Il ne faut pas se fier aux apparences, surtout avec Izeiha. Sous ses airs doux, sereins et calmes, se cache une adolescente hostile et méfiante. Elle est néanmoins gentille et passive la plupart du temps. Étant méfiante, elle évite de parler aux étrangers. Sa voix reflète généralement son humeur, qui peut changer rapidement. Elle ne se laisse pas toujours faire. C'est une jeune demoiselle pleine de patience et de douceur si on est gentil avec elle. Elle ne réfléchit pas toujours avant d'agir, ce qui peut avoir un effet négatif à certain moment. Elle a donc un petit côté impulsif. Étant une adolescente qui manque souvent d'assurance, elle déteste les cacophonies ou être enfermé. Elle ne parle jamais d'elle, préférant écouter et apprendre en silence. L'observation est son point fort. Elle passe souvent inaperçu grâce à son tempérament discret. Ce qui lui permet d'en apprendre beaucoup sur certaine personne, en particulier en classe. Elle est curieuse, mais ce n'est jamais de mauvais goût. Elle demande souvent la permission avant de parler ou de poser une question. En résumé, sous ses apparences inoffensives, elle est méfiante et hostile, mais elle peut aussi être attentive, attentionnée et compréhensive. De plus, elle peut se montrer jalouse, particulièrement à l'égard des autres filles qui roucoulent autour de son amoureux. C'est une personne fidèle qui apprécie les petites surprises et les petits plaisirs de la vie. Elle a un grand sens des responsabilités, dû au fait que sa famille possédait un immense vignoble qui demandait beaucoup de temps et de travail.

En somme, c’est une jeune demoiselle avec un grand sens des responsabilités, fidèle à ses amis, elle sait toutefois se montrer méfiante à l’égard des autres. Elle sait se faire également toute petite et discrète.

Physique :
Elle a un visage pâle, qui se termine par un menton pointu. Elle a deux magnifiques puits sans fond à la place de deux yeux éclatants. Ils sont bleus marin et ne semble pas être animé. Ils sont vitreux et profonds, tout simplement. Son visage est entouré de cheveux noirs parsemés de reflets argentés. Sa tignasse est d'ailleurs assez courte, elle ne cascade pas bien longtemps. Elle ne fait qu'encadrer son petit minois. En général, son visage n'offre pas d'expression particulière. Ses yeux ne démontrent aucune émotion apparente et n'en démontre rarement. Son visage est donc inanimé si on le prend seul, sans qu'il ne soit rattaché à son corps.

Si on prend son corps en entier, c'est là, qu'elle devient réellement animée. Elle a un corps assez délicat, de frêles épaules, une taille fine et de légère courbe au niveau de la poitrine et des hanches. Sa grand-mère disait d'elle qu'elle n'avait que la peau et les os. Elle n'est pas non plus très grande, 1 mètre 63 à peine. On peut dire que c'est étrange de voir à quel point une personne peut être petite et pâle à la fois, alors qu'elle travaille tout l'été à l'extérieur dans un vignoble. Elle a ce qu'on peut dire, un corps plutôt attirant. Le « problème » c'est qu'elle n'a pas le look vestimentaire que les gens osent portés.

Effectivement, elle ne porte que des robes de type victorienne ou gothique. Elle porte rarement des pantalons et si c’est le cas, elle les porte pour travailler dans le vignoble et quand elle nettoie l’écurie. Enfin. La couleur de ses robes varie selon les saisons. En été, ou fin d’été, elle porte des robes de couleurs pastels, blanches, bleu ciel, etc. En automne, ce sont des couleurs dans les teintes de rouges, violacé, vert. En hiver, elle porte des couleurs froides, blanche, violets, indigo et au printemps, elle revient aux couleurs plus vivantes. Pour ce qui est de ses chaussures, elle porte des ballerines, des bottines, des talons, etc.

Pouvoir : Elle a la capacité de faire apparaître des papillons, de quelque façon que ce soit : en dansant, en chantant, en écoutant de la musique, en marchant tout simplement, mais particulièrement quand elle ressent des sentiments intenses. Les papillons ont une couleur spécifique pour chaque émotion et en voici la chartre :
______ʚïɞ Rouge, Jaune, Oranger : La colère, la frustration, la jalousie
______ʚïɞ Rose : La gêne, l’amour
______ʚïɞ Mauve, Indigo : Les rêveries, la mélancolie
______ʚïɞ Bleu, Vert, Turquoise : La joie, le bien-être
______ʚïɞ Gris : La fatigue, l’ennui
______ʚïɞ Blanc, Noir : La peur, l’anxiété
______ʚïɞ Brun, Beige : Neutralité
______ʚïɞ Multicolore : Le questionnement
Bref, les papillons apparaissent au fil de ses humeurs, ils ne peuvent ni attaqué, ni être attaqué ou capturé par autrui. Il n’y a qu’elle qui puisse sentir le battement de leurs ailes sur sa peau. Pour les autres, ils sont là tout simplement.

Alter Ego Astral : Une étrange petite créature sorti de son imaginaire sans doute. C’est une créature qui ne ressemble ni à un chat, ni à chien, mais bien un mélange des deux. Il arbore également une petite queue pour maintenir son équilibre, ainsi qu’une paire d’aile de plume. Il est petit et n’est pas plus long que 25 cm. Il a également de grandes oreilles poilues et des pattes griffues. Il est donc fait de fourrure et de plus. Il se nomme d’ailleurs Kaim (Kai-me).


Passion(s) : Elle n’a pas vraiment de passions à proprement parler. Elle aime simplement dessiner, peindre, lire, danser, chanter, être à l'extérieur. Bref, elle aime les choses simples.
N'aime pas / Phobie(s) : Elle n’aime pas être jalouse. Elle ne connaît pas encore de véritable peur. Mais au fil du temps, sa phobie se trouvera à être la solitude et la noirceur.

ʚïɞ Pour avoir le personnage :

Avez-vous bien lu les règles ? [ANGIECHOU]
Où avez vous trouvé ce forum ? En me baladant sur le net.
Est ce votre premier perso...
ʚïɞ ...Dans un forum RP ? Nop
ʚïɞ...Dans ce forum ? Oui

Izeiha de son prénom, des Tours de son nom de famille, est née dans un monde ou plutôt, sur une planète à part. Bon, elle n'était pas bien différente sa planète, c'était la Terre. Mais pour Izeiha, c'était une tout autre affaire, plus elle grandissait. Enfin. Commençons part le commencement.

ʚïɞ.ʚïɞ.ʚïɞ

Elle est née en Italie, de parent cultivant la vigne. Cependant, trouvant la vie en France un peu trop banale, ils emménagèrent en Toscane, en Italie où la mère Isabelle, donna naissance à une petite fille qu’ils nommèrent Izeiha. Une petite fille aux yeux bleu foncés et à la crinière couleur encre. La vie était simple, tranquille et par moment difficile. Cultivé la vigne était un art, un art que les parents de la jeune fille s’efforçait d’enseigner à leur fille qui n’en avait pas grand-chose à faire malheureusement. C’était une enfant calme et réservé qui passait plus de temps perché dans un arbre qu’à jouer avec les enfants du village. Elle parlait couramment le français avec ses parents et l’italien au village lorsqu’elle accompagnait sa mère.

ʚïɞ.ʚïɞ.ʚïɞ

Elle agit ainsi jusqu'à l'âge de 5 ans, où elle dû affronter la petite école et ainsi, côtoyé d'autres gamins, du moins, autre que ceux qui venaient de temps à autre avec leurs parents qui travaillaient pour sa famille. Lors de son premier jour de classe, elle n'adressa pas un mot à qui que ce soit. Une vraie petite sauvage cette enfant. Elle ne parlait que lorsqu'on lui posait une question et encore, elle ne répondait que le strict minimum. Les autres enfants avaient beau lui tirer les couettes, la pousser, elle restait passive. Il n'y eut qu'un petit garçon qui vint s'asseoir devant elle et joua son jeu. Le jeu du silence et de l'observation. Cependant, lorsqu'un autre enfant venait tirer les cheveux de la petite française, le gamin s'interposait à chaque fois puis revenait s'asseoir, sans dire un mot. Qui gagna ? Personne, à la fin de cette journée, Izeiha alla voir sa mère qui était venue la chercher et retourna chez elle, en jetant un subtile coup d'oeil au jeune garçon qui avait « joué » avec elle. Une semaine passa, puis une seconde et puis une troisième, a joué à ce jeu qui troublait l'éducatrice.

Lors de la première rencontre de parents, elle garda les parents, ou plutôt la mère d’Izeiha et les deux parents celui du jeune garçon. Les deux enfants avaient accompagné leur parent respectif et étaient assis en Indien au sol, et s’observait comme toujours. La jeune enseignante s’isola avec les parents :

« Voilà ce dont je voulais vous parler... Gabriel et Izeiha ne se parlent pas. Ils se regardent. Ils ne font que ça...
- Est-ce un problème ? demanda alors la mère de Gabriel.
- Non, pas pour Gabriel, débuta l’éducatrice. Mais pour Izeiha oui... Gabriel participe, mais pas la jeune demoiselle. Et lorsque je leur offre un moment libre, ils ne jouent pas comme les autres enfants, ils s’observent... »

Isabelle regarda sa fille qui restait stoïque, voir de glace devant son jeune ami.

« Izei, ma chérie, vient ici s’il te plaît. »

La petite s’exécuta sans rouspéter et alla s’asseoir sur les genoux de sa mère.

« Est-ce que tu t’amuses dans la classe ?
- Oui mama...
- Et avec le jeune homme ? »

La petite regarda son compagnon qui était resté assis plus loin et observait les adultes avec l’enfant qui était son ami. Puis, elle répondit :

« Oui mama...
- C’est ton ami ? »

Izeiha allait répondre quand le garçon se leva et pris la parole.

« Oui, c’est mon amie... On est ami... »

La gamine sauta en bas des genoux de sa mère et alla rejoindre son ami en lui prenant innocemment la main. L'éducatrice et les parents de Gabriel étaient plutôt stupéfait et la mère d'Izeiha ne sembla pas s'inquiéter de ce comportement. Après tout, sa fille avait toujours agi ainsi. Étant une jeune femme très conviviale, Isabelle proposa aux parents de Gabriel de passer à la maison samedi après-midi. Ils acceptèrent, ne sachant pas que la famille française vivait sur l'un des plus beaux vignobles de la région.

Samedi 18 octobre 1996, un après-midi...

Samedi au matin, Izeiha se réveilla au son de... de rien du tout en fait. La saison était terminée, les récoltes étaient terminées. Le travail a faire ce faisait dans l'atelier plus loin, un grand bâtiment où ils préparaient le vin, le faisait fermenté, etc. Il y avait une bonne odeur. Une odeur agréable, en plus de celle de l'écurie, car oui, la famille des Tours possédait des chevaux. Certain pour travailler, d'autre pour partir en balade. Bref, l'ambiance était agréable et apaisante. Sa chambre, elle l'aimait bien. Les murs étaient blancs et il y avait de multiple motif coloré, des fées et un petit animal étrange qu'elle avait fait dessiner par sa mère. Petit animal qu'elle nomma Kaim, son ami imaginaire si on peut dire. Enfin. Sa chambre était belle et son garde-robe encore plus. Sa grand-mère lui confectionnait de jolies robes, une ou deux par étés lorsqu'elle venait prêter main forte dans le vignoble. Elle en choisit une qui était de style victorien. Elle était blanche avec de multiple ruban rouge et fait de manche longue. Ce qui faisait un beau mariage avec la pâleur de sa peau et la couleur de ses cheveux. L'avant-midi allait être long. Son ami Gabriel, elle l'attendait avec impatience. Alors, elle fit passer le temps de manière diverse. Elle grimpa dans son arbre, écouta les oiseaux chanter, alla nourrir les chevaux, nourrir les chats et le chien de son père. Les secondes étaient des minutes et les minutes des heures pour cette enfant impatiente. Elle alla même marcher jusqu'au puits de pierre totalement à l'autre bout du vignoble, puis revint, le tout à pied.

Lorsqu'elle arriva, il était près de 2h30 de l'après-midi. Les invités étaient arrivés depuis quelques minutes déjà. Elle se précipita donc aux pas de course sur la terrasse où sa mère amenait les invités. Effectivement, ses parents et leurs invités y étaient assis autour d'une petite table en fer forgé noire. Gabriel était là, il flattait le chien qui était bien heureux de recevoir autant d'attention. Izeiha resta caché un petit moment dans le cadre porte puis se dévoila en allant se coller contre sa mère.

« Tu es là toi ! Je t'ai cherché partout. Où étais-tu ? demanda Isabelle, sa mère, en la serrant contre elle.

- Je suis allé jusqu'au puits.

- Tout ce chemin à pied ?

- Oui mama...

- Ah d'accord... Tu savais que nous avions des invités, pas vrai ?

- Oui mama, c'est pour ça que je suis allé jusqu'au puit, dit-elle d'une voix innocente et enfantine. C'était pour passer le temps jusqu'à leur arrivée. »

Ils laissèrent passer un moment et le père prit la parole.

« Ce sont les parents de Gabriel, ton ami, Roméo De Luca est son papa et sa mama c'est Selene De Luca.

- Bonjour Izeiha, dit le père et la mère de Gabriel en coeur.

- Bienvenue à la maison, salua Izeiha en faisant un petit signe de tête. »

Puis les De Luca appelèrent leur garçon.

« Viens dire bonjour à ton amie Gabriel. »

Son ami, avec un grand sourire vint saluer la petite fille. Isabelle proposa ensuite quelque chose à sa fille.

« Pourquoi ne ferais-tu pas visiter la maison à Gabriel ma chérie ? »

La petite regarda Gabriel, alla lui prendre la main et lui fit visiter la maison de fond en comble. Et pour la première fois, Izeiha joua réellement avec quelqu'un. Ils jouèrent à chat, crièrent et surtout, ils s'amusèrent. La famille De Luca resta même pour le souper où les parents de Gabriel purent goûter au vin de la famille des Tours, puis la famille De Luca repartit vers les 10h00 du soir.

ʚïɞ.ʚïɞ.ʚïɞ

Durant toute la petite école, jusqu'à ce qu'elle entre au secondaire/lycée, Izeiha et Gabriel restèrent très proche. Ils se voyaient pendant et après l'école, un jour sur deux ils étaient chez un ou l'autre. Pendant les étés, Gabriel venait travailler au vignoble avec la franco-italienne. Au village, on les surnommait les inséparables. Tout le monde disait aux parents de ses deux enfants qu'ils finiraient ensemble un jour ou l'autre. Bien sûre, en tant qu'adolescent, jamais Izeiha ou Gabriel n'aurait affirmé de telle chose. Ils se considéraient comme des frères et soeur. Mais le regard de la jeune demoiselle sur son meilleur ami devenait de plus en plus timide et ravisé. Elle remarquait qu'il était plus bâti qu'à l'époque, ses yeux gris et ses cheveux bruns en bataille lui donnaient un certain charme, en plus d'une peau magnifiquement bronzé par le soleil. Son sourire faisait fondre plus d'une fille à la fois, ce qui rendait Izeiha jalouse. À son grand soulagement, Gabriel n'avait jamais eu d'yeux pour aucune autre fille que pour elle.

De son côté, Gabriel aussi voyait sa meilleure amie changer. Bien qu'elle avait toujours l'air légèrement plus jeune que son véritable âge, il lui trouvait un petit quelque chose de particulier. Ce qui faisait en sorte qu'il n'avait de pensé que pour elle. Peut-être était-ce la faute ses grands yeux profonds ? Ou encore son air absent qui lui trouvait si mignon lorsqu'elle peignait ou dessinait ? Il n'en savait pas grand-chose. Il aimait particulièrement l'odeur légère de fleur qu'elle dégageait toujours, ses cheveux qui volaient librement au vent. Toujours coupé à la mâchoire de façon inégale depuis quelle était au lycée. Gabriel c'était même surpris à penser à ses courbes qui se dessinaient peut à peu sur sa taille et au niveau de la poitrine. Que d'étrange chose à laquelle il pouvait penser à son sujet. Néanmoins, il ne lui fit jamais par de ses observations, tout comme elle, elle ne le fit jamais. Du moins, pas pour le moment.

ʚïɞ.ʚïɞ.ʚïɞ

L'école était terminée depuis le 23 juin. L'été commençait à peine et déjà, il devait s'afférer à la tâche pour entretenir le vignoble. Izeiha était âgée de 16 ans et Gabriel atteignait ses 17 ans. La différence d'âge s'expliquait du fait qu'Izeiha avait débuté l'école à 5 ans et Gabriel à 6 ans, tout simplement. Mais cela les importait peu. Il avait toujours passé leur temps ensemble et ce, depuis 11 années.

Enfin. En ce 27 juin, Izeiha avait invité Gabriel à la maison, afin qu'ils puissent profité du beau temps en allant faire un peu d'équitation sur les terres du vignoble. Ainsi, ils profiteraient d'un moment seul, au soleil, à l'abri des regards, dégustant un merveilleux pique-nique de l'adolescente avait préparé. Gabriel arriva à 10h et ils quittèrent pour leur balade. Ils se rendirent à leur « repère ». Le repère avec pour principale attraction, le vieux puits de pierre. À quelques pas à peine du puits, il y avait une rivière et un magnifique saule pleureur. Les deux jeunes gens s'installèrent au pied du saule, laissant les chevaux manger un enclot improvisé.

Ils parlèrent de tout et de rien tout en mangeant et en buvant une bouteille de vin qu'Izeiha avait piqué à ses parents dans la cave à vin. Comme toujours, la jeune demoiselle était vêtue d'une robe victorienne, sans manche, attachée dans le cou qui se terminait à la hauteur de ses genoux. Elle était blanche et enrubanné de rubans bleu marin. Pour chaussure, elle portait des bottines de cuire brun, mais aussitôt qu'elle eut descendu de sa monture, elle les avait retirées, laissant donc ses pieds nus. Ses cheveux, bien que court, étaient légèrement attachés en chignon lâche près de sa nuque avec l'aide de barrettes. Quant à son ami, il portait un jean bleu marin et un chandail blanc à manche courte ajusté, dévoilant une belle musculature. Lui aussi, avait abandonné ses bottes pour laisser ses pieds à l'air libre.

En début d'après-midi, le soleil tapait fort et la chaleur devenait un peu plus intense. Alors, Gabriel déclara d'un ton enjoué :

« Je ne sais pas pour toi, mais moi j'ai chaud ! Alors, une baignade, ça te dit ? »

L'adolescent retira son t-shirt et retira ses pantalons pour n'être qu'en boxer. Izeiha eut tôt fait de rougir, heureusement, il ne le remarqua, puisqu'il s'était déjà précipité à l'eau. Le courant était presque imperceptible, c'était donc sans risque pour quiconque voulait se baigner. Le jeune italien pataugeait joyeusement.

« Viens ! L'eau est merveilleusement bonne !

- Mais je n'ai rien pour me baigner.

- Moi non plus je n'avais rien Zei !

- Mais Gab...

- Aller ! Saute dans l'eau, sinon je viens te chercher ! »

Le garçon nagea jusqu'au bord et marcha en direction de son ami avec un sourire malicieux dessiné sur ses lèvres. Izeiha fit quelques pas en arrière et déclara :

« Je vais voir ce que je peux faire... Ne m'approche pas tu es trempé !

- Alors tu as 5 minutes ! Sinon je te lance à l'eau ! »

L'adolescente couru en direction des selles où étaient accrochées quelques sacoches qui contenaient souvent des vêtements de rechange, au cas ou. C'était son jour de chance, ses sacoches contenaient une camisole de couleur bleu marin.

« Dans 3 minutes ! » s'écria Gabriel impatient de la jeter à l'eau.

Caché par un arbre et quelques petits bosquets, elle troqua sa robe pour une camisole, gardant ses petites culottes bleues en guise de maillot de bain.

« Dans 30 secondes !

- J'arrive ! J'arrive ! Ne t'affole pas, je veux simplement accrocher ma robe pour ne pas qu'elle se froisse.

- 15 secondes ! »

Izeiha savait que son ami ne plaisantait pas. Elle se dépêcha donc de plier sa robe dans l'une de ses sacoches au lieu de trouver un endroit pour l'accrocher.

« 5... 4... 3... 2.. 1... Zéro !!!! »

Gabriel se précipita sur Izeiha, la prit en « princesse » et couru se jeter à l'eau avec elle. On entendit qu'un cri perçant venant de l'adolescente et un rire machiavélique de la part de Gabriel. Sans attendre, la franco-italienne arrosa son ami qui venait de la jeter à l'eau. Elle essaya, en vain, de le faire couler en pesant sur sa tête ou ses épaules. Au bout d'un moment, à bout de souffle de s'être poursuivi dans l'eau et autres jeux enfantins, comme dans les films, ils retrouvèrent près l'un de l'autre. Si près qu'ils pouvaient sentir le souffle de l'un et l'autre. Timidement, Izeiha s'accrocha aux épaules de Gabriel, alors que lui, l'attira près de lui en lui entourant les hanches. Ce beau moment fût clôt par un baiser, timide et maladroit, mais ô combien rempli d'amour et de tendresse. Ils restèrent là, stupéfaits pendant un moment, dans les bras de l'autre, sans dire un mot.

Gabriel finit par nager, gardant Izeiha contre lui, vers le bord. Il sortit en prenant I’adolescente qu’il aimait tant dans ses bras. Il la déposa au sol, sur la couverture qu’ils avaient placé plus tôt pour manger. Ils se couchèrent l’un contre l’autre pour le reste de l’après-midi. Ils s’observèrent, sans un mot. L’adolescente jouait dans les cheveux mouillés du garçon, tandis que lui, effleurait son visage du bout des doigts. Un amour venait de se déclarer sans qu’aucune parole ne soit dite.

Le jeune et nouveau couple ne revint qu’en fin d’après-midi à la maison de la famille des Tours. Ils ne dirent rien aux parents, il n’y avait rien à dire, puisque tout était dit. Les parents d’Izeiha remarquèrent vite le changement de comportement de leur fille et de son ami, mais n’en fit rien.

ʚïɞ.ʚïɞ.ʚïɞ

L'amour des deux jeunes tourtereaux ne fit qu'augmenter... Ils se connaissaient, ils savaient ce que l'autre pensait sans qu'il n'ait dit quoi que soit. Ils étaient faits l'un pour l'autre. L'été passa, comme les autres étés avant, mais cette fois-ci, remplit de petites attentions. Une fleur de temps en temps... Un pique-nique surprise... Une balade nocturne... Izeiha n'avait que Gabriel en tête, alors que Gabriel n'avait qu'Izeiha en tête. C'était leur premier amour sincère à tous les deux.

Après un an d'amour qui ne faisait que grandir, Izeiha avait alors 17 ans. Pour leur un an, Gabriel avait offert une magnifique bague à sa bien aimé, qui elle, lui avait offert un collier, une chaîne en argent. C'est aussi cette nuit, près du puits et du saule, qu'ils se donnèrent à l'autre. Ils firent l'amour avec tendresse et délicatesse. L'été passa avec le même type d'amour. Cependant, certaine chose avait changé. Gabriel avait encore plus de prétendantes qu'autrefois et il ne se gênait plus pour leur faire la cours à la blague. Izeiha lui fit savoir et tout s'arrangea, sauf que...

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Une semaine avant l'halloween, Izeiha et Gabriel, qui étaient en terminal au Lycée, furent invités à une grande fête costumée, avec danse et alcool au rendez-vous. Ils acceptèrent et choisir leur costume ensemble. Izeiha, ayant une quantité de robes phénoménales, elle en choisit une dans les teintes de vert foncé et trouva un chapeau de sorcière noir avec des teintes de vert. Elle se déguisa donc en sorcière aux allures victoriennes, ajoutant à son costume une paire de gants de la même couleur que sa robe, ainsi que des bracelets dorés et le collier que son amoureux lui avait donné. Elle avait de jolis talons noirs. Pour ce qui était de Gabriel, il choisit de porter un vieille habit qui lui donnait l'allure d'un major d'homme des années 1800, afin d'être de même époque que l'élue de son coeur.

Le jour de l'halloween, le 31 octobre, le couple se rendit à l'emplacement de la fête en question. Tout ce déroula à merveille. Izeiha discutait avec des copines de classe et Gabriel faisait de même. Ils prirent chacun un coup, dansèrent langoureusement ensemble, prirent encore un petit coup, puis un autre et un autre. La franco-italienne n'était ni saoule, ni totalement a jeun. Elle avait pris un petit coup sans qu'elle ne puisse perdre la tête. Son copain par contre, n'avait pas fait de même. Il faisait, avec des amis, un concours de calage. À croire que c'était ce qu'ils n'avaient rien de mieux à faire. Malheureusement pour le couple, Gabriel prit un verre de trop. Il ne dit rien d'obscène ou de déplacer. Toutefois, il se mit à faire le guignol et à être déplacé envers certaine fille de la fête. Puis, l'une de ses prétendantes en profita. Cette dernière, embrassa Gabriel, devant tout le monde et devant Izeiha.

L'adolescente sentit son coeur se broyé au même instant. Le garçon qu'elle avait toujours aimé, son ami d'enfance et meilleur ami, ne se défendait même pas ! Il se laissait faire et s'empressa même d'en ajouter un peu plus. L'une des amies de la franco-italienne l'amena dehors. Rien ne se dit. Au bout d'un moment, Adele, l'amie d'Izeiha, lui proposa de la ramener chez elle. La demoiselle ne ce le fit pas demander deux fois et accepta. Elle remercia chaleureusement son amie et lui dit qu'elle voulait être seule.

Une fois chez elle, elle ne prit pas le temps de changer de chaussure, sella son cheval et partit au galop au repère. De là, elle pleura toutes les larmes qui purent s'échapper de ses yeux. Elle s'était assise sur le bord du vieux puits et pleura, pleura encore. Ne se rendant pas compte qu'à chaque fois qu'elle était parcourue de sanglot et qu'elle bougeait, les pierres qui lui servaient de chaise, remuaient étrangement. Dans sa précipitation, elle avait prit avec elle du papier et des crayons. Elle alla les chercher et revint s'asseoir et écrivit une lettre. La lettre contenait toutes ses pensées, tout ce qu'elle essayait de comprendre et tout ce qu'elle ressentait envers Gabriel. Elle resta au repère, en pleurant, essuyant à répétition les larmes qui glissaient sur ses joues.

ʚïɞ.ʚïɞ.ʚïɞ

À un moment donné, elle rejeta sa tête vers l'arrière et le chapeau tomba dans le puits. Par réflexe, elle laissa tomber ses feuilles et son crayon et essaya de le rattraper. Trop tard, il lui avait échappé et le rebord du puits, céda sous le rapide mouvement de l'adolescente. Elle laissa un cri de surprise s'échapper et s'accrocha à une main au rebord du puits. Malheureusement pour elle, les gants qu'elle portait, glissaient sur la pierre vieillie par le soleil et le vent. Et elle lâcha prise... Izeiha poussa un cri qui résonna contre les parois. La chute ne fut pas longue, mais l'atterrissage ne se fît pas en douceur. Elle atterrit lourdement au sol et se cogna la tête contre le sol assécher par le temps. Elle sombra dans l'inconscience pour quelques heures.

Lorsqu'elle se réveilla, l'adolescente fut prise d'un mal de tête atroce. Elle leva ses yeux sombres vers le ciel et vit à peine le ciel étoilé. Dans sa chute, elle avait apporté avec elle la lampe qui lui servait de lumière là-haut. Elle s'était fracassé au sol et on pouvait retrouver quelques morceaux d'éclats dans quelques plaies qui recouvraient ses bras et ses jambes. Izeiha se releva, de peine et de misère en s'appuyant sur les parois humides du puits. Elle essaya de voir si elle pouvait grimper jusqu'à la surface. Mais rien. Sa main finit simplement par tomber dans un vide. Elle observa plus méticuleusement le trou. Elle n'y voyait rien. Mais en passant sa main contre la pierre, elle constata que le trou était assez grand pour être accroupi à l'intérieur. N'ayant rien à perdre, elle s'y aventura. Il était long, très long. Il allait en descendant également. Étonnamment, plus elle y progressait, plus il s'élargissait en diamètre. Elle finit par aboutir dans une grande grotte. Elle ne savait pas si elle allait en direction de la rivière ou de la maison. Mais elle remarqua un grand bâtiment éclairer par de la lumière. Un manoir sous terrain ? C'était plutôt étrange, mais endoloris de partout, elle s'avança davantage et finit par pousser la porte, tout simplement.