Et pourtant c'est une pizza...

Ce matin la, en se levant, Eva décidait de se changer les idées en s’occupant de n’importe quel manière. Elle opta pour une activitée dite féminine : la cuisine.
Vers midi et des brouettes ( ou bananes au choix ) , la jeune fille entrait dans la vaste cuisine , fermement décidée à mijoter quelque chose. Quoi donc ? Certainement la question la plus posée, qu’est-ce que Eva la victime des planchers, l’adolescente mal-aimée aux déboires malchanceux, la fille aux milles pansements et au bandage sur l’œil droit, celle qui peut trébucher d’un escalier de deux marches se fracasser le nez par terre et se recevoir un pot de fleur sortit de nulle part sur le crane juste après peut-elle bien cuisiner de comestible?
Et bien pour faire un choix sur le plat à préparer, elle avait attrapé bien évidemment un ouvrage de cuisine moderne , et en l’ouvrant tomba sur l’article de : La pizza.
«
La pizza (pl. pizze : terme italien) est une tarte à la tomate, qui serait originaire d'Amérique du Sud, où les tomates étaient cultivées bien avant la colonisation européenne. Telle que nous la connaissons aujourd'hui, elle est d'origine napolitaine. Le mot, quant à lui, est bien italien : introduit en français au XIXe siècle, il est attesté en italien depuis le Xe siècle. Il désignait à l'origine une sorte de galette sans tomate, ce fruit n'ayant été connu en Europe qu'après 1492. »

Après avoir par réflexe, lu toute les pages, courageuse elle retroussa ses manches, enfila un tablier et se tint prêt à l’attaque.
…

Quelque temps après avoir trouvé les bons ingrédient ( et coller quelques pansements de plus ), Eva lu avec autant d’intérêt qu’elle pouvait la préparation.

« Préparation de la pâte : eau, sel, farine de blé, levure, huile d'olive. On mélange, on forme des boules grosses comme le poing, et on laisse reposer à température ambiante trois à quatre heures ; »

Quatre heures…comment pouvait-elle attendre si longtemps ?! Si elle se mettait à lire pour passer le temps la pizza aurait vite fait de brûler. Mais alors que faire ?! Une mauvaise idée lui vint : faire cuire en utilisant son pouvoir, peut-être que cela aurait le même effet que de cuire pendant quatre heures. Mais ne risquait-elle pas d’aggraver sa blessure, se main caressait inconsciemment son bandage sur l’œil affreusement et dégoutemment blessé . Peut-être qu’il était inutile de préparer cette pizza. Cette phrase ne fit pas reculer Eva, ce qui l’étonna elle-même . En réalité pendant la nuit elle avait rêvé qu’en cuisinant Tabby revenait. Si celui-ci était là il aurait certainement dit le contraire , ne jamais apparaître quand Eva se met à la cuisine « normale » celle des mamounettes qui viennent d’échouer leur omelette : "Bonjour je voudrais passer commande de pizza svp " la magie du téléphone.
Après une petite hésitation, une petite lueur violette éclata au-dessus de la pâte ( après qu’elle se soit casser les mains à faire des grosses boules ) et embrasa le début de son plat.
Je vous passe ce long instant et vous donne juste les préparations qu’Eva est censée faire, vous pouvez imaginer ce que vous voulez à votre gré :

« Préparation de la pizza : on étale chaque boule (les professionnels le font à la main), sur lesquelles on place les ingrédients ;
Cuisson : au four à feu de bois. Les meilleurs fours actuellement sont les fours à feu de bois et à régulation électronique de la température : les pizzas sont sur un plateau de pierre tournant qui s'élève à l'intérieur du four pour modifier l'exposition à la chaleur des pizzas. »

Faute de four à feu de bois Eva réalisa la cuisson au four normal . Et c’est en sortant la pizza disproportionnée que la drame se fit.
Dans un mouvement monstrueux, le fromage tout qui aurait pu être tout a fait normal un gentil fromage qui bouge pas de sa place et tout et tout, forma une vague au dessus d’Eva et vint s’applatir au sol . Des bulles éclataient à la surface, laissant échapper des bruits pareilles à ceux des flatulences sortant par l’anus .
La jeune fille recula, l’air abassourdie, et se demandait comme allait-elle s’en sortir cette fois –ci .
La bataille s’élança. Heureusement que dans sa fuite Eva trébucha s’écrasa contre le robinet qui se cassa envoya de l’eau sur le fromage ( et Eva ) et le maitrisant. Joli coup ! Dommage que son nez saigne sur le parquet .

La pizza revint à son état normal, ou presque, la jeune fille se dirigeait vers la sortie pour changer ses vêtements brûlés et trempés ( XD ) mais la pizza lui sauta dessus. Elle l'évita , et le monstre nourriture vint s'abattre contre la porte qui se referma violemment. Dans un drôle de bruit d'ailleurs....et si par hasard un malheureux venait de se la prendre au nez? Eva se raidit.

+

Dehors.
Et il était bras nus.
Alors qu’il neigeait.
C’est pour cette charmante raison que Ritchie décida de rentrer avant d’attraper un rhume, si ce n’était pas déjà fait. Donc il avait retiré la neige et tout le blabla, était rentré et s’était rendu compte qu’il avait FAIM. La plupart du temps, il ne se rendait pas compte de la faim. Sans doute à cause de la drogue. Mais la, si. Il décida alors de trouver un endroit ou il pourrait manger. Un self, une cantine, une cuisine, quelque chose qui contenait de la nourriture, quoi...et ce ne fut pas dur : l’odeur de la pizza d’Eva se sentait à des mètres à la ronde...ce qui le conduisit rapidement devant la pièce tant cherchée.
Ca tombait bien, c’était ouvert.......
Il s’approcha donc, mais la porte se referma brutalement. D’après ses paroles. C'est-à-dire ;"Bordel, quel est l'enfoiré qui à fermé cette putain de porte ?!" -Excusez son langage n_n''.
Bref, il se frotta le nez, parce que ça faisait mal. Comme il était assez têtu et plutôt énervé, (mais avait SURTOUT faim) il appuya sur la poignée et poussa la porte. Violement. Entra. Ce qui fit valdinguer la nourriture de l’autre côté de la pièce dans un bruit flasque u_u.
Or, lui, il ne savait pas encore que la pizza était vivante puisque elle était actuellement étalée contre le mur, poussant des gargouillements étrange. En tout cas, elle était géante... Il se dit que la fille blonde devant lui devait manger comme vingt ou alors que d’autres personnes étaient attendues. Qu’elle drôle de fille, d’ailleurs. On aurait dit qu’elle s’était endormie dans un chantier en rénovation, tant elle était couverte de pansements. Elle était à l'autre bout de la pièce. Le fermement de porte devait être du à un courant d'air, dans ce cas....Ou à la pizza, mais il était encore trop peu habitué au pensionnat pour deviner qu'elle était vivante.

Il eut un sourire en coin, comme moqueur, puis comme si il n’avait pas été attaqué par la pizza géante et une porte il fit quelques pas et fouilla dans les tiroirs. Un couteau entailla légèrement sa paume, mais il ne dit rien, comme si il n'avait rien senti. Après maintes et maintes recherches il en ressortit une boite de biscuit à l’air à peu près normal, mais si on lisait la date de consommation on se rendait compte que c’était périmé depuis un certain temps...et il s’en rendit compte quand le gâteau, sous ses dents était complètement mou, comme si il avait prit l’humidité durant de bonnes heures...quoique, dans ce cas la, "Années" était plus juste. Après l'avoir maché quelques seconde, il le recracha sans retenue sur le sol, pas gêné le moindre du monde par la présence d’Eva, et s’essuya les miettes de la bouche d’un revers de manche. Façon de parler car il n’avait pas de manche, mais bon. Il posa le paquet aussitôt.... Il renonça à manger quoique ce soit pour le moment et tourna la tête vers...le reste de la pièce.

Quel étrange spectacle qu’était la personne de Ritchie. C’était tout à fait le genre de personne que, si on croise en pleine rue, nous donne envie de changer de trottoir. Ou de prier pour qu’il nous ignore. Un air moqueur presque, une tenue provocante –actuellement composé d’un espèce de marcel blanc, large, déchiré et taché de peinture, -laissant voir ses bras et les traces ayant avec-, et d’un jean noir, attaché par une large ceinture. Bon, pas une tenue très chaude en cette journée d’hiver...il ne semblait pas en souffrir.

Mais vu son visage, il ne devait sans doute pas être complètement conscient.

Après avoir vu son ennemi ( la pizza ) se faire aplatir dans un bruit ignoble sur le mur par un jeune homme visiblement mécontent de s'être pris une porte en plein visage qui venait d'ouvrir rageusement la porte exterminant le danger potentiel qui dominait Eva, celle-ci se figea devant l'entrée.
Celui qui venait d'entrer semblait peu sympathique, encore moins sympathique que Shinji peut-être en tout cas elle opta pour ne pas s'excuser en bégayant de peur de l'énerver alors qu'elle lui avait déja envoyé la porte au nez -malgré elle-.
Eva le suivit du regard. Jusque là tout les pensionnaires qu'elle avait rencontré possédait un style soit anciens ( armures , ancienne robe, kimonos traditionels ) soit normal ( jean, t-shirt ) soit super-classe ( t-shirt rayés ). Là pour la première fois de sa vie, Eva se retrouvait face à face ( façon de parler vu que Ritchie lui tourne le dos ) avec un punk. Mais vraiment le punk archétype, avec l'air anthipatique, pas propre, ~~buveur de bière~~ percés de partout avec pleins d'accessoires intriguants. Elle aurait aimé pouvoir observer son accoutrement à sa guise , histoire de satisfaire sa curiosité sur ce look dont elle n'avait vu que des exemples dans des revues ou des affiches publicitaires. Mais les circonstances ne lui permettaient pas de spéculer sur ce jeune homme affamé et mécontent.
La jeune fille resta quoite, en réalité quand elle le vit se trancher la paume sans rien dire et cracher par terre elle déglutit...de peur. Peut-être l'avait-elle vraiment énervé.

" Bonjour Un sourire timide dans lequel elle avait mis toutes ses forces ( vu que ces temps-ci sourire n'était pas dans ces habitudes )Hem...désolée pour votre nez c'est à cause de...de Eva tourna la tête vers le plat italien ou plutôt ce qui aurait dut être un plat italien lamentablement collé contre le mur bullant encore un peu. La vue de ce spectacle lui arracha une moue dégoutée, comment pouvait-elle lui assurer que cette chose infame accroché au mur lui avait claquée la porte au nez... du courant d'air..."Alors que les fenêtres sont fermées c'est bien Eva je suis sure que dans une enquête tu serais la première à te trouver un alibi cohérent.

Encore trop peu rassurée elle recula de quelques pas faisant mine de se diriger vers un placard dont elle sortit une boîte de céréales croustillantes au chocolat, ne sachant que trop faire avec ( normal elle cherchait à faire diversion ) elle l'a posa sur le rebord du meuble et fit semblant de s'intéresser à autres choses.

+

« Bonjour, Hem...désolée pour votre nez c'est à cause de...de... du courant d'air... »

Il arqua un sourcil, comme si elle parlait dans une autre langue ou quelque chose dans ce genre la...ou si il avait déjà oublié, quoi. Il eut un sourire en coin, et sentit le regard d’Eva...alors il lui fit une grimace horrible. Vous savez, quand on se mord la peau entre les lèvres et le menton, comme si on essayait d’attraper celui-ci avec les dents tout en faisant un grand sourire...tout en plissant les yeux et haussant les sourcils. Comme l’image que j’ai montrée à Shadinounette par MSN (ben ouais, pour changer des sourires Colgate blancheur de mes persos d’habitude...faut bien quelqu’un é_è). Ca lui donnait un air de profond détraqué mental. Bref il ne fallait pas être très impressionnable avec lui sinon on risquait de faire quelques cauchemars. Puis il retrouva son visage habituel, sans quitté son rictus, et repartit à la recherche de quelque chose à manger, tout en lui lançant un ;

« Ouais. »

Sans savoir si il la croyait ou pas... Il trouva finalement une baguette de pain rassis, et du miel dans un tiroir. Il prit le couteau lui ayant écorché la paume –couteau qui avait à présent quelques taches de sang sur sa lame. Il prit un morceau de pain...du pain extrêmement dur, d’ailleurs. Entre l’humidité et ça, y’avait quelque chose de potable ici...? Bah, ce n’était pas si grave, et il avait trop faim pour se plaindre...(enfin, tout est relatif). Donc il prit avec le couvert ; le miel dans le pot, et en tartina un morceau de pain qui devait être aussi moelleux que du goudron...enfin, il porta ça à sa bouche, mâchant assez difficilement.

Ca s’entendait largement, le choc de ses dents contre les miettes sèches, mais évidemment, lui, ça ne le gênait pas. Le sang dans sa paume poissait la nourriture, formant des taches rouges sur la mie blanche ou sur la croute marron clair. Il mangea quand même...oui, bon, ça ne le gênait pas. Bien que ça aurait pu paraitre tout à fait dégoutant. Bah, même sans sang (Haha. -> rire enregistré) c’était immangeable, alors il était pas à un petit détail près...or, un vampire passait par la, et, irrémédiablement attiré, il le tua dans l’immédiat pour ensuite mutiler Eva et se servir de ses doigts en tant que paille pour aspirer son sang par ses narines.

En plus de ne pas réussir à faire revenir Tabby avec ses talents de cuisine moderne. Eva venait d'attirer à elle une espèce d'homme de Cromagnon qui a appris à sourire chez les mammifères à grandes oreilles de la famille des léporidés.
Elle détourna discrètement les yeux vers lui afin de surveiller ses occupations et constata avec horreur qu'il dévorait une tartine de pain rassi à l'hémoglobine première fraicheur ( l'hémoglobine pas le pain ).

Suffoquée, choquée et dégoutée Eva prise d'angoisse le dévisagea du coin de l'oeil et tourna vivement la tête essayant de concentrer son regard sur la boîte de céréales.
Comment se fait-il qu'il puisse manger une chose pareille se demanda-t-elle et surtout : allait-il vraiment bien dans sa tête?
Peut-être que c'est un enfant légèrement décalé, qui n'a pas toujours eu de chance dans sa vie, ou alors c'est tout simplement un fou qui s'ennuit.
La jeune fille tentait de réfléchir à ça calmement mais le bruit de ses machements dérangeait ses pensées. Elle n'avait jamais rencontré de personne autant négligeante et impoli dans le pensionnat, peut-être était-ce même le seul. Inquiète elle attrapa distraitement un verre et y versa de l'eau puis reposa les céréales.
Elle entendit un bruit de porte qui claque, la pizza venait d'ouvrir celle de la cuisine et fit un petit signe de main ( main faite de fromage ) à Eva avant de sortir.
Bizarrement la présence de la pizza aurait pu la rassurer du garçon aux étranges manières, comme si le plat italien aurait pu l'aider si celui-ci devenait fou. Elle chassa cette pensé stupide et remarquait qu'elle venait de renverser son eau sur ses vêtements déja trempés et déchirés à cause de sa bataille contre le plat qui venait de quitter la pièce.
Puis se souvenant de sa théorie comme quoi le punk derrière elle pouvait brandir son couteau maculé de sang et de miel pour l'assassiner d'un coup dans un rictus de léporidé appellé communément lapin.
La jeune fille se révolta contre elle-même, c'était plus qu'impoli de juger les gens ainsi sur l'apparence, outrée de sa propre bêtise elle décida de se rattraper.

Eva attrapa une serviette trainant par-ici et tourna les talons, décidée à venir l'offrir à ce garçon qui devait ignorer une bonne partie du chapitre de l'hygiène de table. En avançant elle remarqua que ses membres tremblaient , visiblement pas encore tout à fait convaincu par "on ne juge pas sur les apparences" il pouvait bien avoir des exceptions après. La tête basse elle s'approchait en essayant de chanter une chanson dans sa tête pour ne pas songer à ses théories. Bien évidemment si on avance tout droit sans regarder devant on fini toujours par se cogner, pas de chance pour Eva c'est à Ritchie qu'elle se cogna. Ce qui eu pour effet de la réveiller et de lui rappeller son but.
Elle lui tendit maladroitement la serviette espérant qu'il ne recommencerais pas à faire sa grimace de tout à l'heure.

"Te..nez" Sous-entendu vous en avez bien besoin mais ça elle ne le précisa pas, elle espérait pouvoir vite reculer au cas où il essayerait de l'étouffer avec la serviette.

+

Il finit la nourriture, tout naturellement. On aurait dit qu’il n’avait pas l’impression que ce qu’il mangeait aurait fait fuir un éléphant affamé. Bon, peut-être pas, mais ce n’était pas très appétissant, le pain dur recouvert de miel. Néanmoins, quelque chose lui coupa l’appétit : le départ de la pizza. Une pizza qui marchait...elle fit coucou à Eva, genre : ~~« On sr3voOoia + tar may b3st friand !!! jtm ma puss !!! »~~ « En revoiiiir =D » comme si c’était très courant, une pizza qui marche... Finalement Eva dans toute sa splendeur se heurta contre lui. Elle était plus petite que lui, donc sa tête cogna contre son torse. N’empêche qu’elle était pleine. Sa tête. Il poussa un petit grognement et lâcha ;

« Rah, putain, t’es pas douée comme fille... »

Faisant comme si de rien était, elle lui tandis une serviette, en balbutiant un « te..nez. » Il arqua un sourcil, mais il était vrai qu’il ne pouvait pas faire celui qui n’en avait pas besoin...Ca serait de la mauvaise fois puissance 100...
...Bah, la mauvaise foi, ce n’était pas comme si il lui en manquait. C’est pourquoi il lui fit ;

« Pas besoin. »

Hm. Le miel coulait sur le coin de ses lèvres, sur ses longs doigts...pour finir par s’écraser sur le sol dans des « poc... » Plus ou moins sonores. Il eut un sourire carnassier, un peu gêné peut-être...parce qu’il regrettait sans doute de ne pas avoir prit l’objet, maintenant qu’il se rendait compte qu’il en avait plus besoin que prévu... il fronça les sourcils et lui prit la serviette des mains, sans trop brusquer mais après un court moment de silence, c’était très... soudain dirons-nous. Bref, il s’essuya les mains...or, c’était un peu trop tard, ça avait déjà séché...donc ça s’accrochait à sa peau, s’étalant en une pate collante, désagréable. Il aurait sans doute du s’y prendre avant ou alors allez vers l’évier afin de se rincer les mains...ah, ben oui, pourquoi pas...donc il posa le tissu sur la table, pas assez bête ni fourbe (nannn ?) pour la redonner a Eva maintenant que c’était tout poissé.
Ou alors il avait un court instant oublié la présence de la jeune fille.
Le problème dans tout ça ...; Il ne pouvait pas enclencher l’eau, ça salirait tout avec ses mains "crades"...Quoiqu’en fait il s’en fichait un peu. Quelqu’un allait bien laver un jour ou l’autre, alors bon (> égoïsme power). Alors le robinet fut salit pour le bien de ses mains. Il se les frottas négligemment, nettoyant aussi le miel sur son menton, ne faisant pas attention à la température glacée de l’eau, et finalement quand il ressortit ses menottes pleines de doigts, elles étaient complètement trempées et dégoulinante...bah, c’était déjà mieux, de l’eau. Il s’essuya les mains sur son jean, pour éviter de se resservir de la serviette et de se resalir les mains. Ce qui aurait été inutile.

Sujet: Re: Et pourtant c'est une pizza... Dim 20 Jan 2008 - 17:09

Eva trop perturbée par le fait de tendre une serviette à ce personnage d'un tout nouveau genre pour elle, ne broncha pas quand il lâcha un juron. Elle n'en prit compte que quelques temps après qu'il refuse la serviette. Pourtant il devait en avoir bien besoin, mais elle n'insista pas.
Soulagée de voir qu'il n'avait brandit aucun couteau pour lui enfoncer entre les deux yeux elle se détendit un peu. Remarquant qu'il avait parlé un peu vite certainement, Ritchie dont elle ignore encore le nom lui attrapa la serviette des mains. Elle étira un petit sourire, finalement ce n'était peut-être pas un sale fou furieux près à l'écorcher avec le couteau à tartiner. Par contre les règles de l'hygiène devaient lui être inconnues. Il alla se laver les mains sous l'eau, elle voulait le prévenir que les robinets avaient une fâcheuse manie à sauter à la tête des gens mais apparemment ce n'était le cas que pour elle en fait. La jeune fille le regarda donc faire ne disant rien. Le punk s'essuya les mains sur son jean, les punks doivent avoir une tendance grunge sûrement, mais elle jeta un coup d'œil à la "serviette" enroulée sur un poignet de tiroir en-dessous du robinet, certainement placé ici tout spécialement pour "s'essuyer" les mains (elle était tellement sale que s'essuyer dessus ne devait pas mener à grand chose). Il n'empêche que ce jeune garçon aurait pu se servir de ce torchon plutôt que de sacrifier son jean bien qu'apparemment il n'en a rien à faire.
Eva passa la main dans ses mèches blondes qui cachait son bandeau qui lui-même cachait la partie droite de son visage.
Maintenant qu'elle y repensait, ses habits à elle aussi devaient peut-être prêté à des préjugés. Elle portait juste un pull blanc dont une manche était bien plus ample et longue que l'autre, elle avait ramené comme elle pouvait le col large pour que ses membres filiformes ne soient pas à découvert. Sa jupe ne portait pas toujours les même couleurs d'un côté grise et de l'autre bleu marine ou noir tout cela en un grossier dégradé. Ses collants avaient une partie seulement blanche et l'autre à rayures. Enfin quoi, sa maigre corpulence la faisait passer pour une fillette maigrelette qui a tenté de s'habiller en dérangée mentale et traumatisée de chez Jennyfer HM les galeries farfouillettes ou autre. Tout cela sans oublier que les vêtements d'Eva son brûlés et trempés à cause de ses expériences de cuisine précédentes.
Passons.
Donc le Ritchie venait de s'essuyer sur son jean alors qu'il y avait une serviette non loin de là sous le robinet. Eva dans toute sa splendeur ne pensa donc pas à la gravité de ses paroles suivantes.

-Vous n'êtes pas très doué non plus. Dit - elle en souriant.

-- Ellipse--

Après des jurons des ignorances et des peurs éteintes, Eva ne tarda pas à partir ainsi que Ritchie allant tous deux vaquer à leurs occupations.

Fin du topic

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