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| Sujet: C'pas vrai... {PV Ralph} Mar 24 Aoû 2010 - 0:56 | |
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- C'pas vrai...
Les couloirs s'enchaînent et se ressemblent tous...Qu'est ce que c'était que cette bâtisse pourrie ? Y'avait de la lumière nul part et dehors, il faisait plus clair qu'à l'intérieur alors que la nuit était noire. Cahier s'était un peu enfoncé pour trouver les propriétaires mais il s'était perdu, comme un crétin. Bien sûr, il ne l'admettais pas, c'était trop risible pour lui, pour un garçon de sa stature et de son rang. D'ailleurs, ses talonnettes chics et couteuses commençaient à lui faire vraiment très mal aux pieds... Cahier tentait d'ignorer la douleur qui signalait son existence à chaque pas en essayant de se concentrer sur les pièces qu'il traversait, ne sachant plus si il y était déjà passé ou non. Quel bordel... Et puis plus le temps passait, moins il voyait où il allait, s'enfonçant dans la demeure, et les fenêtres se faisant de plus en plus rares. L'architecte qui avait dessiné les plans de cette maison n'était vraiment pas compétent, pensait Cahier, ça aurait été lui, il aurait mis plus de fenêtre et aurait fait les couloirs moins longs... Quel intérêt pouvait-il bien y avoir à se gaver des centaines de mètres avant d'arriver à sa chambre !? En cet instant, le jeune garçon ne rêvait que d'un bon lit douillet, avec une couverture épaisse et chaude, dans laquelle il pourrait s'emmitoufler de manière à sentir la douce sensation du chaud sur le froid. Car pour le moment, Les pieds, les mains et le nez du garçon étaient glacés...
Petit à petit, le pas de Cahier se faisait de moins en moins assuré... Le noir l'encerclait de plus en plus, dévorant petit à petit sa vision de plus en plus vague... Le noir... L'obscurité... C'est dangereux. On ne voit rien de ce qu'il se passe... On ne sait rien de ce qu'il se passe. C'est dans l'obscurité de son sommeil lourd que les jours de Cahier avaient failli se terminer. La révolution faisait rage dehors mais il n'avait rien entendu et rien vu... S'il ne s'était pas réveillé à temps, on aurait pu lui faire subir n'importe quoi, jusqu'à ce que la mort ne vienne le libérer. Non... Le noir n'était pas ne bonne chose.
Son rythme cardiaque s'intensifia et sa respiration se fit plus rauque. Des sueurs froides lui donnaient le tournis et des frissons irréguliers le secouaient imperceptiblement, habitué maintenant depuis la petite heure qu'il errait dans les lieux à les réprimer.Il avançait lentement, se méfiant de chaque bruit et chaque courant d'air qui lui caressait la nuque, se retournant sans arrêt sur l'insondable.
Il en venait à repenser à son grand frère... Qu'aurait-il fait à sa place ? I aurait tant voulu qu'il soit encore là et qu'il le protège comme avant... Était-il encore vivant ? Est-ce qu'il allait bien ? Jamais il n'aurait de réponse... On lui avait enseigné à ne jamais se retourner sur son passé, et en petit toutou bien dressé qu'il était, il appliquait la consigne à la lettre.
- Il y a quelqu'un ?, lança-t-il encore dune voix mal assurée. Pas de réponse. Je vous en prie réponde... P`%«N !
Soudain, le vide se fit sous le pied de Cahier, et un frisson ébranlât son cerveaux, ses membres et ses muscles, comme lorsque l'on rate une marche et que l'on se sent vertigineusement tomber pendant une petite fraction de seconde. C'est ce qui lui était arrivé. Sauf que lui tombait vraiment.
Il protégea sa tête du mieux qu'il put pendant la chute, la coinçant entre ses coudes, serrant les dents. Il descendait un escalier à toute vitesse, et chaque marche heurtait douloureusement ses cotes. Lors-qu'arriva la fin de l'escalier, il continua de rouler un moment sur le sol avant de se heurter violemment à un mur situé en face des escaliers. Il se redressa péniblement et se roula en boule dans l'angle que formait le mur avec celui qui longeait l'escalier. Il grelottait, de froid et de peur en se demandant s'il finirait par se réveiller... Le noir... A présent il était complet. Il ne voyait plus rien. C'en était finit de lui. il enfouit sa tête dans ses genoux et paniquait en silence, respirant très fort, secoué de temps à autre par de violents frissons. Le froid infiltrait ses vêtements, et il li semblait qu'il faisait humide aussi. On entendait un bruit de fond, un bruit d'air, de vide, qui l'effrayait et lui donnait mal à la tête.
Il entendit bientôt résonner des pas. Lents. Bien prononcés... Comme ceux que l'on pouvait entendre dans les films d'angoisse. Ils se rapprochaient de plus en plus. Cahier arrêta de respirer, les yeux écarquillés entre ses genoux n'osant pas bouger. De toute manière il était paralysé par le froid et la peur.
{HRP} Désolé, c'est loin d'être aussi long que tes post, mais c'ets en attendant qu'il se passe quelque chose... ~_~" {/HRP}
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| | | (sauce BBQ ouais) Ralph
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Age : 30 • Pouvoir : Expédier ad patres. • AEA : Son paquet de clopes. Ou le chat mouillé avec des ailes, à voir. • Petit(e) ami(e) : Hans. Leurs QI se répondent. RP en cours : Turn left and then straight to the grave.Messages : 657 Inscrit le : 08/08/2010
| Sujet: Re: C'pas vrai... {PV Ralph} Mar 24 Aoû 2010 - 21:55 | |
| { … lost ? Damn shit, I knew it. } Et… merde. Il était perdu. Et bien comme il fallait. Visiblement, sa première impression concernant la complexité de l’endroit s’était révélée la bonne. Ralph jeta un regard jaune et circulaire au lieu dans lequel il se trouvait. En l’occurrence, un long, trèèèèès long couloir. Plongé dans l’obscurité car ici il n’y avait pas de fenêtres, et pas plus d’électricité ou de bougies pour éclairer les murs. Et par la même occasion, le sol. Le tout se trouvant donc plongé dans une pénombre si tangible que Ralph avait l’impression qu’il pourrait la couper au couteau, le jeune homme précédemment cité faillit à trois reprise faire connaissance avec la poussière du plancher en trébuchant sur des obstacles invisible – à moins qu’il ne s’agisse tout simplement de ses propres pieds. Le silence, excepté ces bruits de pérégrination silencieuse, était assourdissant. Se fût-il arrêté de marcher, le jeune homme n’aurait strictement rien entendu. Quoi que. Entendant un léger bruit de pas dans son dos, Ralph s’arrêta net. Donc la boule de poils de 20 centimètres de haut qui le suivait comme son ombre lui rentra droit dans les jambes avec un miaulement de protestation et recula de deux pas en secouant la tête d’un air sonné. Pour peu qu’un lynx puisse avoir l’air sonné.
Ca va pas ? « Pourquoi t’arrêtes pas de me suivre ? » Grogna le jeune homme en se retournant à moitié. C’est vrai que, depuis même l’extérieur du pensionnat jusqu’à la chambre d’Alan, au GGL et dans tous les couloirs du bâtiment, Liam n’avait cessé de rester accroché à ses basques. Ou à son épaule. L’animal renifla d’un air qui s’espérait dédaigneux.
Je suis ton Alter Ego après tout. Et puis il faut bien que quelqu’un t’empêche de te perdre. Alter Ego ? songea Ralph en considérant les deux phrases de la boule de poils. Ca commençait bien. En pour ce qui était de la deuxième, il se contenta d’esquisser un sourire narquois en fixant Liam d’un regard jaune :
« Eh bien tu ne dois pas être très efficace comme GPS, parce qu’il me semble bien qu’on est perdus. » Simple erreur de parcours. Rétorqua le lynx en reniflant à nouveau – produisant un minuscule bruit de vent, proportionnel à sa taille. Ralph haussa les épaules et continua se route dans les ténèbres. Celles-ci ne l’oppressaient pas le moins du monde. De toute manière, que pouvait-il lui arriver, dans le noir, qui ne pourrait advenir en pleine lumière ? La seule différence était ici qu’avec lumière on voyait, et sans lumière non. Ce qui pouvait se révéler un désavantage physique, constata le jeune homme une nouvelle fois en manquant rentrer dans le mur au détour du couloir. Une main sur le visage, le garçon marmonna un juron et colla un coup de pied au mur coupable. C’est là qu’il entendit un faible écho venant, semblait-il, des profondeurs de la bâtisse. Il s’immobilisa, l’oreille aux aguets, attentif à tous les sons qu’il pouvait percevoir. C’est alors qu’il entendit un éclat de voix ainsi qu’un bruit de choc répété plusieurs fois. L’amnésique fronça les sourcils : ou les fantômes existaient bel et bien et s’amusaient à hurler en jouant de la musique asiatique avec des gongs dans le fond du pensionnat, ou – hypothèse plus probable - quelqu’un venait de se casser la gueule et ces couloirs résonnaient vachement. Optant pour la seconde hypothèse, Ralph se décida à aller voir, d’autant plus que le couloir qu’il empruntait n’avait que deux direction dont une allait tout droit dans la direction du bruit et l’autre dont il venait – et il avait découvert qu’il avait horreur de revenir sur ses pas. Donc, notre jeune ami se dirigea à tâtons dans la direction du cri, et arriva bientôt à un endroit où il sentit contre sa peau un appel d’air frais. Cette sensation soudaine le fit s’arrêter net, car il eut l’impression de se retrouver tout à coup au bord d’un précipice. Prudemment il tendit la main… le vide. Il fit de même avec une jambe, tâtant le sol du bout du pied. Le vide. Heureusement qu’il s’était arrêté de marcher. Prudemment, très prudemment – ben ouais, dans le noir, vous imaginez – Ralph posa un pied sur la première marche de ce qui semblait être un escalier s’enfonçant dans le ventre du pensionnat. Mais bon, peut-être que l’escalier en question allait brutalement s’arrêter net et qu’en allant trop vite le jeune homme irait dégringoler au fond d’un puits de ténèbres. On n’est jamais trop prudent.
Après quelques minutes de descente lente et ennuyeuse – ou plutôt quelque peu angoissante, Ralph sentit sous ses semelles le sol dur, compact et surtout, régulier. Il émit un léger soupir de soulagement et, par réflexe, jeta un coup d’œil par-dessus son épaule pour regarder si Liam était encore là. Il ne le vit pas, mais c’était normal parce qu’il faisait noir. De toute manière, il entendait encore le pas feutré du jeune lynx. Mais passons. Se fiant à son ouïe plutôt qu’à tout autre sens, Ralph s’avança dans la pénombre… tout d’abord, il n’y eut rien. Puis le jeune homme crut percevoir un faible halètement terrifié. La respiration d’un être angoissé. Celle d’une proie piégée dans les ténèbres. Cette simple pensée fit remonter le rythme cardiaque du pensionnaire en flèche. Un frémissement pourpre envahit son champ de vision aux extrémités, et il eut l’impression d’être soudain plongé dans un bac d’eau glacée. C’était effrayant et à la fois… grisant. S’immobilisant, Ralph garda son regard fixé dans la direction d’où était venu le bruit. Pourtant, il ne voyait rien. Sans comprendre quelle était cette sensation qui l’avait brutalement envahi, le jeune homme se força à se calmer, respirant profondément et régulièrement. C’est rien… sans doute un étudiant perdu, comme moi… que veux-tu qu’il y ait d’autre dans un endroit comme celui-ci ? Un frisson courut sur son épiderme. Pourtant, il s’obligea à mettre un pied devant l’autre pour s’approcher de l’endroit d’où lui était parvenu le bruit de respiration. Il avait l’impression que la vision qui brouillait l’obscurité ambiante réagissait au rythme de ses pas, envahissant ses yeux d’une coulée rouge sang. Il déglutit puis, l’ignorant, s’accroupit lorsqu’il se sentit tout près de l’autre personne dans le noir. Hésitant il tendit la main… Ses doigts rencontrèrent du tissu solide et en-dessous, la chaleur et la respiration humaine. Aussitôt, son rythme cardiaque s’apaisa et le monde autour de lui redevint ténèbres. Il en fut soulagé et remonta sa main de façon à trouver l’épaule de la personne qu’il touchait. Ceci fait, il secoua cette dernière doucement :
« Eh… ça va ? » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: C'pas vrai... {PV Ralph} Mar 24 Aoû 2010 - 23:54 | |
| Cahier respirait très difficilement, oppressé par l'ambiance et la peur. Qui venait ? Humain ? animal ? Ami , ennemi ? Aucun moyen de le savoir sans se risquer... Il le faisait exprès le bougre de marcher doucement... Le cœur de Cahier s'emballait. Il n'était plus qu'à quelques mètres devant lui. Visiblement, le nouveau venu venait des escaliers... Le pas était lourd, lent... régulier dans son irrégularité... il résonnait fort et loin, dans un silence plombant. Et toujours ce bruit de vide, de courant d'air qui faisait froid dans le dos... Les pas s'arrêtent soudain. Il le sentait... il était là... Juste là. Ça y est ! Il était à coté de lui, juste devant. Cahier ne respirait plus. Ses yeux étaient grands ouverts sur le néants, sur l'obscurité angoissante de ce que pouvait renfermé la mémoire d'un enfant de son âge, écarquillés au possible. Cette nuit de cauchemar ne finirait donc jamais ? Il pouvait le sentir maintenant...son souffle, sa respiration, son odeur. Cahier se surprit dans sa panique à se dire que la personne (ou a chose) sentait bon. L'image de son grand frère s'imposa en un flash devant ses yeux. Surement à cause de la pur...ou du parfum. C'était lui ? Hm... Arrêtons de rêver ou de délirer dans la panique... Ankil était... Ah !
Cahier lâcha tout son souffle retenu d'un coup. Il le touchait... La main remontait lentement jusqu'à son épaule, et le jeune garçon sentit tous ses poils et cheveux hérisser, les sens en alerte et le cerveau pourtant à moitié anesthésié. Danger. Le mot s'imposait de lui même. il voyait sans vraiment les voir, des images. Comme lorsque l'on imagine quelque chose et que l'on voit les images sans qu'elles ne soient réellement sous nos yeux.
Du sang. Partout. Des yeux ouverts, comme les siens, mais les pupilles ne frémissaient plus. Une carte. Était-ce une carte de tarot ? ça y ressemblait... Mais ça allait trop vite pour prendre son temps à distinguer des détails. Elle tournait sur elle même, très vite, posée en diagonale, comme une pièce tombée sur son tranchant, avant de ralentir. Elle s'arrête, et tombe à plat. le noir. Le pendu... L'inconnu.
Le pendu ? C'était bien une carte de tarot... Elle devait avoir une signification sans doute... Importante ou pas ? Encore un délire peut-être ?C'était quoi ça ? Des visions ? Non... Y'avait pas de flash, de bruit, ou tout ce qu'on pouvait voir d'autre dans les films... Il n'avait jamais rien lu de tel dans les livres...Une réaction liée à la peur aussi ? Il commençait à sérieusement à s'inquiéter pour son état mental après cette nuit d'enfer... C'était certain il avait craqué, un plomb avait sauter, la lampe était morte.... La cabane n'allait pas tarder à tomber sur le chien.
Il releva doucement la tête de ses genoux la sueur perlant au bout d'une mèche de cheveu,encore pour ne pas faire de bruit, les yeux toujours écarquillés. Son regard parcourut un jean délavé, une veste en tissus noir assez raide mais plutôt chic et légèrement froissé... un menton fin et triangulaire encadré par de fin cheveux blond platine... Des yeux dorés qui le fixait l'air blasé et intrigués.
« Eh… ça va ? » - Heeeeeaaaah !
Cahier avait crié d'un coup en refermant les yeux, surprit par l'intonation soudaine de la voix qui avait retenti à travers le silence oppressant. Le cri rebondit sur les parois, se répétant ainsi à l'infini... Faisant encore plus honte au jeune garçon, accentuant l'aspect pathétique et humiliant de la scene. Alors qu'il avait voulu se relever, par un geste nerveux, il avait empoigné l'avant bras de l'inconnu. Enfin... Le tissus recouvrant l'avant bras, le serrant légèrement... Avant de le relâcher en se reprenant, un peu rouge de honte. Il se recula en tentant de prendre une voix assurée qui tremblait un peu néanmoins. Maintenant que l'inconnu était proche, il pouvait le distinguer, pas en détail, mais assez pour que ça puisse le rassurer. Difficile de reprendre constance dans de pareilles conditions... De quoi avait-il l'air maintenant ?
- Je... Bien sûr que ça va ! Qu'est ce que tu fiche ? Je... Hey attends... T'es d'ici ?
Une lueur d'intérêt un peu folle s'alluma dans les yeux du grçon. Cahier empoigna faiblement l'inconnu par chaque épaule en retrouvant un petit espoir. Enfin une bonne nouvelle, enfin la soirée de cauchemar allait s'achever !
- Je t'en prie, fais-moi sortir d'ici ! Je suis rentré ici par accident, je voulais pas voler quoi que ce soit, je le jure !
Cahier avait l'air tellement innocent qu'il était difficile d'en douter... Il avait l'air...
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| | | (sauce BBQ ouais) Ralph
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Age : 30 • Pouvoir : Expédier ad patres. • AEA : Son paquet de clopes. Ou le chat mouillé avec des ailes, à voir. • Petit(e) ami(e) : Hans. Leurs QI se répondent. RP en cours : Turn left and then straight to the grave.Messages : 657 Inscrit le : 08/08/2010
| Sujet: Re: C'pas vrai... {PV Ralph} Mer 25 Aoû 2010 - 14:16 | |
| { We can't go out } Ralph n’avait pas pensé que son geste pourrait autant surprendre la personne à qui il était destiné. Quel imbécile. Bien sûr que c’est flippant d’entendre soudain une voix s’adresser à toi dans le noir complet. Donc, la personne en question lâcha un cri de surprise qui alla se répercuter contre les murs et rebondissant entre eux comme une balle lancée dessus à pleine vitesse. De sa main gauche, Ralph se frotta une oreille en grimaçant.
« Hey, calme-toi… » Marmonna-t-il pendant que l’autre commençait à s’agiter dans son coin obscur. Tentant visiblement de se relever, ce dernier dut mal calculer son geste car il se rattrapa au poignet du pensionnaire un bref instant, avant de le relâcher, regrettant sans doute son geste. Il recula légèrement et Ralph se dit qu’il devait vraiment être soit troublé, soit effrayé, pour remuer autant dans un moment pareil. En même temps, c’était compréhensible. Finalement, la personne d’en face se décida à ouvrir la bouche. Au timbre de sa voix, Ralph déduisit qu’il devait s’agir d’un jeune garçon, bien que cette dernière eut une consonance particulière, assez rauque, plutôt surprenante.
« Je... Bien sûr que ça va ! » Balbutia-t-il. « Qu'est ce que tu fiche ? Je... Hey attends... T'es d'ici ? » Non. Eut envie de répondre Ralph. Mais il ne pouvait nier qu’à présent, il « était » en effet d’ici. Le garçon quant à lui devait n’être arrivé que peu de temps auparavant, car il avait l’air aux abois et plutôt affolé par ce qui lui arrivait. Ralph supposait que c’était normal quand on venait d’un endroit qu’on connaissait par cœur et ou on avait des connaissances, des proches des repères… Tout perdre d’un seul coup pour se retrouver piégé dans un lieu inconnu devait être dur. La plupart des pensionnaires étaient passés par là. Pas Ralph. Car il n’avait rien en-dehors de cet endroit. En fait, pour, lui, le pensionnat s’étai révélé plus un salut qu’autre chose. Et bien que la sensation d’enfermement soit limite, il se plaisait assez ici – enfin, pour le moment, il n’était tout de même pas piégé là depuis des lustres. Mais pour le garçon en face, ça devait être différent. Celui-ci l’agrippa soudan par les épaules, sciemment cette fois, avant de demander d’un ton implorant où pointait une nuances d’espoir non négligeable :
« Je t'en prie, fais-moi sortir d'ici ! Je suis rentré ici par accident, je voulais pas voler quoi que ce soit, je le jure ! » Ralph regretta de ne pouvoir lui apporter l’aide qu’il réclamait. Etrange comme sentiment, non ? Il aurait vraiment voulu l’aider. Mais c’était impossible. Calmement, se disant que c’était la meilleure attitude à adopter pour tranquilliser le gosse, il posa de nouveau une main su son épaule pour le forcer à s’asseoir, sans dureté particulière. Puis il répondit :
« On ne peut pas sortir d’ici. Tu n’as pas lu les messages à l’entrée ? Une fois la porte refermée, il est impossible de partir. Du moins, c’est ce qu’on m’a dit. Et personnellement, je n’ai pas réussi à l’ouvrir, cette porte. » C’était la première fois depuis son arrivée qu’il faisait une phrase aussi longue, remarqua-t-il. Enfin, c’était pas très important. Le seul truc, c’était que cette annonce risquait d’être difficile à avaler pour le gamin. Maintenant que ses yeux s’étaient un peu habitués à l’obscurité, Ralph pouvait distinguer l’apparence globale de l’adolescent : petite taille, fine ossature, cheveux courts d’une couleur très claire – du blanc, et grands yeux gris aux pupilles élargies par l’obscurité et la peur. Mignon, pour un garçon. Liam se glissa au coté de Ralph, passa en se frottant contre sa jambe, puis s’approcha du gosse pour le renifler en ronronnant. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: C'pas vrai... {PV Ralph} Mer 25 Aoû 2010 - 20:02 | |
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« Hey, calme-toi… »
Le garçon avait dit sa phrase sur un ton calme, posé ... à la limite du je-m'en-foutisme. Il avait l'air vachement peace quoi... Mais au naturel, sans quelconques produits illictes que l'on ne citera pas. Ça serait son nom d'ailleurs maintenant, le temps de sortir d'ici. "Oui il se passe des trucs bizarres ici, et alors ? ou est le problème ", il le voyait bien dire ça, tiens ! Non mais vraiment... Cahier se releva et fit nerveusement les cents pas dans l'obscurité plus si obscure que ça finalement... Est-ce qu'elle lui semblait oins effrayante parce qu'il n'y était plus seul ? Il évitait d'aller trop loin pour ne pas se prendre de murs et faisait de courts allers-retours rapide, au rythme régulier.
- Me calmer... Me CALMER ? Comment je pourrais me calmer !? D'abord l'incendie, le meurtre, le bruit, tout... Et puis maintenant ça ! Cette foutue maison sans lumière et aux tableaux à la c... Je veux sortir... JE VEUX SORTIR ! Je veux sortir...
Le garçon s'arrêta et prit sa tête entre ses mains. Le sang lui battait aux temps, et son mal de crane ne faisait qu'augmenter avec l'énervement. En effet, cela faisait beaucoup trop d'évènements dans la soirée pour qu'il puisse garder son sang froid habituel. En temps normal il n'aurait rien montré de ce qu'il ressentait et aurait prit le garçon de haut, faisant preuve d'insolence et de vanité qu'il avait bien cultivé pendant ces dernières années, mais il était vraiment trop à fleur de peau et fatigué de cette foutue soirée pour jouer un bon rôle. Ses mains tremblaient nerveusement le long de son corps. Qu'est-ce qu'il fallait faire ? Qu'est ce qu'il convenait de faire ? Tout se mélangeait dans sa tête... Sa vue se brouillait aussi. Il porta la main à ses yeux, intrigué. Mouillés. Les yeux étaient mouillés... Il pleurait ? Dieu merci, ça ne se verrai pas dans l'obscurité...
Une main se posa sur son épaule et c'est sans résistance que Cahier se rassit, vidé. Peace lui expliquait qu'on ne pouvait plus sortir. Il parlait des messages ridicules de l'entrée...Il disait qu'ils étaient vrais, qu'ils ne mentaient pas, que la porte ne se rouvrirai plus. Que lui même n'avait pas réussit à la rouvrir. Cahier le fixa de ses grands yeux gris, d'un regard qui hésitait entre la panique, l'incrédulité et la fatigue de tant d'évènements improbables en une seule nuit. Ça ne pouvait être qu'une blague... Une mauvaise blague, de mauvais gout, grandeur nature. Pourquoi lui ? Qu'est ce qu'il avait fait ? Il connaissait un tas de gens plus vicieux et pervers que lui et ils étaient encore tranquillement chez eux, heureux de vivre, peut-être même avec une femme ou un mari, selon le sexe, et des enfants... Alors que lui était fait comme un rat ici... Remarque...Qu'est ce qui l'attendait dehors... Tous les hommes qui avaient essayé de l'assassiner cette nuit ? Où aller ? Comment y aller ? Et pourquoi ? Il encercla son front de son index et son pouce, cachant ses yeux avec le reste des doigts et la paume de la main.
- Je... Je veux dormir... Je veux juste dormir...
Cahier se recroquevilla sur lui même, ne sachant quoi faire, complètement perdu. Il tentait de se calmer pour reprendre un peu de contrôle sur ses émotions et raisonner calmement, posément. Il se focalisa sur le parfum du gars peace qui lui rappelait un peu son frère, sans penser à autre chose... Du moins il essayait. Mais au bout de quelques minutes, il réalisait bien qu'il n'arrivait à se concentrer sur rien. Il fixait le vide d'un air dépité et fatigué quand quelque chose vint frôler ses jambes. Il baissa les yeux et son regard tomba sur ce qui semblait être un...un chat ? Un lion ? Qu'est ce que c'était ? Quoi que ce soit, la créature reniflait ses jambes, visiblement pas agressive. Est-ce que c'était vrai que les animaux ressentaient les émotions humaines ? Son pelage avait l'air doux, pour ce qu'il pouvait en voir. Il ne discernait pas vraiment les couleurs, tout était coloré en des teintes plus ou moins sombres de gris et de noir. Le garçon se demandait comment un tel animal avait atterri ici.. Un des messages parlait en effet d'animaux, mais il ne se rappelait plus du contenu, ne l'ayant lu qu'à moitié en fait. Comment aurait-il pu deviner qu'il était réellement coincé ici ? Est-ce qu'il l'était d'ailleurs ? Aucun endroit au monde n'est tout à fait hermétiques et à l'abri de fuite, si ?
Cahier, ne faisant plus attention à ce qu'il faisait, à ce qui était convenable de faire et à l'image qu'il pouvait donner avança sa mains, paume à plat, grande ouvert de l'animal, sans le toucher, épiant ses réactions. Cahier aimait bien les animaux en général. Bien plus que les humains en tout cas. Un animal est moins fourbe. Soit il t'apprécie sans le cacher, soit il te déteste et il te le montre. Le jeune garçon leur enviait cette manière d'être. La société humaine ne le lui permettait pas, à lui.
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| | | (sauce BBQ ouais) Ralph
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| Sujet: Re: C'pas vrai... {PV Ralph} Mer 25 Aoû 2010 - 23:43 | |
| { Fire ? No ? Then what ? } Le gamin avait assez mal réagi, tout de même. Il avait carrément pété un plomb, à se demander ce qui lui était arrivé avant son entrée dans le pensionnat pour le mettre dans un état pareil. Petit à petit, il sembla se calmer – c’était difficile à dire dans l’obscurité, Ralph ne pouvait se fier qu’au bruit de sa respiration et au son de sa voix. De nouveau assis, à moitié tremblant, le garçon se cacha les yeux d’une main avant de balbutier d’une voix tremblante, marquée par la fatigue :
« Je... Je veux dormir... Je veux juste dormir... » Pour le coup, Ralph ne savait pas quoi faire pour rassurer le gamin. C’était un sentiment nouveau pour lui ; depuis son arrivée, il avait eu l’occasion de ne rien faire parce qu’il ne s’en sentait pas la force, par choix. Sinon, il n’avait jamais hésité sur la conduite à tenir, il réagissait d’instinct, comme un animal. Mais là, sa cervelle vide lui rappelait son réveil devant le pensionnat, seul, anonyme, privé de repères. C’était très frustrant et lui donnait comme des nœuds à l’estomac. Du coup, il en fut réduit à observer Liam s’approcher du jeune garçon et se frotter en ronronnant contre la main que ce dernier lui tendait. Marrant tiens, il l’avait jamais vue faire ça, la boule de poils. A croire qu’elle servait à autre chose qu’à l’emmerder. Bon, c’était bien beau mais ils n’allaient pas camper là toute la nuit comme les deux abrutis paumés dans cet endroit de fous qu’ils étaient. Ralph se releva d’un coup et entreprit de fouiller dans ses poches dans l’espoir de dégoter un briquet ou une boîte d’allumettes. On ne sait jamais. Il avait récupéré ses vêtements d’origine en repassant dans la chambre d’Arnulf qu’il squattait pour l’instant, ils pouvaient très bien receler des objets utiles. Cependant, après quelques minutes d’investigations infructueuses où les seules poches pleines se révélèrent être des planques pour des objets que Ralph ne tenait pas à identifier dans le noir – ne pas savoir ce que contiennent ses propres fringues, dingue comme situation, non ? Bref, tout ça pour dire qu’il ne trouva pas la trace d’un truc pour faire un peu de lumière. Un instant, le jeune homme fut tenté de lancer un magnifique : « Eh, Liam, t’aurais pas du feu ? » Rien que pour faire chier mais ça ne lui semblait pas être la meilleure conduite à adopter. D’autant que l’animal qui se frottait contre le gosse en ronronnant de plus belle pouvait avoir l’utilité de le détendre un peu – peut-être. En désespoir de cause, il finit par se rapprocher du gamin aux cheveux blancs et se raccroupir devant lui :
« Je peux te faire remonter, si tu veux. En haut, on trouvera sûrement une chambre libre pour que tu te reposes. Ou alors tu pourras dormir dans un salon, y a un tas de pièces confortables ici. » A croire qu’être mal à l’aise le rendait loquace. Mais ne rien pouvoir faire pour le garçon le dérangeait plus qu’il ne l’aurait cru, alors tant qu’à faire, autant essayer de trouver un truc pour l’aider. Et déjà, rester à croupir dans cette cave sombre et moisie n’était pas la meilleure solution pour retrouver la forme. Ralph se leva à nouveau.
« Tu viens… euh… » Silence.
« C’est quoi ton nom, gamin ? » Soudaine baisse d'inspi, tiens °° Désolée |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: C'pas vrai... {PV Ralph} Jeu 26 Aoû 2010 - 11:08 | |
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L'animal bizarre se laissait toucher et Cahier sourit faiblement. Ainsi la thèse selon laquelle les animaux avait un pouvoir thérapeutique était vérifiée. Il se sentait un peu mieux. Soudain, Peace se releva brusquement, disparaissant du champ de vision de Cahier. Il ne voyait plus que ses jambes jusqu'au niveau de la cuisse, et le reste était invisible, absorbé par l'obscurité ambiante. Le jeune garçon paniqua un peu. il s'accrocha au coup de l'animal bizarre, l'étranglant à moitié sans s'en rendre compte en ramenant ses jambes près de lui en un réflexe protecteur.... Qui ne servait à pas grand chose puisque ça ne protégeait de rien, mais généralement on se sent plus en sécurité quand on est en boule... Sa voix retremblait de nouveau, malgré ses efforts pour la contenir :
« Tu... Tu t'en vas ? T'en vas pas ! Restes avec moi ! Hey ! »
Cahier scrutait l'obscurité au dessus de lui sans rien apercevoir de plus. Il l'entendait farfouiller on ne sait quoi dans ses poches... Il cherchait un téléphone ? Si quelqu'un avait un téléphone ici, il pourrait peut être sortir ! Mais qui appeler ? ... Lui n'avait jamais eu de téléphone. La comtesse répétait sans cesse que ça "ramollissait" le cerveau et que ça ne lui servirai à rien puisqu'il n'avait personne d'autre à contacter qu'elle même qui était toujours à coté de lui.
Peace farfouillait donc dans les poches de sa veste surement, étant donné qu'il ne le voyait pas toucher les poches de son Jean et que, les petits bouts de pans de sa veste qu'il pouvait voir à travers l'obscurité remuaient pas mal. Il ne dit rien, ne voulant pas avoir l'air plus pathétique qu'il ne l'était déjà dans cette situation des plus désastreuses. Il relâcha un peu la prise qu'il avait sur Biz' (nouveau nom qu'il avait donné à l'animal bizarre, faute de mieux), le laissant un peu mieux respirer, mais il ne voulait pas le lâcher. Il n'allait pas rester tout seul dans le noir. Cependant, Peace ne semblait pas encore partir, alors il se rassainit un peu, détendant légèrement ses muscles crispés. Bientôt, il fût complètement rassuré : Le garçon revint à son niveau et il pouvait de nouveau le voir. Il éprouvait un grand soulagement mais n'en laisserai rien paraître. La comtesse lui avait dit, qu'il ne fallait jamais sembler porter une trop grande importance aux gens, car ils en abuseraient par la suite. Le garçon lui dit qu'il pouvait le faire au moins remonter (dire que là haut cela lui semblait obscure, maintenant ça lui semblerait bien lumineux en comparaison !) et qu'il essaierai de trouver un lit ou un canapé pour dormir. Un canapé... Si jamais on apprenait qu'un Pantomine a dormit sur un canapé, c'en était finit de sa réputation et de la réputation de cette école si renommée. Oh mais... C'en était déjà finit de lui... Et l'école on s'en fout. Il acquiesça timidement de la tête en fixant le jeune homme qui l'aidait de grands yeux d'enfant à moitié rassuré, caressant nerveusement Biz', sans pour autant lui arracher tous les poils. Il se releva, et Cahier eut un petit temps de réaction avant de réaliser qu'il allait sortir de cette cave sombre.
« Tu viens… euh… » « Ah ! Oui !»
Le jeune garçon se releva d'un bond, laissant Biz' s'échapper de ses mains. Il fût un peu déçu, mais la seconde d'après, ça allait mieux. Ceci dit il avait peur de se prendre un mur ou de butter sur les marches de l'escalier. Il fit un pas en avant et une douleur vint lui assaillir la plante du pied. Ses talonnettes ne lui faisaient pas mal assis, mais il avait suffit d'un pas pour que la douleur reprenne, et en plus douloureuse en plus. Après quelque pas, il s'était réhabitué à sentir cette douleur lancinante et s'avançait vers Peace qui lui demandait son nom.
« Je... Hey ! Le... Le tiens d'abord ! »
Lança-t-il, sur ses gardes. Et si tout avait été un coup monté par ses assassins pour qu'il se retrouve ici et qu'ils puissent l'assassiner tranquillement ? Hmm... Non...Un peu trop tordu pour ce peuple barbare et vulgaire qu'il connaissait. Enfin...Qu'il avait connu. De plus, le garçon était assez gentil pour l'aider et ne pas s'énerver, mieux valait le garder en sympathie, au moins le temps de sortir. Il se renfrogna et marmonna, un peu honteux de son prénom.
« Je... J'mappelle Cahier...»
Il rejoignit Peace et resta sagement à coté, le suivant comme son ombre. Il le laissait passer devant, puisque le garçon étit visiblement plus doué que lui pour se diriger dans l'obscurité, et qu'il ne tenait pas particulièrement à avoir l'air idiot... Ses pieds lui faisaient vraiment mal. Il pensa un bref instant à oter ses talonnettes, mais y renonça en pensant à l'état du sol et à l'état de ses pieds par la suite. Il prit donc son mal en patience, marchant de temps en temps sur a pointe des pieds pour pour apaiser un peu la douleur le temps de quelques pas. Il lançait des regards furtifs au garçon pour essayer de le détailler un peu mieux, mais il faisait encore trop sombre. Il entendait parfois, le pas feutré de Biz' qui avait laissé trainer trop longtemps sa patte sur le sol carrelé pour que l'on ne l'entende pas.
«CAHIEEEEEEER ! » «Huh ? »
Cahier releva la tête sans comprendre et soudain, sentit un poid s'abattre au niveau de son ventre, avec la violence que pouvait avoir un impact à pleine vitesse. Il poussa un cri de stupéfaction et tomba à la renverse. Zarb' était derrière donc ça ne pouvait pas être lui. Il rouvrit les yeux qu'il avait fermé par réflexe et son regard tomba sur un boule de poil blanche aux oreilles démesurément grandes. Il cria à moitié les yeux écarquillés en s'adressant au garçon.
«Aaah...! Qu'est ce que c'est aide-moi ! Enlèves-moi çaaa ! » «C'est moi Seth ! Tu ne me reconnais pas ? » Le jeune garçon scrutât l'animal sans comprendre.
« Mais ...Mais bien sûr que non ! Comment je pourrais te reconnaitre !? J'ai jamais vu ça de ma vie moi ! Mais... »
Cahier ne s'en était pas aperçu tout de suite, mais ça avait finit par sonner dans sa tête :
«Mais... Mais tu parles en plus !! Qu'est-ce que c'est que ça... »
Il se redressa difficilement en attrapant la boule de poil au niveau du coup et la soulevant dans les airs, la plaçant devant lui pour mieux l'observer.
- Spoiler:
Non...Il avait beau chercher ça ne ressemblait à rien qu'il connaissait... Il la tendit, sans pour autant la reposer, à son nouveau compagnon.
«Qu'est ce que c'ets à ton avis ? »
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| | | (sauce BBQ ouais) Ralph
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Age : 30 • Pouvoir : Expédier ad patres. • AEA : Son paquet de clopes. Ou le chat mouillé avec des ailes, à voir. • Petit(e) ami(e) : Hans. Leurs QI se répondent. RP en cours : Turn left and then straight to the grave.Messages : 657 Inscrit le : 08/08/2010
| Sujet: Re: C'pas vrai... {PV Ralph} Jeu 26 Aoû 2010 - 14:25 | |
| { Et une autre bestiole sans utilité, une ! } Bien. A la grande surprise de Ralph, la boule poils avait réellement servi : d’après le bruit de sa respiration, le gamin s’était un peu calmé. Même si, en voyant son aîné se redresser, il avait manifesté son inquiétude, il semblait tout de même aller mieux. Cool, parce que le jeune homme n’était visiblement pas un expert dans l’art de réconforter les enfants angoissés ; si le garçon reprenait confiance, ça allait être plus simple. Du moins l’espérait-il. Liam cessa de se frotter contre lui comme un gros chat de salon et s’écarta en miaulant, écarquillant ses grands yeux vairons en direction de son maître à qui, pas dupe, cela ne fit ni chaud ni froid. Ralph se contenta de renvoyer à son alter Ego un regard mi-dédaigneux mi-hautain. Il ne l’aurait pas avec sa bouille d’ange, ce démon. Enfin bref. A l’interrogation pourtant classique de Ralph, le jeune garçon sembla se mettre automatiquement sur la défensive, et, à la grande surprise du pensionnaire, sa voix trahit une soudaine méfiance lorsqu’il répondit presque agressivement :
« Je... Hey ! Le... Le tiens d'abord ! » Mouais. Il avait l’air plus dépassé et perdu qu’autre chose, le gamin. Comme s’il cherchait à reprendre le contrôle de la situation sans y parvenir, trop égaré pour avoir des bases sûres. Comprenant d’une certaine manière son désarroi, Ralph haussa les épaules et laissa tomber d’un ton banal :
« Ralph. » De toute manière, il y avait 90% de chance pour que ce prénom ne lui appartienne en rien. C’était juste un des patronymes énoncés par Liam pour l’énerver que l’amnésique avait pioché au hasard, juste pour que ce dernier lui foute la paix. Alors ce nom avait-il une signification particulière ? Sans doute pas. Avant d’être « Ralph », il n’était rien, rien qu’un garçon sans passé et sans identité. La menotte qui cliqueta à cet instant come par ironie lui rappela que ces deux facteurs n’étaient peut-être pas – il avait commencé à la soupçonner – des plus candides et lumineux. Mais il n’avait pas besoin de s’en soucier pour le moment. Ici, il était « Ralph » et n’avait de comptes à rendre à personne. C’était aussi simple que ça, et une nouvelle fois le jeune homme chassa toues les interrogations possibles de son esprit, pour se reconcentrer sur le gamin aux cheveux blancs.
« Je... J'm’appelle Cahier...» Marmonna ce dernier d’un air renfrogné. Ralph ne broncha pas devant ce prénom étrange. Après tout, bien qu’il l’ignorât en vérité, l’amnésique ne parlais pas français, mais anglais, et ne pouvait donc comprendre le comique de ce patronyme. De toute manière, preuve en était sur lui-même, les noms ne signifiaient rien. Le jeune homme se contenta d’émettre un petit « hmm » parfaitement neutre, et attendit que Cahier – puisque tel était son nom – le rejoigne pour se mettre en route d’une démarche tranquille et mesure – pour éviter de se prendre un mur. Il ne voyait plus Liam, sans doute s’était-il accroché aux pas du gosse. Les deux garçons marchaient ainsi dans l’obscurité depuis quelques secondes, et étaient quasiment parvenus aux escaliers, lorsqu’un grand cri dans le dos de Ralph le fit sursauter, immédiatement suivi d’une exclamation étranglée de la part de Cahier et d’un bruit de chute. En se retournant, le jeune homme se dit que son cadet avait un peu trop tendance à se casser la figure pour le bien-être de sa santé. A l’aide de la faible luminosité diffusée depuis l’étage du dessus – un rayon de lumière quasi-inexistant, pour être précis – Ralph put distinguer le garçon assis par terre, une grosse boule de poils blanche sur les genoux. L’air à moitié paniqué, il cria quelques phrases désarticulées au pensionnaire avant de se calmer.
« Aaah...! Qu'est ce que c'est aide-moi ! Enlèves-moi çaaa ! » C’est là que la bestiole en question se mit à parler. Et Ralph grogna.Et voilà, encore une boule de poils inutile. Il en profita pour jeter un regard noir à Liam ; le nouveau venu lui ressemblait beaucoup trop à son goût. Le gamin et son AEA eurent un échange bref et désarticulé – en fait, c’était surtout Cahier qui balbutiait qu’il ne comprenait rien à ce qui se passait. Le garçon se redressa, attrapa la bestiole entre ses mains et la souleva à hauteur de ses yeux en marmonnant d’un air incrédule qu’elle parlait, cette boule de poils. Qu’est-ce que c’était, bon sang ? Ralph, lui s’en moquait un peu. Le seul truc à retenir, c’était que maintenant, il n’y en avait plus seulement une, mais deux. Pas de doute, Cahier venait rencontrer son Alter Ego Astral. Enfin, il paraît que ça s’appelle comme ça ; le nom est recherché. Un instant, Ralph se demanda qui avait bien pu trouver une appellation pareille, mais fut ramené sur terre par Cahier qui lui montrait l’animal :
«Qu'est ce que c'est à ton avis ? » Il n’en avait aucune idée. Le jeune homme détailla l’animal ; il avait de plus grandes oreilles que Liam, le poil tirant plus sur le beige que sur le gris, contrairement à lui, et son poil était moins fourni. Mais ses grands yeux noirs étaient dans le même genre « craquants à mort ». Bon sang. Le jeune homme lâcha un petit soupir et répondit en grommelant :
« Une autre boule de poils inutile. Comme l’autre, là… » Il donna un faible coup de pied dans les côtes de Liam qui feula pour exprimer sa désapprobation. « Apparemment, tout le monde en a une, ici. » Ralph se remémora les paroles fuyantes d’Alan concernant son propre animal. Apparemment, certains n’en étaient pas fiers… enfin, on n’allait pas dire non plus que Ralph l’était du sien. Il le considérait plutôt comme un colocataire assez collant et passablement énervant… mais passons.
« Les autres les appellent « Alter Ego Astral », ou AEA, pour aire plus court. Je sais pas trop d’où ils viennent, mais il parlent et ils te suivent partout… enfin, me concernant en tout cas. » Le jeune homme haussa les épaules. Cahier n’avait pas à trop s’en faire pour ça. A son avis, c’était l’histoire du « pouvoir spécial » qu’il fallait le plus appréhender. Mais là encore, il ne savait pas quoi en penser, alors il n’y pensait pas et prenait les choses comme elles venaient.
« On remonte ? » Proposa-t-il. Kyaaaaaaa, trop mignonne ta bestiole !! \o/ ♥ |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: C'pas vrai... {PV Ralph} Ven 27 Aoû 2010 - 13:14 | |
| Ralph marmonna que c'était une boule de poil inutile.... Non sans blague ? Pensa Cahier, avant d'ajouter qu'il en allait de même pour l'autre là. Il donna un coup de pieds dans les cotes de Biz' qui feula automatiquement, hérissant son poil luisant et doux. Apparemment, tout le monde ici avait un animal à lui, ce qu'ils s'étaient amusés à appeler des Alter Ego Astral, soit AEA. Quel nom idiot et prétentieux pour...ça. Il lança un regard dédaigneux à la boule de poil toujours en suspension dans les airs, retenu par la peau du cou lançant un regard de peluche à Cahier que ça dégoutait plus qu'autre chose. Visiblement Ralph, n'aimait pas particulièrement le sien non plus... La regard de Cahier allait rapidement de Biz' à Seth (quel nom pourri pour un truc si petit et insignifiant...) considérant les deux animaux l'un après l'autre, leurs atouts et leurs défauts. Résultat : Toute les qualité à Biz' et aucune à Seth. Il fallait reconnaitre que le félin avait tout de même beaucoup plus de classe que Dumbo en mode renard... Finalement, ne sachant quoi en faire, il présenta la boule de poil à Ralph l'air blasé et ennuyé, le collant juste sous son nez.
« On échange ? »
Dumbo se tortillait en l'air en couinant avec désapprobation, visiblement indigné. Cahier le retourna vers lui, sans le reposer, intrigué par cette bestiole. Il le regarda le regard interrogatif. Il était tellement petit que c'en était ridicule et le garçon s'amusait à le fixer de ses grands yeux gris en le tenant à quatre ou cinq centimètres de son visage. Le machin blanc couinait d'une voix fluette dans des tons altos. En fait, elle ressemblait beaucoup à la voix de Cahier, bien que celle de ce dernier soit beaucoup plus dure. Et la comparaison ne lui plaisait pas beaucoup, alors il préféra se dire que leur voix n'avait rien à voir l'une avec l'autre.
«Tu ne peux pas m'échanger ! Nous somme liés maintenant ! » « Lié ? Avec un truc comme toi ? Certainement pas ! »
L'animal brayait encore des phrases que son propriétaires n'écoutait pas à propos de l'apparence, de la beauté de l'âme. Il ajoutait qu'il y avait pire et qu'il était considéré comme un familier plutôt luxueux et très apprécier des jeunes filles. Qu'est ce qu'on en avait à faire des jeunes filles.... Cahier fixa le fennec d'un regard fatigué dans lequel ne brillait aucune once de sympathie pour une bestiole pareil. Elle ne ressemblait à rien et était fatigante. Elle bougeait et parlait trop pour lui. Elle n'avait aucune utilité particulière, pas de force, pas de gros crocs, de grosses griffes... Si son agilité pourrait servir à chaparder des choses à la limite, mais son utilité se limitait à ça. Cependant, il ne lui servait à rien de mentir sur l'impossibilité d'échanger des alter egoe astraux, et il lui semblait qu'une note dans le Hall relatait de ce lien particulier unissant un AEA à son propriéaire. Unis à cette bête... Quelle humiliation... Rassembler un garçon de sa caste à une bestiole aussi miteuse et pitoyable, ça relevait de l'insulte. Quoi que puisse en dire l'animal sur sa soi-disante valeur. Le garçon lâcha subitement la bête qui vint lourdement s'écraser au sol en un bruit sourd et claquant, avant de se remettre sur pattes, de s'assoir et de regarder son maître avec admiration en faisant onduler sa queue fournie, tel un chiot qu'on viendrait d'acheter, reconnaissant qu'on l'ai enfin sorti de sa cage. Cahier lui lança un regard blasé en soupirant un tss entre ses dents, avant de se replacer à coté de Ralph, sans prêter attention à son nouveau compagnon. Dire que, s'il avait bien compris, il se le coltinerait jusqu'à la fin de ses jours... Pendant un moment, il lui avait parut que la vie ici ne serait pas si dure, mais finalement, ça risquait de lui paraitre terriblement long...Il trouverait bien un moyen de s'en débarrasser à un moment ou un autre, par quelque manière que ce soit.
Ralph l'invitait à remonter et Cahier acquiesça de la tête. Ils entamèrent bientôt l'ascension de l'escalier. Le jeune garçon fit la moue lorsqu'il se rendit compte que Dumbo était vachement moins discret que Biz'... On entendait les petites griffes de ses pattes taper le carrelage à chacun de ses pas. Cahier soupira énervé, il s'adressa à Ralph, désespéré.
« Seth... Pourquoi Seth en plus ? Hmm... Je me souviens avoir imaginé un animal, étant petit, qui s'appelait Seth... Mais c'était un grand renard blanc aux yeux rouges ! »
Il regarda le fennec en coin , l'air déçu.
«Mais on en est loin quand même....»
Il achevait sa phrase lorsque son pied se posa sur la dernière marche de l'escalier. Le jeune garçon prit une bouffé d'air frais. Enfin un peu de lumière ! Ça faisait du bien mine de rien.
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| | | (sauce BBQ ouais) Ralph
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Age : 30 • Pouvoir : Expédier ad patres. • AEA : Son paquet de clopes. Ou le chat mouillé avec des ailes, à voir. • Petit(e) ami(e) : Hans. Leurs QI se répondent. RP en cours : Turn left and then straight to the grave.Messages : 657 Inscrit le : 08/08/2010
| Sujet: Re: C'pas vrai... {PV Ralph} Ven 27 Aoû 2010 - 18:01 | |
| { ... } Cahier semblait ne pas être très heureux de la bestiole qui lui était tombé dessus. A cause de son apparence, crut comprendre Ralph. C’est vrai que l’animal avait vraiment de grandes oreilles. Mais d’un coté, le jeune homme trouvait qu’il ressemblait à Lima. Ce qui n’était pas forcément un compliment, du moins, niveau caractère. Le gamin fit la grimace et tendit son AEA à Ralph :
« On échange ? » Le pensionnaire grimaça à son tour : à son avis, ça ne marchait pas comme ça. Dommage, car la boule de poils beige avait l’air plus facile à gérer que son propre chat dégénéré du cerveau. Et chiant avec ça. Il fit un geste d’impuissance indiquant qu’il pensait que ça n’était pas possible, et déjà, Cahier était repartit dans une discussion animée avec son Alter Ego, qui protestait contre les idées d’abandon de celui-ci :
«Tu ne peux pas m'échanger ! Nous somme liés maintenant ! » Protestait la bestiole dans un couinement. « Lié ? Avec un truc comme toi ? Certainement pas ! » Rétorquait son maître. Et ceci pendant une bonne dizaine de minutes, l’animal tentant de faire valoir son utilité et Cahier sourd à ses arguments. Ralph finit par ses désintéresser de l’échange et son regard erra sur le plafond.. ou plutôt sur l’obscurité, puisque le plafond n’était pas visible. Il se demanda où le gamin allait pouvoir loger ; lui-même squattait la chambre d’un pensionnaire, mais il n’était pas certain qu’Alan apprécie, après qu’il ait ramassé un nouveau perdu, que ce dernier lui ramène un gosse aussi paumé que lui. D’autant qu’il avait dernièrement semblé moins franc et amical à Ralph. Ce dernier craignait donc une dispute peu appréciable ou alors une occasion pour le jeune homme de lui faire la gueule. Ou un truc du genre. Il doutait que l’idée d’amener Cahier avec lui soit bonne. Restait à lui dégoter une chambre pour la nuit… ou à le laisser dormir sur un canapé jusqu’au lendemain. Bref. Ralph fut tiré de sa réflexion par le gamin, justement, qui marmonnait à voix basse. Le jeune homme à l’œil masqué ne chercha pas à comprendre et haussa les épaules avant de proposer de remonter, ce que Cahier accepta aussitôt. Les deux garçons et leurs Alter Egos montèrent donc l’escalier et débouchèrent sur le couloir faiblement éclairé, alors que Cahier terminait de râler qu’étant enfant il n’avait pas imaginé un animal rachitique au poil terne mais un magnifique renard blanc aux yeux rubis. Super. A croire que les gens avaient le contraire de ce qu’ils voulaient, ici. En haut, il faisait plus clair, et Ralph en fut surpris : précédemment, quand il l’avait traversé, il lui avait semblé que l’endroit était plongé dans l’obscurité complète. Soit la lumière s’était allumée d’elle-même, soit la cave était tellement sombre qu’en comparaison, la lumière d’ici était éclatante (ou presque). Bizarre, car contrairement à sa déambulation dans le couloir, Ralph avait pu apercevoir les traits de Cahier dans l’obscurité en bas. Etrange… et pas logique. Le jeune amnésique cessa d’y réfléchir. D’un mouvement de tête, il intima au gosse de le suivre et commença à faire le chemin dans le sens opposé à celui qu’il avait pris précédemment. C’est là qu’il se souvint qu’il était lui-même perdu en arrivant ici. Donc, logiquement, il l’était encore. Et merde. Ralph soupira et écarta d’un geste impatient de la main son AEA qui avait décidé de venir le titiller depuis les airs, ce qui le fit atterrir, puis entraîna son cadet à sa suite dans le corridor faiblement éclairé.
______________ Un quart d’heure plus tard – bordel, il était long ce truc ! Les deux garçons étaient toujours dans le couloir précédemment cité. Ralph s’arrêta de marcher un instant et s’appuya contre le mur en poussant un grognement de mécontentement.
« Merde, il dure combien de temps ce truc ? » Sa marche ne lui avait pas parue si longue, la première fois… A l’entrée, dans son message, Skye mentionnait le fait que le pensionnat soit « magique », en était-ce la raison ? Ralph grommela encore un peu, puis s’arracha au mur et se prépara à repartir. C’est alors que Liam attira son attention :
Eh, chef, regarde ça. Chef ? Le jeune homme ne put s’empêcher d’être surpris, car c’était la première fois que Liam lui parlait comme à un supérieur. L’animal désignait de la queue une porte plongée dans la pénombre, d’une couleur si semblable à celle du mur que Ralph serait passé devant sans la voir. Le jeune homme la fixa d’un air sceptique, puis se tourna vers le gamin :
« T’en pense quoi ? On y va ? » Demanda-t-il sans réfléchir que, étant ici pour la première fois de sa vie, Cahier n’allait sans doute pas savoir si passer cette porte était risqué ou non. |
| | | Invité Invité
| Sujet: https://pensionnat-interdit.actifforum.com/post.forum?mode=reply&t=4080 Jeu 2 Sep 2010 - 11:50 | |
| Ralph continuait d'avancer, et Cahier , lui, marchait à présent d'un pas joyeux et plein d'entrain. Même s'il s'efforçait de paraitre mature, ça ne restait qu'un enfant. Il s'efforçait toujours de garder une certaine prestance, mais il l'avait déjà perdu auparavant avec cet inconnu, alors autant être lui même puisque de toute façon, il ne serait plus crédible. Cependant, même en étant lui même, Cahier gardait son mauvais caractères et son insolence à toute épreuve. Ça, ce n'était pas un rôle, il était vraiment devenu comme ça à force de trainer dans les salons chocs avec les gens de la haute noblesse qui le choyaient et le gâtaient sûrement trop. Cependant il avait bien payer tous ses vices avec cette nuit hors du commun qui jouait le rôle de purgatoire sans doute. Oh ! Et s'il était mort ? Peut-être que c'était ça justement le purgatoire ! ... Bof... Qu'est ce que ça pouvait bien faire... Occupons nous déjà de trouver un lit pour pioncer un bon coup !
Le couloir ne s'en finissait pas... Cahier repensa à son errance d'avant. Et si c'était ça le couloir de la mort... Le truc avec la lumière au bout ? Peut-être que l'on ne voyait la lumière qu'après des jours et des jours de marche, pour expier ses fautes et ses péchés. Hmm... C'était un peu farfelu comme explication, mais au point où il en était maintenant... Toute les thèses et théories étaient à prendre !
Bientôt, son compagnon s'arrêta en s'appuyant sur le mur. Il grognait contre le fait que le couloir soit si long et sans fin. Cahier eut un hoquet de surprise qu'il étrangla, ses yeux s'écarquillèrent et ses sourcils se froncèrent en une expression non-dissimulée de frustration qui montait. Encore ce TABLEAAAAAU ! Fichu tableau ! Fichu tableau ! Fichu tableauuuu ! Cahier courut jusqu'au dit-tableau et le décrocha du mur en le jetant par terre. Et si c'était ça le charme d'annulation du couloirs sans fin ? Hmm... Nan trop simple...et ça impliquait pas quoi que ce soit...Et puis ses pieds lui faisaient mal... Il finit par s'assoir par terre et se déchaussa tranquillement, dénouant les lacets et retirant souplement ses pieds des bottines, laissant apparaitre de fins bas en cachemire. Il les retira pour ne pas en souiller la blancheur et les roula dans ses chaussures. Il se releva et retourna dans le couloir, continuant de marcher. Ses pieds lui faisait encore un peu mal; habitué à la forme du talon et se retrouvant brusquement à plat, mais cela s'estomperait bientôt. Ils continuaient d'avancer, recroisant le même tableau une dizaine de fois, mais à terre cette fois. C'était vraiment étrange... Au début, Cahier criait en s'agitant partout et donnant rageusement des coups de pieds dedans, mais maintenant, il était blasé et cela ne lui faisait plus rien. Il se contentait de jeter un regard désabusé à la pièce de peinture et de soupirer.
Soudain , Ralph s'arrêta, suivant une direction que Biz' semblait indiquer. Il s'arrêta devant un mur, le scrutant attentivement. Cahier s'approcha, restant derrière le garçon, jetant des coups d'œils furtifs par dessus son épaule, un peu trop haute pour lui, l'obligeant à se mettre sur la pointe des pieds.
« T’en pense quoi ? On y va ? » «Heuu... » Cahier regardait Ralph, le regard interrogateur, avant de passer devant lui et d'examiner le mur. En regardant attentivement, on pouvait distinguer un fin liseret dans le mur... Et une poignée. Cahier avait d'abord pensé à une porte cachée pour expliquer le fait qu'il n'ai rien vu, mais c derniers détails détruisait sa théorie, le ramenant simplement au fait qu'il était idiot et aveugle. Il se retourna vers Ralph, la main sur son menton en réfléchissant.
«Hmm... On ne sait pas exactement ce qu'il y a derrière... Ah ! Je sais ! Dumbo,» lança-t-il en se retournant vers son alter ego Astral «Tu passes devant ! »
Le pauvre animal couinait de plus belle, criant qu'il ne devait pas servir à ça, se débattant lorsque Cahier le poussa du pieds devant, et faisant de grands yeux mouillés aux deux garçons...Sans effet. Cahier restait implacable. Ils avancèrent bientôt dans un nouveau couloir sombre qui s'offrait à eux, en silence. Cahier un peu anxieux, décida finalement de briser celui-ci. Il leva les yeux vers Ralph qui était à coté, l'air gêné et blasé.
« Dis... Tu sais où on va là au moins ? »{HRP} Désolé, dorénavant ce sera plutôt courts... C'est la rentrée ! xD {/HRP}
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| | | (sauce BBQ ouais) Ralph
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Age : 30 • Pouvoir : Expédier ad patres. • AEA : Son paquet de clopes. Ou le chat mouillé avec des ailes, à voir. • Petit(e) ami(e) : Hans. Leurs QI se répondent. RP en cours : Turn left and then straight to the grave.Messages : 657 Inscrit le : 08/08/2010
| Sujet: Re: C'pas vrai... {PV Ralph} Ven 3 Sep 2010 - 19:05 | |
| { ... What the hell is this place ? } Ralph fixait Cahier de travers, l’observant s’énerver contre des tableaux par terre sans raison apparente. Euh… ouais. Il allait bien, le gosse ? Peut-être que se prendre Seth sur le crâne avait affecté ses capacités mentales ? Se posant ces questions passionnantes, le jeune homme lâcha son cadet des yeux pour regarder devant lui - même si ça ne servait pas à grand-chose - et remarqua qu’ils continuaient de croiser des tas de tableaux - il n’avait pas fait attention à leurs représentations, et ne savait donc pas s’ils étaient semblables ou différents - mais par terre cette fois. Surtout ne pas commencer à se poser des questions. Le duo fit ainsi route jusqu’à la porte précédemment citée. A la question de Ralph concernant ladite porte, Cahier s’en approcha, examinant le mur à s’en cogner la tête dessus, et le jeune homme conclut qu’il ne l’avait pas vue. D’ailleurs, lui non plus, avant que Liam ait la gentillesse de bien vouloir la lui désigner. Le gosse aux cheveux blancs sembla tout d’abord n’avoir pas plus d’idées que son interlocuteur concernant la suite des opérations, puis eut une idée quasi-lumineuse - dans l’esprit de Ralph, tout du moins.
« Hmm... On ne sait pas exactement ce qu'il y a derrière... » Marmonna-t-il, avant de se tourner vers Seth d’un air indiquant que la lumière divine venait de le frapper : « Ah ! Je sais ! Dumbo, tu passes devant ! » Dumbo ? C’était quoi, comme surnom, ça ? En tout cas, ça sonnait bizarrement et ne disait strictement rien à notre pauvre amnésique largué. En tout cas, après avoir ouvert la porte, sujet de leurs conciliabules, et malgré les forts piaillements et ruades de celle-ci, Cahier jeta sans ménagement sa pauvre bête dans le trou noir qui s’ouvrait devant le quatuor. Et Ralph de soupirer : il lui aurait bien prêté Liam pour faire la même chose, tiens. Songeant qu’il aurait sans doute le loisir d’exaucer ce vœu intérieur plus tard, Ralph quitta le couloir à la suite de son jeune compagnon. Pour en trouver un autre, à priori entièrement semblable, mis à part qu’il était à peu près aussi éclairé que la cave, soit moins que celui duquel ils venaient. Habitué à une luminosité faible, Ralph faillit plusieurs fois marcher sur les pattes de son AEA. C’est alors qu’il remarqua que Cahier, à sa droite, lui jetait un regard embarrassé un peu distant :
« Dis... Tu sais où on va là au moins ? » Le jeune homme fut clair.
« Absolument pas. » Youpi, pour le coté « t’enfaispasjegère », vous repasserez. Il y eut un trèèèès gros blanc, et pendant un bout de temps Ralph n’entendit plus que le bruit de ses pas et les coussinets feutrés de Liam qui se posaient sur le sol en contretemps avec ses baskets. Pam-tap-pam-tap-pam-tap-pam-tap. Euh… quoi ? Seulement Liam et ses baskets ? Et Cahier et sa boule de poils alors ? Ralph s’immobilisa brusquement pour dresser l’oreille - et le lynx lui rentra une fois de plus dans les jambes : rien. Merde. Le gosse se serait arrêté pour une raison ou une autre ? Non, il aurait prévenu. Lui faisait-il la tête et avait-il décidé de partir dans une autre direction ? Peu probable, d’après ce que Ralph savait de lui, mais comment savoir. Se retournant vers le coté d’où il venait - mais vu l’absence de lumière il pouvait tout aussi bien parler à un mur - et lança d’une voix forte :
« Eh, gamin, qu’est-ce que tu fais ? » Rien.
« Cahier ? » Seul un profond silence répondit à son appel. Merde de merde, que se passait-il ? Ils ne pouvaient pas être si loin l’un de l’autre que leurs voix ne se parviennent même pas ! D’ailleurs, il avait bien entendu crier le jeune lorsqu’il s’était cassé la figure dans la cave alors qu’il était au moins cinq fois plus loin de lui qu’ne ce moment précis ! C’était quoi ce bordel. Ralph réitéra plusieurs fois ses appels, en vain. Finalement, il entendit la voix du félin qui lui tenait pour seule compagnie :
Bon, on fait quoi maintenant ? « Alors déjà tu la ferm… AÏE ! » Cet éclat de voix fut aussitôt suivi d’une flopée de délicats jurons, pendant que Ralph se tenait le visage d’une main. En voulant revenir sur ses pas, il s’était pris un mur. Minute. Un mur, là d’où il venait ?! Impossible. Prudemment, il étendit les bras autour de lui : trois murs, un devant, deux sur les cotés. Pourtant il était sûr que le passage derrière n’était pas celui d’où il venait. Abasourdi, le jeune homme posa une main sur l’invisible obstacle en face de lui, masqué par l’obscurité.
« C’est pas possible… » C’était quoi, cette baraque ?! N’arrivant pas à y croire, son cerveau désorienté par ces paradoxes tournant à plein régime, l’amnésique fit un pas en arrière. Et tomba. Ca non plus, c’était pas possible. Pourtant, en atterrissant rudement sur un sol plus dur que le plancher du couloir, Ralph fut bien forcé d’admettre la vérité. Le couloir d’où il venait n’en était pas un, c’était… c’était… impossible à expliquer. Et bien qu’il ait un jour été semblable à un passage tout à fait ordinaire, en une seconde il pouvait « muter » pour donner sur… un conduit de cheminée ! Donc, Ralph était assis dans un épais tas de cendre qui tapissait le foyer d’une imposante cheminée de pierre, laquelle se trouvait à première vue dans une des nombreuses pièces spacieuses quoi qu’en état déplorable du pensionnat. Heureusement pour lui qu’on était en été. Dans la pièce se trouvait une jeune fille assise dans un fauteuil, un livre sur les genoux. Elle devait être une ancienne, vu qu’elle ne parut absolument pas surprise de le voir débarquer ainsi. Elle se contenta de relever la tête et de remarquer d’une voix fluette : « Tiens. Tu t’es fais avoir aussi. » Elle mentionna simplement que beaucoup de nouveaux se perdaient dans les couloirs, puis ajouta avec une once d’amusement qu’un jour d’hiver l’un d’entre eux avait même fini dans les flammes. « Heureusement qu’il avait un pouvoir qui le faisait résister au feu… d’autres n’ont pas eu autant de chance. » Ralph voulait bien le croire. Sans plus faire attention à lui, la fillette baissa les yeux sur son ouvrage et s’absorba de nouveau dans sa lecture. Le jeune homme leva les yeux vers le haut de la cheminée : un rond de ciel bleu se découpait à son sommet, mais il n’y avait pas trace d’un quelconque passage dans le mur d’où il aurait pu tomber. Cet endroit était décidément bien étrange. Ralph se releva et essuya ses habits noircis du mieux qu’il put tandis que Liam secouait sa fourrure salie. Puis l’amnésique soupira. Se demanda s’il devait chercher Cahier. Songea qu’il n’avait aucune chance de le retrouver. Plongea ses mains dans ses poches et partit explorer la pièce voisine.
Sujet Terminé For me [No problem ^^ On se refera un Rp plus tard ? =P] |
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| Sujet: Re: C'pas vrai... {PV Ralph} | |
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