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MessageSujet: Close Door...   Close Door... Icon_minitimeMer 25 Nov 2009 - 13:57

    Si j’avais su que je serais dans cette position, je n’aurais jamais pris ces substances, je n’aurais jamais suivi cette chose qui m’a mené ici, seulement, après cela je ne me souvenais de rien. Tout était flou, bien que je me sois mis une mine comme tous les soirs, celle-ci était sûrement la pire du siècle, je ne me souvenais même comment j’avais fait pour atterrir dans cette stupide forêt. Et encore moins comment j’étais arrivé là. Si ma curiosité avait été impossible à contenir, je m’en voulais de mon geste imprudent. On m’avait souvent dit de ne pas entrer n’importe ou et surtout de rentrer chez sois après avoir fêté, après avoir un trou noir. J’aurais voulu suivre ce conseil, seulement, je ne savais par ou aller, j’étais complètement perdue. Me réveillant de ce plaisir éphémère, je soupirais en me voyant dans cette position, je n’étais pas dans mon meilleur état, loin de là. J’avais certes toujours cette étrange classe et le luxe d’une robe hors de prix mais là ou j’allais rien de tout cela ne m’aurait vraiment servi. Le pire étant que j’avais mon petit sac, avec beaucoup d’argent, mais le plus important ne marchait pas, mon portable. C’était comme s’il y avait des ondes qui le bloquaient et l’empêchaient de capter, il merdait complètement, même le GPS n’en faisait qu’à sa tête, mon Iphone ne servait à rien dans ces cas. J’étais vraiment seule et impossible de rentrer sans me perdre dans la forêt. Seulement après cela, mon regard fut attendri par cette bâtisse, un établissement colère, mais tout autour, il n’y avait rien, c’était désert, aucune présence ne faisait figure de présence, ce qui me donna des frissons. Il m’intriguait ce bâtiment, j’avais envie de découvrir, mais je savais que cela ne serait pas possible comme la porte serait sûrement fermée, malheureusement pour moi, ce ne fut pas du tout le cas. Alors de ma main intéressée j’ouvris l’enfer de ma vie d’un mouvement lent, la porte grinça et mettant les pieds à l’intérieur, comme par enchantement celle-ci se referma aussitôt. Coïncidence, coup de vent ou autre chose de plus détestable encore.

    Je n’aurais jamais pensé que ma stupide curiosité me perdrait un jour, et malheureusement pour moi, c’est le cas aujourd’hui même. Je ne sais pas quelle heure il est et ou je suis, je regarde à droite et à gauche, mais rien. Je me sens soudain prise d’une envie de partir, cela me faisait un peu peur, c’était quoi tout ça, pourquoi personne, pourquoi me sentais-je aussi étrange intérieurement. Par simple réflexe, je finis par faire quelques pas hésitant vers une sorte de tableau qui était affiché plus loin, quelle coïncidence quand même. Je ne pouvais y croire sans me faire croire que cela était dû à ma soirée précédente. Seulement quand je fus devant cet affichage, je ne pus que rire bêtement, étais-ce un rire stressant ou plutôt moqueur. Je ne pus que dire à voix haute :

    "Ils se foutent de nous ou quoi, ils ne sont pas sérieux, jamais je ne croirais quelque chose d’aussi stupide."

    Pour me rassurer, je me retournais brusquement vers la porte d’où j’étais entrée, courant vers elle, je mis ma main sur la poignée, mais rien, non, c’était impossible, absolument impossible que je ne puisse pas en ressortir, pourquoi, qu’est-ce qui se passait. Je devais rêver, ou alors ce qu’il y avait écrit été réel. Par instinct je me mis à frapper la porte de toutes mes forces, rien ne se passait. Je finis par me retourner vers l’affichage et relisant l’écris. Je finis donc par m’effondrer pitoyablement par terre, genoux au sol, mes mains sur mon visage, je ne pus réaliser ce qui se passait, c’était impensable. Une nouvelle existence, je ne voulais pas le croire, avoir des pouvoirs encore moins, alors être enfermé ici à jamais, c’était trop irréaliste pour que j’en sois convaincu. Toujours dans la même position, je dis fortement :

    "C’est un rêve, c’est impossible, c’est n’importe quoi, je me réveillerais et tout sera parfait, comme avant. Comme avant, rien ne changera…"


    Rien de tout cela ne m’aurait été imaginable, comment j’allais faire pour ressortir ? J’étais prise au piège, et là, des instants de regrets se firent sentir, c’était le début de la fin, le début du cauchemar.
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Maman de Schlagvu
Mahaut de Clairlac
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MessageSujet: Re: Close Door...   Close Door... Icon_minitimeSam 28 Nov 2009 - 23:15

Il faisait si froid, ce matin-là. Bientôt, la pluie deviendrait neige, l'eau du lac deviendrait glace. Les gens sortiront totalement emmitouflés dans d'épais pulls, d'épais manteaux et d'épaisses écharpes. Et les couples iront faire du patinage ensemble, main dans la main, un grand sourire collé aux lèvres. Et puis la chevelure blonde de la fille est censée voler dans son dos, sous son bonnet blanc, par dessus sa veste beige, alors qu'elle tourne avec élégance sur ses patins. Tandis que les yeux bleus du garçon se doivent de l'observer avec attention, remplis d'amour, de suivre du regard la courbe de leur épaule, mais pas celle de leur poitrine parce que ce sont des puritains issus d'un film niais sans doute produit par Disney. Bref : l'hiver venait, et avec l'hiver, irrémédiablement, des gens qui feront du patin à glace. Youhou.
Ce n'était pas une raison pour se laisser dépérir. Allez, Mahaut, du nerf. Elle était forte. Elle ne pouvait pas se permettre de se laisser abattre juste parce que la glace lui rappelait de mauvais souvenirs, une mauvaise chute et du s... Bref.
Mahaut regarda le ciel terne du mois de novembre, le regard dans le vague, à travers la fenêtre d'un salon du château, assise sur une banquette rouge, une jambe étendue et l'autre pliée, un bras posé sur le genou. Ca faisait déjà presque un an. Ce sera un an exactement dans quelques jours seulement. Le quatre décembre.
Un an qu'elle était enfermée dans ce pensionnat, un an qu'elle était coupée des siens, un an que, elle, la fille réputée hyper sociable, était dans une solitude quasi-perpétuelle. Solitude qui commençait dès cinq heures du matin, moment où elle se réveillait pour faire de la gymnastique tant qu'il n'y a encore personne de levé. Gymnastique suivie par de la danse, du yoga ou de la gymnastique encore. Parfois par du Krav Maga, aussi depuis quelques temps, après avoir trouvé un manuel sur cette discipline dans la bibliothèque, il y a environ un mois. Mais elle progressait lentement, avec juste l'aide d'un bouquin.
Bientôt un an de séquestration dans cette baraque de fou, pleine de fous. Mahaut avait vu de loin des cas. Un homme enterré à la va-vite, en pleine nuit, une fille avec des mèches roses qui hurle "darky" dans les couloirs, un garçon qui parle sans arrêt de calamars... Joie et bonheur. Comment était-elle censée s'intégrer ?
Mahaut se décida à bouger. Elle allait se promener dans le parc, tiens. Elle marcha dans les étages jusqu'à sa chambre, où elle enfila une veste trench beige par dessus sa robe-pull noire et son collant opaque. Elle attrapa son sac noir de marque. Elle mit ensuite une paire de ballerines noires et partit pour aller vers le parc. Elle se glissa dans les corridors du château, de sa démarche de fée puis descendit les marches qui la séparait du rez-de-chaussée avec son habituelle prestance.
Ses réflexions sur la durée de son enfermement lui donnèrent envie d'aller dans le terrible hall d'entrée. Elle ne croyait plus en ce rêve idyllique qu'ont eu tous les habitants, qui consistait à trouver un jour la porte entrouverte. Elle y avait cru, elle était venue régulièrement au début... Mais rien. Mahaut avait fini par se résigner. Il n'y avait rien à faire. De plus, cela faisait un an qu'elle était partie du monde réel. Un an qu'elle avait perdu. Peut-être que, dehors, une guerre nucléaire avait éclatée à la surface du globe, une épidémie de grippe ravageuse s'était propagée et tuait de plus en plus de personnes, Cindy Sander avait rendu sourd la moitié de la France en sortant un nouveau single intitulé "Le Secret de Nous", ou une bouse dans ce genre là. Un drame aurait pu avoir lieu, elle n'en saurait rien. Peut-être que sa mère, que sa meilleure amie, que Michael Jackson était mort.
Mais elle voulait tout de même aller dans l'entrée. Peut-être qu'une nouvelle personne s'y trouverait, effondrée, sous le choc. Cherchant du soutien. Mahaut avait été totalement perturbée par son entrée. Devenue folle à lier durant un certain moment, elle s'était jetée sur la pauvre Lye. Tiens, Lye, d'ailleurs, il faudrait qu'elle la revoit plus souvent... Mais revenons : la très grande brune fit un tour dans le hall, juste pour voir s'il n'y avait pas une personne en détresse à aider.
Elle avait d'autres choses à faire et elle espérait ne pas tomber sur quelqu'un. Mais on ne sait jamais. Ce genre de situation était énervante, cependant ça aidait. Et au pire... elle avait tout le temps du monde devant elle. Mahaut poussa la porte.
Merde. Encore une victime du pensionnat. Une jeune fille, blonde, à peu près son âge visiblement. Franchement bien habillée : peut-être y avait-il enfin une personne ici qui partagerait ses goûts vestimentaires de luxe ? Mais passons, il y avait plus important : la demoiselle était effondrée au sol, le visage enfoui dans ses mains. Allez, on lance les paris : fille très heureuse de sa vie précédente, qui ne réalise pas encore, qui croit que c'est un cauchemar ou une mauvaise blague et qui espère que tout va s'arranger sur un claquement de doigts ou un coup de baguette magique. Cas typique.
Mahaut s'approcha d'elle, silencieuse, plia les genoux pour se mettre au niveau de l'inconnue et lui dit, d'une voix faible, presque un chuchotement, qui se voulait chaleureuse :


"Tu veux un peu d'eau ?"

Cela pouvait sembler bête. Mais dans un état de choc pareil, boire un peu d'eau pouvait faire du bien. Et heureusement, Mahaut avait une petite bouteille d'Evian avec elle. Toujours utile ce genre de truc.
La pauvre fille. Ce n'était vraiment pas le genre de situation agréable. Mahaut se souvenait parfaitement de ce qu'elle avait ressenti, ce sentiment qu'elle ressentait parfois de nouveau, notamment durant ce moment pénible où elle sentait la douleur de la jeune fille, qui émanait par delà sa peau. Chaque cellule de son corps semblait crier la douleur qui venait d'elle. Peut-être Mahaut se faisait un film, mais c'était bien l'impression qu'elle avait.
Fallait qu'elle l'aide.
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MessageSujet: Re: Close Door...   Close Door... Icon_minitimeMar 1 Déc 2009 - 21:07

    Et je ne continuai pas. Je ne m'étais pas tout à fait tournée, Je contemplais l'étrange tableau qui s'effaçait derrière moi. La nuit était presque venue ; un lent crépuscule tombait comme une cendre fine. Le paysage, vu de face, dans le jour pâle qui traînait encore sur l'eau, s'arrondissait, pareil à une immense plaque d'étain ; aux deux bords, les bois d'arbres verts dont les troncs minces et droits semblent sortir de la nappe dormante, prenaient, à cette heure, des apparences de colonnades violâtres, dessinant de leur architecture régulière les courbes étudiées du lac ; puis, au fond, des massifs montaient, de grands feuillages confus, de larges taches noires fermaient l'horizon. Il y avait là, derrière ces taches, une lueur de braise, un coucher de soleil à demi éteint qui n'enflammait qu'un bout de l'immensité grise. Au-dessus de ce paysage immobile, de ces futaies basses, de ce point de vue si singulièrement plat, le creux du ciel s'ouvrait, infini, plus profond et plus large. Ce grand morceau de ciel, sur ce petit coin de nature, avait un frisson, une tristesse vague ; et il tombait de ces hauteurs pâlissantes une telle mélancolie d'automne, une nuit si douce et si navrée, que le Bois, peu à peu enveloppé dans un linceul d'ombre, perdait ses grâces mondaines, agrandi, tout plein du charme puissant du paysage. Le trot des équipages, dont les ténèbres éteignaient les couleurs vives, s'élevait, semblable à des voix lointaines de feuilles et d'eaux courantes. Tout allait en se mourant. Je me souvenais de ce paysage, c'était la veille de cet étrangeté, j'étais d'une nostalgie aveuglante, je devais me réveiller.

    Que se passait-il vraiment, je me rendis à l'évidence que rien n'était un rêve mais que tout était terriblement réel, je n'y pouvais donc rien, je devais accepter la triste vérité. Dur, mais c'était une certitude quand j'entendis le bruit de pas venir à moi, je ne pus d'abord rien dire, quand je tournis ma tête en sa direction, je ne pus que soupirer intérieurement, me rendant encore plus compte de ce qui se passait.
    Mon regard continua de détailler assez lourdement d’ailleurs la jeune femme qui était mon inconnu. Certes mes yeux étaient forts indiscrets à la regarder de la sorte, mais c’était sans aucune arrière pensé que je faisais cela, après tout c’était une habitude, peu être assez exagéré, mais une habitude prise depuis bien longtemps. Je n’aimais pas vraiment me fier aux apparences mais, comme chaque personne, peu être un peu trop pour moi, mais je me devais d’observer et de savoir à qui j’avais à faire. Dîtes-vous bien que cela était fait pour chaque personne qui était face à moi plus de quelques secondes mon esprit était comme envahit d’un trop pleins de choses à propos de la première impression que je ne savais ou en donner de la tête. Alors que sa voix s’éleva tout à coup, je fus d’un coup sortie de ma réflexion, la regardant toujours droit dans les yeux, mon visage devint d’un neutre tout aussi troublant.

    Un sourire s’afficha simplement, mais s’éteint quelques secondes plus tard, je n’aimais pas spécialement être fausse envers les gens, alors je n’allais pas sourire quinze année pour rien, ce n’était pas dans mon état d’esprit que de gaspiller mon énergie à ça. Je préférais le mettre à d’autre profit, plus lucratif certainement, mais peu importait. Après quelques regards sur cette dernière, je vins à me rendre compte qu’elle avait un certain charme, pas comme tous ces femmes à la beauté ravageuse mais superficielle, le mystère était plus embrun à s’emparer de cette jeune femme. D’ailleurs son âge devait être à peu près égal au mien. Son regard était assez doux et compatissant, d’une couleur assez foncé, accompagné par ses fins sourcils, cela la rendait un peu sauvageonne. Une personne sauvage, indomptable par son allure et charmante par ses traits, semblait être un tableau. Un instant, je revins à moi, je devais sincèrement arrêter de réfléchir, toujours en plongeant ma mer d’instabilité dans son regard, après sa gentille question, je finis par lui répondre d'une voix assez respectueuse :

    "Oui j'aimerais bien merci..."

    Je ne pu donc m'empêcher de dire quelques instants qui suivirent ma réponse, d'un air assez interrogateur et curieux :

    "Cela fait longtemps que...hum...tu es dans cette étrange école, je ne comprends pas trop, mais ce n'est pas un rêve malheureusement."
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MessageSujet: Re: Close Door...   Close Door... Icon_minitimeDim 6 Déc 2009 - 19:44

Les grands yeux clairs de l'inconnue fixaient Mahaut. Les grands yeux sombres de Mahaut fixaient l'inconnue.
Elle était petite en taille, cheveux pâles, yeux pâles, peau pâle. Elle avait l'air si faible. Mais elle était aussi très belle, la petite peste. Belle de cette beauté énigmatique et singulière qu'ont certaines filles peu colorées comme elle, belle de cette beauté de créature insaisissable venue d'un songe pur perdu dans les méandres des cauchemars maudits de la nuit pesante.
La miss sourit. Un petit sourire, très bref, très faible. C'était bon signe, ça. Cela ne montrait pas qu'elle était parfaitement heureuse dans la situation diabolique où elle était plongée, mais qu'au moins, un petit brin de vie restait émergé. Si elle souriait, même si ce n'était que par politesse, il y avait quelque chose qui battait sous sa poitrine, bien vivant. Les lèvres de la nouvelle arrivante s'ouvrirent et elle répondit à la question de Mahaut. Ca aussi, c'était bon signe. Malgré son état de choc, elle arrivait à assembler des mots ensembles, à comprendre et à se faire comprendre, de façon calme. Ce n'était pas une harpie qui hurle de douleur et atteint d'une folie meurtrière ni une poupée de chiffon, toute molle, dans un coin d'une pièce, qui fixe un point à l'horizon. La grande brune n'était pas psychologue, mais elle arrivait tout de même à comprendre ça.
Mahaut sortit la fameuse bouteille d'eau citée précédemment de son sac, dévissa son bouchon et la tendit à l'inconnue, tandis que celle-ci lui posa une question.


"Ce n'est pas vraiment une école... Juste une sorte de grand manoir avec pas mal de chambres. Mais ne t'inquiètes pas, les gens sont plutôt sympas, ici."

Mouais. Pas vraiment, non. Bien sûr, il y avait des personnes sympathiques, mais il y en avait beaucoup que Mahaut aurait fréquenté pour rien au monde. Parfois, on entendait des gémissements bizarres venant du grenier, on sentait une odeur de clope et d'alcool sur des types mal rasés, on croisait des filles maquillées à la truelle, espérant attirer l'attention d'un garçon qui donnerait enfin un sens à leur putain de vie. Il y avait aussi des personnes couvertes de bleus, d'autres avec des yeux au beurre noir, des individus qui scrutent certaines parties de votre corps avec un regard franchement dégoûtant... Non, les gens, dans ce château, n'étaient pas "plutôt sympas". Mais que dire à quelqu'un qui arrive dans le pensionnat ? "Ahah, c'est bien fait pour toi, sale rat, tu vas vivre avec des pervers, des tarés et des schizos jusqu'à la fin de tes jours" ? Il n'y avait pas que ça, en plus...


"Moi, c'est Mahaut de Clairlac. Je suis Française. J'ai seize ans... Enfin, je crois..."

Logiquement, vu que son anniversaire était en mai, elle devait avoir passé le cap des seize ans. Mais on pouvait avoir des doutes, à cause des étranges règles spatio-temporelles de cet endroit où elle était retenue captive.
Au moins, elle avait donné un âge approximatif. Et elle s'était présentée. Elle estimait mieux de donner son identité à la jeune fille. Elle pourrait la retrouver facilement par la suite, si elle a un problème. Et puis même, c'était mieux de savoir le nom de la personne en face de vous, n'est-ce pas ?


"Et toi, tu es ?"
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