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| After Rain... You're locked [Terminé] | |
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(sauce BBQ ouais) Ralph
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Age : 30 • Pouvoir : Expédier ad patres. • AEA : Son paquet de clopes. Ou le chat mouillé avec des ailes, à voir. • Petit(e) ami(e) : Hans. Leurs QI se répondent. RP en cours : Turn left and then straight to the grave.Messages : 657 Inscrit le : 08/08/2010
| Sujet: After Rain... You're locked [Terminé] Mar 10 Aoû 2010 - 19:59 | |
| After Rain... Locked Arnulf "Alan" Restaurant La porte se referma en claquant violemment et Ralph sentit un frisson courir le long de son échine. Un tremblement de bête prise au piège. D’instinct, il se retourna pour fixer les deux battants clos. Puis il s’astreignit à se calmer et lança un regard circulaire au lieu dans lequel il se trouvait. C’était une espèce de hall géant – un peu comme l’entrée d’un établissement scolaire comptant un bon nombre d’élèves. Haut de plafond, large, du carrelage au sol… le genre qui en impose, quoi. De nombreuses fenêtres ouvraient les murs sur l’extérieur rendu gris par une pluie morose. En parcourant les lieux du regard, notre récemment nommé Ralph repéra le grand escalier central et quelques sièges disposés non loin, ainsi qu’une ou deux portes – en haut de l’escalier - qui débouchaient sur… ben, sur il ne savait pas quoi, vu qu’il ne savait ni où il était, ni ce qu’il faisait là ni même qui il était lui-même. Et puis, il était trop crevé pour songer à tout ça. Il avait un mal de crâne épouvantable. Machinalement, il marmonna à haute voix – habitude qu’il avait prise durant le quart d’heure précédent :
« Tu sais où on est, là ? » Seul le silence lui répondit. Autant extérieur qu’interne : la voix qui lui avait parlé tout le temps qu’il était dehors s’était tue. En fait, il ne ressentait même plus sa présence dans son esprit. Un peu étonné qu’elle l’ait lâché comme ça, il leva les yeux sur le lustre suspendu au-dessus de sa tête… avant qu’un choc violent et soudain l’attrape en plein milieu de l’estomac. Inutile de vous dire que notre jeune ami se cassa la figure par terre. Lâchant un râle de douleur – le marbre, c’est dur - Ralph rouvrit les yeux, un peu sonné. Confortablement assis – et pesant son poids – sur sa poitrine, un… euh… un gros chat le fixant d’un regard bicolore. Un regard… accusateur ?
Je suis un lynx, imbécile ! Grogna la bête en question. « Hein ? Euh… d’accord. » Balbutia le jeune homme en réponse. Grimaçant parce qu’il avait mal aux côtes, il se redressa et s’assit. Le lynx roula sur ses genoux et s’y assit, continuant de le fixer d’un regard accusateur. Depuis quand les animaux parlaient-ils, déjà ? Etait-il en plein délire hallucinatoire ? Après les voix, les bestioles qui sortent de nulle part et insultent les gens. De mieux en mieux. Pourtant, Ralph ne put s’empêcher de songer que l’animal lui disait quelque chose. Ca le démangeait, à la frontière de sa mémoire vide. Cette taille de peluche, ces deux yeux or et brun… Il y avait quelque chose qu’il aurait dû savoir à son sujet, il en était certain. Mais quoi ? Il ne parvenait pas à s’en rappeler. L’animal posa ses deux pattes avant épaisses et fourrées sur sa poitrine. Et Ralph eut un flash révélateur. Ou presque.
« Cette voix… t’es… ! » Pas trop tôt. Grogna le lynx en se radoucissant. T’es trempé, tu le sais, ça ? C’est désagréable. Alors que l’animal descendait de ses genoux, le libérant, Ralph l’observa en triturant sa veste imbibée d’eau. Pas de doute : le chaton était le possesseur de la voix qui résonnait dans sa tête depuis qu’il s’était réveillé sous la pluie. Comment était-ce possible ? Lorsqu’il se releva – un peu trop vite, le jeune homme fut pris d’un soudain vertige qui le fit fermer les yeux. Quand il les rouvrit, il sentit un brusque poids tomber sur son épaule. Non sans surprise, il tourna la tête et découvrit le lynx, maintenant affublé de deux petites ailes blanches, qui venait de s’y poser. Les deux membres disparurent rapidement, et Ralph songea qu’il ne devait surtout pas se poser de question sur ce qui pouvait lui arriver pour le moment. Il se contenta de grogner :
« T’as l’intention de squatter ? » Miaaaw… miaula l’animal en guise de réponse, tout en s’étirant. Okay. Ralph se frotta les yeux, secoua la tête… et ça n’eut pour effet que d’accroître sa migraine. Il jura atrocement à voix basse… avant de lâcher un soupir. Le gros matou posa une patte compatissante sur sa joue, les yeux étincelants de malice.
Pauvre garçon. Je compatis, tu sais. « J’vais t’en coller une, tu vas voir… tu vas voler. » Répondit le jeune homme d’un ton qui se voulait hargneux. Alors tu ne te souviens pas de moi ? Tu es cruel, maître… « Je devrais ? » Le lynx hocha rapidement la tête et donna un coup de langue au jeune homme, avant de fouetter doucement l’arrière de sa tête avec sa queue pour la lui faire tourner vers la droite de la porte, derrière eux.
Regarde par là, si tu veux quelques tuyaux. Ralph soupira et se résigna à suivre les conseils de l’animal. De toute façon, il était plutôt soulagé qu’on lui dise quoi faire pour le moment. Il ne se sentait pas capable de réfléchir par lui-même. Il se mit en marche comme un automate en direction du tableau de liège accroché au mur à coté de la double porte, tout en demandant d’une voix fatiguée à son seul interlocuteur :
« C’est quoi ton nom ? Tu dois en avoir un, non ? » Tu devrais le savoir, c’est toi qui me l’as donné… « Tu sais bien que je ne m’en rappelle pas. ('Fin, je crois) » Très juste. Appelle-moi Liam alors. Ralph. Le jeune homme dégoulinant arriva devant le panneau, sur lequel étaient punaisées quelques feuilles de papier sur lesquels étaient griffonnés des messages visiblement laissés par des mains différentes. Planté devant, il put lire :
- Citation :
- Si vous lisez ces lignes déposées sur ce misérable bout de papier, c’est que vous venez de commettre une grossière erreur, certainement la plus grosse de votre vie.
Je vous souhaite la bienvenue, en tant que pensionnaire, dans votre nouvelle et éternelle demeure. Ceci n’est nullement une farce de mauvais goût, je n’ai aucunement le temps de plaisanter, ni l’envie de rire. Vous allez bientôt vous rendre compte que cet endroit maudit vous retient prisonnier. Est –ce de la magie ? La réponse à cette question est oui. Si vous ne me croyez pas, tentez d’ouvrir la porte, n’hésitez pas, j’ai comme vous, désespérément tenté de sortir des centaines de fois, en vain. Le lynx sauta agilement de l’épaule de Ralph lorsque celui-ci se tourna brusquement vers la porte. Il attrapa la poignée et la secoua frénétiquement en vain. Jurant, il appuya au maximum, rencontrant la résistance d’un verrou bloqué, puis donna un grand coup de pied dans le lourd battant suivi immédiatement d’un brusque coup d’épaule, tentant de le forcer sans plus de résultat. Ralph jura entre ses dents, puis se détourna et rencontra le regard de Liam qui murmura les mots qu’il redoutait.
Je te l’avais dit… Il ne pouvait pas le nier. Et merde. Dans quoi s’était-il fourré ? Il retourna vers l’annonce pour lire les mots suivants :
- Citation :
- Alors ? Convaincu(e) ? Bien…
Pour éviter une perte de temps colossale, je vais retracer pour vous les grandes lignes de votre nouvelle existence. Sachez que ce pensionnait étant magique, il va falloir vous résoudre a croire à tout, même aux faits les plus invraisemblables. Ne paniquez pas si jamais vous faites vous-même des choses inexplicables : en entrant dans ce pensionnat, vous vous verrez doté(e) d’un pouvoir qui vous sera propre. De plus, vous allez retrouver dans l’enceinte de cette prison, un ami que vous aurez oublié depuis quelques temps déjà, n’ayez donc aucune crainte si un animal vous parle, cela ne sera que votre alter ego astral.
Je vous souhaite de rester en vie et de toujours garder espoir.
Cordialement, Periple Skye. Pas mal de trucs à éclaircir, dans ce premier message. Notamment la mention d’un certain « pouvoir ». Quant à ce que la dénommée Periple appelait « alter ego astral »… un coup d’œil à Liam renseigna Ralph sur la question. Alors que le lynx lui grimpait sur l’épaule avec difficulté (ben ouais, sans les ailes ça marche moins bien), le jeune homme reprit sa lecture.
- Citation :
- Hello les nouveaux !
Skye a déjà tout raconté ci-dessus. Vous savez donc toute l'histoire, mais... Ne vous faites pas trop de souci ! C'est sûr, au début, l'extérieur nous manque et tout, mais ça passe vite, vous verrez. En attendant, nous sommes tous là, ensembles ! 'Faut se serrer les coudes ;D Mon nom, c'est Kyoko Maeda. J'ai joint une photo de mes copines et moi, avec nos noms, histoire que vous puissiez avoir quelques visages en tête, et des personnes à qui vous adresser en cas de problème ! C'est le trio de la mort-qui-tue : moi, Chiara et Key. On organise souvent des fêtes, des soirées, des trucs, enfin voilà quoi. N'hésitez pas à venir nous voir, on pourra vous présenter du monde !
Kyoko M. <3 Encourageant ? Peut-être… Ralph avait l’esprit embrouillé et ne savait pas trop quoi penser de tout ce qu’il apprenait. Il regarda la photo, sur laquelle trois jeunes filles souriaient. Que penser de ce message joyeux ? Liam se frotta contre sa joue en ronronnant, l’incitant à lire la suite.
- Citation :
- Voyageur perdu, je n'ai que faire que tu sois enfermé ici.
J'écris ces mots pour vous apprendre ce qui se trame dans la forêt de ce pensionnat. En effet, dans ces bois, se trouve un fantôme qui est devenu gardien de ce lieu mystérieux. Ce fantôme n'est autre que moi-même. Je viens ici pour vous prévenir que si jamais vous vous en prenez à la moindre parcelle de ma terre ou a un de ses habitants, la dernière chose que vous verrez sera mon esprit en train de vous assassiner. Que les choses soient claires : vous n'avez aucun intérêt à venir en ennemi chez moi. Je vous indique aussi qu'il est fortement déconseillé de se balader dans la forêt en période hivernale, car si le reste de l'année, je protège les randonneurs des animaux de cette forêt, lors de ces périodes, j'autorise la chasse aux hommes. Je pense avoir été clair et je vais donc m'arrêter d'écrire ici.
Le gardien de la forêt. Bien. Ca, au moins c’était clair. Comme quoi, dans le coin, tout n’était pas rose… mais bon, dés le début, tout n’était pas rose de toute manière. Enfermé… pour toujours ? Ne plus jamais sortir de cet endroit ? Ralph sentit qu’il frissonnait rien qu’à cette idée. Mais en même temps, vu qu’il n’avait nulle part où aller et qu’il ne savait même pas ce qui l’avait amené ici, peut-être qu’avoir atterri dans un lieu ou la majorité des gens arrivaient par hasard n’était pas une si mauvaise chose. Pour le moment du moins. Ralph décida de ne pas trop réfléchir… encore ? Il radotait ! En fait, la supposition la plus évidente était celle reliant cette façon de se répéter au persistant mal de crâne qui battait dans sa tête. Et à l’écœurement qui retournait à présent son estomac. Il avait l’impression d’avoir faim mais de devoir vomir tout aliment solide avalé. Le jeune homme déglutit puis, sans un mot, tourna les talons et se dirigea vers l’immense escalier qui scindait le fond du hall en deux avant de se laisser lourdement tomber sur une marche. Alors que Liam descendait de son épaule et allait s’asseoir sur ses genoux en miaulant d’un air inquiet, ses vêtements dégoulinants de cette lourde pluie grise qui tombait à l’extérieur, Ralph s’adossa à la rambarde et ferma les yeux pour se reposer quelques instants… le temps que ce malaise passe… Il ne savait pas depuis combien de temps il s’était assoupi à cet endroit lorsqu’un léger bruit de pas le tira de sa torpeur.
Dernière édition par Ralph le Dim 27 Jan 2013 - 13:47, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: After Rain... You're locked [Terminé] Mer 11 Aoû 2010 - 13:43 | |
| Bah, à défaut d'être d'une qualité lumineuse, ce message excède mes limites habituelles... Sache que j'y ai tout de même passé deux heures (en général je prends 5 minutes à écrire deux phrases --') ____________ Ralph et lui n'avait définitivement rien en commun, fut la première pensée qui vint à Arnulf quand il le vit. Enfin, non, la première fut en réalité “tiens, quelqu'un par terre.” et la suivante “c'est qui lui ?”. Arnulf ne remarqua le genre de personne auquel correspondait sa nouvelle rencontre qu'après l'avoir longuement jaugé, de ce regard méfiant qu'il avait gardé de son enfance avec ses parents. Il ne trouvait pas du tout présomptueux de dire définitivement , même après seulement quelques secondes. C'était en effet une espèce de chien à l'œil vitreux, d'un bleu mouillé, scintillant entre des paupières presque closes, comme celui des yeux de ces hommes particuliers, dont on aurait pu dire qu'ils avaient une bonne tête d'américain. En fait, ce mec avait une bonne tête d'américain adolescent, voire même une bonne tête d'américain adolescent dans les mangas ! Avec un visage presque féminin, et d'autres trucs étranges du genre qui peuvent apparaître sur un visage.
Le Pensionnat Interdit avait ceci de positif qu'il forçait évidemment les gens à devenir, sinon amis, proches ; c'est la raison pour laquelle Arnulf, bien qu'il ne fut pas d'un naturel très avenant ni serviable, décida de venir en aide au malheureux jeune homme qui venait d'apprendre qu'il avait été fait prisonnier. Peut-être éprouvait-il de la sympathie pour quelqu'un qui partagerait le même sort tragique. D'autre part, l'un des rares points communs entre eux deux était leur âge qui avait l'air d'être sensiblement semblable. Ou bien, et par dessus tout aurait sans doute également été correct, trouvait-il normal de proposer un coup de sa main salvatrice à un piteux bonhomme réduit à dormir dans les escaliers.
Il descendit d'un pas rapide les marches d'escalier, la main glissant sur la rampe, afin d'arriver très vite au-dessus de Ralph. Il le considéra un peu plus, ce qui lui permit de voir l'alter ego astral somnolant sur les genoux de son maître. Arnulf se fendit d'un rictus suintant de jalousie. Le sien, d'animal, était une espèce de crustacé immonde qui vivait dans le lac. Il l'avait rencontré tardivement, alors qu'il se baignait. Depuis il n'y était pas retourné. Les alter ego étaient pour la plupart des prisonniers de proches et fidèles amis, ainsi que des faire-valoir plutôt efficaces. Ce n'était pas le cas de Bojidarka-Odressaï, qui en plus de son apparence hideuse et de son nom ostentatoire ne possédait ni un charme ni un caractère particulièrement attractifs. En plus elle ne pouvait pas sortir de l'eau. Super.
Arnulf n'avait pas d'amis ici. Il lui arrivait d'accuser son style vestimentaire de ce fait malheureux. En conséquence de quoi, il consacrait oisivement son temps à feuilleter des livres curieux dans la bibliothèque, se rassasier de cochonneries au GGL, broyer du noir au fond du grenier ou de la cave. Il espérait, à chaque fois qu'il se permettait d'accueillir quelqu'un dans le hall d'entrée, que cette personne lui en serait reconnaissante et tisserait avec lui un châle d'amitié, doux et chaleureusement réconfortant. Oui, il lui arrivait aussi de s'imaginer des métaphores dégoulinantes du spleen adolescent dont il n'était pas encore sorti. Cette fois-ci donc, bien que le style de Ralph ne fut pas celui qu'arboraient les potes qui l'entouraient dans son ancienne vie – à savoir les doudounes Rilvaldi et les requins Nike – il se promit à lui-même de sourire d'un air gentil et inquiet en secouant doucement l'épaule de l'éphèbe endormi à ses pieds, et se psalmodiant intérieurement que non, mec, vous ne ressemblez pas respectivement l'un et l'autre à un ange et un diable, t'es un mec cool, mec, c'est pas parce que t'as revendu de la beuh que tout le monde doit avoir peur de toi. De toute façon lui aussi était un bourge. Il lui avait bien semblé qu'en province, la plupart des parents riches qui gâtaient leurs enfants créaient des monstres comme lui, mais il avait du mal à reconnaître l'état paradoxal de la situation en centre-ville. On aurait dit que celui qui se trouvait devant lui, serrant affectueusement un chat bizarre entre ses bras, appartenait à cette catégorie de specimens humains.
Alors que Ralph ouvrait des yeux lourds de sommeil, Arnulf fut pris d'une panique : que fallait-il dire ?“Euh, gars, t'as un problème ? T'as besoin d'aide ? Ça va ? Tu veux que je t'emmène à l'infirmerie ?” Il l'interrogea ainsi sans avoir l'impression de se répéter, accroupi à côté de lui. Il hésita un peu, chercha autour de lui une idée ou une réminiscence, puis lui donna le sachet en papier que lui avait remis Toya au bar, qui contenait un croissant et demi et un pain au chocolat trop cuit. Après réflexion, il prit dans le sac la moitié du croissant qu'il avait entamé sur le chemin jusqu'ici, et, l'enfournant d'un seul coup dans sa grande gueule pleine de dents, se leva. Il lui proposa de façon intelligible malgré sa bouche pleine s'il avait bien envie qu'il lui prête des vêtements secs, montrant avec son regard qu'il faisait référence à l'état d'humidité répugnante qui empoisonnait ce garçon dont il ne savait toujours pas le nom. Il se présenta enfin, en tant qu'Alan. |
| | | (sauce BBQ ouais) Ralph
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Age : 30 • Pouvoir : Expédier ad patres. • AEA : Son paquet de clopes. Ou le chat mouillé avec des ailes, à voir. • Petit(e) ami(e) : Hans. Leurs QI se répondent. RP en cours : Turn left and then straight to the grave.Messages : 657 Inscrit le : 08/08/2010
| Sujet: Re: After Rain... You're locked [Terminé] Mer 11 Aoû 2010 - 21:58 | |
| Donc, Ralph fut sorti de sa torpeur mouillée – assortie d’une boule de poils moitié puante sur les genoux – d’abord par le bruit saccadé des pas de la personne qui descendait l’escalier, puis par une main qui lui secoua l’épaule – pas trop rudement, contrairement à ce qu’on aurait pu penser. Et enfin, par la voix du propriétaire de ladite main – ‘fin, il supposait, parce qu’apparemment, ici, tout était possible : « Euh, gars, t'as un problème ? T'as besoin d'aide ? Ça va ? Tu veux que je t'emmène à l'infirmerie ? » Ralph leva sur le pensionnaire un regard vitreux digne du plus grand shooté de la terre – le genre de regard qui pouvait signifier à l’autre que, ouais, il avait besoin de soins d’urgence. Et pas seulement des soins physiques. Histoire de ne pas passer pour une loque vivante, le jeune homme se décolla de la rambarde d’un geste qu’il espérait vif – mouais – et leva son regard jaune dans la direction du garçon qui lui avait adressé la parole. Le gars en question devait peut-être avoir à peu près son âge (peut-être parce que, ne s’étant même pas vu dans un miroir, il ignorait quelle tête il tirait alors il ne pouvait qu’estimer approximativement), un bellâtre brun, au teint mat d’un espagnol perdu en Angleterre - mouais, aux yeux cernés de lourdes poches noires attestant qu’il n’était pas si frais que ça et à la voix d’ado sortant du lycée. C'est en réalisant mentalement cette description que Ralph se rendit compte qu’il avait toujours mal au crâne. Il réalisa donc une belle grimace et faillit répondre quelque chose de stupide, genre « ouais, ça va, t’inquiète », mais n’en eut pas le temps car le jeune homme lui tendit soudain un sac en papier d’où provenait une odeur de nourriture alléchante bien qu’un peu passée ; il parut hésiter, puis replongea la main dedans pour en sortir un croissant à moitié dévoré qu’il enfourna d’un seul coup. Ralph ramena le sac sur ses genoux en marmonnant un remerciement - pas audible - et jeta un coup d’œil dedans pendant que, la bouche pleine, le brun lui proposait de lui prêter des fringues. Il y découvrit un pain au chocolat et se demanda si son estomac lui permettrait de l’avaler ou non. Tout en virant Liam de ses genoux d’une secousse sans merci, le jeune homme attrapa la viennoiserie et la sortit du sac. Pendant ce temps, le brun se présentait comme un certain « Alan ». Ralph se déplaça sur la marche de façon à se retrouver face à lui et hésita un instant, jetant un coup d’œil au lynx… avant de faire de même. « Ralph. Merci pour… » Il fit un mouvement en direction du pain au chocolat. « Pour les fringues… t’emmerde pas, c’est déjà presque sec de toute façon. » En tout cas, ses cheveux à lui étaient sec, alors pour ses vêtements, c’était presque gagné, non ? Comme Liam revenait à la charge – sa cible étant bien évidemment ce que le jeune homme tenait à la main, le jeune homme le dissuada de faire le moindre geste suspect d’une tape sur le museau et, espérant que son malaise de tout à l’heure était passé, mordit dans le pain au chocolat à belles dents. Ouais… il se rendit compte qu’il avait faim. A bien y songer, notre jeune amnésique était remarquablement lent… si ça se trouve, il était attardé mental, qui sait ? Tout en mastiquant la viennoiserie un peu rassie, Ralph jeta autour de lui un coup d’œil d’une vivacité à faire pâlir de jalousie une limace en plein effort, et demanda à Alan, la bouche pleine – imitant ainsi le jeune homme sans intention particulière : « Dis… on est où, là ? » Ralph avala sa bouchée. « Simple curiosité. » Ajouta-t-il. Tiens ? Il était donc capable de faire de l'humour - ou tout du moins des phrases teintées d'ironie. Surprenant. [Rhoooo, merci de m'avoir accordé 2h de ton temps ** *se prend une pelle dans la tronche*]
Dernière édition par Ralph le Ven 19 Aoû 2011 - 17:04, édité 3 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: After Rain... You're locked [Terminé] Jeu 12 Aoû 2010 - 19:28 | |
| Comment ça, “t’emmerdes pas pour les fringues ?” ?! Comment Ralph pouvait-il seulement penser à dire ça, alors qu’il empestait l’humidité à dix mètres et que sans aucun doute, des champignons étaient en train de lui pousser entre les orteils et au creux de l’aine ? Si ce n’était pour lui, qu’il accepte au moins au nom de leur amitié plus tellement certaine, dont ne donnait pas cher Arnulf. Il refusait catégoriquement d’avoir quel commerce que ce soit avec un malappris qui refusait de se changer alors qu’il était crade comme un cadavre d’escargot écrasé roulé dans du fumier. Peut-être Arnulf avait-il montré trop ouvertement montré son désaccord en ce qui concernait cette vision de la situation, car Ralph avait désormais détourné le regard et mordu avec avidité dans un pain au chocolat, l’air de vouloir changer de sujet. Il plissa les yeux, dubitatif, s’écartant aussi d’un mouvement de fesses histoire de ne pas non plus trop mettre en danger son pull Nike et ses Requins flambant neuves.
Et Ralph posa cette question qui venait toujours forcément, dans une discussion entre personnes enfermées au Pensionnat Interdit : où étaient-ils ? A part le nom “Pensionnat Interdit” – qu’Arnulf considérait plus comme un nom pour un jeu vidéo que pour une prison, enfin chacun son avis hein – il ne savait pas grand chose, et à vrai dire, il n’était pas le plus curieux à ce sujet. C’était bien son intention, de partir de chez lui et de ne jamais revenir. S’il avait déjà failli à cette mission une fois, il aurait eu trop honte de ne pas y arriver une seconde fois, dix ans plus tard. Ce n’est pas comme s’il pouvait encore se faire pardonner, il n’avait plus dix ans et toute son innocence. Alors oui, d’une certaine manière, ça l’arrangeait bien de rester ici. Il pouvait se la couler douce.
Il ne se rassit pas, bien que Ralph ait fait exprès de bouger de façon à se trouver en vis-à-vis avec lui. Au lieu de quoi, Arnulf tira vers le bas, un peu, son pull, qui remontait maladroitement sur ses hanches, jeta un coup d’oeil circulaire autour de lui plus par habitude que pour une véritable raison, et esquissa quelques pas à reculons en descendant les dernières marches d’escalier.
“J’vais quand même aller te chercher des habits, mec. C’est dégueu, ça.”, dit-il à propos de ses fripes nauséabondes. Il haussa les épaules pour s’excuser, à la fois pour se retirer et pour ne pas avoir répondu à sa question, avant de partir en courant vers une porte au fond du hall. En montant l’escalier en colimaçon vers l’étage des dortoirs, il s’interrogea sur ce qu’il était bien de montrer à Ralph, du manoir. Le faire visiter ? Une paresse irrésistible s’emparait de lui dès qu’il y songeait. Alors pourquoi pas l’envoyer dormir dans sa chambre ? Oui, ce serait pas mal. Il y avait des affaires étrangères, certes, mais jamais personne dans cette pièce. Ce n’était pas une blague quand Arnuilf constatait qu’il était tout seul, ici.
Arrivé en haut, il lui choisit avec attention de merveilleuses pièces de mode qui lui siéraient à merveille, c’est-à-dire un jogging et un sweat-shirt où dans une énorme police était écrit Biatch. Au passage il emporta son Ipod dont il enfonça les écouteurs dans ses oreilles pour pouvoir chanter sur le thème de Sex Appeal de Sexy Sushi. Il revint en trombe dans le hall d’entrée, pour voir que Ralph et son chat n’avaient pas bougé. Il lui jeta les vêtements sur les genoux, sans comprendre pourquoi cela le rendait si fier de lui, et s’assit prestement à la place qu’il avait quittée pour accomplir son acte de bienfaisance. Dans l’ambiance de la musique obscène qui lui abîmait les oreilles, il ouvrit la bouche pour parler trop fort : “En fait, je sais pas si t’as lu le panneau, là-bas (il le montra du doigt en même temps), mais ça explique à peu près tout. On est au Pensionnat Interdit, et on peut pas sortir. Mais c’est bien ici, tu sais, le rassura-t-il, enfin moi ça va, quoi. Je te montrerai un peu si tu veux.”
Cela lui semblait une bonne approche. N’importe qui lui aurait dit qu’avoir l’air plus sain et plus sympa l’aiderait mieux à se faire de Ralph un bon copain, mais hé, ho, quand même. C’était pas comme s’il n’avait tellement pas de vie sociale qu’il mettait tout en oeuvre pour se lier d’amitié avec le premier venu. Il était pas désespéré à ce point ! Pourtant, vus l’application et l’enthousiasme avec lesquels Arnulf se prêtait au jeu, on aurait dit que si. |
| | | (sauce BBQ ouais) Ralph
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Age : 30 • Pouvoir : Expédier ad patres. • AEA : Son paquet de clopes. Ou le chat mouillé avec des ailes, à voir. • Petit(e) ami(e) : Hans. Leurs QI se répondent. RP en cours : Turn left and then straight to the grave.Messages : 657 Inscrit le : 08/08/2010
| Sujet: Re: After Rain... You're locked [Terminé] Ven 13 Aoû 2010 - 14:26 | |
| { Locked ? ... Oh, shit. } Le dénommé Alan n’eut pas l’air d’apprécier la réponse de Ralph concernant ses vêtements ; celui-ci ne s’en rendit pas compte tout de suite, vu qu’il était occupé entre Liam et son pain au chocolat, avant d’avoir des miettes pleine la bouche qui l’empêchaient de parler correctement. Il avalait donc sa bouchée en s’essuyant les lèvres d’un coup de langue lorsque le brun lui répondit – après avoir tripoté son pull d’un air… euh… hésitant :
« J’vais quand même aller te chercher des habits, mec. C’est dégueu, ça. » Et avant que Ralph ai répondu quoi que ce soit, le jeune homme avait descendu les dernières marches de l’escalier pour se barrer en courant vers une porte au fond du hall, derrière laquelle il disparut. Mâchonnant pensivement son morceau de pain au chocolat, l’amnésique songea que ce départ lui faisait quand même pas mal penser à une fuite. Puis il jeta un œil à ses vêtements soi-disant dégueulasses et qui étaient… en fait, réellement dégueulasses à chier. C’est vrai qu’en entrant dans ce foutu hall, Ralph avait oublié qu’il avait fait un somme dans la gadoue : ça devait être pour ça qu’il ne s’en rendait pas compte, si ses fringues étaient crades à l’arrière. Sans compter la flotte qui imbibait son pull et son jean. En fait, il devait sentir le chien mouillé. Pensif, ayant stoppé sa mastication le temps de cette révélation, Ralph considéra le fait quelques minutes. Puis il haussa les épaules et avala sa bouchée, avant de jeter un regard au lynx qui lui faisait… des yeux immenses, à faire fondre une pierre. Ralph le considéra un instant, puis grogna.
« Ok, j’ai compris. » Fit-il avant de lui jeter le morceau de pain au chocolat restant. Avec un miaulement enthousiaste, la boule de poils se jeta sur la nourriture et l’engloutit en trois coups de dents. Puis il s’assit en se léchant les babines d’un air extatique. Ralph profita de ce qu’il semblait d’humeur avenante pour lui demander à tout va :
« Dis, t’en penses quoi ? » Il désigna la porte par laquelle avait disparu Alan d’un mouvement de tête. « De ce type, là. » Pourquoi lui demandait-il son avis ? Ca c’était une bonne question. Sans doute parce Liam était la première chose qu’il ait connu après s’être réveillé sans aucun souvenir. Mais le lynx ne lui fut pas d’une grande aide. Il se contenta de bâiller avant de lâcher un bref :
Il te déteste pas, mais il t’adore pas non plus. Visiblement, les chats et le comportement humain, ça faisait deux. Ralph lâcha un soupir et Liam commença une toilette rapide. Sur ces entrefaites, Alan revint comme il était parti, c’est-à-dire en courant, et freina en bas de l’escalier avant de jeter à notre chien mouillé un paquet de vêtements qui, s’il n’y avait aucune garantie concernant leur propreté, étaient au moins secs.
« Merci, mec. » Marmonna Ralph avec effort en réceptionnant les fringues. Pendant que l’adolescent s’asseyait – ou se laissait tomber – sur la marche qu’il avait quittée plus tôt, au-dessus de son interlocuteur, ce dernier déplia le sweat qui arborait fièrement « Biatch » en lettres majuscules. A cela était joint un jogging, et l’ensemble avait l’air propre. Lorsqu’Alan reprit la parole, d’une voix bien trop forte aux goût des oreilles de Ralph, celui-ci se retourna vers lui, et se rendit enfin compte que le garçon avait profité de son excursion dans son placard pour dégoter un Mp3 quelconque et s’en enfoncer les écouteurs dans les oreilles.
« En fait, je sais pas si t’as lu le panneau, là-bas, » Commença-t-il en indiquant ledit panneau du doigt, « mais ça explique à peu près tout. On est au Pensionnat Interdit, et on peut pas sortir. Mais c’est bien ici, tu sais, » Ajouta-t-il comme s’il avait eu peur d’effrayer son interlocuteur, « enfin moi ça va, quoi. Je te montrerai un peu si tu veux. » Ralph laissa échapper un « Hmmm » songeur en digérant ce qu’il venait d’apprendre. Ou plutôt, la confirmation que ce qu’il avait appris précédemment était vrai. Il se demanda un instant quoi répondre aux paroles du pensionnaire, jeta un coup d’œil au sweat, puis aussa les épaules et lâcha un neutre :
« Comme tu veux. » Ouais, il allait pas passer pour un mec sociable comme ça. Enfin, c’était pas vraiment le problème actuel. Retenant un soupir, Ralph enleva rapidement sa veste – et la jeta sur Liam qui émit un feulement de protestation en disparaissant dessous – puis son pull avant d’enfiler le sweat-shirt d’Alan dans le même mouvement. Le tout n’avait pas pris 3 secondes, et à peine 2 centimètres carrés de sa peau avaient été visibles. En même temps, se changer dans un hall de pensionnat… voilà, quoi. En pliant sommairement son pull en quatre avant de se lever pour aller récupérer sa veste en passant une mai dans ses mèche encore humides, Ralph se demanda s’il ferait mieux ou non de faire pareil avec son jean. |
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| Sujet: Re: After Rain... You're locked [Terminé] Sam 14 Aoû 2010 - 16:49 | |
| Les affres de la timidité provoquent une faiblesse de l’esprit dont Arnulf n’avait plus fait l’expérience depuis un bon moment. Depuis qu’il s’était habitué à ici, en fin de compte. Son quotidien morne était peuplé d’êtres qu’il ressentait comme des fantômes, tant il ne leur portait pas plus d’intérêt qu’eux en avaient pour lui. Par ces êtres, il entendait Toya, la gérante du GGL, café-bar à but non lucratif qui avait posé ses valises au rez-de-chaussée, et les habitués de la bibliothèque, dont il connaissait à peine le nom mais qu’il saluait discrètement d’un mouvement de menton - très viril - et qui, probablement, s’abandonnaient à la même activité culturelle que lui, c’est-à-dire feuilleter des livres qui ressemblent aux grimoires de la Réserve dans Harry Potter. Regarder surtout les images, étant donné que tout le monde, en ces lieux, n’était pas capable de déchiffrer les milliers de dialectes qui avaient dicté les trésors littéraires que l’on considérait plus avec un respect distant qu’avec la détermination sans faille qui aurait plus convenu dans le monde normal des humains. Et puis non, ça ne servait à rien d’y penser, en fait, il n’allait quand même pas amener Ralph à la bibliothèque pour commencer. Il aurait eu l’air de ce qu’il n’était pas - ou bien ne voulait pas être, par loyauté avec le lui qu’il avait été avant d’être ici.
Il devait pourtant se rendre à l’évidence : il était mal à l’aise. Cette constatation refoulée ne faisait que lui rappeler plus encore combien de grades il avait perdu dans la hiérarchie sociale de l’adolescence. Comme ça, il se sentait nerveux à taper la discute avec Ralph le blondin, nouvelle coqueluche du lycée. Comme s’il devait surveiller ses manières au lieu de les imposer au monsieur, comme s’ils se trouvaient dans absolument TOUT, SAUF une situation d’égalité. Il se demanda, dans une seconde d’éloignement, s’il valait mieux ça que d’être impuissant.
En tous cas, inutile de spécifier le fait hypotypotique que la réponse désintéressée de Ralph à une proposition qui lui avait coûté tout le peu de courage qu’il avait jamais eu le mortifia. Il avait la désagréable impression d’être un rien plus qu’ignoré par la grâce d’une condescendance narcissique, le pire étant non pas la complexité ahurissante de mes phrases lorsque je suis fatiguée, mais l’idée-même, mise à vrai, qu’Arnulf puisse ainsi se laisser faire, en se sentant minuscule, minuscule, minuscule, par rapport à Ralph. Alors que ce dernier s’efforçait de changer de chemise en évitant d’exposer au yeux de tous - ou plutôt d’Arnulf puisque se déshabiller devant un chat ne gêne en général pas grand monde - sa musculature de demi-dieu grec, Arnulf avisa le pantalon et se dit que peut-être vaudrait-il mieux, avant toute chose, conduire son ami au dortoir et par la même occasion, l’inviter à élire domicile dans son propre foyer ! Si cette possibilité du futur se vérifiait, il se promit qu’il se soignerait très vite de cette maladie dévorante appelée timidité, avant que le monde s’inverse et qu’il devienne le bras droit servile d’un tyran avec une bonne tête d’américain.
Et il prit conscience qu’il avait suivi avec une docilité toute naturelle le maître et le lynx, dans les moindres de ses mouvements, pendant quelques dizaines de seconde.“Hum !” De raidi il passa à détendu via un exercice d’assainissement de la respiration, histoire de changer de chapitre dans le meilleur état possible.“Bon, écoute, d’abord je vais te montrer les chambres où on peut dormir. Elles sont pas individuelles, on est plusieurs dans chacune d’elle, si tu veux, tu peux venir dans la mienne ?” Il se mordit la lèvre d’avoir ajouté cette tournure interrogative qui donnait à sa phrase un ton presque suppliant. Le chef, c’était son rôle, le chef, il se réservait le rôle de chef ! Son imaginaire galopant de garçonnet l’emmenait loin déjà vers des pourquois pas de bande de beaux gosses à main armée. En espérant de tout son gros coeur ensanglanté qu’il serait suivi sans protestation, il remonta les escaliers comme il les avait descendus, indiquant par la même occasion que les quartiers des princes de ce palais se trouvaient au premier étage, monsieur.______ Je pense qu'après ton message on peut clore le sujet ? (: si tu veux on peut continuer autre part, mais 1) pas avec ce rythme insoutenable pour la vieille asthmatique du clavier que je suis, et 2) pas dans le hall qui n'est pas un endroit marrant ! |
| | | (sauce BBQ ouais) Ralph
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Age : 30 • Pouvoir : Expédier ad patres. • AEA : Son paquet de clopes. Ou le chat mouillé avec des ailes, à voir. • Petit(e) ami(e) : Hans. Leurs QI se répondent. RP en cours : Turn left and then straight to the grave.Messages : 657 Inscrit le : 08/08/2010
| Sujet: Re: After Rain... You're locked [Terminé] Lun 16 Aoû 2010 - 23:29 | |
| { ... Yeah, I come... } Ralph considéra le pantalon gracieusement prêté par le pensionnaire quelques secondes, un éclat qui pouvait indiquer une certaine contrariété dans son œil jaune, sous le regard bicolore amusé du bébé lynx. Il fut interrompu dans sa réflexion par la voix d’Alan dans son dos. Le jeune homme émit un « Hum » dont l’utilité échappa à Ralph, mais qui eut pour effet de ramener la concentration de ce dernier sur son interlocuteur. Il y eut un léger silence seulement troublé par le rythme techno étouffé de la musique qu’écoutait le pensionnaire à travers ses écouteurs, puis le brun aux allures d’Espagnol reprit la parole :
« Bon, écoute, d’abord je vais te montrer les chambres où on peut dormir. Elles sont pas individuelles, on est plusieurs dans chacune d’elle, si tu veux, tu peux venir dans la mienne ? » Le regard de Ralph s’égara machinalement à droite et à gauche tandis qu’il réfléchissait à la proposition d’Alan. Vu qu’il ne connaissait rien de cet endroit, il était peut-être mieux de suivre le jeune homme ; et puis, avoir un endroit où dormir n’a jamais tué personne à ce qu’il sache… Mais bon sang, comment pouvait-il être sûr de quoi que ce soit ?! Songeant à nouveau à l’immense blanc qui le guettait dans un coin de son cerveau et des mots qui y résonnaient, « Ralph » se mordit la lèvre inférieure… puis s’empressa d’éloigner tout cela de ses pensées. Pas maintenant. Il y réfléchirait plus tard. Hochant lentement la tête, il répondit d’un ton incertain :
« Ouais… si ça te dérange pas. » Pour l'instant, ça ne lui dérangeait pas trop qu'on lui ouvre la voie. Voyant que le brun montait l’escalier en direction de la porte à son sommet, il attrapa la rampe, ses fringues à la main, et se dépêcha de le suivre, remarquant au passage avec une satisfaction intérieure que ses mal de tête et de cœur s’étaient dissipés. Lorsqu’il jeta un coup d’œil en arrière, il vit Liam monter quelques marches d’une démarche pataude en parfait accord avec son aspect de peluche, puis grogna et fit apparaître ses deux ailes blanches comme par magie pour s’envoler et aller atterrir… sur l’épaule de Ralph, ben voyons ! Le jeune homme ne protesta pas, se contentant de lâcher un soupir – eh oui, la « peluche » était lourde, et rejoignit Alan assez rapidement avant de franchir la porte à sa suite. Sujet Terminé |
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