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| La rencontre d'un fantôme [PV - Petra Traumer] | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: La rencontre d'un fantôme [PV - Petra Traumer] Jeu 22 Avr 2010 - 16:44 | |
| Je n’étais pas dans le pensionnat depuis longtemps, mais déjà, je m’ennuyais, je ne savais pas quoi faire, je ne connaissais quasiment personne et de même pour les lieux. Il faut dire aussi que l’alcool me manquait, je voyais tout le temps des bouteilles vides mais je ne savais pas vraiment d’où elle provenait. C’est en pensant à tout sauf à quelque chose que j’avançai dans une pièce que je n’avais encore jamais vu, très sombre, sans même m’imaginer que j’allais me prendre le mur en face que je ne voyais pas. Voila qui est fait, je ferais plus attention. Je continuai dans ce couloir qui paraissait ne jamais s’arrêter, puis, au fur et à mesure de mes pas je remarquai qu’une odeur familière emplissait de plus en plus mes narines. Oui, c’était bien de l’alcool, je courrai presque espérant trouver finalement mon seul ami dans cet endroit sordide. Une légère lumière commençait à éclairer la pièce, sans doute une bougie, je n’étai donc pas seul.
J’arrivai au bout du couloir, en effet, un nombre indescriptible de bouteilles se tenaient là, devant moi et à mes pied, une bougie allumé, mais personne autour. Je regardai de partout mais la lumière rendait difficile à mes yeux de s’habituer de l’obscurité. Mais dans un coin, j’aperçu un bref habit, un survêtement, avec étonnement, je constatai que je n’avais pas eu peur, peut être m’étais-je dis que c’était comme dans les films, ça doit être le fantôme de la cave ou une histoire comme ça. Je m’avançai vers le fantôme en question. Il ou plutôt elle, avait de longs cheveux blonds d’après ce que je voyais, et semblait se cacher de moi, bien que je sois à coté d’elle. Je commençai à croire à mon imagination, c'est-à-dire que c’était bel et bien un fantôme. Je lançai donc sans réfléchir, sans doute me croyant dans un film, une phrase, qui ne voulait strictement rien dire.
« N’es pas peur de moi, fantôme ! »
Après un bref silence, je réalisai que je n’aurai peut être pas du dire ça, mais ce qui était fait, était fait. Et pour me faire pardonner, je pris une bouteille au hasard, en remplis les deux verres qui se trouvaient à mes pieds, en offrit un à la personne à coté de moi. Je ne savais pas vraiment comment rattraper ma bêtise. Et bu mon breuvage d’une traite. Ah, cela faisait du bien, depuis le temps (2 heures environ) que je rêvai de trouver de l’alcool. Je me demandai comment notre fantôme, euh, personne était arrivé là, comme ça, essayant de se cacher de n’importe quelle venue. Peut être se cacher t’elle de quelqu’un (d’elle-même ?), ou peut être qu’elle cherchait simplement une bouteille aussi. Oui, je sais ce que vous vous dites, je me fais beaucoup de films. Mais ça a toujours été comme ça, chaque personne que je rencontre, que je croise, j’imagine là ou ils étaient juste avant, et parfois même toute la vie qu’ils ont traversé pour qu’ils arrivent à cet endroit et comment ils vont finir leurs dernières heures. Bizarre ? Eh bien peu importe !
Plus sérieusement, pour une raison que j’ignorai, ce personnage éveillait ma curiosité. Pourtant cela ne me ressemblait pas vraiment de vouloir me mêler des affaires des autres, mais là, ce n’était pas pareil, cette jeune fille aux cheveux blonds n’avait vraiment pas l’air d’aller bien et j’avais envie de l’aider, de l’aider à surmonter ce qui se passait. Je devenais probablement fou, ou peut être avais-je bu trop vite, je ne savais même pas comment elle s’appelait. Je me sentais donc bien bête mais trouvait dommage de laisser une de mes seules rencontres sur une phrase dénué de sens.
« Je me nomme Edric Kell. »
Peut être allait-elle, elle aussi se présenter, je l’espérai, et c’était bien pour la première fois de ma vie et probablement la dernière. Je continuai donc à la fixer, attendant désespérément une réponse, après tout, j’avais tout mon temps, j’étais dans la salle de mes rêves et en plus, j’avais que ça à faire, c’était parfait. Je remarquai aussi, qu’elle était extrêmement pâle et en me penchant j’aperçu très vaguement une marque rougeâtre au niveau de sa gorge, je savais que les fantômes n'existaient pas, pourtant, on aurait presque dit, finalement, un mort-vivant. |
| | | Sectaire iguano-stellairienne Petra Traümer
+ Pseudo Hors-RP : Mooney • Age : 29 • Pouvoir : Persuasion • AEA : Marmotte la Marmotte • Petit(e) ami(e) : EMRYS SULWYYYYYYN <3 RP en cours : LA VIE EN ROSE (Claris Linden) Messages : 1647 Inscrit le : 09/11/2008
| Sujet: Re: La rencontre d'un fantôme [PV - Petra Traumer] Sam 24 Avr 2010 - 13:05 | |
| Rotation de la tête à 90° sur la gauche. Rien. Retour à une position normale. Rotation de la tête à 90° sur la droite. Rien. Pas de Morgan. Allez, on se tire de cette piaule. Une horloge, sur l'un des murs du corridor, indiquait 17 heures. A ce moment là, en général, il erre seul dans les allées du parc, ou alors il traîne dans sa chambre. C'est vers 19 heures qu'il commence à se déplacer au sein du pensionnat. Là, Petra doit se terrer au grenier ou dans la cave pour l'éviter. Vers 22 heures, ça redevient sûr, mais la jeune fille attend 23 heures pour redescendre à la cuisine, prendre un peu de bouffe, se ravitailler, emmener avec elles des stocks pour la journée du lendemain. La nuit, il dort. Enfin un moment de liberté pour elle. Elle pourrait en profiter pour se déchaîner, se libérer, vivre. Mais non : elle doit dormir. C'est le seul moment où elle peut. Si jamais il la trouve un jour alors qu'elle n'est pas éveillée, il pourrait la tuer. Il avait foiré son coup dans la Salle des Miroirs, cependant Petra avait bien senti la Mort s'approcher d'elle, la prendre dans ses bras. C'était... horrible... Hors de question de revivre cela à nouveau. Rien qu'en y pensant, les poils de ses bras se dressèrent. Morgan, ses mains, Petra, son cou, la douleur, la haine, la peur, la haine, la douleur, Petra, Morgan, la Mort. Pense à autre chose, pense à autre chose.
Il était donc 17 heures. Deux heures à tuer. Avoir repensé à ce qui s'était passé il y a quelques mois, lacérait son coeur. Morgan n'avait pourtant pas été associé seulement à ce souvenir dégueulasse. Ce souvenir au goût de fer et à l'odeur de charogne. Petra avait vécu tant de belles choses à ses côtés. Morgan... Il lui manquait. Il avait été son confident, son meilleur ami, l'une des seules personnes sur qui elle pouvait compter. Toujours là pour elle. Toujours le premier à dire "Présent" lorsqu'elle appelait à l'aide. Si seulement elle avait été moins sotte... Si seulement elle s'était rendue compte qu'il était fou d'elle. Au propre, comme au figuré. Cette folie amoureuse s'était muée en folie meurtrière et... iiiirk, braaaaam, klooouuug, meeeuuuh, kuuuuuu, kluuuuuux, klaaaaaaaaaan, jidibidjip ! [ Ndlr : c'est fou comme les onomatopées expriment bien les sentiments les plus inexprimables *o* ] Elle regrettait ces bons moments passés, écoulés à jamais. Elle donnerait tout son sang, toute son énergie pour revenir à cette époque bénie où ils étaient amis, juste amis. Rien d'autre. Nawak, niet, nada. Amis. Rien d'autre. Cette époque où la fraicheur et l'innocence régnaient. Aujourd'hui, ce n'était plus que calculs, stratégies, fuites, terreur et mort. Petra voulait revoir les fantômes du passé, les fantômes de leur vies, avant que tout ne se soit écroulé, lors de cette misérable journée. Elle avait commencé de manière insignifiante. Une bouteille de vodka au réveil -c'est à dire aux alentours de 16 heures- puis une tenue composée à 95% d'air, un homme torse nu, une belle rencontre et la chambre n°2. Une scène de bonheur factice, un orgasme creux. Un hurlement. De douleur. Morgan. La Salle des Miroirs. Des cris. Mal au cœur. Des cris. Plus de cœur. Des cris. Du verre brisé. Une araignée sur le miroir. Des cris. Le silence. Le corps de Petra, inerte, au sol. Pense à autre chose, pense à autre chose.
Les fantômes du passé sont plus joyeux que les enveloppes charnelles du présent. Petra en aperçut deux, dans les corridors du pensionnat. Ca y est, le manque de sommeil provoquait chez elle des hallucinations. M'enfin... Plutôt des souvenirs qui ressurgissent sans crier gare, dans son esprit qui commençait à s'enfumer. Elle vit une demoiselle aux cheveux roses, pleine de vie, frapper de toutes ses forces une armure ornée d'une hallebarde à l'aide d'un oreiller rose. Elle vit un garçon borgne, la mine sombre, s'approcher d'elle. Elle vit ces deux personnes se parler. Elle vit le garçon commencer à rire. Elle vit la fille le rendre de plus en plus heureux. Elle vit ces jeunes courir en direction de la cave. Après avoir vérifié qu'aucune mèche blonde ne dépassait de la capuche de son sweat-shirt et que ses lunettes de soleil XXL étaient correctement placées sur son nez, elle les suivit. Ils riaient, ils étaient heureux. Ils débordaient de bonheur. Ils étaient plein de vie. Foutus fantômes qui n'existez que dans la tête d'une folle. Petra entra dans la cave où ils venaient d'entrer, elle descendit les marches qu'ils venaient de descendre. Ils avaient allumé l'ampoule blafarde du plafond. Des spectres. Ils n'étaient pas physiques. Ca ne marchait pas. Petra n'avait pas envie d'allumer cette ampoule, elle. La lumière était trop pénible, trop voyante de l'extérieur. Elle fouina dans les coins de la pièce et trouva une bougie ainsi qu'une allumette. Ce serait plus agréable. Plus discret. Elle posa la bougie au sol, s'assit sur une caisse, se mit un peu à l'aise en enlevant son sweat et ses lunettes, puis regarda le spectacle des fantômes. Il fuma. Elle but. Il raconta brièvement son passé. Elle raconta le sien. Il la regarda. Elle pleura. Il la prit dans ses bras. Elle... l'embrassa. Le défaut infime d'un engrenage qui perturba tout le mécanisme. Petra, la vraie, eut envie de chialer. Elle avait observé ce ballet depuis environ une heure. Normalement, un garçon au délicieux parfum apparaîtrait dans l'encadrement de la porte de la cave et toute la scène volerait en éclat. La demoiselle aux cheveux roses fuirait, le garçon borgne sortirait quelques secondes après. Allez, plus que quelques secondes... Viens, fantôme d'Owen, viens, c'est à ton tour. Viens...
La porte s'ouvrit. Un rai de lumière blanchâtre pénétra dans la pièce obscure. Ce n'était pas le fantôme d'Owen. Même pas mort, d'ailleurs, Owen. Morgan non plus, en fait. La demoiselle aux cheveux roses... Dur à dire. Officiellement, oui. Officieusement, non. Charnellement, non. Spirituellement, oui. Toute cette bande n'était qu'une illusion issue d'un esprit en manque de sommeil. Qui vola en éclat : quelqu'un entrait. Quelqu'un de vrai. De matériel, de consistant, de vivant, de réel. Pas un spectre, pas une image du passé. Merde. Morgan ? Non ! Par pitié ! Il devait être environ 18 heures ! Il ne sortait qu'à partir de 19 heures ! Non ! Petra se terra contre un mur, derrière une caisse. Par pitié, non, pas Morgan. Par pitié, non, pas Morgan. Parpitiénonpasmorgan... La personne s'avança. Un homme. Grand. Très grand. Pas Morgan. Ouf. Satan existe. Il devait avoir environ une petite vingtaine. De longs cheveux, très clairs. Un peu comme Morgan. Mais pas Morgan. Pas Morgan. Pas Morgan. Un grand sourire se dessina sur les lèvres de Petra, un grand sourire qu'elle éteignit très vite : elle n'avait prit aucune précaution dans cette cave, son identité était sans aucune protection. Et pire : ce type était trop curieux. Il l'avait repéré. Puis une phrase conne. Non, mon coco, je ne suis pas un fantôme. M'enfin si... M'enfin non... M'enfin noui... M'enfin ouon... M'enfin c'est complexe. Le jeune homme ne dit rien un instant et servit deux verres d'alcool. La couleur orangée rappela immédiatement des souvenirs à Petra. Propulsée dans le passé, au bal de Noël. Morgan qui avait voulu du jus de citron. Elle qui s'était plantée et lui avait amené un truc alcoolisé. Lui qui partit se chercher autre chose à boire, ivre et prit de la palinka aux abricots. Elle qui décidé de goûter à ce qu'il avait prit, afin de comprendre pourquoi il était dans cet état. Lui, elle, eux, bourrés. Petra ne se souvenait même plus de la fin de la soirée. Comme elle ne se souvenait même plus de la plupart de ses journées durant ses mois d'ivresse. Plus de palinka aux abricots. Plus d'alcool. Plus jamais. Si elle en prenait, ne serait-ce qu'une goutte, elle retomberait là où elle était. Elle deviendrait alors une cible facile. Morgan n'aurait aucun mal à savoir qu'elle est en vie, à la localiser et à la... Salle des Miroirs. Pense à autre chose, pense à autre chose.
Le type s'approchait. Cool, son tatouage. Hem, bref. Il s'approchait d'elle. Il risquait de foutre en l'air tout son plan. Petra se recroquevilla encore plus sur elle-même, collée à un des murs poussiéreux de la cave, coincée entre deux caisses de bois pleines de... trucs inconnus. Passons. L'homme se présenta : Edric Kell. Inconnu total au bataillon. Il l'avait prit pour un fantôme. Autant profiter de cela. Tout un nouveau plan se construit dans l'esprit de Petra. Le précédent s'était effondré à cause de son manque de précautions, mais ce n'était pas grave. Elle allait se rattraper. Vite fait, bien fait.
"Appelle-moi Tatiana."
Elle plongea ses grands yeux bleus dans les gris d'Edric. Ils n'étaient pas verts. Cool. La vie est belle. Gris. Gris comme la montagne. Gris comme le ciel en automne. Gris comme le gris. Pas verts. Pas verts. Petra reprit, sans pour autant se déplacer ni faire un geste vers le jeune homme :
"Je suis le fantôme du pensionnat." |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La rencontre d'un fantôme [PV - Petra Traumer] Dim 25 Avr 2010 - 15:13 | |
| Je continuai encore et toujours de la regarder attentivement, bien qu’on ne voyait pas grand-chose et qu’elle essayait plus ou moins de se cacher, je pouvais déjà affirmer qu’elle était plus petite que moi, elle avait des traits fins, malgré que ceux-ci soient légèrement crispé sans doute par la peur.
Tatiana, il y avait quelque chose de bizarre, Morgan m’avait parlé de quelques personnages du pensionnat, et il n’y avait pas de Tatiana, enfin, il n’a sans doute plus pensé à elle ou il ne la connaissait peut être simplement pas. Quoiqu’il en soit, elle ne bougeait pas d’un millimètre, comme si le moindre de ses gestes pouvaient lui valoir la vie, à croire qu’elle sa cachait par peur. Cela restait bien étrange. Tatiana me regardait dans les yeux, elle en avait des magnifiques, aussi bleu que la couleur bleu [ *_* ]. Elle me regardait comme ça un bon moment, pour finir par m’annoncer que c’était le fantôme du pensionnat. Je l’ai cru tout d’abord, c’est vrai que dans ce genre d’endroit tout était possible, mais quelque chose me tracassait. Depuis quand les fantômes avaient-ils peurs ? Il y avait cependant beaucoup de choses que j’ignorai, alors pourquoi pas ça finalement ?
Je ne voulais pas la contredire, mise à part le faite que c’était un fantôme, c’était la seule personne à peu près normal que je croisai depuis que j’étais dans le pensionnat. J’eu peur. Allais-je vraiment vivre le reste de ma vie dans un endroit comme celui-ci, je me sentais bien, mais cela devait-être à cause ou plutôt grâce à l’alcool, moi qui disait qu’il fallait que j’arrête de boire, c’était mal partit. Je me resservis un verre, et le leva en direction de Petra qui n’y avait apparemment pas touché. Ce breuvage n’était vraiment pas mauvais, un gout d’abricot. Je disais donc que je levai mon verre en ajoutant.
« Bon, et bien à ta santé, Tatiana, fantôme du pensionnat, enchanté. »
Elle n’était pas vraiment bavarde, moi, cette fois-ci, je l’étais un peu trop à mon gout, depuis mon arrivée dans le pensionnat, je ne faisais que parler, il va falloir calmer ça, mais en attendant, cette personne éveillait ma curiosité. Que faisait-elle donc ici ? De quoi avait-elle donc si peur ? Tant de questions auxquelles, je ne suis même pas sur d’avoir un jour les réponses.
Par ailleurs, je repensai à l’histoire qui c’était passé peu de temps avant que je quitte Morgan, une fille aux cheveux roses, apparemment, une copine à Morgan, c’était retrouvé dans sa chambre avec un autre homme, enfin, cette histoire me paraissait bien compliqué, mais ce qui est étrange, c’est que depuis, bien que je n’ai jamais parlé à cette demoiselle du nom de Petra il me semble, je ne l’avais jamais recroisé. Ce qui était bizarre surtout, c’est que j’ai sentis la même curiosité envers Petra que ce fantôme. D’ailleurs, si c’était effectivement le fantôme du pensionnat, Tatiana devait être la depuis pas mal de temps et devait donc connaître Petra, je commençai donc, sans trop la regarder pour éviter de la déranger.
« Dis-moi, connaitrais-tu une fille aux cheveux roses du nom de Petra ? Je l’ai entrevue une fois, mais depuis un petit moment, je ne l’ai jamais recroisé. »
Elle devait forcement la connaître. Morgan, avait l’air de tenir réellement à elle. Enfin, cela ne me concernait finalement pas. Je bus mon verre de nouveau d’une traite. Sentant l’alcool monté, lentement mais surement. Je m’assis calmement, à côté de Tatiana, essayant de lui faire comprendre que je n’allai pas partir tout de suite. J’hésitai à me resservir un autre verre, cela faisait peut être beaucoup d’un coup, je gardai la bouteille en main, attendant que Tatiana réponde enfin à ma question.
[Oui, bon, c’est pas top, je viens de me lever, l’inspiration n’est pas au rendez-vous du coup, mais PROMIS, je me rattrape au prochain xD.] |
| | | Sectaire iguano-stellairienne Petra Traümer
+ Pseudo Hors-RP : Mooney • Age : 29 • Pouvoir : Persuasion • AEA : Marmotte la Marmotte • Petit(e) ami(e) : EMRYS SULWYYYYYYN <3 RP en cours : LA VIE EN ROSE (Claris Linden) Messages : 1647 Inscrit le : 09/11/2008
| Sujet: Re: La rencontre d'un fantôme [PV - Petra Traumer] Mer 26 Mai 2010 - 23:05 | |
| Pas toucher, Petra. Pas toucher. La palinka, c'est le mal. C'est une bestiole terrible qui, une fois que tu lui as ouvert la porte de ta maison pour quelques heures, se colle aux murs, refuse de partir, te pousse à inviter ses copains, le whisky, la vodka et le rhum, qui finissent tous par venir squatter sans désormais demander ton avis, pour habiter définitivement chez toi. Te maintenant dans un état second. Pire : dans un état troisième. Celui où même ton inconscient est noyé. Petra avait réussi à virer l'alcool de sa demeure. Mais elle savait très bien que, si elle faisait l'erreur de le réinviter, ne serait-ce que pour l'apéritif, il reprendrait ses sales habitudes et recommencerait à la tuer. Donc pas de palinka, pas de whiksy, pas de vodka, pas de rhum. Même pas de cidre doux. Le dénommé Edric sirotait tranquillement son verre, sans se douter des ravages que pouvait faire la palinka aux abricots dans l'organisme de quelqu'un. L'imbécile. Il ne fit pas de réflexion face à la révélation de la pseudo-Tatiana, considérant cela comme presque naturel. L'imbécile. Et il continua dans son imbécilité, en posant la question fatidique. Une fille aux cheveux roses du nom de Petra ? Trouduc.
Les mâchoires de la jeune fille se serrèrent. D'où il la connaissait ? Elle ne l'avait jamais vu, elle n'avait jamais entendu son nom. Lui savait son nom et son identité. C'était quoi ce bordel ? Qui lui avait parlé d'elle ? Pourquoi la cherchait-il ? Petra tenta de cacher sa panique derrière son masque de neutralité. Elle devait gagner du temps. Avoir une longueur d'avance. Trouver la réponse à ses questions.
"C'est bon, ta boisson ?"
Waw, comme changement de discussion, tu ne trouves pas mieux. Au pire, elle pourrait jouer sur sa condition de fantôme. Il n'est dit nulle part que les morts ont toute leur raison. Autant en profiter. Elle jouerait à saute-mouton sur les différents sujets possibles jusqu'à ce qu'elle trouve une parade pour répondre aux questions du curieux.
"Je n'ai pas pu boire quoi que ce soit depuis ma mort. C'est à dire il y a... trois ans."
Bien, ça. Semons le trouble dans les dates. S'il la connaissait et avait noté sa disparition, il risquait de faire des liens. Ce qui était tout sauf une bonne chose, surtout avec la foule de "et si" qui se dressaient en liste confuse dans l'esprit de Petra. Et si Morgan avait apprit qu'elle était en vie. Et si Morgan voulait la tuer. Et si Edric était envoyé par Morgan. Et si Edric était la personnification de la Mort. Et si Edric était Morgan déguisé. Et si quelqu'un d'autre voulait la peau de Petra dans le pensionnat. ... Trop de "et si". De la peur. Encore.
[Bâclé, désolée. Mais je te faisais attendre depuis trop longtemps pour me permettre ne serait-ce une semaine de plus.] |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La rencontre d'un fantôme [PV - Petra Traumer] Jeu 1 Juil 2010 - 17:59 | |
| Les milles reflets de sa chevelure blonde paraissaient à ses yeux comme un soleil des plus glacials. Ses yeux émeraude emplis d’angoisses incertaines restèrent figer sur le visage d’Edric. En l’observant de plus près, cet étrange personnage paraissait plus vivant que mort. Les effluves de l’alcool chauffèrent les veines du jeune homme lui interdisant toute lucidité malgré son envie d’en connaître d’avantage sur cette Tatiana. Tatiana. Prénom qui résonne à ses oreilles comme une mélodie des plus infernales. Non, son nom n’était pas Tatiana, non, c’était impossible. La lucidité le percuta comme un coup de poignard sur les tempes. Sous la douleur, il se leva d’un bond et regarda cet être de tous son long. C’était une personne belle et bien vivante. Ce pensionnat cachait peut être une multitude de secrets, mais les fantômes n’ont pas cet aspect là. Edric le savait pertinemment ayant déjà vu bon nombres de films retraçant leurs histoires invisibles. Pourquoi mentait-elle ? De quoi avait-elle peur ? Edric ne l’avait jamais vu, mais il n’avait jamais entendu parler d’elle ce qui était plus étrange qu’anodin. L’air malveillant et tout en ignorant sa question qui de toute évidence sautait aux yeux, il lui redemanda sèchement.
« Comment t’appelles-tu ? »
Son air joyeux avait disparu en même temps que la révélation qu’il s’était fait, laissant place aux yeux noirs de l’aigle. Dans cet endroit tout n’était que mensonges et fantasmagories. Il le savait à présent et ne se ferait plus avoir par des regards candides. Après tout, c’était lui le marteau qui brisait le miroir de l’innocence, annihilant les rêves et les espoirs de chacun. Oui, il n’allait pas se faire manipuler par un l’inexistence de ce fantôme. Il fut bientôt surpris par tant de discernement, sans doute avait-il atteint son taux d’alcoolémie maximum lors de cette soirée on ne peut plus étrange. Oui, il ne pouvait à présent que redevenir lucide. Il ne pourrait pas dépasser sa propre clairvoyance. Il fut affligé de cette pensée des plus obscurs et se jugea fou, de trouver cela si triste. Pour finir par se trouver bête. Oui, il se faisait beaucoup de films pour pas grand chose, il devait être plus alcoolisé qu’il ne le pensait finalement. Mais son sixième sens l’a rarement trompé. Ne serais-ce que pour venir ici, c’était probablement une sorte d’appel de l’alcool qui l’avait incité à pénétrer dans cette demeure des plus sordides. Inconsciemment bien sûr. Malgré que l’incertitude règne dans sa tête, il ne bougea pas d’un cil. Peut être allait-il découvrir quelque d’important… Une amie ? De la confiance ? Il ne le savait pas encore. Mais oui, quelque chose d’important. [Je suis on ne peut plus désolé pour ce torchon d'inspiration bâclé. Je n'avais pas vraiment d'idées et ca faisait vraiment trop longtemps que je te faisais languir du coup j'ai quand même posté quelque chose...en vitesse... Désolé.] |
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