Insomnies [Pv]

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Même si elle était fatiguée et découragée, Aelan ne trouvait pas le sommeil. Vous avez tous au moins vécu une nuit où il vous est impossible de vous endormir. Souvent, dans ce cas là, on ne restait pas affalé pas comme le faisait la jeune fille. Prenant son courage à deux mains, elle se leva en prenant soin de ne pas faire de bruit pour ne pas réveiller ses colocataires et s’habilla. A peine son tee-shirt mis et son pantalon enfilé, elle sauta à cloche pied jusqu’à la porte. Pas qu’elle avait mal ou qu’elle ait une soudaine envie de faire l’idiote. Elle tentait juste d’avancer et de mettre sa paire de basket en même temps. Ce qui n’était pas des plus malin, vu qu’elle tomba en faisait un grand bruit et en se tordant la cheville sur laquelle elle sautait. Elle massa furtivement son articulation endolorie et se leva pour sortir de la pièce. Elle se tenait sur mur pour ne pas de nouveau chuter. Cette fois, elle sautait pour une autre raison que la première fois – raison que vous connaissez, à présent. Et le pauvre éclairage qu’offrait la lune à travers les vitres n’aidait en rien sa traversée. Elle descendit le grand escalier pour arriver au rez-de-chaussée. Elle n’avait aucune idée fixe de l’endroit où elle allait. Arrivée en bas, elle essaya de poser son pied douloureux sur le sol, ce qui lui arracha un cri. Elle soupira. Elle n’avait pas du tout envie d’aller à l’infirmerie, c’était un endroit qu’elle n’appréciait pas particulièrement. Elle poussa une porte au hasard qui découvrit un escalier qui descendait. La demoiselle l’emprunta. Il n’y avait aucune fenêtre, ce qui voulait dire, pas de lumière venant de la lune. L’obscurité totale. Elle trouva l’interrupteur qui alluma une petite ampoule qui dégageait une faible clarté. Elle s’assit sur les marches. Il faisait froid. Soudain, du bruit. Elle se retourna. Il y avait quelqu’un. Qui ? Que voulait-il/elle ? Elle avait peur. Elle se leva pour mieux voir la personne. La sueur perlait sur son front. Elle ne pourra jamais courir si… enfin, elle se comprenait. La lumière atteignit l’inconnu. Qui s’avérait être une fille. Elle poussa un soupir de soulagement.

A ce n’est que toi. Qu’est ce que tu fiches ici ?»

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Être toute la journée cloîtrée dans sa chambre dans le noir . . . À éviter le regard des autres à par le sien dans la petite glace de poche qu‘elle a gardé du monde extérieur. . . Essayer d’ennuyer personne non plus . . . Profitant de la nuit pour errer dans les couloirs, quand personne ne s’y trouve . . . Rester seule, simplement seule, était devenue une douce habitude . . .

Cette nuit là, puisque la lune n’était pas pleine, Tsukiyo n’irait pas se promener dehors, à la contempler en chantant quelques mélodies. Non, elle n’irait pas aujourd’hui rendre visite à la seule source de lumière qu’elle supporte encore. C’est vrai, avec l’habitude de rester constamment dans le noir ou simplement éclairé par la lune, la jeune fille avait maintenant une excellente vision de nuit mais ne supportait pas les grands éclairages.

A se bercer de solitude pour oublier tout le monde réelle, en un ans, peu à peu, elle s’est refermé sur elle-même. A éviter même la rencontre de ses colocataires de chambre. Pour cela elle avait une petite astuce . . . À l’heure du couché, elle allait dans son lit bien chaud la tête prés du coté du mur, pour que personne ne la voient . . . Juste une silhouette dans des draps, en attendant que les demoiselles rentrent pour se coucher, sur ce fait par politesse personne n’allait la réveiller . . . Puis quand tout le monde dort, en chemise de nuit à pieds nu, Tsukiyo en profite pour sortir de la chambre et vivre juste le temps d’une nuit . . . Le temps de manger, de jouer, de se balader, de courir, de se sentir vivre . . . Tout sauf dormir, non il ne fallait pas la nuit est plutôt court et il faut en profiter pleinement . . .

Mais avant le réveil du soleil, quand la nuit s’éclairci, il faut regagner le lit, c’est seulement là que la jeune fille s’endort profondément, pendant que ses colocataires, eux se réveillent . . . Elle n’avait jamais vu leur visage mais les connaissait par leurs voies, et avant distingue leurs caractères sans pouvoir mettre un visage dessus. Vivre la nuit et dormir le jour, ce mode de vie lui empêcher d’avoir des rencontres et faisait d’elle une personne invisible, déjà par les sentiments mais aussi tout simplement par l’absence . . .

Cette nuit là, Tsukiyo profita de sa vie nocturne, quand dans les couloirs, elle entendit soudain un bruit de pas qui ce rapprochait de plus en plus . . . Pris par la peur elle ouvrit la porte la plus proche et y entra.

* Mince c’est la cave, je n’y suis jamais allez, donc je ne connais pas cette grande pièce *

Elle descendit les escaliers en se sentant en sécurité, et n’alla pas ce cacher mais juste attendre que la personne parte du couloir. Mais à sa puis grande surprise cet inconnu venait d’ouvrir la porte de la cave. Affolé elle chercha une cachette, malheureusement avant de la trouver, elle fut ébloui par une soudaine forte lumière. Ce qui la déstabilisa et lui fit ce cogner . . .

« A ce n’est que toi. Qu’est ce que tu fiches ici ? »

Cette voix, elle l’a connaissait, elle l’avait déjà rencontré cette fille. Elle se tourna pour essayer de voir le visage de la jeune femme, tout en mettant sa main sur son front pour ne pas trop être ébloui. Puis elle formula quelques mots en bredouillant.

« Ae . . . Aelan, c’est bien ça ? »

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Aelan. Oui, Aelan.

Elle s’était Tsukiyo, ou quelque chose comme ça. Elle s’était déjà rencontrées… une ou deux fois, pas plus. C’était des petites rencontres. Juste quelques mots quoi. Salut, ça va ? Ouais et toi ? Ouais. Salut, bye, à la prochaine. Juste un peu. Juste presque rien. Juste un bonjour et un au revoir. Juste ça.

Oui.

Elle sourit. Elle se rassit sur les marches sales et poussiéreuses de la cave. Il aurait fait atrocement sombre si la pauvre petite ampoule perdue n’était point allumée. Mais, qu’elle le soit ou non ne faisait pas beaucoup de différence. Il faisait quand même sombre. Il était quand même difficile de voir. On apercevait juste quelques armoires remplies de vieux objets. Rien de bien extraordinaire. Tout était sal de toute façon. C’était nul. Nul.
Comme elle voyait que son amie, enfin, c’était plus une connaissance qu’une amie, ne bougeait pas et ne parlait pas non plus, elle l’invita à la rejoindre, sur la pauvre marche.

Tu as trouvé un cavalier pour le bal ?

Quel sujet de conversation des plus passionnants ! Mais, ce n’était pas de sa faute si elle ne parlait pas beaucoup et si elle n’avait aucun sujet de conversation digne de ce nom. A moins qu’elle veuille parler du ciel et du beau temps. Mais, en cet instant, l’événement le plus important était le bal de Noël.

Noël.
Les cadeaux.
Les amis.
La famille.

Comme dans l’ancien temps…
Enfin, pas vraiment. Avant, elle n’avait pas d’amis. Et maintenant, elle n’avait plus de famille. C’était comme si on ne pouvait avoir qu’un des deux. Mais un seul. Si on a les deux... Mais c’est fini. Tout est fini. Ris, pleure, crois, espère, pense.

… Sourit, c’est Noël ...

Plus pour elle-même que pour Tsukiyo. C’était pour elle. C’était elle qui devait sourire. Rire. Mais ne pas pleurer. Bien qu’elle n’en avait aucune envie. C’était juste un peu de Nostalgie. Rien de plus.
Ouais, ouais. Noël. Vive les sapins.

Au fait, pourquoi t’es dans la cave ? En pleine nuit…

Et elle, que faisait-elle là ? Avec une cheville en compote et de grands cernes sous les yeux. Elle ne dormait pas. Elle ne dormait plus. Elle pensait trop. Elle espérait.

Cette fille. Son espoir. Son amie. Sa future amie. Elle.

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« Oui. »

Aelen ce cour prénom était bien celui de la fille qui se tenait devant elle, et qui était assise sur les marches. Cette fille, à part son prénom, Tsukiyo ne s’avait rien d’elle . . Rien, c’est vrai qu’elle l’a déjà croisé pourtant elles n’avaient échanger que leur prénom . . Enfin d’après ce que ce rappelle Tsukiyo . . . Même si, elles n’étaient que de simple rencontre et qu‘elle ne connaissait rien de l‘une et l‘autre, Tsukiyo qui normalement devrait avoir peur d’elle, n’en ressent plus en tout cas plus quand elle l’a reconnue . . . Car elle sent que cette jeune fille n’est pas une personne qu’il faut éviter à tout pris, elle n’en fait pas partie, elle le sent, mais n’en sait rien quand même, ce qui la fait hésité et rester immobile.

Aelen lui fit signe de venir la rejoindre sur la marche tout en lui disant :

« Tu as trouvé un cavalier pour le bal ? »

Il sorti un petit « heu ? » de sa bouche puis brusquement elle bassa la tête avec un air déprimé . . . Déprimé non ce n’était pas le mot exacte, il n’y a pas de mot pour exprimer cela . . . C’était déjà le fête qu’elle ne sait pas de quoi parle Aelen . . . Le fait aussi qu’elle parle de trouver cavalier, alors que c’était la raison qui l’a poussé à sortir de son village il y a quelques années, enfin plus qu’un cavalier, et puis tout c’est passé tellement vite, événement par événement jusqu’à son entré ici . . . Et puis . . . Tous ses souvenirs réapparurent d’un seul coups au moment ou elle ne s’y attendait pas . . . Vraiment pas.

Toujours immobile, elle vit Aelen bouger ses lèvres sans vraiment comprendre se qu’elle avait dit. Alors elle se décida enfin à venir prés d’elle sur les marches. Lentement elle se déplace tout en protégeant juste un peu ses yeux . . . Mais de moins en moins sans s’en rendre compte petit à petit la lumière lui semble moins rayonnante, car sans le savoir ses yeux essayent de s’adapter, puisque que cette lampe n’éclaire pas vraiment autant qu’elle l’aurait cru. Enfin arrivé prés de Aelen, celle-ci commença une conversation.

« Au fait, pourquoi t’es dans la cave ? En pleine nuit… »

« Ah euh en faite, j’étais dans le couloir quand j’ai entendu des bruit de pas qui arrivé vers moi . . . J’ai pris peur et entrée ici pour me cacher . . . Mais cette personne est aussi entrée . . . »

Dit elle avec un petit air amusé, cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas ri, même toute seule.

« Et toi, pourquoi es tu là ? »

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Heu…

Elle vint enfin la rejoindre. Elle ne répondit pas à la question du bal. Pourquoi ? Elle n’avait peut-être personne. Ou peut-être avait-elle quelqu’un mais elle ne voulait pas le dire. Tant pis. C’était juste une question en l’air, sans grande importance. Sans grand besoin de réponse. Ce n’était pas une chose cruciale qu’elle devait absolument savoir. Non. Ce n’était pas comme si elle avait demandé qui avait tué x ou y personne. Une question dont elle se foutait un peu de la réponse.

Elle expliqua la raison de sa présence dans un endroit aussi lugubre que la cave. En pleine nuit. Quand il fait noir. Quand on a peur. Quand les petits enfants rêvent. Quand ils demandent à leurs parents de vérifier sous le lit pour savoir si aucun monstre ne s’y cache.

Oh, ben, j’arrivai pas à dormir. Puis je suis tombée et je me suis foulée la cheville. Et j’ai poussé une porte au hasard. Et je suis arrivée ici.

Quoi de plus naturel de se retrouver dans une cave d’un manoir d’où on ne peut plus sortir, en pleine nuit. C’est tout à fait normal de retrouver un animal d’enfance et de découvrir un pouvoir. On était dans la normalité…

Puis, il y eut un blanc. Pas un de ces blancs qui ne faisait ni chaud ni froid. Mais un blanc, stressant. Le silence était malsain, lourd. L’obscurité n’arrangeait rien.

Sinon… Tu t’es faite des amis ?

La première fois qu’elle s’était vue, elles étaient dans la salle des miroirs. Ou un nom comme ça. En tout cas, c’était comme un long couloir où de chaque côté se trouvent des miroirs. Et c’était là qu’elle s’était mise à espérer. Comme un rêve inaccessible.

Aelan avait bien changé depuis. Elle avait grandi, un peu. Ses cheveux avaient poussés. Enfin bref… On s’en fout.

+

Assissent toutes les deux sur les marches de la cave, on aurait pu croire qu’elles étaient deux amies en train de parler de chose sérieuse qu’il fallait que personne n’étende . . . C’est-ce que des personnes qui auraient pu croire d’un premier coups d’œil . . . L’on peut croire beaucoup de chose mais ce qui est réellement vrai est souvent très différent . . . Dans leurs cas, elles étaient ici pour sûrement passé le temps . . . Moins seules . . . La jeune Aelen expliqua sa vrai raison de ce trouver ici en pleine nuit dans une cave d’une pensionnat maudit . . . Elle était simple une insomnie une promenade nocturne pour se changer les idées avant de se recoucher . . .

« Oh, ben, j’arrivai pas à dormir. Puis je suis tombée et je me suis foulée la cheville. Et j’ai poussé une porte au hasard. Et je suis arrivée ici. »

Juste après ses paroles Tsukiyo ne voyait pas quoi répondre ou demander à cette jeune fille. Ce n’est pas par désintérêt, non juste par inhabitude . . . Depuis longtemps la jeune fille s’était fait insociable en refusant toute rencontre et se cachant . . . Elle le savait elle fuyait la réalité mais elle ne pouvait sans empêcher . . . Elle se cache d’une probable confrontation avec les autres, de ce faite elle ne connaît presque personne ici.

« Sinon… Tu t’es fait des amis ? »

Quelle question déprimante . . . Simple mais déprimante, quant on est dans le cas Tsukiyo, c’est vrai. Celle baissa légèrement la tête comme pour cacher son expression et commença à répondre à cette fameuse question.

« Pas vraiment . . . Juste des connaissances . . . enfin des courtes rencontres . . . un peu comme avec toi en fait . . . »

Puis après une petite pause, elle repris d’une voie très faible de façon à se que Aelen ne comprenne pas.

« Dit Aelen, tu crois que l’on peut se considéré comme des amies ? . . . »

La jeune Tsukiyo, releva sa tête et fit un petit sourire pour ne pas se montrer désespérante en vers Aelen.

« Et toi, en as tu ? »

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Elle n’avait pas d’amis. Ca devait être triste. Comme elle quand elle est arrivée ici. Ou comme elle avant d’être arrivée ici. A la seule différence qu’avant, elle avait quand même un semblant de famille pour la réconforter. A présent, c’est fini… Mais sourions, la vie est belle. Enfin, façon de parler, car rien n’aurait pu vérifier cette hypothèse.
Elle prononça quelques mots qu’Aelan ne comprit pas. Pas grave.

Oh, ben oui… quelques uns.

Quelle réponse claire et précise. Elle la gratifia d’un pauvre sourire puis détourna les yeux. Il devait être tard… Depuis longtemps, Aelan ne faisait plus attention au temps qui passait. L’heure était sans importance et chaque jour ressemblait au précédent. Les minutes s’écoulaient lentement, les secondes semblaient ressembler à des heures. Le temps ne représentait plus rien dans cet endroit. Comme s’il s’était arrêté. Le soleil continuait de se lever et de se coucher. Les jours succédaient les nuits…

Griiiiiiiiin !

Non, ce bruit ne venait guère de la jeune fille et n’avait pas l’air de venir de son amie –appelons-les ainsi pour plus de commodité. Aelan se redressa –tant bien que mal, surtout mal vu l’état de sa cheville- et observa les recoins sombres de la cave, leur refuge pour la nuit.

Griiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin !

C’était un bruit continu qui venait du fin fond de la pièce, comme si il y avait eut une autre pièce d’où émanait ce grincement… Comme une porte qui s’ouvre.

Qu’est ce que c’est ?

Elle avait soudain un besoin de chuchoter, comme si quelqu’un était à l’affut de chacun de ses mots.
Ecoute…

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Ca ressemble pas trop à un grincement mais bon x)

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« Oh, ben oui… quelques uns. »

Quelques uns c’est déjà beaucoup pour Tsukiyo, la Tsukiyo de maintenant, celle dehors était toujours souriante toujours entouré de fidèle ami(e)s et famille . . . Toujours mais elle a décidé de tout quitter pour voir le monde extérieure que le village craignait tant. Juste une envie de liberté juste ça, qu’elle énorme bêtise maintenant c’est pire . . . Il y a de vrai frontière, enfermé entre quatre murs avec un espace bien réduit ou l‘on ne peut pas courir tout droit jusqu‘à l‘essoufflement . . . ah oui, qu’elle liberté par rapport à avant, c’est vrai que l’on pouvait sortir du village et faire plusieurs kilomètre en forêt des montagnes avant de se retrouver dans le monde qu’on appelé liberté . . . Libre pour Tsukiyo maintenant c’est retourner au village, revoir les siens et la beauté de la nature . . . Ce que maintenant est impossible . . . La jeune fille rêvassait encore de son village natal, elle ne voulait pas se faire à l’idée que maintenant elle est piégée pour toujours ici . . .Chaque jours qu’il passe, elle s’imagine être chez elle, comme avant . . . Elle secoue jour après jour ses souvenirs ce qui l’a mène de plus en plus dans la tristesse et la solitude . . . Tsukiyo le savait elle se refuse le peu de bonheur qu’elle pourrait avoir ici . . . Mais elle n’arrive pas à oublier et à se contrôler.

« Griiiiiiiiin ! »

La jeune fille tellement elle était absorbé par ses pensées, sursauta dés que ce bruit commença.

« Griiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin ! »

Et il continua, Tsukiyo n’avait aucune idée de ce que ça pouvait être et où cela venait. Une petite peur commença à monté en elle et elle se rapprocha de Aelen juste un peu, pour ne pas paraître bizarre, mais au moins cela la calma un peu de ne pas se savoir seul . . . Enfin si elle était seule, la jeune fille aurait déjà fuir ce bruit bizarre. Aelen commença à chuchoté :

« Qu’est ce que c’est ? »

« Aucune idée »

Les deux demoiselles ne parlaient plus mais chuchoté comme pour se caché de celui qui faisait ce bruit, c’est un signe de peur, mais bon personne n’échappe à la peur.

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J'suis désolée, c'est court...
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Elles écoutèrent un moment, mais le bruit avait apparemment disparu. Aelan se rassit.

Les minutes s’écoulèrent avant qu’Aelan daigne reparler. Mais elle n’avait rien de bien spécial à dire. Elle s’adossa au mur et ferma les yeux pour retrouver son calme. Mais de nouveau, il y eut ce grincement. Prenant son courage à deux mains, elle se leva et s’enfonça un peu dans la cave.

Tu viens ? Je vais voir ce que c’est

Bon, d’accord, elle était obligée de sauter sur un pied puisque l’autre n’était plus utilisable pour le moment. Plus elle avançait, moins il y avait de lumière et plus elle avait peur.
Le sommeil arrivait peu à peu, mais elle n’avait aucune envie de remonté dans sa chambre. Elle préférait savoir ce qui faisait tout ce bruit. Elle s’arrêta.

On entend plus rien…

Elle avait envie de parler –Ouah’, ce n’est pas normal- pour oublier qu’il y avait eut quelqu’un dans cette pièce. Oublier que quelque chose avait pu sortir de nulle part.

Tu veux pas qu’on aille autre part ?

Pff, c’était un peu lache, mais il faisait froid et noir. Un bon chocolat chaud devant la télévision aurait calmé les esprits. Mais il n’y avait pas télévision. Et peut-être, pas de chocolat non plus. C’était l’endroit idéal pour se dépayser quelques jours. Mais à la longue, ça devenait lassant…

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Le bruit se taisa soudain, et nous avec . . . Un silence pesant s’installa alors pendant quelque minute, puis fut couper par ce bruit étrange qui réapparu. Aelen se leva brutalement est marchait vers le fond de la cave quand elle se tourna vers Tsukiyo toujours assise sur les marches, qui ne comprenait pas trop ce qui se passait.

« Tu viens ? Je vais voir ce que c’est »

La jeune fille fit un oui de signe de tête, et se leva à son tour, en courant pour rattrapé Aelen. Après avoir retrouver l’obscurité Tsukiyo observa la pièce elle ne voyait rien d’étrange ou qui pouvait faire se bruit. Un sentiment de peur s’installé peu à peu chez les deux jeunes filles. Aelen dit d’une voie assez basse.

« On entend plus rien… »

« . . . Oui, et je ne vois rien, n’y personne qui pourrait faire ce bruit. »

« Tu veux pas qu’on aille autre part ? »

« Bah pourquoi pas, j’ai pas tellement envie de savoir ce qui fait ce bruit étrange, moi . . . d’habitude ici la nuit c’est plutôt calme. »

Puis le bruit recommencer de plus fort comme ci il se rapprocher des deux filles, Tsukiyo pris peur, attrapa Aelen par la main et courra vers la porte en l’entraînant avec elle. Elle couru le plus vite possible en espérant que Aelen suive, elle ne voulait pas que ce bruit se rapproche d’eux. Arrivé vers la porte, Tsukiyo avant de l’ouvrir lâcha Aelen et essoufflé se tourna vers elle et lui dit :

« Ça va ? »

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Pas grave moi aussi XD tu veux allez quelque part ou non? ou tu veux rester? ^^

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Arg, Tsukiyo entraina Aelan dans sa course contre le bruit bizarre. La pauvre jeune fille, déjà amochée, dû sauter à cloche pied pour suivre son amie. Elle se prit successivement un mur, une boite qui trainait sur le sol, la lampe qui était trop basse et se griffa la main sur le coin d’une table. Et quand enfin Tsukiyo s’arrêta, Aelan tomba sur les escaliers. Elle avait l’air très maligne… Elle était toute sale car les deux jeunes filles avaient retourné des tonnes de poussière quand elles avaient fuit.

Oui, oui, je crois que ça va

Elle avait encore plus mal à sa cheville, mais le bruit semblait s’être tu. La chose devait surement avoir eut peur.

OUUUUUH

Aelan s’attendait à être encore tirée mais elle eut le temps de s’écarté avant qu’elle ne puisse faire aucun geste.

Attends, je connais cette voix

Elle réfléchit vite à la manière dont elle allait se déplacer dans se refaire mal. EVIDEMMENT ! Son pouvoir ! Pourquoi n’y avait elle pas pensé plus tôt ? Elle se mit à survoler le sol à quelques centimetres. Comme ça, elle ne devait pas déposer son pied, ni s’appuyer dessus.

OUUUUUUUUUUUUUUUH

Elle contourna juste un mur pour apercevoir… Andre. Quel idiot ! Il se mit à rire. Son pelage blanc était devenu gris, mais il semblait de très bonne humeur.

Tsukiyo, je te présente Andre. Mon AEA et l’imbécile qui faisait tous ces bruits

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« Oui, oui, je crois que ça va. »

Elle n’avait pas l’air de vraiment allez si bien, Tsukiyo mis la main sur ça bouche et s’excusa.

« Je suis désolé dans un mouvement de panique j’ai pas eu le temps de réfléchir, désolé. »

Dit elle en se baissant, puis un autre bruit beaucoup moins effrayant surgit

« OUUUUUH »

On aurait dit quelqu’un qui imitait un fantôme, Aelen avait du s’en apercevoir aussi.

« Attends, je connais cette voix. »

Aelen commença a avancé en boitant, Tsukiyo avait du lui faire mal, puis commença à survoler la salle ce qui surpris légèrement la jeune fille.

* Hum non je m’en rappelle, la jeune fille déguisé qui nous avez accueillit moi et . . . Miyuki . . . Dans ce pensionnats nous avez expliquer que l’on a un pouvoir propre à nous même en entrant ici . . . J’y pense j’en ai pas moi et . . . Miyuki . . . Je, je me demande, si elle est encore ici . . . Enfin n’y pensons plus.*

« OUUUUUUUUUUUUUUUH »

* Quelqu’un cherche à nous effrayer c’est vraiment pas marrant, j’ai eu vraiment peur moi.*

« Tsukiyo, je te présente Andre. Mon AEA et l’imbécile qui faisait tous ces bruits. »

* Son AEA ? Mais c’est un tigre . . . Elle a un tigre ? AEA la jeune fille aussi nous avez expliquer pour ça aussi c’est une sorte d’ami imaginaire de notre enfance qui réparait mais encore une fois moi j’en ai pas . . . Je dois pas être normal . . .*

« Salut euh Andre . . . C’est pas drôle de nous faire peur, tu sais . . . En tout cas avec moi, tu as bien réussi ton coup, j’ai eu réellement peur . . . »

Dit elle en rigolant, et oui valait mieux rire que pleurait pour ça.

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Aelan commençait à ressentir les effets de la fatigue. Alors que Andre était écroulé de rire devant le visage incrédule des jeunes filles, elle s’assit sur les marches. Le tigre continuait de s’esclaffer comme un idiot.

Ferme-là s’te plait

Clair et net, n’est-ce pas ? Il reprit son souffle avant de se calmer et de s’assoir sagement à côté de la demoiselle. Il imita une derniere fois le cri du fantôme. Enfin, vous me comprenez...

Pardon.

Il n’avait pas du tout l’air désolé et ses mots sonnaient faux dans sa gueule. Il avait bien rit, il s’était amusé au dépend des autres. On le reconnaissait bien là. Toujours à jouer, à faire des blagues. Quand on y pensait, c’était tout le contraire d’Aelan qui était de nature plutôt calme. Ses paupières s’abaissaient petit à petit. Andre dû s’en rendre compte car il lui proposa son dos pour se déplacer plus facilement.

Je suis désolée, je crois que je vais y aller.

Le tigre remonta les marches de la cave. Soit Tsukiyo les accompagnaient, soit elle restait là. Mais de toute façon, Aelan ne tarderait pas à s’endormir. Elle lui adressa un dernier signe et l’Alter égo la gratifia d’un sourire ironique.

A bientôt.

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