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| (n°5) Fluorescent adolescent [Herby et Moony] | |
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Invité Invité
| Sujet: (n°5) Fluorescent adolescent [Herby et Moony] Sam 25 Avr 2009 - 21:59 | |
| (Cette scène prend place dans la salle de bain de la chambre)
Oh. My. God. Mes seuls résidus d'anglais pour exprimer mon émotion à ce moment crucial de ma vie. Je suis certain d'avoir su à la perfection parler anglais, autrefois, mais j'ai oublié, après genre deux ans dans cette maison de vacances loin de tout. Je savais aussi beaucoup d'autres langues mais j'ai tout oublié... Cela prouve que même un cerveau supérieur tel que le mien est capable de perdre des données ; ce qui compte c'est donc la pratique. Liée au génie ça fait toujours, plus que des étincelles, je dirais des feux d'artifices, évidemment. Ce devaient être de belles, de magnifiques, de merveilleuses! fleurs dans le ciel noir, pour mes parents, de me voir à l'oeuvre. Je suis sûr que mes camarades de classe jugeaient fade le quatorze juillet puisqu'ils avaient toute l'année à leur côté un véritable condensé de mille sept cent quatre-vingt-neuf commémorations de prise de la Bastille. Enfin, les faits sont là et ça n'avait rien à voir.
J'avais des boutons. Moi, Hervé Lulu, mieux que fils de dieu, mieux que dieu, mieux que tout ! Hervé Lulu, atteint d'acné !!! C'était la fin du monde ! Les étoiles allaient-elles s'éteindre dans le ciel ? Les têtes de Joe, Tom, Théo et Abby allaient-elles se fendre et se détacher du Mount Rushmore National Memorial - ah! non, je me souviens quand même encore un peu plus de la langue de Shakespeare - ? Les hommes devaient-ils s'attendre à ce que la planète Terre implose de désespoir de voir son plus bel enfant perdre sa magnificence ? Très heureusement pour vous tous : non ! En effet, je compris immédiatement ce qu'il venait de se passer. Les critères de beauté, au dehors, avaient changé ! Bien sûr ! Et mon corps, si parfait, si réceptif, si intelligent, avait immédiatement pris le pli ! Alors ainsi, dorénavant les demoiselles sur les bons de réduction du coiffeur auraient leur figure constellée de spots ? Bon... pourquoi pas ? Si la société avait eu la vivacité d'esprit de calquer l'évolution de son paradigme sur la croissance de mon corps et l'avancement de ma vie, c'est qu'elle avait bien raison. Quelle meilleure idée que celle-là ?!
Naturellement, malgré mes bourgeons nacrés, je demeurais ravissant. Toutefois, j'avais un peu de mal à m'habituer à ces particules blanchâtres qui étoilaient mon tendre épiderme. Comme je n'étais pas de nature narcissique, je me trouvais légèrement moins joli homme qu'avant. Je n'étais pas trop trop du même avis que les tendances de mode actuelles, il me faudrait un certain temps d'adaptation avec certitude. C'est pourquoi j'essayai, au début, de les percer. Je serais alors un révolutionnaire anti-conformiste, ce qui était très bien n'est-ce pas, d'être un peu rebel quelques fois. Avec mes ongles donc, je pressais de part et d'autre de chaque vésicule qui me semblait inconvenant et observais avec joie la goutte d'humeur trouble jaillir de ma peau rougissante d'être ainsi caressée par mes délicats doigts.
« Ouuiilleee !!! Murmurai-je en plissant les yeux. Unique homme à pouvoir m'atteindre, j'en profitais, fortuitement bien sûr, je n'étais pas l'un de ces masochistes, pour me faire du mal puisque j'en avais la capacité. J'avais sûrement appuyé trop fort car un fin filet rouge de sang me coulait sur le long du menton, hors d'une mignonne petite plaie ronde. Je devais vraiment être très très puissant et avoir beaucoup de force dans mes jolies paluches (dans mes genre roukeurs supra enième mode loulz) pour parvenir ainsi à blesser ma peau, douce certes, mais tellement ferme. Cela était réellement très douloureux, et savoir que ma vie était en train de s'enfuir de mon corps par ce trou béant provoqué par moi-même m'effrayait, oui oui oui. Je n'étais pas poltron pour un sou, mais il était humain de craindre la mort, ici caractérisée par le sang. O horror ! horror ! horror ! Ecrivait Shakespeare dans Macbeth ; voilà ce qu'il fallait dire en me voyant en si malheureux état. J'aurais dû courir vers l'infirmerie mais cette hémorragie me privait de mon énergie à la manière d'une sangsue. Il ne restait plus qu'une solution...
— A l'aide ! A l'aide ! A l'aide ! » M'écriai-je. Se reposer sur les êtres inférieurs pouvait se révéler dangereux, néanmoins, je n'avais plus que cette option-ci. Et puis, je pouvais leur faire confiance, leur seul but dans la vie était de me voir en bonne santé, ils m'aimaient tant... J'espérais seulement que je ne tomberais pas sur des psychopathes à l'âme obscure de jalousie, mordus par l'idée de pouvoir s'emparer de ma royale place dans la société ! |
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| Sujet: Re: (n°5) Fluorescent adolescent [Herby et Moony] Sam 2 Mai 2009 - 19:33 | |
| Grace avait finit par vaincre l’escalier de marbre. Oui, parce que monter environ cent-cinquante marches à toute vitesse en se prenant une fois sur deux les pieds dans sa robe…Et bien ce n’est pas vraiment évident. En même temps quelqu’un d’à peu près censé se serait contenté de grimper les fameuses marches tranquillement, tout en s’émerveillant de la beauté des lieux, mais Grace n’était pas quelqu’un de censé. Du moins pas en ce-moment. Elle discutait avec une Colombe et se promenait dans un couloir dont elle ne voyait pas le bout. Mais cela ne la dérangeait pas le moins du monde car elle ne cessait de se répéter intérieurement :
* Je suis en train de rêver. Je suis en train de rêver. Je suis en train de rêver. *
Grace donc, regardait autour d’elle avec frénésie. Comme si elle cherchait quelque chose. En vérité, elle cherchait quelqu’un. Enfin, un habitant du Pensionnat. Mais malheureusement – ou heureusement – pour elle, elle ne croisait personne. Mais de toute façon vu le bruit qu’elle faisait, quelqu’un finirait bien pas la repérer et lui demander de sortir d’ici tout de suite – enfin ça c’était ce qu’elle pensait- . Ce qu’elle ferait bien sur avec enchantement puisqu’elle pensait ne pas avoir le droit d’être ici et qu’en plus elle allait se faire gronder par sa mère pour avoir fait faux bond à sa fête d’anniversaire.
* Comment je sais cela moi ? Puisque je suis en train de rêver ? Et si je me pinçais ? *
-Aïe ! chuchota-t-elle.
* D’accord je ne rêve peut être pas. Parce que normalement dans les rêves on a pas mal physiquement… * pensa Grace en commençant à s’inquiéter.
Bref, elle devait trouver quelqu’un au plus vite pour qu’il lui ouvre la porte et qu’elle sorte d’ici.
- Je te préviens juste Grace que ce couloir est sans fin et que tu es coincée ici pour toujours, susurra Précieuse – la colombe-.
-Ah oui ? Et bien tant pis. Je marcherais jusqu'à rencontrer quelqu’un qui me fera sortir de ce fichu château, hurla Grace en réponse.
- Chut ! Ne crie pas comme ça et écoute plutôt !
Grace tendit l’oreille de mauvaise grâce –quel jeu de mots- et entendit en effet comme un espèce de bourdonnement. Elle se mit à courir sur quelques mètres et s’aperçut qu’en réalité le bourdonnement était une voix. Elle avança encore à grand pas et s’arrêta devant une porte d’où paraissait venir le bruit. La jeune fille colla son oreille à la porte, pour la retirer vivement en entendant de grands cris :
—A l'aide ! A l'aide ! A l'aide ! »
Grace regarda sa colombe sans savoir quoi faire. Devait-elle entrer et aller aider l’humain - ou l'animal?- à l’intérieur comme il le demandait ou continuer son chemin comme si de rien n’était ? Précieuse, elle, ne parut même pas hésiter. Elle poussa la porte à coup de bec et s’engouffra à l’intérieur. Ne pouvant pas la laisser seule avec un inconnu dans le besoin, Grace entra à son tour, et se retrouva dans une chambre... masculine. Se détail ne retînt pourtant pas l’attention de Grace qui essayait de localiser Précieuse. Elle entrevit un instant une plume qui disparut l’instant d’après dans une autre pièce. Sans vraiment réfléchir Grace se lança à sa poursuite et se retrouva face à un jeune homme…qui ne semblait pas si mal en point que cela, si ce n’est qu’il avait une goutte de sang sur le visage.
- Hum…B-bonjour ! lança Grace ayant ré-oublié comment parler...normalement. |
| | | Maman de Schlagvu Mahaut de Clairlac
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Rasputin (Alea Miller) Messages : 192 Inscrit le : 22/11/2008
| Sujet: Re: (n°5) Fluorescent adolescent [Herby et Moony] Ven 8 Mai 2009 - 20:33 | |
| Mahaut, comme chaque matin, s'était réveillée à cinq heures, suivant à la lettre son programme si stricte. Toujours le même programme. Danse classique, danse moderne, gymnastique durant des heures. Depuis quelques semaines, elle avait rajouté deux heures d'aérobic, et elle pensait à y installer aussi quelques heures de yoga, le soir. Elle n'avait rien d'autre à faire. Au début, elle espérait retrouver sa liberté, recommencer sa vie d'avant. Mais elle s'était vite fait à l'évidence. Alors elle travailla son corps, encore plus qu'avant. De cinq heures du matin à huit heures du soir, elle faisait du sport presque sans arrêt. Ensuite, épuisée, elle s'endormait. Cette vie n'avait pas de sens, elle le savait. A quoi bon être la meilleure dans un domaine si on ne peut jamais le montrer ? A quoi bon avoir le corps le mieux foutu de tout le domaine si on ne fréquente personne ? Elle n'avait pas le temps pour faire cela. Aucune vie sociale. Aucun but. Sa vie n'était qu'un amas de miettes. Si au moins ses camarades de chambres étaient sympathiques ! La petite, Aemiliana, ça allait encore. Mais les deux autres. Une fille vulgaire et virile accompagnée d'une terrible cruchasse. La vie est monstrueuse. Qui connaissait-elle, sinon ? Elle était dans le pensionnat depuis des mois et pourtant ses relations étaient très peu de nombreuses. Il y avait Lye, adorable, cette miss. Un peu discrète mais tellement douce. Et Rémy, aussi. Discret lui aussi, mais si gentil avec elle. A part son délire durant le bal de Noël, il s'était toujours révélé adorable. Mahaut connaissait peu de personnes, mais elle les aimait, par contre. Après, il y avait des garçons et des filles qu'elle avait croisés à plusieurs reprises dans les couloirs, sans les saluer ou en ne leur faisant la parlotte quelques minutes, avec aucune envie de les revoir pour certains. Un grand blonde qui porte des cuissardes, deux borgnes étranges, des pouffes aux cheveux roses, un gamin de huit ans cinglé... Elle ne les connaissait pas plus que ça. Aucune envie de les connaître, d'ailleurs. Pas l'occasion, de toute façon. Mahaut passait sa vie à s'entraîner. Ce matin-là, elle avait commencé par trois heures de gymnastique, alors que le pensionnat dormait encore. Les heures passaient, les entraînements se suivaient... Elle décida à un moment de s'accorder une pause, histoire de souffler un peu, d'aller prendre une douche et essayer de retrouver Lye pour parler un peu avec elle. Elle remonta donc à l'étage du manoir et se dirigea donc vers sa chambre, dans son jogging moulant n°3 -le gris clair- et dans son T-shirt blanc, les cheveux maintenus en une queue brune parfaitement lisse à l'arrière de son crâne. C'est alors qu'elle entendit des cris. Des "A l'aide !" à plusieurs reprises, venant d'un peu plus loin dans le couloir. Intriguée, elle marcha plus vite, trottant presque, dans ses chaussons de danse. Elle arriva devant la porte d'où venaient les hurlements : celle de la chambre de Rémy ! Merde ! On l'agressait ! On le violait ! On le tuait ! Rémy ! Son Rémy ! Elle ouvrit la porte, ne vit rien. Se rua dans la salle de bain. Vision d'horreur. Mahaut hurla. Un cri aigu et strident. Comme ceux que poussent les filles blondes à forte poitrine dans les films d'horreur. Et comme ceux que pousse n'importe quelle fille en voyant une araignée sur le sol de sa chambre. Sauf que le spectacle devant elle était pire qu'une araignée sur le sol de sa chambre. A côté d'une missette tout de noir vêtue -tenue démodée à souhaits, d'ailleurs... Se fournissait-elle chez ses arrière-grands-parents ?-, la chose la plus immonde que la belle brune vit de toute sa vie. Un tas gras, boutonneux, avec une ligne rougeâtre sur son visage couvert de sébum. Était-ce humain ? Était-ce vivant ? Mondieumondieumondieu ! Le cri dura longtemps. Mais il finit par s'arrêter. A la place, c'était le bruit d'un vomissement terrible qui se fit entendre. Mahaut recracha son petit-déjeuner sur le carrelage de la salle de bain. Au moins, Rémy n'était pas en danger. |
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| Sujet: Re: (n°5) Fluorescent adolescent [Herby et Moony] Sam 6 Juin 2009 - 16:20 | |
| C'était une si grande douleur, une si longue douleur, toujours la même, qui ne s'arrêtait pas, qui ne me laissait guère un instant de répit. Je souffrais, Ô je souffrais, comme je souffrais ! Comme le mal était fort quand il était causé par le plus fort des hommes, c'est-à-dire moi-même ! Comme les larmes étaient acides quand elles roulaient sur des joues aussi fières que les miennes, inhabituées au passage de l'eau.* La peine, provoquée par la déchirure au niveau de mon menton, exprimée par ma plainte émouvante et dramatique, résonnait de façon tremblante en se fracassant contre les murs étroits de la salle de bain.
Un trouble me prit. Je ne tenais plus debout, je tournais en rond, mes yeux aveugles de larmes nobles ne voyaient que flou et mobile, et mes pieds cherchaient le plat et ne butaient que sur l'oblique. Mes mains à tâtons trouvèrent prise, rencontrèrent la bordure blanche et froide de l'évier. J'appuyai mes reins contre, je récupérai peu à peu l'équilibre. Ma vision se fixait à nouveau, j'étais face à la porte brune de bois qui se dédoublait tant j'étais mal en point. Soudain, il y eut un grand bruit sourd, et la porte s'ouvrit avec violence et s'en alla rebondir contre le mur dans lequel elle était encastrée. Bang ! Le son du heurt tintinnabula à travers les parois de mon crâne. Bang bang bang bang... Cela n'aurait pas dû me faire tant de mal et pourtant j'avais l'impression qu'une immonde et obèse tyrolienne soprano surmaquillée me beuglait dans ses oreilles son chant incompréhensible. Heureusement qu'il n'y avait guère de vitres à l'intérieur de mon crâne, parce que si cela avait été le cas, je me serais bien tôt retrouvé avec des monceaux de verre en miettes plantés dans le cerveau comme des piquants de hérisson.
Enfin, pour ajouter à mon calvaire, empoigner, enfoncer, remuer le couteau métaphorique dans la plaie béante de mon menton, un hurlement aigu, strident, et par dessus tout in-ter-mi-nable, retentit. Comment était-ce possible qu'un dieu qui m'avait tant aimé qu'il m'avait fait plus exceptionnel que lui-même aie pu me prendre en grippe si violemment ce jour-là ?!! Ma vision handicapée put saisir l'image d'une grande brune super bonnasse en tenue de sport. C'était visiblement elle qui criait sans interruption depuis trente-sept secondes et huit millièmes. Bon... je comprenais et prenais parfaitement bien le fait qu'on puisse devenir fou de désespoir en voyant à quel point je souffrais le martyr. Mais pourquoi, je vous le demande avec insistance, POURQUOI, QUELLE IDEE IMBECILEMENT LUMINEUSE avait pu passer par la tête de cette gracieuse demoiselle sans aucun doute blonde sous une teinture brune très réussie, pour qu'elle pousse un cri tel qu'il puisse intensifier par dix milliards mon supplice ?!
Alors que j'étais persuadé que le pire n'existait plus pour moi, la jeune femme se décida à me convaincre du contraire... Je la perçus au ralenti ouvrir sa bouche de pin-up vulgaire... Se cambrer vers l'avant... Se convulser d'un grand hoquet froid... Sploutch. Kchshliiii bloup bloup. Un épais et gras volume orangeâtre fit quelque bulles dans son lit de carrelage. Charmaannt... Je voulus commenter son acte infâme – oui infâme, et même plus si je ne m'étais auto-censuré pour ne pas finir si trivial au bout, non mais ça va pas la tête de venir gerber ses dégueulasseries d'un soir de grande buvation alcoolisée dans l'immaculée salle de bain de Hervé Lulu en personne ? LE Hervé Lulu qui d'ailleurs avait pu prendre la main dans le sac la criminelle ignoble puisqu'elle avait poussé l'offense jusqu'à vomir à mes dignes pieds ! Bref, je disais donc que je voulus commenter son acte infâme, cependant, je n'en eus pas la possibilité ! Les effluves mortelles qui s'étiraient hors de la flaque de contenu gastrique mahautien s'insinuèrent dans mes superbes narines et atteignirent l'action écho. Je sentis la bile me remonter dans la gorge mais je me forçai à la ravaler, machinalement et avec horreur ! Oh mon dieu c'était écoeurant ! Dégoûtant ! Qu'arrivait-il ? Le dégobillis revint à la charge avec force et violence, et je n'eus guère le temps de reformer la barrière de mes lèvres, et j'évacuais moi-même mon estomac, par-dessus l'oeuvre d'art maladive de la fille qui était venue me provoquer.
Ah ! mon dieu ! Et dire que j'avais mal au menton, que j'avais vomi, et que je saignais toujours, car en appuyant mon doigt sur mon cratère ancêtre de bouton, je trouvais une petite tâche rouge sur mon idex !!! Je levai des yeux fatigués, en colère, sur les deux malotrues qui avaient fait intrusion dans la pièce. — QUI ETES-VOUS, FOLLES ?! Hurlai-je ; MAIS POUR QUI VOUS PRENEZ-VOUS POUR VIOLER DE LA SORTE MA CHAMBRE ?!!! Ah ! mon dieu ! Et dire que c'était moi la victime de ce complot tordu ! Pourquoi l'humanité s'était-elle fondée sur la jalousie ?
*Eh oui ! Hervé n'a pas l'habitude de la douche ! |
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| Sujet: Re: (n°5) Fluorescent adolescent [Herby et Moony] Mer 24 Juin 2009 - 17:50 | |
| Grace avait vu surgir une espèce de folle – brune, et tout simplement magnifique- dans la pièce, elle l’avait entendu hurler sans en comprendre la raison, elle l’avait vu vomir… Et elle n’avait pas bougé d’un pouce, pendant tout le temps qu’avait duré ces actions. Non puisqu’elle était scotchée. Ou plutôt carrément choquée. Comment cette fille pouvait porter ces vêtements ? Ils étaient franchement…vulgaires. C’est choses moulantes, et ultra près du corps, la fascinait et en même temps l’horrifiait. Elle n’osait même pas imaginer, la tête que ferait sa mère si elle la voyait. S’obligeant à détourner le regard pour ne pas paraître impoli –même si la fille en question ne s’était pas gênée pour la reluquer-, Grace regarda autour d’elle. Elle se trouvait apparemment dans une salle de bain. Des murs blancs à carreaux, une baignoire – d’ailleurs les poignets étaient bizarres -, un lavabo, un miroir… Bref, elle continua son examen du coin de l’œil sur le jeune garçon qui avait une goutte de sang sur le visage. Elle ne l’avait pas vraiment remarqué jusqu’à maintenant mais il était plutôt laid. Gras, pustuleux, petit, les cheveux sans vraiment d’ordre… Il était même carrément repoussant. Grace lui donna une dizaine d’années. Puis elle se pinça une nouvelle fois, mais plus fort. Un Aïe ! sonore vînt percer le silence qui régnait depuis maintenant plus de trente secondes. Le rouge s’empara de ses joues et elle baissa la tête. Comment avait-elle pu parler en présence de ces inconnues ?! En moins de dix minutes passées dans ce pensionnat, elle commençait déjà à oublier toute son éducation ! Et si s’était vrai, je veux dire si elle était vraiment coincée dans ce manoir de fous ? Le mot fou peut paraître déplacé mais franchement entre une colombe qui était censée ne pas existé et qui en plus parle, un gars qui appelle à l’aide pour rien et une demoiselle qui s’habille vraiment bizarrement… Argh. Un bruit de déglutition la tira de ses songes. Le garçon laid et fou venait de vomir à son tour. En même temps vu l’odeur que dégageait le vomit de la fille, Grace comprenait vaguement pourquoi. Elle tira un mouchoir en tissu - brodé de petits oiseaux bleus- de sa poche et le mit sur son nez. Son regard s’arrêta une seconde sur le miroir où elle se vit, Précieuse sur l’épaule. Une vague de bonheur l’envahit. Même is elle se retrouvait coincée dans ce Pensionnat, et avec des fous en prime, ça ne serait jamais si terrible que cela puisqu’elle avait sa colombe.
- QUI ETES-VOUS, FOLLES ?! MAIS POUR QUI VOUS PRENEZ-VOUS POUR VIOLER DE LA SORTE MA CHAMBRE ?!!!
Oh. Nan mais qu’est-ce qui lui prenait à celui-là ? Déjà il ne lui avait pas dit bonjour. Ensuite elle venait gentiment l’aider et lui, il lui criait dessus ? En plus il la traitait de folle, elle ? Alors que c’était lui le fou ? Tout le bonheur qu’elle avait éprouvé s’enfuit. Cela la mit dans une colère noire. N’étant pas particulièrement patiente -surtout lorsqu’elle était énervée- Grace fit les trois pas qui la séparait du garçon et sentit sa main la démanger. Elle croisa les bras pour s’empêcher de commettre un acte qu’elle regrettait surement par la suite. Elle se contenta de lui hurler dessus en retour :
- JE NE SUIS PAS FOLLE ! C’EST TOI LE FOU, QUI DEMANDE DE L’AIDE ET QUI CRI POUR RIEN ! ALORS TAIS-TOI ESPECE DE MICROBE MALODORANT !
On peut dire que crier comme ça lui avait fait un bien fou. |
| | | Maman de Schlagvu Mahaut de Clairlac
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Rasputin (Alea Miller) Messages : 192 Inscrit le : 22/11/2008
| Sujet: Re: (n°5) Fluorescent adolescent [Herby et Moony] Dim 19 Juil 2009 - 17:38 | |
| C'était vraiment répugnant. Mahaut venait de recracher un liquide infect, qui sentait vraiment mauvais, à la texture qui donnait encore plus envie de vomir. Elle ne sentait certes plus rien dans son estomac, elle se sentait légère. Mais elle se sentait sale. Si sale. Son corps de Mary Sue qui obtient plus de cinquante point au test de Mary Sue était souillé. En effet, le vomis qu'elle avait craché sur le carrelage de la salle de bain, en plus de former une immonde flaque orangeâtre au sol, avait formé des petites gouttes d'immondice qui s'étaient projetés un peu partout, y compris sur le jogging de Mahaut. Berk berk berk. Mais pour rajouter au berk berk berk, l'espèce d'horreur sur pattes rajouta une couche de vomi. Non seulement il était hideux, mais il crachait des choses hideuses ! A côté de son vomi, le vomi de la belle brune ressemblait à du nectar divin. Du moins, dans l'esprit de la miss. Parce que, concrètement, qui arriverait à différencier le thé et les tartines à la confiture d'orange ainsi que les tagliatelles à la sauce bolognaise de la veille des machins, des chips, des gâteaux hyper caloriques, des trucs gras qu'avait dû ingurgiter Monsieur Porc ? Si vous y arrivez, vous, je vous admire. En le voyant vomir, le premier reflex de Mahaut fut, bien évidemment, de recommencer à glapir. Par un cri long comme celui de Tarzan, non. Mais une série de petits "Iiiik iiik iiik !", comme un petit animal. Puis ce fut de bondir sur la cuvette des toilettes, loin du mélange de liquide digne d'un volcan en éruption -sauf que ce n'était pas bouillant, fort heureusement. Donc je récapitule brièvement la scène : du vomi par tout, un gros gras et une fille bizarre en noir sur le carrelage, une grande brune affreusement narcissique et parfaite sur les toilettes en train de piailler. Joyeux, n'est-ce pas ? Gros Gras se mit à hurler, à les traiter de folles, de violeuses de chambre. Bizarre en Noir se mit à son tour à hurler, à le traiter de fou et de microbe malodorant. Pas mal, la dernière insulte. Mahaut la nota dans un coin de sa mémoire pour la ressortir un jour si l'occasion se présentait. La liane humaine se retint de hurler, elle. Elle faisait des petits cris bizarres, mais rien de plus, sur les toilettes de cette salle de bain juste cradissime. Elle finit par s'arrêter toutefois et sorti :
"C'est crade ! Crade ! Crade ! Craaaaade ! Au secooooouuuuuuurs !"
Quand ce fut fini, elle recommença ses "Iiik iiik iiik", s'arrêta et reprit la parole :
"Et vous êtes qui, vous, les deux moches, là !?"
Moche ne colle peut-être pas forcément à la peau de Grace, mais pour Mahaut, tout ce qui était à côté du gros gras perdait ce qu'il avait de beau par influence. C'était ainsi. Et elle n'avait pas eu le temps de s'attarder à observer la fille en noir avec précision. Pour elle, c'était juste une fille de second plan, comme il y en avait tant, vêtue de noir. Rien de plus. C'est ça, la mentalité de Mahaut.
[Terriblement court, désolée.] |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (n°5) Fluorescent adolescent [Herby et Moony] Jeu 23 Juil 2009 - 18:12 | |
| Je les toisai, de toute la hauteur de mon corps d'éphèbe grec, mes douces mains sur mes fières hanches, avec un mécontentement palpable. D'autant plus que la jeune fille en noir affrontait mon regard avec une effronterie bornée, une effronterie qui n'était que l'apparence muette d'une mutinerie, comme je pus le constater, en la voyant ouvrir la bouche et déblatérer des insanités. En effet, elle osait me contredire en se défendant d'être folle ; de plus, elle me retournait d'une façon ignoblement puérile que “c'était moi le fou” tout en m'accusant d'élever la voix inutilement ; ensuite, elle me sommait de me taire, alors que j'étais évidemment le maître des lieux, et elle s'octroyait enfin, de sa propre main, le droit de m'insulter, en m'essuyant d'une “espèce de microbe malodorant”.
Je m'apprêtais à lui mouler sa petite gauffre moi-même, levant un poing menaçant, quand mon attention fut retenue par les extravagances de l'autre personne : celle-ci était en train de danser sur la cuvette des toilettes en coucouannant comme une bécasse enrouée... quand elle fut trop fatiguée pour pousser des cris de pigeons affamés, elle reprit d'une voix plus ou moins normale, en demandant à ma noble personne et à l'immonde sorcière – elle me mettait dans le même sac qu'elle ? Alors que je lui étais si visiblement supérieur ! – qui nous étions, tout en en profitant pour m'insulter de “gros moche” – pour l'autre ce n'était pas une insulte, simplement une réalité.
Je daignai éclore mes délicates lèvres roses, pour lui rabattre son caquet de poulette de basse-cour : « Je ne te demanderai pas de m'excuser, bête, car je n'ai pas besoin de ton approbation pour vivre sereinement. Toutefois, j'aime à m'assurer que les affronts que les autres me font subir sont le fruit de jalousie et non de méchanceté pure, car dans ce cas il faut se songer à se laisser examiner. Maintenant, passons à ce qui est plus important : lequel de mes imbéciles hommes de chambre t'a autorisée l'entrée de mon intime entre ? Je te pose la même question à toi, fille étrange ! » M'adressai-je à celle en noir.
Je me rendis compte que j'étais trop atteint par ma blessure au menton pour poursuivre. J'appelai à mon service, Remy, l'un de mes serviteurs de chambre, qui ne répondit pas. Bon, et bien, puisque tous ces imbéciles sont portés absents, marmonnai-je, je n'ai plus qu'à tout faire moi-même au risque de casser l'un de mes jolis doigts ! J'enjambai donc la mare de vomi nauséabonde, me trouvant de ce fait à côté de la brunette en jogging, et la poussai sans ménagement dans l'hideuse flaque orangeâtre, pour pouvoir m'asseoir sur le trône, et soulager mes douloureuses gambettes. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (n°5) Fluorescent adolescent [Herby et Moony] Ven 24 Juil 2009 - 16:02 | |
| Grace vivait un cauchemar. Un horriiible cauchemar. Oui, ça ne pouvait être que cela. Un mauvais rêve. Un hideux songe éveillé. La seule chose de positive était qu’elle n’avait à première aucune tache de vomis sur sa robe. Les choses négatives suivaient. Comment elle, si discrète et sensible avait-elle put crier ? Et puis comment avait-elle pu se retrouver là, déjà ? Bon d’accord crier l’avait plus ou moins libérée. Mais cette liberté avait été de courte durée. En effet la brune avec les habits vraiment bizarre s’était mise à sauter partout avec véhémence, pour atterrir sur le couvercle des toilettes, le tout en poussant des cris disons plutôt… étranges. Ensuite, une fois qu’elle avait cessé ses cris elle avait posé une question à laquelle le jeune garçon n’avait apparemment pas prit la peine de répondre… Mais passons. Grace étant quelqu’un de très polie, murmura quelques paroles :
- Je m’appelle Grace Constance Candelora. Mais Grace suffit. Et toi ?
A peine avait-elle eu le temps de finir sa question que, l’autre, là, le moche visqueux –il lui restait du vomi autour de la bouche-, s’était mis à lever le poing vers elle… Quoi ? Vers elle ?? Alors qu’elle-même s’était très fermement retenue de le gifler ?? Oh, malheur… Grace voulut se couvrir les oreilles, mais elle était pétrifiée devant les propos que cet horrible garçon lui tenait. Jamais, oh grand jamais personne ne lui avait parlé sur ce ton. Mis à par son père et sa mère, et encore, c’était si rare. D’habitude, c’est elle qui parle sur ce ton. Et puis qui était la bête ? Grace se tourna vers la grande brune. Elle une bête ? Hum… Vraiment ce garçon devait avoir de sérieux problème de vue. Précieuse toujours sur l’épaule de sa maîtresse consternée, commençait à se dire que la prochaine fois que quelqu’un appellerait à l’aide, elle ferait la sourde oreille. Sauf pour Grace, bien entendu. Mais sa voix était tellement reconnaissable…De toute façon puisqu’elle ne comptait pas la quitter d’un battement d’aile, le problème était réglé. Revenons-en à notre Grace à qui le garçon pas beau – et oui, encore lui ! -, vient de poser une question…pour le moins assez curieuse. La jeune fille avait essayé de garder son sang-froid et de répondre avec le plus de tact possible. Ben oui quoi ! Si elle était vraiment enfermée ici, autant ne pas se faire d’ennemie au bout de 10 minutes à peine. Son bon sens est vraiment étonnant parfois ! Et comme elle était dotée d’une très grande sensibilité, Grace avait deviné que le garçon était légèrement narcissique. Elle usa donc de son fameux charme, en croisant les doigts pour qu’il ne décide pas de lui fausser compagnie.
- Hum… En vérité, jeune homme – formule de politesse destinée à amadouer la personne en face d’elle- j’étais tellement empressée de vous venir en aide – léger mensonge, ni vu ni connu-, que je n’ai même pas pris la peine de frapper ! Vous m’en voyez assez désolée. – Légère pose pour que les paroles de Grace, arrive au cerveau du garçon-. Et quel est votre nom, d’ailleurs jeune homme ? Oh, et puis dîtes moi ! Ne peut–ont vraiment pas sortir de ce pensionnat ? |
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