Peut-être au calme... [Pv: Kolya, Morgan?]

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Nina faisait visiter à Kolya tous les coins et recoins du pensionnat qu'elle connaissait. Ils n'avaient encore croisé personne. De toutes façons, Nina ne connaissait pas grand monde. La jeune vampire s'était remise de ses émotions. Ils entrèrent ensemble dans une pièce éclairée par la lune. Une jolie lune ronde. Nina fit un pas en avant et découvrit qu'ils étaient suspendus dans le vide. La pièce était en verre. On aurait presque pu croire qu'on était dehors. Elle avança prudemment au centre de la pièce. C'était magique. Nina avait l'impression de flotter dans les airs. Mais un seul coup d'œil vers Kolya la ramena vers la réalité. Elle prit place sur une chaise et se tourna vers Kolya.

"On reste un peu là? J'aime bien, c'est joli..."

Elle espérait qu'il accepterait de rester ici. En plus elle entendait du bruit, surement quelqu'un qui se baladait. Avec un peu de chance cette personne se dirigeait ici et Kolya serait tellement occupé à embêter cette personne que Nina pourrait tranquillement se la couler douce en observant le superbe panorama qui s'offrait à ceux qui entrait dans cette pièce. Saya vint sur les genoux de Nina.

"Quelqu'un arrive..."

"Parfait je vais pouvoir me reposer un peu"

La jeune fille jeta un œil sur Kolya tout en caressant Saya. Elle tourna la tête vers le ciel. Les étoiles scintillaient, libres et caressées par le vent frais du soir. La lune dans toute sa splendeur semblait se moquer des prisonniers de cet endroit. Nina sourit, son visage atteignait une pâleur incroyable sous les reflets de la lune. La jeune fille détestait ce ciel dans lequel elle ne pouvait aller. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle était incapable de voler comme d'autres vampires. Cela la rendait jalouse de certains... Il ne faut pas s'étonner si Nina déteste tout ce qui peut voler. Une question apparut dans son esprit. "Ou sommes nous?" Apparemment des gens venant d'époques et d'endroits différents arrivaient ici. Alors ou est ce qu'on se trouvait en étant ici? Le ventre de Nina se serra. Rien ne disait qu'on se trouverait dans la même époque et au même endroit en sortant d'ici. Si on y réfléchissait, c'était même très improbable.

Nina vit une personne entrer.

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Gladys ne s'était pas souvent risquée en dehrs de sa chambre. Disons que le risque qu'il y avait que d'un coup, l'un de ces propriétaires magiciens pouvaient venir la faisait camper sur ses positions, et elle n'était sortie qu'en compagnie de Noctim ou lorsque la population présente dans les couloirs était à son maximum, pour éviter d'être surprise. Le mafieux semblait trouver stupide cette surenchère de prudence, mais on ne l'était jamais trop, d'où elle venait, et elle avait mis quelques journées avant de se dire qu'il ne semblait y avoir aucun danger à se promener dans les couloirs en dehors des "heures de pointe". Les autres habitants ne semblaient pas non plus très dangereux, à l'instar de cette espèce d'escogriffe blond qu'elle avait rencontré l'autre fois. Sven, ou un truc du genre. Eh bien, hormis deux ou trois individus, ils ne semblaient pas potentiellement agressifs. C'est pourquoi elle cessa de tracer une distance de sécurité avec les femmes habitant dans la même chambre qu'elle, et se mit à leur adresser la parole sans les agresser ou leur demander des informations purement matérielles, bien qu'elles ne soient pas exactement sur la même longueur d'ondes. Mais de plus en plus, la curiosité la poussa à explorer un peu plus la propriété, et l'emmenait souvent dehors. Néanmoins, le temps s'était visiblement couvert au dehors, ce soir là, et elle venait de refaire la teinture bleue de quelques mèches de sa chevelure blonde, ce qui tombait bien évidemment assez mal. Elle n'était pas très coquette, mais ce petit prextexte la fit changer d'itinéraire, et ayant entendu parler d'une salle à l'étage supérieur qui donnait sur une belle vue, elle en prit le chemin. Cette portion de l'endroit restait vierge à ses yeux, ne l'ayant jamais explorée, étant donné qu'aucune denrée de première importance ne semblait y être entreposée.

La cyborg se retrouva d'abord dans le grenier, et manqua de peu la petite porte menant à la véranda. La jolie lune bordait les contours ciseles du verre qui recouvrait l'endroit. Il ne pleuvait plus, visiblement. Mais elle avait trouvé son bonheur, ici, car une flore d'une extrème diversité semblait y être entreposée. D'abord méfiante, Gladys fut vaincue par la curiosité. L'endroit d'où elle venait n'était pas très fleuri. Disons qu'il était presque désertique, désolé, la toundra semblant être le seul terrain que la terre aie connu. Des plantes d'un vert aussi vif et des fleurs de si etranges formes n'avaient jamais heurté sa cornée jusqu'à ce jour, où par petites touches dans l'immense parc de la propriété. Là, les parfums embaumaient littéralement l'endroit, et une sorte de jungle de fleurs exotiques semblait s'y être développée. Elle ferma les yeux et prit une bonne inspiration. Au détour d'un couloir, elle vit néanmoins deux présences humaines, et mit d'emblée la main sur son arme, avant de se rapeller que ce genre de reflèxes semblaient être mal vu par la population, et se décida à aller les saluer de manière un peu plus reglementaire.

« Bonsoir. » fit la cyborg, ne sachant pas si elle devait être stricte ou détendue avec ces enfants. Ils ne ressemblaient pas à des enfants. Pas dans leurs yeux. Pas comme elle. La jeune fille prit une petite inspiration, les observant de bas en haut, faisant de temps en temps un petit pas de sa jambe bionique, puis de sa jambe de chair pour les rejoindre, ne sachant pas trop si elle en avait envie, et regardant plus les plantes que les adolescents.