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Personnage:
Nom : Sharadchandra
Prénom : Hotel
Age : 16 ans
Date de naissance : 14 avril
Histoire : « Je ne vois pas pourquoi Lee préfère cette pouffe de Sarah à moi, avait gémit Grishma d’un air dépité.
-Je suppose que c’est parce qu’elle fait 10 centimètres de plus que toi, et qu’elle met des décolletés plus profond que les tiens, déclara-t-il d’un ton plat.
-10 centimètres ?! N’importe quoi ! Et puis, tu ne peux
pas comprendre. T’es aussi sensible qu’un plat d’endive. »
Il lui adressa un regard perplexe, et répéta pensivement :
« Une endive ?
-Oublie ça, soupira-t-elle, lasse. »
Il y eut un long silence ou il parut méditer sur la question, jusque à ce qu’il ajoute :
« J’ai lu qu’il fallait toujours dire la vérité aux personnes que l’on fréquentait.
-Tu vas finir par ne plus fréquenter personne. »
Une ride d’incompréhension plissa son front et il la dévisageait comme si une troisième jambe avait poussé sur son menton ; ça allait être compliqué.
« Tu sais, Hotel, pour faire plaisir à certaines personnes...
-Dans quel but ? Il avait retrouvé son sourire poli –trop pour être réellement sincère.
-Te faire des amis ? Soupira-t-elle, un brin résignée.
-Je n’en vois pas l’utilité.
-A éviter que l’on saccage ton casier toute les semaines.
-Oh. »
Elle hésitait à continuer –cette conversation était franchement navrante.
« Et, pour faire plaisir à certaines personnes, tu dois leur dire des choses pas forcément...véridiques, mais qu’elles aimeraient entendre, tu vois ? PARFOIS. DE TEMPS A AUTRES, articula-t-elle précipitamment –c’était une règle fondamentale : anticiper les remarques.
-Oh. Je vois. »
Il hocha la tête d’un air absent, et son visage perdit de sa neutralité au profit d’un air sincèrement perturbé.
« Grishma ?
-Hm ?
-Tu es très intelligente. »
Elle soupira profondément –ne pas s’énerver. Surtout, rester calme.
« Tu n’es pas obligé d’essayer de devenir ami avec moi. On est frères et sœurs.
-Oh. »
***
Lorsqu’il était revenu ce soir-là, la première chose qu’elle vit fut le bleu qui s’étendait de son arcade sourcilière gauche jusque à ses tempes, et qui passait par de subtiles nuances de bleu, de vert et de jaune ;
« Tu t’es
battu ? C’était une question stupide –il prenait trop de plaisir à regarder les gens s’énerver pour blesser le premier.
-On m’a frappé, rectifia-t-il avec un rictus un brin méprisant.
-Qu’est-ce que tu as fait ?
-J’ai dit à Sarah Durant qu’elle avait l’air d’une meringue. Devant ses yeux scandalisés, il précisa : elle demandait « vous pensez quoi de ma nouvelle robe ? »
-Et elle t’a frappé ?
-Non. Son copain, oui.
-C’est normal, tu sais. On ne dit pas à quelqu’un qu’elle ressemble à une
meringue.
-Je ne comprends pas, souffla-t-il, perplexe. C’est la vérité.
-Parfois, la vérité peut blesser, d’accord ? C’est pour ça que de temps à autres, il faut s’abstenir de dire ce que l’on pense.
-Les mots sont des
sons. Ils ne blessent pas, objecta-t-il.
-...laisse tomber. »
***
« Voila Hotel. »
Il y eut un long silence ;
« Et bien...présente toi à tes camarades ? »
Il l’observa comme si elle était arriéré, et il perdu son imperturbable sourire pour un haussement de sourcil soucieux –c’est ce qu’elle venait de le faire.
« Je m’appelle Hotel...elle lui jeta un regard d’encouragement –qu’il n’identifia toutefois pas- et après une pause, il reprit : et il faut dire au blond qui est au deuxième rang que ce qu’il fait est répugnant. »
Le lendemain, on l’avait surnommé Hannibal Lecter.
***
« Hotel est attentif, mais un peu insolent. Je pense, si vous le permettez, qu’il manque un peu de réserve. Ou de tact ? Elle fronça les sourcils : Il n’a pas d’amis, je crois ? Il va au CDI durant les pauses. Cependant...il ne lit pas.
-Et ses résultats ?
-Excellents –malgré tout-, mais j’ai peur que ce ne soit par manque de distractions et non pas par réelle motivation qu’il apprend ; il n’a pas d’activité ? de projets d’avenir ? De
désirs peut-être ?
-Non. Mais il a d’excellents résultats –c’est parfait, non ? »
Pressé, il écourta le rendez-vous, ce jour-là.
***
Lorsqu’il rentrait du lycée, il passait –dans l’ordre- devant une boulangerie, une boutique de pneu, une papeterie, un pressing, un bar-tabac, une boulangerie, un glacier, un marchand de fruits & légumes, une épicerie, quelques maisons numérotées de 2 à 16 –la sienne.
Aujourd’hui, il n’y avait qu’une forêt.
Caractère :Peu expressif, un brin provocateur, Hotel manque sérieusement de tact ; il n’a aucune réserve, et balances ses avis douteux alors qu’on ne lui a rien demandé. S’il connait les bases de la politesse et s’en sert excessivement –il sourit sans cesse- il ne comprend strictement rien aux relations humaines, et a beaucoup de mal à éprouver de l’amitié : il ne se lie pas avec les gens, et ne ressent rien face à eux qu’une indifférence. Les règles de savoir-vivre lui sont assez obscures, et il parait sincèrement naïf sur la conduite à aborder en société ; il ne voit pas ce qui l’empêche à proprement parler de dire ce qu’il pense –et on le considère plutôt pathétique.
Sa voix est mesurée, ses gestes calculés, son visage faux ; il est difficile de s’entretenir avec lui tant il parait hypocrite : de plus sa faculté à critiquer n’importe quoi avec un air excessivement aimable –si bien qu’il en devient presque carnassier- l’isole plutôt du monde. Sur de ses capacités et très égoïste, ses rares fréquentations le qualifient de prétentieux, mais c’est plutôt qu’il évite de s’embarrasser de modestie.
Physique : Sa peau mate tranche sur le sourire de ses dents blanches et la pâleur de ses yeux ; moqueurs, le plissement de ses paupières et le rictus sur ses fines lèvres semblent les seuls éléments qui ressortent sur son physique anodin.
Grand, mince, Hotel à des joues creuses ou rebiquent des mèches brunes ; celles-ci tombent également sur son front jusque à l’arrête de son nez retroussé dans une curieuse frange inégale et broussailleuses.
Ses sourcils étroits, hauts au dessus de ses yeux bleus, donnent quelque chose d’arrogant –et un peu inquiétant- à son regard mis clos, encadré par des cils blonds, invisibles.
Il s’habille sans gout, et choisi ses vêtements pour leur confort ; ainsi, ils sont souvent trop large, et le plus basique possible - même si son choix a propos de leurs couleurs reste, lui, discutable- : il s’habille exclusivement avec des jeans et des tee-shirts à manche longues unis qui lui tombent jusqu’aux ongles.
Pouvoir : Il peut se servir de son corps en guise de poupée vaudou (mais il ressentira les mêmes effets que la victime)
Alter Ego Astral : Une limace shaman (Ernest)
Passion(s) : Rien
N'aime pas / Phobie(s) : Rien
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Pour avoir le personnage : Avez-vous bien lu les règles ? Papillon de lumière (L) [Mif] Où avez vous trouvé ce forum ? Messages subliminaux
Est ce votre premier perso... ♦ ...Dans un forum RP ? Nan
♦ ...Dans ce forum ? Nan