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 Quand le silence est de mise... [Courtney Lener]

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(sauce BBQ ouais)
Ralph
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Quand le silence est de mise... [Courtney Lener] _
MessageSujet: Quand le silence est de mise... [Courtney Lener]   Quand le silence est de mise... [Courtney Lener] Icon_minitimeDim 19 Déc 2010 - 0:00

Quand le Silence est de Mise
Courtney Lener
    Silence. Aucun bruit. Logique. Non, en fait, aucun bruit, cela signifiait repos pour son esprit fatigué. Fatigué de la proximité, du mouvement, des autres. Fatigué de lui-même, fatigué de craintes et de cauchemars. Le silence, c’était comme quelque chose de froid qui vient vous apaiser en plein crise de fièvre… comme l’eau qui vous apaise lorsque vous mourez de soif. Plus vulgairement, comme un doliprane après un furieux mal de tête.
    Ne vous en faites pas, je vais vous expliquer dans la mesure du possible ces pensées peu cohérentes.
    Ralph se trouvait actuellement à la bibliothèque. Dans un état d’esprit relativement paisible, ce qui changeait de d’habitude, avouons-le. L’air pensif, le grand blond effleurait des doigts les couvertures brunies par le temps de la multitude d’ouvrages alignés les uns à coté des autres. Il n’y avait pas un bruit autour de lui, mis à part, de temps à autre, le son discret d’une page tournée. Et cette absence de capharnaüm était reposante après les lieux plus fréquentés par les pensionnaires. En effet, 80% de la population du Pensionnat Interdit étant composée d’adolescents et jeunes adultes, il était d’une certaine manière logique que la bibliothèque soit le lieu le moins fréquenté du coin. Sauf par quelques discrets rats de bibliothèque ou des gens qui, comme Ralph, recherchaient la solitude.
    Il l’avait trouvée, Dieu merci. Il n’en pouvait plus de ce sentiment d’oppression, de cette peur constante. Il n’en pouvait plus d’imaginer différentes façons de tuer les gens face à lui de manière spontanée. Il n’en pouvait plus de la nausée qui l’envahissait dès qu’il se retrouvait entre les quatre murs blancs de sa chambre. Tellement qu’il avait dernièrement failli couvrir les murs en question de graffitis au marqueur noir, et s’était retenu au dernier moment en pensant à la tête qu’aurait fait Alan en voyant ça. A la réflexion, ça aurait peut-être été intéressant à regarder, qui sait ?
    En tout cas, il avait fini par fuir le bruit et la foule des pensionnaires pour se réfugier dans le silence. Ici au moins, il pouvait songer tout à son aise sans être pollué par les conversations ambiantes, ou par des jeunes pré-pubères bruyants. Il pouvait réfléchir à tout ce qui lui arrivait d’une façon relativement calme. Parce qu’en général, y penser revenait à le mettre dans un tel état d’angoisse qu’il manquait s’enfermer dans la salle de bain pendant une heure, voir rejeter le contenu de son estomac dans la cuvette, ce qui gênait passablement ses camarades de chambre. Il évitait donc.
    Mais au milieu des livres, au calme, en revanche, il se sentait mieux. Il allait même jusqu’à tenter d’analyser ses différentes réactions instinctives.
    Par exemple, son dernier « problème » en date s’était révélé lorsqu’il avait enfin - pour la première fois - fait attention à son reflet dans la salle de bain de la chambre 14. Lorsqu’il avait machinalement écarté la mèche de cheveux qui recouvrait son œil droit, et que son reflet lui avait renvoyé un regard bleu azur. Il se souvenait très nettement d’un mouvement de panique violent, d’un emballement de son rythme cardiaque et d’une brusque nausée accompagnant une montée de peur qui ne s’était apaisée que dix minutes après la disparition de cet éclair saphir. Ralph fit courir sa main sur les étagères et s’arrêta sur un livre dans le rayon médecine nommé « Mémoire : fonctionnement et troubles ». Les yeux vairons. Un œil bleu.
    Pourquoi sa vue l’avait-elle tant choqué ? Mystère. Mais il y avait beaucoup de choses bizarres dans sa découverte de lui-même…
    Ralph feuilleta pensivement le volume relié et s’arrêta au chapitre « Amnésies ». Il releva d’abord la tête et jeta un coup d’œil en arrière pour vérifier la présence de son Alter Ego dans les parages. En effet, Liam était actuellement en train de jouer avec des moutons de poussière amassés sous un canapé. Le jeune homme haussa les sourcils, puis les épaules : grand bien lui fasse. Il retourna à son livre et son plongea dans la lecture du chapitre qui l’intéressait.
    En fait, il y était tellement plongé qu’il n’entendit pas qu’on s’approchait de lui.
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MessageSujet: Re: Quand le silence est de mise... [Courtney Lener]   Quand le silence est de mise... [Courtney Lener] Icon_minitimeDim 19 Déc 2010 - 16:10

Un pas, puis un autre, le silence pesant, et ce vide qui commençait à vaguement inquiéter la jeune fille. Promenant son regard chocolat sur ce qui l'entourait, espérant tomber sur le visage de quelqu'un, Courtney fut bien déçue en ne rencontrant une fois encore que le vide. Sortant avec empressement de la poche de son jean son portable, elle l'ouvrit et pianota quelques instants, le refermant finalement avec un soupir frustré. Elle n'arrivait pas à lire les messages qu'on lui avait envoyés récemment, ni à en envoyer un; Étrange, se dit-elle avec une petite grimace, la ligne aurait du marcher. Même dans les endroits les plus reculés du monde, elle marchait: Avec le progrès, la téléphonie avait été accessible à tous. Une chose dont-elle ne pouvait décemment pas se plaindre tant c'était pratique, elle devait l'avouer. Même si en l'occurrence, son portable ne lui servait sur l'instant à rien. Le rangeant dans son sac de cours, fermement accroché à sa fine épaule, elle leva son regard vers le plafond, espérant y trouver une caméra de surveillance. Mais il n'y en avait pas la moindre trace, comme il n'y avait par ailleurs pas la moindre trace de technologie. Cet endroit ressemblait aux vieux bâtiments que Courtney avait vu dans ses livres d'histoires, elle ne se rappelait plus de quelle période ils parlaient alors, mais elle était certaine d'en avoir vu. Le temps des grandeurs et des beaux habits, hein? Courtney aussi aurait voulu habiter dans une maison comme cet endroit. Avec des centaine de pièces, un immense jardin, et des robes somptueuses. Un joli rêve qui ne deviendrait malheureusement jamais réalité, elle le savait, mais ça ne l'empêchait pas d'en rêver pour autant. Qu'aurait-elle fait de ses journées, si elle n'avait plus eut le droit de rêver?

Continuant d'avancer à un rythme soutenu dans les couloirs, elle repensa aux feuilles punaisées sur le panneau de liège, et secoua vivement sa tête pour en chasser ces ridicules pensées. Comme si elle allait s'abaisser à croire ces sottises! Cette plaisanterie était fort bien organisée, mais ça s'arrêtait là. Rien de magique dans le fait que la porte soit bloquée, bêtises que ces histoires d'animaux et de pouvoirs. En l'an 2229, on avait apprit à rejeter et considérer comme balivernes tout ce qui ne pouvait pas s'expliquer par la science. Sorcières et lutins n'avaient plus même leur place dans les contes pour enfants, et la vie de Courtney avait toujours été axée sur le réel, le concret, et le scientifique. Alors comprenez que pour elle, le fait que ce pensionnat soit magique relevait de l'impossible, du ridicule, comme si vous, vous souteniez à un ami que les éléphants roses dotés de petites ailes existaient et volaient chaque jour dans le ciel. Complètement ridicule, n'est-ce pas? Et bien, c'est exactement ce que la jeune fille aux cheveux châtains foncés ressentait en ce moment même. Complè-te-ment ridicule, cette histoire de pouvoirs, d'animaux, et tout le tremblement. Et elle allait de ce pas trouver quelqu'un qui lui ouvrirait la porte et ensuite, elle partirait à la recherche du douteux plaisantin. Elle qui avait pensé le matin pouvoir rentrer plus tôt chez elle! Elle s'était bien trompée. Et dire qu'elle ne pouvait même pas lire ce fichu message que sa mère lui avait envoyé...Chienne de vie.

Poussant un profond soupir cette fois-ci, Courtney tapa nerveusement ses bottes contre le sol, croisant ses bras, faisant cliqueter ses nombreux bracelets dans le même mouvement. Elle s'était arrêtée, énervée et songeuse. Elle ne savait pas ce qu'était cet endroit, mais voulait le savoir. Sur le champ. Elle ne ferait pas un pas de plus avant de le savoir, elle le jurait. Avisant une porte à sa gauche, porte semblable à tant d'autres, elle se décida à l'ouvrir, pensant avec raison que continuer à avancer dans ce couloir ne servirait à rien, il fallait bien se rendre à l'évidence; Il était complètement vide. Ce n'était pas en continuant à bêtement marcher qu'elle allait trouver de l'aide, de plus, l'idée d'une ou deux heures en plus d'errance ne lui disait trop rien. Poussant doucement et avec précaution la porte (Oh mon dieu, une poignée? Cet endroit devait décidément être très ancien!), elle pénétra dans ce qui lui sembla être une bibliothèque. Une bibliothèque qui, à l'image du reste de cet endroit, semblait ancienne et étonnement élégante. Retrouvant un semblant de sourire, la demoiselle s'avança dans la pièce en faisant le moins de bruit possible, pour ne pas déranger les lecteurs. Tiens, plus elle avançait, plus elle entendait des pages se tourner, mais elle ne voyait personne. Haussant ses épaules, elle tourna sa tête de gauche à droite et, avisant enfin une silhouette, s'en approcha. Une fois qu'elle fut assez près de cette dite silhouette, elle pu voir qu'il s'agissait d'un jeune homme-de dos en tout cas c'est ce qu'elle aurait dit, mais elle s'excusait d'avance si c'était une fille, on ne savait jamais...-, plutôt grand, et avec des cheveux...Euh...Gris, blonds? Une couleur entre les deux, voilà. Il avait l'air de lire, mais au diable sa lecture, elle avait besoin d'aide! Il pourrait la reprendre une fois l'avoir renseignée sur ce qu'était cet endroit et surtout, comment elle allait pouvoir en sortir.

Ses cours allaient bientôt reprendre...Sa professeur de physique était une femme très stricte! Elle allait lui coller un zéro si elle osait sécher une nouvelle fois, elle le savait. Attrapant donc le bras de cet inconnu, elle le secoua doucement, haussant sa voix d'une façon mesurée, n'oubliant en aucun cas qu'ils se trouvaient dans une bibliothèque:

« Excusez moi? Est-ce que vous pourriez m'indiquer, par hasard, le chemin à prendre pour me rendre jusqu'à la sortie? Je me suis un peu perdue, je suis arrivée ici sans faire exprès, alors hum...Je sais même pas où je suis, en fait. »

Ah, ça y était. Elle avait trop parlé. Oops là...S'écartant quelque peu du jeune homme, Courtney arbora un sourire à mi chemin entre la gêne et la désolation. Pourvu qu'il l'aide, pourvu qu'il sache...Qu'est ce qu'elle devait avoir l'air cloche, à ne même pas savoir où elle était! Espérant qu'il ne la prenne pas pour une imbécile finie, elle attendit une réponse qu'elle espérait de tout coeur positive.
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MessageSujet: Re: Quand le silence est de mise... [Courtney Lener]   Quand le silence est de mise... [Courtney Lener] Icon_minitimeDim 19 Déc 2010 - 21:28

{ I think it’s not possible }

    Il ne l’avait pas entendue arriver. Ou bien elle était discrète, très discrète, ou bien il était trop ramolli par l’ambiance du lieu, ou bien par sa lecture. Ou peut-être même par les deux. En tout cas, lorsque la main de la jeune fille se posa sur son bras et le secoua doucement, Ralph sursauta brusquement et décrocha son regard de son livre pour le poser sur elle, s’arrachant à la description de sa propre… pathologie. Il dévisagea la jeune fille avec une surprise quelque peu disproportionnée.

    « Excusez-moi? Est-ce que vous pourriez m'indiquer, par hasard, le chemin à prendre pour me rendre jusqu'à la sortie? Je me suis un peu perdue, je suis arrivée ici sans faire exprès, alors hum... Je sais même pas où je suis, en fait. »
    Tout d’abord, Ralph ne répondit pas, se contentant de fixer la fille de son regard décoloré. Elle n’était pas très grande, plus jeune que lui, les cheveux courts et châtains et de grands yeux couleur chocolat. Puis la question qu’elle lui avait posée atteignit son cerveau et le jeune homme fronça imperceptiblement les sourcils en jetant un coup d’œil autour de lui. A moins qu’elle ne lui fasse une blague, il semblait évident qu’il s’agisse d’une nouvelle pensionnaire fraîchement débarquée.
    Ce qui signifiait que, comme avec Cahier, il allait de nouveau être dans l’obligation de lui expliquer où elle était tombée. Enfin, dans l’obligation, pas vraiment, mais qui laisserait un nouvel enfermé errer en toute ignorance de l’endroit où il était tombé ?
    Malgré cela, elle avait dû lire le panneau d’affichage à l’entrée, non ? Si elle n’en avait pas tenu compte et croyait toujours pouvoir sortir, c’était qu’elle n’y avait absolument pas cru - en effet, sa voix ne trahissait en aucun cas l’angoisse de quelqu’un qui refuse de croire à sa nouvelle situation - et il y avait donc peu de chance pour qu’elle croie plus à ses propres paroles qu’à celle des anciens. Quoi que. Il ignorait comment elle pouvait fonctionner.
    Pensif, Ralph jeta un coup d’œil à la phrase qu’il était en train de lire avant l’arrivée de l’adolescente :

    « … L'amnésie est l'incapacité pathologique à apprendre des informations nouvelles ou à se souvenir d’informations déjà acquises... »
    Certes. Exactement son cas. Mais ça ne l’aidait pas vraiment. Avec un soupir, le pensionnaire referma son livre en laissant son index à l’intérieur pour marquer la page et laissa retomber sa main, pour se tourner entièrement vers la jeune fille qui avait fait un pas en arrière avec un sourire embarrassé. Il ne se sentait pas spécialement mal à l’idée de devoir lui annoncer sa situation, mais il aurait préféré de pas avoir à le faire. Enfin, il n’avait pas trop le choix.
    L’amnésique jeta un bref regard jaune à la boule de poils qui se roulait toujours avec délectation sous le canapé plus loin, puis revint sur la nouvelle pour lui annoncer en bloc, d’un ton neutre :

    « Impossible. Il n’y a pas de sortie. Euh… Tu n’as pas lu le panneau à l’entrée ? » Cette dernière question était marquée par une légère hésitation due à la pensée qu’elle pouvait ne pas l’avoir pris en compte.
    Ceci dit, Ralph se renfrogna un peu et plongea sa main libre dans la poche de son jean - Dieu merci, il n’y avait dans celle-ci aucun objet compromettant, pour une fois ! tout en continuant de fixer la fille d’un air insondable.
    Il venait de comprendre à quoi était due sa surprise première, passé le fait qu’il ne l’ait pas entendue arriver, lorsque l’adolescente l’avait abordée. Tout simplement, il n’avait pas ressenti l’envie habituelle de l’attraper par la gorge ou de sortir une des lames qui trainaient dans ses vêtements pour… enfin bref, comme c’était généralement le cas pour quiconque l’approchait, d’une manière ou d’une autre. C’était nouveau et pas désagréable. Peut-être, encore une fois, était-ce causé par le calme environnant et le fait que la fille l’ait abordé d’une voix basse pour ne pas déranger l’atmosphère du lieu… si tel était le cas, Ralph sentait qu’il allait passer bien plus de temps à la bibliothèque, dans les mois à venir.
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MessageSujet: Re: Quand le silence est de mise... [Courtney Lener]   Quand le silence est de mise... [Courtney Lener] Icon_minitimeMar 21 Déc 2010 - 15:12

L'idée que tout le charabia écrit sur ce panneau d'affichage puisse être vrai n'avait pas même effleuré l'esprit de Courtney une seule seconde. Tout simplement car, et bien, comment une telle chose aurait pu être vraie? De la magie, voilà qui était bien ridicule et déplaisant. L'auteur de cette blague, s'était-elle dit en avançant dans les couloirs peu avant, aurait tout de même pu choisir quelque chose de plus crédible. Quelque chose qui, lorsqu'elle l'aurait lu, ne lui aurait pas donné envie d'éclater de rire. La porte était bloquée, et si Courtney n'était pas parvenue à l'ouvrir, c'était par la faute d'un quelconque système mit en place. Un système fort bien caché, mais ça n'aurait pas été la première fois, alors c'était tout à fait possible. Rien de magique là-dedans, juste de la logique. Pour un peu, Courtney se serait crue dans une émission de télé-réalité franchement malsaine! Quelle idée d'enfermer des gens ici en leur faisant croire qu'ils étaient dans un endroit animé par la magie dont ils ne pourraient jamais ressortir? C'est que la demoiselle aux yeux marrons avait autre chose à faire que traîner dans ces couloirs dont on ne voyait pas le bout. Détaillant le garçon qu'elle avait abordé, Courtney fut certaine d'une chose, c'était qu'elle ne l'avait jamais vu avant. Il avait une allure particulière, avec ses cheveux gris-blonds qui lui cachaient un œil, et son œil visible qui était d'une couleur...Euh...Jaune? Décidément, elle avait du mal à poser une couleur sur ce jeune homme! Tout chez lui semblait hésiter entre deux teintes. Bon, au moins, il n'avait pas l'air de lui en vouloir de l'avoir sortit de sa lecture, ce qui était une bonne chose en soi, Courtney trouvait. Il n'y aurait plus manqué qu'il la dispute! La jeune fille aux cheveux châtains ne voulait déranger personne, juste sortir d'ici.

D'ailleurs, elle se demandait toujours où elle était. Parce qu'une aussi grande bibliothèque, wah! Et tous ces couloirs...Il fallait avoir la place de caser tout ça quelque part, et elle ne voyait pas bien où, justement.

« Impossible. Il n’y a pas de sortie. Euh… Tu n’as pas lu le panneau à l’entrée ? »

Il aurait pu lui dire qu'il était un lézard géant doublé d'un psychopathe que sa réponse aurait eut le même effet sur Courtney. Les yeux de la demoiselle s'agrandirent démesurément, alors qu'elle fixait toujours son interlocuteur. Pardon? Que venait-il de dire? Comme pour s'assurer qu'il ne lui faisait pas une blague de mauvais goût, la jeune fille regarda autour d'elle, mais ne vit personne d'autre autour d'eux. Enfin, elle avait cru voir quelque chose bouger sous un canapé, mais avait vite décrété que c'était un tour que lui jouait son imagination. Personne n'allait ramper sous les canapés, après tout, c'était stupide. Il n'y avait pas de sortie? Mais si, enfin, n'importe quel bâtiment possède une sortie! Et s'il n'y en avait pas à proprement parler, c'était l'entrée qui jouait le rôle de sortie. Ouvrant la bouche pour parler, elle la referma presque immédiatement, prenant conscience qu'elle n'avait aucune idée de quoi répliquer au jeune homme. Que c'était débile? Qu'il était débile? Qu'il se fichait d'elle? Elle aurait pu, tant ceci lui paraissait insensé. Mais quelque chose au fond d'elle, les lieux, leur apparence, la situation, lui faisait prendre conscience de quelque chose d'autre. Où était-elle au juste, et pourquoi? S'ils étaient vraiment dans un endroit animé par la magie...Non, elle ne pouvait y croire. C'était impossible, la magie n'existait que dans les esprits des rêveurs. Impossible, juste impossible.

Et Courtney aurait été convaincue par cette pensée si son interlocuteur n'avait pas paru aussi grave. Il n'avait pas l'air de plaisanter, c'était clair, et son regard la mit mal à l'aise. Il était au courant pour le panneau d'entrée, avait-il prit le même chemin qu'elle? La jeune fille se décida à élever sa voix, encore abasourdie par les propos qu'elle venait d'entendre:

« Comment ça, pas de sortie? C'est une blague, c'est ça? Il y a toujours une sortie, c'est...Forcé. Fit-elle, plus pour se convaincre qu'autre chose, serrant nerveusement la lanière de son sac entre ses mains, J'ai vu un panneau en entrant, mais...C'était n'importe quoi, ce qui était marqué dessus, non? Non? »

Ce n'est pas comme si ça pouvait être autre chose qu'un grand n'importe quoi, n'est-ce pas? Ne plus pouvoir sortir...Fronçant légèrement ses fins sourcils, les traits de son visage prirent une expression mécontente, pour dissuader le garçon de continuer à lui faire cette blague stupide. Il fallait qu'elle sorte, mince, elle n'avait pas le temps de jouer! Si toutefois, ceci était bel et bien un jeu, et pas autre chose.

« C'est une plaisanterie. Ça peut pas être autre chose. » répéta-t-elle, essayant de donner à sa voix plus d'assurance.

Et si ça n'en était pas une? Est-ce que ce serait si triste, au final? Se surpris à penser la demoiselle.
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MessageSujet: Re: Quand le silence est de mise... [Courtney Lener]   Quand le silence est de mise... [Courtney Lener] Icon_minitimeMar 21 Déc 2010 - 23:14

{ Liam = THAT }

    Tout d’abord, son expression gênée se mua en une franche surprise, une mine abasourdie à la limite de la déconvenue qui donna à Ralph un semblant d’espoir - finalement, peut-être la jeune fille allait-elle le croire sans opposer beaucoup de résistance… Elle semblait désormais nerveuse et hésitante, comme si elle ne savait que croire en réalité. Son monde d’avant lui collait à la peau ; sa réalité de tous les jours tentait de la ramener à la raison, de la raccrocher à quelque chose de tangible et ferme auquel elle pourrait croire sans faillir. Mais cette assurance serait brisée à un moment ou un autre, de toute manière, alors il fallait bien que cette cassure vienne de quelque part. Quel sale boulot. Presque déprimant, même si lui n’avait pas spécialement eu du mal à s’adapter au pensionnat. Mais ça, c’était un autre problème - les

    « Comment ça, pas de sortie ? » S’exclamait pour l’instant la « fillette » « C'est une blague, c'est ça ? Il y a toujours une sortie, c'est...Forcé. J'ai vu un panneau en entrant, mais...C'était n'importe quoi, ce qui était marqué dessus, non ? Non ? »
    La main dans la poche et l’autre prise par son livre, Ralph la laissa débiter ses questions et ses phrases sans destinataire précis ayant pour but principal de la rassurer elle-même, ce qui n’avait aucune raison de fonctionner à vrai dire. La preuve, sa volonté de réfuter ce que la vie lui avait mis dans la figure semblait vaciller. Donc, il la laissait parler de son air peu expressif, pas ennuyé mais pas trop concerné non plus, un peu distrait peut-être.
    Soudain, la jeune fille changea de ton façon « coup de vent », si vivement que Ralph en resta… abasourdi, disons, les yeux écarquillés. Machinalement, devant la quasi-férocité dont elle faisait maintenant preuve pour appuyer sa certitude quant à l’impossibilité de ce qu’il lui disait et pour se convaincre elle-même, l’amnésique fit un pas en arrière. Bien entendu, il n’avait aucune raison de craindre une aussi petite chose - quoi que - mais sa brusque volte-face et l’assurance dont elle tentait désormais de faire preuve avait eu pour Ralph un coté intimidant. Pour une fraction de seconde, du moins.

    « C'est une plaisanterie. Ça peut pas être autre chose. »
    Et pourtant. Le jeune homme lâcha un soupir et tira sa main gauche de sa poche pour la passer dans ses cheveux d’un blond terne, faisant au passage cliqueter la chaîne de la menotte qu’il portait au poignet correspondant. Ce qui le fit, comme chaque fois que cela se produisait, songer à l’image qu’il devait donner de lui avec cet objet accroché à lui comme à un criminel. Et comme d’habitude, il ne s’arrêta sur la question que deux secondes au maximum.
    En vérité, l’interrogation la plus intéressante qui s’offrait à lui désormais concernait la manière dont il allait bien pouvoir ouvrir les yeux à la fille sur ce qui lui était arrivé. De manière à ce qu’elle le croie. Un instant, l’impression que sa tentative était vouée à l’échec faillit lui faire proprement laisser tomber l’adolescente, mais le pensionnaire se ravisa en songeant qu’il ne serait pas vraiment sympa de la lâcher, ignorante, dans un lieu inconnu et potentiellement dangereux. Non pas que sa santé lui importe particulièrement, mais il se serait sûrement senti coupable s’il lui arrivait quelque chose ou qu’elle finissait par intégrer l’idée d’être enfermée à jamais un peu trop brusquement.
    Bref.
    Donc, question existentielle, comment convaincre quelqu’un qui n’en a vraiment pas envie et n’y croit vraiment pas que la magie existe et qu’un piège sadique s’est refermé sur lui en lui ôtant tout espoir de retrouver l’endroit d’où il vient ?
    C’est pas une question à poser à Ralph, ça. Déjà qu’il a du mal à aligner les deux bouts quand il réfléchit un peu trop… Nonon, il est pas bête, juste un peu ramolli.
    Aux prises avec cette question quelque peu contrariante, le jeune homme fit descendre sa main de sa chevelure à sa nuque tout en affichant une demi-grimace indiquant cette difficile réflexion.

    « Ben… comment te dire ça… »
    Franchement, comment faire pour qu’elle le croie ?

    Pour une fois, la réponse tomba du ciel, sous la forme d’une boule de poils à peu près de la même teinte que les cheveux de Ralph, un poids plume pourvue de griffes, de crocs, d’une voix sarcastique singulièrement agaçante et - ô miracle ! - d’une jolie paire d’ailes blanches.
    … Remercions Liam qui, pour une fois, a eu la présence d’esprit - ou peut-être n’est-ce qu’un hasard - d’atterrir sous sa forme ailée - le genre que vous ne croiserez jamais sur terre - sur l’épaule de Ralph toujours face à son problème. Alléluia. Pour une fois que la sale bête se rend utile.
    Le jeune homme reçut le surpoids du bébé lynx sans broncher - l’habitude - et lui jeta un regard désabusé pendant que l’animal lui adressait un miaulement en écarquillant ses grands yeux vairons, une boule de poussière dépassant d’entre ses minuscules crocs luisants. Sumnum de l’intelligence.
    Allons-y.
    Oubliant tout le tact dont il aurait pu faire preuve, l’amnésique se tourna vers la nouvelle prisonnière et désigna le lynx ailé d’un doigt.

    « Tiens, par exemple. Ca, c’est Liam. » Dit-il en appuyant bien sur le « ça ». « Il y en a des comme ça chez toi ? »
    Je n’espère pas pour toi. Et si elle répondait à sa question par le positif, eh bien… tout serait à recommencer, ce qui risquait de mettre le jeune homme dans une humeur peu avenante.



[Si tu veux, mon code couleur c'est #c99845 ;')]
[Désolée de la médiocrité de ma réponse]


Dernière édition par Ralph le Ven 24 Déc 2010 - 17:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand le silence est de mise... [Courtney Lener]   Quand le silence est de mise... [Courtney Lener] Icon_minitimeVen 24 Déc 2010 - 16:05

L'espace d'un instant, Courtney se demanda si elle n'aurait pas du gentiment s'excuser auprès du jeune homme qu'elle avait abordé, reculer, sortir de la pièce, fermer la porte à double tour et appeler à l'aide. Pourquoi ce brusque revirement d'attitude, me demanderez vous? Simplement que, lorsque le jeune homme à l'unique œil jaune avait passé sa main dans ses cheveux avec un soupir, Courtney avait aperçu, accroché à son poignet, les restes de ce qui semblait être...Une menotte. Une vieille menotte comme on en faisait plus depuis longtemps, mais une menotte quand même. Et qui dit menotte dit criminel, logique, non? Voilà donc l'origine de la mine interdite qu'elle avait arboré, oh, simplement un instant avant de retrouver son air buté. Si ce type était vraiment un criminel, elle n'allait pas lui montrer qu'elle l'avait vu, c'était mettre elle-même le premier pied dans la tombe. Faire semblant de, comme si de rien n'était. Et puis, il avait tout l'air d'aimer les bijoux; Des personnes originales, on en rencontrait à tous les coins de rue, alors quelqu'un qui mettait les restes d'une menotte à son poignet pour faire...'classe', ça devait bien exister. Certains exhibaient dans leurs demeures des anciens os, sans pour autant être des meurtriers. Donc le jeune homme en face d'elle n'était peut-être pas un psychopathe dangereux. Bien, super! La jeune fille aux yeux marrons détestait les peut-être, et tout ce qui n'était pas certain. Elle préférait être sûre, être laissée dans le floue ne lui plaisait pas. A qui ça aurait plu, dans un endroit pareil? C'était vrai, ça, elle ne savait toujours pas où elle se trouvait. Mince alors. S'il y avait une bibliothèque aussi grande, peut-être était-ce une sorte d'Académie. Oui, une Académie de cette grandeur, jouxtant son lycée, et dont-elle n'avait jamais entendu parler, et qu'elle n'avait jamais vu jusqu'ici. Une petite voix au fond de l'esprit de Courtney lui hurlait que ses propos n'avaient aucun sens, et qu'elle aurait mieux fait d'écouter le garçon auquel elle avait demandé de l'aide, car il avait l'air de s'y connaître un minimum, malgré le fait que ce qu'il lui disait était encore plus tordu que ce qu'elle pensait elle.

Peut-être était-elle tombée dans une espèce d'école spécialisée?

« Ben… comment te dire ça… »

Ah, en plus, il n'avait pas l'air de lâcher l'affaire. Comment? Eh bien, en lui disant que c'était une blague et qu'il se fichait d'elle, pardi! La demoiselle Lener était patiente, lorsque la situation l'exigeait, aussi ne fit-elle pas signe de son impatience au jeune homme-dont-elle ignorait toujours le nom, d'ailleurs. Lui ignorait toujours le sien également, alors...Comme elle ne pensait pas, sur le moment, qu'ils se reverraient ou même qu'ils restaient là à parler, elle n'avait pas jugé utile de lui donner. A ses yeux, lui tendre la main et se présenter aurait été rentrer dans son jeu, et c'était exactement ce qu'elle ne voulait pas faire. Elle voulait sortir. Ces mots s'entrechoquaient dans son esprit sans grand sens, et Courtney se demanda si c'était là ce qu'elle désirait réellement. Sortir, puis quoi? Elle retournerait en cours, finirait sa journée, retournerait chez elle, gravirait des centaine et des centaine de marches car l'ascenseur serait en panne, encore, préparait le repas en attendant que ses parents rentrent du travail, et irait s'accouder à sa fenêtre en se demandant quand est-ce que cette maudite routine serait brisée. Et bien? N'était-ce pas ce qu'elle avait toujours voulu? Autre chose que sa petite vie qui ne l'avait jamais satisfaite?

Cette pensée réussit à la rendre hésitante. Heureusement, son malaise fut rapidement dissipé par quelque chose venu se poser sur l'épaule de son interlocuteur, quelque chose de poilu, avec des oreilles, et...Des ailes...

HEIN?

« Tiens, par exemple. Ça, c’est Liam. Il y en a des comme ça chez toi ? »

Courtney resta là, sans pouvoir parler, ses grands yeux couleur chocolat écarquillés par la surprise. Fixant alternativement le jeune homme et sa drôle de bête, elle chercha à parler sans le pouvoir toutefois. Mais qu'est-ce que c'était que ça? Un bébé animal fut sa première réponse, un bébé elle ne savait trop quoi, mais à priori un bébé fauve. Rien que cette constatation en soi l'étonna, car des fauves, il n'y en avait pratiquement plus dans le monde, et ça depuis longtemps maintenant. On avait construit des maisons sur leur habitat, et le seul endroit où ils pouvaient vivre, c'était le Zoo géant de Miami. Alors oui, Courtney était surprise par la présence de ce bébé animal ici, mais le fut bien plus encore par la présence des ailes qui trônaient fièrement dans son dos. Des ailes. Sur un bébé fauve. Dans cet endroit. Et le pire, c'était que ça n'avait aucunement l'air d'étonner le jeune homme aux cheveux gris-blonds. Ah ah. Et par dessus le marché, la drôle de bête avait un prénom. Comment il l'avait appelé, déjà? Liam? Hun. Tout cette histoire commençait à devenir vraiment tordue, et Courtney ne parvenait pas à ôter de son visage ce masque d'incrédulité.

« Non, fit-elle, continuant de fixer la bête ailée, C'est quoi? C'est un animal, un vrai? Ou c'est juste une mécanique? »

Nous remercierons la science, qui a toujours apprit à Courtney de se méfier de ce qu'elle ne pouvait expliquer rationnellement. Donc, comme dans sa tête, Bébé fauve=Zoo, et que Bébé fauve ailé=Impossible, n'existe pas, elle en était venue à la conclusion que peut-être c'était une machine. Une machine vraiment bien faite, dans ce cas, mais bon...C'était tout de même plus rationnel, non?

« Si c'est une machine, ajouta-t-elle en tendant sa main droite pour tirer-oui, tirer, quelle délicatesse- l'oreille du bébé fauve, ce n'est pas drôle du tout. Tiens, c'est bizarre, on dirait un vrai. »

Oui, on dirait. Parce que évidemment, ça ne pouvait pas vraiment en être un, les animaux ailés, ça n'existe pas, tout le monde le sait. A se demander si l'obstination de Courtney était du au fait qu'elle voulait absolument rentrer chez elle ou ne voulait pas être déçue du résultat final. Oui, parce que si c'était qu'une blague, finalement...Mieux valait ne pas trop rentrer dedans.

[Merci, tu me sauves la vie, mwahaha.~

Joyeux Noël avec un petit peu d'avance!>o<]
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MessageSujet: Re: Quand le silence est de mise... [Courtney Lener]   Quand le silence est de mise... [Courtney Lener] Icon_minitimeVen 24 Déc 2010 - 18:33

{ ... Fucking Pet }

    Contre toute attente, Ralph fut déçu de la réaction de la fille. Ce n'était pas par malignité excessive, mais il avait tout de même espéré que la vision d'une créature totalement inconnue et par son apparition la preuve que tout ce qu'elle avait refusé de croire sur le panneau était vrai bouleverserait tout de même un tant soi peu l'adolescente. Mais non. Pas du tout, même. Elle se contenta d'écarquiller les yeux d'un air surpris - c'était déjà ça - en louchant sur Liam comme si elle découvrait tout simplement une nouvelle race animale, et pas la bestiole mutante avec des ailes qui s'appliquait à pourrir la vie de Ralph depuis quelques mois. Enfin, il faut dire qu'elle ne l'avait pas encore entendu parler.

    « Non » Dit-elle d'un ton simplement curieux, cependant son visage exprimait parfaitement sa stupéfaction - ce qui rasséna un peu le jeune homme. « C'est quoi ? C'est un animal, un vrai ? Ou c'est juste une mécanique ? »
    Ce fut au tour de Ralph d'écarquiller les yeux - et d'avoird l'air stupide, mais il se ressaisit en espérant que la fille était trop concentrée sur Liam pour avoir remarqué son expression. Une machine ? Son incrédulité fut remplacée par une soudaine envie de rire - qu'il dissimula tant bien que mal en ne laissant filtrer qu'un sourire. Ca, ça n'allait pas plaire à la boule de poils.
    Cependant, malgré l'hilarité dissimulée du garçon et l'irrationalité de la scène, l'adolescente ne lâcha pas le morceau et se mit à tirer les oreilles de l'AEA en poursuivant d'un air buté :

    « Si c'est une machine, ce n'est pas drôle du tout. Tiens, c'est bizarre, on dirait un vrai. »
    Face, à la fois au sérieux implacable de la fille et à l'air véritablement in-di-gné de Liam, Ralph ne put retenir un éclat de rire qu'il tenta de réprimer en un hoquet douloureux, et faillit s'étrangler. S'étrangler de rire. Il se rendit alors compte, d'un seul coup, que c'était la première fois qu'il riait depuis qu'il était entré... la première fois de sa vie, en réalité. Vu que cette vie avait commencé devant la grille du pensionnat.
    Cependant, il n'eut pas le loisir de s'arrêter sur la question, car Liam, qui avait apparemment décidé de ne pas rester de marbre face à "l'insulte", tenta alors de mordre la main qui lui tiraillait l'oreille en feulant :

    Mécanique, hein ? Non mais c'est quoi ces manières espèce de gamine mal élevée ?!

    L'amnésique lâcha une exclamation de colère et, réagissant une fois de plus avec une vitesse peu commune, attrapa le lynx par la peau du cou pour l'écarter des doigts de la fille avant qu'il ait pu la mordre. Il amena l'animal devant lui à hauteur de ses yeux et découvrit, à son tour, les crocs pour lui grogner :

    « Et tes manières à toi, qu'est-ce qu'on en dit ? J't'en filerais des coups de crocs, moi ! »
    Et sans prêter attention au regard noir que lui renvoyait son AEA, Ralph le balança sans ménagement - apparent - sur la moquette où il atterrit sur ses pattes avant de filer se réfugier sous le canapé d'où il était sortir, les fixant de ses yeux vairons brillant dans l'obscurité. L'amnésique le fixa quelques instants, puis secoua la tête avant d'enfoncer de nouveau sa main gauche dans sa poche et déclarer d'un ton bourru en évitant le regard chocolat de la fille :

    « Désolé. Une vrai saleté, celui-là. »
    Il laissa passer un silence, puis soupira, ramena son regard jaune sur la nouvelle et reprit :

    « C'est ça, un AEA. Si tu as lu le panneau d'entrée, alors tu sais que c'est un ancien ami imaginaire - enfin, il paraît, moi je m'en souviens pas - alors... » Ralph se tut un instant avant de demander d'un air grognon à la limite de l'agacement : « ... tu me crois, maintenant ? Ou il faut que je te donne une autre preuve ? »
    A vrai dire, il avait du mal à imaginer ce qu'il allait pouvoir trouver comme argument ensuite si elle refusait toujours d'admettre la vérité. Il pourrait lui montrer son pouvoir... ou pas, à la réflexion, vu qu'il ne le maîtrisait pas vraiment... pas du tout, même. A la réflexion, si elle s emontrait aussi obtue, il allait peut-être la laisser se débrouiller, finalement... c'était ce que beaucoup dans le Pensionnat auraient fait, et on ne pourrait pas dire qu'il ne l'avait pas prévenue.
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MessageSujet: Re: Quand le silence est de mise... [Courtney Lener]   Quand le silence est de mise... [Courtney Lener] Icon_minitimeDim 2 Jan 2011 - 16:11

Ce qui était sûr, selon la jeune fille aux cheveux châtains, c'est qu'elle était tombée dans un endroit vraiment...Spécial. Elle n'arrivait pas encore à croire que cet endroit était un manoir animé par la magie, mais une sorte de centre spécialisé, elle voulait bien volontiers y croire. Cet espèce d'animal, là, et ce garçon qui portait à son poignet un bien étrange bracelet...D'où venaient-ils? Elle ne les avait jamais vu de sa vie. S'il avait été un étudiant dans son lycée, elle l'aurait au moins ne serait-ce qu'une fois entraperçu dans les couloirs, et avec un look pareil, impossible de l'oublier, c'était clair. Le genre de personne à qui l'on parle une fois, et qui reste gravé dans nos mémoires par la suite. Quant à l'étrange animal qui l'accompagnait, de même, elle s'en serait rappelé, si elle avait déjà vu un truc pareil à New-York. Une mécanique? Une très bonne mécanique, alors, plus vraie que nature. C'était la même sensation que quand elle caressait le chat de ses voisins, à la différence que la petite créature de l'autre palier n'avait pas d'ailes, évidemment. Jetant un regard étonné au garçon, qui avait étouffé un rire elle le pensait, elle ne fit pas attention à l'animal duquel elle continuait de tirer l'oreille. Écarter sa main lorsque le fauve montra son mécontentement, Courtney n'en aurait jamais eu le temps. Elle ne pu qu'ouvrir de grands yeux étonnés, retenant une exclamation effrayée, lorsque le jeune homme l'attrapa par la peau du coup, et le sermonna avant de le jeter sans ménagement au sol. La jeune fille, qui avait ramené sa main contre sa poitrine, suivit du regard le bébé animal lorsque ce dernier parti se cacher sous un des canapés qui ornaient de leur présence la bibliothèque. Elle le fixa un instant, sans pouvoir faire autre chose. Outre le fait qu'il avait manqué de lui mordre la main, Courtney faisait les yeux ronds pour autre chose, quelque chose de bien plus étonnant.

Le bébé, l'animal, le fauve, là...Il avait parlé. Elle était certaine que, avant de vouloir la mordre, il avait parlé. Exprimé son mécontentement par des mots.
Des mots. Comme les humains, comme eux! Et la voix était tout sauf mécanique.

Elle retourna un visage à demi-bouleversé vers le jeune homme quand il se remit à parler.

« Désolé. Une vrai saleté, celui-là. »

Une vraie saleté? Ah ça oui, elle avait remarqué! Jetant des coups d'œil anxieux à la bête tapie sous le canapé, elle se demanda si elle n'aurait pas mieux fait de s'excuser auprès de lui. Oui, l'idée de s'excuser auprès d'un animal lui semblait ridicule, mais il avait parlé, quand même! Et comme elle lui avait tiré l'oreille, peut-être allait-il lui sauter dessus pour l'achever? Cette pensée finissant d'inquiéter Courtney, elle se demanda, une fois de plus, où elle était. Tout ceci était bien trop gros pour être une blague, elle s'en rendait compte, à présent. Mais où? Son esprit était hanté par la logique qu'on se tuait à lui apprendre depuis qu'elle était petite, logique qui avait écrasé de nombreux rêves dans la tête de la rêveuse jeune fille. Et maintenant, on lui demandait de la laisser de côté et de croire aux miracles? C'était cruel, vraiment. C'était trop difficile.

« C'est ça, un AEA. Si tu as lu le panneau d'entrée, alors tu sais que c'est un ancien ami imaginaire - enfin, il paraît, moi je m'en souviens pas - alors... tu me crois, maintenant ? Ou il faut que je te donne une autre preuve ? »

Le regard du garçon, braqué sur elle, ne lui donnait pas envie de rire. Un AEA? Oui, elle avait lu quelque chose comme ça sur le panneau, elle s'en rappelait vaguement. Un ancien ami imaginaire, hein...Le sien était drôlement mal élevé, alors! Mais elle n'allait pas en faire la remarque à voix haute, oh, non, sûrement pas. Avait-elle eu un ami imaginaire, elle? Elle pensait s'en rappeler, mais n'en était pas certaine, alors...Mais si ce qu'il disait était vrai, alors c'était vraiment...Bien. Génial. Trop cool. Que disait-elle, supra-génial. La science avait depuis longtemps prit le pas sur les mondes parallèles et les fantômes dont on parle dans les livres d'antan. Les avait effacés, inlassablement, pour n'en laisser subsister qu'une vague trace. Était-elle dans un monde parallèle? Elle ne voulait pas y croire, tant ça aurait été merveilleux. Elle aurai été déçue et malheureuse d'apprendre que rien de tout cela n'était vrai. Remarque...Entre vivre une illusion plaisante et une dure réalité, laquelle des deux propositions était la meilleure?

Cochant la première réponse, Courtney se demanda soudain si elle ennuyait celui qui lui faisait face. C'est qu'il n'avait pas l'air de très bonne humeur. Il lisait avant qu'elle n'arrive...Mais elle n'avait pas envie d'être toute seule, elle! Elle allait encore se perdre, sinon...Affichant un air désolé, elle ouvrit la bouche pour parler:

« C'est dur à croire, quand même, mais...Disons que je vous croive. Où on est, alors? On ne peut vraiment pas sortir? Qu'est-ce qu'on est censé faire, maintenant qu'on est là pour toujours? »

Elle aurait bien rajouté cinq ou six autres questions, mais chaque chose en son temps. De plus, elle ne pensait pas qu'assommer le jeune homme de questions était le meilleur moyen de le mettre dans de meilleurs dispositions, alors...

« Ah, au fait. Je m'appelle Courtney, Courtney Lener. Et vous? Toi? Je peux vous tutoyer? »

Question vitale, s'il en était. Elle voulait au moins savoir son nom, c'était la moindre des choses. Et s'il ne voulait pas qu'elle le tutoie, elle continuerait le vouvoiement; Ce n'était pas vraiment un problème, pour elle.
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MessageSujet: Re: Quand le silence est de mise... [Courtney Lener]   Quand le silence est de mise... [Courtney Lener] Icon_minitimeDim 9 Jan 2011 - 19:45

{ Headcase }

    La jeune fille n’avait décidément pas fini de surprendre Ralph. Autant par ses réaction que par ses… absences de réaction. Déjà, qu’elle ait spontanément commencé par traiter Liam de machine était déjà assez étonnant du point de vue du jeune homme. Et maintenant, elle restait plongée dans des pensées que l’amnésique n’avait aucun moyen de percer. Décidément… il ne savait pas comment elle allait réagir l’instant suivant ; c’était déstabilisant. Mais pour autant, cela n’affectait pas tant que ça le jeune homme. En fait, il se mit à dévisager l’adolescente d’une autre manière que la façon peu avenante avec laquelle il avait précédemment répondu à ses questions : avec curiosité. Ses vêtements ne lui semblaient pas sortir de l’ordinaire - pour autant qu’il se souvienne - pas plus que la couleur de sa peau, de ses cheveux ou de ses yeux - vu le genre d’énergumène bizarrement colorisés qu’il avait souvent croisé au détour d’un couloir depuis son arrivée, on pouvait même dire qu’elle était bigrement banale. Pas d’appendices bizarres, d’ailes ou quoi que ce soit dans le genre. Il émanait d’elle une impression apaisante de normalité. Apaisante… ou pas. Ralph n’était toujours pas arrivé au stade où il réussissait à définir clairement ce qu’il ressentait, même à lui-même. Enfin bref.
    Quoi qu’il en soit, rien ne permettait, chez la nouvelle venue, de situer le monde et le temps duquel elle venait. Bien sûr, avec ses connaissances relativement très relatives, le blondinet était en mesure de dire qu’elle ne venait pas d’une « époque terrienne antérieure au 20ème siècle ». Donc, elle venait d’un temps plus évolué, mais pas moyen de savoir lequel exactement, et encore moins si elle état seulement terrienne. A vrai dire, il existait tellement de réalités différentes, d’après ce que Ralph avait pu comprendre des discussions entre pensionnaires et des livres qu’il avait lus au lieu même où ils se trouvaient, qu’il était quasiment impossible de déterminer l’origine d’un pensionnaire. Pour cela, il aurait fallu réinventer tout un univers.
    Et la moindre des choses est de signaler que Ralph n’est pas exactement le genre de candidat possible à l’accomplissement d’un tel exploit.
    D’autant plus qu’il ignorait complètement d’où lui-même venait. Comme chaque fois qu’il évoquait intérieurement son amnésie, un mot lui vint à l’esprit comme un soupir : Génial.
    Plongé dans ses pensées, le jeune homme sursauta lorsque son interlocutrice redressa la tête avec une expression d’excuse et lui dit :

    « C'est dur à croire, quand même, mais... Disons que je vous croie. Où on est, alors ? On ne peut vraiment pas sortir ? Qu'est-ce qu'on est censé faire, maintenant qu'on est là pour toujours ? »
    Là, ça faisait beaucoup de questions en même temps d’un seul coup. Et pour Ralph aussi, d’ailleurs. Le pensionnaire écarquilla les yeux d’un air un peu sonné. Déjà, pourquoi elle avait l’air de s’excuser ? Il n voyait pas vraiment ce qui aurait pu la pousser à avoir cette expression… et puis, cette affluence soudaine de questions signifiait-elle qu’elle avait accepté ce qu’il lui avait dit ? Comme ça, d’un coup, après l’avoir cuisiné comme elle l’avait fait ? Etait-ce normal ou devait-il s’inquiéter pour sa santé mentale ? Quittant son expression stupéfaite, le garçon émit un grognement mental autodestiné : Et c’est toi qui dis ça ? Espèce de détraqué…

    « Ah, au fait. Je m'appelle Courtney, Courtney Lener. Et vous ? Toi ? Je peux vous tutoyer ? »
    Han, c’est vrai, elle avait pas fini de parler. Enfin, ce n’était pas sa faute, quoi… Ralph commençait à se dire qu’il était un peu mou au niveau du cerveau (sans blague), mais s’efforça de la suivre. Et de répondre à ses questions. Pas dans l’ordre, mais on fait avec ce qu’on a (ou ce qu’on a pas, ça dépend du point de vue.).

    « Euh… ouais. Ouais, bien sûr. » Commença-t-il en se passant une main - la droite, le livre dans la gauche - dans les cheveux. Pourquoi elle lui demandait la permission, d’ailleurs ? (Ralph ignore visiblement le sens du mot « politesse ») « Moi c’est… Ralph. »
    Toujours cette infime hésitation avant l’énonciation du prénom. Le prénom ; Ralph. Comme dans un automatisme, l’amnésique jeta un coup d’œil du coté de Liam, dont les yeux vairons luisaient dans l’obscurité du canapé. Des yeux vairons…
    Ca suffit, concentre-toi.

    « Eh bien… on est dans le Pensionnat Interdit, c’est comme a que ça s’appelle. C’est une sorte de Pensionnat sans élèves, sans profs et sans cours, juste ceux qui se sont fait piéger… comme toi. Une fois que tu passes la porte, quel que soit le monde et le temps d’où tu viens, tu ne peux plus sortir. Personne ne peut sortir. Certains sont là depuis des années. »
    La main du jeune homme retrouva sa place dans sa poche. Et au final… qu’est-ce qu’on faisait une fois arrivé ? Bonne question.

    « Sincèrement, je sais pas quoi te répondre quand tu me demandes ce qu’il faut faire… je pense pas qu’il y ait une marche à suivre spécialement. Moi, quand je suis arrivé, j’ai commencé par trouver une chambre. »
    Ouais, et ? Tu crois que ça va l’aider, ça ?

    « Normalement, ton nom est écrit sur la porte dans le dortoir, je sais pas si c’est pareil chez les filles mais on m’a dit que ça s’inscrivait automatiquement. ’fin perso quand j’ai squatté chez le type avec qui je suis, mon nom s’est affiché sur la porte alors… »
    Il hésita un moment sur ce qu’il allait dire ensuite. Mais bon, après tout, fallait bien qu’elle commence par quelque part, non ? Et puis, elle ne connaissait pas les lieux, et ce n’était pas comme si lui n’avait pas tout le temps qu’il voulait pour lire ces foutus bouquins médicaux. Alors il proposa de son habituel air désabusé :

    « Si tu veux, je t’emmène ? »


    [Oh God :o j'ai l'impression de singer Emrys xD *cf Rp Rhys/Iwa*]
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MessageSujet: Re: Quand le silence est de mise... [Courtney Lener]   Quand le silence est de mise... [Courtney Lener] Icon_minitimeDim 16 Jan 2011 - 23:46

Vous savez quel comportement il fallait adopter face à un fou? Eh bien, tout simplement, il fallait faire semblant de le traiter comme une personne normale, et surtout, surtout ne jamais lui dire qu'il était fou ou ne serait-ce que l'insinuer durant une conversation avec lui. Si le jeune homme en face d'elle était fou, elle se devait de ne pas lui dire qu'elle s'en doutait, et agir envers lui comme elle aurait agit envers n'importe qui. Même si, clairement, il était difficile d'agir dans cette situation comme elle le faisait habituellement dans sa vie de tous les jours, mais, ce n'était qu'un détail qu'elle pouvait surmonter, au final, elle le pensait. Déportant discrètement son regard brun sur les étagères qui les entouraient, elle se fit la réflexion que si tout ceci était un rêve, c'était un rêve plutôt agréable, et qu'elle ne voulait pas le briser en réfléchissant trop à un moyen de sortir d'ici. Elle allait rater ses cours, et alors? Finalement, Courtney trouvait que c'était là peu de choses, et que la punition qu'elle aurait à son retour ne serait rien à côté de ce qu'elle avait vu en entrant ici. L'architecture était magnifique, comme on voyait plus nulle part à New-York depuis tellement de temps. Si son professeur d'histoire savait qu'elle avait visité ce genre d'endroit, même dans un songe, il en aurait été vert de jalousie! La jeune fille faillit laisser s'échapper un petit rire amusé suite à cette pensée, qu'elle parvint fort heureusement à garder pour elle. Seuls ses yeux brillaient maintenant d'une lueur curieuse, alors qu'elle les reposait sur celui qui lui faisait face. S'il n'y avait vraiment pas de sortie, pourquoi se presser à sortir? Courtney venait seulement de s'apercevoir que cette situation était loin d'être aussi horrible qu'elle l'imaginait. Elle était plutôt chouette, dans le fond.

« Euh… ouais. Ouais, bien sûr. Moi c’est… Ralph. »

Ralph? La jeune fille aux cheveux châtains se répéta une dizaine de fois le prénom dans sa tête, satisfaite quand elle jugea avoir bien compris sa prononciation. L'observant en essayant de ne pas avoir l'air de le dévisager-ce qu'elle était pourtant en train de faire-, elle se dit que, décidément, ce garçon avait l'air bien particulier. Elle n'arrivait toujours pas à fixer une couleur à ses cheveux, et le bruit qu'avait fait le reste de la menotte lorsqu'il avait passé sa main dans ses cheveux auparavant restait fermement ancré dans sa tête, comme une mélodie dont-elle ne pouvait se débarrasser. C'était un détail qui lui semblait vaguement effrayant, mais qu'elle s'efforça d'oublier pour ne pas se faire peur inutilement. Alors...Ralph, hein? Courtney était certaine qu'ils allaient bien s'entendre!

« Eh bien… on est dans le Pensionnat Interdit, c’est comme a que ça s’appelle. C’est une sorte de Pensionnat sans élèves, sans profs et sans cours, juste ceux qui se sont fait piéger… comme toi. Une fois que tu passes la porte, quel que soit le monde et le temps d’où tu viens, tu ne peux plus sortir. Personne ne peut sortir. Certains sont là depuis des années. »

...Ah ouais, quand même, songea-t-elle en agrandissant sensiblement les yeux. C'était une histoire digne d'un vrai film de science-fiction! Ceux qu'ils passaient dans le temps, et qui narraient les aventures de personnes coincées dans des mondes parallèles peuplés de robots ou de personnes semblables à eux, mais bien plus développés technologiquement. Le Pensionnat interdit, un pensionnat sans cours, ni professeurs, ni élèves, juste des personnes coincées ici en ayant passées la porte comme elle. Bon, si elle décidait de le croire et ne rien trouver à redire à son explication, alors...Il était comme elle, coincé ici pour l'éternité? Éternité...Ce mot avait un goût d'interdit, et cette sensation de vivre une expérience unique était plus que grisante. Elle allait côtoyé des personnes d'autres mondes, s'il lui disait la vérité? Ça semblait tellement surréaliste!

« Sincèrement, je sais pas quoi te répondre quand tu me demandes ce qu’il faut faire… je pense pas qu’il y ait une marche à suivre spécialement. Moi, quand je suis arrivé, j’ai commencé par trouver une chambre. »

Courtney écoutait en silence les explications de son interlocuteur, attentive au moindre de ses mots. S'il savait tout cela, déjà, il devait être ici depuis un moment, non? L'idée que tout ceci puisse être une plaisanterie lui revint en tête, et elle ne pu s'empêcher de se faire la remarque que si c'en était une, c'était vraiment, vraiment, mais vraiment tordu. Et ingénieux. Oh, elle aimait ça.

« Normalement, ton nom est écrit sur la porte dans le dortoir, je sais pas si c’est pareil chez les filles mais on m’a dit que ça s’inscrivait automatiquement. ’fin perso quand j’ai squatté chez le type avec qui je suis, mon nom s’est affiché sur la porte alors… »

Notre nom s'affichait sur la porte de la chambre dans laquelle l'on dormait, donc. Courtney ne trouva pas cette information très dérangeante, avec la technologie du monde duquel elle venait, une telle chose était tout à fait possible. S'il y avait même un dortoir ici, c'était que cet endroit devait être bien préparé à accueillir du monde, de toute évidence. Bha, si c'était un pensionnat, c'était normal, non? Regardant autour d'elle, son regard embrassant de nouveau les étagères entières de livres, elle entraperçu de nouveau le fauve qui avait faillit lui arracher la main-à ce point, oui- sous un des nombreux canapés, et elle se hâta de le reposer sur Ralph. Beuh, cette bête lui faisait définitivement peur. Elle avait toujours la sale impression qu'elle allait lui sauter dessus pour lui arracher les yeux, aussi stupide que cela puisse paraître.

« Si tu veux, je t’emmène ? »

A ces mots, Courtney resta muette un moment, avant de laisser ses lèvres s'étirer en un petit sourire. Ah, ça, elle voulait bien! Elle avait déjà erré un bon moment dans les couloirs de ce pensionnat, et était certaine que si elle sortait de la bibliothèque, son légendaire sens de d'orientation allait la mener dans les endroits les plus improbables de cet étrange lieu. Et franchement, elle préférait éviter de tomber sur des pièces ou des personnes louches. Avec Ralph, elle se sentirait déjà plus en sécurité, c'était clair. Et en pensant cela, la menotte accrochée au poignet du garçon avait complètement désertée son esprit. C'est donc avec une expression ravie qu'elle lui répondit:

« Oh oui, je voudrais bien! Enfin, si ça te déranges pas, bien sûr. Tu connais bien les lieux, tu es là depuis longtemps? »

Puis elle s'arrêta, et agita sa main libre devant elle, gênée:

« Désolée, je pose beaucoup de questions. C'est juste que, hum...C'est bizarre, comme situation, quoi. »

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(sauce BBQ ouais)
Ralph
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MessageSujet: Re: Quand le silence est de mise... [Courtney Lener]   Quand le silence est de mise... [Courtney Lener] Icon_minitimeMar 18 Jan 2011 - 21:47

{ Come on }

    Ralph commençait à se sentir mal à l’aise, sous le regard perçant de la jeune fille qui buvait à présent littéralement ses paroles. Etrangement, une fois qu’elle avait accepté – du moins en apparence – ses révélations, elle ne s’était pas révélée effrayée, perdue, désespérée comme l’étaient la plupart du temps les nouveaux arrivants dans le pensionnat – Ralph en avait vu plusieurs s’effondrer en larmes à l’entrée, en passant brièvement en haut de l’escalier du hall. Elle n’avait pas pleuré, pas crié ; il aurait été vain de chercher dans ses yeux la moindre trace d’inquiétude ou de peur, ou de tristesse. Ralph n’était pas très doué pour deviner les émotions des gens – les siennes étaient déjà assez difficiles à décrypter – et ne pouvait donc analyser avec certitude ses réactions, ce qui le perturbait (pauvre chou) : mais il était sûr d’une chose, elle ne ressentait pas de sentiment négatif par rapport à son enfermement. Ce qui était étonnant. En fait, elle semblait plutôt… excitée ? Joyeuse ? Emerveillée ? L’amnésique aurait été bien en peine de trouver un adjectif approprié.
    En tout cas, c’était déstabilisant. Et elle ne perdait pas une miette de ce qu’il racontait, comme si c’était d’une importance capitale. Peut-être l’était-ce pour elle. En tous cas, Ralph n’avait pas l’habitude d’être écouté aussi attentivement. Alors qu’il cessait de parler, il vit le regard de Courtney le quitter enfin, pour s’égarer autour d’elle, sur les étagères et… inévitablement, sur le canapé d’où s’échappait un faible grondement qui n’aurait jamais inspiré au jeune homme autre chose que de l’amusement, mais qui semblait inquiéter un tantinet la fille. Ralph se raisonna : non, quand même pas. Il jeta un coup d’œil amusé à son AEA qui sifflait sous le meuble, puis dirigea à nouveau son œil jaune sur Courtney et fit sa proposition.
    A ces mots, un sourire ravi étira ses lèvres claires et elle répondit, les yeux pétillants :

    « Oh oui, je voudrais bien! Enfin, si ça te déranges pas, bien sûr. Tu connais bien les lieux, tu es là depuis longtemps? »
    Ah, ouais. Bonne question. Depuis quand, au fait ? L’amnésique dut afficher une expression étrange en se posant cette question, parce que l’adolescente reprit aussitôt en agitant la main d’un air embarrassé :

    « Désolée, je pose beaucoup de questions. C'est juste que, hum...C'est bizarre, comme situation, quoi. »
    Ralph la fixa de son regard jaune, inconscient de l’effet dérangeant qu’il pouvait produire. Puis il hocha lentement la tête. Oui, c’était « bizarre ». Pour quelqu’un d’habitué à la normalité, sans doute. Lui… n’avait jamais connu que cet inhabituel. Alors il ne faisait pas la différence entre bizarre et pas bizarre. Il se tourna vers l’étagère et, tirant sa main gauche de sa poche, écarta deux ouvrages pour glisser le sien entre eux, le laissant dépasser légèrement pour pouvoir le retrouver plus tard. La chaîne de sa menotte cliqueta doucement mais il n’y prenait plus garde. Tout en comptant dans sa tête, il se retourna vers Courtney, sembla réfléchir quelques instants, puis répondit en plongeant ses mains dans les poches de son jean :

    « Entre quatre et cinq mois, je dirais. Et pour les questions, t’inquiète. »
    Cinq mois, déjà ? Il en avait perdu la notion du temps. On aurait dit que celui-ci s’était littéralement arrêté dès la porte de hall franchie, et qu’il n’avait pas prise sur les habitants du pensionnat. Ceux-ci ne vieillissaient pas. Ils ne ressentaient pas le poids des jours. Ralph, lui, se sentait déjà presque perdu dans le manque de repères temporels qui habitait les lieux. Cinq mois…

    « On y va ? » Demanda-t-il d’un ton légèrement Ralphiennement bourru, avant de tourner les talons et de faire trois pas vers le canapé. Il siffla. « Tu viens, sale bête ? »
    Seul un feulement agressif lui répondit ; il se contenta donc de hausser les épaules avant de se diriger vers la sortie de la pièce. Tirant les mains de ses poches, il fit signe à la jeune fille dans son dos de le rejoindre, et franchit le seuil de la bibliothèque où, dehors, le silence s’estompait.

Sujet Terminé
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MessageSujet: Re: Quand le silence est de mise... [Courtney Lener]   Quand le silence est de mise... [Courtney Lener] Icon_minitimeMer 26 Jan 2011 - 0:36

Ça pour être bizarre, c'était bizarre, comme situation. Voilà que Courtney, il y a peine une heure encore en cours, comme la plus normale des adolescentes de son âge, se retrouvait prétendument propulsée dans un univers parallèle ayant prit la forme d'un pensionnat aux motifs anciens et aux pensionnaires bien particuliers. Une situation qu'elle n'aurait pas été imaginée, même dans ses rêves les plus fous. Dieu savait qu'elle avait souvent rêvé d'échapper à l'étouffante atmosphère de New-York, toute cette pollution mentale et physique, cette angoisse omniprésente qui empêchait les habitants de l'immense mégalopole de vivre, pourtant. Courtney ne s'était jamais sentie à l'aise dans le monde duquel elle venait, comme un corps étranger que l'on cherchait à expulser par tous les moyens. Oh, sans doute exagérait-elle, elle n'était pas à ce point triste chez elle; Au moins avait-elle toujours eu un toit sous lequel dormir et des parents aimants, ce que beaucoup de monde, au fond, ne possédait pas. Tentant en vain de décrypter quelque chose dans les étranges yeux de son interlocuteur, l'envie de lui poser une longue série de questions sur d'où il venait, quel âge il avait, comment c'était chez lui et s'il ne se sentait pas trop triste d'être enfermé ici pour toujours l'assaillie, mais elle parvint à se retenir, se consolant en se disant qu'elle pourrait toujours obtenir ces informations au compte-gouttes par la suite. Hun...Comment était-il arrivé ici, lui? Courtney se rappelait pour sa part avoir passé la porte du gymnase, puis son angoisse en découvrant qu'elle n'était pas arrivée à destination. Beaucoup de personnes avaient du être effrayées et désespérées de s'apercevoir dans quelle sorte d'endroit elles étaient arrivées. On passait une porte, et pouf, on atterrissait au Pensionnat Interdit? Relativement terrifiante, comme perspective.

C'était comme s'imaginer que derrière chaque porte pouvait se cacher le diable, par exemple. Fouillant activement dans sa mémoire, triant avec attention ses souvenirs, Courtney chercha à savoir si elle avait déjà lu quelque chose sur un 'Pensionnat Interdit' dans un quelconque livre, ou des écrits relatant un fait similaire. Mais seul un grand vide répondit à son appel silencieux, et la jeune fille aux yeux bruns du vite s'avouer vaincue, ne trouvant rien qui corresponde. Même dans des théories scientifiques, elle n'avait rien lu de tel. Jamais. Hmm hmm...Visiblement, elle n'allait plus pouvoir se reposer sur ses équations pour résoudre ses problèmes, à présent. Bha! Songea la jeune fille non sans humour, elle était déjà nulle pour les résoudre à la base, alors...Ce n'est pas comme si les mathématiques allaient lui manquer, n'est-ce pas?

Oh, mais! S'il n'y avait pas de cours ni de professeurs, elle n'était plus obligée d'étudier, alors?

« Entre quatre et cinq mois, je dirais. Et pour les questions, t’inquiète. »

Entre quatre et cinq mois? Il était là depuis quelques temps, tout de même. Curieusement, Courtney espéra pouvoir dire la même chose que lui, dans quatre ou cinq moins. Je suis là depuis tant de mois...Elle avait vraiment envie de prononcer cette phrase. Elle n'aurait pas du, pourtant. En quoi la perspective d'être enfermée à jamais dans un lieu qui lui était inconnu pouvait-elle décemment être drôle et attrayante? Pour elle, en tout cas, elle l'était. Et elle s'en fichait de passer pour une tordue; Elle n'allait pas faire semblant, si toute cette histoire était vrai, de ne pas y trouver une satisfaction qui commençait déjà à l'envahir.

« On y va ? Tu viens, sale bête ? »

Plongée dans ses plus ou moins agréables pensées, Courtney n'avait pas immédiatement vu que Ralph s'était dirigé vers le canapé sous lequel reposait le fauve (et si ça tenait qu'à elle, assoiffé de sang), et cru au début que sa deuxième phrase lui était adressée, raison pour laquelle elle lui lança un regard scandalisé et étonné, avant de lever les yeux au ciel, maudissant sa propre bêtise. Bien sûr, il s'adressait au drôle de fauve, pas à elle! Jetant un regard curieux vers la dite bête, elle fit une grimace en l'entendant feuler, pensant que Ralph avait là sa réponse. Quel animal caractériel, tout de même! Et en plus, lui et elle semblaient être partis sur de mauvaises bases. Génial...Elle espérait juste ne pas se faire dévorer (bien que vu la taille de la 'bête assoiffée de sang qui tiens s'appelait Liam', une telle pensée était simplement ridicule, mais bon). Reposant son regard sur Ralph, personne bien plus sensée et sympathique à ses yeux, elle le vit s'approcher de la sortie, lui faisant signe de le suivre. Ajustant rapidement son sac sur son épaule, Courtney hocha la tête, pour elle-même, suivant le garçon à l'unique œil visible dans le couloir, avec un dernier coup d'œil pour la bibliothèque. Ah...Elle espérait tout de même qu'elle ne l'avait pas trop dérangé dans sa lecture.

[Sujet terminé, pour moi également.]
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MessageSujet: Re: Quand le silence est de mise... [Courtney Lener]   Quand le silence est de mise... [Courtney Lener] Icon_minitime

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