’était pas qu’il doutait de ses aptitudes physiques parce qu’en fait, il les ignorait dans leur totalité, mais son teint si pâle ne lui était pas bon signe. Il fallait qu’elle bouge un peu pour que le sang remonte (ha les belles croyances de la ferme XD).

- Tu as froid? Tu es trempée… je crois.

Ha elle est bien bonne, Rémy ne soit pas gêner de lui dire la vérité, cette fille là, c’est un lac ambulant! XD Aller, moi je veux que tu soies poli alors tu vas enlever ta veste.

- Tu veux ma veste?

En moins de trois secondes, il l’avait déjà enlevée et la tendait à son interlocutrice, comme il avait maintes fois tendu sa main. Elle allait pouvoir se réchauffer avec et la mouiller au lieu de donner plus de corvée aux gens qui nettoient… tiens, d’ailleurs qui nettoie? O.o Bon tant pis.

] hj: Tout un texte ! t'étais inspiré ce soir la! Hey, j'ai pas le temps de te répondre tout de suite parce que j'ai quelques petits empêchement! j'étais juste venu te dire que j'avais pas oublié... demain je post promi! c'est pas mon genre d'attendre 2 3 jours avant de poster ^^ 'me sentait mal de rien poster sans rien dire! mais j'te jure demain je post! [