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 Pour un frisson...~[POSTE UNIQUE]

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Delicate Boy
Emrys Sulwyn
Emrys Sulwyn

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Féminin Pseudo Hors-RP : Nii' / MPDT
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• Age : 31
• Pouvoir : Ressentir les émotions des autres.
• AEA : Bilboquet. L'escargot. Le meilleur. Le plus rose.
• Petit(e) ami(e) : Iwa coeur coeur love ♥ (Mais il n'oublie pas Soren.)

RP en cours : Dysphorie en Euphorie.

Messages : 886
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Pour un frisson...~[POSTE UNIQUE] _
MessageSujet: Pour un frisson...~[POSTE UNIQUE]   Pour un frisson...~[POSTE UNIQUE] Icon_minitimeMer 26 Mai 2010 - 0:39

Il ne faisait pas spécialement froid, pas spécialement chaud non plus. Par contre, il pleuvait des cordes. Enfin ça, ça n'avait plus rien d'étonnant : à cette époque de l'année, en Angleterre, il n'était vraiment pas rare qu'il pleuve. Emrys s'y était habitué, ce n'était plus tellement dérangeant et on s'habituait, au bout d'un certain temps. Le seul problème, c'était qu'avec toute cette flotte impossible d'allumer sa cigarette. Il poussa un soupir agacé et rangea son briquet dans sa poche d'un geste brusque. Non pas qu'il se sentait le besoin irrépressible de fumer là, tout de suite, simplement que ça l'énervait de ne pas pouvoir, au cas où. Et puis quand il était stressé, impossible de ne pas vouloir fumer. C'était ça, le deal qu'il avait passé avec ses petits poumons : il ne fumait pas comme un pompier, mais quand il était stressé de la sorte pas moyen d'y échapper. Malgré sa capuche, qui protégeait tant bien que mal son visage de l'averse, le jeune homme sentait des gouttes d'eau glaciales couler le long de son visage fin. C'était un peu stupide, comme pari. Il n'avait pas spécialement envie d'y aller. Il n'y avait pas vraiment de son raison valable qui le poussait à le faire. Pas besoin d'impressionner, pas besoin de se faire bien voir de personnes qu'il ne connaissait qu'à peine. C'était juste un pari idiot comme un autre, l'envie de braver les interdits et de se faire peur. Ouais, ça devait être ça : l'envie de se faire peur. Les frissons le long de la nuque, les sueurs froides, la gorge qui se noue, les muscles qui se tendent. Et puis quitte à ce que quelqu'un risque quelque chose, autant que ce soit lui. Non pas qu'il y avait un risque quelconque, mais bon. Sait-on jamais : mieux vaut prévenir que guérir, comme dit le proverbe. Emrys resserra sa veste autour de lui, plus incommodé par la pluie que par le froid. Il ne faisait pas froid, pas vraiment ; tiède, plutôt. Un doux mélange entre l'été et l'hiver, un compromis valable entre deux opposés. Il aimait bien ça, les compromis, Emrys. Ça prouvait que tout le monde faisait des efforts, et pas qu'un seul-ce qui était plutôt un bon point, fallait l'avouer.

Le garçon se retourna un court instant vers ses amis, plus loin derrière lui, abrités sous un arbre, et haussa les épaules. Son pied droit se posa devant le gauche, le gauche fit de même et il se mit doucement en mouvement vers la bâtisse abandonnée qui se dressait devant lui. Ça n'avait pas l'air bien grand, pas l'air bien neuf, pas l'air habité le moins du monde. Sous toutes les coutures cela ressemblait à une maison hantée, ou une autre idiotie du genre. Pourquoi cette fascination morbide pour ce genre de lieu? Le brun ne savait pas, il n'en avait pas la moindre idée, pas même le plus petit début de réponse. Un sourire fleurit sur ses lèvres pâles, et il se planta bien devant la porte, la fixant de toute sa hauteur. C'était grand, c'était imposant, et en même temps ça n'avait rien de réellement effrayant. Comment dire? Même s'il avait voulu, il n'aurait pas pu décrire ce qu'il ressentait à ce moment précis. Excitation. Crainte. Appréhension. Hésitation. Et en même temps, caché dans un recoin de son esprit, une sorte de joie inexplicable. Il était comme ça, Emrys : il sautait le mur et se demandait seulement une fois le saut entamé ce qu'il pouvait bien y avoir derrière.

Il entendit le cri d'un de ses amis, derrière lui, et lui fit un grand signe de la main. Qu'il se taise, bon sang! Ils n'étaient pas seuls ici, et si quelqu'un l'attrapait à entrer là-dedans, il sentait que ça n'allait pas se passer si bien que ça pour lui. Il n'avait jamais été curieux, jamais. Si on ne lui avait pas dit qu'il n'était 'pas cap' de le faire, il n'aurait même jamais songé à le faire. Pourtant, il prit une profonde inspiration et poussa le lourd battant, se glissant à l'intérieur aussi discrètement que possible. Il fit un bref tour sur lui-même, et observa la sorte de Hall dans lequel il se trouvait à présent. C'était grand, pour sûr. Beaucoup plus beau que vu de l'extérieur de même : on aurait dit une espèce de musée, ou d'il ne savait trop quoi. Mieux que chez lui, en tout cas. Mieux que beaucoup de ce qu'il avait vu durant sa vie. Et plus grand que ce qu'il avait imaginé initialement. Silencieux, aussi. Trop silencieux, tellement que c'en était stressant.

Mince, où était son fichu briqu-

Le bruit sourd qui résonna le coupa dans ses recherches, et il ne put retenir un très gracieux juron en constatant que la porte était fermée. Ben tiens. Comme de par hasard, étrangement, cette maudite porte s'était fermée. Toute seule, bien entendu. Il tira sur la poignée, s'aidant même de sa jambe, mais rien à faire. Musclé, non, mais pas au point de pas pouvoir une porte, mince...

"Les sales cons", siffla-t-il en donnant un bon coup de pied dans le battant, abimant plus sa botte qu'autre chose.

Ses yeux bleus se posèrent sur une espèce de panneau d'affichage en liège, du genre de ceux qu'il y avait dans son lycée. Ça ressemblait à une saleté de blague, il en aurait mis sa main à couper.
Il s'approcha d'un pas hésitant, et se pencha sur les quelques lignes qui étaient inscrites, signées par des personnes qu'il ne connaissait ni d'Ève ni d'Adam. Et relatant le dernier épisode d'un mauvais feuilleton télévisé des années 50, bien entendu. Un petit rire nerveux s'échappa de sa gorge, et il passa sa main sur son visage. Bien sûr. Un animal, un pouvoir. Il allait se mettre à faire des boules de feu avec ses mains, et il pourrait parler avec..., avec son escargot, pendant qu'on y était? Ça faisait des années et des années qu'il n'avait pas entendu parler d'animaux qui parlaient, mince. Ses amis étaient au courant, alors?

C'était de la putain de mise en scène, tout de même. Ce n'était pas poli, mais c'était exactement l'idée qu'il tenait à exprimer.

Emrys retira sa veste trempée et la posa sur son épaule, ne tenant pas à la perdre dans la bataille. Bien, bien. Il était donc coincé dans une sorte de drôle de bâtisse, allait avoir un pouvoir-de-la-mort-qui-tue, et parler avec une petite bête? Ça promettait, ça promettait. Il faudrait quand même qu'il soit de retour pour dîner, son père hurlerait s'il n'était pas là. Et ça, c'était jamais bon.

Bon. Bon. Bon..., il n'avait plus qu'à chercher la sortie, maintenant. Puisque visiblement elle n'était pas par là. Ou tant qu'à faire, pourquoi pas visiter un brin? Ce n'était pas comme s'il risquait de tomber sur un méchant Loup-Garou, non?

Il haussa une fois de plus les épaules, et partit vers la droite. La droite, c'était un bon point de départ. Il en aurait presque oublié de fumer, tiens.
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