A Poor Popping [PV Lye]

+

"Poor Popping, Poor Popping ♪
Où se trouves-tu ? où se trouves-tu ?♪
Pourquoi me laisses-tu danser seul ce pauvre popping ?♪"

Clac ! La porte se ferma pour une seconde fois.
"A la mémoire d'Ombeline". Une étrange inscription, une étrange salle. La question du "droite ou gauche" de Jack Amber se décida de nouveau, même si cette fois-ci, il avait un but dans sa conquête : aller à cette fameuse bibliothèque où les paperasses répondraient aux "pourquoi et comment". Alors qu'il suivait le long corridor du manoir, il tomba devant cette grande porte. Le vilain défaut se réveilla en lui : il fallait qu'il entre dans ce lieu...qui savait si c'était le bon chemin ? Le singe chantonnait toujours avec son air heureux. Toute fois, les mélodies qu'il émettait puis les paroles qui s'y ajoutaient n'évoquaient point le bonheur de la vie, mais plutôt de la peur et de l'angoisse...celles à l'égard de ce manoir sans origines. Jack comme toujours ne se fiait point à son compagnon. Il se contenta d'avancer et de faire ce qui lui semblait. A présent, il ne se trouvait point à la bibliothèque mais dans une grande salle lugubre certes, mais magnifiquement décorée.
*Hum...ceci ne ressemble pas à une bibliothèque...* pensa-t-il.

Il y avait dans ces lieux des tables et fauteuils minutieusement rangés, et on dirait même que cela était exposé pour les "visiteurs"...les pauvres passagers. Parmi ces animaux de bois, de verre et de soie, il s'y trouvait un piano luxueux qui datait depuis des décennies (du moins, il semblerait). Jack s'approcha lentement puis avec ses longs doigts, il se contenta d'une note, puis deux, puis trois.

Lorsqu'il était enfant, Jack suivait toute sorte d'étude : scientifique, littérature et il touchait bien sûr à l'art. Ainsi sous toutes les formes, le jeune homme sut tenir un pinceau et dessinait ses envies et ses projets. Il sut en plus sonner, gratter, jouer un instrument : le piano blanc était son symbole, celui de la sagesse, de la paix, du pacifisme ou encore...de la pensée vidée par le monde. La musique était pour lui une façon, tout comme la cigarette, de passer le temps et d'ajouter des idées à ses récits. Les notes qui jonglaient sur les partitions étaient comme des danseurs qui tournaient, tournaient et tournaient, faisant ainsi apparaître plusieurs cercles...des cercles vicieux de cet impitoyable monde sans intérêt, d'après-t-il.

Ambre le singe sauta hors de l'épaule du protagoniste, puis d'un mouvement vif, il s'assit sur le bord de l'instrument et commença à toucher les notes. On entendit un Do, un Re, et enfin un Mi aigu qui assourdissait la rangée. D'un soupir, l'homme changea de pas et s'assit sur l'un des fauteuils. D'une inspiration profonde, il sortit une centième cigarette et commença à l'allumer. Il réfléchissait et testait sa capacité de déductions : pourquoi, comment et quel est ce lieu ? Sortir mais ne peut pas sortir ? Bref, de milliers de questions s'enchainaient les unes après les autres à l'intérieur de la boîte crânienne du personnage. Jack Amber, à quoi bon de réfléchir alors qu'il n'y aurait peut être pas de réponses ?

L'animal se déplaçait de nouveau avec ses grands sauts. Il se balançait d'un lieu à un autre puis suspendait sur l'une des majestueuses chandelles. Il chantonnait, toujours avec son air heureux tout en agitant ses doigts de droite à gauche :

"Poor Popping, Poor Popping ♪
Où se trouves-tu ? où se trouves-tu ?♪
Pourquoi me laisses-tu danser seul ce pauvre popping ?♪"

Le "Popping" est une danse plus ou moins moderne, avec laquelle on déplace son corps tout en suivant un rythme. Clic, Clac, Cloc, sonne sonne la cloche. Ce singe était originaire de l'esprit de Jack, et celui-ci était originaire d'une ville nommée "le Londres du vingtième siècle". Chaque chanson de l'animal évoquait un lieu. Et sur ce, Jack réussissait, sans même en rendre compte, à s'orienter dans ce manoir à la taille de l'estomac d'une baleine. Plus ou moins seul, Jack Amber dansait psychologiquement avec les quatre murs de la salle et se contenta de finir sa cigarette. Encore une fois la fumée que dégageait cette drogue sans conscience parfumait le lieu avec son odeur plus ou moins morbide. Le rouleau de tabac arrivait enfin au bout quand Jack tentait un autre. Mais comme on dit, toute chose a une fin : la boîte était vide, l'esprit aussi.

"-Damn, plus de clopes !"

Le singe sauta d'un bond et reprit les paroles :

"Poor Popping, Poor Popping ♪
Où se trouves-tu ? où se trouves-tu ?♪
Pourquoi me laisses-tu danser seul ce pauvre popping ?♪
A Poor Popping ?"

+

Lye avait passé toute sa soirée à errer dans le manoir à la recherche de compagnie, et au contraire, elle s'était faite très bonne amie avec la solitude, ce qui tout compte fait n'étais pas plus mal. Ceci lui avait permis de ne faire qu'une avec son esprit, ses pensées, et de remettre certaine chose au clair. Elle était sortie, rentrée, sortie, et enfin de compte, elle avait finir par en conclure qu'elle se sentait plus à l'aise à l'intérieur, dans la chaleur des quatre mur qui l'entouraient. Elle s'était arrêtée dans plusieurs salles du pensionnat, n'y trouvant pas ce qu'elle cherchait, ni le calme, ni le besoin qui ne cessait de s'intensifier, ce besoin d'être seul, de se reconstruire, de se retrouver. Bien que les choses soit désormais plus compliqués théoriquement, elle trouvait que tout avaient prit des allures plus simpliste dans sa tête. Le fait qu'elle soit enfermée ne la gênait pas et au lieux que cela la dérange, ça la rassurait. Tout était contraire pour Lye, drôle de façon de voir les choses. Elle avait l'impression que sa liberté lui revenait plus maintenant alors qu'objectivement, elle venait de lui filer entre les doigts.

Pour la énième fois, Lye s'avança vers la première porte qui lui barrait la route. Elle savait exactement vers où elle s'avançait. le salon. Lieux qu'elle avait fréquenté de temps à autres, sans plus, sans y accorder une attention particulière. Lye était connu pour sa discrétion. En effet, ceci était souvent considéré comme une qualité par beaucoup d'autre. Elle savait parfaitement se faire remarquer sans pour autant faire de l'ombre à d'autre et sans pousser la barre au ridicule. Ce que beaucoup font, et qui ressort en trop, laissant un sale impression par la suite. Ce genre d'impression qui colle a la peau vous savez. Lye entra sans bruit, jusqu'à ce que l'immense porte claque derrière elle dans un terrible bruit qui la fit sursauter. Sans y accorder plus d'attention, elle s'avança tranquillement, regardant par la fenêtre. Il neigeait encore, cela faisait déjà plusieurs jours maintenant, et certains s'amusaient a courir, crier jouer dans la neige. Lye n'aimait pas particulièrement la neige. En effet, le froid lui déplaisait tout particulièrement, mais les étendus blanches ne la dérangeait pas non plus. C'était un point qu'elle n'avais pas non plus détaillé.

Bien sur, Lye a tendance à rester dans chacun de ses pas d'une maladresse presque exagérée. Effectivement, toujours le regard vidé d'expression, alors que chacun de ses pas se terminaient, un autre prenait place dans un mouvement très fluide. Tout était contrasté chez elle, alors qu'elle paraissait domptée d'une souplesse sans pareille, elle gaffait dans ses gestes. Comme ici, la voila qui se prenait l'une des tables et une chaise par la même occasion, tombant à terre, cela la tirant de sa rêverie. Douloureusement, elle se releva et remis la chaise à sa place sans mot. Admirant la pièce une nouvelle fois, passant par un regard sur le piano poussiéreux, elle adorait jouer du piano. Elle n'était pas très forte, mais elle se débrouillait. Puis elle croisa une silhouette accompagné d'un singe blanc. Tiens, elle ne l'avais jusqu'alors pas remarqué. En même temps elle ne s'amusait pas à inspecter les lieux.. Elle ne dit rien d'abords, puis poussée par la curiosité de ce nouveau visage, elle prit quand même la parole.

- Hum, Salut. Désolée du dérangement, je suis un peu trop maladroite.

Elle fit un sourire qui ressemblait plus à une moue, mais elle n'y pouvait rien. Il y a certaine chose, ou elle n'était pas douée du tout. Nous constatons donc que les sourires, et les présentations n'était pas son fort. Lye se rapprocha de lui ainsi que de son animal et elle remarqua alors l'odeur que dégageait la fumée de la cigarette qu'il venait de finir. Alors, comme ça, il fumait ? ça tombait bien, il y avait longtemps qu'elle n'avais pas fumer, et elle en mourrait d'envie. Là, maintenant. Remarquant au passage son paquet vide, elle sortit le sien, qu'elle avait toujours sur elle, mais qu'elle ne sortait que rarement. Aujourd'hui faisait partit de ses rare fois. Elle en sortit une pour elle, et tout en l'allumant, tendit de son autre main le paquet plein. Un regard en biais glissé vers le jeune homme à la chevelure rose.

+

Plus de cigares, plus de vie.
Cette expression s'agissait de la devise et de la vision du jeune homme. Devant son boîtier vide, Jack fit un léger grincement des dents puis avec son index, il tenta de fouiller le paquet afin de se "divertir". Quand le silence arriva, on entendit un "boum" puis un "splash"...du moins un léger "splash", qui brisait la sérénité de la salle. Une main tendit alors. Une main étrangère, d'une peau plus blanche et plus douce que l'homme aux cheveux roses, puis une voix qui lui s'adressait. Plus tendre encore une fois, elle lui demandait de l'excuser du bruit causé puis avec intelligence, elle proposa à Jack Amber un rouleau de tabac qu'il aimait tant. Le jeune arrivé fixa la personne en question : une jeune fille à la chevelure noire de jais, bien longue et lisse. Elle était grande et mince, ainsi qu'avec ses yeux verts, elle aurait pu, si ce n'était pas le protagoniste assis, absorber tous les regards curieux les plus ou moins bienfaisants. Jack souria alors puis avec ses yeux hautains, il s'exclama :

"-Bien, je veux bien te pardonner...je vois qu'il y a aussi des gens intelligents et réfléchis ici."

Oui, "des" depuis son arrivé. En tout trois personne : l'homme à l'étrange regard, la jeune femme au papillon puis cette nouvelle apparition . Jack accepta alors l'offre de cette dernière. Il regarda le tabac avec un regard méprisant, tout en pensant que ce n'était pas sa marque habituelle. Toute fois, il était bien obligé : sa vie ne se reposait que sur ces choses toxiques et nocturnes. Il soupira de nouveau et commença par allumer la cigarette. L'étrange jeune fille fumait elle aussi : ce n'était pas inhabituelle, de nos jours tout est possible. Le singe, quant à lui, s'enfuyait à mille pas pour éviter cette odeur qui était impossible de respirer. L'animal s'accrocha sur l'une des chandelles et resta sage pendant un moment.
Jack se demanda encore ce qu'il; faisait ici, coincé dans ces lieux sans origines. Le froid intense qui faisait à l'extérieur le fit ouvrir les grandes portes, et l'envie de se réchauffer le condamnait. Diable ! Miséricorde ! comment sortir de cette endroit ? Amélia, la femme papillon, lui avait indiqué un lieu où il pourrait comprendre ces mystère. Mais voilà qu'au milieu des milliers de corridors, il se retrouvait dans cette sale plus ou moins lugubre, là où enfermait poésie et tristesse.
Les yeux méprisants mais curieux, il s'adressa de nouveau à la jeune humaine :

"-Hum, puisque tu es là, autant te servir à quelque chose : saurais-tu où se trouve la fameuse "bibliothèque" ?"

Ce n'était pas très poli de sa part, ni très intelligent. Toute fois, comme le disait Jack Amber, la politesse ne sert à rien si l'on ne pense pas. Le respect ne se repose peut être pas sur les mots, mais plutôt sur les gestes ! La fumée se dégagea de ses lèvres quand une des mèches roses tomba sur le visage du protagoniste. L'homme souffla les cheveux qui lui gênait tout en continuant d'aspirer le produit toxique.
Quant au singe blanc, il se dénoua de la chandelle et sauta sur l'épaule de la demoiselle. Il sourit puis se gratta la tête : ce singe était un bavard et un sans-gène. Par ailleurs, il était considéré comme celui qui conseillait le personnage en smoking. Lorsque Jack n'était encore un enfant, il n'avait ni d'ami et ni d'amour propre à cause de son grand égo. A un certains âge, il commençait à développer son imagination, ainsi comment Ambre naquit...un singe à pelage blanc et une face noire. Pourquoi justement cet animal et pas un autre ? Ce n'était pas parce que Jack aimait les singes, mais plutôt à cause de leur ressemblance par rapport aux hommes. Comment penser à cela alors qu'il n'avait que quelques piges ? un jour, son beau frère décédé lui avait raconté que ces êtres naquirent à partir d'une côte de l' homme : des clones à moitié devrait-on dire...? et qu'à la moindre de nos gestes, les singes produiront les mêmes mouvements, y compris le mode de vie. Au départ ce n'était qu'un singe normale qui ne savait ni parler, ni penser. Au fur et à mesure du temps que Jack grandit, Ambre évoluait lui aussi en forme et atteint la fourrure blanche. Le visage noire fut ensuite ajoutée, à cause d'une langue de vipère que possédait l'animal.
D'ailleurs, ce petit être s'intéressait aux jeunes filles et les traites toutes de "jolies demoiselles".

"-Jolie demoiselle, ne fais pas attention à cet homme abject, il ne pense qu'à lui !"

Jack ne répondit point à cette remarque mais fit un oeil désespéré. Pauvre Jack, mais où est-ce qu'il était tombé ? Par ailleurs, quelque chose l'inquiétait : pourquoi cette jeune femme, tout comme les autres, faisait comme si ces lieux étaient..."normaux" ?! Une main dans la poche, l'autre qui retira la cigarette des lèvres. La fumée ajouta une seconde question :

"-Hum...ce manoir est rempli de choses étranges...je peux savoir aussi pourquoi tu n'as pas l'air de t'inquiéter alors que nous sommes...bloqués ??"

La curiosité est un vilain défaut. Il en vallait la peine.

+

Une fois sa cigarette allumée, elle s'imprégna de la fumée par une énorme inspiration et bout de quelques que petites secondes, elle relâcha celle-ci avec un flot du fumée grise embaumant l'air. Le regard blasée contre les parois de la pièce. Pendant ce temps, le jeune homme L'excusait. Etrange comportement. Il l'excusait. Comme si il avait eut le choix de toute façon. Qu'est-ce que ça aurait changé si Lye l'avait vraiment dérangé a un point insupportable ? C'est sur ces pensées qui lui trouvait un certain culot, que Lye le dévisagea. C'était qui ce type qui se trouvait supérieur et qui par cette occasion, de façon puéril la rabaissait. Enfin bon, des gens étranges de nos jours, idiot et complètement idiot, ce n'était pas ce qui manquait. Tout ça. C'est ce qu'elle devrait pensée ENCORE. A peine ceux-ci était passé dans son esprit, qu'il en était tout aussi vite ressortit. Lye n'était pas du genre à s'éterniser sur ces futiles choses, qui aurait pu prendre la tête à n'importe qui. Certain serait partie en débat, d'autre lui aurait répondu d'un ton rêche pour le remettre à sa place, Lye, elle passait. Elle n'appréciait pas forcément, mais s'en contre-fichait par-ailleurs. Et puis, en supposant qu'elle devait prendre les mots ' intelligent ' et 'réfléchit ' pour des compliments.

C'est alors qu'elle remarqua le jeune singe qui s'enfuyait lorsque son jeune maitre ? Je suppose~ Allumait sa cigarette, qui théoriquement, était celle de Lye, mais qu'avec gentillesse, elle lui avait proposé. C'était surement L'odeur qui l'encourageait à partir. En général, c'est plutôt infect comme odeur, bien que Lye appréciait. D'une certaine façon, ça la dégoutait, mais le tabac froid contre ses doigts lui plaisait aussi. Très contradictoire me direz-vous. Mais l'esprit humain à toujours été attiré par ce qu'il méprisait non ? Peu importe. Lye suivit l'animal du regard. Il était mignon, mais ce n'était pas vraiment ce qu'elle préférait, les animaux. Lâchant l'animal contre son chandelier du regard, le posant sur le jeune homme qui la regardait et qui s'apprêtait à parler. Elle remarqua avec quel mépris il la fixait, et une fois de plus, elle n'y fit pas attention, préférant ignorer ce comportement, limite déplacé. Comme si il en avait quelque chose à faire de toute manière.

- Servir à quelque chose ? Je sers déjà à quelque chose en t'offrant de quoi fumer. c'est déjà pas mal je trouve. Oui, je sais où se trouve la bibliothèque. Comme beaucoup d'autre salle de ce manoir d'ailleurs.

Elle ne le regardait déjà plus et souriait ironiquement. Il voulait jouer à qui serait le plus méprisant, elle était partante. Attention, elle à de la répartit la jolie. Puis si il cherche quelque chose et qu'il souhaite des renseignement, il serait préférable pour lui qu'il pense à être un minimum correct. Même si dans son langage la politesse restait distincte, le culot qu'il avait dépassait les frontières du respect. Elle s'en fichait. Elle avait juste envie de s'amuser un peu. jusqu'au ce que ça la lasse de trop, et qu'elle finisse par se retirer sans autres commentaires. Prise de cour, elle sentit quelque chose rebondir et s'installer sur son épaule. Elle tourna la tête et croisa le pelage du jeune signe blanc. celui-ci lui expliquait que le jeune homme en smoking n'était qu'un être insignifiant et égoïste. En quelque sorte, ce qu'elle pensait a petites doses pour le moment encore d'ailleurs. Lye remarqua alors l'expression plutôt agacée de la personne visée. Elle tira une nouvelle fois sur son tube blanc, alors que la phrase du garçon retentit. Voilà, c'était déjà, beaucoup plus intelligent, et intéressant comme question du point de vue de Lye. Un petit silence s'installa et alors qu'elle cracha sa fumée doucement, elle lui répondit.

- Hum. Il y a plusieurs cas ici. Il y a d'abords ceux qui ne s'en remette jamais, effrayée à longueur de temps, nostalgique, peut-être même un peu fou. J'ai entendu parler de suicide. Seul porte vers ' L'ailleurs du manoir '. Puis il y a ceux qui sont triste de cette vie d'avant, mais qui qui vive parfaitement ici aussi. Avec leurs souvenirs et leur nouvelle vie. Sinon, je pourrais te parler de mon cas, assez différent. il me semble. Moi, je suis bien ici. J'ai rien perdue à part peut-être une certaine liberté. Mais elle m'était un peu inutile si on regarde bien. J'ai la même ici. Puis, je me sens bien ici. Bien sure, c'est particulier. Je suppose que toi, tu dois être du genre à être accroché à te liberté, et que tu ne supportes pas l'idée d'être enfermé ici, peut-être que je me trompe aussi. Je ne m'inquiète pas, parce que je préfère cette situation.

D'un geste habituel, elle ramena la cigarette a sa bouche et le regarda profondément.

+