Personnage:
Nom : Dingelchen
Prénom : Orwalle
Age : 17 ans
Date de naissance : 13 Janvier

Histoire :

"Dans mon monde, les libertés sont mortes et enterrées.
Dans mon monde, survivre est une chance monstrueuse.
Dans mon monde, il faut marcher ou crever.
Dans mon monde, je vais mourir.
Dans mon monde, Hitler a gagné la Seconde Guerre Mondiale..."

Deux grosses mains d'homme arrachèrent le livre ouvert des mains de l'enfant. Il ressemblait à un ogre, grand et fort.

" Je ne veux plus te voir lire ces âneries, tu m'entends ! Plus jamais ! "

L'enfant fixe l'homme au bord de l'apoplexie. Ses grands yeux gris trahissent son incompréhension. Pourtant, ce livre dit la vérité. Alors pourquoi est-il interdit de le lire ?
L'homme lui donne un autre livre. Elle l'ouvre, le feuillette. Ce livre ment. Alors à quoi bon le lire ?
Elle se force pourtant, pour faire plaisir à son tuteur. Les enfants sont naïfs, ils veulent toujours faire plaisir aux gens. Cette enfant est de type slave. Alors que ses parents étaient envoyés en camp de travail, un scientifique l'a reccueillie. Pas par bonté d'âme, non. Pour une expérience. Il veut voir si, à force d'un entrainement intensif commencé assez tôt, ilpeut faire de cette vilaine petite brune une grande et belle Aryenne. Cela pourrait sauver des milliers d'enfants.

La gamine, pourtant, ne montre aucun signe de blondeur. Depuis l'âge de six ans, elle est entraînée sans relâche. Sports de combat, escalade, course à pied... Ainsi que son intellect, histoire, géographie, langues, économie...
Ce soir, c'est son anniversaire. Elle a neuf ans et est emmenée chez un tatoueur. On va la marquer, prouver à tous qu'elle est une arme. Son ami Machin l'accompagne. Il est toujours avec elle, invisible aux autres. A la première aiguille, elle tressaillit, puis se mord les lèvres pour ne pas crier. Son tuteur n'aimerait pas ça. Finalement, elle est marquée d'un Capricorne, un symbole que son maître a adopté. Il la renvoie à l'entrainement. Sous la douleur, elle frappe le punching-ball de plus en plus fort, manquant le démolir. Elle découvre enfin ce dont elle est vraiment capable. La vie reprend, moins de sommeil, plus de sport. Elle passe en tout et pour tout trois heures au lit par nuit. Parfois moins.

Ce soir, elle a treize ans. Le scientifique doit enfin s'avouer que son expérience est un échec. Orwalle ne sera jamais une Aryenne. Ses cheveux noirs ont décoloré suite à de trop nombreuse teintures, mais ils sont longs et soyeux. Machin est toujours auprès d'elle.
L'enfant a fini par comprendre. Si l'expérience continue, elle mourra d'épuisement. Et le seul moyen de cesser l'expérience est de supprimer celui qui la mène. Elle s'approche de l'homme, armée d'un long couteau de chasse. Elle l'égorge, lui dessinant un sourire sanglant. Il lui jeta un dernier regard etonné. Elle l'avait tué. De sang froid. Le cadavre sera retrouvé trois jours plus tard. La police concluera à un homicide volontaire.

Elle, elle s'est enfuie. Machin n'est plus autour de son cou. Plus le temps de jouer, elle doit survivre. Adieu l'enfance.
Avant de partir, elle s'est emparée d'un sac de sport dans lequel elle a fourré tous ses vêtements. Elle garde également le couteau de chasse. Il est gros et encombrant, mais il la rassure.
A présent, elle est traquée comme une bête. Une criminelle. Tout naturellement, elle trouve refuge dans les égouts, repaire des marginaux. Un petit endroit entre deux canaux sera son chez-soi. Jusqu'à ce que d'autres arrivent. D'autres jeunes fugitifs, comme elle. Izabel a fugué loin de ses parents petits-bourgeois. Tom est recherché pour plusieurs affaires de vol. Jerry ne dit rien, mais la rumeur veut qu'il soit un tranfiquant de crack.

Tous ont un point commun : la lecture. Ainsi, ils lient amitié et deviennent la bête noire des bibliothécaires de la capitale. Ils entrent de nuit dans les archives interdites, kidnappent quelques livres qui réapparaissent une ou deux semaines plus tard. Avec eux, Orwy découvre enfin la chaleur de l'amitié, le bonheur de se sentir protégée. Mais toutes choses, fut-ce les plus heureuses, ont une fin. Ce bonheur finit trois ans plus tard, en octobre. Orwalle était partie à la chasse aux livres. Elle revint vers minuit et découvrit les trois cadavres dans l'eau trouble des égouts.

D'abord, elle crut à une blague, secoua ses amis. Rien. Ils étaient morts, et elle le savait. Alors elle hurla sa rage, poing dressé vers le ciel. Et elle pleura, pleura, toute la nuit. Au matin, elle avait les idées claires. Celui qui avait fait ça payerait. Oeil pour oeil.
Elle organisa sa traque autour du quartier et finit par les repérer. Elle les suivit jusqu'à leur appartement et les assassina. Froidement. Puis elle récupéra tout ce qu'elle pouvait de leurs possessions. Notamment un nouveau couteau de chasse, effilé, presque aussi long qu'une dague. Et quelques couteaux de jet. Puis elle s'enfuit, en se faisant une promesse : plus jamais elle ne pleurerait. Plus jamais personne ne dépendrait d'elle. Plus jamais elle ne dépendrait de personne.

Janvier, encore. Elle errait dans Berlin, en proie à un triste constat. En dix-sept ans, elle n'avait réussi qu'à survivre, pas plus. Mais elle comptait continuer. Comme une periode de purges recommencait, elle partit pour la campagne. Et puis, une nuit, une tempête de neige. Miraculeusement, elle aperçut les lumières d'un manoir. Elle entra dans le pensionnat interdit.

Caractère :
En un mot comme en cent, Orwalle est une jeune fille glaciale. Elle refuse tout contact humain, se cachant derrière un mur de pierre pour ne pas avoir à lier d'amitiés. Blessée par la vie, elle est dure, froide et sans illusions. Jamais elle ne dit plus de quelques mots à la fois, car les mots sont une ouverture sur notre esprit. Son cerveau a ainsi développé des dizaines de manières de se protéger, pour ne plus jamais être blessée. Son visage reste impassible en permanence.
Et si jamais vous vous entêtez à essayer de mieux la connaître, elle vous enverra méchamment bouler avant de reprendre sa route. Ainsi, elle est têtue comme une mule, bornée, cruelle et dure. Pourtant, elle cache sous cette facade de méchanceté un coeur, si si, et si vous avez vrament besoin d'aide, elle sera là. Puis repartira sans dire un mot. Surtout, ne jamais se lier avec les autres.
Elle ne regrette d'ailleurs jamais rien, se contentant de se dire que c'est du passé. Si vous lui demandez, elle vous observera en acquiescant. Oui, elle a tué. Pas par plaisir, mais de sang-froid. Elle savait ce qu'elle faisait et l'a fait quand même.

Physique :
La première chose que l'on peut dire en la voyant, c'est qu'elle est assortie à son caractère. Des yeux gris acier, frangés de cils noirs, vous dévisagent de haut en bas. Un regard dur, perçant, un regard de fille qui a vu trop d'horreurs. Un regard de survivante.
Orwalle fait plus que son âge. En fait, on lui donnerait vingt ans. Des cheveux blancs, décolorés par trop de teintures, sont coupés courts et ne forment plus qu'un fin duvet sur son crâne. Ils dégagent un visage aux traits durs, des pomettes hautes, une bouche un peu trop large. Orwalle n'est pas belle.
Un entraînement trop intensif trop tôt l'a condamnée au mètre soixante-cinq. Cinquante kilos, mince et ne laissant pas voir une force peu commune. Des muscles déliés lui confèrent une démarche féline et des cours d'arts martiaux une assurance peu commune. Sa peau est mate, halée par le moindre rayon de soleil. Un tatouage orne son omoplate gauche, un capricorne. Ses réflexes peuvent parfois paraîre inhumains de rapidité mais ils ne sont "que" le fruit d'un long entraînement. Entraînée aussi à survivre avec trois heures de sommeil par nuit, elle considère Morphée comme une perte de temps.
Cette jeune femme à l'air pas commode porte le plus souvent des non-couleurs, noir blanc ou gris, et des vêtemnts simples et pratiques.

Pouvoir : Déplacements à grande vitesse, invisible à l'oeil nu. La dépense d'énergie est cenuplée et l'utilisation est suivie d'une grosse migraine.
Alter Ego Astral : Machin, un serpent noir aux yeux or, souvent enroulé autour de son cou. Attention, il semble venimeux.

Passion(s) : le sport, la lecture, la vengeance, ses armes, ses souvenirs.
N'aime pas / Phobie(s) : les gens, dormir, devoir obéir aux ordres. Agoraphobe.

Pour avoir le personnage :
Avez-vous bien lu les règles ? Je soussignée Orwalle Dingelchen certifie sur l'honneur par la présente avoir bien lu et approuvé le règlement mentionné. CODE BON^^
Où avez vous trouvé ce forum ? Par une pub de Petra Traümer.
Est ce votre premier perso...
♦ ...Dans un forum RP ? non.
♦ ...Dans ce forum ? oui.

Bonjour et Bienvenue sur le Pensionnat interdit!

>Le Code est Bon

>Votre fiche est plus que correcte

FICHE ACCEPTEE

Je vous invite à aller poster à l'entrée si cela n'est pas déjà fait.

Cordialement Periple

(Si quelqu'un a une critique à faire, il connait la démarche à suivre.)