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| ' & pourquoi pas elle ?' [ PV : Arnulf] | |
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| Sujet: ' & pourquoi pas elle ?' [ PV : Arnulf] Lun 20 Juil 2009 - 18:08 | |
| Etait-ce la distance qui avait séparé Lye d'une autre salle qui lui donnait cette impression de longue durée où était l'allure très lente qu'elle avait eut en se déplaçant ? Lye avait oublié. Son corps l'oppressait, elle se sentait morte, et que rien ne pourrait plus la sauver, elle se voyait, comme faiblarde, à la couleur rouge foncé, elle si blanche aux yeux des autres, à ses yeux. Ce n'était pas qu'une histoire de virginité, il ne s'agissait pas seulement de plaisir ou de douleur. Lye se sentait humilié même si personne ne savait. Elle savait bien qu'il était inutile dans parler et que sa peur partirait avec le temps. C'était cruel, et ses pensées semblaient éteintes. Cette petite fleur, complètement mal rhabillée, mal coiffé, le maquillage discret avait fait des taches noirs sur sa joue gauche. Lye s'était dirigée tout droit, et s'était arrêtée d'hanter les couloirs lorsqu'elle avait croisé une salle très illuminée par le soleil matinal de cette nouvelle journée. Le ciel était si bas, elle avait l'impression de pouvoir l'attraper entre ses petites mains et de tout éteindre, toute cette lumière, c'était une image à la hauteur de son mal. Lye n'avait pas le droit de fléchir lui avait dit un jour un vieil homme qui lui rendait visite à la pension. Elle ne connaissait ni son nom ni quoi que soit d'autre de lui, il l'aimait bien et elle aussi. Puis un jour où elle sentit cette graine d'aurore, qui lui annonçait qu'il était tant de partir. Cette homme lui avait dit : ' Ne fléchis pas Lye, la fougue de tes yeux fais de toi une enfant différente & les misères et tristesses et malheur, tu n'auras qu'a relever à nouveau les yeux vers le crépuscule, vers l'aube, et l'été indien de ta chaleur renaitra.
Lye s'assit sur le rebord de la fenêtre, la porte de l'infirmerie encore ouverte. Ses yeux fermé tremblaient un peu, sa mine semblait défaite, & puis Lye ouvrit les yeux vers le levé du soleil, ses yeux humides.
Etre forte n'était pas si simple face à cette Nuit. |
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| Sujet: Re: ' & pourquoi pas elle ?' [ PV : Arnulf] Lun 20 Juil 2009 - 19:23 | |
| Arnulf avait fini par complètement oublier où il était. Quelque part, en France, dans le Pensionnat Interdit, dans une chambre, dans un lit... Si il savait qu'il était dans un lit. Il l'avait deviné parce qu'il y avait quelque chose sur lui, qui était grand et qui ne l'écrasait pas, et qui lui tenait chaud, et parce qu'il y avait quelque chose sous lui, qui était mou et confortable et qu'il savait que tout ça c'était la même chose qu'il y avait dans son lit à lui. Cela faisait quelques minutes qu'il était éveillé et il avait préféré ne pas bouger. Il avait décidé d'omettre tout ce qui constituait sa vie actuelle momentanément, et il savait qu'en se levant, tout lui reviendrait en tête d'un coup. Là, au chaud, au creux de ce nid bien douillé qu'il refusait de situer mentalement, c'était... comment dire ... bien. Mais c'était pas très bien, non ? De se cacher, comme ça, sous sa couette, pendant que la Terre tournait encore et que la machine à problèmes du monde ne s'arrêtait jamais. Il lâcha un soupir et s'assit, dans un mouvement de courage qu'il saisit dans un passage de vigueur, et retrouva toute sa tête.
« Ouille. Mpff-hhhannn... Gémit-il en se passant la main sur le visage. Mais ouille ouille ouille, quoi. Il avait le tournis... En grommelant et en soufflant, il se leva toutefois, s'habilla dans une amaurose aigre et sortit de la chambre d'un pas amer et mal assuré. Longeant les couloirs, le doigt sur le mur tout du long, il finit par parvenir à l'infirmerie.
Ce qu'il trouva ce jour-là, n'était pas ce qu'il était venu y chercher, à savoir des comprimés ou des sachets d'aspirine – et contrairement à certains il n'en aurait fait usage que pour soulager son mal de tête, pas pour se soulager de sa vie ou de ses problèmes sentimentaux. Bah oui pour ça y avait LSD. Non ce qu'il découvrit fut une personne, mais comme il l'ignorait, il s'agissait plus de son entremetteuse que d'un nouvel amour adolescent. Lever de rideau !
Assise sur le rebord de la fenêtre, elle ne le regardait pas, la tête tournée vers l'aube qui colorait la scène d'une jolie couleur rose orangée. Il ne voyait alors que ses longs cheveux noirs, coiffés passablement, coulant le long de son dos, et cette image capta le regard du jeune homme, et il ne put s'empêcher de rester là, immobile, et d'observer cette fille dont la tristesse même sous cet angle était visible. Doucement, l'aube se transforma en lever de soleil, et à l'instant de l'aurore, Arnulf se sentit ému de partager, même silencieusement et à son insu, un moment aussi poétique avec cette personne qu'il n'avait vu que de dos, parce qu'il s'en était entiché. |
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| Sujet: Re: ' & pourquoi pas elle ?' [ PV : Arnulf] Lun 20 Juil 2009 - 19:44 | |
| Le soleil se trouvait désormais bien haut dans le ciel, et Lye était restée dans la même position, seules ses paupières laissaient passer un mouvement, un clignement. La chaleur du moi de Juillet s'était installée progressivement dans la pièce, et Lye bien que très fatiguée se sentait un peu mieux. C'était un sentiment plus complexe en vérité, mais très proche de la fatigue. Lye décida alors, en reprenant le cours de sa vie, et délaissant un peu ses pensées pour le moment de se reposer, pour cela il fallait se lever et arpenter une fois encore les couloirs lugubres du manoir, et cela était déjà un peu moins à son gout. Lassée du regard vers le ciel déjà bien bleu, Lye tourna doucement sa tête, la balançant sur le côté intérieur de l'infirmerie. Elle s'appuyait toujours contre ce rebord de fenêtre. Elle regarda distinctement le lit de la pièce, puis vu ce garçon. Posé là contre la porte d'entrée, à la regarder. L'étonnement marqua quelque peu son visage, puis elle lui sourit un peu gênée de ce regard qui ne retombait pas. Lye le fixa alors aussi sans rien dire. Elle vu d'abords ses yeux. D'un très beau marron foncé, qui ressortait plus clair avec les premier rayons du soleil qui tombait sur le visage de l'inconnu. Il avait de super yeux de filles, surement du à ses très longs cils, c'était très mignon. Il avait un regard très profond et cela la gênait de plus en plus, cette manière qu'il avait de la fixé. Un long moment passa. Et Lye décida de prendre la parole, car il n'avait pas l'air de vouloir le faire lui même.
- Bonjour. Moi c'est Lye.
Il semblait un peu pâle, fatiguée lui aussi. Il n'avait rien de spéciale. Mais Lye lui trouvait un petit charme a sa position contre cette porte, a son air négligée du réveil.
Lye sourit. |
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| Sujet: Re: ' & pourquoi pas elle ?' [ PV : Arnulf] Lun 20 Juil 2009 - 20:20 | |
| Elle se retourna enfin. La tristesse de sa présence lui conférait une telle aura de fragilité et de douceur qu'elle faisait d'elle une personne tout à fait abordable. Arnulf qui n'était pas moins timide qu'un autre en vérité se trouva absolument en mesure de la draguer comme l'aurait fait n'importe quel playboy habitué aux demoiselles alanguies. De face, elle était aussi très belle, malgré les traits tirés, malgré le maquillage raté. Une beauté particulière toutefois, loin d'être identifiable aux canons de la beauté actuelle. Sa peau était très claire et le teint fatigué qu'elle arborait donnait l'impression que cette pâleur était maladive. Elle avait comme il se l'imaginait quelques secondes auparavant de grands yeux sombres et tristes et des lèvres roses et marquées. La voyant les yeux fixés sur lui, il s'ébranla en comprenant qu'un grand silence les avait baigné depuis assez longtemps pour qu'elle prenne elle-même la parole d'une voix hésitante. « Ah, moi c'est Alan. Il saisit la chance des présentations pour s'avancer rapidement et lui faire la bise. Une, deux, tro... Ah mince, elle en faisait deux. — Ah mince, t'en fais deux. Il essaya de rire d'un rire frais de jeune homme séduisant, mais ce n'était pas vraiment son fort aussi n'arriva-t-il à produire qu'un de ces assez répulsifs “Hin hin hin...”. Il se rattrapa cependant en se raclant la gorge juste après pour montrer que d'habitude il riait super bien mais là il savait pas il avait rigolé bizarrement et puis tiens ça devait être le matin. Il s'assit en face d'elle sur un lit de l'infirmerie, et, voyant qu'elle se lassait vite de sa présence, s'enhardit pour engager la conversation. — Ca va pas ? Je sais pas, t'as l'air un peu... euh blasée ? Moi non plus en ce moment en fait, hin hin, maaiis je crois que c'est l'enfermement, ça me va pas trop. Et puis en plus juste avant d'entrer ici ma copine m'a plaqué... Je suis un peu solo, là, je connais pas grand monde. Je crois que j'ai besoin d'affection, hin hin hin! Saleté, ça faisait trois fois qu'il lui servait le même hennissement débile, elle allait finir par croire qu'il s'agissait de son rire naturel plutôt que d'un ricanement occasionné par la gêne... — Moui le vide sentimental ça me fait pas du bien. Sur ce il se tourna, son visage et son esprit, vers Lye, et braqua ses yeux dans les siens, avec un regard signifiant du genre “Tu me plais.” qui faisait fondre les filles – ou était censé le faire. Tant et si bien qu'il se persuada par un effort psychologiquement bizarre de son cerveau de jeune pousse humaine qu'il lui avait vraiment dit qu'elle lui plaisait. C'est la raison pour laquelle, troublé, espérant, il se tourna tout à fait vers elle et posa une main sur son épaule, et lui demanda :
— Et toi ? Et donc, sans qu'il s'en rende compte, il demanda à Lye si elle aussi ça lui était néfaste de pas avoir de petit ami. Dans quel genre de monde une question pareille pouvait-elle être synonyme d'une demande de stabilisation ? |
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| Sujet: Re: ' & pourquoi pas elle ?' [ PV : Arnulf] Mar 21 Juil 2009 - 9:16 | |
| Sa voix avait dur le réveiller d'un grand moment de méditation ou d'intense réfléxion car le jeune homme s'ébranla en l'entendant se présenter. Peut-être avait-il déjà entendu parler de Lye, avec son entrée fulgurante au bal cela n'aurait pas été si étonnant. Alors, peut-être qu'il ferait demi-tour, ça n'interessait plus personne de fréquenter Lye. Au lieu de cela, le garçon s'avança avec un air spécial, il relevait le torse, passa la main dans ses cheveux, et marchait en canard très très rapidement vers elle. Il se présenta et lorsqu'il s'appréta a lui faire la bise, Lye eut un geste de recul et faillit tombé du rebords de fenetre, si il n'y avait pas eut ce mur blanc derrière pour la retenir de s'échapper, Arnulf se serait prit .. Un vent monumental. Au lieu de ça, il commença par lui faire la bise Une, deux, trois ? TROIS ? Mince. Lye sentait ce stress qui émanait d'Alan, il .. devait certainement avoir les mains moites, ou peur ou quelque chose qui en tout cas crispait plus Lye encore. C'était complètement dérangeant. Il se mit a rire de la gourde d'avant, surement pour apaiser l'air électrique de la pièce. Cependant, ça ne faisait que l'accentuer. Il avait un rire, mais tout ce qu'il y a de plus boulet était concentrédans ce rire de cheval. Lye ferma les yeux prit une grande respiration et lui répondit.
- C'est de ma faute, excuse moi, dans ma ville il n'en font que deux.
Lye plongea à nouveau son regard vers le ciel quand il reprit la parole, sur un ton extrèmement fort qui l'a fit sursauter. Elle tourna alors son visage à nouveau vers lui et cette fois s'assit correctement sur le rebord de la fenetre en le regardant dans les yeux pour lui répondre, disons plus poliment. Elle écouta bien tout ce qu'il lui racontait & elle du réfléchir pendant qu'il déballait sa vie, a qu'elle réponse elle pourrait bien lui donner sur ce qu'il s'était passé hier soir. Devrait-elle le dire à un garçon comme ça ? Qui avait un certain mal à tenir sa langue ? A vrai dire elle pensait que non. Mais elle avait envie de le dire là elle avait envie de dire a quelqu'un," houhou je suis là et il m'est arrivée quelque chose d'horrible me laisser pas seule !". Alan finisait de raconter sa vie sentimentale, et capta le regard pensif de Lye. Elle ne le remarqua pas et s'attarda sur la dernière phrase du garçon .. En vérité elle se fichait bien du vide sentimentale, mais du vide d'Edward c'était autre chose.
- Je suis pas triste, je suis .. Je ne sais pas, horrifiée, blasée, On vient de me violer, dans la cave cette nuit. Mon copain à disparu il y a maintenant plusieurs mois. Juste après le bal. J'ai vraiment pas envie de parler de lui, là tout de suite.
Peut-être était-elle parue froide. Elle sentait la main d'Alan posé contre elle et le regarda d'un air ' On va pas bien s'entendre à cette allure, alors retire ta main de mon épaule. ' Lye n'avait largement pas envie de se faire draguer maintenant. |
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| Sujet: Re: ' & pourquoi pas elle ?' [ PV : Arnulf] Ven 24 Juil 2009 - 15:40 | |
| A l'entendre, la vie de Lye semblait être un calvaire continu. Arnulf, consterné, laissa sa main glisser de l'épaule de Lye pour revenir le long de son corps. Il eut même, inconsciemment, un mouvement de recul. Ce n'était pas qu'il la méprisait, ni même la déconsidérait, parce qu'elle avait été violée et abandonnée – il aurait fallu être un monstre, pour ça ! – mais dans son inconscient, il devait paraitre que la malchance était contagieuse. La vie de Lye pouvait avoir l'air malheureuse, et elle l'était, en ce moment-même. Seulement, elle, pour connaître le malheur, elle avait également su ce qu'était le bonheur ! Et lui, et lui... qu'aurait-il donné pour savoir de quoi il s'agissait ? Il avait toujours choisi de quelle manière et dans quel sens il irait : il avait fait en sorte de ne jamais trop souffrir... cela l'empêchait aussi de trop jouir. Il avait préféré se battre, ne pas se laisser de moment de répit, se révolter et ne jamais être d'accord, ne jamais s'arrêter sans avoir atteint son but, et il avait choisi son chemin détourné par une erreur de départ plutôt que de devoir s'arrêter pour repartir à zéro, dans la bonne direction, pour ne pas risquer de perdre courage et d'abandonner.
C'était désormais de la jalousie qu'il éprouvait envers Lye, non plus de l'attirance. Il savait pourtant que cette envie n'avait pas lieu d'être ; dame ! elle avait été violée ! Sauf que lui était certain qu'ils n'étaient pas sur un pied d'égalité sur l'échelle de la miséricorde. Elle avait envie qu'on s'intéresse à elle, que l'on ait pitié d'elle... et bien lui aussi ! Lui aussi avait besoin d'attention et de tendresse, lui aussi voulait une gueule d'ange qu'on a déchu pour qu'on s'appitoie tellement qu'on confonde cela avec de l'amour ! Aussi, les mots qu'elle aurait voulu entendre, il ne voulut pas les lui donner. Il lui dit simplement :
« Ah. ...t'as quel âge ? »
T'as quel âge. Oui, Alan, t'as quel âge pour tomber si bas que tu répugnes à apporter un soutien à une personne blessée ? Voilà ce que la petite voix honnissait au creux de son oreille. Il regrettait et voulait garder son orgueil à la fois. Oui, oui, oui c'était bête, enfant et méchant ! Cependant, où pouvait-il trouver le courage du repentir ? Il préférait crier et frapper plutôt que reconnaitre son tort, et il n'en avait pas honte ! Il n'en était que désolé... |
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| Sujet: Re: ' & pourquoi pas elle ?' [ PV : Arnulf] Lun 27 Juil 2009 - 11:35 | |
| Lye sentir le comportement d'Alan changer, et sur le coup, malgré que c'est ce qu'elle désirait, cela la surprit quelque peu. Non seulement, parce qu'elle s'en voulait à présent, mais aussi parce qu'elle sentait en elle, comme un changement, oui elle voyait bien qu'elle n'étais pas vraiment elle même avec ce jeune homme. Elle était froide, pas du tout ouverte a engagé une conversation avec lui. Elle s'en voulait d'être de cette humeur, au fond, elle le savait qu'elle ne devrait pas lui répondre de cette façon, qu'il n'avait rien fait le pauvre .. Mais ça la dépassait, elle ne voulait pas spécialement de moment de solitude, ni spécialement de compagnie, non c'était plus délicat, tout lui aurait convenu, mais elle ne pouvait pas s'empêcher d'être rêche avec lui. Peut-être que ça aurait été pareil avec n'importe qui d'autre, l'après coup le choc ? Bonne question. Puis, Alan laissa tombé apparemment, et se contenta de lui demander son age, c'était si simple en soit, mais si Dtonnant de changer de sujet d'un extrême a quelque chose d'inutile. Lye savait parfaitement, qu'elle s'en trouvait blessée, mais ça aussi c'était bizarre, elle disait qu'elle ne voulait pas en parler, alors il est tout à fait normal qu'Alan change de sujet, Lye aurait préféré qu'il l'oblige à se confier ? Elle aurait aimé parler ? Alors pourquoi dire le contraire ? Cette incompréhension qu'on les gens quand il s'agit de quelque chose qui ne les regarde pas directement, c'était exaspérant. Lye n'en pouvait déjà plus de cette conversation, elle voulait s'enfouir la tête dans les genoux, et re-pleurer tout ce qui restait encore à couler sous ses yeux. Mais le peu d'humilité qui lui restait l'obligeait a ne pas craquer devant Alan, tout ça parce qu'elle croyait qu'il s'en fichait complètement. Ça devait être le cas, après tout des horreurs comme ça, ça devait être du connu dans ce manoir.
- J'ai 19 ans. & toi ?
Elle mima un sourire, assez doux pour réchauffer la conversation. Puis elle attendit sa réponse, après tout il était inutile d'être froide et associable, elle n'avait pas encore beaucoup d'amis ici, et peut-être qu'Alan pourrait être quelqu'un de très sympathique au fond, et qu'elle s'entendra très bien avec lui ? Elle avait besoin de soutient maintenant, & même si le garçon ne s'en rendait pas compte, sa compagnie suffirait à Lye pour se sentir moins seule. Alors s'il l'ignorait, cela n'avait guère d'importance.
- & puis que venais-tu faire à l'infirmerie ?
Double sourire trop mignon. |
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| Sujet: Re: ' & pourquoi pas elle ?' [ PV : Arnulf] Jeu 20 Aoû 2009 - 18:00 | |
| A sa réponse, “Dix-neuf ans”, il aurait pu remarquer quelque de chose de pas très gentil, ou du moins très peu marqué de tact. Quelque chose comme “Wololo, à dix-neuf ans t'es pas fichue de te défendre toute seule ? T'as jamais entendu parler des bombes au poivre ?” ou pire encore, “P'tain vise l'asile de fous, heureusement que j'suis pas une meuf de dix-neuf ans !”. Néanmoins, Arnulf, bien que nourrissant des sentiments mauvais envers Lye, n'était pas un goujat dans l'âme. Il n'avait pas même songé à ces terribles possibilité.
« Aaah ? Moi aussi. Affirma-t-il d'un ton d'enfant. Après quoi il gonfla les joues et hocha doucement la tête de haut en bas en regardant ses pieds ; si bien qu'il n'observa pas un sourire qui de toute façon ne l'aurait plus fait changer d'avis. Elle ne voulait pas mais avait ce que lui désirait : quoi de plus infâme et de propre à la faire détester à ses yeux ? C'était d'ailleurs un grand effort qu'il faisait en décidant de ne pas se conduire comme un bon mufle avec elle. Quitte à rester sans changer dans la même maison pour le reste de sa vie, autant ne pas s'y faire d'ennemis. — Mon anniversaire c'est le seize avril ! Ajouta-t-il d'un coup en relevant le menton pour la regarder de son regard rendu effaré par ses sourcils étranges. Enfin... je te le dis au cas où.
Il n'y avait pas vraiment de cas-où dans la mesure où il ne s'agissait que d'un tic de langage de la part d'Arnulf. Peut-être bien que c'était au cas où elle voudrait bien le lui souhaiter mais sinon c'était pas grave, hein, sans rancune, y a pas de raison. Elle lui demanda ce qui l'avait amené à l'infirmerie. — Euhff... Réfléchit-il, ah! oui, j'sais pas, j'avais mal à la tête mais là ça va, je crois que c'est à cause du réveil. Trop violent, hahaha... Il termina son ricanement aussi grossièrement que les premiers.
Arnulf se surprit à rougir ; il lui faudrait vraiment apprendre à rire correctement... Il se mit à balancer ses jambes d'avant en arrière en tapotant avec ses doigts sur le rebord du lit. Un silence assez gênant avait commencé à poindre, et cela lui paraissait insupportable. Si ce n'avait été Lye, il aurait pu se rappeler d'une anecdote un peu débile ou un peu salace et se délecter de la raconter ; mais la présence d'une demoiselle qui avait réussi, l'espace d'un instant, à saisir son cœur, entravait cette manœuvre, et il n'arrivait pas à sortir quelque chose de sa tête pour l'amener à la parole. Il choisit la première banalité qui se présentait : — T'es là depuis combien de temps ? Tu connais des gens ? Il sous-entendait par là que lui ne connaissait personne, en espérant qu'elle attrape l'allusion au vol. Elle serait peut-être capable de lui présenter une de ses copines, puisqu'elle n'était visiblement pas disposée à se présenter elle même pour le rôle de la petite amie. |
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