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 Je suis comme les autres [Pv Sven][Suite de l'entrée]

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Je suis comme les autres [Pv Sven][Suite de l'entrée] _
MessageSujet: Je suis comme les autres [Pv Sven][Suite de l'entrée]   Je suis comme les autres [Pv Sven][Suite de l'entrée] Icon_minitimeSam 17 Jan 2009 - 15:25

J'attrapai la poignée de la porte, il devait être aux environs de 18 heures quand enfin j'avais décidé de m'aventurer dans cet endroit où pendant un moment j'allais être obligé de mentir a quiconque me parlerait. J'avais comme destination le « Glossy gloomy machin », Vika m'avait expliqué il y a peu que les pensionnaires s'y retrouvait pour prendre de simples jus de fruits mélangés ensemble. Oui, ce n'était pas ici qu'on allait tomber de sa chaise pour déblatérer des paroles idiotes et fortes inquiétantes, mais je ne dis pas que l'alcool est inintéressant. Être saoul peut être sympathique si l'on reste entre amis, tout en restant conscient de ses actes, boire peut être sympathique et non un acte a ne jamais faire. Jamais je ne me suis confronté à de fortes doses d'alcool.

Jamais je n'ai eu l'occasion de boire assez pour tomber par terre en ricanant pour un rien. Jamais je n'ai vomi, ou avec des mots moins développés jamais je n'ai « posé une galette ». Je ne suis jamais tombé sur la fève de l'ivresse, je n'ai jamais eu la chance d'avoir une part de ce gâteau si intéressant. Je n'ai jamais acheté d'alcool, je suis radin vous le savez, jamais je n'aurais put acheter une bouteille pour la boire sans la savourer. Les jours où j'ai bu, c'était les bouteilles que je trouvais chez les maisons inoccupés. Alsace: Gewurztraminer ou Riesling, ces deux là étaient de très bons vins, très bonnes années, très bon goût. Que ça pouvez-vous me dire. Mais ce n'est qu'un riche parisien qui a réussi a oublié des bouteilles si bonnes. L'autre partie de mon tableau de boisson reste piquettes et bierres trouvés cachés le plus souvent.

Jamais je n'aurais osé boire en compagnie des autres, je n'ai jamais touché a une goutte d'alcool en compagnie d'inconnus, et ne connaissant personne, je n'ai jamais bu en présence de quelqu'un. Je ne pouvait pas de toute façon, le fait que je dévoile sous un instant d'égarement qui je suis pouvais m'accorder de grands problèmes. Mon « travail » ne me donnait aucun répit. Je ne pouvais avouer qui j'étais a quiconque. Même le vide était dangereux, je n'avais pas le droit de dire tout haut: « Mon nom est Léonardo Piro, et j'arnaque les médias » Même dans une salle où je pouvais être le seul a entendre mes paroles, même si j'étais au milieu du désert du Sahara, même si je le disais tout bas au milieu d'un boucan d'enfer. Le nombres des plaintes à mon actif était impressionnant, pourtant j'ai déjà réussi a travailler pour une agence qui m'avait porté une plainte. Quelle intelligence inexistante pour ne pas remarquer que j'étais la personne qu'ils avaient plainté il y a un mois. On n'a jamais réussi a me retrouver, je n'ai jamais vu le juge, je n'ai jamais gouté a la prison, je n'ai jamais entendu le marteau de la justice claquer pour annoncer ma fin, je n'ai jamais senti l'odeur de la défaite, je n'ai jamais touché les menottes en espérant trouver un moyen de les enlever.

Juste une fois je me suis exposé au danger, quand en lisant le magazine où était censé figuré une de mes fausses informations, je retrouvai un article adressé à Mr X. Ce n'étais pas un homme ayant honte de son nom, non ce n'était pas Mr Boulaie ni Mr Noubeuh.... Non, cet homme n'était pas non plus le corbeau d'une affaire de meurtre ou financière dans les hautes classes politiques. Mr X. N'était pas une abréviation de Mr Ximenès peut être ne voulant pas qu'on découvre ses origines basques que son nom avoue, non ce n'était ni Monsieur Ximenès ni le digne Lorrain Monsieur Xoual. Non ce n'était aucun de ces exemples, ce message était adressé au fameux Mr. Léo Porteau. Oui Léo Porteau s'appelait réellement Léonardo Piro, c'est ainsi que l'on cacha ce qu'il ne savait par la lettre précédent le Y. Cette lettre fut fort drôle, je vais essayer de la résumer

« Auprès de nous tu t'es nommés Léo Porteau, tu nous as laissé une fausse carte d'identité, tu nous as ensuite raconté de fausses informations pour toucher de l'argent facile, tu veux que je te dises, tu es un menteur, un voleur, une pourriture, un imbécile, un bon à rien, une pauvre personne. Tu ne dois pas avoir beaucoup d'amis, tu dois être seul et sans connaissance. Tu es un rejeté Léo. »

Comme j'avais put rigoler le jour la, le lendemain j'avais entrevu d'écrire une lettre. Dans un papier trouvé par terre j'avais écrit de simple mots: « Vous pouvez me traiter de tout les noms, vous ne trouverez jamais mon vrai prénom » L'affaire fut passé sous silence, la rédaction dut lire ce message et ne chercha jamais a me retrouver, les lecteurs n'ayant comprit ce message envoyèrent surement beaucoup de lettres à la rédaction, mais aucune ne passa le test pour être publié sur le prochain numéro. Seul les sites internet purent débattre sur le sujet, je devins un agent d'un gang cherchant de l'argent pour augmenter sa grandeur, un homme sans histoire racontant des mensonges, un mythomane ayant le seul plaisir de raconter n'importe quoi. Ils avaient faux.

Je suis un mythomane racontant des mensonges cherchant de l'argent pour augmenter sa grandeur

Pour en revenir au sujet actuel, le couloir que j'empruntais était magnifique, le sol était composé d'un carrelage fort beau, il était d'un ton marron clair peut être usé par le temps, mais son aspect propre permettait de faire refléter la lumière des lampes qui avait l'aspect de chandeliers dont les flammes avaient été remplacés par des ampoules. Elles étaient de la même couleur que la rampe d'escalier de l'entrée, malheureusement ce ton dorée avait perdu son éclat et était plus très brillant. Pour en revenir a leurs reflets, la lumière était situé au même endroit à chaque carreau, ce qui donnait un effet assez intéressant, on aurait dit que les reflets étaient fournis avec le carrelage. Le mur n'avait pas de papier peint, il y avait une mur marron qui s'accordait bien avec les tonalités du reste du corridor. Des petits tapis se trouvaient sur le sol pour servir de pallier à chaque porte. Ils étaient magnifiquement fait dans la meilleure matière qui soit. Les différents symboles qui les composaient étaient réellement admirables. Si le couloir était assez long, le mobilier le parsemait de partout, des tables collées sur le mur, toujours accompagnés de décorations que l'artisan s'étant occupé du bois avait fait avec une perfection extraordinaires, les spirales et les reliefs étaient franchement charmant. On trouvait aussi des buffets toujours attachés au mur, à l'intérieur j'imagine que l'on trouvait d'ancienne nappe et un service magnifique réservé aux grandes occasions.

On pouvait entrevoir la salle à manger me semble-t-il, de grandes tables posés d'un manière parallèle impressionnante, et on distinguait un nombre impressionnant de chaises, c'est alors que je me demandais combien de pensionnaires se baladaient dans le pensionnat. Les chaises étaient très nombreuses, comment savoir si elles avaient toutes un occupant. On voyait déjà une bonne dizaine de personnes prenant le souper très tôt, associable ou sans amis, je pense que vu leur écartement les uns envers les autres, on pouvait voir qu'ils n'aimaient pas la compagnie. Il y avait au moins dix chaises d'écart entre chacun de ces personnes.

Pour éviter d'être aperçus en train apercevoir, je préférais suivre mon chemin vers une chaise qui était placé prêt d'un buffet, je me posais ici et observait comme si j'étais un garçon assez ancien qui venais de faire une longue balade, et qui profitait de cette chaise pour ce reposer. De mon poste, je voyais la porte du GGL comme la souris m'apprit qu'on le surnommait. Du moins il me semblait que c'était cette porte, le fait qu'un groupe d'adolescentes rentra à l'intérieur me fit comprendre que j'avais raison. Quelqu'un passa devant moi, un homme qui venait de sortir de la salle à manger, il utilisait une canne pour avancer et je distinguais une difficulté a utiliser une de ses jambes, sa tenue était fort impressionnante, et l'homme ne semblait pas être faible. Il s'arrêta en passant devant moi et me regardait d'un air de pitié. Oui cet homme semblait me trouver pitoyable. Il continua son chemin lorsqu'il me vit lui sourire. Ce devait être trop pour lui, j'étais trop lamentable pour ses demandes. Il partit et je n'entendais plus sa canne claquer contre le carrelage. Je venais de paraître pour quelqu'un de pitoyable, moi qui me dit grand se fait traiter de pitoyable dans la pensée des autres. Je me relevais lentement toujours faisant mine d'être fatigué pour que les passants ne me regardent pas. Malheureusement, le contraire arriva, tout le monde me regardait, et honteux je ne pus me replier dans ce « bar », je pris donc la porte la plus proche ce qui me fit sortir du pensionnat pour arriver dans le parc sans m'en rendre compte.

Encore une fois je vais me répéter, je vais vous énerver a force de toujours dire la même chose, mais même si je me faisais passer pour ancien, ici on n'avait plus aucun doute en voyant ma tête qui faisant sortir ses yeux de leur logement. Je dis ça mais je n'ai jamais vu ma tête lors de ce moment si propice pour les moqueries. Pourtant si la scène se rejouait, je ne pourrait faire une autre tête.Tel le jeune garçon admire son père, j'admirais les créateurs de ce jardin de beauté. Malheureusement me vint à l'esprit que les plus belles roses sont les plus piquantes, alors si je regardais en ce moment même les pétales, où se situaient les épines?

La verdure de ce parc était magnifique, on aurait dit que chaque brindille était positionné au bon endroit, des gouttes d'eaux rendaient la terre un peu molle mais illuminait l'herbe qui était exquise, on aurait dit qu'un paysagiste avait passé sa journée a planter chaque partie de ce paysage, comme un dessinateur s'amuserait a faire des petits traits sur ses dessins toute une après-midi. Les petites gouttes qui restaient en équilibre sur le haut des petites tiges tremblaient constamment et menaçait de rejoindre la terre a tout moment. D'autres parties de l'herbe étaient écrasés par des grosses chaussures appartenant a un imbécile qui n'avait pas hésité a détruire ce paysage magnifique pour gagner cinq secondes de plus.

On pouvait remarquer des arbres dispersés un peu partout sur la place verte, majestueux ils étaient placé nettement et ils se tenaient droit comme si leur vie en dépendait. Ils étaient souvent placés dans l'herbe assez loin du chemin de gravier qui menait a trois autres endroits:

Le moins réjouissant était un cimetière, on distinguait de nombreuses crois posé pour en finir avec le deuil d'un défunt ami. Une silhouette se détacha du nuage de brume qui enveloppait cet endroit funeste, la démarche était lente et hésitante, on pouvait imaginer un zombie ou quelques autres sinistres monstres revenus des morts. Je me souvenais de ce tableau qui affichai que monstres existaient dans ce manoir. En clignant des yeux cette apparition disparut, et dans ma tête apparut une pensée qui avait disparu. « voilà bien une épine » Pensais-je en fixant une des croix les plus imposantes. Je me secouai la tête et regardai le chemin qui m'avait mené jusqu'à ces pensées pas très réjouissantes. Je continuai a le parcourir des yeux et arrivai dans cette imposante pinède que l'on pouvait bien appeler « majestueuse forêt »

Les arbres qui la composaient étaient bien plus impréssionnants que les quelques autres de leurs confrères conifères qui avaient déménagés au parc. Ces arbres avaient comme une puissance intérieur qui émanait d'eux, comme s'ils avaient la capacité de la mobilité, c'est chaque arbre donnant un peu de cet impression qui me fit remarquer que le panneau avait bien parler d'un fantôme qui hante ce bois. Illusion ou nom, comme pour le cimetière, une voile de brume s'installa sur cette immense forêt, et c'est alors que je compris que mon instinct avait le don de révéler les épines qui parsemait ce mystérieuse endroit.

Seul le lac me semblait inoffensif, il reflétait le haut du soleil qui commençait a se coucher. J'admirais la texture de l'eau que même le grand dessinateur ne saurait reproduire. Pourtant si cette eau scintillante semblait le parfait endroit pour passer une bonne soirée, une légère brume s'empressa d'apparaitre pour me rappeler que des épines pouvaient se cacher sous cette matière si pure et si belle. Il ne faut avoir confiance en rien, c'est les impressions que me donnaient ce lac.

En ayant relevé que tout l'extérieur était dangereux, je préférai me replier la où j'avais prévu d'aller dès le début. Je repoussai la porte et d'un air calme je marchai dans le couloir. Mes pensées avaient du durer un bon moment car le couloir était plein d'inconnus et la salle à manger accueillait un boucan terrible. Je continuai mon chemin dans une foule monstre et écoutait légèrement les conversations des plus anciens que moi. A ma grande surprise, aucun complot contre les fondateurs, aucune discussion sur le fait d'être enfermé, les pensionnaires ne semblaient plus se soucier du pourquoi ils restaient ici, et parlait surtout de la pluie et du beau temps. J'étais alors très troublé, je ne comprenais plus, je pensais que j'aurais face à des désespérés que de ma grandeur j'allais les intimidés. Hors il semblait que ma grandeur ne les impressionnait aucunement.

Je poussais la porte soucieux, mais gardant toujours ma fiere allure, j'avançai vers le comptoir d'un pas puissant et fort et à mon entrée. Tout le monde me regarda, on se tourna quand je passais a côté des autres, les discussions s'interrompirent pour me contempler... J'avais... j'avais enfin ce que je désirais, je me sentais comme le brigand dans un western, de mes habits noir et mon chapeau de malfrat, j'avançai vers le comptoir. Me reconnaissant les honnêtes citoyens arrêtaient leurs occupations ayant peur que je sorte mon revolver, je m'assis au bar et demanda au barman sa meilleure alcool...

Bon d'accord, pour ne plus mentir je marchais avec une allure très fier et débile, je m'assis au bar, et lorsque que la jeune serveuse me demanda ce que je voulais, je répondis ,d'un air un peu dragueur, à la fille au cheveux blancs: ''Surprise du chef!'' Elle me regarda d'un tête bizarre, mais elle attrapa son kimono et alla préparer quelque chose... Tout le monde murmurait des choses sur moi dans la salle, je me sentais grand, très grand, à mon entrée je devenais le principal sujet de conversation. J'imaginais déjà des admiratrices secrètes comme nous rêvons tous. Malheureusement, mon ouïe brisa cette idée quand j'entendis une jeune fille ricaner en répétant « Des cheveux roses »...

Ce fut la première fois que je fus humilier de la sorte, petit je ne passai pas l'épreuve de l'école et des écoliers. Jamais personne ne se moqua de la couleur de mes cheveux, peut être que certain pensait a une teinture, d'autres voyait fréquemment des cheveux roses... Cette couleur inhabituelle ne devint sujet de moquerie que depuis aujourd'hui, jamais je n'aurais pensé que l'on se moque de la couleur de mes cheveux.

Heureusement, enfin il me semblait, la serveuse revint avec un grand sourire et m'annonça le nom du cocktail, je ne le retins pas, je fouillai déjà dans mes poches pour sortir un porte-feuille simple, il était plein de pièce, j'attrapai la première que je touchai, une pièce de deux euros... je la posa sur le bar... La jeune fille me regarda sans comprendre ce que je venais de faire. Mal à l'aise j'avançai la pièce vers elle, et dit du même ton que tout à l'heure: ''Pour le service!'' Elle attrapa la pièce et la regarda comme si elle venait de voir de l'argent... elle la tourna dans tout les sens avant de me la rendre sans dire un mot... Elle partit s'occuper d'autre personne... Je fus choqué.
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Je suis comme les autres [Pv Sven][Suite de l'entrée] _
MessageSujet: Re: Je suis comme les autres [Pv Sven][Suite de l'entrée]   Je suis comme les autres [Pv Sven][Suite de l'entrée] Icon_minitimeSam 17 Jan 2009 - 15:26

J'avais beau l'air d'être assuré, de ne pas entendre les ricanements des autres, de ne pas me rendre compte que mon argent n'était pas utile... J'étais brisé, dans ma tête assuré qui sirotait tranquillement un mélange fort bon... j'étais perdu... On ne me prenait pas au sérieux a cause de ma coupe, mon air assuré faisait rire les autres, et mon argent ne servait plus a rien... Je n'étais plus rien, j'étais aussi lamentable qu'un nouveau pensionnaire, et je compris que j'étais et je resterais un nouveau pensionnaire. Dans mes désolements surement très comique, un homme vint s'assoir à côté de moi, il me regardait bizarrement avant de demander un cocktail à la serveuse. Il me regardait bizarrement, je ne sais s'il trouvait la couleur de mes cheveux bizarres, si je l'impressionnait, ou si il me trouvait pitoyable. Cependant il comprit tout de suite et me demanda:

"T'es un nouveau, je suppose."

Dans mon état normale je n'aurais pas hésité à répondre « cinquante » mais je compris que l'argent n'avais plus aucun intérêt ici. Finalement, lamentable et idiot de mes efforts qui ne servaient a rien, je me résolus à tout avouer.


-"Malheureusement oui...

Il attrapa sons cocktail et en but une gorgé, moi j'avais déjà fini mon vert et il avait déjà été lavé pour accueillir un prochain breuvage que vendais ce café, le blond ne semblait pas vouloir me lâcher, il m'expliqua:

"Tu prends quoi? N'espère en tous cas pas finir saoul dans ce genre de café, les bières sont dans la cuisine."

Je rigolai légèrement, je souris et j'avais l'impression d'être comme tout le monde, c'est finalement ce que j'étais, j'étais comme tout le monde, ni plus ni moins particulier, j'étais Léonardo le type normal. J'avais beau être riche, la richesse de servait plus à rien, j'ai perdu toute ma particularité, comme surement beaucoup de monde, alors finalement, j'étais comme les autres...
Je suis comme les autres. C'est ainsi que je répondis:


-"Je prend la même chose que toi


Dernière édition par Leonardo Piro le Sam 31 Oct 2009 - 23:58, édité 1 fois
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Je suis comme les autres [Pv Sven][Suite de l'entrée] _
MessageSujet: Re: Je suis comme les autres [Pv Sven][Suite de l'entrée]   Je suis comme les autres [Pv Sven][Suite de l'entrée] Icon_minitimeMer 10 Juin 2009 - 8:37

Le parisien d'origine nordique s'était donc accoudé au comptoir du petit café, ne sachant pas trop où se mettre, ne sachant pas non plus si il voulait ou non se faire remarquer dans ce brouahaha qui l'entourait. Le GGL était tout de même un lieu assez fréquenté, et lui, il etait encore assez nouveau, il ne savait pas vraiment si sa place était ici, parmi ces gens colorés dont il ne connaissait rien. Il ne savait pas si il voulait se pavaner non plus, le regard des autres l'indisposant d'autant plus lorsqu'il faisait des efforts pour se rendre présentable ou meilleur que d'autres. De plus anciens dans le café et mieme dans le pensonnat en règle générale avaient dû faire le lien entre son apparence et celle de cette insupportable princesse surmaquillée aux manières maladroites et accompagnée de son videur, à savoir Fay. Bref, dans cet amas de personnes qui pourraient mal le juger, il fallait se rabattre sur quelqu'un, et de préférence quelqu'un de nouveau et d'un peu marginal, peut-être pour s'en servir lachement de faire-valoir. Le blondinet s'étant subrepticement approché de l'énergumène à la couleur de cheveux si féminine, il entamait tant bien que mal la conversation, d'un ton légèrement hautain qui ne faisait que mettre l'appui sur sa superficialité. Sven souriait néanmoins poliment et son certain charme effaçait un peu la vanité, comme une feuille d'or recouvre la vulgaire statue de bois.

Sans faire réellement attention, il l'avait tutoyé, jugeant que dans un endroit comme celui-ci, les barrières étaient à effacer. Oui, certes, il restait pas mal de différences, notamment de tempérament, mais au vu de l'âge et de la mentalité de la plupart des gens ici, qu'avait donc à faire le respect stupide des adultes dans ce monde? C'était comme un rêve éveillé, alors autant marcher jusqu'au bout... D'autant plus que vouvoyer un homme d'à peu près son âge et au style si particulier, c'est comme s'imaginer vouvoyer une emopunk de 12 ans criant du Tokio Hotel sur les marches de Bastille, cela donne un résultat assez improbable, quoique amusant. Bref, Sven ne s'embarassa absolument pas de formalités, et son interlocuteur non plus. Etrangement, c'était lui-même qui semblait avoir le caractère le plus déluré, la mine morne de l'inconnu ne semblant pas prête à sortir des phrases de plus de sept mots. Sven se sentit légèrement plus enclin à bien juger son interlocuteur, se sentant un peu plus supérieur à lui et beaucoup plus à l'aise que lui ne semblait l'être. Le blondinet sourit à pleines dents comme une Barbie ou un acteur de cinéma sur les marches de Cannes, avant de dire à Toya d'une voix enjouée


« Un autre Japan Hime pour lui, s'il te plait ! »

Toya acquiesca et partit préparer la boisson d'un air tout aussi entrainant. Quoique, Toya était toujours comme ça... C'est ce qui faisait sa particularité, en fait, et peut-être ce qui lui avait valu cette place au GGL, le sourire permanent étant l'un des atouts des bonnes serveuses. Il se demanda si elle ne s'ennuyait pas un peu à faire son travail bénévole mais la réponse s'imposa d'elle même assez vite : que faire d'autre, ici ? Au bout d'un moment, tout était découvert, rien ne semblait plus avoir de secrets, et même si Sven essayait tous les jours, par routine, d'ouvrir la porte qui le retenait prisonnier, rien ne lui garantissait qu'il ne se lasserait pas d'espérer une quelconque libération. Il finirait par trouver une petite occupation, qui semblera à son tour étrange pour les pensonnaires nouveaux de l'endroit... Mais pour le moment, cela faisait deux mois, deux pauvres mois, juste comme des vacances d'été. La plupart des nouveaux devaient faire la comparaison, au début. Ou alors était-il le seul assez barré pour croire à cela? Alors qu'il s'interrogeait sur ce nouveau venu, il s'interrogeait aussi sur ce que lui, il allait devenir, dans quelques mois. Il n'était pas connu pour se faire beaucoup d'amis, et avait semé plus d'ennemis que de connaissances proches ces derniers mois. Beaucoup le regardaient, admiraient même son élégance, mais ne l'approchaient pas, et comme une statue glacée, il était seul dans son monde de paillettes et de poudre aux yeux. Qu'allait-il devenir, ici... ? Sven but lentement une autre gorgée du cocktail orangé faisant possant au soleil levant du pays d'ou venait sans doute Toya et qui donnait son nom à la boisson, tandis que la jeune fille servit Leonardo. Sven lui sourit, et fit

« Bon, ce n'est ptet pas la bonne boisson, mais santé ! ~ »

Sven fit tinter son verre contre celui du petit nouveau en faisant attention à ne pas abîmer les récipients, et tira une autre gorgée. Le gars aux cheveux roses avait l'air bien mélancolique, pour quelqu'un dont l'apparence aurait plutôt fait penser à un joyeux luron. Sven mit cela sur le compte de la nouveauté du pensionnaire et lui demanda gentiment, essayant d'être le plus délicat possible dans ses questions et le ton qu'il employait pour ne pas le blesser

« Tu... Enfin, je suppose que tu as lu le panneau d'affichage, et tout ? »

Les nouveaux pensionnaires étaient parfois violents, lui avait-on dit. Ils n'hésitaient pas sous le coup du desespoir à frapper quelqu'un ou à casser des meubles. Meme si celui-ci semblait plutot calme, le blondinet préféra prendre ses précautions, et se dit qu'il pouvait toujours faire partie de la deuxième catégories de nouveaux : les deprimés. Sven n'avait fait partie d'aucun des deux, en fait. Son arrivée avait été assez douloureuse, le garçon s'étant fait littéralement « péter la gueule » avant d'ouvrir la porte, et il n'avait pris le temps d'examiner son cas que quelques heures après, ce qui avait déjà atténué le choc. Sven souriait donc à l'inconnu comme une secrétaire d'agence de tourisme souriait à ses clients ou comme une demoiselle d'un point information souriait à ceux qui ne rouvaient pas leur route.

« .. Ca va, tu encaisses le choc? »

Sven s'était légèrement penché, se demandant ce que pensait l'énigmatique garçon à l'air un peu triste.

« Parfois, c'est un peu difficile, mais ne t'inquiètes pas, on s'y fait. Et puis les pensionnaires sont pour la plupart des gens très agréable » ajouta-t-il en souriant à Toya qui s'affairait, pensant également à Mikan.

« Bon, après, c'est comme partout... Il y a de tout. » Comme une sorte d'alien travesti ou une blondinette transsexuelle... Mais sinon, le pensionnat est vraiment un endroit très agréable ! ( après, il ne fallait pas regarder du côté de ce qui trainait à la bibli, du côté de la chambre deux, du côté de la foret, du coté de la cave... Mais ce n'était que des détails ! ~

[Un peu court mais j'ai préféré ne pas broder, je ferai mieux la prochaine fois è_é ! ]
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MessageSujet: Re: Je suis comme les autres [Pv Sven][Suite de l'entrée]   Je suis comme les autres [Pv Sven][Suite de l'entrée] Icon_minitime

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