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 (n°2) Défilé de mode entre filles. 8D [LIBRE + Incruste demandée]

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Miss Machiav(i)élique
Helen Machiaviel
Helen Machiaviel

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Féminin Pseudo Hors-RP : Mif (Mistral)
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• Age : 31
• Pouvoir : Annuler celui des autres par sa présence.
• Petit(e) ami(e) : Disparu o/

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- Parce que se jeter du haut d'une tour, c'est romantique !... (Volke)
- Des camélias rouges (Alea Miller)
- Souvenirs indésirables (EVENT - Corpse Party)


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(n°2) Défilé de mode entre filles. 8D  [LIBRE + Incruste demandée] _
MessageSujet: (n°2) Défilé de mode entre filles. 8D [LIBRE + Incruste demandée]   (n°2) Défilé de mode entre filles. 8D  [LIBRE + Incruste demandée] Icon_minitimeMar 9 Sep 2008 - 18:52

Bonjour.



Je m'appelle Helen.



Helen Machiaviel.



J'ai quinze ans.



Je crois.



Je ne suis pas très sûre, mais je ne voudrais pas me perdre encore.



Cela fait plus de deux ans que je suis dans cet endroit.



Avant, j'aurai ajouté "maudit".



Mais maintenant, cela m'importe peu.


Je crois.






Aujourd'hui, je me concentre pour mettre de l'ordre dans mes pensées.


Sinon, ma tête n'est pas assez rangée, mon esprit se met à divaguer.

J'ai des hauts, des bas, de plus en plus en ce moment.

Mais peut-être que si je me calme et que je m'efforce d'agir posément, ça s'en ira.

Je n'aimerais pas causer de problèmes à mes amis... Quoique, peut-être que ma santé mentale les importe peu.

Je divague encore ! Mais tant pis. Wouah, ma résolution n'aura même pas duré cinq minutes... C'est un exercice difficile, que de s'efforcer de ne penser qu'à une chose à la fois, je ne sais pas me concentrer aussi longtemps, ça m'est difficile, surtout ces temps-ci, j'ai de plus en plus l'impression que ma tête est pleine, pleine, trop pleine, que faudrait-il faire pour la vider ? C'est peut-être "oublier", la solution, je ne sais pas, "l'oubli" me fait peur, je ne pourrais jamais me résoudre à tout effacer, c'est comme si j'effaçais une partie de moi-même, comme si je m'amputais d'un bras ou d'une jambe, non, c'est impossible. Chacun de mes gestes me fait penser à un acte d'antan, j'entends par là, le temps où je n'étais pas ici, et qu'est-ce que ça me parait loin ! Mais je pense qu'il faudrait que j'arrête d'y penser, de toute façon, c'est comme un pacte avec tout le monde, on ne parle plus de notre famille, de notre vie d'avant, de notre ancien "nous", en fait. C'est tellement triste...

Je suis seule dans la chambre.

C'est la mienne, que je partage avec Eva, Rikka et Mikan. Ce sont de très gentilles filles, même si Rikka m'intimide parfois... Eva est celle que je pourrais considérer comme "ma meilleure amie", et Mikan, c'est une bonne copine, on a vécu pas mal de choses communes, comme ce sanguinaire jeu des I. alors forcément... Nous ne nous sommes pas rencontrées là-bas, mais le fait d'avoir ressenti les mêmes sentiments, la même douleur à mesure que passaient les assassinats, je pense que ça nous a rapprochées, mais maintenant, c'est un sujet tabou, plus personne ne l'évoque, enfin plus personne ne m'en a jamais parlé en tout cas.

Ça fait déjà un an, c'est loin, c'est oublié.

Key a décidé de m'apprendre à choisir mes vêtements. Elle m'a fait un cours bidons sur le fait d'accorder les couleurs, ou de les faire jurer exprès pour attirer l'oeil... Depuis quelques semaines, c'est moi qui choisit mes habits seuls, mais tous les jours, elle vient me donner une note sur ma tenue de la journée, d'ailleurs, depuis quelques temps, j'ai l'impression qu'elles sont meilleures, ce doit être parce que je commence à cerner ses goûts...

C'est vrai que maintenant, je commence à en avoir assez d'être invisible : même si je reste dans son ombre, ça me rassure qu'elle me prête de l'attention, et peut-être qu'un jour, je deviendrais plutôt populaire, comme elle, ou Kyoko et Chiara, j'avoue que je les ai souvent enviées, ces trois-là, moi, je ne saurai jamais agir comme ça, avec un tel naturel... Si elles n'étaient pas venues m'aborder, je les aurai sans doute détestées sans même chercher à les connaitre plus, les détester de la façon dont on déteste ces personnes à qui on aimerait ressembler, ces personnes qu'on aurait voulu avoir comme amis, mais qui nous paraissent inaccessibles. Sans elles, je n'aurai probablement pas réussi à sortir avec Marian.

Marian, il n'est pas vraiment beau, mais il est mignon, ce genre de garçon devant qui on ne va pas s'évanouir, mais qui fait fondre. Je ne sais pas si je suis vraiment amoureuse de lui, mais j'aime sa présence, j'ose espérer qu'il apprécie la mienne, mais je ne sais pas trop si je pourrais lui poser la question, c'est quelqu'un de très évasif, peut-être un peu trop, mais ce côté rêveur insaisissable, j'aime bien. Oui, c'est peut-être ces mots-là, "j'aime bien", qui correspondent le plus, car au fond, ce n'est pas vraiment à lui que je pense tout de suite quand on me parle du garçon dont je suis amoureuse, lui, c'est mon copain, mon petit ami, celui que j'aime, mais au fond, tout au fond de moi, je crois que je suis amoureuse de Ritchie depuis longtemps, et que je le resterai. Tant pis s'il ne fera jamais attention à moi, je continuerai de vivre, tant pis s'il est vulgaire, au moins je ne me ferai jamais d'illusion, tant pis s'il est devenu affreux, tant pis si j'aime un monstre, j'aimerai l'aider à retrouver une santé convenable, tant pis, tant pis si je ne peux pas réaliser ce que je souhaite, tant pis, on pourrait me donner toutes les raisons du monde de l'abandonner, mais c'est impossible, c'est lui que j'ai choisi, ou plutôt, c'est lui que je n'ai pas choisi mais que mon coeur m'a imposé, et pauvre de moi.


Ce n'est sûrement qu'un détail, mais il ne m'a jamais rendu mon écharpe, d'ailleurs.





~~~~~~~~~~~~~~



Un an, ça passe vite. Helen Machiaviel avait pris trois millimètres, mangé du pain et passé une lettre en taille de soutien-george (8D), laissé pousser ses cheveux pour les attacher en une queue de cheval haute, et hésité à les colorer.
Finalement, elle restait la petite adolescente aux cheveux d'un noir de jais, qui était actuellement en train de se regarder dans le miroir en ouvrant la bouche, pour mieux se concentrer sur la mine du crayon qu'elle ne voulait pas s'enfoncer dans l'œil.
Une fois ses yeux soulignés d'un trait foncé, elle recula un peu, et contempla son visage, ne sachant si elle devait être satisfaite ou non.
Ce fut "non", apparemment. Elle se rua sur un coton vierge, et l'aspergea de démaquillant, avant de se le passer sur les yeux pour retirer le crayon.

C'est ainsi qu'elle recommença la manœuvre et cette fois, malgré la différence inexistante avec le résultat de la minute précédente, elle sourit. Manifestement, ça irait.

Replaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille, elle s'amusa à envoyer un baiser à son reflet, avant de lui faire un clin d'œil, voir si cette attitude cadrait avec la tenue qu'elle arborait ce jour-là. Oui, ça correspondait bien. C'était une bimbo ridicule, qu'elle aurait aimé pouvoir être, mais qu'elle n'était pas, malheureusement. Elle s'observa longtemps, dans la glace, une expression neutre au visage. Puis, elle s'approcha, et souffla sur le verre pour laisser de la buée. Son doigt traça une première barre verticale. Il sembla hésiter un instant, puis finit de tracer un M, puis un +, et ensuite un H, avant d'entourer le tout d'un petit cœur. Elle esquissa un sourire, les yeux dans le vague, et se retourna brusquement vers le couloir, vérifiant que personne ne l'avait vue dans une situation aussi ridicule.

Il n'y avait personne. Ou s'il y avait quelqu'un, ce quelqu'un s'était bien vite planqué. A moitié rassurée, elle fit une moue de ses lèvres couvertes de gloss, et se dirigea vers la porte, les sourcils froncés.



[...Ben... Pour ceux qui veulent bien me répondre... En revanche, seulement des filles, please, qui veulent bien se maquiller et passer du temps à se saper, et qui connaissent (bien) Helen de préférence =D

Pardon pour ce message merdique, ça fait un moment que j'ai pas RP quand j'y pense *D J'avais pas beaucoup de temps, et je n'ai pas pu me relire.]


Dernière édition par Helen Machiaviel le Mar 4 Aoû 2009 - 16:20, édité 3 fois
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Poupée populaire détraquée
Chiara Raffaeli
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(n°2) Défilé de mode entre filles. 8D  [LIBRE + Incruste demandée] _
MessageSujet: Re: (n°2) Défilé de mode entre filles. 8D [LIBRE + Incruste demandée]   (n°2) Défilé de mode entre filles. 8D  [LIBRE + Incruste demandée] Icon_minitimeDim 14 Sep 2008 - 13:19

Un an, hein…
Chiara Raffaeli l’avait vécu, n’avait pas fait de grandes choses, était morte rapidement. Chiara Raffaeli n’était pas faite pour défendre sa vie, mais pour défendre son vernis à ongle, là, elle était présente et bien présente.

    « C’est pas vrai. C’est ce que les gens pensent de moi, j’pense, mais c’est pas vrai. Je cultive cette apparence avec soin, un soin particulier, je l’avoue, mais il vaut mieux feindre l’ignorance que la lucidité, n’est-ce pas ? »


Elle était assise sur les escaliers, face à ces grandes portes, seule. Elle serrait les jambes en raison de la jupe sombre assez courte qui lui couvrait la moitié des cuisses, mais ce n’était pas utile de toute manière, son collant vert aurait tout caché et c’était désert. A cette heure ci, personne n’était dans les chambres ou dans le hall. Tous essayaient de se distraire. Tous essayaient d’honorer ce pacte étrange qui était que tant qu’il y aurait deux personnes vivantes dans ce pensionnat, elles se soutiendraient. Pour elle, les guerres, les bagarres, c’était fini.
Ou alors, c’était le commencement ?

    « Des fois, je sens qu’il y a des tensions. Je ne sais pas, entre cette rousse minuscule et mon Nao par exemple. Ah ! Nao il est mignon, c’est vrai. Mais bon, pour l’instant, j’ai aussi Raphaël à cibler.
    Car j’ai beau être bien plus lucide que les gens ne le pensent, je reste une fille. Et ces deux là sont trop mignons. Y’a Mail aussi, qui est trop choupi, mais je crois que la furie est déjà sur lui, enfn, j’en sais rien et je m’en fous, à vrai dire. Je fais comme je veux. »


Elle contemplait ces deux grandes portes, les yeux mi-clos, ses cheveux caramel emmêlés qui ondulaient sur son épaule gauche, coiffés de côté. En un an, Chiara avait également pris un bonnet mais n’avait pas grandi du tout. Il apparaissait qu’elle avait bel et bien terminé sa croissance et qu’elle s’arrêterait au mètre soixante cinq. Taille honorable, bien sur, qu’elle pouvait toujours agrandir un peu jusqu’au soixante dix en mettant des talons hauts, voire au soixante douze avec des escarpins. Mais ce monde de l’apparat était bien inutile, aussi elle se contentait d’être pieds nus – ou plutôt uniquement en collants – étant donné qu’elle n’avait pas pour projet de sortir immédiatement dehors. Il faisait froid, ce jour là, aussi ne voulait-elle pas aller dans le parc. Elle soupira, faisant voleter la maudite mèche qui pendait de son front sur ses lèvres, et recommença l’expérience, n’ayant aucune autre distraction. Key dormait encore, cette traîtresse, mais ce n’était guère étonnant vu qu’elles l’avaient torturée avec Kyoko de chatouilles jusqu’à sept heures du matin. Kyoko dormait encore également, lui semblait-il, mais elle n’était pas allée vérifier. Tiens, c’était une idée.
Elle se releva, lissa sa jupe, et se mit à gravir les marches en sens inverse. Key était dans la chambre numéro une. Elle traversa le couloir, avisant les tâches de sang qui étaient toujours là depuis l’enlèvement de Kyoko avec une moue désapprobatrice, mais continua son chemin. Elle arriva devant la chambre une, entrouvrit la porte.


« Tiens, elle dort encore. Mince. »

Elle la referma doucement, puis s’avança vers la trois, lorsqu’elle vit une tête dépasser de la porte de la chambre deux. Une petite brune, aux yeux cernés de crayon noir, habillée comme une petite bimbo, couverte d’apparats et les sourcils froncés, comme inquiète à ce que quelqu’un ait vu quelque chose. Elle avait dû l’entendre marcher et ouvrir la porte.

« Nell ! » s’exclama Chiara, souriante.

Nell, Helen. C’était elle. Elle la connaissait un peu, et elle était mignonne. Elle avait senti quelques fois son regard sur elle, Kyoko et Key, aussi avait-elle décrété qu’elles iraient lui parler, en accord avec les deux autres bien sur. Ce n’était pas quelque chose qui aurait fait peur au sans doute trio féminin le plus connu du pensionnat pour des choses diverses comme la tonne de garçons qu’elles collectionnaient, comme leur naïveté apparente, leur technique de maquillages ou leurs vêtements parfois très extravagants mais toujours impeccables. Et pour leurs sourires dignes d’une pub de dentifrice Colgate. Bien sûr.
Alors elles lui avaient parlé. Elles l’avaient trouvée sympathique, quoi que trop effacée. Et puis elles l’avaient aidée à sortir avec Marian, même si Chiara avait, avouons le, quelques vues sur ce bout de garçon. Ce n’était pas un beau gosse, mais il était très mignon.

    « De toutes façons, je trouvais qu’ils allaient bien ensemble. Je l’ai poussée à faire ça pour qu’elle arrête de regarder Ritchie, je crois, même si je sais qu’elle le fait encore. J’en sais suffisamment sur lui pour juger qu’il vaut mieux ne pas l’approcher. Sinon, je ne pense pas que ça irait si loin, mais elle pourrait être dans l’état aussi minable que celui de Rikka, la brune émaciée, là, qui ne sourit que rarement. J’ai rien capté à son histoire, mais ça n’a pas l’air d’être la joie. Enfin, j’en sais rien, je sais juste que c’est un aimant à malheurs. Et je veux pas que ça arrive à la petite Nell, même si je crois que Rikka est malade. Je sais pas, elle m’a jamais parlé, mais j’entends bien des choses sur les gens, faut pas croire. On est des commères ou on ne l’est pas. »


La petite Nell, sur qui Chiara avait bondi pour la serrer contre elle. La petite Nell qu’il fallait protéger de toutes les influences, hein, surtout les mauvaises… Elle était toute mignonne, même si elle ne le savait peut-être pas. Mais ces vêtements, là, ils ne lui allaient pas. Elle était plus jolie avant, quand elle ne cherchait pas à ressembler à Key, Kyoko ou bien elle. Mais ça, Chiara n’avait pas le cœur de lui dire, pour le moment. Elle desserra son étreinte, et en parfaite petite mère, elle observa la tenue, la coiffure et le maquillage d’Helen de fond en comble, un doigt sur ses lèvres.


« Hm. Tu es jolie, Nell » annonça-t-elle avec sérieux, puis avisa l’intérieur de la chambre, avant de retrouver son sourire habituel. « Alors, comment vas-tu ? »

Innocence, peut-être bien. Ou plutôt naïveté feinte. Pour s’inclure dans le monde de la jet-set, il fallait parfois faire es sacrifices. Et pour rentrer dans la jet-set du PI, elle en avait fait. Ah, qu’elles étaient toutes ridicules. Et pourtant, aucune n’était véritablement illusionnée. C’était impossible dans ces conditions de rester dans sa boule de cristal, voulant demeurer une petite fille. Elles avaient toutes les yeux grand ouvert, mais maintenant elles se jetaient à corps et âmes abandonnés dans ce monde étrange où régnait l’apparence et les rires. Un moyen de tout oublier. Certains se droguaient avec de l’héro, d’autre avec le maquillage et la mode. La mode était menée à la baguette, vu que maintenant, elles n’avaient plus aucun contact avec le monde extérieur à part une télévision où l’on pourrait regarder les informations. Mais qui était assez fou et masochiste pour le faire, franchement ?

« Moi, j’vais bien ! Enfin, bon, fait un peu froid alors je me gèle et puis on s’est couchées super tard avec Kyoko parce que Key nous embêtait alors on l’a chatouillée et on a blablaté de trucs débiles jusqu’à sept ou huit heures du matin, alors ces traîtresses dorment encore. Tu as bien dormi toi ? Et puis avec Marian, alors, t’as rien à raconter ? Tu faisais quoi ? »

Sourires.
Et amitié, peut-être. Contre-courant envers l’orgueil. Soyons stupides et utopiques, laissons de côté la lucidité si nous ne voulons pas nous perdre. Un jour ou l’autre, on t’entendra, alors lève toi.
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