Vodka et bois de houx [ Libre ]

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Fatiguée.
Ce seul mot résumait à lui seul l'état de notre psychopathe adorée. Mais comme mes personnages ont une trop nette tendance à passer le plus clair de leur temps dormir, Orwalle fera cette fois exception à la règle, avec un peu de chance.
Oui, fatiguée.
La première pensée qui lui avait traversé l'esprit au saut du lit, alors même que son corps débordait de tonus. Orwalle était psychologiquement épuisée, épuisée de ce manoir où rien ne semblait logique, où personne ne comprenait le fait pourtant simple et avéré que les nazis dominaient le monde et où tout le monde mangeait ou dormait à des horaires si dingues que se nourrir à midi revenait à être l'originale de service. La miss était épuisée de ce monde qu'elle croisait incessament, de ces immenses pièces, de l'incompréhension qui régnait entre elle et les autres, de tout.
Elle était fatiguée d'elle-même, de ces brutales prises de conscience qui la laissaient sur les genoux et ne lui apportaient qu'un malaise croissant, et du fait de partager sa chambre avec une Pink Hair incapable de dormir la nuit, une True rebel sataniste et une femme invisible. Comment ça, vous ne croyez pas que cohabiter avec Petra et Sindy puisse pousser une marginale asociale psychopathe cinglée à bout ?

La lueur pâle de la lune tombait de la fenêtre, éclairant froidement le lit blanc, habité de deux formes pelotonnées sous la couette. Un pied en émergea lentement, puis l'autre. Bientôt suivis par une tête couronnée de cheveux os en bataille, puis d'un corps tout entier, curieusement androgyne.
Orwalle poussa un baillement à se décrocher la machoire, constatant que ses deux charmantes colocataires étaient absentes. Elle se leva, chancela un instant, puis se dirigea vers la salle de bain. Et une douche glaciale, une ! Non, pas pour le style, parce qu'il n'y a plus d'eau chaude. Peu de temps après, la jeune femme en sortit, passa rapidement un peigne dans ses cheveux parsemés de mèches bleu pétrole. Cela faisait trois mois qu'elle les avait, et la couleur n'avait rien perdu de son éclat. Merci les teintures du XXIIe siècle ! Avec un gromellement, la miss tria ses cheveux un peu plus longs qu'à son arrivée, se brossa les dents et retourna dans la chambre. Elle découvrit alors avec un bonheur mitigé que sa commode recelait un pantalon de treillis et un simple T-Shirt noir, mais aucun chapeau ou casquette ou bandeau pour cacher ses sublimes cheveux.
Dommage.
Orwalle enfila donc sa trouvaille puis sortit sans bruit de la chambre déserte, armée de son bon vieux couteau et de son serpent. Celui-ci râlait copieusement avec un ton d'aristocrate.

"Vraiment, c'est pas une heure pour réveiller un reptile, ça ! As-tu au moins consulté ta montre ? Il est quatre heures quarante-cinq du matin ! Et franchement, tu pourrais faire des efforts, ce pantalon est atroce ! Heureusement que cette adorable jeune fille t'as fait ces mèches, tu es déjà beaucoup plus jolie, mais tout de même !"

Sa maitresse ne daigna même pas répondre et continua son chemin vers un but tant de fois recherché et si difficile à atteindre, mais si poétique... La cuisine. D'accord, cela n'a rien d'un projet insurmontable, mais Orwalle avait faim, et pour elle ne savait quelle raison, elle pressentait obscurément qu'atteindre la cuisine pouvait l'aider à guérir. Enfin après quelques disgressions, la jeune femme arriva à son but et avala d'un trait euh... Un verre de jus d'orange ? Ouais, ça va le faire, accompagné d'une barre de céréales positivement infecte, je tiens à le préciser. Son petit-déjeuner se constituait donc de peu, surtout avec son entraînement quotidien. Elle expédia rapidement ces quelques calories puis abandonna Machin pour son habituel tour du lac, le plus vite possible jusqu'à ce que ses poumons manquent exploser, que chacun de ses muscles hurle de douleur et surtout qu'elle en ait marre. Puis une petite escalade à mains nues de la tour, et tant pis pour les blessures en cas de chute, elle n'avait pas à tomber. Elle s'offrit ensuite plusieurs allers-retours sur la plus grande longueur du lac, dans la fraîcheur du petit matin et des quatorze degrés de l'eau. Quel délice.

Puis la miss retourna dans la cuisine et récupéra son cher Machin. Elle s'offrit un yoghourt avec des fruits secs avant de partir. Où ?
Le plan de base, c'était trainailler dans les couloirs à la recherche ~~de l'âme soeur~~ ( vous inquiétez pas, c'est une blague ) de quelque chose pour tromper son ennui.
Oui, elle s'ennuyait, parce que trois mois sans voir personne à part deux déjanées qui se scarifient, c'est long. C'est encore plus long si ces trois longs mois n'ont aucun but à part un entraînement plus poussé chaque jour, et si chaque jour se termine par un regret pour tous les péchés commis avant son entrée dans ce maudit pensionnat, qui la forçait à s'avouer ses faiblesses.
La jeune femme, dans son errance à travers les couloirs déserts ( forcément, à une heure normale... ) atterit finalement dans la cave, entourée de toutes sortes de substances illicites dans son monde.
La curiosité de notre dingue au couteau réveillée, vous aurez alors le plaisir de la voir fureter un peu partout, passer ses doigts dans la poussière recouvrant les bouteilles d'alcool, en soupeser quelques unes avant de les reposer. Jamais elle n'avait goûté de vin, ou même de bière. Intriguée, elle ouvrit une de ces bouteilles étranges et la renifla. Une forte odeur s'en dégageait, âpre et brutale, capable de vous soûler rien qu'à la respirer.
Avec un sourire ironique, Orwalle s'en empara.

"Eh oh, c'est formellement interdit d'en consommer, tu te rapelles ? A moins bien sûr d'être un prince du Parti, ce que tu n'es absolument pas, jeune fille. Et en plus, ça diminue les réflexes et capacités physiques et... "

Le sombre reptile n'eut pas le temps de finir sa tirade que déjà, l'adolescente qui lui servait de perchoir tournait les talons, bouteille dans un sac à son côté. Elle sortit à grandes enjambées du manoir, presque en courant, de crainte que son forfait ne soit découvert. Puis elle partit droit devant, à la recherche d'un endroit tranquille où réfléchir à tout ce qui se passait, s'entraîner au lancer de couteau et déboucher son larcin. Orwalle n'avait pas l'habitude des actes illégaux, sauf si un meurtre et l'amour de la lecture sont illégaux, alors d'accord, elle vivait depuis des années dans l'illégalité complète. Et puisqu'un meurtre de SS est à coup sûr illégal, une bouteille d'alcool ne pouvait pas empirer les choses, n'est-ce pas ?

La demoiselle entra donc sans regarder dans la forêt, tête quasi-baissée. Elle ne réalisa qu'après plusieurs minutes l'endroit où elle était, et bien entendu, elle ne savait absolument pas comment retrouver la sortie. Sinon ç'aurait pas été drôle.
Le regard acier se promena donc sur ce nouvel environnement. Des arbres, dont la ramure et les branches torturées masquaient le ciel, des buissons, un épais tapis d'humus, quelques fleurs et un truc aux feuilles foncées avec des baies rouges. Orwalle était une citadine, elle n'appréciait guère l'absence de béton ou de pavés, mais ce terrain couvert se prêtait bien à la solitude, les actes illégaux et l'entraînement. La miss s'exerca donc longtemps au lancer de couteau. Il serait toujours temps de retrouver son chemin plus tard. Le couteau de chasse et les quelques poignards "empruntés" sur ses derniers cadavres volaient, se fichaient brutalement dans une cible, à savoir un noeud très précis du tronc, puis y étaient arrachés. Elle s'entraîna jusqu'à ce que neuf lancers sur dix soient parfait, puis s'assit pour faire une pause.

" Shit, ça fait mal ! "

S'adosser au buisson aux feuilles piquantes n'était peut-être pas une si bonne idée que ça, finalement.
Agacée, elle se déplaca à l'autre bout de la clairière et ouvrit sa chère bouteille avec les dents. Mais un bruit retentit soudain, la coupant dans son crime. Elle sauta sur ses pieds, faisant face aux taillis, couteau en avant. Silencieuse, dangereuse.

Cette nuit la notre amis u cheveux blond et aux yeux bleu, avait une fois de plus tourné dans le pensionnat toujours a la recherche du pouvoir des ténèbres. Si il parvenait a le trouver et a le maitriser il pourrait ouvrir un portail au travers des ténèbres et regagner ainsi Illusiopolis, le monde ou se trouve le forteresse de l'organisation XIII. Depuis qu'il était dans ce manoir, mise a art le jour de son arrivé il n'avait jamais remis le long manteau noir orné d'une chaine qui caractérisait les membres de l'organisation. Il ne savait pas pourquoi mais il eu envie de le remettre, il l’enfila ainsi que les gans noirs le pantalon noir, et les bottes…noires aussi Peu être qu'en l'enfilant il sentirait de nouveau la présence des similis.
Cela lui fit penser instantanément aux sans-cœurs, et quelque chose de non négligeable le frappa. Depuis qu'il était ici, il n'en avait pas vu un seul. N'étaient-ils encore jamais arrivés jusqu’ici ? Ou alors e monde n'en valait t'il pas la peine ? Roxas eu un sourire, au moins ici si il n'y avait pas de sans-cœur il n'aurait pas a se battre. Il chassa ces idées de son esprit et reprit son objectif. Il avait envisagé tout les endroits possibles de ce pensionnat de nuit comme de jour car l'on sait très bien des choses peuvent apparaitre dans l’obscurité, et qui ne son pas forcement présent le jour. Mais dans le pensionnat rien n’était relatif a la source des ténèbres. De plus après toutes les recherches qu’il avait effectué en douces dans les archives il n’avait trouvé aucun pensionnaire capable de maitriser ce pouvoir.
Puisque il n’y avait aucune piste à l’intérieur il fallait chercher à l’extérieur aux abords du pensionnat.

"Voyons…quel serait le meilleur endroit trouver cette source ?"

Dans un premier temps il pensa au cimetière mais après mure réflexion, c’était un lieu trop découvert et trop public, même en pleine nuit dans cette endroit à faire froid dans le dos jamais le pouvoir des ténèbres si installerais mais surement à proximité. Ce qui se trouvait être a proximité était la forêt, l’endroit idéal, seulement c’était comme chercher une aiguille dans une meule de foin, en pleine nuit qui plus est. Mais cela ne découragerait guère Roxas, si il y avait une infime partie de chance qu’il trouve ce qu’il cherche, alors il tenterait le coup.
Sur cette idée, il mit la capuche de son blouson sur sa tète pour évité d’être reconnut. Il traversa quelques couloirs sans trop de difficulté car ils étaient désert, seulement cela se compliqua quand il entendait des bruits de pas, soi il devait se cacher a l‘angle d’un mur soin profité des zones d’ombres pour ne pas être vu. Le plus délicat était de ne pas faire tinter les chaines dans son manteau au risque de trahir sa présence. Il réussi malgré tout à atteindre la sortie. Devant lui s’étendait le parc. Le même jeu que dans les couloirs s’imposait à lui, les gardiens faisaient leur ronde nocturne. Cette fois ci c’était beaucoup plus facile car l’obscurité était plus présente. En un rien il traversa le par cet arriva a la lisière de la foret.
A la nuit tombée la foret devenait beaucoup plus dangereuse qu’en plein jour mais cela ne lui faisait pas peur si il était attaqué par les bêtes sauvages, il pouvait toujours se défendre avec ses keyblades. Il entra dans la foret, le silence régnait un peu inquiétant même, il s’enfonçait de plus en plus. Le décor lui rappelait un souvenir. Celui du monde de la ville d’Halloween ou un jour il était partit en mission avec Demyx le neuvième membre de l’organisation.
Au fur et à mesure qu’il avançait, il trouva étrange de n’avoir subit aucune attaque de bête sauve. Ni même aucun obstacle. Tant mieux ce lui éviterait de combattre. Peux être avait il parlé trop vite car un bosquet se dressa sur sa route. Pour continuer il devait le franchir ce qu’il fit avec un peu de mal certes car le feuillage était assez touffu. Quand il arriva de l’autre coté le chemin continuait mais quelque chose le dérangeait comme si on l’obérait. Il ôta sa capuche pour pouvoir avoir une meilleure vision. Et c’est la qu’il l’aperçue une fille était face a lui couteau en avant prêt à attaquer, Sentant le danger il tendit les bras en croix et fit apparaitre ses deux épées en forme de clef dans chacune des ses main, l’une noire dans sa main droite, et l’autre blanche dans sa main gauche et se mit en garde pour se préparer a un éventuel combat.

"Un conseil, repose ça "

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Un homme émergea des feuilles qui bruissaient. Il vit son couteau et se mit immédiatement en garde, une garde solide, pratique, non pas impénétrable mais efficace et fonctionnelle. Si elle l'attaquait, elle pourrait le toucher, mais il riposterait, voilà ce que signifiait cette garde. Voilà les informations que tria en un millième de seconde le cerveau d'Orwalle, avant que l'homme ne fasse apparaître deux épées comme elle n'en avait jamais vu. Chacune était soigneusement affutée, sculptée, et leur curieuse forme de clefs devait être inconnue dans tout le Reich, d'autant plus que les armes étaient en théorie interdites, et délivrées uniquement aux militaires de formation ou SS et autres joyeusetés. Pourtant la slave ne laissa transparaître aucun signe de surprise devant cet armement peu orthodoxe, continuant de détailler l'inconnu, haut en bas et puis retour. Elle ne s'attarda pas sur le joli minois, mais l'homme était grand, mince et musclé. Sa démarche trahissait un entraînement au combat. Ses yeux bleus et ses cheveux blonds le rendaient de type plus que parfaitement aryen. Mais ce qui acheva de le rendre détestable aux yeux d'Orwalle, ce fut le long manteau de cuir noir, les rangers paramilitaires et le léger tintement de chaînes qu'elle distinguait. Cet homme était à coup sûr un SS, de ceux qui lui avaient pourri la vie, de ceux qui avaient tué ses amis et ses parents, de ceux qui conduisaient chaque jour à la mort des milliers de slaves, juifs, résistants et tant d'autres qui n'étaient pas utiles au système.
Menaçante, sa voix siffla entre ses dents.

"Sale nazi, tu vas crever."

Mais lui avait parlé en même temps, couvrant sa voix, et n'entendant donc pas la menace.
De quoi ? Lâcher son couteau ? Face à un nazi ?
Il avait un petit pois dans la cervelle ou quoi ? N'importe quel aryen, même les clochards qui hantaient les égouts, savaient qu'un bonne partie de la population les aurait écharpés juste pour le plaisir, et accessoirement par vengeance envers le monde. Et voilà que cet homme, apparemment rodé aux techniques de combats, forcément un SS, donc, ou pire, un chef d'équipe, quoiqu'il soit bien jeune, cet homme, donc, pensait sérieusement qu'elle allait lui obéir sans faire d'histoire ? Il ne connaissait pas l'accord tacite entre tous les marginaux, peut-être, et ignorait que dans la rue, le mot d'ordre était de mourir plutôtque se laisser prendre ? Ou peut-être qu'il s'imaginait que l'enfermement changeait quelque chose et qu'elle renoncerait à se battre ? Dans ce cas-là, il était plus que stupide. Orwalle était assez connue, depuis l'assassinat de trois dignitaires, et elle savait donc se défendre en cas d'attaque. Mais jamais elle n'aurait accepté d'obéir à un SS, même sous la torture.
Cet homme avait commis une erreur. Il avait affirmé son envie de ne pas se battre, il devait être pressé. Or, Orwalle n'était absolument pas pressée, et cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas eu l'occasion de se bagarrer pour de bon. Elle toisa le jeune homme de son regard dur, ne montrant aucune envie d'optempérer. Et elle sut appliquer un léger sourire sarcastique sur son visage.

"Parce que tu crois vraiment que je vais me désarmer en face d'un SS ?"

Franchement. La jeune femme continua à le fixer dans les yeux, tentant de capturer son regard pour l'empêcher de remarquer le léger mouvement qu'elle fit vers sa ceinture, récupérant l'un des couteaux de jet. Elle continuait à fixer les yeux, éprouvant une rage froide presque sensuelle à se noyer dans les prunelles noires et pourtant garder le contrôle, à tenter de prédire le prochain mouvement. Elle se décala, lentement, maintenant la tension de ce regard, comme un fauve, de façon à se trouver dos à l'arbre qu'elle avait remarqué. Elle se força à détendre chacun de ses muscles, s'assura une bonne prise sur la poignée du couteau puis tourna son cerveau tout entier vers la danse meurttrière qui allait suivre.
Sans avertissement aucun, son pied partit vers le visage de l'homme, fort et précis. La plupart des gens n'avaient aucun mal à détecter qu'il s'agissait dune feinte, ce qu'elle confirma en lançant son couteau de jet en direction de l'estomac. Là, les bons combattants évitaient de justesse, sans se douter de ce qui allait suivre. La main gauche, sans couteau à présent, fusa vers la jugulaire, un coup précis et meurtrier, mais qu'Orwalle avait dosé de façon à seulement mettre le garçon dans les vapes. Puis, sans même observer le résultat de son attaque, elle bondit en arrière, attrapa une branche de l'arbre et s'y réfugia.

La narratrice est tout à fait d'accord pour dire qu'il n'y a aucun honneur à attaquer quelqu'un par surprise et se réfugier ensuite dans un arbre après l'avoir soit éventré soit assomé, mais que voulez-vous, les persos font ce qu'ils veulent, hein. Donc Orwalle observait tranquillement le résultat de son attaque dans l'arbre, lorsqu'elle se rendit compte d'une chose assez capitale et pour sûr très problématique. Elle avait oublié sa bouteille et son couteau en bas. C'est pour cela qu'elle sauta de l'arbre et choisit de faire face au supposé SS, non par un quelconque héroïsme, sens de l'honneur ou autres conneries du genre.

[ Okay, c'est baclé et c'est en retard. Désolée. ]

[Dsl pour le retard mais entre le bac et la Japan Expo je n’ai pas eu beaucoup le temps de venir]

Roxas entendit que le jeune fille n'avait pas l'intention de se désarmer face a lui, mais il y avait autre chose...quelque chose qu'il n'avait pas comprit. Que voulait-elle dire par SS ? il n’avait jamais entendu une telle appellation. Elle continuait de le regarder fixement, bien entendu lui aussi soutenait ce regard. Pourquoi cette jeune fille en avait après lui ? Il ne l’avait encore jamais vu auparavant.
La réflexion fut de courte durée, il n’eut qu’une fraction de seconde pour remarquer qu’elle fonça vers lui ou plus précisément son couteau. Il décrivit un mouvement vers le bas a l’aide de sa Keyblade blanche, déviant ainsi la trajectoire du couteau. C’est alors se mit en marche une sorte d’instinct de sureté il eu le reflexe de mettre juste a temps devant son visage sa Keyblade noire évitant un coup qui aurait déjà peu lui faire perdre le combat. Il vit la silhouette de son adversaire disparaitre dans le feuillage d’un arbre.
A présent il avait déjà vu cette tactique de combat. Agile, rapide, couteau de jet, cette jeune femme avait tous les critères de Larxene, le douzième membre mais aussi la seule femme de l’organisation XIII. Roxas avait toujours eu un peu de mal dans les combats avec Larxene. La grande différence c’est que cette dernière pouvait contrôler l’électricité, alors que son adversaire actuel ne le pouvait pas. Enfin cela n’était qu’une supposition mais valait mieux se préparer à tout.
Son adversaire quitta l’arbre ou elle était réfugiée Roxas se décida lui aussi de prendre un peu d’altitude, lui aussi des techniques de fiente il connaissait. Il courut en direction d’un arbre puis bafouant toutes les lois de la gravité, continua sa course quelques secondes sur le tronc même de l’arbre, avant de prendre une impulsion vers l’arrière et de se retrouver dans les airs a quelques centimètres au dessus du sol. . Il y a des fois certains avantages a venir d’un autre monde.
De la il eu juste a très court temps avant d’amorcer ce décente de lancé tel un javelot sa Keyblade blanche en direction de son ennemie. Son arme non coupante vu que ce n’était pas vraiment une épée a proprement dite Vint de planté a quelques centimètres a gauche de la jeune fille.
A peine ses pied eurent touché le sol qu’il balança cette fois se Keyblade Blanche a la façon d’un boomerang en direction de son adversaire. Cette tactique marchait en général très bien contre les sans-cœurs coriaces. Il n’avait pas ‘inquiétude à se retrouver désarmé, il savait que s’il quelqu’un d’autre que lui s’emparait des keyblades, ses dernières disparaitraient et réapparaitraient automatiquement.

" Je ne sait pas pourquoi tu en a après moi, mais sache que tu n’est pas de taille a vaincre l’organisaition XIII"

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Il avait paré ses coups. Cela dénotait un homme doté soit d'une grande expérience du combat, soit d'un instinct de survie plus qu'hyper-développé. Sachant qu'il ne fallait jamais sous-estimer un adversaire, Orwalle décida qu'il s'agissait d'un combattant d'élite, hypothèse confirmée lorsqu'il faillit l'assommer avec sa drôle d'épée, qu'elle évita de justesse. Puis l'autre épée tournoya dans les airs, passa au-dessus d'elle, puisqu'elle avait eu la présence d'esprit de se baisser, et revint tel le boomerang moyen dans la main de son propriétaire. Il était monté dans l'arbre et redescendu en utilisant une technique fulgurante, bien loin de ce qu'elle avait pu voir dans son monde. Il savait se battre, et cela soulevait de nouvelles interrogations. Pourquoi n'agissait-il pas comme tout un chacun, des attaques sans fioritures, rien que de l'efficacité ? Sa technique semblait basée tout autant sur l'intimidation que sur ses aptitudes, ce qui était une méthode logique. Ainsi, il détournait l'attention de l'adversaire avec ses figures impressionnantes et plaçait le coup mortel. Mais alors pourquoi ces drôles d'épées, qui ne pouvaient guère trancher honnêtement une gorge, ce que la miss comptait faire dans les dix prochaines secondes.

" Je ne sais pas pourquoi tu en as après moi, mais saches que tu n’est pas de taille a vaincre l’organisaition XIII"

De quoi ? De quelle organisation se revendiquait-il ?
Orwalle aurait pu poser la question, ce que ferait toute personne normalement constituée. Mais la demoiselle n'était pas portée au dialogue avec des nazis, surtout des membres de la police d'Etat, qui étaient associés à l'assassinat de ses amis. Elle pouvait démonter ce SS à mains nues, sauf qu'il était armé d'une espèce de massue en forme de clef, mais qui devait faire mal sur le crâne. C'était donc lui qui avait l'avantage. Et malgré sa haine froide, la miss n'était pas disposée à lançer une attaque kamikaze. Elle pouvait tenter de rouler jusqu'au couteau qui était derrière lui, s'en emparer et l'égorger. Ses probabilités d'aller assez vite pour l'éviter étaient infimes, et le tenir en otage pour le faire parler relevait du suicide, puisqu'il se défendrait. En un dixième de seconde, elle avait envisagé toutes les possibilités et fait son choix.

Elle s'élança. Un étrange phénomène survint alors, comme une distorsion du temps, et tout parut ralentir tandis qu'elle enregistrait cette distorsion et l'acceptait. Elle se laissa tomber au sol, courut au couteau, et la parade du jeune homme lui parut être au ralenti. Etait-ce l'adrénaline, ou ce pouvoir dont parlait les pensionnaires ? Elle s'approcha dans le dos du SS, le saisit à la gorge, l'étranglant à moitié et bloqua de l'autre main ses bras. Il n'avait esquissé aucun geste de défense, ce qu'elle trouva bizarre. La distorsion se refit sentir et l'"expulsa" dans le temps normal, où toute cette action avait duré moins d'un dixième de seconde. L'air vibrait encore à l'endroit où elle était auparavant, et ses mouvements avaient été imperceptibles au nazi, qui devait se demander ce qui lui arrivait. Le garçon se débattit, sans espoir, tandis qu'elle chuchotait :

" Alors, monsieur le SS, de quelle organisation tu parles ? C'est la branche du parti nazi qui organise les meurtres, et toi tu es leur gentil toutou ? "

Son couteau remonta dans la main gauche qui lui tenait le cou, et elle appliqua la lame juste sous son oeil, appuyant assez pour montrer qu'elle ne plaisantait pas.

" Expliques-moi ce que tu fais ici. Il t'ont envoyé me liquider ? J'attends, réfléchis bien à ta réponse. "

Sujet: Re: Vodka et bois de houx [ Libre ] Dim 6 Sep 2009 - 17:29

Roxas regardait la jeune fille avec attention, ce qu’il ne comprenait pas c’est pourquoi elle lui en voulait, Il ne l’avait jamais vue dans un autre monde, peu être se trompait-elle d’adversaire. Ou bien elle avait vraiment une dans contre l’organisation XIII. Il tendit sa main qui n’était pas occupée. Le Keyblade noire plantée dans le sol disparue dans un volute de fumée de la même couleur avant de réapparaître de la même manière dans sa propre main. Roxas se mit en garde une nouvelle fois de préparant a une nouvelle attaque de la part de le jeune fille. Quelque chose d’étrange ce produisit, sans trop comprend ce qu’il s’était passé. En une seconde la jeune fille disparut puis il se retrouva a demis étranglé, les mains bloquées. Il sentit la présence de la jeune fille dans son dos, comment avait elle réussi un coup pareil. Ses mains lâchaient ses Keyblades qui tombèrent au sol avant de disparaître, l’une dans la même volute de fumée noir qu’au précédent et l’autre en un éclat d’étincelles blanches. De toute évidence il n’était pas assez préparé.

" Alors, monsieur le SS, de quelle organisation tu parles ? C'est la branche du parti nazi qui organise les meurtres, et toi tu es leur gentil toutou ? "

Cela complétait la réponse a laquelle il se posait la question. Elle ne connaissait pas l’organisation XIII. En revanche il ne comprenait pas ce dont elle parlait en parlant de partit Nazi qui organiserait des meurtres. De toute évidence elle n’avait pas remarqué qu’il ne venait pas de ce monde. Un couteau apparut dans son champs de vision avant de sentir un pression. Roxas savait que contrairement a ce que disait le chef de l’organisation, les similis ne sont pas éternels. Il l’avait vu quand une des membres s’était évaporée dans les ténèbres, dans ses bras.

" Expliques-moi ce que tu fais ici. Il t'ont envoyé me liquider ? J'attends, réfléchis bien à ta réponse. "

Roxas essaya tant bien que mal de se dégager la gorge pour lui répondre.

" Je…ne sait pas…de quoi tu parles…avec ce que tu appelle Nazis…je n’ai rien a faire…de toi…je suis ici pour…Kingdom Hearts…"

Roxas espérait que dire la vérité ne conduirait pas a sa perte. Et puis c’est elle qui l’avait menacé avec ses Kunaïs. Il n’avait fait que se défendre.

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" Je…ne sait pas…de quoi tu parles…avec ce que tu appelle Nazis…je n’ai rien a faire…de toi…je suis ici pour…Kingdom Hearts…"

Ben voyons. Un bref instant, notre paranoïaque resta décontenancée. Il ne savait vraiment pas ce qu'était le parti nazi ? Elle était tombé dans un asile. Voilà l'explication. Personne, ici, n'avait aucune idée de ce qu'était le monde extérieur. Elle était la seule à peu près sensée, à accepter la réalité. Ou alors, c'était une sorte de gigantesque jeu de rôle, destiné à leur procurer un bonheur iréel. Une chose était sûre, c'est qu'elle était coincée dans ce putain d'endroit, et elle avait donc intérêt à comprendre de quoi il retournait. Mentir la rebutait -hin hin- mais il fallait bien essayer quelque chose. Peut-être pourrait-elle rentrer dans son jeu, savoir de quoi il parlait, puis lui régler son compte, une bonne fois pour toutes ? Seulement, Orwalle n'était pas une sale fourbe retorse. Elle préférait de loin le mode bourrin à toutes les contorsions de l'esprit. En même temps, la première leçon que lui avait inculquée son tuteur était : " S'il y a quelque chose que tu ne comprends pas, frappe d'abord, réfléchis après." On est tous victime de sa propre éducation. Mais là, c'était vraiment grave.

Mon Dieu, j'en ai ras-le-bol de jouer une cinglée psychopathe. Pourquoi, pourquoi, Orwalle n'était-elle pas une gentille petite pouffe avec laquelle on peu délirer sur les garçons ? Ceci était le quart d'heure de plainte d'une malheureuse rôle-playeuse. En même temps, quelle idée que de créer un monde dominé par les nazis ? Ouais, ben c'est pas mieux qu'un extra-terrestre à la peau bleue, vous me direz. M'enfin, on fait avec ce qu'on a.
D'accord, me tapez pas, j'arrête la disgression.

" J'en ai ma claque de tous ces cinglés qui ne savent que nier ! Tu dis la vérité, maintenant, ou tu perds un oeil ! "

Quelle jeune fille charmante, douce et bien élevée.
Le couteau se fit menaçant, juste sous l'oeil. Elle avait un rictus de douleur, d'incompréhension. Elle en avait assez, assez de ce monde où tous étaient heureux, où tous profitaient du moment présent. Elle en avait assez des questions qui l'envahissaient. Elle en avait assez de s'interroger, de se demander ce qui serait le mieux pour sa survie. Elle était coincée, enfermée, pourquoi ne pas tout oublier, pourquoi ne pas recommencer une nouvelle vie ? Pourquoi continuer à se battre, à frapper ? A quoi bon, puisque personne ne semblait plus en vouloir à sa peau ? Mais après tout, cette meutrière, c'était elle. Elle n'avait pas les mêmes souvenirs que ses camarades d'infortune. Elle n'avait jamais planché sur une table d'examen, jamais acheté de jean chez H&M, jamais pris un café avec les amis. Jamais aimé. Elle savait que cela existait, elle l'avait lu, mais c'était si loin... Son quotidien, c'était la misère, la galère. La traque, la solitude. Les combats pour rester en vie.
Pouvait-elle oublier tout ça pour recommencer ?

La tension était extrème. Son couteau était appuyé sur la paupière inférieure du garçon. Un seul mouvement de travers, et il perdait l'oeil. Il y avait, lancinante dans son esprit, cette pensée. Etait-elle capable de changer ? Elle resta longtemps immobile, la retournant dans tous les sens. Est-ce qu'elle pouvait... ? C'était simple, pourtant, et si difficile. Relâcher le garçon. Et puis faire comme ses deux colocataires, profiter de la vie. C'était simple et si compliqué à admettre, pour son esprit abîmé. Un pas en arrière. Légèrement, elle relâcha la tension. Puis son bras retomba, vide de forces. Il pouvait se retourner et la tuer, maintenant. Elle ne savait plus où elle en était. Un autre pas en arrière. Elle banissait le nazi de son esprit. Elle pouvai changer, elle devait. Encore un pas... Elle se retrouva dos à l'arbre, et se laissa glisser, à bout de forces. Son esprit se rebella soudain ! Non, elle ne pouvait pas se renier ainsi, d'un seul coup ! Machin lui jetait un regard navré, accusateur, heureux, tout à la fois. Elle ne savait pas, elle ne savait plus.

Alors, elle resta assise, adossée à l'arbre, yeux dans le vague. Juste un instant de réflexion. Elle pouvait essayer, juste essayer, cela n'engageait à rien. Emplie d'une nouvelle détermination, elle attrappa la bouteille qui gisait toujours là. Le sale blond aurait pu la tuer immédiatement. Elle s'en foutait. Elle but tranquillement, au goulot, et la brûlure de l'alcool la fit grimacer. Un peu d'oubli liquide, pour être capable de changer. Une autre gorgée. Elle avisa le garçon. Lui aussi, il devrait se détendre un peu. Elle tendit la bouteille vers lui, complètement inconsciente des risques.

Ouais, lui aussi, il devrait faire table rase du passé. Elle souriait, amicalement. Aucun doute, Orwy ne tenait absolument pas la vodka. A moins que ce soit encore une ruse pour tenter de trucider le nazi ? Non, elle avait l'air sincère. Elle avait trouvé le secret de l'univers. Une gorgée de ce liquide merveilleux, et le monde entier devient gentil et amical. Elle était calme, détendue, pour une fois pas sur le point de tirer son couteau. Elle voulait changer, et quand on est deux à changer, c'est toujours plus marrant, non ?
Vodka + crise existentielle = Orwalle gentille
Mon Dieu, le monde va s'écrouler.
Mais en attendant, elle allait changer.

[ c'est que de la merde, et en plus, ça a un retard monstrueux. Je suis désolée... Ca faisait longtemps que j'étais pas venue sur ce compte, j'ai reçu le mp aujourd'hui. Non, je n'oublie jamais mes mots de passe, quelle idée ! ]

EDIT Admin : Coucou ! La prochaine fois, si tu oublies un mot de passe, tu peux très bien t'adresser à nous, c'est facile de le remplacer ;D

Sujet: Re: Vodka et bois de houx [ Libre ] Mar 3 Nov 2009 - 21:44

Roxas attendit un instant, son adversaire ne baissait pas sa gare pour autant. Sa mission dans ce monde commençait à devenir extrêmement compliquée. Il espérait de toutes ses forces que la jeune fille allait le croire, mais il se trouva mal quand il s’avéra que c’était tout le contraire

" J'en ai ma claque de tous ces cinglés qui ne savent que nier ! Tu dis la vérité, maintenant, ou tu perds un œil ! "

Roxas serra les dents.

" Faut que je t’explique comment pour que tu me crois ? Je ne sais pas qui tu es ni d’où tu viens et j’en ai rien à faire. Ma seule et unique mission est de détruire les sans-cœur afin de compléter Kingdom Hearts. Et a te voir je ne pense pas que dans ton monde tu trouveras des armes comme les miennes. "

Il gardait le regard en coin et déterminé. Avec toujours en vue l’image trouble couteau sous son œil bleu, toujours immobilisé par la jeune fille. Ils restèrent comme ca pendant un petit moment. Il se demandait comment tout cela allait bien pouvoir se terminer. Quand soudain il sentit l’étreinte qui l’immobilisait se relâcher. Roxas ne bougea pas cela était soit une feinte soi qu’elle le croyait. Il se retourna d’un coup. Il vit la jeune fille faire quelques pas en arrière avant de la voir s’affaler au pied d’un arbre.

" Est…est-ce que ça va ?"

Il avança d’un pas il vit la jeune fille prendre une bouteille. Elle en bu une gorgée avant de lui tendre

" T'en veux ? Tu t'appelles comment, au fait ? "

Roxas parut déconcerté pendant un moment. Se brusque changement de situation, cela était assez bizarre.

" Je…tu es vraiment sure que ca va ? "

Il s’avança vers la jeune fille et s’accroupit, il regarda son visage de la jeune fille. Son expression avait changée, elle paraissait plus amicale. Etait-ce l’œuvre de la boisson qu’elle avait bu ? Il n’en avait aucune idée

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