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 Le Garçon de par le Vent.

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Le Garçon de par le Vent. _
MessageSujet: Le Garçon de par le Vent.   Le Garçon de par le Vent. Icon_minitimeJeu 30 Oct 2008 - 3:19

Le 28 Octobre 2007,
Portail du Manoir.

19 heures, 17 minutes, 34 secondes.



Le Garçon de par le Vent.

~~~~~~~~~~~~


    Ah.
    Il pleut.

    Il jeta il regard vers le ciel, la bouche entrouverte, et reçoit de petites gouttes de pluie sur le visage. Il clôt ses paupières, se résume pourquoi il est là, et s’avance.

    Il fait déjà nuit depuis deux heures. Il soupira, ajuste son bonnet rayé rose et blanc, et se réfugie sous le porche de la devanture d’un magasin, en plein Paris. En fait, un restaurant, remarque-t-il en se retournant. De sushis. Il fronce les sourcils, et à travers la buée de sa respiration sur la vitre gelée, tente de reconnaître quelqu’un dans ces vas-et-viens d’ombres floues de couleurs. Wilhelm reste là plusieurs secondes, avant de s’asseoir sur le relief, attendant la fin de la pluie, son iPod dans les oreilles
    .


« La fille de par le vent… elle a balayé toutes mes envies, en ne laissant que de a vie, de l’espoir tout simplement… »

    Il fredonnait, seul au monde dans ces intempéries, séparé de tous. La pluie lui tombait sur les pieds, son regard était voguant sur la barque, naviguant doucement entre arbres qui s’agitaient au parc Luxembourg et les gouttes qui formaient un rideau difficile à percer.


« J’ai froid » songea-t-il, couvrant les paroles de Ficelle.

    Il se releva, et s’étira, réajustant son écharpe des mêmes couleurs et motifs que le bonnet. Il fourra les mains dans son manteau d’officier, et enfonça son visage dans le la laine entrelacée. Il regarda à droite, à gauche, et traversa pour rejoindre le parc. Il observait le flot des voitures du coin de l’œil, étant donné qu’il aurait été dommage qu’il se fasse renverser, et pénétra dans le parc, voulant couper afin de rentrer chez lui.

    Aussitôt ses bottes à semelles compensées, pour paraître plus grand que la taille ridicule qu’il affichait, s’enfoncèrent dans la boue battue par la pluie. Personne. Ou plutôt, deux filles sous un parapluie en train de glousser, quelques garçons qui traînaient dans un coin sous des capuches.
    Silence.

    Il cligna des yeux, soudain éveillé. La pluie s’était arrêtée ?
    Il releva le coin de son bonnet qui aplatissait sa frange sur ses yeux, et releva la tête. Tout s’était arrêté. Les voitures, les filles, les garçons, la pluie, le balancement des feuilles au gré du vent glacé, tout. Il n’y avait qu’une seule chose en mouvement.

    Il avança vers cette maison qui semblait croître de secondes en secondes vers le fond du parc. Il ne l’avait jamais remarquée, pourtant il passait souvent pas là. Au fur et à mesure qu’il se rapprochait, il sentait un grattement dans son cou, qui remontait à fort longtemps…
    Il ne parvenait pas à s’en souvenir.
    Quand l’avait-il ressenti ?

    Il continua à avancer, Ficelle enchaînée par Bang Bang, You’re Dead. Il écarta les feuilles qui semblaient vouloir l’empêcher d’arriver devant le portail rouillé, en fer autrefois noir. Il semblait s’être écoulées des décennies de pluie pour qu’il soit rongé ainsi… Relevant le nez vers le manoir, ganté, il poussa la porte, ce grattement de plus en plus présent.

    Il avança dans le parc aux graviers, persuadé que quelqu’un lui faisait un signe depuis la fenêtre. Il ne comprenait pas ce qu’il voulait dire. Est-ce qu’il, ou elle, désirait qu’il vienne ? Troublé, il s’arrêta quelques instants devant la porte, cette atroce sensation de plus en plus vive.

    Puis, il la poussa, et dès qu’il posa un pied dans la demeure, un écureuil décida d’élire domicile dans les creux de son écharpe.

    Il sursauta, et l’attrapa par la peau du cou, refermant machinalement la porte.


« Hey ! »

    Il l’agita devant lui, persuadé d’une farce, et, voyant que l’animal respirait vraiment et semblait profondément endormi, le replaça dans son écharpe.


« Heu, y’a quelqu’un ? » adressa-t-il au hall vide.

    Silence.


« Y’A QUELQU’UN ? YOUHOUUU ! » cria-t-il, sa voix se répercutant.
    Ben dis donc, il était pas sorti de l’auberge, le petit brun au sac en bandoulière et aux bonnets et écharpes assez… voyants.
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Le Garçon de par le Vent. _
MessageSujet: Re: Le Garçon de par le Vent.   Le Garçon de par le Vent. Icon_minitimeLun 3 Nov 2008 - 11:45

Mona ne trouvait pas le sommeil.

Elle avait passé la journée à jouer avec Mail à Mario, et avait estimé préférable d’aller se coucher quand elle commença à clignoter des yeux et à voir trouble. Dans la chambre, qu’elle partageait avec Alexandrine, Key, et April, trois dérangées fétardes et excentriques qui faisaient beaucoup de bruit pour pas grand-chose, elle se tournait et retournait sans trouver le sommeil. Il était trop tôt pour qu’elle viennent se coucher, et Mona avait penser qu’elle pourrait donc s’endormir vite sans avoir à se boucher les oreilles avec deux oreillers de chaque coté de la tête.

Mais, une fois allongée, ce fut ce même sommeil, qui lui était tombé dessus toute à l’heure, qui lui fit défaut. Au bout d’une demi-heure, et d’une trentaine de bâillement, elle trouva préférable de se lever et de s’octroyer une petite promenade dans le pensionnat avant de retenter quoi que ce soit.

Elle enfila une robe de chambre, descendit les escaliers, passa devant le GGL –où elle n’avait jamais mit les pieds- se boucha le nez devant l’infirmerie, entendit des bruits venant du salon, éteignit la lumière de la bibliothèque, resté allumée (Et le réchauffement climatique dans tout ça ?!) et sursauta en entendant un éclat de rire venant de la cuisine.

Virage en épingle à cheveux, et la voici dans le Hall. La température de cette endroit était plus basse que celle des autres pièces ou couloirs, comme pour nous avertir que ce lieu était a éviter. Après tout, tous les pensionnaires étaient passé par là un jour ou l’autre, et Mona doutait que le souvenir de leur entrée eu été l’un des plus joyeux qu’ils ai jamais eu. Autant dire tout de suite que ce souvenir devait être catalogué dans la zone « Pire-que-ça-tu-meurs » du cerveau. Mona entendit un bruit venant de la fameuse porte d’entrée. La poignée se tourna, cherchant à ouvrir le battant de cette porte ancestrale. Le coin de sa bouche se tordit vers le bas, et elle tourna les talons. Elle n’était pas d’humeur à accueillir un p’tit nouveau (ou une p’tite nouvelle) qui n’allait pas comprends ce qui lui arrivait, et qui allait en faire tout un fromage simplement parce qu’on ne pouvait plus sortir.

Elle prit un virage serré à gauche et se dirigea vers la pièce qui partageait un mur avec le hall. Elle ouvrit la porte d’un coup de pied, et la referma du talon. Elle s'affala sur une des chaises, et laissa le silence revenir. Elle allait attendre deux-trois minutes ici, le temps que quelqu’un arrive, et s’éclipser en douce pour remonter au dortoir sans faire de vagues.


« Tic, tac, tic, tac, tic, tac…»

Mona attendait, baillant à s’en décrocher la mâchoire. Toujours le silence. Personne ne semblait s’être rendu compte, à part elle, que quelqu’un attendait dans le couloir, sans comprendre se qui lui arrivait.

« Tic, tac, tic, tac, tic, tac…»

Quelqu’un va bien venir, quelqu’un va bien venir…

Se répétait-elle sans relâche depuis 40 secondes.

« Tic, tac, tic, tac, tic, tac…»

Mona poussa un grognement, et se leva. Il fallait bien que quelqu’un aille l’accueillir, ce nouveau. Elle tapa du pied dans sa chaise, maudissant le ciel de n’avoir envoyé personne d’autre, et se dirigea vers le mur de droite, sans issu. Impacte dans 3, 2, 1…

Après une bref sensation de froid, Mona passa à travers le mur, et se retrouva dans le Hall, en face du nouveau, qui était un garçon. Elle le détailla de son air atone, en baillant de façon pas très élégante, et constata sans grand ravissement que, vous les couleurs qu’il portait sur lui, elle devait avoir affaire à une Alexandrine version garçon. Ca commençait bien.


« Bienvenu au Pensionnat *bâillement* interdit… »

[O_O C'est mon plus long message depuis que j'ai commencé le RP ! 8D]
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