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 Retour à la case départ~ [PV Selenda]

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Retour à la case départ~ [PV Selenda] _
MessageSujet: Retour à la case départ~ [PV Selenda]   Retour à la case départ~ [PV Selenda] Icon_minitimeSam 27 Nov 2010 - 3:01

    ~ Blue Sky ~

    Le bleu du ciel, magnifique. Le ciel en lui-même, inaccessible, surtout à partir de cette belle prison. Ce ciel magnifique et inaccessible s’éclaire peu à peu par un soleil qui monte lentement dans ce dernier. Le matin, c’était le matin. Un jeune homme pas comme les autres est dans sa chambre, bien installé dans son bureau à écrire dans un cahier toutes ses pensées. Son bureau est fait de bois, comporte quelques tiroirs et dessus, un cahier, à gauche quelques stylos noirs et rouges entreposées dans un verre un peu cassé et fissuré en haut. Le cahier au centre du bureau et à droite, un cendrier plein de mégots et de cendre.

    Ce jeune homme n’est pas comme les autres et pour cause, Il a une maladie rare qui décolora ses cheveux mi-longs et qui colorisa ses yeux d’un rouge écarlate. Il porte un costume gris particulièrement élégant et sobre, composé d’un pantalon gris qui va merveilleusement bien avec ses jambes fines et travaillées. En dessous, des chaussures classiques noires. Plus haut une veste de la même couleur que le pantalon recouvre une chemise d’une autre nuance de gris ainsi qu’une cravate noire. Élégant et sobre, c’est ce qui décrit le mieux sa tenue. On se demanderait presque comment il l’a eue dans un endroit pareil. Mais, l’habit ne fait pas le moine n’est-ce pas ? Ce jeune homme n’était pas un saint et ce jeune homme porte fièrement le nom de Faust.

    Faust, après avoir passé quelques minutes à écrire s’est levé, a passé ses mains sur son costume et a glissé sa main gauche dans la poche gauche de sa veste, puis sa main droite dans la poche droite avant d’inspirer promptement. Il venait de trouver ce qu’il cherchait et ce qu’il cherchait, il le sortait lentement de sa poche. Une clé, une petite clé tout à fait banale mais qui avait pour lui une importance capitale. C’était la clé de sa chambre à lui. Cette chambre que personne n’avait pénétré depuis qu’il s’y était installé. La porte toujours fermée et sa clé toujours dans les poches de son propriétaire. D’ailleurs il avait fait de son mieux pour que personne ne le voit il avait même pendant un temps tué tout ceux qu’il suspectait de l’avoir vu ou qui se montraient trop insistants avec sa porte, barrière protectrice de son intimité. Le voila qui marche vers cette porte, qui lui fait face et qui l’ouvre finalement. C’est la première fois qu’il ne prend pas mille précautions avant de se faire, car aujourd’hui il a décidé de se dévoiler au grand jour. Après dix ans de solitude obligée par lui-même, il s’est enfin décidé à ne plus vivre seul lorsque la perspective de rester ici pour l’éternité s’imposait à lui. Faust insère donc délicatement la clé dans la serrure. Son cœur bat juste un peu plus vite que la normale lorsqu’il tourne la clé, il est comme apeuré de voir ce qu’il se cache de l’autre côté de cette porte. Il fait tourner sa clé deux fois avant de se figer, puis ouvre lentement sa porte laissant peu à peu apparaitre un couloir qu’il ne parcourait jusque là que de nuit.

    * Cet endroit semble différent avec autant de lumière. Non, Le monde entier est différent avec de la lumière. *

    Faust fait un premier pas lent puis un second plus sure, un troisième puis s’arrête et se retourne afin de fermer cette porte à double tour. Oui pour s’ouvrir aux autres, non pour baisser sa garde. Il parcourt ensuite le couloir qui lui fait face avec la peur, non le doute au cœur. Il ne saurait que faire si l’une des nombreuses portes qui l’entouraient alors allait s’ouvrir, s’il allait faire face à ces voix qu’il épiait tout le temps. Et comment devrait-il réagir ? Sans se soucier de ce genre de questions d’avantage, il se dirigea jusqu’aux escaliers qui conduisent au rez-de-chaussée et s’y faufila discrètement même si il n’avait théoriquement plus à le faire. Puis il s’est mit à marcher en direction du hall ignorant la totalité des pièces à présent éclairées par le soleil. Trop pris par ses pensées, par ses calculs de probabilités, par ses anticipations.
    Il s’avança jusqu’à la porte du pensionnat et lança un regard à gauche, un tableau. La seule chose qui l’intéressait sur ce tableau était des pages de son journal qu’il avait laissé ici quelques années plus tôt. Il se hâta de les lire, lui qui avait finit par les oublier.

    Citation :
    « Je m’appelle Faust et seulement Faust. J’ai dix-huit ans. Je tue pour le plaisir, j’adore être aimé. Ares est mon seul ami, même si je n’arrive pas à le voir. Je m’appelle Faust et seulement Faust. Et je suis poursuivi par la police, je m’engouffre dans la forêt avec Ares jusqu’à me perdre… Eux ne me perdent pas… Au loin, je vois une étincelle. Une lueur d’espoir, je ne voulais pas revoir ma mère en prison. Ni perdre mon temps là bas. Tout ce que je voulais été aller loin, loin de ces fous qui n’y comprennent rien… Je me rapproche de l’étincelle qui devient en réduisant la distance, une lumière dans une grande demeure… Sans chercher à comprendre quoi que ce soit je suis rentré à l’intérieur. JE N’AURAIS JAMAIS DU. C’EST LA PLUS BELLE CHOSE QUI ME SOIT ARRIVÉE… »

    C'est ce que vous verrez si vous parveniez à trouver le journal de Faust. La suite est clairement ailleurs, alors où est-elle ? Et bien elle est accrochée au tableau auquel Faust fait face.

    Citation :
    « J’ai ouvert lentement les grilles de fer qui servait de première barrière à cette demeure, cette étincelle, cette lumière impie… Et sans même regarder ce qui m’entourait, je me suis précipité à la grande maison qui me faisait face. Sans trop savoir pourquoi, j’ai frappé à la porte, puis prenant conscience de ce qu’il se passait, du fait que je sois poursuivi je me suis dis que je venais de me montrer idiot. J’ai donc tâché d’ouvrir la porte mais elle semblait fermée de l’intérieur, J’ai reculé d’un pas et me suis préparé à donner un bon coup de pied à cette porte en bois. Ma liberté était en jeu. Qu’est ce qu’il m’a prit ? Mais avant de donner ce fameux coup, la porte s’est ouverte d’elle-même. Étrange mais l’essentiel est le résultat. POURQUOI SUIS-JE ENTRÉ ? Un grand hall, magnifiquement décoré. A ma droite ? Un très joli tableau sur lequel je n’ai pas eu le temps de m’attarder. J’ai tenté de fermer la porte. J’aurais du fuir. Elle ne voulait pas se fermer, mais j’ai insisté et au moment où je m’étais apprêté à la claquer bien fort, elle s’est fermée d’elle-même. Maudite porte. »

    Nombreuses lignes raturés, illisibles. Puis quelque chose qui peut être lu difficilement suit.

    Citation :
    « Je sombre dans la folie ! NON, JE NE SUIS PAS FOU ! Je n’y crois pas… C’est si réel… C’est l’enfer. L’enfer ! Prenez garde… Prenez garde ! On ne peut faire confiance à personne par ici. Prenez garde ! Démons et immortels vivent ici. Prenez garde… Rien n’est vrai. Tout est vrai. Il n’y a pas un seul mètre carré où vous pouvez être en sécurité… Il n’y a pas d’issues, ni la marche, ni la course. Ni la force, ni l’intelligence ne sauront jamais vous sortir de cet endroit. »

    C'est dans une confusion totale que semblait écrire Faust, peut être que ce qu'il se passe dans ces lieux dépassait réellement toute autre chose. Ou peut être que sa folie l'a rattrapé peut être les premières lignes qu'il ait écrite après une petite analyse. Oui, c'est écrit au présent et le jeune homme affirme avoir dix-huit ans dans ce bout de papier. Qu’importe, Faust se met alors à lire la dernière de ses pages accrochée ici.

    Citation :
    « Oubliez tout ce que vous savez et bienvenue à vous. Vous n’êtes pas mort, mais vous devez abandonner tout ce que vous avez laissé derrière vous jusqu'à cet instant. Cet endroit est scellé de l’intérieur, vous y verrez ce que votre imagination ne saurait décrire. Bienvenue à vous. Vous venez de tout perdre, mais vous n’êtes pas seuls. Rejoignez donc les autres et dites vous que tout n’est pas perdus. Que c’est un nouveau départ. Bienvenue à vousPriez pour ne jamais me croiser. »

    La dernière page qu’il a lu était adressée aux nouveaux venus. En lisant ses propres mots, Faust sourit. Laissant apparaitre ses dents blanches et bien rangées avant de saisir un stylo d’une poche intérieure de sa veste afin de barrer la dernière phrase écrite sur cette feuille.

    « Priez pour ne jamais me croiser. »

    Biensur le fait qu'il ai renoncé partiellement à sa folie, ou simplement que le temps et l'isolation ont finit par l'estomper n'ont pas changé la nature défiante de Faust. Suspicieux et attentif, égaré mais toujours là. Il a entendu un souffle quelque part dans le hall, senti une présence dans les lieux. C'était peut être un mauvais tour de sa schizophrénie ou peut être que ses sens étaient assez éveillés par le doute pour qu'il puisse réellement sentir la présence de quelqu'un.


Dernière édition par Faust le Lun 29 Nov 2010 - 16:50, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Retour à la case départ~ [PV Selenda]   Retour à la case départ~ [PV Selenda] Icon_minitimeDim 28 Nov 2010 - 15:58

{ In fact I’m just a dreamer }

    Selenda passa une main derrière sa nuque et s’efforça d’attacher ensemble les deux bandes de tissu blanc avec seulement cinq doigts et pas le double. Défi extrême. Cinq doigt et pas dix, parce que la main à laquelle étaient rattachés les cinq complémentaires reposait sur ses genoux, complètement hors-service. Raison d’ailleurs pour laquelle elle cherchait à nouer ce fichu nœud derrière son cou : parce que se balader avec un bras qui pend misérablement dans le vide elle trouvait ça ridicule, et préférait encore passer pour une fille assez douée pour se casser un membre dans un lieu aussi tranquille. Une ébauche d’attelle, donc, pour « sauver les apparences » ; parce que bien entendu, ce bras étant en métal, un plâtre ou une attelle n’avait aucune raison d’être. Elle n’avait pas besoin qu’on lui ressoude les os, juste de temps pour récupérer. Recharger, plus précisément. Et c’était long.
    Mais bref.
    En un long quart d’heure, l’elfe aux cheveux blanc avait fini, à force de grognements et d’injures toutes plus colorées les unes que les autres, par réussir à attacher les bandes de tissu qui lui servaient à soutenir son bras invalide replié contre sa poitrine. Enfin, elle cessa de se déboîter l’épaule et reposa sa main valide sur le lit sur lequel elle se trouvait assise en soupirant. Bon, et maintenant ? Elle prit le temps de réfléchir une dizaine de secondes puis, soupirant à nouveau, se leva et se dirigea vers la porte d’une démarche nonchalante. Et arrivée à deux pas de celle-ci, elle disparut.

    ______________

    La jeune fille réapparu de l’autre coté du battant de bois, dans le couloir, et continua sa route aussi naturellement que si elle avait pose la main sur la poignée et ouvert la porte en la poussant, comme tout le monde. Seulement, Selenda n’emploie pas les portes. Les portes ne sont pas assez bien pour Selenda. Parce que les portes peuvent mener n’importe où, et qu’il faut s’en méfier.

    « Sérieusement, ce n’est pas un sujet à prendre à la légère. Je les connais, les portes moi. Combien de fois je me suis fait avoir, tiens ? Il y en a des milliers, que dis-je, une telle infinité que je ne peux même pas avoir un aperçu de leur nombre en levant les yeux vers le ciel. Chaque point, plan dimensionnel, est une porte. J’ai toujours su les utiliser ; j’ai toujours su m’en méfier. Maintenant je ne peux plus. Je ne peux plus aller ailleurs qu’ici, dans cette prison… quelle pitié… Et le pire, c’est que c’est justement une porte qui m’a piégée. Ici… Je crois que je vais rester longtemps… »

    L’elfe s’arrêta et tendit une main devant elle, esquissant un mouvement comme pour attraper le vide. Rien, bien entendu ; tellement frustrant, tellement inhabituel. Enfermée. Elle que nul n’avait jamais réussi à retenir prisonnière. Oui, c’était frustrant, frustrant à en hurler - elle qui ne vivait que de liberté. Comment avait-elle pu en arriver là ? Comment avait-elle pu se laisser avoir si facilement ?
    Tsss. C’était bien sa veine, tiens.
    Chassant le début de mélancolie qui pointait le bout de son nez, Selenda reprit sa route le long des couloirs qui creusaient le pensionnat comme un véritable réseau de galeries. Comme si ce lieu avait été troué par une colonie de taupes qui auraient soudain fait preuve d’un certain sens architectural. C’était moche. Les couloirs qui ne menaient nulle part, ça la gonflait, la Selenda. Elle fut soulagée lorsqu’elle rencontra enfin un escalier ; elle descendit les marches lentement en ressentant un certain soulagement.
    Bon. Il serait bien qu’elle se mette à chercher un moyen efficace de sortir de là, tout de même. Ca faisait déjà quasiment trois mois qu’elle était ici, et elle ne s’était toujours pas bougée pour trouver une sortie. Sa paresse légendaire, sans doute. Enfin, maintenant que l’été et la chaleur s’éloignaient, elle allait s’y mettre plus sérieusement. Mais bon… la tâche lui semblait assez ardue, tout de même. Avec un seul bras, en plus.
    Nouveau soupir assorti d’un regard noir lancé à sa prothèse métallique dont la nature était dissimulée par une manche longue et un gant noir - c’était plus simple que d’expliquer au gens à chaque fois pourquoi elle avait un bras en métal (d’ailleurs elle n’avait pas envie de l’expliquer). Kogenta lui avait fait un beau cadeau, sur ce coup-là - bon, ok, c’était plutôt elle qui s’était fait ça toute seule, mais elle préférait attribuer 70% de responsabilité dans l’affaire au Shikigami. Ca faisait deux mois qu’elle se trimballait un bras complètement inutile… il avait récemment recommencé à fonctionner à peu près correctement, mais ça restait toujours très limité. Impossible de savoir quand elle pourrait reprendre ses deux couverts pour manger normalement et manier deux sabres à nouveau.
    Enfin, ce genre de choses arrivent à tout le monde (non, je ne crois pas) songeait-elle en arrivant en bas de l’escalier, avant d’avancer de quelques pas pour se retrouver face à… une porte.
    Encore.
    Elle se sentait en rogne contre les portes, aujourd’hui. L’elfe resta bien deux minutes plantée là devant le large passage à double battant, clos, qui semblait la narguer. Elle faillit même lui balancer un coup de pied pour manifester son mécontentement, mais son respect pour la noble race des portes la retint (je dis n’importe quoi, là).
    Bon, redevenons sérieux : Après ces deux minutes de suspension, l’elfe soupira une énième fois et disparut à nouveau.
    Elle réapparut en haut d’un autre escalier, plus large et somptueux que le précédent. Jetant un coup d’œil autour d’elle, elle s’aperçut rapidement qu’elle se trouvait dans le hall d’entrée. Celui où elle avait atterrit lorsqu’elle s’était retrouvée dans le pensionnat. Encore un bon souvenir. L’elfe parcourut la salle des yeux, d’une attention distraite : ça n’avait pas vraiment changé, en deux mois. Bien sûr, elle ne s’était pas arrêtée très longtemps pour contempler la décoration, après s’être aperçue qu’elle ne pouvait pas ressortir. Son regard tomba sur la porte. C’est là qu’elle réalisa qu’elle n’avait même pas essayé de l’ouvrir - elle avait essayé d’en ouvrir une personnelle, mais ça n’avait pas marché, ce qui avait inconsciemment dû la convaincre que forcer une porte matérielle était complètement inutile. M’enfin, peut-être qu’elle aurait dû tenter quand même. On a rien sans rien.
    C’est dans ce type de pensées que Selenda s’était plongée lorsqu’elle découvrit qu’elle n’était pas seule dans la salle. Cette remarque mentalement effectuée, son attention se reporta sur la personne concernée : Celle-ci - enfin plutôt celui-ci - était debout devant le panneau d’affichage accroché à coté de la porte, lui tournant le dos. C’était un jeune homme aux cheveux dont la teinte avoisinait celle des mèches blanches de l’elfe ; il portait un costume gris qui semblait de bonne facture. Mais ça, Selenda s’en fichait, à vrai dire. La première chose, malheureusement, à laquelle elle pensa, fut : humain. Paf, dans le collimateur - un peu comme une cible avec ce simple mot écrit au-dessus.
    Mais - parce qu’on aime les « mais » et que sans eux il n’y aurait pas d’histoire - la deuxième impression qu’elle eut la tempéra quelque peu à ce niveau-là. A vrai dire, une chose qu’il faut préciser sur Selenda, c’est qu’elle adapte sans honte ni complexe ses préférence en fonction de la situation et de la personne. De façon plus claire, même si elle déclare haïr les humains, il est parfaitement possible que certains d’entre eux trouvent tout naturellement grâce à ses yeux. Ce n’est pas pour cela que sa haine n’est pas réelle. Ce n’est pas logique, mais c’est comme ça - et s’il y a bien quelque chose dont on ne peut pas accuser Selenda, c’est d’être logique.
    Bref, tout ça pour dire que la deuxième impression qu’elle eut vis-à-vis du pensionnaire permit à ce denier de ne pas se faire flinguer direct - d’autant plus qu’il était pile dans l’alignement de sa ligne de mire, le pauvre. En effet, il avait un… un je-ne-sais-quoi de différent. Son aura… enfin, l’impression étrange qui se dégageait de sa personne. Selenda le fixa pendant un petit moment en tentant d’analyser quelle était la nature de cette impression, sans résultat concret. Comme par hasard… il y avait pas mal de monde bizarre dans ce pensionnant. En même temps, si c’est une bâtisse qui capte tous les gens qui passent à portée et osent pousser la porte… franchement, c’est normal qu’il y ait de la variété. Et si en plus c’est une bâtisse louche qui voyage entre les mondes et le temps, je vous dis pas le résultat question diversité des espèces. Mais passons.
    Donc, cette constatation faite, il était physiquement impossible d’empêcher un contact verbal entre l’elfe et le jeune homme. Curiosité, voyez-vous.
    En général, quand quelqu’un s’approche de vous, vous avez le temps de le sentir venir. Le son de ses pas, le bruissement de ses vêtements lorsqu’il bouge… un parfum, ou même le sentiment que quelque chose s’approche de vous. Selenda, elle, est très pénible sur ce point. Une légère impulsion et elle se trouva à coté du pensionnaire aux cheveux blancs, les yeux fixés sur le panneau d’affichage.

    « La personne qui a écrit ça devait souffrir de sérieux troubles de personnalité. »
    Je ne pense pas qu’elle ait deviné quoi que ce soit sur le caractère de la personne à sa gauche. Sans doute une remarque balancée comme ça, sans raison, après avoir vu la phrase que le jeune homme venait de barrer ainsi que toutes les ratures couvrant le message. Message qu’elle n’avait d’ailleurs pas remarqué à son arrivée… voilà qui est pour le moins surprenant.
    Avec une légère rotation sur le bout de ses bottes noires, l’elfe se détourna et fit quelques pas vers la porte d’entrée devant laquelle elle s’arrêta pour la considérer de haut en bas, de bas en haut, et dans toutes les diagonales possibles.

    « Elle ne s’ouvre pas, cette porte ? »
    Une main gantée sur la lourde poignée, un tour dans un sens, dans l’autre, et aucun cliqueti apaisant… non, cette porte ne s’ouvre pas vers l’extérieur. Seulement dans un sens - comme prévu.
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MessageSujet: Re: Retour à la case départ~ [PV Selenda]   Retour à la case départ~ [PV Selenda] Icon_minitimeLun 29 Nov 2010 - 16:18


~ Don't kill her ~

    Une présence, quelque chose de vivant qui s’approche. Un souffle dans le silence. Un point gris dans une page blanche. C’est ainsi qu’était cette fille à la chevelure blanchâtre et l’allure féline, quelque chose de discret qu’on ne remarque pas facilement. Discrète, elle l’était probablement. Ceci dit, la suspicion maladive de Faust devait au moins égaler la subtilité de la fille. Ce grand hall pouvait bien accueillir deux personnes après tout.

    Parlons de cette fille – Ou devrais-je dire, cette elfe ? – en quelques secondes elle était à droite de Faust, en face du tableau. Faust en sentant cette présence soudainement à côté de lui eut l’impression qu’un prédateur le guettait. Et il ne put s’empêcher de jeter un regard à droite, du coin de l’œil, Retournant sa tête dans la même direction de quelques degrés, la première chose qu’il vit fut un bras en apparence bien amoché. Un félin à la patte cassée ? Probablement, mais alors, pourquoi n’y avait-il pas de plâtre ni de bandage ? Faust n’était pas en mesure de répondre à cette question. Et puis au fond savoir pourquoi des bandes de tissus venait maintenir cette « patte » contre sa poitrine, ne l’intéressait que trop peu pour s’embêter à poser des questions, du moins pour le moment. N’ayant rien à dire en tête, il s’est contenté de se préparer à anticiper n’importe quelle attaque en gardant le silence. Oui car lorsqu’on n’a pas d’alliés, tout le monde peut être un ennemi. Un instant plus tard ce félin à la patte cassée finit par parler.

    « La personne qui a écrit ça devait souffrir de sérieux troubles de personnalité. »

    Faust eut l’impression qu’elle se moquait de lui un instant, puis tâchant tant bien que mal de s’ôter cette impression, cette idée, il a tourné la tête pour voir s’afficher plus correctement cette fille. Sans se décider à lui adresser la parole, il se mit à l’analyser.

    *Taille dépassant la moyenne pour les femmes. Cheveux blancs faisant penser aux miens. Des yeux clairs et ça... qu’est ce que c’est ? Des oreilles longues visibles au-delà de sa chevelure… Je crois que cela devrait faire peur, mais je trouve que le tout est harmonieux.*

    Peut-être qu’il attendait le bon moment, ou peut être qu’il cherchait quelque chose de sensé à lui dire. Peut être même que c’était ces deux possibilités qu’il tâchait d’allier au mieux. Mais avant qu’il ne trouve quoi que ce soit à dire, ni même un moment pour placer un mot, la fille se retourna et se mit à marcher en direction de cette porte. Cette damnée porte qui avait emprisonné notre fou ainsi que tout les autres pensionnaires dans un monde dépassant jusqu’à l’entendement.

    * Discrète, dégageant une impression narquoise qui alliée à sa démarche, me fait croire qu’elle a confiance en elle. Il serait probablement intéressant de parler avec elle. *

    « Elle ne s’ouvre pas, cette porte ? »

    Notre chère schizophrène n’avait pratiquement pas bougé jusque là. Il se posait des questions, comme toujours, comme sa folie le suggère. « Que dois-je dire ? » Il cherchait les mots qui seraient les plus utiles, entre la vérité et le mensonge, un moyen de la garder là sans dire quoi que ce soit le concernant. « Quand ? » Les prononcer pour répondre à ce qu’elle disait, le faire pour engager de nouveaux sujets, ou peut être simplement ne pas parler. « Que dois-je faire ? » Et là était la question qui allait lui faire reprendre le contrôle en se rendant compte de son inutilité et de sa stupidité. « Être moi-même. » La fin de son silence. Le début de la première interaction avec un autre pensionnaire. Cette fille aux cheveux blancs, cette fille à l’allure féline renforcée par ses oreilles pointues qui à présent tentait vainement d’ouvrir la porte allait être son tout premier contacte « amical » depuis une éternité. Celle qu’il ne devait pas tuer.

    « Ce serait bien trop facile. »

    Même si son corps ne bougeait plus depuis qu’il fixait cette fille, même si c’était pratiquement la même image de lui qui se reflétait dans les yeux du monde. On le sentait plus confiant, plus sure, moins hésitant, il redevenait peu à peu lui-même. Il retourna sa tête vers le portrait, puis une nouvelle fois il posa ses yeux sur les bouts de papiers ornés de son écriture. Il ne les appréciait pas. Reflet trop flagrant de ses « Troubles de la personnalité », Quelque chose qui en disait bien trop long sur lui. Les nouveaux venus n’avaient pas à savoir autant de choses. Il esquissa un imperceptible sourire avant de décrocher les deux premières feuilles. Laissant uniquement la plus récente à disposition de qui voudrait la lire. Il se dit en lui jetant un dernier regard que cela faisait bien longtemps qu’il avait écrit ces quelques mots. Et que ce pensionnat le changeait du tout au tout. Au point de vouloir converser avec une inconnue à l’apparence aussi particulière. Et bien il ne restait plus qu’à parler avec elle. Faust plia soigneusement ses feuilles qu’il mit dans une poche intérieure de sa veste grise, avec son stylo. Puis se retourna calmement un regard neutre mais un sourire très légèrement plus marqué, donc pas obligatoirement visible par tous. C’est paré de ce nouveau masque qu’il s’avança lentement vers la fille au bras invalide. Une fois assez proche pour sentir son odeur, il inclina légèrement sa tête à gauche. Puis sans raison particulière il effleura les cheveux décolorés de la fille du bout des doigts sans dire mot, aucune mauvaise intention, ni même de bonne au fond, juste une envie… Attendant plutôt une quelconque réaction.
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MessageSujet: Re: Retour à la case départ~ [PV Selenda]   Retour à la case départ~ [PV Selenda] Icon_minitimeMar 30 Nov 2010 - 21:56

{ Et je serai la nuit
Le monde ensanglanté
Blancheur neigeuse }

    A quoi sert une porte qui ne peut pas s’ouvrir ? Là, tout de suite, plantée comme elle l’était en contemplation silencieuse devant la représentation la plus flagrante de cette inutilité, Selenda avait bien envie de répondre « à rien ». Ce qui n’aurait techniquement pas été faux. Quoi que, à la limite, on peut parfaitement invoquer le fait que la présence de ce battant de bois dit « inutile » permettait de fermer l’accès du hall aux vent glaciaux qui tempêtaient dehors… mais on pouvait s’opposer à cette idée en avançant l’argument que si on ne peut pas sortir, on ne peut pas connaître le temps qu’il fait dehors, et que d’ailleurs les pensionnaires qui tenaient à échapper à cet endroit, une fois sortis, n’auraient franchement plus rien à cirer de la quantité de neige qui s’amasserait dans les coins du hall après leur départ.
    Bon, mis à part ces constatations météorologiques complètement hors-sujets, le jeune homme avait répondu à la question lancée à la cantonade par l’elfe aux cheveux clairs quelques secondes plus tôt.

    « Ce serait bien trop facile. »
    En effet. Il était bien agréable de s’entendre répondre ce genre de phrases de temps en temps, songea Selenda avec un furtif sourire au coin des lèvres. Elle perdait l’habitude d’avoir pour interlocuteurs des êtres doués à la fois de parole, de raison et d’un sens de l’ironie assez développé pour composer des phrases aussi agréables à entendre. D’un point de vue purement Selendien, bien entendu.

    « En effet. » Répondit-elle avec un sourire narquois, sans pour autant détourner le regard de la porte. « Mieux, ça ne serait pas drôle. »
    Non, pas drôle du tout. Alors que ce rictus appréciateur s’effaçait, la jeune fille reprit un air pensif. Finalement, il était vrai qu’il n’y avait aucun intérêt à un piège dont on se dégage d’un simple claquement de doigts. Tiens donc… n’était-ce pas ce qu’elle avait toujours dit ? Et pourtant, quelques secondes plus tôt, elle sombrait dans une morne morosité à l’idée de ne pouvoir se défaire aussi simplement de ce guet-appens interdimensionnel qu’était le Pensionnat Interdit, alors qu’elle n’avait pas essayé de trouver une solution à ce problème plus de dix secondes. Franchement, il y avait du laisser-aller dans son attitude.
    Bien, le constater était bien beau, mais trouver ladite solution était moins simple. Forcément sinon ce ne serait pas drôle, mais je ne vais pas recommencer mon monologue pour le simple plaisir d’amuser la galerie.
    Selenda replongea ainsi dans une rêverie lointaine assortie d’un regard à moitié vide caractéristique des moments où elle mettait son esprit à contribution pour réfléchir à une question sérieuse et compliqué en s’impliquant dans la chose de manière plus que superficielle. Ses yeux gris fixés sur le bois massif ne se détournèrent pas des veines claires même lorsque le jeune homme tendit la main pour récupérer deux des trois feuilles couvertes d’une écriture irrégulière accrochées au tableau d’affichage pour les mettre dans sa poche, même lorsqu’il s’approcha de quelques pas.
    Humains, humains, humains. Elle les avait toujours haïs. Si longtemps, si fort, que ce sentiment n’était plus seulement de la haine, mais une autre émotion négative tellement puissante que c’était comme un ouragan intérieur capable de tout dévaster sur son passage. Et pourtant, aujourd’hui encore, elle se trouvait dans un lieu rempli de cette race maudite, et pourtant, si proche physiquement de chacun d’eux, elle n’agissait toujours pas. Pourquoi ? Etait-ce une forme de paresse, d’hypocrisie, de manque de volonté ? Ou était-ce encore et toujours lié à ce manque de conscience et de logique qui lui permettait d’accepter tant de choses inacceptables quand d’autres pouvaient la révolter, et de traiter normalement ce qui aurait, d’après son caractère, dû la faire réagir ? En réalité, elle n’avait jamais aimé ce qui était bien encadré, bien droit, bien propre. Un tourbillon de couleurs et d’émotions sans queue ni tête, voilà ce qui était beau.
    Contact.
    Vous avez déjà essayé de siffler un chat en pleine contemplation d’un invisible qui vous échappe ? L’expression du félin et de Selenda à cet instant sont à peu de choses près les mêmes. L’elfe tourna la tête vers le jeune homme aux mèches claires, l’expression d’un chaton surpris sur le visage : Innocente, enfantine, presque angélique ; on en oublierait le temps qu’on a vécu. Un instant de flottement : logique ou irrationnel ? Humain, humain, humain.
    Deux yeux sanglants tracés à l’encre rouge sur une peau si pâle que c’était comme si elle n’avait jamais vu la lumière. Des traits fins et peu marqués sur ce visage si clair, encadré de mèches d’un blanc argenté diaphane. Blanc, blanc, blanc. Une allure en somme très angélique. Un ange ? Non. Blanc, blanc, blanc, rouge. Ecarlate brillant et vif comme une pierre précieuse ; démon dans ces yeux-là. Au final ni l’un ni l’autre. Mais plus démon quand même.
    Un instant d’hésitation, toujours ; toujours ce regard naïf et enfantin. Moment d’éternité, et toujours la même question.
    Mais le monde serait tellement ennuyeux.
    Le mouvement fut vif et leste. En une fraction de seconde, la main pâle du jeune homme à peine retombée se retrouva accaparée par les doigts gantés de cuir si fin - si fin qu’il aurait presque pu sentir le contact des imperceptible cicatrices blanches qui marbraient la paume de l’elfe. Celle-ci intercala ses doigts entre ceux de l’albinos pour former un signe de rencontre elfique, tout en se tournant entièrement vers son vis-à-vis en noyant ses yeux métalliques dans son regard rouge. Profonds, si profonds…
    Humain, humain… Qu’importe, la logique n’a qu’à se taire. Car le maître ici, c’est moi.
    Un grand sourire chaleureux, dans le genre qu’on ne voit apparaître sur son visage que toutes les décennies, s’étendit sur les lèvres de la jeune fille.

    « Neam’la. Je suis Selenda, à qui ai-je l’honneur ? »
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MessageSujet: Re: Retour à la case départ~ [PV Selenda]   Retour à la case départ~ [PV Selenda] Icon_minitimeJeu 2 Déc 2010 - 14:55

( J'ai merdé il faudrait que je retrouve le RP ou que je le réécrive )


Dernière édition par Faust le Mar 14 Déc 2010 - 18:03, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Retour à la case départ~ [PV Selenda]   Retour à la case départ~ [PV Selenda] Icon_minitimeDim 12 Déc 2010 - 13:15

{ Rendons nos comptes à Mephistos… }

    Le jeune homme fit glisser ses doigts pâles hors de l’étreinte de l’elfe et lui prit la main, pour l’effleurer des lèvres. Celle-ci se laissa faire, une étincelle indéchiffrable dans ses prunelles d’argent ; toujours en opposition avec ce qu’elle était censée être. Toujours moqueuse de la logique classique. Le jeune homme se redressa et sourit de nouveau, mais d’un sourire plus pâle que ceux qui l’avaient précédé.

    « Ne- Neam’la. » Répéta-t-il avec une faible hésitation, et les yeux de Selenda brillèrent un peu plus. « Je suis un homme qui a souffert de sérieux troubles de la personnalité. Mon nom est… Faust. »
    Vraiment ? Ainsi l’impression originelle se vérifiait-elle. Sans prononcer un mot face à cette révélation, se contentant de fixer le jeune humain d’un regard où toute son imprévisibilité se lisait, l’elfe sembla étouffer un nouveau sourire qui voulait s’épanouir sur ses lèvres. Puis le jeune homme leva sa main droite et effleura lentement sa joue d’un doigt, avant d’en poser deux sur l’une de ses oreilles en pointes. L’expression interrogatrice qu’elle lut dans les yeux de Faust tira ce sourire amusé à Selenda ; en réalité, le simple fait qu’il ait pu la toucher sans se retrouver aussitôt blessé à mort relevait de l’utopie la plus complète. En réalité, Selenda ne se laissait toucher par personne sans sa permission. Et si le simple fait de pouvoir l’effleurer était difficile pour un être n’appartenant pas au genre humain, l’idée qu’un membre de cette race tellement haïe puisse avoir un quelconque contact physique autre que violent avec elle était invraisemblable. Cependant, je me bats contre le destin et la logique. Tout est relatif, et je le prouve.

    D’un geste si étouffé qu’il n’en fut pas soudain, la jeune fille fit glisser sa main de la prise de Faust et recula de plusieurs pas d’une façon souple qui compensait la vivacité de son action pour en atténuer la brusquerie. A cette distance relative, Selenda laissa échapper un rire discret, trille argentine et joyeuse, puis plongea encore une fois son regard indéchiffrable dans les prunelles rouges de son interlocuteur.

    « Ainsi, serais-tu comme l’homme qui vend son âme pour accéder à l’éternité ? »
    Ces quelques mots restèrent en suspens entre les deux pensionnaires. Selenda fixa le jeune homme un court instant d’un air pensif… puis son sourire redevint chaleureux et son attitude plus… normale, disons. Quittant ce ton mystérieux, l’elfe s’inclina gracieusement et reprit comme si de rien n’était et comme si sa phrase précédente n’attendait aucune réponse :

    « Enchantée, Faust. Si je peux répondre à tes interrogations, sache… » Elle effleura son oreilles droite de sa main valide : « … que je ne suis humaine en aucun cas. J’appartiens aux elfes des sylves d’Eldraenor, mais je doute que ce mot te dise quoi que ce soit. »
    La jeune fille laissa s’échapper un sourire indulgent, avant de reprendre :

    « Je ne peux pas prétendre être ici depuis longtemps mais… je ne t’ai jamais vu dans le pensionnat. Serais-tu nouveau ? »
    Bizarrement, Selenda en doutait. Les manières du jeune homme, son calme serein et son absence de crainte ne lui évoquait pas un être humain venant d’apprendre son enfermement perpétuel dans un lieu hostile. A moins qu’il soit vraiment plus particulier que ce qu’elle avait d’abord cru. Et puis, à moins qu’elle ne se trompe, elle avait le sentiment que les feuilles qu’il avait ôtées au tableau d’affichage étaient couvertes de son écriture… et son instinct la trompait rarement.



[Je suis vraiment désolée de mon retard =S j'ai eu quelques petits problèmes avec mon child control et mon boulot]
[Vraiment, j'adore ton nouvel avatar *o* Est-ce que par hasard tu aurais le wallpaper de base ?]
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MessageSujet: Re: Retour à la case départ~ [PV Selenda]   Retour à la case départ~ [PV Selenda] Icon_minitimeMar 14 Déc 2010 - 17:57




    ~My past, Our future.~

    Juste après les paroles de Faust, Selenda se mit à le fixer, durant un laps de temps indéfini plutôt long, mais vous le savez. Tout est relatif. Et ce regard d'argent se confrontait une fois encore à celui du dérangé. Confrontation silencieuse, durant laquelle Faust se demandait pourquoi aucun des deux ne disait mot. A-t-il été maladroit ? Ou peut-être que l'expression pseudo-menaçante qu'il affichait plus tôt avait tué l'entente naissante entre les deux personnages.

    L'homme fixait l'elfe qui faisait de même, puis il fit un pas en avant. juste un pas avant de s'arrêter. Un pas vers cette créature si différente mais qui paraissait pour notre albinos, si semblable. Il la regardait, longuement. Harmonie, c'est ce qui, selon Faust, se dégageait d'elle. Il contemplait l'un des êtres les plus étranges qu'il eut l'occasion de voir. Une elfe, aux longues oreilles. Un félin agile. Un prédateur, et prématurément pensé, une amie. Puisqu'au final elle n'agissait pas comme une ennemie pour le moment. Il se mettait à baisser sa tête pour réfléchir à la question de l'amitié. lorsque l'Elfe à la chevelure blanche a secoué sa tête de droite à gauche promptement. Laissant ses soyeux cheveux voler l'espace de quelques instants. Ce qui étrangement ne déplaisait pas à Faust au contraire. Il a apprécié ceci. Que ce soit les hormones, des désirs refoulés ou quoi que ce soit d'aussi tordu. Ou que ce soit simplement la joie de ne pas être rejeté. l'albinos trouvait agréable d'observer l'Elfe qui à présent sur son visage, mit un masque plus banal. Elle n'était plus ce prédateur que Faust se plaisait à observer. Non, elle venait de changer, mais ce n'en était pas moins bien. Elle était comme une enfant. Enfin, une enfant comme les autres, pas comme Faust. Ce que je veux dire, c'est qu'elle paraissait innocente et en dehors de la réalité en disant ce qui suit.

    « Ainsi, serais-tu comme l’homme qui vend son âme pour accéder à l’éternité ? »

    Faust ne put s'empêcher de lancer un rire discret, non pas de moquerie... En fait, il serait difficile de trouver une raison valable. Peut être était-il amusé de voir ce changement de comportement si soudain. Il a rit, brièvement, mais cela faisait assez longtemps qu'il ne l'avait fait avant cela, des mois. L'albinos se mit en marche et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, était très proche de Selenda et se saisit de sa main. Reformant presque le signe de salut qu'elle avait fait plus tôt.

    * Cette Selenda connaitrait donc l’histoire de mon ancêtre ? Mais, plus important, sa question m’intrigue… Suis-je comme lui ? Suis-je comme Johann Faust ? Vendrais-je mon âme à Méphistophélès en échange de savoir, de jeunesse et de joie ? *

    Selenda fixait Faust mais ce dernier n’en tenait pas compte, il remarqua par la suite. Le retour d’un sourire plus aimable qui l’a quelque peu aidé à stopper ses questions incessantes afin de se focaliser de nouveau sur sa rencontre. Oh mais, Que fait-elle ? Elle s’incline élégamment et effaça définitivement l’obligation de réponse à la question qu’elle posa plus tôt.

    « Enchantée, Faust. Si je peux répondre à tes interrogations, sache… »
    Puis en effleurant l’oreille qu’avait touché Faust auparavant elle continua
    « … que je ne suis humaine en aucun cas. J’appartiens aux elfes des sylves d’Eldraenor, mais je doute que ce mot te dise quoi que ce soit. »

    Effectivement cela ne disait rien à celui qui savait tant de choses, ceci dit il savait au moins ce qu’était les elfes grâce à nombreux comptes et histoires supposées fictives qu’il avait lu dans des livres empruntés à la bibliothèque.

    « Je ne peux pas prétendre être ici depuis longtemps mais… je ne t’ai jamais vu dans le pensionnat. Serais-tu nouveau ? »

    Que cette question était pertinente. Faust allait-il jouer un rôle ou se contenter d’être lui ? Entre mensonge et vérité, au nom de cette sympathie infondée qui s’installait peu à peu entre l’humain et l’elfe il décida de la privilégier de quelques bribes de vérité comme elle l’avait privilégié des salutations de sa race.


Dernière édition par Faust le Lun 27 Juin 2011 - 5:06, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Retour à la case départ~ [PV Selenda]   Retour à la case départ~ [PV Selenda] Icon_minitimeSam 18 Déc 2010 - 22:48

{ Chocolate ? }

    « Je suis le descendant de celui qui a vendu son âme au diable. Avec cela tu en sais d’avantage sur ma personne que tous les autres. »
    Les yeux de l’elfe étincelèrent. Sans se troubler aucunement, elle rendit un sourire entendu à l’expression on ne peut plus explicitement discrète de Faust. Le temps d’une brève seconde, son index vint se poser sur ses lèvres accompagné d’un air malicieux, répondant à sa demi-menace par la confiance - en lui ou en elle-même ? Sentiment bien mystérieux ; mais cet instant d’entente commune prit fin aussi vite qu’il avait été créé et la main de Selenda reprit sa place sur son bras invalide tandis que le jeune homme reprenait sur le ton de la conversation :

    « Non, Je ne suis pas nouveau, Selenda. Sur cet endroit, je sais quelques choses et j’en ignore beaucoup d’autres. On peut juste dire que tu es l’une des rares personnes avec qui j’ai eu l’occasion de converser. Si je pouvais t’en remercier de manière raisonnable, j’en serais heureux. »
    C’était bien ce qu’elle s’était dit. L’elfe à la chevelure blanche fixa Faust un long moment d’un air songeur. Il ne semblait pas vouloir s’étendre sur le sujet, le pourquoi du comment, pourquoi il était là sans l’être depuis longtemps. Elle ne lui poserait pas de questions.
    A la place, elle pensait à l’histoire de l’homme et Méphistophélès. Selon elle, l’une de celles qui montrait le mieux cette cupidité infinie, cette soif de pouvoir et d’immortalité jamais satisfaite qui suintait de l’être humain tout entier comme une aura déplaisante et digne de dégoût. Pourquoi Mephistos s’amusait-il ainsi à tenter les humains ? Selenda l’ignorait en vérité… elle ne s’était jamais penchée sur la question ; à vrai dire, cette humanité était la seule race de l’univers qu’elle n’avait jamais essayé de comprendre. Il y avait comme un barrage dans son esprit qui empêchait toute tentative pour plaider la cause humaine. Elle haïssait, et c’était tout. Quant à Méphistophélès… S’il aimait torturer les hommes, grand bien lui fasse. Personnellement, elle ne s’attardait jamais sur Terre, et n’avait donc que peu de contacts avec les légendes comme celle-ci - avec leur réalité. Cependant, on pouvait affirmer que celle de Faust l’avait assez intéressée pour qu’elle en suive le déroulement... avant de disparaître, simple observatrice. Comme toujours.
    Et toi, serais-tu comme le pécheur impardonnable à la recherche de cet improbable fantasme ?
    Peut-être était-ce cette question qui attirait irrésistiblement la jeune fille vers l’albinos. La volonté de savoir… de découvrir de quoi était fait le futur, de quoi serait constitué l’homme qu’elle refusait de comprendre. La tentation de l’inconnu.

    Selenda chassa soudain toutes ces réflexions de ses pensées d’un mouvement de tête rapide, secoué de droite à gauche, comme pour sortir d’une torpeur imprévue. Se concentrant à nouveau de manière claire sur Faust, elle reprit une expression plus… normale, disons. Pas normale dans son sens à elle, car par rapport à notre elfe aux yeux gris la normale est tout simplement un lunatisme très prononcé, mais par rapport à la moyenne. Finis les secrets et les actions mystérieuses. A cet instant, Selenda aurait pu paraître commune, presque banale. Enfin, elle en eut moins l’air lorsqu’elle répondit au jeune homme. « Aurait pu ». L’emploi d’un autre temps que le conditionnel serait invraisemblable, dans son cas.

    « Eh bien… » Silence. L’elfe avait de nouveau cet air enfantin à la fois innocent, incrédule et éloigné de la réalité. « Tu ne saurais pas où on peut manger quelque chose au chocolat, ici ? »
    … Certes. Comparée au reste de la conversation, cette question était… eh bien… vous voyez, quoi. Pourtant, dans l’expression faciale de Selenda, on aurait dit qu’elle était parfaitement naturelle et justifiée. Alors… seul conseil, ne cherchez pas à comprendre. Ce sont des choses qui arrivent, voir auxquelles on est souvent confronté lorsque l’on tente de converser avec elle.
    Passer d’un seul coup d’un sujet sérieux à l’endroit où il serait possible de trouver du chocolat était parfaitement naturel dans son esprit, du moins en apparence - intérieurement, nul ne le sait. Et puis, il ne faut pas oublier que le chocolat était quelque chose d’essentiel à la vie de Selenda. In-dis-pen-sable.
    Il y avait fort à parier que Faust ne retrouve pas la Selenda sérieuse avant un petit moment. Au minimum, pas avant qu’il lui ait trouvé quelque chose de chocolaté à se mettre sous la dent. Il y a des petits désagréments comme ça, dans la vie… mais c’est déjà moins pire que de la regarder fixer une porte d’un regard noir pendant une demi-heure.
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MessageSujet: Re: Retour à la case départ~ [PV Selenda]   Retour à la case départ~ [PV Selenda] Icon_minitimeLun 27 Déc 2010 - 11:23




    ~Glossy Gloomy Lovyou.~

    Juste après les paroles de Faust, Selenda se mit à le fixer, durant un laps de temps indéfini plutôt long, mais vous le savez. Tout est relatif. Et ce regard d'argent se confrontait une fois encore à celui du dérangé. Confrontation silencieuse, durant laquelle Faust se demandait pourquoi aucun des deux ne disait mot. A-t-il été maladroit ? Ou peut-être que l'expression pseudo-menaçante qu'il affichait plus tôt avait tué l'entente naissante entre les deux personnages.

    L'homme fixait l'elfe qui faisait de même, puis il fit un pas en avant. juste un pas avant de s'arrêter. Un pas vers cette créature si différente mais qui paraissait pour notre albinos, si semblable. Il la regardait, longuement. Harmonie, c'est ce qui, selon Faust, se dégageait d'elle. Il contemplait l'un des êtres les plus étranges qu'il eut l'occasion de voir. Une elfe, aux longues oreilles. Un félin agile. Un prédateur, et prématurément pensé, une amie. Puisqu'au final elle n'agissait pas comme une ennemie pour le moment. Il se mettait à baisser sa tête pour réfléchir à la question de l'amitié. lorsque l'Elfe à la chevelure blanche a secoué sa tête de droite à gauche promptement. Laissant ses soyeux cheveux voler l'espace de quelques instants. Ce qui étrangement ne déplaisait pas à Faust au contraire. Il a apprécié ceci. Que ce soit les hormones, des désirs refoulés ou quoi que ce soit d'aussi tordu. Ou que ce soit simplement la joie de ne pas être rejeté. l'albinos trouvait agréable d'observer l'Elfe qui à présent sur son visage, mit un masque plus banal. Elle n'était plus ce prédateur que Faust se plaisait à observer. Non, elle venait de changer, mais ce n'en était pas moins bien. Elle était comme une enfant. Enfin, une enfant comme les autres, pas comme Faust. Ce que je veux dire, c'est qu'elle paraissait innocente et en dehors de la réalité en disant ce qui suit.

    « Eh bien… Tu ne saurais pas où on peut manger quelque chose au chocolat, ici ? »

    Faust ne put s'empêcher de lancer un rire discret, non pas de moquerie... En fait, il serait difficile de trouver une raison valable. Peut être était-il amusé de voir ce changement de comportement si soudain. Il a rit, brièvement, mais cela faisait assez longtemps qu'il ne l'avait fait avant cela, des mois. L'albinos se mit en marche et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, était très proche de Selenda et se saisit de sa main. Reformant presque le signe de salut qu'elle avait fait plus tôt.

    « Si c'est ce que tu souhaites... Je t'y emmène. »

    Et les pas s'enchaînèrent il lui faisait parcourir le home, puis quelques couloirs, quelques pièces avant d'arriver près de l'entrée du GGL. Là il prit la main de Selenda jusqu'à son visage délicatement une fois encore et y déposa une nouvelle fois un baiser. Un au revoir.

    « Ce fut un plaisir... J'espère avoir l'occasion de te revoir. Selenda. »

    Ce fut les derniers mots qu'il lança avant de se retourner, et d'une démarche sure s'éloigner de l'elfe pour disparaître lentement dans le labyrinthe du pensionnat. Heureux d'avoir rencontré cette elfe et désireux de voir les autres. Peut-être seraient-ils aussi intéressants qu'elle... Prochaine direction, le dortoir.

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