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| Enfermée [PV 1e personne] | |
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Maman de Schlagvu Mahaut de Clairlac
+ Pseudo Hors-RP : Mooney • Age : 31 • Pouvoir : Imposition d'images dans l'esprit des gens • AEA : Une hermine nommée Hermine • Petit(e) ami(e) : Arnulf Restaurant RP en cours : Bless the Spawn of Hell (William Mary Hufflestring)
Rasputin (Alea Miller) Messages : 192 Inscrit le : 22/11/2008
| Sujet: Enfermée [PV 1e personne] Jeu 4 Déc 2008 - 21:48 | |
| Mahaut progressait dans le parc lentement. La neige couvrait de plus en plus le sol, faisant apparaître partout autour d’elle un beau manteau immaculé. Elle aimait tant l’hiver… Saison du froid, du gel, de la mort, mais aussi du foyer, de la famille, des relations affectives... Elle s’imaginait déjà au coin du feu, le soir, à éplucher une clémentine près de ses parents, devisant tranquillement de leur quotidien et de l’organisation des fêtes de fin d’année. En effet, Noël et le Nouvel An approchaient à grand pas, et la jeune fille prévoyait même d’acheter bientôt les cadeaux qu’elle allait faire à ses proches. Toutefois, le budget allait être serré cette année… Fichue veste superbement magnifique qu’elle avait vu à la fin de l’été et qu’elle s’était achetée pour la rencontre… Elle avait claqué une bonne partie de ses économies dans ce vêtement. Ce jour-là, elle ne portait pas ce haut : en effet, il faisait trop froid, et la neige n’arrangeait rien. Elle s’était alors glissée dans un gros manteau brun, avec des gants et une chapka en fourrure –du vison- plantée sur le crâne, afin de se protéger du froid. Mahaut finit par arriver, à force d’avoir déambulé dans l’univers enneigé, devant un grand manoir, à moins que ce ne soit pas plutôt un château. Elle ne l’avait jamais vu, alors qu’il lui semblait connaître le grand parc comme sa poche… Peut-être s’était-elle trompée d’endroits, ou alors elle venait de découvrir une nouveauté –à ses yeux bien entendus. Poussée par une sorte de curiosité, elle grimpa les marches avec élégance vers la porte, posa sa main sur la poignée, juste pour tester et… ouvrit la porte.
A sa connaissance, on ne laissait pas une porte ouverte donnant sur un si bel endroit. Ce n’était pas logique… Pourtant, comme hypnotisée, Mahaut continua son geste : une fois l’ouverture bien grande, elle pénétra à l’intérieur. Pourquoi avait-elle fait cela !? Pourquoi ?! Ce n’était pas son genre, mais pas du tout, de faire des violations pareilles et d’entrer dans des endroits où elle n’avait pas le droit d’être... Mais il était déjà trop tard, car elle se trouvait désormais au beau milieu du hall, et derrière elle, la porte se refermait. Elle balaya la pièce du regard, ne s’attardant pas sur les rideaux beiges accrochés aux fenêtres, la voûte si éloignée du sol, le carrelage blanc sous ses pieds, mais son regard se posa sur les fauteuils qui constituaient deux sortes de petits salons circulaires, installés chacun dans l’un des deux coins les plus au fond par rapport à la porte. Ces fauteuils avaient l’air d’être utilisés de temps à autres, signe que le château était habité. Elle avait soudain un doute : était-elle bien entrée dans le bon parc ? Et si, en fait, elle avait pénétré une demeure assez proche ? Toutefois, le parc lui avait semblé trop grand pour appartenir à une seule famille. Mais cet endroit n’était pas la Malmaison… Elle vit une sorte de panneau en liège sur le mur du fond, où des papiers étaient épinglés. Curieuse de savoir ce qui y était inscrit –elle était déjà entrée dans un endroit où elle ne devait pas, alors y lire quelque chose n’alourdirait pas son infraction-, elle s’en approcha, et le lut. Elle éclata de rire : ce domaine devait appartenir à un passionné de jeux de rôle, du genre de ceux où des fanatiques de la fantasy se déguisent en princesse elfe, en troll ou en nain, se réunissent autour d’un plateau de jeu en scandant « Gloire au seigneur des nains ! Gloire au seigneur des nains ! » et en s’inventant une situation totalement burlesque à coups de pseudo-épées magiques, ou quelque chose du même genre. Et le propriétaire des lieux voulait probablement organiser un grand rassemblement de paumés de son genre où ils étaient enfermés dans un pensionnat, avec un pouvoir et plein de machins stupides de ce genre. Ridicule... Considérant qu'elle n'avait strictement rien à faire dans ce lieu, Mahaut repartit en direction de la sortie, les mains dans les poches, sa chapka en fourrure toujours sur sa tête. Une fois devant la porte, elle posa sa main gantée sur la poignée en métal doré -du plomb couvert de peinture- et... Rien. Machinalement, elle réessaya. Rien.
<< Merde. >>
Une lueur de panique apparut dans son regard, et elle essaya de forcer la porte en se jetant dessus, hurlant de toutes ses forces, comme si quelqu'un au dehors l'entendrait et viendrait à son secours. En vain. Des larmes apparurent aux coins de ses yeux, tant son stress était fort, alors qu'elle tambourinait sur le bois de la porte. Elle venait de se retrouver enfermée avec une bande de psychopathes qui allaient très probablement vouloir la découper en petits morceaux comme dans les films d'horreur. Bon, peut-être pas... Mais les personnes qui étaient ici n'avaient pas l'air d'être saines d'esprit. Il fallait qu'elle s'échappe, et vite si elle tenait à la vie. Elle s'approcha de l'une des fenêtres en brandissant un vase trouvé sur une table près des fauteuils, prête à briser la vitre avec, quand un bruit de pas venant d'une pièce voisine l'alerta. Quelqu'un arrivait.
<< Re-merde. >>
Rapidement, elle jeta le vase sur la vitre avec la plus grande force possible. L'objet vola en morceaux, et Mahaut dût se détourner rapidement pour éviter de recevoir une projection dans l'un de ses yeux. La vitre, elle, était intacte. Lentement, elle se rapprocha de la fenêtre. La personne qui arrivait en sa direction se faisait de plus en plus proche, mais sous le choc, elle s'en moquait. Elle était la victime d'un taré, d'un fou à lier, elle se retrouvait à la place d'une proie, d'une héroïne de film d'horreur... Dans les films d'horreur, l'héroïne meurt très souvent. Mahaut allait mourir. Elle le sentait. |
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| Sujet: Re: Enfermée [PV 1e personne] Ven 2 Jan 2009 - 13:54 | |
| Ce matin là, Lye c'était réveillée plutôt tard, ce qui était typiquement contraire à ses habitudes. La fatigue l'avait submergé, ce qui lui laissait une légère inquiétude en tête. Elle était arrivé il y avait déjà quelques jours, et elle ne connaissait que deux personnes, avec qui elle n'avait lié aucun lien. Elle dévala les escalier comme une gamine immature qui s'amusait à courir et à descendre les marches du plus vite qu'elle en était capable, menaçant de tomber et d'entamer sa jolie ligné de dents contre l'un de ces marches de marbres. Une fois arrivée en bas, dans l'un des couloirs, elle marchait lentement dans les couloirs, sans but précis, cherchant simplement un peu de compagnie avec qui elle pourrait discuter de chose et d'autre, et qui pourrait l'aider à s'intégrer plus facilement. Peut-être que tout avait une histoire ici, peut-être qu'il y avait de nombreuses choses à visiter, à connaitre, à ne pas faire, ou au contraire, à faire. Tant de questions qui la tourmentaient, et elle avait largement le temps d'y trouver des solutions, avec cette éternité qui l'attendait désormais. Lye comptait s'aventurer dans la cuisine et se faire chauffer une tasse d'un liquide chaux, qu'importe que ça soit du Thé, du café ou même du chocolat. Elle aimait ces trois boissons, tant qu'elle pouvait la réchauffer et qu'elle puisse sentir le liquide brulant couler et la réchauffer rapidement. C'était l'hiver, et elle avait froid. Elle ne s'habillait pas plus chaudement pour autant, mais elle ne se plaignait pas non plus du manque de chaleur. Disons qu'elle gardait pour elle ce sentiment, cette sensation de fraicheur qui lui prenait la peau. Alors qu'elle s'avançait vers la cuisine, elle entendit un cri perçant provenant du Hall tout proche. Légèrement effrayée, elle changea la route de ses jambes, entreprenant un nouveau couloir, plus sombre, plus frai. Tandis qu'elle se mettait presque à courir, elle avait peur que quelqu'un se soit blesser, ou qu'il soit arrivée quelque chose d'horrible. Puis elle repensa d'un autre manière .. Le Hall .. Quelqu'un aurait-il réussit à sortir ? Impossible. De plus les hurlements avait une puissance et un octave bien différente d'un hurlement de joie.
Arrivant enfin à la voute délimitant le hall du couloir immense où elle courrait. Elle s'arrêta. Alors qu'elle avait espérer s'être trompée, et qu'effectivement, quelqu'un avait réussit à sortir, c'était tout le contraire. Une jeune fille hurlait, s'acharnait contre la porte d'entrée du manoir. Elle s'obstinait à ouvrir la porte, elle y mettait toute sa hargne. Alors Lye se décida à aller à sa rencontre. Mais la jeune fille dans son hystérie, avait prit un vase du pensionnat. Lye avançait calmement, - c'était son tempérament que voulez vous .. elle s'avançait, tandis que l'autre demoiselle balançait le vase qu'elle avait prit, contre la vitre. Dans le torrent de larmes qui assaillaient ses joues, elle prit la peine de se protéger des projectiles qui lui revinrent dans une vitesse fulgurante, quelque secondes après la bruit d'un crash entre un stupide vase décoratif que personne ne regardait, et d'une vitre infranchissable. Alors qu'un morceau glissait jusqu'au pied de Lye, elle s'arrêta. La jeune fille s'était calmée, et Lye attendit quelques secondes dans le silence.
- Ne t'en fais pas. Il était moche, et personne ne le regardait de toute manière.
Lye ressentait presque une forme de pitié envers la jeune fille. Etre aussi accrochée à sa vie, belle ou mauvaise, c'était un instinct. Dont pourtant elle n'avait pas fait preuve. Il est vrai que Lye n'était jamais retournée dans le hall depuis son arrivée. Elle n'avait que visité très peu de pièce du manoir, et s'était contentée de très peu de contact avec les autres ces derniers jours. Son inquiétude avait fait place à la tranquillité, et elle savourait ce calme qui lui était offert. Elle avait des vêtements, de quoi manger, des gens autour d'elle bien qu'elle ne les connaisse pas, et une nouvelle maison. Elle avait toujours eut cette force de s'intégrer facilement, surement qu'elle avait toujours vécue en groupe, et que cela en était maintenant habituelle. Cette facilité à s'habituer à tout ce qui l'entoure. Beaucoup lui enviait cette chance, et désirait, prenait Lye pour exemple. Parfois, elle suscitait l'admiration des autres. Pourtant, elle même ne savait ce qu'on lui trouvait de si ' parfait '. Mot qu'elle ne maitrisait pas le moins du monde. Retournant sur la jeune femme, elle remarqua ses mains gantées et son long manteaux ainsi que son chapeau. Elle avait l'air aisé de premier abord. L'adaptation allait surement être difficile pour elle. Lye se promit de faire ce qu'elle pourrait à son égard. Elle commença par sourire désolée, marquant sur son visage la situation, contre le regard de Mahaut sur elle. |
| | | Maman de Schlagvu Mahaut de Clairlac
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Rasputin (Alea Miller) Messages : 192 Inscrit le : 22/11/2008
| Sujet: Re: Enfermée [PV 1e personne] Lun 5 Jan 2009 - 20:25 | |
| Une voix tira Mahaut de sa crise, des larmes continuant de ruisseler le long de ses joues. La voix d'une jeune fille, plutôt calme, qui lui disait que ce n'était pas grave pour le vase... Mais on s'en fout, de ce vase ! On s'en fout ! Y'a quelque chose de bien plus important ! Elle était enfermée ! Enfermée pour toujours ! Enfermée par un taré, un malade qui allait sûrement la violer trois ou quatre fois, avant de la tuer et de manger sa chair ! Et cette fille, à qui pensait-elle ? A ce vase ! Quelle cinglée, quelle... Si ça se trouve, c'était elle qui dirigeait ce manoir ! Si ça se trouve, c'était elle, la tarée qui allait la violer puis la manger ! En émettant cette hypothèse, le visage de Mahaut se pétrifia d'horreur. Mondieumondieumondieu... La jeune fille pivota à 90° pour se mettre en face de la nouvelle arrivante. Une jeune fille qui devait avoir à peu près son âge, sans doute légèrement plus âgée, avec une longue chevelure noire. Gracieuse, habillée de façon sympathique. Pas le profil d'une tarée. Mais... les apparences sont trompeuses ! La preuve : ce parc où la jeune fille était partie se promener avait l'air super mignon ! Et pourtant, c'était un piège. Un piège fourbe et vicieux... Cette fille avait sûrement les clés de cet enfer sur elle. Elle la lui arracherai pour s'enfuir ensuite, et prévenir la police de la présence d'une tarée lesbienne violeuse mangeuse de chair fraîche ! Mais comment lui enlever son bien ? Eclair de génie ! Mahaut s'abaissa vers ses pieds, sans lâcher du regard l'inconnue, de peur qu'elle se jette à sa gorge et passe directement à la case "dîner". Une fois que sa main atteignit le talon de sa botte, elle enleva brusquement sa chaussure qu'elle brandit, comme une arme, de façon pseudo-menaçante, une mèche de cheveux rebelle lui barrant légèrement le regard, en se balançant sur ses deux pieds, lentement, les muscles bandés.
"Aha ! Je suis armée !"
Mahaut n'était pas stupide : un talon aiguille planté dans l'œil, ça doit vraiment faire mal ! Mais tout de même, utiliser sa chaussure comme arme de combat, c'était vraiment très... ridicule. Cependant, c'était le premier objet capable de faire ce qu'elle désirait qu'elle avait trouvé. Il y avait aussi un guéridon qui pourrait faire l'affaire, avec un vase rempli de fleurs fanées et d'eau. Pourquoi mettre de l'eau avec des fleurs fanées, d'ailleurs ? C'était totalement stupide, encore plus que de brandir le talon de sa botte pour faire face à une séquestreuse-violeuse-tueuse. L'adolescente pouvait aussi utiliser sa chapka pour étouffer son ennemie : ce n'était pas très compliqué, il suffisait de lui couvrir la tête et d'empêcher l'air de passer. Mahaut respirait fort, lentement, fixant d'un regard à la fois paniqué et qui se voulait inquiétant, prête à bondir sur la jeune femme qui était devant elle. Cette cinglée... Elle allait lui faire la peau. Elle ne savait pas se battre, n'avait pas d'arme digne de ce nom, mais elle allait lui faire la peau. Ou au moins, mourir en tentant de lui faire la peau. La jeune fille ne se reconnaissait pas dans son attitude guerrière, mais elle avait conscience qu'elle n'avait pas le choix. Si elle désirait sortir, elle allait devoir combattre la créature immonde, au caractère inhumain, qui lui faisait face. Celle-ci allait d'ailleurs peut-être bientôt bouger, en première. Mahaut ne voulait pas lui laisser cette chance... D'un bond, elle se jeta sur l'inconnue-séquestreuse-violeuse-tueuse -et cannibale aussi, j'allais oublier cela !-, malgré le fait qu'elle n'avait qu'une seule chaussure, à talon de plus, ce qui lui faisait un décalage d'une jolie poignée de centimètres entre ses deux jambes. Mais reprenons : elle se jeta sur l'inconnue, la faisant basculer en arrière et tomber sur le carrelage blanchâtre du hall, puis elle lui asséna une série de coups de botte sur le front, sur les joues, sur le nez, entre les yeux, mais jamais dans un œil ! La boulette ! Elle n'arrivait pas à viser ! Mahaut se mit à la chevaucher au niveau du ventre pour empêcher sa victime-tueuse de se redresser et de contre-attaquer, tout en continuant de frapper son visage clair et juvénile. Seuls comptaient pour elle les "Tack ! Tack !" de son talon contre le crâne de la personne qui avait failli la tuer. Dans son esprit, il n'y avait plus qu'une seule idée, une seule pensée, qui régnait : se défendre, coûte que coûte. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Enfermée [PV 1e personne] Mer 14 Jan 2009 - 13:46 | |
| Qu'elle idiotie ... Elle était capable de sortir de telles choses, si inattendus, si improbables que c'en était des plus absurdes .. C'est vrai, qu'elle façon étrange d'aborder la situation .. Comme si la nouvelle arrivante en avait quelque chose à faire d'un stupide vase supportant un tas de roses complètement fanées et dessécher.. Mais, Lye avait eut du mal à savoir quoi lui dire, à cette jeune fille. Son destin était maintenant tout tracé. Comme celui des autres habitants du manoir. Ils étaient tous voués a vivre ici, ensemble, peut-être à s'apitoyer sur leur sort, peut-être à continuer de rire et de sourire comme si les choses n'étaient pas si horribles en fin de compte .. Elle n'était qu'une de plus, parmi les autres. Cela n'empêchait pas que Lye éprouvait un certain mal-être pour elle.. Lye n'avait peut-être pas souffert de se détachement - bien sur, ça l'embêtait un peu, mais ce n'était pas non plus monstrueux, elle s'en fichait. Et puis, sa situation avant son arrivée était particulière .. Tout le monde n'était donc pas dans son cas, et ne réagirait de la même manière.
La preuve, voyez plutôt le déroulement de la scène .. La mine encore un peu apitoyée, elle ne s'attendait pas à ça .. En effet, l'hystérie de la nouvelle l'a prit d'assaut, elle voyait, changeant sa désolation par une petite crainte, le visage de le jeune fille complètement défigurée. Entre les larmes et la rage, Lye ressentit la peur s'installer rapidement. On lisait chez la nouvelle arrivante une envie de meurtre, c'était presque spectaculaire. Lye réfléchit à son faux pas, cherchant une erreur qui lui était jusqu'alors introuvable, et pendant cette petite recherche, la brunette qui lui faisait fasse retirait sa botte, et collé sur son visage plein de hargne, une moue effrayante. Lye détaillait chacun des gestes de la jeune fille afin de comprendre ce comportement, malheureusement, lorsqu'elle aperçu un bout du scénario défilant dans la tête de Mahaut, c'était déjà trop tard. Elle fut assiégé par la grande brune effrayante, et bombardée de coup de talon aiguille dans la face. C'était extrêmement douloureux. Lye tournait sa tête dans tout les sens afin d'éviter l'arme de la jeune fille assise sur elle, mais avec peine, elle n'y parvient pas du tout. Elle bougeait, mais ses bras restait coincés entre les jambes de la folle furieuse. Laissant quelque petits cris lui échapper, elle espérait qu'enfin Mahaut allait reprendre ses esprits, et arrêter ce massacre.
- Heiiiiin ? Mais .. Mais .. ARRÊTE .. Qu'est-ce . AIE ! .. MAiS ARRÊTE ... JE T'EN PRIS ! .. Aie !
Qu'est-ce qui lui prenait donc ? Pourquoi la frappait elle ainsi ? Lye en se débattant cherchait à comprendre, et en même temps à trouver un moyen de l'arrêter. Et lorsque vous étiez entrain de vous faire agresser ainsi, réfléchir et se défendre n'était pas aussi simple qu'on pourrait le penser. En effet, protégeant son visage comme elle le pouvait, Lye d'un petit coup de ses genoux essaya de balancer la jeune fille sur le coté, mais n'y parvient pas. Alors, elle se laissa faire, peut-être qu'ainsi la fillette l'a laisserais tranquille. |
| | | Maman de Schlagvu Mahaut de Clairlac
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Rasputin (Alea Miller) Messages : 192 Inscrit le : 22/11/2008
| Sujet: Re: Enfermée [PV 1e personne] Sam 7 Fév 2009 - 19:00 | |
| Mahaut perdait peu à peu le contrôle d'elle-même, continuant de taper en série la violeuse-cannibale-tout-ce-que-vous-voulez, tétanisée d'horreur. Bien évidemment, elle se débattait dans tous les sens en poussant des cris, comme ferait toute personne totalement innocente dans cette situation. On y croirait. C'est qu'elle est fourbe et bonne comédienne, cette folle-dingue ! Elle pourrait jouer Antigone dans la pièce du même nom écrite par Anouilh qu'on la croirait parfaitement [;-)] et qu'on se mettrait à lapider Crayon Créon et les gardes ! Mais Mahaut, elle, avait bien compris que c'était une supercherie faite uniquement pour la duper et ainsi, mieux pouvoir l'attraper, la violer, la torturer, la tuer dans d'atroces souffrances puis la découper en petits morceaux qui seront répandus dans la soupe distribuée aux Restos du Coeur. Et son coeur sera séparé du reste puis réduit en petits cubes, et chaque petit cube sera caché dans un département français, y compris ceux d'outre mer ! Très fourbe comme plan. Très très fourbe. Mais pas assez fourbe pour attraper dans ses filets Mahaut de Clairlac, héritière du titre -inutile mais titre tout de même- de comtesse de Clairlac ! Et si elle se mariait comme elle le planifiait déjà avec le sublime Alexis, elle serait carrément marquise ! On ne dupe pas facilement une future marquise. Tac tac tac... Encore. Mahaut commença cependant à s'essouffler, et commença à faire une pause dans sa série de coups de talon sur le visage de sa victime. Coups de talon qui devaient être beaucoup moins forts qu'au début, d'ailleurs : elle fatiguait. Évidemment, cette horreur méritant la potence continuait de se débattre et de crier.
"Si tu veux tant que je te laisse, sale monstresse, file-moi la clé et laisse-moi sortir !"
Elle avait sifflé ces mots entre deux souffles, un regard empli de fureur à l'égard de cette horreur qui jouait si bien la comédie de la petite martyr, alors qu'elle n'était rien qu'une criminelle. Elle l'avait séquestré, alors maintenant, elle devait en assumer les conséquences. Un vent de rage soufflait à l'intérieur de Mahaut, un vent de rage soulevant l'eau de crainte qui remplissait son corps, la transformant en océan déchaîné, impossible à calmer. Une véritable tempête où se rajoutait avec plaisir les gerbes de feu de l'adrénaline. Vous auriez envoyé une sonde à l'intérieur du corps de la jeune fille pour examiner l'état de son estomac, vous auriez eu le droit à une vision de l'Apocalypse digne d'un blockbuster hollywoodien. Mais étant donné que vous n'avez pas de sondes faites pour aller dans l'estomac des gens, c'est tant pis pour vous. En plus, la caméra aurait sûrement brûlé. Cependant, nous nous écartons violemment du sujet, alors revenons à l'essentiel : Mahaut faisait... rien de spécial. Ah ouais, pour le coup, ça valait le coup de dériver parce que là, franchement, il n'y a rien à dire. La belle brune chevauchait toujours sa victime/tueuse, le regard mauvais, les tripes remplis de la vision de l'Apocalypse digne d'un blockbuster hollywoodien décrite tout à l'heure, sa botte dans la main gauche, rien dans l'autre, qui ne se tenait ni grande ouverte, ni fermée. Entre les deux. Le buste de la demoiselle était bien droit, à la parfaite verticale, formant un angle droit parfait avec le corps horizontal de Lye et, tandis qu'un pigeon voyageur se faisait poursuivre par une colonie de fourmis au Sri Lanka... Hem. Excusez-moi. Bref : son corps faisait un angle droit parfait avec celui de Lye, et la tête de Mahaut était penchée vers l'avant, ce qui lui permettait de planter ses yeux courroucés, enragés, dans ceux de la miss. Elle reprit :
"Alors, tu me laisses sortir de cet endroit ?" |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Enfermée [PV 1e personne] Sam 14 Mar 2009 - 21:55 | |
| C'était inimaginable. Jamais Lye n'aurait pensé se retrouver dans une telle situation. Allongée et ruée de coup de botte a talon. Pourquoi cette jolie jeune fille, surement idiote, s'attaquait elle à elle avec tant de hargne. Ce vase qu'est-ce qu'il avait donc ? Il devait être maudit de la casser, ou d'en parler une fois que quelqu'un l'avait brisé. Enfin, c'était vraiment étrange ce comportement si agressif, Lye n'avait que déclarer que personne ne tenait à ce vase ici ! Il y avait vraiment des gens bizarre quand même, s'en prendre à de simples personnes qui ne sont là que pour vous accueillir, aider à éclaircir certain point, enfin c'était quoi ce comportement de gamine ? Mais le pire, c'est que ça faisait mal un talon sur la face ! Mais qu'est-ce qu'elle lui voulait donc à la frapper comme ça ? De l'argent ? Pourquoi faire ... Ou peut-être son tee-shirt, ou son corps ? J'admets que c'est totalement improbable. Cette fille était dérangée, alors là vraiment aucun doute. Pour s'amuser à la détruire avec une chaussure, c'est qu'elle devait vraiment être enragée. Que faire pour stopper ce carnage ? Comment arrêter cette folle furieuse qui s'acharnait contre le doux visage de Lye ? Contre sa jolie tête de poupée sage, il aurait été dommage de l'abimer. Il fallait donc trouver une solution pour éviter la catastrophe esthétique de l'adorable bouille de Lye. Bien sur, Lye pensait à arrêter Mahaut pour la douleur, et non pour sa beauté. Enfin son agresseuse se décida à la laisser en paix.
- Quoi ? Des clés ? Quelles clés ? Mais Maiiis!
Voyant la jeune fille s'apprêtant à recommencer à la rué de coups encore brutaux et peut-être fatals, Lye enchaina en vitesse :
- ATTENDS ! Attends, il y a un gros malentendu. Moi aussi je suis enfermée ici, et je n'y arrive pas à en sortir, mais je ne m'acharne pas sur les autres en espérant qu'ils trouvent une solution et qu'ils me libèrent. On est tous dans la même situation ici, tu n'es pas seule, je ne suis pas seule. Et ont déteste ou presque, cette situation, mais je suis désolée, je ne détiens aucune clé qui te permettrait de t'enfuir d'ici.
La vérité allait-elle finir par la raisonner ou pire, allait-elle la mettre hors d'elle plus encore, et Lye finirait-elle morte dans un fossé parce que prise d'une folie meurtrière une jeune beauté brune s'était amusé à la torturer sous d'atroce coup de talon aiguille super méga pointu ? Et puis comme elle pouvait donc tenir sur cette botte ? cela devait-être vachement bancal et super casse-figure ! Et puis c'était d'un si mauvais gout ... On aurait dit une de ses paires de chaussures que l'on trouve dans les magazines porno des garçons adolescents qui ont certaine tendance un peu sadomasochiste.. En fin de compte, si ça se trouve, Mahaut était une de ces actrices ou comédiennes qui avaient des tonnes de parures pour satisfaire les désirs des différents clients ? .. A cette idée Lye, tira une grimace, un peu bizarre quand même. Il se passait de drôle de chose dans la tête de Lye parfois. Que voulez vous, vous penseriez quoi vous si on se jetait sur vous avec une chaussure à talon, toute crade sur la semelle d'ailleurs et qu'on vous frappait le visage avec assiduité sans s'arrêter, sans vous laisser vous défendre? Sans laissez Mahaut riposter et dans un petit coup de genoux, elle fit basculer la jeune fille au sol et se leva d'un bond. Il était hors de question de lui laisser une autre chance de recommencer cette attaque impulsive.
- Maintenant, si tu veux me frapper, je te laisse là toute seule, j'ai pas besoin de me faire retailler la figure parce que tu refuses d'entendre que tu es condamnée à vivre ici avec les autres pensionnaires !
La colère se ressentait alors dans la si charmante voix de Lye, qui ne perdait pas pour autant son si beau timbre. Seulement, elle ne supportait plus ce quiproquo qui la réduisait à un état de victime d'un crime qu'elle n'a pas commit. Voyons, ou va le monde ! |
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