Après avoir rencontrée Mikan dans le hall , Amelia commença sa visite et tomba sur cette pièce.. Une énorme bibliothèque avec des rangées pleines. La bibliothèque municipale faisait une piètre figure comparée à celle là!

Chaque étagère était sculptée et les livres étaient classées par ordre alphabétique et par genre!! Bien que ce pensionnat lui fasse un peu froid dans le dos elle eu l'impression que cette pièce lui était destinée...elle qui passe sa vie dans les livres pour apprendre, pour se distraire... pour s'évader

Lyrio dans sa joie brillait et servait de lampe à Amelia et lui aussi s'extasiait.. mais de voir le sourire de sa jeune amie qui n'avait pas sourit comme cela depuis quelques années....

Heureuse comme tout elle commença à danser et avec précaution toucha les livres.
Elle lut et lut encore ne se rendant pas compte que la nuit tombait, ni qu'elle avait faim. Les livres sont tellement tout pour elle

En rangeant son dernier livre elle tomba sur un livre avec pour seul titre: Bienvenue

Intriguée elle l'ouvrit et se rendit compte qu'il parlait d'elle. A chaque page Amelia se remémorait ses souvenirs et au fur et a mesure elle eut du mal à retenir ses larmes... Alors le laissant tombé de ses mains elle courut vers la cheminée...Elle s'assit et pleura...

Lyrio jeta un coup d'œil sur le livre et il était vierge.. vierge de toute encre... Mais Amelia pleurait...
Au bout d'une demie heure elle s'arrêta et entendit des bruits de pas...
Effrayée elle demanda " Qui ... qui est là? Sortez vous ne me faites pas peur!!"

[J'arriiiiiiiiiiiiiiiiive Anastasie ! ^^ ]

Quel endroit pourri !
Mahaut de Clairlac avait cherché dans la cuisine quelque chose de comestible, en vain, jusqu'à ce qu'elle trouve un paquet de biscuits dans un placard. Que ça... Il fallait absolument qu'elle demande à un autre pensionnaire où les gens mettaient leur nourriture car elle n'arrivait pas à trouver la trouver. Elle s'assit sur un plan de travail de la pièce, ouvrit le paquet, porta l'un des petits gâteaux à sa bouche et... berk ! Ils étaient rassis. Elle manqua de cracher l'aliment, mais se retint de justesse, se leva, posa le paquet à l'endroit où elle était assise et fit de nouveau le tour de la cuisine. Rien.
Quel endroit pourri !
Courroucée et le ventre vide, elle sortit de la salle en claquant fortement la porte derrière elle puis partit en quête d'une activité à faire. Elle ne connaissait personne, passait ses journées seules... Youpi !
Son errance l'amena devant une porte qui menait à un endroit qu'elle n'avait pas encore exploré. Elle connaissait pas grand chose sur le pensionnat, mais dans sa presque-ignorance, elle avait toutefois assimilé que derrière le morceau de bois sombre se trouvait la bibliothèque. Hum... Pourquoi pas... Elle posa sa main sur la poignée, l'abaissa, faisant s'ouvrir la porte dans un grincement faible et entra.
Une grande salle, avec des fenêtres immenses mais malheureusement mal nettoyées -la crasse leur faisait prendre une teinte grisâtre-, au beau parquet élégant mais probablement plein d'échardes contenant des bibliothèques d'une taille impressionnante, chargées de livres en tout genre. Voilà les premières choses qui frappèrent l'esprit de Mahaut en entrant. C'était le genre de bibliothèque que l'on voyait dans les films, ces bibliothèques prestigieuses aux meubles exceptionnels. Cela plut à l'adolescente.
Elle se déplaça entre les imposantes étagères dans son slim brun et son pull en cachemire blanc, tout en passant sa main dans sa chevelure pour éviter la formation d'un nœud, son hermine trottinant à ses côtés, fascinée par les couvertures des livres. Les propriétaires du manoir devaient avoir un certain goût pour les belles choses.
C'est alors qu'elle entendit une voix qui lui sembla paniquée :

" Qui ... qui est là? Sortez vous ne me faites pas peur!!"

Wow wow wow... C'était évidant que cela s'adressait à elle. Elle n'entendait personne d'autre se déplacer dans les rayonnages qu'elle et aucune voix autre que celle qu'elle avait entendu. Une adolescente. Ou une femme. Dur à déterminer. Mais elle n'avait jamais cherché à faire peur à qui que ce soit ! Jamais ! Elle était juste perdue dans un endroit qu'elle ne connaissait pas et qu'elle n'aimait déjà pas. Quelle horreur, ce pensionnat...
Elle tenta de repérer d'où venait la voix et se déplaça dans cette direction. Elle finit par arriver devant une fille assise devant une cheminée qui devait avoir pleuré récement -ses yeux étaient rouges et ses joues portaient des traces d'humidité qui lui étaient familières- , un livre vierge à ses pieds. Cela devait être elle.
De sa voix douce et chaude, sur un ton clair et très audible, l'adolescente lui dit ces mots :

"Salut ! Je voulais surtout pas te faire peur."

Elle s'approcha de plus en plus, jusqu'à se trouver à moins d'un mètre d'elle puis s'accroupit pour se mettre à sa hauteur. Hermine en profita pour bondir sur ses cuisses, positionnées alors à l'horizontale. Elle sourit à l'inconnue pour la rassurer.

"Je suis Mahaut de Clairlac. Je suis arrivée tout récemment."

[Mon dieu merciiiiiiii!!!!!!!]

« Salut je ne voulais surtout pas te faire peur »

Voila première chose que l’esprit d’Amelia capta, complètement paniquée, morte de faim et de fatigue. Elle dévisagea celle qui lui faisait face : Un joli sourire, un teint de princesse avec un grand tatouage… superbe mais qui a du faire mal…Mais à quoi elle pensait là ? Elle se permettait de penser sur celle qui se tenait devant elle alors qu’elle ne savait qui elle était ni ce qu’elle faisait ici...
Et voila que cette même inconnue s’approchait pour s’accroupir devant elle. Amelia voulu reculer mais elle était déjà contre le mur….Et comble de surprise une hermine s’allongeait sur les cuisses de son interlocutrice
La réponse sur son identité vint très vite : "Je suis Mahaut de Clairlac. Je suis arrivée tout récemment."
Un sourire, et quel joli sourire…cela faisait longtemps qu’on ne lui avait pas sourit comme cela.
« Mahaut de Clairlac » répéta Amelia comme si elle voulait bien comprendre ce nom…
Amelia se calma et lui rendit son sourire, bien que très timide et plus esquissé qu’autre chose

« Je m’appelle Amelia Pensée et voici Lyrio mon compagnon. Désolé si tu as eu l’impression que je t’ai agressé… mais je viens d’arriver .toi aussi alors tu es nouvelle… tu dois mieux connaitre que moi les salles de ce pensionnat …
* il fallait qu'elle se calme, respirer plus doucement mais elle n'y arrivait pas*
Là on est dans une bibliothèque la plus grande de toutes celle que j’ai connut , j’adore les bibliothèque mais là … mon dieu mais quel est cet endroit ? Quel est cet endroit ? Je suis tombé sur ce livre …c’est un livre malsain, magique ou je ne sais quoi d’autre » Tout en parlant elle ramassa, après maintes hésitations le livre ouvert en deux et le tendis à Mahaut.

Amelia regarda encore une fois Mahaut et se rendit compte de la pauvreté de ses vêtements par rapport aux siens; Elle rougit et s’excusa pour sa tenue. Alors qu’elle commençait à se sentir en confiance son ventre gargouilla… oh c’est vrai…Elle n’avait pas mangé depuis ce matin complètement absorbé par la lecture des livres. Gênée elle commença un petit rire…

Rien de malsain…Mahaut ne la croyait pas et devait penser qu’elle était folle… la pire des choses quand tu connais à peine quelqu’un…

Et non elle n’était pas folle : ce livre était magique, les pages sont vierges maintenant car il avait fait son boulot. La jeune femme était bien embêtée maintenant…Le sourire de Mahaut avait disparu…

Démoralisée, elle s’apprêtait à lui dire quelque chose quand Mahaut lui lança :
"T'as l'air d'avoir faim. Je crois que ça te ferais du bien de manger un truc."
Oh oui manger !! Oui un bon repas et un bon lit !! Son regard s’illumina et elle sourit à Mahaut.
« Tu sais où sont les cuisines et le dortoir ? Je suppose que oui vu que tu es là depuis plus longtemps que moi… Au fait… Mahaut, ne crois en rien que je suis folle…juste un peu fatiguée...j’ai beaucoup marché aujourd’hui et Lyrio ne pouvait même pas m’empêcher de lire tard »

Lorsqu’elle se releva, elle trébucha devant la cheminée et éclata de rire « Oh franchement je ne suis pas douée » enfin bon… le ridicule était déjà venu, alors à quoi s’en faire si cela confirmait cette pensée ?
Et péniblement elle se releva et mis ses mains dans les poches. Elle sentit son médaillon, seul objet précieux qu'elle avait...
Il fallait aussi qu’elle se change… elle ne pouvait rester éternellement dans ces habits là ; Même si elle devait travailler pour avoir ces vêtements elle les trouvera !
Amelia avait l’impression d’être complètement bousculé par les événements et tant qu’elle n’aura pas manger cela ira pas mieux

Elle commença à avancer vers la sortie de la bibliothèque et lança ,en souriant un " On y va?" à l'attention de Mahaut, enfin si elle avait envi de l'accompagner, elle une pauvre fille... alors qu'elle était si belle et si classe

Cette fille était mega-trop-bizarre. Jamais vu un cas pareil. Tellement folle. Mahaut se jura de tenter de se renseigner plus tard pour savoir d’où elle venait... Elle découvrirait peut-être alors qu’elle était originaire d’un asile de fous, d’un centre pour aliénés ou pire encore : d’une maison de retraite ! Euh… Tu t’égares, ma cocotte ! Cette fille doit être à peine plus âgée que toi : elle peut difficilement être sénile. Encore que... Il y avait des cas de la science, parfois... Mais revenons au principal : cette Amelia est folle.
Alors que le regard de Crazy-girl se teintait d’un voile de tristesse quand notre belle et gracieuse patineuse lui annonça qu’elle ne voyait rien de « malsain » dans ce journal, une lueur de bonheur apparut dans ses yeux lorsqu’elle lui proposa de s’alimenter. Cette fille n’avait pas l’air d’avoir le droit de manger régulièrement pour que cela lui procure une telle joie. En tout cas, Mahaut était désormais responsable de la nourrir : ça tombait mal, elle avait fouillé de long en large la cuisine et n’avait rien trouvé à se mettre sous la dent. Merdasse absolue. Merdasse parfaitement absolue. Bon, pas grave, elle improviserait sur place... Elle se débrouillerait pour nourrir Crazy-girl, l’aiderait à s’installer, et après, elle sera tranquille. Elle continuerait sa journée tranquillement, loin de cette fille trop étrange pour elle.
L’aliénée trébucha en se levant : folle ET boulette royale. Mondieumondieumondieu… Mahaut s’apprêta à l’aider pour qu’elle se relève, mais déjà Amelia était debout, les mains dans les poches. Bon, tant mieux. La patineuse acquiesça d’un air légèrement compréhensif quand elle s’était excusée, pour montrer que ce n’était pas si grave que ça, même si cela la faisait encore plus descendre dans son estime. C’est hypocrite de sa part, mais elle n’avait aucune envie de se lancer dans de longues discussions sur le taux de bouletisme qu’il fallait posséder pour tomber de façon aussi ridicule. La maîtresse de l’hermine lui lança alors un doux sourire, tout en tenant son animal en fourrure blanche dans les bras, qui s’agrippait solidement à son pull de cachemire, ballotée par chaque mouvement que faisait Mahaut.
Celle-ci dit de sa voix calme :

« Bon, tu me suis ? »

Elle commença alors à partir avec de grandes pas rapides, en direction de la grande porte qui séparait la bibliothèque du grand corridor. Une fois qu’elle l’atteignit, elle attendit que Amelia arrive parfaitement à sa hauteur, ouvrit la porte et la laissa passer devant.

« Après toi, je t’en prie. »