► Personnage:

Nom :
Un nom...
Quelques merveilleuses syllabes vous permettant de capter l'essence même de l'être que l'on désigne. Appeler quelqu'un par son Nom Vrai, c'est avoir tout pouvoir sur l'âme de cette personne, sur sa vie, sur sa mort. Voilà pourquoi ceux de son rang renoncent à leur identité en y accédant, voilà pourquoi Lüdwein n'est qu'un pseudonyme pour cet homme. Il ignore lui-même son identité première et n'en a strictement rien à faire. Mais des voix qui se perdent dans la nuit des temps le lui ont une fois murmuré à l'oreille.
D'Eleissen.
Prénom :
Tout comme son nom, son prénom a été perdu au coeur d'une violente tempête. Alors, sans passé ni avenir, il forgea lui-même dans le fer de la souffrance ce qui serait un patronyme unanimement redouté de tous les traîtres à la Vraie Foi, à la justice et au sang sacré de Cassandra. La race des Eridanis pouvait trembler, car s'avançait dans l'ombre le Héros de l'Antique Prophétie.
Lüdwein
Age :
Lui-même n'en a aucune idée. Toute son apparence physique laisse à penser qu'il n'a pas plus de 49 Révolutions Juphyliques. Mais son statut de métis ne permet pas de déterminer sa longévité. Ainsi, il pourrait avoir, tout comme les Eridanis, plusieurs centaines d'années à son actif. Qui sait ? Toutefois, le vieux docteur Terranan qui l'examina un jour déclara qu'il devait avoir aux alentours de 25 années Standard.
23 ans.
Date de naissance :
Le 48 du mois d'Onãda de la quatre-vingt seizième Révolution de l'ère Gaudülusianne. Le Paladin de la Destinée naquit par une effroyable tempête, durant son adolescence. Tous ses pêchés lavés, il put alors prendre un nouveau départ et devenir le redoutable Justicier si tristement célèbre.
Le 29 du mois de Quetzal, en la Gracieuse soixante-dix-huitième Révolution de l'ère Flaubannienne, les Registres d'un village perdu sur les flancs de la Crête Occidentale du Tondeshia font état de la naissance d'un enfant, de père inconnu, à l'aspect curieusement Juphylique.

Histoire :

Commençons donc par discuter du contexte dans lequel se déroule cette histoire, puisque certaines expressions dans les champs précédents ont déjà dû vous étonner.
Il se trouve que, durant des millénaires, les humains ont bien cru être les seuls dans l'univers. Même après l'exploration d'une bonne partie de la galaxie, nul n'avait encore découvert d'autre espèce de même niveau de pensée. Ce rêve est en effet l'un des plus récurrents chez l'être humain : une autre vie pensante dans l'Univers. Ce rêve ne devint réalité qu'en l'an 5088, lors de l'exploration de la constellation de Cassiopée. Il s'y trouvait un minuscule système solaire, si petit que l'on faillit passer à côté. Sur la cinquième planète en partant du soleil rougeoyant, existait deux formes de vie intelligentes et totalement extraterrestres : les Juphylis et les Eridanis. Ces deux espèces cohabitaient sur une planète tout à fait inhospitalière aux humains, couverte de hautes montagnes et à l'hiver plus rude que celui de Rigel IV. On la nomma Eden. Dans les premiers temps, les Terriens se contentèrent d'observer ces deux peuples sans intervenir dans leur relations conflictuelles.
Les Juphylis étaient une race guerrière régnant sur la presque totalité de la planète. Dotés de deux paires de bras et d'une force immense, ils étaient des combattants hors pair, élevés dès leur plus jeune âge dans la loi du plus fort. Leurs yeux étaient deux globes entièrement noirs. Les seuls qui n'avaient pas à se faire respecter par les armes étaient les shamans, dépositaire de l'Ancien Savoir et capables de parler aux milliers de dieux du Panthéon. Ils se révélèrent tout naturellement la race dominante, face aux Eridanis humanoïdes. Ceux-ci avaient pour seules différences notables avec les Terriens une peau d'un ravissant bleu gris, une taille et une sveltesse rappelant les elfes des légendes et six doigts à chaque main. Entièrement pacifiques et d'une remarquable intelligence, ils vivaient reculés dans les hautes montagnes depuis le massacre de la Troisième Grande Guerre.
Voilà dans quelle conjoncture socio-politique commence notre histoire.

La tempête faisait rage sur toute la Dorsale, l'immense chaîne de montagnes séparant la planète en deux. Par un tel blizzard, même les Eridanis n'étaient pas sortis de leurs tanières. Pas âme qui vive à des quarks à la ronde, du moins autant qu'on pouvait en juger par ce temps. Pourtant, à quelques yards de là, une silhouette luttait vaillament contre le vent furieux pour avancer. Il savait que s'il s'arrêtait, il était perdu. Et le vent sifflant semblait pénétrer dans son cerveau, et lui ôter petit à petit des bribes de souvenir... Cela était normal, il savait que ça arriverait, il avait fait un pacte. Il offrait sa mémoire aux démons des éléments, et, en échange, ceux-ci s'engageaient à le protéger de la mort durant plusieurs Révolutions, le temps qu'il faudrait pour qu'il obtienne une légitimité auprès des Juphylis. Alors il marchait et marchait encore, recherchant désespérément les lumières d'une de leurs splendides cités d'opale et d'orichalque.
Finalement, après de longues heures de batailles insensées contre la tempête, il s'enroula dans son manteau et se laissa envelopper par la neige qui tombait, se sachant protégé de la mort puisque le pacte ne pouvait être rompu...

Quelques heures plus tard, lors d'une accalmie, le vieux shaman s'aventura hors de son ermitage. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il trouva cet adolescent allongé dans la neige, sans protection magique visible mais totalement préservé du froid ! Cependant, le jeune homme paraissait avoir sombré dans un profond coma, incapable de se réveiller. Le shaman Kräng étant un vieil homme et ne désirant qu'un peu de compagnie, il choisit de soigner cet être à la peau d'Eridani et aux bras de Juphylii. Qu'importait qu'il puisse être un ennemi, puisque la Très Gracieuse Cassandra exigeait l'amour de son prochain, fût-il Juphylii, bête ou Eridani.
Il ramena donc l'étrange créature chez lui et le soigna patiemment au cours de sa longue fièvre peuplée d'étranges délires sur les esprits - voyons, ce n'était qu'une superstition Eridanie ! - et sur le sang impie mêlé à la pureté... Soyons honnêtes, le vieux Kräng n'en comprit pas un mot, mais il soigna son protégé avec tous les égards qu'il aurait manifesté à son propre peuple.
Lorsque, trois jours de fièvre plus tard, l'inconnu se réveillé, il était incapable de se souvenir de son nom, encore moins de ce qui l'avait amené dehors par cette tempête, ou même de l'endroit où il avait grandi et de ses origines. Patiemment, le vieux shaman lui réapprit tout ce qu'il y avait à savoir sur cette planète, sur les Juphylis et les Eridanis, sur les us et coutumes, et compagnie. Et, de façon tout à fait non-intentionnelle et non-préméditée, il se mit à lui glisser petit à petit des miettes de l'Ancien Savoir. Puis ce furent les manuscrits entiers que son protégé apprit à décrypter, le vieux Kräng ayant décidé de lui donner les moyens de survivre dans ce monde si hostile aux métis. Ainsi, le jeune homme apprit tout ce qui lui était nécessaire et plus encore sur la Sors'ellrie, cet art ancien et mystérieux maîtrisé uniquement par de rares élus dans les deux peuples.

Enfin bref. C'est donc bardé de ces tout nouveaux pouvoir et totalement converti à l'Ancien Culte que le garçon s'enfonça un matin dans la Dorsale. Il était résolu à se faire un nom en tant que chasseur d'hérétique, car de nos jours, on ne survit qu'en s'alliant aux plus forts, n'est-ce pas, à se venger de cette race maudite des Eridanis qui avait engendré la monstruosité qu'il était et à découvrir son Nom Vrai, comme tout bon shaman au cours de son initiation.
La suite est connue de tout Eden. Ce jeune homme, sans mémoire, racines ou héritage, forgea sa réputation dans le sang bleu qui coula sur la neige durant ce premier voyage. Sa haute silhouette recouverte d'un capuchon et son visage couvert d'un masque blanc devinrent synonymes de carnages et désolation dans tous les villages Eridanis. Et sa réputation se propagea peu à peu au coeur de l'Empire Juphylii, d'auberge en voyageur et de voyageur en commère. Par la force de la rumeur, il devint le Paladin de la Destinée, Héros d'une Antique Prophétie que nul ne connaissait et tutti quanti. Il était, paraît-il, capable de détruire un immeuble rien qu'en le regardant et de tuer quelqu'un en prononçant un simple mot en Langue Antique. Bien entendu, il était avéré que les rumeurs éxagéraient toujours. Pourtant, celle-ci n'était pas très loin de la vérité...

Dans le village montagnard endormi, pas un bruit, pas même un scha dans les rues. Seule une ombre arpente les rues étroites. Elle a soif de sang, soif jamais assouvie d'une vengeance, soif de haine ce soir. Une silhouette soudain se profile à la sortie d'une ruelle. Silencieux, il la suit. Elle marche insouciamment, comme si c'était normal de sortir ainsi en pleine nuit. Comme si elle n'avait rien à craindre. Elle sort du village, et sous les pieds du chasseur, les pavés laissent place à la terre battue, tandis qu'elle s'enfonce dans l'épais maquis qui couvre ce versant de la Dorsale. Il pourrait la tuer, là, maintenant, tout de suite, d'un sort de Désintégration, de Mort ou juste de Malchance, au vu du terrain escarpé. Il pourrait, mais il ne prononce pas les runes. Pourquoi ? La vérité est qu'il est intrigué. Où se rend cette stupide Eridanie au beau milieu de la nuit, alors qu'elle sait que le Paladin rôde dans la région ?
Les deux ombres marchent longtemps dans la nuit, manquant se rompre le cou à chaque pas. La femme ne sait toujours pas qu'elle est suivie, et c'est presque deux heures après être sortie du village qu'ils arrivent devant une bien curieuse habitation. Il s'agit d'une caverne naturelle, fermée par une porte de bois sculpté. La femme entra sans hésiter et Lüdwein se coula à côté d'une fenêtre pour écouter. Pas un mot ne fut échanger, et la femme ressortit, quelques secondes après, tenant une bouteille sous son capuchon. Le Juphylii entra à son tour, et menaça aussitôt l'homme présent de son sceptre.

À l'aube, il ressortit, songeur. C'était la première fois qu'il laissait vivre quelqu'un ayant un quelconque rapport avec les Eridanis, et il en était bouleversé, ainsi que des révélations que lui avait faites le vieillard. Il était l'un de ces Terranans, un Dok'teur comme il disait, et il avait parlé au Paladin d'un pouvoir immense qui se tenait caché dans la montagne. Ce serait dur, très dur d'y accéder, le climat y était rude, mais le jeu en valait la chandelle. L'homme avait parlé d'une puissance dépassant l'entendement, d'immortalité. D'abord incrédule, Lüdwein s'était laissé convaincre, et il avait décidé de s'approprier le pouvoir dont Pliskan Idiomas lui avait vanté les mérites. Cela ne pouvait que l'aider à débarasser Eden de cette engeance maudite qu'était la race Eridanie.

Comme l'avait dit l'homme, le voyage fut long et éprouvant. Lorsque Lüdwein arriva enfin à destination, à l'emplacement de ce fabuleux pouvoir, il ne vit qu'une porte. Suspendue dans la plaine enneigée, elle ne reposait sur rien, et l'homme en fit le tour, par acquis de conscience. Rien. Il devait entrer, pour gagner ce pouvoir. Il respira un grand cou, rajusta son masque et poussa la porte. Elle s'ouvrit sur un intérieur chaleureusement meublé et décoré, mais très peu adapté à la taille et aux quatre bras des Juphylis. Ca devait être ici.
Il entra.

Caractère :
Le Paladin de la Destinée est un secret ambulant. Jamais il ne révèle quoique ce soit sur lui à qui que ce soit, pas même son visage. On ne lui connaît pas de passé, on ne sait pas pourquoi il traque les Eridanis avec tant d'acharnement. Ce sont des créatures contre-nature, d'accord, mais pourquoi vouloir absolument les éradiquer de la surface d'Eden ? Seul l'intéressé est capable de parler de lui, mais il n'en a aucune envie. Ce qu'on peu deviner, c'est qu'il s'agit d'un fervent religieux, un Shaman qui connaît par coeur le Livre de Cassandra, déesse de toute chose.
Etant donné que personne ne semble disposé à parler de lui, nous allons, nous, vous expliquer ce caractère complexe qui est le sien. Pour commencer, Lüdwein est un fanatique, un vrai de vrai. Il est un demi-dieu pour les Juphylis, ce qui induit un certain orgueil, et il est l'Exterminateur Sacré par excellence. Il n'a jamais pardonné aux Eridanis d'être à l'origine de la naissance d'un être contre-nature tel que lui, voilà pourquoi il les détruit avec tant d'acharnement. Il prend plaisir à la torture et au meurtre des innocents de ce peuple, et assassine sans le moindre remords. C'est donc un parfait petit fidèle, que la Déesse doit être fort heureuse d'avoir. Il n'hésite pas à faire usage de tous ses pouvoirs les plus destructeurs et semble ne pas posséder de coeur - en réalité, il en a trois, mais je me tais.
Cet extra-terrestre voit les terriens qui polluent d'un très mauvais oeil, et il les place juste un cran au-dessus des Eridanis sur l'échelle de la civilisation. Puisqu'il est totalement raciste envers ce peuple, il se déteste lui-même, ce qui suggère de bons petits troubles psychologiques. Il est très fier, trop, et refusera de courber le dos devant qui que ce soit, préférant les poigs. De part son gabarit, aucun humain n'oserait le provoquer.
Il n'est pas pour autant un cogneur sans cervelle. D'accord, il est analphabète et considère l'art, la discussion et les gens comme des pertes de temps dans la Mission Suprême qui lui a été donnée, mais il est rusé, apprend vite et possède une mémoire photographique remarquable. Il assimile très vite les changements de son environnement et la nouveauté, et possède d'étonnantes connaissances médicales ( comme ça, si il vous étripe par erreur, il pourra recoudre la plaie ). Chez son peuple, il était un remarquable charmeur, mais hélas, les Terriennes n'y semblent pas sensibles.

Physique :
Jamais au grand jamais vous ne verrez ce métis sans son capuchon et son masque. Il les porte tous les temps, accompagnés de son sceptre, car ils sont les insignes de son pouvoir de shaman. Une grande cape bleu nuit le couvre de la tête aux pieds, ornée de broderies de fil d'or. Cette cape traîne sur le sol, et lui confère une aura majestueuse très impressionnante, au cas où sa stature ne suffirait pas. Car Lüdwein mesure pas loin de quatre mètres de haut pour un et demi de large, ce qui le rend pour le moins menaçant. Il est cependant petit pour un Juphylii. Sous le capuchon, on distingue un terrible masque, blanc décoré d'arabesques rouges, qui signifie la Mort chez les Eridanis. Et au creux des trous pour les yeux ne règne que le noir absolu. Les Eridanis n'ont pas de blanc des yeux, ce qui confère un regard terrifiant au bonhomme.
Si, par un hasard malheureux pour vous vous le voyiez sans ses attributs de shaman, vous vous évanouiriez. Une peau bleue et quatre bras incroyablement musculeux sont les faits les plus marquants, ensuite vient les nombreuses runes sanglantes tatouées lors de son apprentissage. De long cheveux châtains encadre un visage dur et volontaire, et le noir absolu des yeux vous promet à une mort certaine. Fuyez, si vous êtes traître à la Vraie Foi.

Pouvoir :
Si le Paladin embrasse quelqu'un, il se transforme en concombre pendant six minutes et douze secondes. Il a perdu tous ses pouvoirs en entrant au Pensionnat, son sceptre sert donc uniquement de massue, mais se montre sacrément efficace dans ce rôle.

Alter Ego Astral :
Shi'ban est une sorte de boule rose pelucheuse qui tient dans le creux de la main. Il est très sarcastique et totalement pacifiste, aussi a-t-il le don d'exaspérer son maître. Il se déplace en roulant.

Passion(s) :
Tuer des Eridanis, prier, torturer des Eridanis, prier, cogner, prier, faire peur, prier, se battre au nom de Cassandra, prier, menaçer les hérétiques, prier, le céleri rémoulade.
N'aime pas / Phobie(s) :
Que l'on sache qui il est réellement, les hérétiques et les Eridanis, être sans défense, les Eridanis, ne pas faire ses prières aux deux mille huit cent quarante-trois dieux du Panthéon, les Eridanis, n'avoir personne à massacrer, les Eridanis, la glace à la fraise.

► Pour avoir le personnage :

Avez-vous bien lu les règles ? Of course, dear [Quelle répugnante couleur souille cette fiche ! Ah, mais c'est moi.].
Où avez vous trouvé ce forum ? Dans un coin de la Dorsale.
Est ce votre premier perso...
♦ ...Dans un forum RP ? Non, je compte plus.
♦ ...Dans ce forum ? Un perso pareil ? On m'aurait repérée plus tôt.

Tadam, Finito !

Bonsoir ! Je te souhaite la bienvenue sur le forum !
Je trouve ton histoire originale ! Ainsi que le pouvoir d'ailleurs. Mais je me pose quelques questions à son sujet. Quand tu dis "embrasser", c'est n'importe où ou bien que sur la bouche ? Et quand la personne est transformée, si on la mange, elle est morte ? Ou bien si on laisse par exemple ne serait-ce qu'une graine du concombre, il peut se retransformer ?

Bref, à part ça ta fiche est bonne, ainsi que le code que je valide de ce pas. Après que tu m'auras répondu, ce sera au tour de ta fiche =)

Moi qui ai toujours peur de trop faire attendre les nouveaux ... ^^'

Ok, merci pour l'explication ! Ça peut donner de ces scènes ... XD Et je suppose que l'utilisation de la fille n'est qu'un exemple et que ça marche aussi sur les personnages masculins ?

Pour ne pas trop te bloquer par ces questions minimes, tu peux dès à présent poster où bon te semble dans le RP et le Hors Jeu. J'ai déjà mis ton pouvoir dans la liste aussi et dès que tu as répondu je valide ta fiche officiellement ^^