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 Come On !

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MessageSujet: Come On !   Come On ! Icon_minitimeLun 25 Oct 2010 - 17:13

-Raphaëlle, Viens ! Ton beau père veux te faire un cadeaux.

Raphaëlle qui n'avais plus de trace de blessure et arrivais sur ses 10 ans accoura. L'homme souffla a sont oreille. Seul elle savait et 10 mois plus tard sont cadeaux arriva. Une petite soeur. Un cadeau empoisonner a vrai dire. Cyrielle. C'était Raphaëlle qui avait choisis. 3 Heure après sa mère mourrait... Raphaëlle ne supportais pas Cyrielle, alors qu'elle s'entendais parfaitement. La mort de ca mère pesait sur les épaules de Cyrielle. Jusqu'à 16 ans elle supporta puis elle partit. Elle partit loin. Elle ne s'arrêta de marcher que lorsque ces pieds furent en sang. Que sa gorge assécher par manque d'eau. Elle ne savais pas ou elle était. Un manoir...?

Quand Raphaëlle cessa enfin de courir, elle se trouva dans une cour, elle ne c' était même pas rendue compte avoir franchis des barrières, elle pleurait a chaud de larmes et avait un mal fous a respirer. Elle cligna des yeux et s'assied sur le sol, sortant sont fidèle calepin. Elle entrepris de dessiner ce qu'elle voyais. D'abord un manoir. Grand sombre, qu'elle n'avait jamais vue au paravent. Elle s'interrogea. Ou était-elle ? Le manoir qui s'offrait a sa vue était immense, noir et plusieurs corbeau nichait sur le toit. Quel horrible spectacle. Ensuite, un arbre. Le seul qu'elle pouvait voir par ca vue troubler par les larmes. Des tonnes de feuille autours de celui ci. Elle secoua a nouveau la tête et cligna des yeux tentant vainement d'essuyer ces larmes. Quoi d'autre ….? Un jeune homme qui … Attendez... Un jeune homme ?! Elle n'était donc pas seul, et il était peut-être même mauvais. Même s'il n'en avait pas l'aire. Elle se releva brusquement dans un grand bruit et laissa tomber sont calepin avec horreur en reculant. L'homme, ou plutôt le jeune homme ce retourna, elle trébucha contre une pierre et tomba a terre, ces larmes redoublait, de quoi avait elle peur exactement ..? Elle ouvrit la bouche comme si elle allait parler et se retins a temps. Elle ne parlais pas a moins qu'elle en ai besoin, sont calepin a plusieurs mètre avec l'homme ainsi que le manoir dessiner dessus restait sur l'herbe plus bruler de ce côté ci. Elle fixait l'homme. Ou était-elle ? Comment pouvait-elle avoir courus si longtemps...? Elle voulait trouver quelques chose pour ce défendre, sa main délicate se posa sur une pierre qu'elle serra de toute ces forces. Raphaëlle, jeune fille svelte et sans force. Voilà qui elle était, qu'espérait elle ?
Elle souffla, quelques mèche de ses cheveux s'envolèrent sous ce souffle chaud. Et elle poussa la grande porte du hall la pierre a la main, l'homme y était entrée au par avant et tenais dans sa main le calepin de la jeune fille. Elle se colla contre la porte en respirant fortement fixant l'homme d'un regard inquiet et anxieux.
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« but dats a bit gay bro »
Soren Mülher
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• Pouvoir : Son reflet a une volonté propre; maintenant, il arrive même à lui piquer sa place pour un temps limité.
• AEA : Un marcassin qui a tendance à se définir comme un preux chevalier et qu'il évite le plus possible.
• Petit(e) ami(e) : Il se demande si « ça » compte, en fait.

RP en cours : Soren rampe dans la cave par là.


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MessageSujet: Re: Come On !   Come On ! Icon_minitimeLun 25 Oct 2010 - 19:15

Jamais la nuit n'avait parue si longue et froide aux yeux de Soren. Ses jambes lui faisaient mal et, le souffle court, il faisait de son mieux pour soulever ses jambes, qui semblaient être faites de plomb. La peur lui donnait des ailes cependant, et jamais de sa vie il n'avait couru aussi vite. Même lorsqu'il cherchait à échapper à certains enfants en compagnie de ses amis, à travers les rues de Berlin dans lesquelles de sombres rumeurs se propageaient déjà, il n'était pas arrivé à atteindre une si grande vitesse. Mais ce jour-là, Soren ne courait pas pour échapper à des enfants, il courait dans l'espoir vain d'échapper à des hommes armés qui voulaient lui faire du mal, à lui et ses parents. Jetant un regard anxieux à ces derniers, il pu voir que sa mère commençait à peiner, et qu'elle ne pourrait plus courir bien longtemps encore. Cette pensée fit frémir le jeune homme aux yeux bleus, qui se refusait à laisser sa mère seule, à la merci de ces hommes aux uniformes qu'il avait apprit à tant détester ces dernières années. Alors qu'une forêt se profilait à l'horizon, sombre silhouette annonciatrice d'une mort prochaine, ils s'arrêtèrent, reprenant avec peine leur souffle. Ils avaient réussis à semer leurs poursuivants, dont-ils n'entendaient plus les pas précipités. Mais pour combien de temps? Les membres de la famille Mülher s'échangèrent des regards anxieux, toute la peur du monde se reflétant dans les yeux bleus du père et du fils et ceux noirs de la mère. Combien de temps allaient-ils encore pouvoir tenir ainsi? Il n'existait aucun échappatoire pour les gens comme eux. Ils devaient disparaître. Et Soren ne comprenait pas toute cette haine injustifiée à leur égard. Ils n'avaient rien fait qui mérite pareil traitement. Levant ses yeux vers les étoiles éparpillées dans le ciel, petits points lumineux qui les regardaient de toute leur hauteur, il se prit à sentir une larme rouler le long de sa joue. Il voulait renter chez lui, il voulait revoir ses grands-parents et son oncle, qui avait toujours été si gentil avec lui. Où les avaient-on emmenés? Le jeune homme aux cheveux blond aurait tellement voulu savoir. Sentant soudain une main se poser sur une épaule, il tourna sa tête et croisa les yeux bleus de son père, auxquels les siens ressemblaient tellement. Et sortirent de la bouche de son père les pires mots qu'il ai jamais entendu. Il désigna une sorte de tour en pierres, à demi rongée par le temps, et lui demanda de s'y cacher.

Soren refusa en premier lieu. Pas sans eux. Ils devaient venir avec lui. Sa mère le prit alors dans ses bras, ses cheveux bouclés tombant anarchiquement sur ses épaules fines. Elle lui dit qu'ils le rejoindraient sous peu, qu'ils devaient s'assurer de quelque chose avant. Sa mère lui avait dit bientôt, mais ces mots sonnaient comme un glas, car Soren, au fond de lui, savait qu'il s'agissait là d'Adieux. Il serra fort dans ses bras ses parents, pour ce qu'il savait confusément être la dernière fois. C'était vraiment trop injuste. Aucune famille n'aurait du être séparée de la sorte. S'éloignant doucement de ses deux parents, qui se tenaient l'un contre l'autre, Soren fit de son mieux pour éviter qu'un flot de larmes ne se déverser sur ses joues rougies par l'effort. Avec un dernier signe de la main, qui se voulu le plus discret possible, le jeune homme aux cheveux dorés s'approcha de la structure de pierre, le cœur serré. Alors qu'il faisait de son mieux pour ne faire aucun bruit en marchant sur l'herbe qui s'étalait sous ses pieds, il entendit comme un bruit de grilles rouillées que l'on ouvrirait. Un horrible grincement. Il regarda autour de lui, affolé, et dans la semi-obscurité de la nuit, éclairée par la lune et les étoiles, vit quelque chose qui gisait à terre. Il s'en empara prudemment, et écarquilla ses yeux clairs en voyant qu'il s'agissait d'un calepin. Que faisait un tel objet ici? Il tourna sa tête, mais ne vit rien. Personne. Il soupira discrètement, avant de garder dans ses mains le calepin, et avancer rapidement vers la tour. Il poussa la porte de bois rongée, et pénétra à l'intérieur. Ce qu'il vit à l'intérieur le fit ouvrir de plus grands yeux encore que la découverte du calepin. Cet intérieur qu'il avait pensé délabré et envahit par les mauvaises herbes était en réalité splendide, et son attention fut particulièrement attirée par un escalier qui semblait sans fin. Soren resta un moment à contempler cette richesse qu'il n'avait encore jamais vu, pour ensuite se retourner vers la porte restée ouverte. Il eu juste le temps d'apercevoir le ciel étoilé, qui s'était changé en un ciel gris et morne comme par magie, et cru voir une jeune fille dont le visage lui était inconnu s'avancer dans cette direction, avant que la porte ne se referme violemment. Avec un petit cri, Soren se précipita sur la porte, et tira sur la poignée à l'en arracher.

Mais elle ne bougea. Il tira, poussa, mais rien n'y faisait. Elle semblait bloquée, et il n'arrivait pas à l'ouvrir. Avec une petite grimace, l'Allemand s'en écarta, faisant quelques pas dans ce hall mystérieux. Il regarda de nouveau autour de lui, cherchant une autre issue, ou quelques fenêtres par lesquelles il aurait pu passer et prévenir ses parents. Mais il n'y avait rien de la sorte, et son regard se posa sur un panneau d'affichage non loin de lui. Il allait s'y rendre, mais il se rendit compte qu'il tenait toujours cet étrange calepin entre ses mains. Il y jeta un meilleur coup d'œil, et s'aperçut qu'il représentait un paysage. Et pas un paysage de rêve, non. Un paysage effrayant, qui ressemblait étrangement à celui qu'il avait entraperçut quelques secondes avant que la porte ne se referme. Qui avait pu le dessiner? Qui l'avait laissé tomber près de la tour...? C'était vraiment étrange. Tout autour de lui semblait dépourvu de logique.

Dos à la porte et plongé dans ses pensées, Soren ne vit pas la porte s'ouvrir ni la fille entrer, et se rendit compte de sa présence uniquement quand la porte se referma avec un petit claquement sec. Le jeune garçon se retourna vivement, planta ses deux grands yeux étonnés dans ceux de la jeune femme qui lui faisait maintenant face. Uh? Comment était-elle entrée? Et qui était-elle? Avisant la pierre que cette dernière tenait serrée dans sa main, Soren fit un pas en ailleurs. Hein, hein? Que lui voulait-elle?

« Qui...Qui es-tu? Commença-t-il, hésitant, fixant toujours l'inconnue, qui se trouvait d'ailleurs dos à la porte. Que fais-tu là? »

Il serra le calepin dans ses mains, et une idée folle lui traversa l'esprit. Elle avait l'air inquiète, et ne semblait pas offensive, mais elle tenait une pierre dans ses mains. Alors il ne désirait pas trop s'approcher d'elle pour l'instant.

« ...C'est à toi? » demanda-t-il, tendant le calepin à bout de bras, une expression inquiète étirant ses fins traits.

Comme si c'était possible. Il ne l'avait jamais vue. Mais...Tout ici semblait si étrange et sortant de la logique qu'au fond, ça n'aurait pas été si étonnant. S'était-il endormi, faisait-il un cauchemar? Quand allait-il se réveiller?
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MessageSujet: Re: Come On !   Come On ! Icon_minitimeLun 25 Oct 2010 - 19:54

« Qui...Qui es-tu? Commença-t-il, hésitant, fixant toujours l'inconnue, qui se trouvait d'ailleurs dos à la porte. Que fais-tu là? »

Raphaëlle fût surprise de la voix hésitante de l'homme. Elle serra d'autant plus la pierre dans ces main, Vulgaire piège selon elle. Tremblante elle ne répondit pas, la pierre lui échappa des mains, elle eut une exclamation malgré elle. Ces mains la cherchèrent mais elle ne trouva que le sol, froid. Elle écouta l'homme qui repris lui tendant sont calepin.

« ...C'est à toi? » demanda-t-il, tendant le calepin à bout de bras.

Elle s'en empara avidement. Cependant méfiante, elle observa l'homme qui avait tenu dans ces mains quelques minutes plutôt le calepin de Raphaëlle.Il était grand, d'une taille svelte. Il devait avoir 15 ans, tout au plus. Des cheveux blonds... A vrai dire il n'avait pas l'aire dangereux, mais Raphaëlle avait appris a ce méfier de ce qui pouvait paraître innocent. En hochant la tête, elle observa le dessin puis vis l'homme. C'était le même. Elle aperçue des larmes au coin de l'oeil de l'homme, Elle se demanda pourquoi ces larmes était présente sur un telle visage. Elle ne put que éprouver un pincement au coeur. Lui aussi était innocent. Ils étaient victimes tout les deux, c'est pourquoi Raphaëlle s'empressa d'écrire avec sont crayon ces quelques mots

« Je veux sortir... »

Elle s'approcha rapidement de lui et laissa sur le sol le mot ainsi que le crayon et s'écarta aussi vite qu'elle n'était venue. Elle ne voulais pas rester ici. Elle espérait rêver. Elle observa l'affiche se tenant face a elle. Elle prit peur, ca respiration devenue difficile elle éclata en sanglot s'effondrant par terre.

[Sorry c'est court]
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Soren Mülher
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MessageSujet: Re: Come On !   Come On ! Icon_minitimeMar 26 Oct 2010 - 15:55

Soren fixait la jeune femme qui lui faisait face sans comprendre, le calepin toujours à bout de bras. Il tremblait, et même s'il en mourrait d'envie, n'osait pas détacher son regard de son interlocutrice pour inspecter les lieux. Où était-il, que s'était-il passé? Pourquoi la porte ne voulait-elle plus s'ouvrir? Comment l'intérieur d'une tour en aussi piètre état et datant sûrement de longs siècles déjà pouvait-elle posséder un intérieur d'une telle splendeur? C'était physiquement impossible, le jeune homme aux cheveux dorés le savait pertinemment, et c'était cette idée d'impossible qui lui faisait le plus peur. Pourquoi, comment...Toutes ces questions résonnaient dans sa tête en une désagréable bouillie de sons, et il prit une discrète inspiration, dans l'optique de calmer son souffle. Il ne manquait plus qu'il fasse une crise d'hyperventilation ici, vraiment. Ses yeux bleus toujours collés à la jeune femme appuyée contre la porte de bois, il se demanda ce qui avait pu advenir de ses parents. Ils avaient promis de venir le rejoindre aussi tôt que possible, mais si la porte ne s'ouvrait pas, comment allaient-ils faire? Non...La jeune fille l'avait ouverte après lui, alors cela signifiait-il qu'elle ne pouvait s'ouvrir que de l'extérieur? Arriveraient-ils seulement dans cet endroit en ouvrant la porte de la Tour? Il ne savait pas...Il ne savait plus rien. Il avait peur, son estomac et son cœur étaient captifs d'une glaciale étreinte de fer, et ses jambes ne le porteraient plus longtemps encore, il en était certain. Alors que Soren combattait les larmes qui se précipitaient de nouveau au bord de ses deux grands yeux, un bruit sourd le fit sursauter. La jeune fille avait lâché la pierre, et la cherchait au sol, paniquée, sans que ses mains puissent la retrouver pour autant. Puis réalisant qu'il tendait le calepin, elle s'en empara d'un geste si vif qu'il recula, apeuré. Ah...Visiblement oui, c'était le sien. Repensant au dessin qu'il avait vu sur une des feuilles blanches, Soren se demanda quel lieu elle avait pu représenter. Jamais il n'en avait vu de tel, pas même en cauchemar. Et le jeune Allemand ne pu s'empêcher de penser: Qu'a-t-elle vécue avant d'arriver en ce lieu? Les rires et brimades cruelles de ses camarades lui remontaient en tête, ainsi que les messages sur les devantures des vitrines et les discours prononcés par cet homme d'une voix si féroce qu'il en avait eu peur. Soren n'avait pas tendance à croire que chaque être en ce monde avait subit des maltraitances physique ou psychologiques, mais devant le regard marron clair anxieux et méfiant de son interlocutrice, il se posait des questions. Pourquoi une telle méfiance? Il ne lui aurai jamais rien fait, ô grand jamais. Mais encore fallait-il réussir à lui faire comprendre.

Mais comment faire?

Le bruit du crayon sur le papier capta toute son attention, et il pu voir avec une certaine surprise la jeune femme déposer rapidement un papier sur le sol, juste devant lui, ainsi que son crayon, et vivement reculer. Soren fixa alternativement la papier et le crayon, puis la jeune fille, avant de prendre la feuille blanche entre ses mains. Les quelques mots qui y étaient inscrits le firent grimacer. Sortir. Lui aussi voulait sortir. Il voulait retrouver ses parents, et tant pis s'il devait se faire tuer. Il préférait mourir avec eux que rester seul dans un endroit qu'il ne connaissait pas. Tous ceux qu'ils aimaient lui avaient été enlevés: Il préférait cent fois qu'on l'envoie là où ils étaient plutôt que le forcer à rester ici. Levant malgré son trouble un regard interrogateur vers la jeune femme dont-il ne connaissait toujours pas le nom, il vit qu'elle semblait fixer quelque chose derrière lui. Il se retourna, et se retrouva face au panneau de liège où étaient punaisées quelques affiches. Ah, quand s'en était-il approché? Sans doute l'avait-il fait inconsciemment. Sa tête bourdonnait et lui faisait mal, et les quelques lignes écrites d'une plume soignée n'aidèrent pas sa migraine à s'atténuer. Hein, quoi, comment ça? Prisonniers, incapables de sortir? Un pouvoir, un Alter Ego Astral? Soren n'y comprenait rien, et se retourna , complètement affolé, vers la jeune femme. Son cœur s'arrêta lorsqu'il vit qu'elle avait fondue en larmes, et il regarda le papier et le stylo sans savoir quoi faire. Était-elle muette, était-elle sourde? Si elle avait écrit sa réponse sur un papier, c'est qu'elle ne pouvait pas parler, non? Alors si elle lui avait donné, c'était pour qu'il écrive sa réponse aussi? Peut-être ne pouvait-elle pas entendre non plus? Avec un petit soupir frustré, Soren s'approcha de la demoiselle, et s'agenouilla à ses côtés, le stylo et le papier toujours dans ses mains. Si elle ne l'entendait pas, il le verrait tout de suite, et écrirait sa réponse. Dans le cas contraire...Tout irait pour le mieux.

« Ne pleurez pas, fit le jeune homme, sa voix tremblante et peu assurée, Je ne sais pas non plus où on est, mais, mais...Euh...Je suis certain qu'il y a une explication à tout cela, et je... »

Soren se mordit légèrement la lèvre inférieur, ne sachant plus que dire. Qu'aurait-il pu lui dire? Tout ceci ressemblait à une immense farce, orchestrée par quelques personnes sadiques et avides de la souffrance d'autrui. Ce n'était pas vrai, n'est-ce pas? Une telle chose était impossible, totalement impossible. Et ils allaient se réveiller, et constater que tout ceci n'avait été qu'un tour joué par leur esprit. Jetant un œil à l'immense porte de vois qui se trouvait non loin d'eux, Soren se demanda si l'ouvrir était décidément impossible. Il fut tenté de réessayer, mais la jeune fille aux cheveux bouclés en pleurs à ses côtés le dissuada de toute autre tentative. Il posa une main hésitante sur son épaule, ne sachant que faire pour la rassurer. Lui aussi avait peur, mais la voir dans cet état lui fendait le cœur, et pourtant, il ne la connaissait même pas. Il espérait simplement qu'elle n'allait pas retrouver sa pierre et l'assommer avec. Posant la feuille et le crayon à côté de lui, il attendait, et espérait que les pleurs de sa voisine se calmeraient. Il avait froid. Il voulait rentrer chez lui. Et, pensa-t-il, ils étaient deux à vouloir sortir d'ici et rentrer chez eux.

[C'est pas grave.^^]
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MessageSujet: Re: Come On !   Come On ! Icon_minitimeMar 26 Oct 2010 - 18:05

Raphaëlle observait a travers ca vision troubler les fait et geste du garçon, a l'évidence il croirait qu'elle était muette et sourde. Sont regard salternais entre trois « objet », le garcon, le calepin et surtout, oui surtout l'affiche. Qu'est-ce que ca voulais dire...? Il y avait d'autre personne a l'intérieur de ce manoir...? Sans sans rendre compte Raphaëlle murmurais ces pensée. Elle ce reprit et vit que l'homme n'avait pas entendue, ou ne faisait plus attention, la scène étant déjà bien trop étrange pour lui et elle. Raphaëlle tremblais, elle avait plus que peur et sans savoir pourquoi elle essaya de se remémorer comment et par ou elle était passer pour arriver a cet endroit précis. En vain, elle avait tout oublier. Elle prit peur, paniqua, la crainte, ne se dissimulais plus sur sont visage déjà pâle par la terreur, elle sentais que cet endroits était dangereux, plus dangereux que la rue elle même. Elle avait l'impression d'être dans un rêve, ou plutôt un cauchemars. Mais elle pensait que ce serait trop beau, la réalité était bien pire.

Elle appliqua un conseil que ca mère lui avait conté un jour. Elle lui avait dit un soir ou l'orage cognait fort, Raphaëlle avait peur, ca mère est entrer dans la chambre, elle la bercer et elle lui a souffler comme si elle chantais une berceuse. « Quand tu as peur, Raphaëlle; tu veux savoir ce que moi je fais quand j'ai peur...? Je me mord la langue très fort ! Jusqu'à ne plus avoir peur.... ». Raphaëlle ce mordis la langue si fort qu'une goutte de sang s'écoula de ca langue. Mais la peur restait présente. Toujours présente. Alors elle recommença puis elle commença a repenser au passé Tout en regrettant d'avoir pris la fuite, elle repensa elle aussi a ses parents. Ou plutôt a ce qu'on appelait parent. Et ca petit sœur, oui elle regrettait a présent... Elle avait crier sur ca petite sœur sans jamais ce rendre compte que ca aurait pus être la dernière fois qu'il ce parlait. Et aujourd'hui ce fut la dernière.

Le garçon s'approcha doucement, d'elle d'une lenteur anormale, inhumaine. Ils étaient tout les deux très mal a l'aise. Il déposa le calepin a côté de lui ou ne figurait que les mots que Raphaëlle avait inscris sur la feuille et s'agenouilla a côté d'elle.

« Ne pleurez pas, fit le jeune homme, sa voix tremblante et peu assurée, Je ne sais pas non plus où on est, mais, mais...Euh...Je suis certain qu'il y a une explication à tout cela, et je... »

Oui elle avait entendue, ces quelques mot dit sans assurance, sans aucune fierté. Le jeune homme avait encore plus peur qu'elle a en voir la façon dont il parlait. Elle attendais une suite qui ne venais pas. Comment cela pouvait il ce finir ? Dans les histoires que l'ont raconte les enfants s'en sorte toujours indemne. Elle essaya de ce dire qu'elle ne pouvais pas mourir, jusqu'à qu'elle ne se remémore l'histoire de la petite marchande d'allumette. Effectivement, elle mourrait a la fin.
Ces yeux regardèrent partout quand elle figea sont regard c'était sur un petit objet qu'elle avait déjà vue au par avant. La pierre, ce trouvais a quelques centimètre d'elle, elle l'attrapa aussi vite que possible. La main de l'homme se posa sur l'épaule de la jeune fille, elle ce figea d'abord puis d'un grand geste le repoussa en ce roulant en boule et presque en chuchotant elle dit juste assez fort pour que le jeune homme l'entende

« Laissez moi... Je ne veux pas mourir... » C'était dit comme une prière, une supplication.
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MessageSujet: Re: Come On !   Come On ! Icon_minitimeJeu 28 Oct 2010 - 16:21

Soren n'avait jamais été très doué pour réconforter les autres, et il le regrettait maintenant plus que jamais. Il détestait voir quelqu'un pleurer, ça lui donnait immédiatement envie de fondre en larmes à son tour, et savoir les autres, même s'il ne les connaissait pas, dans le malheur ne lui plaisait pas non plus. Le jeune homme aux cheveux blonds était un idéaliste dans l'âme: Il s'était toujours demandé pourquoi les hommes politiques ne faisaient pas partir la misère des rues et le malheur du monde. Ils en avaient le pouvoir, il le savait. S'ils avaient pu trouver les moyens de mettre en place toutes ces mesures prises à leur égard, alors ils auraient très bien pu donner le logis aux pauvres afin qu'ils n'aient plus à dormir dans la rue, si froide et pleine de neige en hiver. Lui leur donnait bien des pièces, avant, quand tout allait encore bien pour sa famille, mais la différence que faisait son petit don étai bien maigre. Et de même, ses mots ne feraient sans aucun doute pour la jeune femme effondrée à ses côtés qu'une trop petite différence. Voir n'en feraient aucune. Il pouvait prononcer de réconfortantes paroles, lui tapoter doucement l'épaule, mais rien de tout ça ne calmerait ses pleurs, il en avait peur. Elle avait l'air si...Vulnérable, et si triste...Il détestait cela, vraiment. Il souhaitait pouvoir lui redonner le sourire, ou dans une moindre mesure, pouvoir sécher ses pleurs. Mais que faire pour la rassurer quand lui même était à deux doigts de fondre en larmes, piégé dans un endroit qui lui était inconnu, avec seules ces inscriptions sans aucun sens pour le renseigner? La magie, ça n'existait pas. Quand on se retrouvait face à un problème, il fallait trouver la clé qui rentrait dans la serrure pour s'en sortir. Son père lui avait toujours dis ça, et Soren aurait voulu y croire encore. Mais son problème n'avait pas de serrure; Alors comment trouver la clé qui rentrait dedans? C'était impossible, tout bonnement impossible.

Jetant un œil à la jeune gemme qui sanglotait toujours près de lui, Soren ne vit que trop tard la pierre qu'elle avait de nouveau saisie dans sa main. Elle le repoussa d'un grand geste, avant de se rouler en boule à la façon des enfants qui ont peur du noir. Le jeune homme aux yeux bleus faillit tomber à la renverse, mais parvint à se stabiliser et posant ses deux mains à plat sur le sol, toujours assis par terre, poussa un long soupir. Ici, il y avait quelqu'un qui avait vraiment besoin de son aide, et il allait l'aider. Certes, lui aussi avait peur; Il mourrait de peur. Il se disait que n'importe où il irait, la mort et la malchance le poursuivrait. Il ne serait jamais tranquille. Mais présentement, il fallait qu'il range de côté ses peurs; la jeune fille aux cheveux bouclés avait besoin d'aide, et il était prêt à lui fournir cette aide, peu importe le temps que ça prendrait. Ils étaient dans la même galère, alors autant s'entraider, non? Le jeune homme avait apprit au fil des années que le noir paraît beaucoup moins effrayant si l'on est deux dans la pièce. L'Inconnu aussi, devrait paraitre moins impressionnant à deux, alors. C'était logique. Dans le silence de ce hall d'entrée figé, Soren parvint à entendre les supplications de sa voisine, et ouvrit de grands yeux surpris. Mais enfin, il n'allait pas la tuer! Il ne lui aurait jamais fait de mal. Mais, se dit-il, elle ne pouvait pas le savoir. Au moins n'était-elle pas muette, et ne devait-elle pas être sourde non plus. Sinon, elle n'aurait pas pu parler. Cela réjouit quelque peu le jeune homme, qui se dit alors que la rassurer allait être plus aisé. Sans bruit, il s'approcha prudemment, toujours à terre, de la jeune femme. Le but n'était pas qu'elle lui écrase sa pierre dans la tête, bien entendu. Soren n'avait pas très envie, mais ça allait sans dire, de se retrouver assommer sans personne pour lui porter secours. Après quelques minutes d'un silence pesant, le blondinet se décida à parler de nouveau, ni trop bas ni trop fort, d'une voix qui se voulait aussi douce et rassurante que possible, et dont-il avait réussi à maîtriser les tremblements:

« N'ayez pas peur, je ne vous veux aucun mal. Je veux simplement vous aider. Vous n'allez pas mourir, je vous le promets. »

Soren s'arrêta de parler un instant, considérant rapidement la situation. A moins qu'un monstre ne surgisse de l'ombre d'un seul coup, elle n'allait pas mourir, c'était un fait. Mais comment, comment l'en convaincre? Elle avait l'air d'être si effrayée...Malgré le fait que Soren lui donnait seize ou peut-être dix-sept ans, elle avait l'air d'une enfant abandonnée à qui l'on aurait enlevée trop tôt ses parents. Alors...Comment faire comprendre à une enfant effrayée qu'on ne lui veut aucun mal?

« Je m'appelle Soren, finit-il par ajouter, et je suis bloqué ici...Comme vous. Je veux juste vous aider, pas vous faire du mal. »

Ça aurait été stupide, se dit-il, de lui faire du mal. Ils étaient tous deux dans le même embarras. Et puis jamais Soren n'aurait fait de mal à une mouche; Pour se défendre, il pouvait frapper, c'était vrai. Mais c'était uniquement quand sa vie était en danger. Pas autrement. Et en l'occurrence, sa vie n'était aucunement en danger, ou du moins le pensait-il. Il n'oubliait pas la pierre dans la main de la jeune fille, mais espérait ardemment qu'elle ne s'en serve pas contre lui. Il désirait juste l'aider, la rassurer, rien de plus. Lui faire du mal, il n'y avait même pas pensé l'espace d'un instant. Même pas quand il avait vu la pierre dans ses mains. Il voulait juste vraiment l'aider.
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MessageSujet: Re: Come On !   Come On ! Icon_minitimeSam 30 Oct 2010 - 0:01

Avant tout ça, C'était Raphaëlle qui consolait tout le monde. Ou du moins elle essayais sans jamais y arriver vraiment. Raphaëlle était quelqu'un qui souriait, même dans les pires moment. Mais aujourd'hui, c'était la gouttes d'eau. Elle ne pouvait plus retenir ces larmes trop longtemps oublier. C'était sont tour de ce faire consoler. Elle n'aimait pas ce voir comme ca. Et elle n'aimait surtout pas que l'ont la vois comme ca. Raphaëlle détéstait ca car ca la rendais vulnérable. N'importe qui pourrait ou pas lui faire du mal. Elle savait également que personnes ne pourrait la consoler car, tout le monde savait qu'il n'y avait aucune chance de sortir, qu'ils étaient coincer là dedans pour le meilleure et pour le pire.

Raphaëlle vit a qu'elle point Soren fût surprit au moment ou elle lui implora de ne pas la tuer. A aucun moment il n'avait penser lui faire du mal ? Enfin quelqu'un de trop gentille ? Elle ne ce laisserais pas faire, serrant un peu plus la pierre dans ces mains, elle s'avanca pour récupéré sont calepin. Elle le rangea immédiatement dans sont sac. Elle avait oublier ! Sont telephone portable et tout autre affaire était rester dehors, dans la cour qui précédait la grande porte et le grand Manoir.

« N'ayez pas peur, je ne vous veux aucun mal. Je veux simplement vous aider. Vous n'allez pas mourir, je vous le promets. »
« Je m'appelle Soren, finit-il par ajouter, et je suis bloqué ici...Comme vous. Je veux juste vous aider, pas vous faire du mal. »


Durant tout ce temps elle l'avait écouté. Soren ? Plutôt original. Raphaëlle écrivit sur sont calepin un seul mot

« Raphaëlle »

Ce seul mot voulait dire plusieurs chose. D'une, Son prénom. Oui, elle lui donnait sont prénom, mais aussi qu'elle avait confiance en lui, en lui donnant une information sur elle. Elle n'avait plus peur, et tentait d'essuyer ces larmes. Elle se releva et tapa sur la porte de toute ces forces, elle avait mal mais voulais sortir, ces main rougissait de la douleur, elle continuait, plissant les yeux de douleurs. Ca famille était dehors et tout moyens de communication aussi.
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MessageSujet: Re: Come On !   Come On ! Icon_minitimeDim 31 Oct 2010 - 19:08

S'en sortiraient-ils? Cette simple pensée fit se figer le sang de Soren dans ses veines, et le jeune homme ne pu réprimer un frisson à l'idée que cette impasse en était définitivement une. Submergé par la peur et l'angoisse, il n'avait pas réfléchit au fait qu'ils ne puissent réellement plus sortir d'ici. A ses yeux, il était proprement impossible qu'une porte ne puisse plus s'ouvrir. S'ils avaient réussis à entrer en cet étrange lieu, alors ils réussiraient forcément à en sortir un jour ou l'autre, il n'y avait pas d'autre solution! Les portes étaient fabriquées pour nous permettre d'entrer et sortir à notre guise des différentes pièces des maisons. Si on pouvait passer dans un sens, on pouvait passer dans l'autre, c'était bien connu. Et si la serrure était brisée et que la clé n'était pas à portée de main, alors il fallait casser cette serrure, tout simplement. La réduire en morceaux, en faire de la charpie, afin qu'elle nous laisse passer sans caprice. Soren avait toujours tenu ce raisonnement, et refusait, même en telle situation, de s'en défaire. Sûrement parce que d'un côté, c'était bien plus rassurant que se dire que jamais on ne pourrait repasser de l'autre côté, ni revoir nos proches. Le jeune homme aux cheveux blonds se refusait à cette morbide réalité: Ils allaient réussirent à ouvrir la porte, et on leur apprendrait, une fois dehors, que tout ça n'avait été qu'une immense farce destinée à leur faire peur. Et eux riraient de s'être laissés si facilement allés à la panique. Ces messages punaisés au tableau de liège n'étaient que des faux destinés à rendre la blague plus crédible, c'était ça. Soren se répéta e, boucle cette idée dans son esprit pour s'empêcher de fondre en larmes. Une plaisanterie, une plaisanterie, une vaste plaisanterie, rien de plus...Il n'y avait pas de quoi s'inquiéter, n'est-ce pas? Tout rentrerait bientôt dans l'ordre, et il ne resterait de ce passage de sa vie que des larmes bien vite oubliées. Et malgré le réel trop frappant de la situation, Soren se plu à y croire. C'était stupide, mais c'était là sa seule bouée pour ne pas sombrer. Alors en attendant d'apprendre à nager...Il ne la lâcherait pas.

Voyant que la jeune femme avait cessé de sangloter, les lèvres de Soren s'étirèrent en un mince sourire. Ah, allait-elle mieux? Voyant qu'elle avait de nouveau saisit son calepin et y avait inscrit un mot, Soren prit ce dernier une fois qu'elle l'eut posé, et y vit marqué un seul mot, ou nom, on l'occurrence: Raphaëlle. Tournant son regard bleu vers la dite Raphaëlle, qui s'était levée, et après un geste maladroit pour essuyer ses larmes, s'était mise à frapper la porte de bois de toutes ses forces, Soren lui lança un regard intrigué. Elle pouvait parler, il l'avait entendu. Le fait qu'elle lui écrive son nom et non lui dise voulait-il dire qu'elle ne lui faisait pas encore assez confiance? Ou peut-être qu'elle avait trop peur? Ou peut-être était-ce une habitude chez elle? Le jeune homme finit par hausser ses minces épaules, se disant que de toute façon, tout ça n'avait guère d'importance. Il ne la blâmait pas d'être méfiante, vu la situation dans laquelle ils étaient tous deux. Se relevant doucement sur ses jambes, le calepin dans ses mains, Soren se tourna lui aussi vers cette porte qui, selon les dires des auteurs des affiches du panneau de liège, ne pouvait pas s'ouvrir. De l'intérieur, tout du moins. Car s'ils étaient parvenus à entrer, c'était qu'elle devait pouvoir s'ouvrir de l'extérieur. Il resta là à la fixer un petit moment, avant de se tourner vers Raphaëlle, qui s'abîmait inutilement les mains sur cette porte trop solide pour elle. Posant de nouveau une main sur l'épaule de la jeune fille, envoyant au diable cette fois-ci la possibilité qu'elle puisse le frapper avec sa pierre, il fit, d'un ton inquiet:

« Arrêtez ça, vous allez vous faire mal pour rien. J'ai déjà essayé de l'ouvrir, et je n'y suis pas arrivé. Peut-être qu'elle est trop bien coincée. »

Soren disait ça sans vraiment y croire. Bien coincée...Même bien coincée, ils auraient du parvenir à l'ouvrir. Il avait eu beau tourner la poignée dans tous les sens, tirer, pousser, rien n'y avait fait. La porte était restée immobile, et n'avait pas même ne serait-ce que grincé sous la pression qu'il avait exercé sur cette dernière. Et Raphaëlle était entrée peu après, et l'avait ouverte sans problème. Étaient-ils condamnés à rester enfermés ici pour toujours?Oh, il ne pouvait pas croire une telle chose possible...! Faisant de son mieux pour garder ce sourire plaqué sur ses lèvres, Soren pensa soudain à quelque chose. Raphaëlle...Ni l'écriture ni la consonance de ce nom ne lui paraissaient Allemandes. Et son allure en général ne lui disait rien non plus. Était-il possible qu'elle vienne d'un autre pays? Mais en ce cas, comment...

Mettant sa peur d'être ridicule de côté, il posa à la jeune femme au cheveux bouclés cette dernière question, aussi stupide qu'elle puisse paraître:

« Excusez moi, mais...D'où venez-vous, exactement...? »

Ah, Soren se sentait ridicule de demander ça, mais advienne que pourra. Lui, avec son manteau noir qui cachait un veston de la même couleur et cette étoile qui lui faisait honte, son short noir qui lui arrivait au dessus des genoux, ses chaussettes blanches et ses simples chaussures noires elles aussi, semblait venir d'un autre monde que la jeune femme. D'un autre temps. Cette pensée lui fit peur. Ce n'était pas possible, hein? Qu'elle vienne d'une autre époque que lui...Ils étaient bien en 1943?

...Non?
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MessageSujet: Re: Come On !   Come On ! Icon_minitimeDim 21 Nov 2010 - 14:42

Raphaëlle qui tentait désespérément d'ouvrir cet grande porte en bois, ce posa des questions.
Elle était entrée sans difficulté. Non pas sans peur bien sûr, alors si quelqu'un bloquait la porte juste dérrière ? Cet idée la répugna un peu plus elle ce mit a crier :

« Laissez moi sortir ! S'il vous plait !! »

Ca voix cristalline résonnait dans tout le couloir, mais elle continuait. Puis, une main ce posa sur sont épaules, elle eu une exclamation, mais ce calma aussitôt lorsqu'elle vue que ce n'était que Soren, il lui lança quelques mots.

« Arrêtez ça, vous allez vous faire mal pour rien. J'ai déjà essayé de l'ouvrir, et je n'y suis pas arrivé. Peut-être qu'elle est trop bien coincée. »

Trop bien coincer ? Comment cet porte aurait pus ce coincer en cinq minute sans que personne ne la touche ? Elle ne voulût pas savoir, si quelqu'un faisait ca, c'est qu'il leur voulait du mal. Il était alors, peut être dangereux. Sûrement. Les sanglot reprirent de plus belle, et, pour que Soren ne puisse voir les larmes s'écouler sur ses joues elle ce jeta dans ces bras. Pas méchament, non, plus comme une enfant effrayer, plus comme une petite avec sont père ou sont frère. Elle était vraiment déstabiliser par tout ça...

Puis en fermant les yeux une fraction de seconde, elle se retrouva autre part. C'était un Flash back. Elle voulue partir, tout éléments de son passé n'avait pas ca place dans ca vie. Elle se trouvait dehors, dans un beau parc. Et elle ce voyait. Dix ans de moins. La petite Raphaëlle, riait avec un garçon plus âgé, environ la quinzaine. Il était mince, blond, cheveux tenue en queue de cheval. Il ressemblait vaguement a... Soren.

Elle eut un sursaut, secouant la tête, mais elle était toujours dans ce rêve. La petite donnait la main a l'homme et s'arrêta de rire.

« Aniki... Je veux pas partir tu sais. Papa, me cherche et... »
« Tu devrais rentrer princesse, tu sais très bien ce qu'il fera »

Elle soupira, non, elle ne voulait pas rentrer. Sont père toujours trop alcoolique, toujours trop violent ne la passionnait pas tellement. Puis, Aniki, ce pencha pour embrasser sont front. Elle lui souri naïvement et l'observa

« Dit Aniki... Si tu dois me quitter tu pourra le faire sous la pluie …?
« Pourquoi ça...? »
« Je voudrais pas que tu vois mes larmes... »

Réprimant une exclamation le jeune homme eu un soupire, il peinait pour la petite fille.
Puis le lendemain, ils se retrouvèrent, Ce fût ca tout les jours. Et un matin, lui parlant il s'arrêta net. Raphaëlle eut un sourire

« C'est encore un jeu Nini ? »
« ... »

Puis, il tomba au sol, Raphaëlle ce jeta sur lui, elle vit des taches rouges par terre. Elle ouvrit grand les yeux, un couteau ce trouvais dans le dos, du jeune homme. Puis le jeune homme murmura doucement :

« Si tu dois me quitter, pourra tu le faire sous la pluie ? »
« Aniki... »
« Pour que tu ne vois pas mes larmes... »

Il eut un sourire, quand il vit la pluie s'abattre sur les long cheveux boucler de la petite raphaëlle, il la pris par la manche et l'embrassa sur le coin des lèvres. Il l'aimait depuis tellement longtemps...
Raphaëlle vit sont père partir en riant, soûle jusqu'au cou.


******

« Nini !!! »

Elle leva la tête ce n'était que Soren, juste Soren. Elle secoua la tête. Depuis que sont grand frère était mort elle avait des troubles de la mémoire. Et tout lui revenais d'un coup, s'accrochant a la manche de Soren pour tenir debout elle expirait, torturé par ce passé oublié. Soren lui pose une question, elle ne l'entendis pas, quelques chose sur l'année, ou bien d'ou venait elle. Elle ne répondit pas de toute façon elle ne pouvais pas...
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MessageSujet: Re: Come On !   Come On ! Icon_minitimeMar 23 Nov 2010 - 19:33

Soren n'avait jamais eu de frère ni de soeur, mais curieusement, ce vide que ressentent parfois les enfants uniques ne l'a jamais fait souffrir, que ce soit durant son enfance ou son adolescence. Certes, il n'y avait aucun enfant de son âge pour jouer avec lui à la maison, mais ses parents, ses grands-parents et son oncle avaient été si présents pour lui que la phrase 'Maman, pourquoi tu ne me fais pas une petite soeur?' n'a jamais passé le cap de ses lèvres, ni même de son esprit, d'ailleurs. Soren n'était pas seul, tout le monde, comme pour combler ce manque dont on avait peur qu'il se plaigne en grandissant, le lui faisait sentir au travers d'un amour qu'on aurait parfois sans mal pu qualifier d'étouffant. Tirant les boucles brunes de sa mère qui le fascinaient étant petit, son père, une main posée sur l'épaule de sa femme, les grands parents assis devant et l'oncle aux côtés de sa soeur, la photo de famille que Soren avait tant de fois admirée sur le rebord de la cheminée de la maison familiale se trouvait à présent dans la poche de son long manteau noir. Sur le moment, il avait complètement oublié qu'il l'avait rapidement mit dans sa poche avant qu'ils ne doivent s'enfuir à travers champs. Comprenant confusément qu'ils ne reviendraient plus jamais ici, il avait prit ce à quoi il tenait le plus dans sa vie: Sa famille. De cette façon, s'ils venaient à mourir, même séparés de force par ces hommes, ils mourraient tout de même ensemble, avec le sourire, comme sur cette photographie prise le jour de ses trois ans. C'était tout ce que Soren aimait, sa famille. Ce à quoi il tenait le plus en ce monde. Sa mère et ses jolies boucles, son père dont-il était l'exacte réplique physiquement parlant, ses grands-parents toujours de bonne humeur et gentils avec lui, son oncle qui l'avait mainte fois emmené se promener à travers bois...Le jeune homme aux cheveux dorés avait du mal à croire que tout cela lui avait été enlevé à jamais. Pire, il ne le réalisait pas encore.

Et en se répétant, comme pour faire disparaître cette affreuse réalité qui l'écrasait chaque seconde un peu plus, que tout cela n'était qu'un rêve et qu'il allait bientôt se réveiller, dans son lit, chez lui, il se faisait bien plus de mal que s'il avait accepté la fatalité et commencé à chercher un moyen de s'en sortir. Poussant une petite exclamation surpris lorsque Raphaëlle se jeta dans ses bras, les perles salines ayant de nouveau inondées ses joues rougies, Soren se dit confusément qu'il ne devait pas être le seul à avoir laissé tout ce à quoi il tenait de l'autre côté de cette maudite porte de bois. Et cette pensée lui étreignit désagréablement le cœur. Il avait envie de pleurer, mais il ne se le permettrait pas, pas devant Raphaëlle, qui avait l'air si perdue et triste. Il l'était aussi, c'était vrai. Mais s'il craquait, la jeune fille aux cheveux bouclés n'aurait plus personne, sur le moment, à qui se raccrocher. Alors le temps qu'ils trouvent d'autres personnes, les auteurs de ces messages par exemple, et que Raphaëlle se sente de nouveau en sécurité, il tiendrait. Ou du moins essaierait-il.

Soren Mülher n'avait jamais été quelqu'un de particulièrement fort. Il avait besoin de soutient pour avancer et tenir debout. Alors à présent la béquille d'un autre, comment allait-il faire? Il n'en avait pas, lui, de béquilles. Il n'en avait plus. Allait-il parvenir à rester debout malgré tout?

« Nini !!! »

Soren ouvrit de grands yeux surpris lorsque la jeune fille avait presque crié ce nom, rencontrant pour un instant ceux marrons clairs de son interlocutrice. Ah...Qu'avait-elle dit? Il n'avait pas saisit le sens de ce mot. La laissant s'accrocher à sa manche et s'appuyer à lui, son visage prit une expression sincèrement soucieuse et inquiète. Oh, elle avait vraiment l'air mal, cette dénommée Raphaëlle. Et il avait beau chercher, brasser son cerveau pour trouver quelque chose de réconfortant à lui dire, seules des phrases creuses et entendues des millions de fois lui vinrent à l'esprit. Songeant toutefois que rester planté là à ne rien lui dire alors qu'elle semblait souffrir était la pire chose qu'il aurait pu faire, selon lui, il se décida à élever la voix, tout doucement, penchant légèrement sa tête sur le côté, ses yeux posés sur le visage de Raphaëlle:

« Vous allez mieux? Je ne sais pas quoi dire qui puisse vous réconforter...Je suis vraiment désolé. »

Et désolé, il l'était, pour sûr. Cela se voyait à ses yeux qu'il avait baissés et sa bouche qui se refusait à adopter un nouveau sourire. Soren se détesta pour être aussi faible et...Nul. Il ne pouvait même pas réconforter Raphaëlle. Il était vraiment pitoyable.
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MessageSujet: Re: Come On !   Come On ! Icon_minitimeSam 27 Nov 2010 - 19:35

Raphaëlle n'ayant pas le courage d'affronter la réaliter elle continua à fermer les yeux. L'homme, enfin, Soren, La considérait comme folle. Raphaëlle savait qu'il la regarderais comme si elle était folle, C'est ainsi que l'ont l'avait toujours considérée. Son image de petite "garce". Celle pour laquelle plus personne ne souhaitait à lui parler, sauf sont seul amour, Alex, sont grand frère à proprement parler. Lui, au moins, l'acceptait telle qu'elle était, et elle pouvait être vraiment elle. Sans jamais ce soucier de ce qui pourrait ce passer. Si quelqu'un l'embêtait, elle savait qu'Alex courrait pour l'aider.
Non ce n'était pas de l'amour, non c'était mieux que ca, c'était passionnelle, aucun des deux ne pouvait ce séparer.
Ce lien fort les collais, les liais a vie et il ne s'en plaignaient pas.

Raphaëlle se mit a secouer la tête, elle repensa au présent a la situation de maintenant, l'homme tenta de la consoler.

« Vous allez mieux? Je ne sais pas quoi dire qui puisse vous réconforter...Je suis vraiment désolé. »

Ces yeux sec, elle ouvrit les yeux et fit un sourire à Soren. Il ne fallait plus être faible, elle ne parut pas du tout naturelle lorsqu'elle ébouriffa les cheveux de Soren, mais elle espera qu'il ne voit rien, même si c'était completement débile d'esperer ca. N'importe qui aurais pus voir dans qu'elle état elle était, qu'elle n'allait pas bien. Elle reprit d'une voix encore moins naturelle :

«T'en fait pas Sore-Kun, ca va s'arranger.»

Elle s'écarta de lui et se retourna

«On a deux choix ! Sois on ce laisse mourir ici, sois on explore. Lequel choisis tu Soren-kun ? »
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MessageSujet: Re: Come On !   Come On ! Icon_minitimeDim 28 Nov 2010 - 20:23

Ils faisaient tous deux des efforts pour ne pas paraître effrayés, se dit Soren lorsque Raphaëlle lui ébouriffa les cheveux avec un sourire. Certes, le jeune homme aux cheveux blonds n'était peut-être pas doué pour réconforter les autres lorsque les larmes coulaient sur leurs joues, mais il était assez futé pour deviner lorsque les sourires étaient forcés, surtout quand, dans le cas de la jeune fille aux cheveux bouclés, il était aussi mal esquissé. Elle avait mal, et il pouvait prétendre la comprendre sans s'en sentir honteux; Embarqués dans la même galère, on leur avait volé ce qu'ils avaient de plus précieux au monde, et on leur annonçait de but en blanc qu'ils ne pourraient plus jamais étreindre leurs amis et leur famille. C'était bien trop cruel. Soren avait quinze ans déjà, mais ne s'imaginait pas vivre sans ses parents. Ils avaient toujours été là pour lui, et une vie sans eux lui paraissait n'être que grise et terne. Sans couleurs. Ils ne regrettaient pas ses amis, ou pas beaucoup: Une bonne partie avait déménagé avant que la situation ne dégénère en Allemagne, et ceux qui étaient restés avaient été emmenés il ne savait où. Quant aux autres...Ils s'étaient tous retournés contre lui une fois qu'il avait eu à porter cette stupide étoile et que les lois avaient imposées aux habitants de Berlin leur influence. Mais sa famille...Il ne s'imaginait sérieusement pas vivre sans elle. Il voulait les revoir, il ne tiendrait pas s'ils n'étaient pas là, il le savait. Se retrouver seul avait toujours été une de ses plus grande peur, et voilà qu'il y faisait face sans avoir été prévenu ou préparé au préalable. Il tremblait, mais tentait vainement de se convaincre que c'était le froid qui lui faisait et effet là.

Le froid...Faisait-il seulement froid dans ce grand hall d'entrée? Il ne savait pas...Il ne savait plus rien. Cette situation était trop confuse, et il n'avait qu'une seule idée en tête: S'échapper de cet endroit et retrouver ses parents avant que ces hommes ne les retrouvent avant lui. S'arranger...Il ne pensait pas que tout pourrait s'arranger, non. Une petite voix lui disait dans sa tête que rien ne se passerait comme il le voulait, qu'il allait devoir composer avec ça. Et une telle pensée l'horrifiait.

«On a deux choix ! Sois on ce laisse mourir ici, sois on explore. Lequel choisis tu Soren-kun ? »

Soren releva ses deux yeux bleus vers Raphaëlle, qui s'était quelque peu écartée de lui. Se laisser mourir là ou explorer? Le jeune homme aurait tant voulu qu'il existe une troisième réponse à sa question. Remettant ses cheveux dorés en place, il laissa ses lèvres s'étirer en un petit sourire. Bien, ils ne se sentaient bien ni l'un ni l'autre, c'était clair: leurs sourires étaient plus faux que faux. Mais à quoi ça servirait de se mettre à pleurer? A rien, il n'y avait personne qui puisse les aider. Alors autant sourire, et se lever pour avancer. Malgré tout l'envie qu'il avait de rester près de cette porte pour voir si elle s'ouvrirait finalement, il haussa ses fines épaules, et répondit, d'une voix qu'il espérait calme et qui ne trahissait nullement son envie de pleurer:

« J'imagine que je préfère explorer. Qui sait, il y a peut-être une autre issue ailleurs. »

Il n'y croyait pas vraiment, mais avait besoin de se rassurer pour ne pas pleurer, ce qui devenait de plus en plus difficile plus les minutes s'écoulaient, bien trop lentement aux yeux du jeune homme aux yeux bleus. Il essayait de se rassurer en se disant qu'il n'était pas non plus seul: Raphaëlle était dans la même situation que lui, et même si c'était triste pour elle, il n'était pas tout seul, au moins. Qu'aurait-il fait s'il s'était retrouvé ici sans la moindre compagnie? Rien de plus que rester là et pleurer, il en avait peur. Avoir quelqu'un à côté de lui le motivait à s'en sortir, en quelque sorte; A deux, on est toujours plus forts.
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