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| Mesdames et monsieur, le grand Léonardo est arrivé[PV Sven] | |
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| Sujet: Mesdames et monsieur, le grand Léonardo est arrivé[PV Sven] Mer 7 Jan 2009 - 18:58 | |
| Je m'arrêtais devant cette porte, elle était immense, pour moi simple être humain qui a la seule particularité d'être fortuné. La grandeur est une qualité qui peut se révéler importante dans une vie.
La grandeur peut être caractérisé de plusieurs façon, la plus logique est le vrai sens de la définition, un homme grand est une personne dont les centimètres séparant le bas de ses pieds au haut de sa tête sont plus élevés que ceux des autres. Cela donne une plus puissante persuasion lorsque notre grandeur atteint un nombre approchant les 200 centimètres. Le fait d'avoir devant nous, quelqu'un de plus grand que nous et qui nous est inconnu, nous mets mal à l'aise, et si nous n'avons d'autres choix que de rester, notre esprit favorise les affirmations aux négations. Je ne dis pas non plus, qu'il suffit d'être grand pour avoir ce que l'on veut.
On dit aussi que cette personne est un GRAND homme. Il pouvait être petit ou même un nain, l'expression ne changerai pas. Un grand homme peut aussi être un homme qui a accompli de grandes choses, nos dirigeants sont plus grand que nous, pourtant, eux, sont plus petits que d'autres.
Nous somme les petits des grands, et les grands son les petits des ENCORE plus grand! Une échelle sans fin où l'on a toujours quelqu'un de plus grand que nous. Un Grand homme est donc quelqu'un qu'on respecte, quelqu'un qui est un facteur important lorsque la question doit être répondu par un "OUI!" franc et net ou alors par un "Non" Timide et qui cache un "Désolée" sincère et pourtant laissant une légère blessure.
Pourtant il reste une dernière explication a ce mot, je suis l'exemple de la dernière solution, une grand homme, peut aussi être synonyme de puissance, et la puissance se trouve dans l'argent. Sans l'argent nous ne sommes rien. Me voila avec 4 portes-feuilles sur moi, Chacun n'accepte que certains billets. Avoir la monnaie nécessaire pour chaque achat est très importante. Je suis le simple détenteur d'assez d'argent pour que l'on m'appelle le puissant Léonardo, l'AISE Léonardo, LE GRAND LEONARDO.
En effet pour tout vous dire je me sens plus puissant que tout le monde. J'ai envie de rigoler en voyant les gens pratiquant un système dit D. Personnellement si ce système est noté D, alors le mien s'appelle A. Oui! Tout ce qui touche l'argent, c'est mon programme, c'est ma puissance, c'est mon point fort, je suis supérieur a vous tous sur ce sujet. Sans entreprise j'arrive a être aussi riche qu'un bon commerçant. Bien entendu comme dans les précédentes explications, j'ai aussi plus riche que moi, mais pourtant je ne peux me dire que je ne suis pas le plus puissant. Qui aurait eu l'idée que cette idée allait être vrai dans quelques instants.
Mais même si cette mono-conversation vous a été intéressante et bénéfique, cela ne m'a pas fait bougé. J'étais toujours devant cette porte, mais cela changea nettement quelque chose dans ma tête. Devant cette GRANDE porte se trouvait le GRAND Léonardo. Il manque un problème a mes explications, nous n'avons débattu que sur les rapports entre petits et grand. Quels sont les rapports entre grands?
C'est surement comme sa que j'ai pu donner vie a cette porte qui n'avait aucune personnalité. Je me sentais provoqué, la porte était d'une grandeur assez forte, ma taille en double et ma largeur n'en parlons pas, sa grandeur pouvait être nommé par beaucoup d'adjectifs créé pour flatter un puissant chef. Je touchais une des poignées de la porte. Généralement elles étaient faites pour toquer bien fort, il était obligatoire d'attraper de ses deux mains la poignée pour espérer pouvoir signaler son arrivé, comme cela n'était pas mon envie, je ne l'avais touché que d'une main.
Son touché... était indescriptible. En touchant cette poignée qui ne faisait rien, je trouvais de la faiblesse, mais en essayant de la tirer vers moi, je sentais bien la une forte poignée de main. Alors si en tirant on lui serait la main, la faiblesse de tout à l'heure équivalait a une simple caresse face a une main inactive. C'est après ce simple échange entre ma main portant la température du corps humain et cette poignée aussi glaciale que la neige, que je me rendais compte que bientôt il allait falloir prouver que de elle ou de moi était le ou la plus grand(e).
Si elle était impressionnante par son fort gabarit, j'étais misérable de mon physique maigre. Je n'avais aucune spécialité en combat, je ne cachais même pas une minute de musculation. Alors que j'allais oser reculer devant cette immensité, elle me rappelle que le duel n'avait pas commencé.
En effet, fait du vent ou magie, elle se secoua pendant très peu de temps. C'est ce qui me ramena de mes réflexions sur mon infériorité. Je relevai la tête et face a cette porte je pus distinguer qu'un sourire s'était formé avec les ornements. Ce sourire pouvait tout expliquer, que les générations se regroupent! Venez! Tout le monde peut comprendre.
De nos jours, les jeunes comprendraient cet acte comme un message amicale mais pourtant violent, on pourrait le retranscrire par un simple «Tu veux qu'on se la donne?».
Quelques années avant, un personnage aurait pu crier puissamment de sa plus forte voix un appelle si connu et pourtant souvent comique, oui je parle bien du légendaire «A L'ASSAAAAUT». Il aurait put le crier en ce moment même, jamais il n'aurait été ridicule. Que l'on me pardonne pour certaines autres générations, mais je ne peux vous parler de chaque année, je vais cependant expliquer une dernière fois.
Ce sourire aurait pu précéder deux mots. Qui l'aurait prononcé? Il est simple de deviner: Un ami face a son ami devenu ennemi aurait dit. Après s'être rappelé leur bonne enfance, leurs parties de jeux, leurs entrainement. Après s'être finalement rendu compte que même si leur combat était inévitable, ils resteraient toujours amis. Armés de rapière, ils se pointeraient ensemble et avant de se positionner, ils auraient laissé un «En garde!» nostalgique et rieur précéder leur affrontement, les premiers coups frémirent, la mort dans sa tunique noire attendait de savoir qui elle allait devoir emmener.
C'est ainsi que nous deux, sans se connaître, commencèrent le début de notre affrontement. Je saisissais la poignée de la porte, et pour tout de même ne pas avoir qu'un simple grincement comme préparation à la bataille, je criais haut et fort. «Entre toi et moi, Je suis plus grand que toi» Je poussai de toute ma faible puissance la poignée, et en fermant les yeux, j'ouvris la porte lentement. Passant d'un sol boueux a un carrelage magnifique, sans le voir, je compris que j'étais a l'intérieur.
La vision fut magnifique, les anges avaient créé cet endroit ou alors une force supérieur l'avait modelé. De mon point de vue je ne voyais pas l'ensemble de la pièce. La porte dans mon champ de vision, elle me cachait la moitié de le pièce. Je me déplaçais pour voir le reste de ce paradis et c'est après avoir légèrement bougé, que, sans avoir entendu le moindre «J'ai gagné!!!», que la porte vexé d'être devenu plus petite que moi, se referma rapidement en claquant fortement. Cela provoqua un courant d'air ainsi qu'un bruit que l'on pourrait décrire comme monstre. Mais si la ronchonne et surtout mauvaise perdante devenait boudeuse, ses actes ne pouvaient pas m'empêcher d'admirer cette beauté qui remplissait ma tête.
Le carrelage était scintillant et propre a un point que mes yeux auraient pu brûler sous cette luminosité. Il était recouvert d'un tapis somptueux qui allait de la grande porte a une plus petite. Je devinais que cette plus petite porte, mais plus grande que d'autres, menait a une pièce. Les autres petites entrées qui étaient sur le même mur que l'autre devait mener a de simple couloir vu leur infériorité. Mais par rapport au dessus de ce mur qui comportait quelque plantes fraichement planté, au dessus, se trouvait un balcon qui comportai aussi une porte. La semblable de celle qui se trouvait en dessous menait au première étage, ce passage était relié par deux escaliers en coin.
La rampe se prolongeait d'un côté à l'autre, ainsi, si l'on suivait la rampe de la base de l'escalier, a la fin du parcours on se retrouvait en bas de l'autre escalier. D'ailleurs, je m'approchais de cet escalier, je touchais la rampe qui était d'une couleur dorée splendide. Le seul défaut majeur c'est que cette si magnifique couleur laissait les traces de mains très visibles, ainsi je sorti un chiffon et parcouru le chemin tout en nettoyant ces seules taches.
Une fois arrivé de l'autre côté je vis ce que je n'avais pas vu. Sur le mur du bas, entre les portes, se trouvait un panneau, quelques petits bouts de papiers étaient mis. Le premier semblait assez strict, un homme a fort caractère, une fois lu je me rendais compte que ou l'homme avait oublié que l'on n'accordait pas les adjectifs au masculin, ou il s'avérait qu'une femme l'avait écris. Ceci dit après avoir vérifié ce que ce papier affirmait, je fus assez troublé. OH NON! Pas le fait d'être enfermé ici, Je ne me suis jamais soucié de ce qui arrivait, tant que ma vie ou mon argent n'était pas en danger. Je compris qu'ici, j'étais devenu le plus riche du manoir. Je l'espérais en tout cas. J'imaginais que la plus part des personnes n'avait que peu d'argent sur eux lorsqu'il entrèrent ici. J'étais donc le seul a avoir sa fortune sur lui. Cette idée me réjouissait, être enfin devenu le plus riche.
Je continuai ma lecture, je dus malheureusement lire un papier parsemé de fleur et de cœur, une photo des créatrices de cette immonde splendeur l'accompagnait... Extra! Je n'aurais pas du lire ce papier, la peur que tout le monde soit ainsi montait légèrement. Si le premier papier disait vrai, je compris que le troisième avait aussi raison.
Sur ce papier que l'on avait transporté en le froissant, en le pliant, en effet le papier était usé ce qui donnait un charme au texte disant l'existence d'un fantôme, dans tout les cas, s'il était vrai, il avait un complice pour écrire ce message et l'afficher. Ces papiers, plus ou moins intéressant, étaient disposés chacun bizarrement. J'imagine que le mini-guide était placé au centre pour qu'on le voit en premier. Le deuxième a du être placé bien précisément, l'auteur a du passer une heure devant le bout de bois pour trouver le superbe endroit. Le dernier lui, a été placé à la va vite, la personne n'a même pas du regarder où il plantait le bout de papier.
Seul un problème passa, je ne comprenais pas , je relus donc une nouvelle fois ce passage qui me semblait bizarre. J'avais beau le lire encore et encore je ne comprenais pas, étais-ce donc l'exception a cette règle? J'avais beau continuer ma lecture, il me restait incompréhensible, je pense que encore une fois je peux répéter les mots de cette Periple Skye.
«De plus, vous allez retrouver dans l’enceinte de cette prison, un ami que vous aurez oublié depuis quelques temps déjà. N’ayez donc aucune crainte si un animal vous parle, cela ne sera que votre alter ego astral.»
J'entrepris donc la recherche du sens de cette phrase, ou plutôt, de qui parlait cette phrase. En effet, le sens de la phrase était simple.
« un ami va revenir »
d'accord... Le seul problème que me posait ces quatre mots étaient: « Je n'ai jamais eu d'ami... » J'avais beau regarder mon passé, aucune trace d'un ami, la seul personne a qui j'avais aimé parlé était l'étranger qui m'achetait mes bijoux que j'avais pris. Je doute que le marocain allait arrivé tout fier de lui comme cela.
Finalement je pense que mon problème avait été que j'avais confondu une virgule avec un point. Oui! L'écriture me fit comprendre que les deux phrases n'avaient aucun rapport entre elles, je ne comprenais pas que l'ami qui va revenir était l'animal qui parle. Je pensais que le papier annonçait quelque chose dans chaque phrases. Naïvement je pensais: "D'un côté, un ami va revenir, et de l'autre, les animaux parlent ici, et c'est des alters ego astraux.". Je ne compris la véritée que plus tard.
Ne trouvant pas qui était l'ami en question, je décidai de continuer ma recherche avec le reste de la phrase. Je ne sais pourquoi je m'obstinais a chercher la réponse a cette phrase, j'avais réellement envie de tout connaître sur cet endroit. Je me disais le plus grand du pensionnat, il me fallait le connaître assez bien, je ne pouvais laisser le mystère sur un des points assez importants resté sur cette liste.
« N’ayez donc aucune crainte si un animal vous parle, cela ne sera que votre alter ego astral.»
Que cela soit aboli, finalement je compris a cette sixième relecture. Ici, les animaux on le don de la parole. Un de ces animaux va venir me voir et me parler, celui-ci sera mon alter ego astral. Je trouvais sa tout de même bizarre.
Comme cet ami ne semblait pas arriver, voulant ne pas avoir l'air nouveau lors de mon entrée, je restais dans la pièce. Je ne voulais que personne ne voit la nouveauté du grand homme. Je m'assis dans un fauteuil, lorsque j'eus la réponse à la question à laquelle je pensais.
Posé devant moi, une souris blanche me regardait. Mes pensées étaient très simple. Je me dis,"Alors voila mon Alter Ego Astral, elle va venir me parler et me le dire". J'attendais et elle restait la sans rien dire. C'est alors que me vint un souvenir ancien. Cela me rappelait ma Vika, la seule amie que... voilà comment je compris que ma vu légèrement flou avait empêché de comprendre que les phrases étaient reliés. Je me levai et regardant le souris je dis calmement:
«Vika?»
La souris s'en alla, je la vis courir, et je marchai près d'elle lentement, ma grandeur par rapport a sa taille lui causait un problème, sa vitesse était lente par rapport a mes pas. Cependant elle réussi a m'échapper en passant sous le tapis. Je me revoyais quelques années en arrière. Relevant le tapis, cherchant la rongeuse, cette fois-ci mes parents ne pourront pas interrompre ma recherche. J'allais trouver Vika! D'ailleurs c'est en tapotant le dessous du tapis avec ma main qu'elle me mordit la main avant de ressortir de sa cachette.
« C'est pour m'avoir lâchement abandonné ça! »
Les années avaient pu passer, je retrouvai la même râleuse que les années précédentes. Je ne pus lui laisser le dernier mot, cette fois-ci elle pouvait parler, et je n'étais plus sous le silence depuis que j'étais parti de chez mes parents. En me frottant ma blessure, je lui répondis que si je ne l'avais pas prise avec moi c'est car:
« Tu étais surtout lâchement parti »
En effet si elle n'était pas parti sous le tapis de chez moi, je n'aurais entendu cette phrase, je n'aurais oublié de chercher Vika, je n'aurais pas peint le mur de l'entrée, je n'aurais pas brisé la fenêtre, je ne serais parti en courant, je ne serais devenu un "brigand", mais est-ce que cela m'aurait empêcher de devenir le génie de la finance que j'étais? Est-ce que cela m'aurait empêcher de devenir le radin que je suis. Non.
Dernière édition par Leonardo Piro le Jeu 8 Jan 2009 - 10:01, édité 4 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Suite Mer 7 Jan 2009 - 18:59 | |
| Je continuai de parler avec mon animal pendant un moment, elle m'expliqua tout ce que je devais savoir, le plan du pensionnat, j'avais plus qu'a visiter en faisant comme si j'étais déjà venu beaucoup de fois. Certaines salles étaient bizarres, elle me les décrivait mais pourtant je comprenais pas l'intérêt d'avoir créer ceci, elle m'avoua qu'un mystère ainsi que de la magie se cachent sous ces salles. J'avais déjà prévu d'aller voir en priorité ces salles pour trouver leur sens, et enlever ce mystère de ma tête.
En parlant de pouvoir, Vika m'apprit le mien par la même occasion, il semblait que je puisse dire ce que je veux a qui je veux. Il me fallait désormais trouver comment l'utiliser, si je pouvais l'utiliser, cela ferait un bon point d'acquis.
Une fois tout ces détails connus, je me dirigeais vers le bar du pensionnat, j'avais bien mérité de me détendre. Vika me dit quels portes prendre et alors que je l'ouvrai doucement, une silhouette s'éclaira et je vis ma première rencontre. Le premier défi, il fallait que trouve un moyen d'expliquer que je n'étais pas nouveau mais déjà assez ancien...
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mesdames et monsieur, le grand Léonardo est arrivé[PV Sven] Dim 11 Jan 2009 - 21:23 | |
| Grand ? Sven pouvait avoir la pretention de dire l'etre. Du haut de son metre quatre vingt dix, il pouvait s'elever au dessus de la foule du metro, au dessus d'infames odeurs dont d'autres pouvaient temoigner. Il pouvait surplomber ses professeur et paraitre superieur sans meme que ce soit sa faute, sans meme que cela soit pris pour de la provocation. Lorsqu'on est grand, on est plus vite vu, plus vite remarqué parmi l'amas de tetes anonymes. On chuchote plus facilement des mots concernant une personne vite notee que ce quelconque type dans la foule que l'on ne trouvera jamais. On peut etre vu, etre apprecie, jouir d'un certain sentiment de superiorite en se sentant cible de tous les regards et des admirations. On peut s'attirer les remarques stupides concernant ses aptitudes au basketball, on peut s'attirer les plafonds trop bas, egalement... Mais envers et contre tout, on est la cible de tous les premiers regards que l'on porte sur une foule, et il faut s'en montrer digne. Celui que l'on regarde le plus est egalement celui sur lequel on porte un regard plus critique. On trouve vite cette personne trop raide, trop degingande, trop gros, trop maigre... Vite les regards se detournent ou deviennent moqueurs, comme par depit de ne pas pouvoir porter un regard physiquement superieur.
Il faut capter le regard. Le garder, apres avoir l'attraper. S'attirer les compliments et les sourires. Sven s'y attelait depuis le college, et n'avait jamais perdu l'attention qu'il portait a son apparence apres les malheureuses experiences vecues en primaire et au college. Il se rapellait des kilos en trop, de son visage qui comportait plus de graisse qu'autre chose, des boutons florissant un peu partout, se rendant incapable de s'en occuper, trop paresseux, trop jemenfoutiste. Il se rapellait avec peine de son gout vestimentaire particulierement horrifiant, comportant en general un t-shirt sale, perdant sa couleur immaculee d'avoir ete porte plusieurs jours de suite et un pantalon de toile, ou un jean dans lequel il arrivait a peine a se faufiler. Il devait sentir mauvais, avoir les cheveux graisseux, l'oeil terne, le sourire peu brillant... Une horreur. D'ailleurs en prenant son repas, il avait ete victime d'une atroce vision, concernant un jeune garcon du niveau college traversant le couloir, lui rapellant le passe. Il avait compose une grimace que ceux qui mangeaient en meme temps comprirent comme du degout mais c'etait surtout un peu de pitie, et l'espoir qu'il se reprendrait ce... Herman? Evan? Herve, lui semblait-il... En plus avec ce nom, il etait mal parti dans la vie, n'avait-il pas pu s'empecher de penser. Pour echapper a l'horreur qu'il avait ete, reprenant ses esprits, Sven avait mis plusieurs annees a retrouver les traits gracieux que lui avaient accorde la nature, et s'en occupait. Etre grand n'etait pas tout. Il fallait etre charmant. Et il se l'avouait, il l'etait. Du moins il essayait de l'etre le plus possible. C'est pourquoi il etait passe par la salle de bains de sa chambre ce soir-la. Il verouilla la porte histoire d'etre tranquille et se retrouva face a son reflet.
Le miroir renvoyait bien une image inverse, et beaucoup d'animaux ne se reconnaissent pas en ces images, essayaient d'interagir avec ce qui n'est finalement qu'eux meme refletes sur une surface brillante. Les humains, plus que s'y reconnaitre, en tirent une appreciation d'eux qui determine certaines de leurs actions... Admirable ou laid, presentable ou horrifiant... La vie sociale tenait a bien peu de choses. Sven fremit en se voyant dans la glace, puis voyant que rien n'entravait son visage de maniere generale, il put se mirer un peu plus precisement. Le jeune homme s'assit sur le lavabo pour pouvoir plus confortablement approcher son visage de la glace. Il se sourit maladroitement, presque timidement. Il ne savait pas trop si son visage plaisait, ici. Il ne savait pas si il etait apprecie, si on avait de la sympathie pour cette grande silhouette elancee et son minois de princesse. De princesse, c'etait bien le cas de le dire. Il avait remarque non sans agacement qu'il passait pour un plagieur vis a vis d'une personne visiblement presente depuis plus longtemps ici et qui avait sensiblement les memes traits que lui, en plus androgyne. Machoire moins carree, cheveux un tout petits peu plus longs, yeux legerement plus amandés, torse quasiment plat mais a la taille plus marquee... Il plagiait de ses traits, il parodiait grossierement son profil, il n'etait que le pastiche d'un personnage autrement plus gracieux que lui. C'etait une fille, mais il ne savait pas exactement pourquoi, il se sentait profondement degradé par sa joliesse au statut d'informe similaire. Il ne l'avait peut-etre pas fait remarquer pendant la fete mais ne cessait de lui lancer des regards perdus dans la foule, de la croiser, et chaque fois son portrait, plus reussi que l'original, riait, se moquait. Ah, regardez ce pauvre personnage, ridicule face a moi. C'etait ce qu'il lisait dans les yeux bleus de son alter ego feminin faute d'etre astral.
Il serra les levres, son eternal sourire disparaissant. Il avait beau aimer l'abstraction, il arrivait neanmoins tres attache aux choses aussi superficielles. Il n'aimait pas etre copie, mais encore moins il n'aimait pas se sentir plagieur. Son agreable viage fut deforme par le leger froncement de sourcils qu'il effectua en y pensant. La copie? Ne pouvait-on pas renverser la tencance, le faire voir comme la meilleure qualite... Apres tout, il pourrait la faire disparaitre. Il n'etait pas assez tyrannique. Il prefererait... Oui, simplement descendre l'estime que l'on avait pour elle, briser ce a quoi elle tenait, et sur son visage deforme de larmes il n'y aurait plus de trace d'une quelconque beaute, sinon un douloureux souvenir... Il verrait bien. En attendant, il devait l'egaler. Et pour cela redescendre a des pensees plus materielles
Sven remplit la baignoire et s'y trempa. L'effet de detente de l'eau chaude fut presque immediat. Ses traits crispes se detendirent, il poussa un petit soupir de contentement alors qu'il s'immergea jusqu'au menton. Ca lui rapellait les saunas qu'il avait frequente de nombreuses fois lorsqu'il avait fait sa cure pour devenir legerement plus... ou moins... Pour maigrir un peu, en tous cas. Ce genre de traitements se montraient efficace, si cela s'accompagnait d'efforts sportifs et de dejeuners equilibres. Il resta dans cette position confortable dix bonnes minutes, laissant le bruit de l'eau calmer son esprit. Un mouvement, une respiration, une goutte qui tombait du robinet. Tout n'etait qu'eau et apaisait le jeune homme qui, avant que l'eau ne soit froide, saisit le savon et se lava avec soin. Il en profita pour se laver les cheveux. Il commencait a avoir les doigts fripes lorsqu'il sortit du bain, apres s'etre passe un jet d'eau froide sur le corps et la figure pour bien se reveiller. Le garcon se secha ensuite les cheveux en lisant un livre qu'il avait remarque a la bibliotheque. Ses colocataires commencaient a manifester leur mecontentement, du moins le type la, le grand. Il y avait aussi deux gamins mais ils devaient etre ravis de ne pas avoir a prendre de bains a heureus fixes, voire pas de bain tout court. Il les obligerait si l'odeur le suggerait , pour le moment ils semblaient relativement sympathiques comme gamins. Il y en avait un a droles de freqeuntations par contre, avait-il vu au bal... Le garcon gromella contre celui qui ralait, signe qu'il pouvait toujours courir pour qu'il deserte la salle de bain maintenant. Comme quoi il n'y avait pas que les filles...
La chevelure encore toute vaporeuse, rendue toute legere par le seche cheveux, il passa au visage. Il allait oser, il allait essayer. Tant que ca le rendait meilleur qu'elle, tant qu'il arrivait du moins a ne pas paraitre ridicule en face d'elle. Il lui fallait un visage plus seduisant... Sven s'inspecta, notant des defauts parfois invisibles, remarquant les petites cernes et le teint trop pale pour etre reellement agreable a regarder. Il se degouta presque, alors que d'autres personnes l'auraient qualifie de bel homme, il se considerait presque comme un monstre, n'oubliant pas les moqueries de ces anciens camarades et toujours persuade qu'il pourrait etre la cible de moqueries. Il alluma son Ipod et deplaca le curseur jusqu'a "You can never tell", musique passant notamment dans Pulp Fiction... Ca motivait un peu. Le garcon secoua legerement la tete, se coiffa avec soin, tapotant des doigts sur le manche du peigne en rythme. Sven souriait avec nonchalence, a present sur qu'il pourrait y arriver. Il prit soin de chaque meche, lissant avec le peigne les quelques epis disgracieux ou les meches qui rebiquaient de trop. Le nordique passa ensuite au soin du visage.
Il se passa de la creme afin de prevenir d'eventuels boutons, laissa reposer un instant et en profita pour finir le chapitre de son livre. Il se representa a son reflet,et fronca legerement ses blonds sourcils. Il pinca la levres et sortit de la salle de bain, apres avoir verifie que celui qui la lui reclamait etait parti. Le jeune homme passa discretement et s'introduit dans une chambre feminine, non sans examiner si il y avait une presence capable de le voir. Il passa rapidement dans la salle de bain et avisa une trousse de toilette qui ferait l'affaire. Parfait. L'objet recupere, il revint dans la salle de bain qui ne lui fut pas derobee entre temps et decouvrit tout ce qu'il y etait range. Parfait parfait parfait... Il etait tombe sur une chambre plutot fashionista, visiblement, il y avait de toutes les gammes et de tous les gouts. Il hesita et tenta de se rapeller ce que disait une revue qu'il avait feuilletee sur le sujet. Comment pourrait-il se maquiller sans que ce ne soit vulgaire, effemine ou laid? Il savait deja qu'il devait prendre une base de teint, un truc du genre... Pf... Et quelle couleur... Il finit par choisir une couleur beige rehaussant un peu la paleur de la peau, et passa du fond de teint par dessus afin d'empecher sa peau de briller. Il se mira cinq bonnes minutes et corrigea beaucoup de fois, n'etant disons.. Pas un professionnel, meme un pur debutant. Le garcon se sourit un peu, satisfait du resultat. Il placa ensuite de l'anti cerne en dessous de ses yeux un peu fatiguesces derniers jours. Finalement, il se passa un produit couleur peau sur les levres pour en attenuer le rose naturel, un peu trop feminin a son gout. Il se regarda d'un oeil critique et apporta quelques modifications a ce qu'il avait mis.
Le resultat final n'etait pas deplaisant, il avait un teint un peu moins cadaverique, qui ne jurait pas avec ses cheveux blond platine, des cernes un petit peu moins marquees par rapport a l'heure anterieure, et une allure un peu plus agreable... Il se sourit, satisfait. Il essayerai plus de possibilites plus tard, pour le moment il avait un peu faim. Tout aussi discretement qu'a l'aller, il deposa la trousse de toilette la ou il l'avait trouvee et choisit de jolis habits. Il n'etait pas encore dix neuf heures, mais deja il faisait nuit noire. L'hiver etait agreable et on avait l'impression de vivre des soirees plus longue. Il avait dit a Chiara qu'il la rejoindrait dans le salon avec Kyoko, et peut-etre ce type qu'il avait rencontre au bal, la, le presque travesti un peu gay.
Il choisit un jean Le Temps des Cerises, une chemise blanche et une veste grise. allons au plus simple, apres tout... Il se passa une main dans les cheveux, content du resultat. Il verrait ce que ca donnerait. Il vivait dans la superficialite la plus totale, mais il trouvait une satisfaction interiure a se soigner a l'exterieur. Il ne voulait pas etre la copie, il voulait etre celui qui interessait, attirait le regard et l'attention. Il ne voulait pas que ce soit elle la Reine, celle que tout le monde connait. Il ne voulait pas etre celui dont on ne se souvient pas le nom, qu'on confond avec elle, qu'on prend pour elle... Il fallait renverser la balance. A quoi servait-il bien d'avoir cultive sa personnalite plus que son apparence, si c'etait finalement pour se faire surpasser par son clone ? A quoi bon gagner la bas si il perdait ici... Il sourit victorieusement a son reflet, un sourire orgueilleux aux levres, le menton legerement leve en une moue hautaine. Il se tourna, se retourna, passa une main sur son menton pointu. Ils verraient bien. Sven laça ses richelieus avant de se lancer a l'assaut des escaliers menant a l'etage inferieur, et donc des regards... Le jeune homme verifia ses cheveux en un geste un peu nerveux.
Sven descendit les escaliers en un pas mesure. Ses enjambees deliees sur les marches lisses de l'escalier etaient assez gracieuses, il s'etait toujours entraine a avoir une demarche qu'on qualifierait de lascive ou de leste selon les points de vue, legerement roulee, gracieusement chaloupee. Si l'interieur n'etait que neant fuyant toute responsabilite tant sociale... Il pouvait se vanter d'etre seduisant, il pouvait avoir cette pretention faute de trouver autre veritable qualite en lui... L'etude de l'histoire? C'etait une passion, non une qualite. L'intelligence? Il n'etait pas non plus une lumiere, et son champ d'interet se limitant a l'histoire et un peu a l'art, il ne savait pas grand chose d'autre. La sympathie? Provoquer le, meme sans le vouloir, et il vous en voudra jusqu'a vouloir vous humilier, peut-etre etait-ce une contrepartie de sa propre humiliation quelques mois auparavant. Le courage? Faire plus inconstant, evasif, etait dure tache... Le garcon n'etait pas une personne agreable, en lui meme. Il avait du charisme, il avait ce que l'on apellait une personnalite. Mais ou etaient les belles valeurs? Ou residaient l'heroisme passione du prince charmant? Elles se refugiaient souvent en moins radieux que lui, aveugles par la lueur de l'apparence...
Pour arriver aux cuisines, le jeune homme devait passer par le hall d'entree. A cette heure, il devait y avoir quelques personnes en cuisines, et aux salons egalement... Sven descendit les marches, le coeur leger, un large sourire aux levres, il finit sa descente par un tourbillonné rejouissant. Personne dans les couloirs. D'une bonne humeur assez extraordinaire en comparaison avec les noires pensees qu'il ruminait vis a vis de la chamrant Fay tout a l'heure, il emit un petit rire avant de s'engager dans le couloir. Dans une lubie tout a fait soudaine, voyant qu'il etait un peu en avance sur l'heure qu'on lui donnait, il entra dans le Glossy Gloomy Lovyou, vous savez ce petit cafe tenu par une certaine Toya et un certain Liam, ou se cotoyaient geeks et guerriers imitoyables... Si il avisa une ou deux personnes asises, il remarqua surtout ce type la. Ce type aux cheveux roses. Il haussa legerement le sourcil. On aurait dit Petra, du moins dans la teinte qu'il avait choisi... Mais ce n'etait pas Petra. C'etait un homme. |
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| Sujet: Re: Mesdames et monsieur, le grand Léonardo est arrivé[PV Sven] Dim 11 Jan 2009 - 21:23 | |
| Sven prit l'expression de l'incomprehension melee a une sorte de dedain. Okay. Il y avait vraiment de tout, ici... OKAY, il mettait du maquillage. Mais lui, ca ne se voyait pas, c'etait comme si il etait ne avec ce visage tant ce qu'il avait mis etait discret ! Lui, comment aurait-il pu passer inapercu dans une foule ?! Il crispa son sourire, se demandant qu'est ce qu'il foutait la. Il ne pouvait pas vraiment rebrousser chemin, cela serait mal vu et puis un peu malpoli, surtout pour quelqu'un qui jauge du regard ce type avant de s'en aller. Sven poussa un profond soupir et alla jusqu'au comptoir pour demander une Japan Hime, cocktail du GGL dedié a la jeune fille qui le tenait, d'apres ce qu'il avait entendu. Elle etait tres mignonne d'ailleurs, avec ses cheveux presque blancs tant ils etaient blonds et ses manieres d'enfant. Il lui sourit lorsqu'elle le lui tendit, se demandant quand meme ou ils se procuraient toutes ces choses. Le jeune homme finit quand meme par regarder ce type bizarre, et se dit quand meme qu'il y avait des limites a l'originalite... En meme temps il frequentait bien le gars aux longs cils et a l'allure effeminee qui residait en la personne de Will. Le probleme etait que lui, il n'etait pas effemine. Il avait un visage plutot normal, et des cheveux ROSES. Sven finit par briser le silence qui commencait a le mettre mal a l'aise.
"T'es un nouveau, je suppose."
Il le jaugea une nouvelle fois du regard. Il etait un peu plus petit que lui, dans la normale quoi. Le truc c'etait qu'il semblait fort assure, et surtout parfaitement assumer sa tignasse bonbon. Le jeune homme posa son coude sur le comptoir, faisant tourner entre ses doigts le verre de Japan Hime.
"Tu prends quoi? N'espere en tous cas pas finir saôul dans ce genre de café, les bières sont dans la cuisine."
Il ponctua sa phrase d'un petit ricanement desagreable et trempa ses levres dans le cocktail, en tirant une gorgee. Il n'aimait pas ce genre de type. Il n'aimait pas ce genre d'attitude trop assuree du type qui a l'habitude de regarder le sport a la tele, de boire des bieres tous les soirs et de se croire irresistiblement original.
...Comment ca, c'etait lui qu'il depeignait? |
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