Une arrivée sanglante ( libre )

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Aliénore sortit du taxi boueux, l'air dégoûtée. Elle détestait la pluie. Le sang, c'était meilleur quand même. Elle esquissa un petit sourire sadique et prit son sac où étaient entassées quelques maigres affaires de rechange, mais assez couteuses pour racheter au moins la moitié de ce funeste pensionnat qui semblait l'attendre, majestueux, sombre, terrifiant. Elle donna un billet au chauffeur, qu'il prit avidement, et Aliénore commença à marcher vers les portes du grand batiment, mettant son sac sur son dos. Au bout de quelques minutes désagréables à marcher das la boue, elle arriva enfin aux portes, qu'elle ouvrit rapidement. Le hall était grand, comme tout le reste d'ailleurs. Malgré le fait que dehors, le temps soit pourri, gris et démotivant, l'intérieur semblait acceuillir chaleureusement toute personne ayant le malheur d'y rentrer, même si l'absence de vie était un avertissement évident sur l'étrangeté de ce coin paumé. Le lieu parfait pour quelques meurtres sans conséquences. Le sourire d'Aliénore s'élargit. Elle sentait qu'elle allait aimer cet endroit...
Elle remarqua alors un panneau à droite des portes, et s'approcha. Dessus était écrits des avertissements, parfois un peu gribouillés. Elle haussa un sourcil dubitatif et dit à voix haute :

- Que des conneries...

Elle soupira et se redressa, soudain attentive. Elle venait d'entendre un bruit. Il était peut-être infime, mais Aliénore avait faim. Et sa faim décuplait ses sens, surtout l'ouïe et l'odorat. Elle renifla l'air et sentit une odeur reconaissable entre mille : le sang. Son sourire, qui s'était évaporé face à la concentration, réapparut, plus sadique que jamais. Elle savourait déjà la peur de sa victime, le goût du sang... Elle soupira et se mit en chasse, faisant mine de n'être qu'une pauvre gamine perdue danse ce pensionnat à l'allure vide de toute vie. Peut-être qu'il le sera bientôt, vide de toute vie, ses habitants dessimés par une - ou plusieurs, qui sait ? - créature assoiffée de sang...

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C'était... Surement une journée qui commençait très mal pour Juliette. Elle détestait la pluie ! Ça la mettait toujours de très mauvaise humeur. Et quand elle est de mauvaise humeur... C'est pas très cool de l'avoir sur son passage. Elle n'arrêtait pas de lâcher des soupirs. De plus quand elle sortit de la vieille voiture son pied plongea dans de la boue. Qu'elle horreur !!! Elle portait des petites bottes toutes roses. Elle étaient neuves et voila le résultat ! Toute sales... Tant mieux sa robe n'était pas sale. Elle regarda le ciel... Pourquoi le temps n'était pas avec elle aujourd'hui ? Elle sortit du taxi et donna de l'argent au conducteur et prit sa valise. Et un petit sac tout mignon en forme de lapin. Que voulait-elle faire croire avec des affaires aussi mignonnes ? Un petit sourire se dessina sur son doux visage et elle se remit à marcher. Mais il n'y avait rien d'intéressant pour l'instant elle remarqua qu'il y avait une jeune fille devant... Mais elle ne préférait pas s'approcher. Elle ouvrit à son tour les portes. Bien sur qu'elle la connaissait la jeune fille ! Juliette ouvrit grand les yeux c'était elle... Ce jour la...Elle posa sa main droite sur son cou. Au bout de quelque seconde sa main droite se posa sur l'épaule de la jeune fille :

" TOI ! Ici ? Comme le monde est petit dit moi... "

Après avoir dit cela elle enleva sa main et recula. On ne savait jamais ce que la jeune fille en face d'elle pouvait avoir comme idée... Mais elle devait se méfier ! Pourtant... C'était si bizarre... D'un côté... Elle savait qu'elle pouvait lui faire confiance ! Pourquoi ? Elle n'y comprenait rien. Juliette lâcha sa valise et sauta dans les bras de Aliénore Ceres en la serrant fort contre elle. Elle ne savait pas pourquoi elle avait fait ça. Quelque seconde plus tard elle la lâcha.

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Aliénore avait sentit la main de la petite se refermer sur son épaule. Elle se retourna et se trouva nez à nez avec la fillette qu'elle avait, deux ans plus tôt, mordu. A cette époque, elle s'était attachée à cette jeune fille assez étrange, la trouvant un peu plus attirante que les autres. C'était la raison pour laquelle elle lui avait laissée la vie sauve, mais elle ne pensait pas la retrouver ici, dans ce pensionnat lugubre... Elle se maudit intérieurement, mais se ravisa. En fait, si elle arrivait à trouver les autres pensionnaires, la jeune fille allait pouvoir l'aider, et même s'amuser en sa compagnie...
Aliénore sourit à Juliette Turn, dévoilant ses crocs pointus.

- Oui...

Elle n'avait rien d'autre à lui dire. Depuis qu'elle l'avait mordu, la petite était elle aussi un vampire. Elle ne pouvait peut-être pas transformer les aures, mais elle avait aussi besoin de sang pour survivre. Elle serait avec elle pour traquer ses proies. Mais elle serait obligée de partager... Elle grimaça, mais se reprit. Après tout, il y avait surement assez de personnes ici pour elles deux...
Soudain, elle se retourna, ayant entendu encore un son étrange, lui mettant l'eau à la bouche. Le sang allait encore jaillir des gorges tranchées aujourd'hui...

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Aelan sautillai, heureuse, gambadant au gré de ses envies dans le pensionnat.
Quel beau tableau ça aurait fait ! Mais ne rêvons pas. Il était déjà rare de voir la jeune fille être de bonne humeur, mais il l’était encore plus de la voir heureuse –d’ailleurs, on se demandait si elle y arrivait. Donc, revenons à la réalité.

Aelan marchait à pas lourds le long des couloirs, soupirant à chaque foulée. Ah ah, qu’est-ce qu’elle s’amusait. Râlant parce qu’elle n’avait rien à faire. Bon et après ? Hein ? Rien. Elle s’ennuyait comme un rat mort. Ne faisant rien de ses journées et ne dormant presque pas la nuit.
Elle ne voulait surtout pas voir des gens. Elle était mieux toute seule. Mais elle aimait quand même bien la compagnie de Nathanaël. Mais les relations humaines étaient bien trop compliquées pour qu’elle se permette de parler avec des personnes. Donc, elle restait toute seule et ça suffisait amplement.
Aelan entra dans le hall. Mouais, avant elle le trouvait tellement beau. Mais maintenant, il ne reflétait que le désespoir qu’elle ressentait quand elle devait ‘’accueillir’’ des petits nouveaux encore ignorant de l’existence d’un endroit aussi détestable. Elle aperçut deux filles. Pff, elle allait encore devoir tout réexpliquer.

B’jour

Elle ne regarda même pas les deux nouvelles. Elle devait paraître très aimable ! Avec la tronche jusque par terre, ruminant sa ‘’colère’’ et poussant, quand elle voyait quelque chose qui ne lui plaisait pas, un chapelet de jurons. Ah oui, elle avait l’aire gentille, heureuse. Elle sautait presque de joie.

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Juliette regarda Aliénore Ceres un regard qui n'exprimait que de la méfiance. Pourquoi était-elle ici... ? Pas pour des choses qui peuvent faire du bien. Elle ne sait pas pourquoi elle la trouvait... Attirante ! * Ah ! Il m'arrive quoi la ? * pensait-elle. Elle reprit ses esprit et regarda les crocs pointus de la jeune fille. Bouh... Ça pouvait faire peur. Mais voyons maintenant... Elle en avait aussi ( depuis deux ans même... ). Juliette entendit quelqu'un venir. Elle regarda partout autour d'elle et vit une jeune fille. C'est fou comme elle avait l'air de bonne humeur... Juliette lâcha un petit soupir et s'éloigna de Aliénore Ceres. Elle jeta à la jeune fille qui venait d'arriver un regard qui n'exprimait que de la méchanceté :

" Tu es qui toi ? "

Qui était-elle ?!? Pff... Elle devait leur souhaiter la bienvenue ? Avec sa bonne humeur ça allait être génial ! La petite Juliette lâcha un autre soupira et regarda ailleurs. Déjà qu'il pleut... Et elle était énervée. Elle mit sa valise droite et s'assit dessus. Bon elle allait écouter ce que la jeune fille qui venait d'arriver allait leur dire. C'était la moindre des politesses. Elle laissa enfin échapper un ricanement. Et les regarda avec un jolie sourire. Elle cachait encore quelque chose...

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Aliénore regardait la nouvelle venue avec envie. Sa partie encore assez humaine l'insitait à ne pas lui sauter dessus, même si elle en mourrait d'envie. Son sang bouillonnait, elle salivait d'envie, ses crocs avait besoin de chair... Elle pencha la tête sur le côté lorsque la jeune fille leur dit bonjour d'un air très... accueillant. Charmant. Remarque, elle n'était pas vraiment mieux. A première vue, elle n'était qu'une simple fille solitaire et banale. Enfin, elle s'efforçait à l'être. Et ça marchait plutôt bien. Elle fixa la jeune fille comme si c'était un morceau de viande et attendit que celle-ci leur explique pourquoi elle venait leur parler. La franchise de son amie la fit rigoler intérieurement, la question lui brûlant les lèvres quelques secondes plus tôt. Décidément, cette fillette était vraiment très intéressante...
Aliénore reporta son attention sur l'adolescente en face d'elle. Elle rendit son visage aussi innofensif qu'elle le pouvait et demanda d'une voix calme et froide :

- Qu'est-ce que tu veux ? Et où sont tous les gens du pensionnat ?

Pour quelqu'un qui ne parlait pas beaucoup, Aliénore se surpassait. D'accord, c'était pour baisser les défenses de sa proie. Mais elle était aussi assez intriguée sur ce pensionnat. Autant récolter le plus d'informations avant de se mettre véritablement en chasse... Cette petite humaine ne calerait pas sa faim gigantesque. Oh que non.
Elle jetta un petit regard entendu à Juliette, qui s'était assise sur sa valise. Attendre. Elle voulait des informations. Après, elles pourraient s'amuser...

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Aelan daigna enfin regarder ses interlocutrices –qui, entre parenthèse, avaient l’air aussi aimable qu’elle, mais soit. Elle ne prêta pas vraiment attention à leur apparence. De toute façon, elle ne comptait pas se faire des amies, ou en tout cas, pas aujourd’hui. La deuxième avait l’air plus commode, rien qu’au ton de sa voix –mais l’habit ne fait pas le moine. De toute façon, Aelan se méfiait de tout et de tout le monde.

Moi, c’est Aelan

Rhalala ! quand on est polie on dit ‘Qui es tu ?’, on doit faire l’inversion pour un bel effet de style… Mais bon, elle n’était pas tellement accro aux cours de français pour la reprendre. S’appuyant sur la rampe de l’escalier, soupirant et râlant de devoir leur expliquer, elle répondit à la deuxième fille –qui avait l’air plus âgée

Je me disait juste que tu voudrais quand même savoir ce qui t’attendais.

Où étaient les pensionnaires ? Ah, bonne question ! Qui pouvait savoir ? Ils gambadaient sûrement dans la vieille bâtisse. Elle ne prit même pas la peine de lui répondre. Aelan était fatiguée de devoir les accueillir. Déjà qu’elle n’était pas de bonne humeur- à savoir qu’elle ne l’était jamais…

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Aliénore soupira en entendant le nom de la jeune fille. Elle s'en fichait éperduement, sachant que celle-ci finirait vidée de son sang. Ce n'était qu'une proie comme les autres, pas la peine d'en plus l'ennuyer avec ces présentations. Elle ne daigna donc pas répondre à l'humaine en face d'elle, mais tiqua face à sa deuxième réponse. Ce qui l'attendait ? Ce n'était pas vraiment à elle de s'inquiéter, mais bien cette chère Aelan... Un sourire sadique se dessina sur ses lèvres, la rendant presque terrifiante. Elle se raprocha un peu d'Aelan, et commença à enlever ses lentilles tout en parlant :

- Ce qui m'attends ? C'est plus à toi que tu devrais poser la question, humaine.

Elle avait enfin finit d'enlever ses lentilles. La véritable couleur et la vraie forme de ses yeux furent révélées. Des pupilles fendues encadrées par deux yeux rouges sangs... Son sourire s'élargit encore un peu, dévoilant ses crocs pointus, prêts à mordre sa prochaine vicitime. Aliénore posa son index droit sur sa lèvre inférieure et regarda la jeune fille avec gourmandise, avant de dire, salivant d'envie :

- Hmm... Je pense que je vais d'abord te mordre un peu partout, histoire de savoir quel goût tu as...

Elle eut un rire mauvais, puis reprit soudainement un air sérieux mais toujours aussi cruel :

- A la fin, tu me supplieras de te tuer...

Sur ces derniers mots, Aliénore s'était raprochée du visage de son interlocutrice, rendant l'effet qu'elle avait voulu donner poignant et terrifiant. Et elle avait réussi. Elle adorait faire ressentir ça à ses victimes... Ce serait encore plus amusant si elle se rebiffait, qu'elle essayait de se défendre. Ayant vaguement entendu le rumeurs parlant des genres de personnes peuplant se pensionnat lugubre, elle savait qu'il fallait se méfier des apparences, et cela rendait a chasse bien plus passionnante...

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Juliette n'écoutait pas trop ce que la nouvelle venue racontait. Elle entendit juste son prénom " Aelan ". Mais en fait elle regardait un peu autour d'elle. Puis elle se mit à ricaner quand Aliénore Ceres s'approcha de Aelan. Tiens ... Elle enlevait ses lentilles ? Ouh ! Ça promettait d'être drôle. La jeune fille frappa dans ses mains comme si c'était un spectacle. Et les regarda avec un grand sourire au lèvre... Elle se leva s'approcha de Aliénore Ceres et lui murmura " Dépêche toi !! J'en ai déjà marre de voir son visage. " Puis elle fit un clin d'œil puis elle recula et donna un coup de pied dans sa valise. Sa mauvaise humeur commençait à partir... Tout doucement... Elle se mit contre le mur et posa sa main ... Puis elle recula avec un énorme sourire.

" Tu sais quoi ? Rien peut être pire que nous ! "

Mais elle murmura cette phrase... Alors Aelan n'a pas du l'entendre. Puis peu importe... A vrai dire elle était sur que les gens ici étaient tous fou et bien sur tous surpuissants. Peu importe si elle meurt ici ! Elle s'en moquait ! Tant qu'elle s'amuserait...

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Haha !
Petit rire qui sonnait atrocement faux. Car hélas, être de mauvaise humeur ne rendait pas indestructible, ni immortel. La plus grande s’était approchée de Aelan qui, vous l’imaginez, n’appréciait guère. Elle n’avait pas vraiment l’air gentille et guillerette comme l’avait imaginé la jeune fille en entendant son ton calme, mais quelque peu froid quand même. Mais bon.

Aelan ne tenait vraiment pas à être réduite en cendre ou encore se faire étrangler… car même si elle ne faisait que râler à longueur de journée, elle voulait rester en vie. Après la deuxième phrase de la fille, elle comprit que si elle devait mourrir maintenant, se serait bouffée par une –voir deux- cannibales. Quelle fin !

Elle essaya de reculer, mais elle était coincée. Pourquoi s’était-elle appuyée contre cette foutue rampe ? Elle aurait pu courir, mais là, c’était quelque peu raté. Elle ne vit donc qu’une seule solution. Inspirant un bon coup, elle plaça ses deux mains au-dessus de la poitrine de la meurtrière, et tenta de la repousser. Mais, était-elle assez forte ? Non, sûrement pas, mais qui ne tente rien n’a rien.

Foutez-moi la paix !

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Cette petite humaine d'Aelan avait essayé de la pousser dans l'énergie du désespoir, mais Aliénore n'avait reculé que d'un demi pas à peine. Elle sourit à la jeune fille qui devenait soudain encore plus frêle qu'elle n'en avait l'air. Quel triste sort...
Aliénore se rapprocha de nouveau en émettant une simple objection :

- Tut, tut, tut... Tu as osé me toucher, petit encâs ?

Elle planta ses yeux rouges sang dans ceux de l'adolescente, lui faisant encore plus peur. Oui, elle avait peur, ça se voyait. Et cela enchantait Aliénore. Elle adorait ça. Mais ça ne suffisait pas. Non, elle voulait qu'elle soit terrifiée, qu'elle la supplie de l'achever... C'était ça, le plaisir qu'elle tirait de faire souffrir les autres. Soudain, Aliénore prit dans ses deux mains les joues de la jeune fille, la griffant au passage. Elle n'allait pas tardé à hurler, et cela lui donnerait encore plus envie de la mordre. Elle s'aprocha encore un peu, touchant presque les lèvres de la fille. Elle ouvrit la bouche, dévoilant ses crocs aiguisés et dit d'une voix pressante :

- Alors expliques-nous ce que tu viens faire ici, avant que je ne te tue...

Elle tenait toujours fermement la pauvre fille dans ses mains, entaillant sa chair tendre. Elle ne la relâcha pas, trop occupée à se contrôler pour ne pas la mordre, l'odeur énivrante du sang qui coulait des quelques griffures sur les joues de la jeune fille. Elle était bien appétissante quand même...

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Juliette regardait le scène... Toujours accompagné d'un petit sourire. En fait, ça l'amusait énormément. Elle remit sa valise droite, et son regard se jeta une fois de plus sur les deux jeunes filles. Juliette se demandait qu'elle tournure ça allait prendre. Une amusante ? Peut-être... Ou une dangereuse ? Pas pour elle... Bref elle ne savait pas trop quoi penser. Elle rigola et on pouvait remarquer à elle aussi ses crocs. Mais bon elle mit sa main devant sa bouche comme si elle voulait les cacher. Mais voyons... Pour l'instant personne ne s'occupait d'elle, c'est pour cela que Juliette enleva vite sa main qui était devant sa bouche. Elle s'approcha des deux autres jeunes filles, en souriant et fit un clin d'œil à Aelan. Décidément Aliénore n'avait pas changée... Peut-être était-elle encore plus dangereuse qu'elle ne l'était ? Oh ! Ça serait amusant. Elle regarda Aelan et lui dit :

" D'accord raconte ! "

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Aelan enleva ses mains pour les mettre contre la rampe qui était derrière elle. Elle était bien trop faible pour pouvoir se défendre. Elles étaient deux en plus, se qui en passant n’était pas égale. De toute façon, les filles disaient que dans tout les cas elle se ferait tuer. Donc, à quoi bon leur expliquer puisqu’elle n’avait rien a gagné. Donc, elle ne dirait rien.
Elle haussa les épaules avec un pauvre sourire. On entendait de bêtes trémolos dans sa voix, se qui la faisait toute de suite moins sûre d’elle.

Je doute que vous soyez les plus fortes. Vous finirez bien par vous aussi, vous faire tuer.

Avec ses mains toujours plaquées contre le mur, elle recula vers la gauche, de là d’où elle venait. Elle y allait doucement, pour ne pas qu’elles la voient tout de suite, même si elle savait qu’elles s’en rendraient compte bien assez vite. Elle aurait bien lâché un aimable «Il va falloir m’excuser, mais on m’attend. », mais elle se retint, elle était peut-être petite et faible, mais pas complètement débile...

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Aliénore regarda toujours la pauvre fille qui reculait doucement, appeurée. Elle sourit à Juliette qui lui avait fait un clin d'oeil complice. Mais son sourire disparut rapidement quand Aelan déclara qu'elles allaient se faire tuer. Ses yeux se firent plus persants, dévoilant sa colère. D'une voix sourde, elle lui dit :

- Ah oui tu crois ça ?

Elle s'approcha de la jeune fille et se jetta sur elle, les faisant tomber toutes les deux. Elle rapprocha ses crocs du visage de la jeune fille, puis le murmura :

- Tous les gens du pensionnat vont mourir, les uns après les autres... Et tu seras la première...

Elle enfonça ses crocs dans le cou de sa victime, la vidant lentement de son sang. Mais elle ne la tua pas. Elle la relacha brusquement et se releva, du sang plein la bouche. Elle s'essuya rapidement avec sa manche puis regarda la jeune fille avec satisfaction. Elle passa sa langue sur ses lèvres rouges en fixant toujours Aelan, puis sourit.

- Hmm... Je ne vais pas te tuer tout de suite. Jouons avec toi avant...

Un éclair sadique passa dans ses yeux rouges, puis Aliénore regarda Juliette à côté d'elle. Elle lui sourit, puis lui dit :

- Tu peux te servir, mais ne la tue pas.

Elle s'éloigna un peu et regarda en haut des escaliers. Ses prochaines victimes devaient sûrement se trouver là-bas...

Sujet: Re: Une arrivée sanglante ( libre ) Dim 9 Nov 2008 - 21:02

[Je voudrais juste rapperler que toute attaque et tout combat doit être approuvé du joueur de l'attaquant et de l'attaqué ! Merci de ne pas dépasser les limites d'un pouvoir "pas très puissant".]

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