Pseudo Hors-RP : Kog • Pouvoir : Incantations de combat • Petit(e) ami(e) : C'est quoi ?
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Sujet: Re: Le Bien & Le Mal [Pv Aarhyel] Terminé Mer 23 Nov 2011 - 19:53
-Je ne suis pas un maître…N’utilise jamais ce mot!!
Il ouvrit les yeux brusquement et se redressa. Elle s'était rapproché de lui et lui avait hurlé dessus. Il en fronça les sourcils, d'habitude c'était lui qui faisait le sermon aux humains mais rarement l'inverse. mais que pouvait-il ajouté ? De toute manière quoiqu'elle dise la situation était telle quelle et on ne pouvait pas le changer dans l'immédiat.
-P-pardon, je ne voulais pas crier… Je… Enfin… Si tu veux l’utiliser, c’est comme tu veux… Je préfèrerais que tu ne l’utilise plus, mais si tu en as envie tu… Rah! Fais comme tu veux, parles comme bon te semble.
Elle avait subitement changé de ton, et semblait beaucoup moins à l'aise subitement. Il la regarda quelques secondes avant de s'allonger de nouveau sur le sol en croisant les bras derrière sa tête.
"Les faits sont là et il va falloir t'y résoudre, rassure-toi je ne suis pas plus enchanté que toi de la situation."
Non pas qu'il parlait pour la jeune fille personnellement, mais de la situation dans lequel il était emmêlé, il arrivait pas à supporter le faire qu'il pourrait effectuer une tâche qu'il n'aime pas, tout en étant en mode automate, car oui faire quelque chose qui ne le dérange pas, sa conscience restera éveillée et il exécutera la tache de lui-même, car a l'inverse s'il se retrouve contraint, son corps et sa consciente passera alors en mode pilote automatique. Mais ca, n'étant jamais arrivé, ll ne le savait pas. Il l'entendit ensuite grogner avant de la voir furtivement s'assoir par terre. Apparemment elle semblait avoir mal quelque part.
-Je sais que tu as dit que ça ne s’était jamais produit avant, mais… Combien de temps ça dure cette «soumission», est-ce qu’elle a des limites ou une date d’expiration?
Dans un premier temps il se contenta d'hausser les épaules avant de lui répondre.
"Si je le savais je te l'aurais dit tout de suite. un pacte normalement se termine de deux manière, la première si je suis battu par une technique critique, le seconde des que la raison qui à poussé un humain a faire un pacte avec moi est accomplit."
Il marqua un temps d'arrêt ou le faisait rien d'autre que de fixer le plafond d'un air absent.
"Mais dans notre cas... ca ne doit pas être aussi simple. Il y a peut-être une durée déterminée ou après le choix est donné à la partie humaine va savoir."
Il marqua une nouvelle pose. avant de reprendre
"La seule chose qui marcherait immédiatement, serait de m'anéantir avec une technique critique."
C'était d'ailleurs la méthode la plus logique en soi. et peut être la plus efficace. Il se doutait que cette méthode ne plairait surement pas à la jeune fille mais il devait dire la vérité et tout ce qu'il savait sur le sujet. Malheureusement il était coincé
"Maintenant tu as toutes les clefs en main c'est à toi de décider mon sort. Si cette situation t'insupporte au point de ne pas pouvoir vivre avec ça sur les épaules, alors prend mon épée et achève-moi, je n'opposerais pas de résistance."
Il tourna la tête en Direction d'Aarhyel, et lui adressa un de ses rares sourires de sympathie.
"N'aie pas peur, je ne peux pas mourir, je disparaitrais d'ici c'est tout."
Seulement il se gardait de lui dire qu'il ne pourrait pas se rematérialiser tant que la barrière magique qui entourait ce pensionnat ne serait pas détruite et comme il était très peu probable que ça arrive avant treeess longtemps ça revenait au même que mourir.
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Sujet: Re: Le Bien & Le Mal [Pv Aarhyel] Terminé Jeu 1 Déc 2011 - 23:11
«Technique critique»? Y aurait-il un traducteur dans la sale?!?! Quand je t’entends parler ainsi, je me demande comment nous avons fait pour nous comprendre jusqu’ici. Vraiment, je donnerais n’importe quoi pour avoir des sous-titres. Je sais que j’ai raté la fin de phrase, puisque lorsque je repose les yeux sur toi, tu ne me regardes plus. Lorsque tu reprends la parole, je perds toute motivation et intérêt. Pourquoi est-ce qu’à chaque fois que je discute avec toi, tout paraît compliqué? Mais qu’est-ce qui m’a pris? Comment j’ai fait pour me retrouver dans une situation pareille? Je donnerais n’importe quoi pour revenir en arrière. N’importe qu-. Ah non, finalement, non. Des chances pour que ce soit pire que maintenant! Et comme je ne sais pas pourquoi et comment j’ai pu choisir de te soumettre, je préfère ne pas revivre ce moment. À tous coups, il se produit la même chose, c’est certain.
Le seul moyen? Immédiatement tu dis? Tu en es certain? D’accord… Mais euh… C’EST QUOI UNE TECHNIQUE CRITIQUE!??!?! Je ne comprends jamais rien quand tu parles comme ça, tu m’énerves tellement… Je décide d’attendre, peut-être qu’avec un peu de chance tu répondras à mes questions la prochaine fois que tu ouvriras la bouche? Finalement tu le fais, tu reprends ton discourt et ce discourt me déplais. Je ne sais pas comment prendre les informations qui atteignent mon cerveau. Dois-je être soulagée qu’il existe une solution? Dois-je être horrifiée de ce que je dois faire? Ou dois-je être furieuse par ce que signifie vraiment «te rendre ta liberté»? Pour le moment, je suis seulement sidéré par le manque d’émotion dont tu as fait preuve en me débitant toutes ces choses comme si c’était normale, voir logique. Tous les tiens se comportent-ils de la sorte?
Tu me souris et je craque. Tes paroles ne font qu’attiser la colère que j’ai inconsciemment laissé prendre le contrôle. Comment fais-tu pour me faire perdre mon calme aussi souvent? On dirait que c’est un jeu auquel tu excelles. C’est plus fort que moi, je me rapproche à nouveau de toi et, comme lors des premiers instant de notre rencontre, je t’attrape durement l’oreille avec mes dents. Qui aurait dit que mordre autrui était quelque chose de si satisfaisant.. Je ne suis pas suicidaire, je me souviens bien de ce qui s’est passé la première fois, mais la colère efface souvent la raison. Je m’empresse de te relâcher et te pousse sans ménagement au niveau de l’épaule. Je sais bien que je ne peux pas te faire grand mal, mais je n’arrive pas à me contenir.
-Non, mais! Tu me prends pour qui?!
Cette fois je crie, je le sais bien et je ne compte certainement pas m’en excuser… Avoir eu droit à une vie normale, une vie en collectivité je saurais que je devrais essayer de me calmer, de chercher une façon de faire redescendre la pression afin de pourvoir discuter calmement de tout ¸ça, mais… Mais je n’ai pas fait long feu dans la société, seul la moitié de ma vie s’est fait avec des échanges entre individus. -Tu crois vraiment que je pourrais prendre ton arme et te…Te… C’est ça l’image que tu te fais de moi?! Vraiment? Je ris nerveusement. Je suis tellement furieuse que je n’arrive pas à me décider si je dois être fière que tu me crois assez forte pour soulever ton épée et l’enfoncer dans le corps, ou si je dois être triste que tu me crois capable de t’enlever la vie…
J’ai mal aux côtes, je ne me vois pas, mais je suis convaincue d’être assez en colère pour avoir le visage assez rouge pour être apparenté à une tomate et j’ai encore une fois un goût atroce ainsi que des poils dans la bouche. Tout pour que je me sente bien et que je me calme quoi… Je me sens tellement énervée que je me sens presque étouffée. Je me sens prisonnière de je ne sais quoi, comme si la pièce était cent fois trop petite, s’en est presque douloureux. Depuis quand suis-je sujette aux crises de panique? Depuis que je traîne avec un être qui tout comme la situation ne devrait pas pouvoir exister peut-être?
Shikigami
byakko no Kogenta
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Sujet: Re: Le Bien & Le Mal [Pv Aarhyel] Terminé Mer 21 Déc 2011 - 1:40
Après un cout moment de blanc, où il attendait qu'elle se décide à choisir les options qu'il lui avait laissées, elle s'approcha finalement de lui sans aller prendre son épée au passage ? Unh ? Il ne voyait pas vraiment ou elle voulait en venir. Sauf quand elle lui gnaqua l'oreille pour la seconde fois de la journée. Elle aurait pu choisir l'autre mais non il fallait qu'elle se rejette sur la même. Dieu que ça faisait mal. Il eut une exclamation qui était à la foi un mélange entre la surprise et la douleur. Mais elle était vraiment tarée ce n'est pas possible. Comme la première fois par réaction il se leva d'un bond. Faire connaissance avec le calamar géant du lac ne lui avait donc pas suffit. La différence cette fois étant donnée leur nouveau lien involontairement établi il ne pouvait riposter physiquement. Quand elle le lâcha enfin elle le poussa en arrière. Sa première réaction fut de se tourner dos à elle et de se plaquer la main contre son oreille une nouvelle fois endolorie. Il bouillonnait intérieurement, ça faisait plus d'une heure qu'il tentait d'étouffer sa colère mais la il était au bord de l'explosion. La soupape de sécurité allait bientôt sauter.
-Non, mais! Tu me prends pour qui?!
« Tu veux vraiment le savoir ? » C'est la réaction mentale qu'il a sur le coup. Il retira sa main de son oreille et vit que cette dernière était ensanglantée, Il devait plutôt pas mal saigner de l'oreille, elle n'y avait vraiment pas été de main morte.
"Tu crois vraiment que je pourrais prendre ton arme et te…Te… C’est ça l’image que tu te fais de moi?! Vraiment? Je suis tellement furieuse que je n’arrive pas à me décider si je dois être fière que tu me crois assez forte pour soulever ton épée et l’enfoncer dans le corps, ou si je dois être triste que tu me crois capable de t’enlever la vie…"
Et la soupape sauta. Ses pupilles se fendirent, c'était une chose rarissime concernant sa race mais quand cela arrivait ce n'était jamais bon signe. Il fit volte-face et s'approcha d'elle en la saisissant par le col.
- Idiote ! Tu écoutes quand je te parle au moins ?
La main qui lui tenait le col en tremblait tellement il avait les nerfs à vif. Et inutile de préciser qu'il n'avait pas parlé calmement
- Je t'ai dit quoi, Je-ne-peux-pas-mou-rir !
Il garda son regard fixement dans le sien pendant quelques instants avant de finalement relâcher son étreinte. Il croisa les bras et finit par aller s'adosser cotre le mur. Le sang de son oreille lui coulait maintenant sur la joue avant de perler au niveau de son menton et de goutter sur le sol.
"Tssé ! Je me demande bien pourquoi je perds mon temps à jouer le prof avec toi."
c'est vrai à la longue, pour une fois qu'il avait tenté de prendre sur lui et de se montrer gentil voila comment il était remercié. Il resta dans cette position quelques instants avant de finalement tourner le dos à la jeune humaine. Kotetsu toujours à terre se volatilisa.
"Quoi qu'il en soit tu connais le lien qui nous uni et c'est à toi de décider de quoi en faire."
Il remonta ensuite l'allée pour aller en direction de la sortie.
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Sujet: Re: Le Bien & Le Mal [Pv Aarhyel] Terminé Lun 2 Jan 2012 - 17:26
Tu t’approches et me saisis par le col. T’es pas bien ou quoi? Question idiote, tu as un regard de fou furieux et tu sembles sur le point de m’arracher la tête… Est-ce que j’écoute? Pour être franche je dois avouer que j’en perd quelque bouts parfois…C’est pas évident de discuter avec toi je te signale. Pas mourir? Dit plus tôt que tu peux ressusciter encore et encore! Et c’est pas vraiment ça la question. Même si tu ne perdrais pas la vie réellement, je n’en reviens tout simplement pas que tu me crois capable de de faire du mal. Bon, d’accord! Je t’ai mordu… Mais c’est rien ça. Oui, je t’ai aussi pilé sur la queue, mais c’était involontaire et tu le sais. En tous cas j’espère… Bon, je t’ai aussi balancé contre quelques étagères remplies de bouquins, mais encore là, ce n’était pas ma faute, c’était mon… Comment tu dis? «Pouvoir»? Ouais, si tu veux…
Je ne me rend pas vraiment compte sur le coup que tu m’as relâché. Je suis encore une fois partie pour un voyage de réflexion. Du moins, j’étais, parce que lorsque tu t’éloignes de moi je ressens quelque chose d’étrange. J’ai peur. Est-ce une émotion à retardement? Parce que sincèrement, je n’ai pas vraiment eu peur de toi lorsque tu t’es approché de moi avec ce regard de démence, comme si je m’étais habituée, assez habituée, à tes humeurs pour ne pas en faire des montagnes. Alors c’est idiot. Pourquoi n’ai-je pas eu peur de toi dans un moment de colère, mais que la plus sournoise des craintes s’est emparée de moi quand je t’ai senti t’éloigné? L’insécurité. Je suis craintive, j’ai peur et je ne sais même pas de quoi. Je sais seulement, du moins je crois, pourquoi; Tu te détournes de moi.
Tu dis que tu… Quoi? Perdre ton temps? Perdre, ton temps? Et bien merci! Très sympa… J’essaye d’ignorer ta remarque et de jouer l’indifférente, mais pour cela il faudrait que je puisse m’éloigner de toi. Mais cette idée me parait irréalisable. J’ai peur que si je te quitte des yeux une seconde, tu ne t’éloigne davantage. Qu’est-ce qui me prend tout à coup à avoir besoin de toi?
Au début, j’avais besoin de ce que tu savais au sujet de cet endroit, mais maintenant… Je ne vais pas bien. Franchement! Je parle bien du chat qui m’a envoyé me noyer dans un lac, après m’avoir très certainement fais exploser un ou deux organes, celui qui a pratiquement faillit me tuer en m’écrasant de tout son poids…
Je sais! C’était de ma faute…
Le lien qui nous uni? T’as le chic pour me rappeler ce que j’essaye d’oublier. Je n’ai pas envie d’être ton «maître», tu comprends ça? Je n’ai pas la trempe de quelqu’un qui donne des ordres et qui aime qu’on lui obéisse. Je n’arrive pas à garder mon sang froid, je crois même que je suis bipolaire, j’ai un penchant naturelle pour l’agressivité et j-
-Hey! Où tu vas? Ne me laisse pas!
Est-ce vraiment moi qui ai dit ça? Je crois bien que oui, car j’ai l’impression que ces mots résonnent dans ma tête. Plus tu t’éloigne, plus cette stupide insécurité gagne en puissance. Qu’est-ce qui ne va pas chez moi? Qu’est-ce qui me prend tout à coup? Non seulement ce que je dis me donne l’air d’une désespérée, mais je me sens toute drôle de te voir partir.
Ah… non, ce n’est pas vrai. Pas encore! Cette même sensation de picotement envahie tout mon corps et ma mémoire sensitive me rappelle brutalement ce qui s’est passé la dernière fois. Tu as failli m’écraser jusqu’à ce que mort s’en suive. J’avais raison, je te vois encore une fois être attiré vers moi contre ta volonté… SI tu savais comme j’ai envie de m’excuser, mais que mon évident inadaptation sociale m’en empêche…
Une seconde de plus et nous nous percutons encore. Je vais finir par croire que mon «pouvoir» aime ça… Nous nous retrouvons encore au sol, comme la première fois.
Je t’avais interpellé pour t’empêcher de partir comme si j’avais eu peur qu’une catastrophe s’abatte sur moi si je ne restais pas près de toi. Comment je peux percevoir la sécurité en toi alors que l’on s’agresse mutuellement depuis notre rencontre boiteuse? Mais cette catastrophe est survenue malgré tout…
Nous sommes très près l’un de l’autre, ce qui devrait me rassurer, mais je m’obstine à ne pas te regarder. Je n’ai pas envie de voir la critique sanglante que tu dois avoir vis-à-vis de moi en ce moment.
-Je ne suis pas stupide, je me doute bien que tu dois me trouver grotesque, mais désolée je ne suis qu’une pathétique petite humaine. Maintenant que mon statut est établi, pouvons-nous passer à autre chose?
Encore une fois je me suis exprimée sans m’en rendre compte, mais je ne vais pas m’en plaindre cette fois. Car si on ne trouve pas ce que je dois faire pour que mon pouvoir cesse toute activité. La dernière fois c’était parce que j’avais envie de caresser ce chat, mais présentement je ne vois pas du tout ce que mon pouvoir attend de moi. Que croit-il que je désire vis-à-vis de toi pour qu’il nous soude à nouveau?
Shikigami
byakko no Kogenta
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Sujet: Re: Le Bien & Le Mal [Pv Aarhyel] Terminé Sam 7 Jan 2012 - 2:12
Comment avait commencé la journée, rappelez-moi ? Ah oui par un repos bien mérité après une semaine de dingue, occupation à laquelle il comptait bien donner une suite après avoir été interrompu, Inutile de retourner dans le parc, le canapé du salon fera très bien l'affaire. Il arriva près de la porte et posa sa main sur la poignée.
-Hey! Où tu vas? Ne me laisse pas!
Il s'arrêta dans son geste et hésita un court instant... devait-il vraiment essayer de relativiser ? Enfin, non avait-il plutôt vraiment le choix ? Ça il commençait à vraiment se poser la question, d'un en sens il en avait plus qu'assez de ses sautes d'humeur et qu'elle s'agrippe à son oreille comme ça à répétition, mais d'un autre côté être le guide des humains c'était aussi son devoir. Bon ici tout était un peu plus différent qu'à l'ordinaire ça c'est vrai. Mais il n'eut pas à choisir ce qu'il convenait de faire, il se sentit de nouveau attiré en arrière comme si la gravité avait de nouveau changé, comme les fois précédentes ça allait à crescendo,
" Ah non ! "
Il perdit pied et tomba au sol mais cette fois il planta les griffes de ses deux mains bien profondément dans le plancher transperçant au passage le tapis. Il espérait que le pouvoir se désactive tout seul au bout d'un moment, mais se fut sans espoir, même encré comme ça dans le sol il arriva dans sa direction en fessant des grosses trainées profondément dans le plancher et dans le tapis. Il finit par lâcher prise. Et percuta pur la seconde fois la jeune fille.
"Ah mais sérieux, t'a avalé des aimants ou quoi ."
Et là cette fois-ci il n'avait pas eu le temps de se protéger et s'était fait mal en la heurtant, ils étaient encore pelle mêle mais cette fois c'était elle qui était sur lui. Il se massa vigoureusement son bras endoloris par l'impact... c'était aussi pour ça qu'il avait voulu partir, de peur de se retrouver une nouvelle fois comme un morceau d'aluminium venant irrémédiablement se plaquer contre un aimant.-
Je ne suis pas stupide, je me doute bien que tu dois me trouver grotesque, mais désolée je ne suis qu’une pathétique petite humaine. Maintenant que mon statut est établi, pouvons-nous passer à autre chose?
Là cette fois il ne fit même pas l'effort d'essayer de se relever et de se dégager d'elle, s'était peine perdue il devait juste attendre que son pouvoir se stop,
"Ça tu m'enlèves les mots de la bouche, le futur vous aura vraiment pas arrangé, vous les humains, c'est de pire en pire."
Excédé il était excédé, Oh et puis après tout c'était plus la peine de se le cacher, autant parler franco maintenant au vu de la situation.
"A vrai dire ce qui m'énerve c'est ce genre de réaction quand j'essaie de t'aider, tu pourrais au moins essayer de te montrer compréhensive de la situation et réfléchir au lieu de me gnaquer l'oreille en permanence."
Voilà ca , c'est fait ça c'est dit, à vrai dire puisque maintenant elle était son maître, bien qu'elle ne le le voulait pas, autant se comporter dans la même manière qu'avec ses Toujinshi. En somme dire ce qu'il pense... mais bon si chacune de leur rencontre allait être comme ça de la même manière è chaque fois il n'allait pas être déçu, enfin déjà dans un premier temps s'ils pouvaient se séparer temporairement car là pour le moment ils étaient encore collés l'un à l'autre, pour favoriser l'échéance ce n'était pas ce qu'il y avait de mieux.
"Ah ce train-là de toute manière on arrivera à rien, alors vaut mieux faire des efforts mutuellement, par ce que moi je suis pas du genre gentil petit chaton qui se laisse faire, je pense que tu l'auras compris alors les sautes d'humeur je ne vais pas supporter ça longtemps."
Voilà autant poser cartes sur table tout de suite. Il venait de manifester son intention de lui accorder une nouvelle chance, maintenant reste à savoir si elle allait en faire de même.
Dernière édition par byakko no Kogenta le Ven 17 Fév 2012 - 14:00, édité 1 fois
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Sujet: Re: Le Bien & Le Mal [Pv Aarhyel] Terminé Mer 1 Fév 2012 - 23:07
Oui, je sais…. Future, blabla, les humains ne sont pas mieux, blablabla…. Tu te répètes tu sais. J’ai l’impression de parler avec un très vieil homme dont la mémoire commence à faire défaut. Enfin…. Tu es irritables, ronchons et tu radotes… Franchement, ta date d’expiration ne serait pas plus près qu’on ne le croit? Je dis ça comme ça, après tout, je ne connais absolument rien sur les truc-ami. Vous êtes, quoi qu’il en soit, vraiment très bizarres….
Ah non. Non, non non. Serais-tu réellement en train de me faire un sermon? Si c’est le cas, tu peux arrêter. Je n’ai pas très envie que tu me fasses la morale, tout ce que je veux c’est qu’on cesse d’être collé l’un à l’autre… D’ailleurs, à cette pensée je ne peu m’empêcher de gigoter. Qu’est-ce que je peux avoir mal partout! Heureusement, tes vêtements (si on peut les nommer ainsi) et ta fourrure ne sont pas désagréable à toucher. À défaut d’être dans une position inconfortable, chaque mouvement se fait «récompenser» par une caresse. Décidément, les animaux je les aime trop. Euh…
Gnaquer? Stop! Stop! Pause! Gnaquer? Hum…Non, ça ne me dit rien… Je suis même pratiquement sûr que cette chose est refusée au scrabble. Gna-quer? Ça sonne comme un verbe, mais en est-ce un? Est-ce moi où cette expression n’existe pas? Dans ce cas, oui nous, pauvres êtres humains, sommes de pathétiques choses insignifiante don le seul but est de prendre avantage sur les autres de notre espèce par n’importe quel moyen…. Mais! On utilise des mots qui existent… oh! Ah, d’accord! Qu’est-ce que tu peux être risible en ce moment. Je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel lorsque je réalise ce que gnaquer veut dire. Décidément, la communication n’est pas ton fort non plus. Cette fois, je rigole. Cette idée que nous puissions avoir des points communs me paraît complètement ridicule. Non mais regardes-nous! Mis à part le fait que l’on soit tous deux coincés ici…. Je ne vois pas en quoi nous nous ressemblons.
Le mot effort me rappelle à l’ordre. Comme à chaque jour de ma courte vie d’étudiante… Des efforts, j’en ai mis dans tout ce que j’ai fait avant d’être piégée ici, mais allez savoir pourquoi, je n’en ai plus très envie… Ton analogie m’amuse, elle me rappelle ta réaction totalement exagérée lorsque je t’ai appelé «chat». Par contre, je dois reconnaître que tu as, un peu, raison au sujet de mes humeurs. Je ne m’en rendais pas compte avant, ou alors je faisais comme si, mais il me paraît évident maintenant que j’ai quelques lacunes côté émotionnel – sans parlé de celui relationnel… Mais ne faisons pas l’autruche, ce n’est certainement pas en demeurant plus de 12 heures par jour enfermé dans un bureau et 7 autres heures à dormir que je pouvais espérer avoir un comportement saint en communauté.
-Bon, écoute, soupirais-je. Les efforts, je connais… Mais côté relationnel, je suis une nullité alors ne t’attend pas à un miracle.
J’essaye encore une fois de nous défaire, croyant qu’une vague réconciliation suffirait à satisfaire mon imbécile de «pouvoir» et qu’il nous laisserait tranquille, mais non. Je grogne donc discrètement d’exaspération avant de te lancer un regard.
-Si tu ne me fais pas mal et que tu arrêtes de dénigrer mon espèce, je crois que ça peut le faire… J’essayerai de ne pas t’appeler chat, ou autre truc du genre. Par contre je ne peux pas te promettre de ne JAMAIS te traiter comme un animal, je les aime trop et franchement… Ta fourrure me rend gaga.
Ah, wow… Bravo Aarhyel, très intelligente la remarque. Pour la franchise, rien à redire, mais la prochaine fois, réfléchis. Moi qui suis habituellement très cérébrale, qui passe plus de temps à réfléchir qu’autre chose, voilà que je me mets à dire tout ce qui me passe par la tête. Ça risque d’être… Charmant! Un raclement de gorge plus tard – et oui, l’être humain a souvent ce genre de réflexe lors d’humiliation.
-Donc, euh… commençais-je en essayant de me hisser sur mes bras, cherchant à rompre le contact entre nos poitrails. Rah, rien à faire! Grognais-je ensuite en voyant que j’aurai beau tout faire, rien ne changerait- ce qui me fit retomber sur mon tapis en peau de tigre. J’en ai déjà marre de ce «pouvoir», il est inutile et franchement dérangeant….
Oui, je sais, je dis des choses que je n’ai pas besoin de dire, mais pour le moment… J’en ai rien à faire. Ou plutôt, je ne peux rien y faire. C’est comme si on avait supprimé la fonction «filtre verbale» de mon disque dur. Et puis bon, tant qu’à faire….
-Dis, je ne sais pas où tu pensais aller avant que je t’écrase avec ma grâce légendaire… Mais pas question que tu y ailles sans moi, lâchais-je dans un semblant d’ordre en évitant ton regard. Ne demande pas pourquoi, parce que je n’ai pas de réponse intelligente à te donner.
Okay, il est peut-être temps que j’arrête… S’il vous plait, quelqu’un, arrêtez-moi. Du ruban, de la colle, une main, faite quelque chose! Si ça continue je vais lui parle de mon enfance… Non, pas question! C’est tellement ridicule comme situation.
-Tout ce que je sais, c’est que je refuse que tu me laisses toute seule. Je me suis senti carrément débile parce que j’ai eu peur en te voyant partir et je vais me sentir assez idiote comme ça en ayant à apprendre comment évoluer dans un monde archaïque…
Alors là, stop! Stop! J’ai dit stop, ça suffit! Bientôt on va se faire des tresses et parler de nos amours imaginaires… Je promets d’être sage et gentille, mais je vous en prie, faites-moi taire! Et ce fichu pouvoir qui refuse de nous laisser tranquille! Mais qu’est-ce qu’il attend!? Si il voulait que je dise quelque chose, c’est certainement déjà fait, je n’arrête pas de parler. Alors que veut-il? La dernière fois, il s’est déclenché pour que je puisse assouvir - mot étrange mais tellement adapter- cette irrésistible envie de toucher sa queue et faire tinter le plus énorme grelot que j’aie jamais vue. Mais cette fois, j’avais envie de quoi? Je n’avais envie de rien, j’avais juste peur. Qu’est-ce que je me trouve pitoyable quand j’y repense…. Comment je fais pour trouver sécurisante une créature violente et dangereuse comme lui? Décidément…. Ah!
-C'est ça! M’exclamais-je un peu trop soudainement. Reste avec moi, c’est tout bête, déclarais-je comme si c’était un raisonnement aussi conventionnel que 2 et 2 font quatre. Euh, je veux dire… Dis que tu vas rester avec moi, répétais-je différemment devant le regard confus que tu me lances. J’ai eu peur quand tu es parti et mon pouvoir t’as ramené….sans délicatesse, certes…. Mais c’était parce que j’avais peur. Il semble faire en sorte que j'obtienne ce que je veux....Alors dis que tu resteras et il nous laissera nous décoller l’un de l’autre. Je crois?
Shikigami
byakko no Kogenta
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Sujet: Re: Le Bien & Le Mal [Pv Aarhyel] Terminé Ven 17 Fév 2012 - 16:51
-Bon, écoute,. Les efforts, je connais… Mais côté relationnel, je suis une nullité alors ne t’attend pas à un miracle.
À la suite de quoi elle chercha à se défaire de leur étreinte. Il tenta de faire la même chose, qui sait des efforts concentrés allait peut-être donner un résultat. mais sans succès ils ne parvinrent pas à se décoller
-Si tu ne me fais pas mal et que tu arrêtes de dénigrer mon espèce, je crois que ça peut le faire… J’essayerai de ne pas t’appeler chat, ou autre truc du genre. Par contre je ne peux pas te promettre de ne JAMAIS te traiter comme un animal, je les aime trop et franchement… Ta fourrure me rend gaga.
Pas dénigrer, pas déneiger, facile à dire, c'était pas elle qui était au service des humains depuis plus de 1200 ans, et voir peut-être même plus, surtout que l'amélioration était loin d'être notable au fur et a mesure que le temps s'écoulait, et la vision de l'avenir que représentait Aarhyel ne faisait que confirmer sa pensée. Si la terre existait encore en l'an 5000 ça... non même pas, valait mieux pas y penser, il en pleurerait s'il savait. Au moins elle allait essayer de faire des efforts , c'était un bon point, sauf sin elle lui prenait envie de faire des câlins, ça se serait de nouveau pas évident à avaler, un animal est un animal, un Shikigami est Un Shikigami. Même si l'apparence de ces derniers est basé sur ceux des animaux ils n'en restent pas moins différents et ont un comportement bien humain.
"Tssé Facile a dire, je peux rien promettre non plus, 1200 an d'existence c'est pas rien au service de humains, et je ne fais que des constatations de ce que j'ai vu. En tout cas si jamais l'envie se prend de me caresser, coirs-moi bien que je te rappellerais l'ordre."
Elle tenta de se redresser une nouvelle fois pour s'écarter l'un de l'autre mais encore une tentative vaine en retombant lourdement sur lui. Heureusement qu'il était solide et qu'elle n'était pas bien lourde. par ce que sinon il y a longtemps qu'il aurait eu mal partout. Affalé par terre, son coude appuyé contre le plancher, il se plaça le poing sur la joue pour reposer sa tête dessus, tandis que les doigts de son autre main tapotaient le sol en signe de lassitude
Rah, rien à faire! J’en ai déjà marre de ce «pouvoir», il est inutile et franchement dérangeant….
Il ne put qu'approuver
"Au moins la on est d'accord"
Il conclut avec un soupir. Il n'essayait même plus de se relever ou de se décoller de l'étreinte, il avait compris le truc et savait que lutter contre ne servait strictement à rien, la meilleure des armes était la patience et attendre tranquillement que ça passe, mais était-il patient ? la réponse était non.
-Dis, je ne sais pas où tu pensais aller avant que je t’écrase avec ma grâce légendaire… Mais pas question que tu y ailles sans moi,. Ne demande pas pourquoi, parce que je n’ai pas de réponse intelligente à te donner. Tout ce que je sais, c’est que je refuse que tu me laisses toute seule. Je me suis senti carrément débile parce que j’ai eu peur en te voyant partir et je vais me sentir assez idiote comme ça en ayant à apprendre comment évoluer dans un monde archaïque…
Alors là, la logique le dépassait complètement. Ils ne s'entendaient pas très bien, mais pourtant elle ne voulait pas le laisser s'en aller vive la cohérence, là pour le coup il avait du mal à comprendre, en tout cas ça n'arrangeait pas ses affaires.
"Écoute ma grande, moi je suis solitaire, j'ai pour habitude de venir que quand on m'invoque, et c'est tout, je préfère resté seul, et je me vois mal avoir quelqu'un en permanence avec moi... j'ai déjà les nerfs assez à vif comme ça en temps normal... de plus il y a beaucoup de trucs de votre univers, je n'y connaît rien... je ne peux déjà pas lire l'écriture humaine alors le reste..."
Et soudain elle s'exclama ce qui plus le fit sursauter et il se mit à grogner... il avait pourtant bien dit qu'il détestait les sautes d'humeur...
-C'est ça! Reste avec moi, c’est tout bête, Euh, je veux dire… Dis que tu vas rester avec moi. J’ai eu peur quand tu es parti et mon pouvoir t’as ramené….sans délicatesse, certes…. Mais c’était parce que j’avais peur. Il semble faire en sorte que j'obtienne ce que je veux....Alors dis que tu resteras et il nous laissera nous décoller l’un de l’autre. Je crois?
" Teme... J'aime pas mentir... et de plus même de disant ça a la seconde où on se séparera même temporairement on va encore être attiré l'un à l'autre, à moins que tu parviennes à LE CONTROLER !"
Et oui la véritable solution au problème était toute simple, il suffisait juste qu'elle s'entraine et qu'elle ne parvienne a le contrôler grâce a un travail de volonté et de mental, chose dont il avait habitude a faire avec les Toujinshi essentiellement pour qu'ils prennent confiance en eux et aient un moral de fer
"Et ça entrainer les gens je sais très bien le faire, autant physiquement que mentalement, donc t'entrainer à contrôler ton pouvoir, ça oui c'est mon domaine, à condition que tu fasses a la lettre ce que je te dis."
Ah tout compte fait il y avait peut-être quelque chose d'intéressant à faire avec elle et allait certainement l'emmener sur la voie des nouveaux défis. S'il arrivait à ce qu'elle puisse contrôle pleinement son pouvoir, alors oui il serait prêt à affronter le futur.
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Sujet: Re: Le Bien & Le Mal [Pv Aarhyel] Terminé Jeu 1 Mar 2012 - 1:39
Tu me parles de mensonges, mais je ne comprends pas pourquoi tu t’obstines. T’as qu’à le dire et endurer ma présence jusqu’à ce que je sois dans un endroit où je me sens en sécurité. Ce n’est pas comme si tu avais vraiment quelque chose d’important à faire, non? Et puis, ce n’est pas toi qui viens de me parler d’efforts? Alors pourquoi tu me cris dessus comme ça? Tu crois vraiment que c’est ma faute si je ne contrôle pas une capacité que je viens tout juste d’acquérir? Allô! Je suis ici depuis même pas une journée et tu me demandes de maîtriser une chose qui n’existe pas d’où je viens? Bonjour la tolérance…
Tu reprends déjà la parole, et une chance parce que ma bonne fois se serait déjà envolée. Si tu n’avais pas ouvert la bouche, je t’aurais certainement balancé quelque chose d’impoli à la tête. Et dire qu’on va devoir se côtoyer… On peut au moins dire qu’on ne s’ennuiera pas… Euh, pardon? Qu’est-ce que tu viens de dire?
-Tu peux jouer les coach de vie avec qui ça te chante, je suis contre toute forme d’asservissement, alors mets-toi le où je pense ton «que tu fasses à la lettre ce que je te dis».
Oups…
Moi qui voulais demeurer polie… c’est raté. Mais qu’est-ce qui se passe dans ce monde de fou? Est-ce que c’est une coutume de cette époque de vouloir soumettre tout le monde? Quoi qu’il en soit, on n’est pas très avancé…
-Il n’y a même pas vingt minutes, tu joues les zombis automatisés et me parlais de maître et tout… Et là, c’est toi qui veux donner des ordres? Décidément, je n’y comprends plus rien. Si les entraînements que tu donnes sont aussi clair, bonjour les résultats… oh! Pardon, je … Enfin, je voulais pas… Je ne voulais pas remettre en question tes compétences, c’est…C’est euh… Et puis zut, je m’excuse c’est tout.
Je grimace. Oui, oui, je sors ma langue de ma bouche pour ensuite soupirer en levant les yeux au ciel. Je m’exaspère et c’est le seul moyen que j’ai pour le montrer. Puis, sans le vouloir, je me mets à te fixer. Ça va bien faire trois fois qu’on se retrouve coller l’un à l’autre, alors pour la gêne on repassera. Je te fixe, sans honte aucune, et des milliers de questions se bousculent dans ma tête. Mais… oui, il y en a un… Mais, parce que je viens de te promettre de faire des efforts, autant pour ne pas jouer les difficiles que pour ne pas faire exprès de te chercher, je choisi de garder le silence. Cependant, il ne faut pas être un génie pour voir que sa travaille fort là-haut.
-Bon… Alors on fait quoi, monsieur «je n’aime pas mentir»? On reste coller comme ça jusqu’à ce que je crève, vu que toi tu ne peux pas mourir? Parce que même si j’acceptais que tu m’aide pour mon pouvoir, il n’est pas questions que tu me donnes des ordres et vu comment ça a commencé entre nous, je te vois très mal jouer les gentils profs qui donnent des conseils. Ne me fais pas les gros yeux. Je le sais, tu le sais, n’importe qui passant plus de trois secondes avec nous le saurait : on ne s’entend pas. C’est tout juste si on est assez patient pour ne pas se prendre la tête.
Sur ces mots, j’hausse les épaules ainsi que les sourcils dans un «c’est évident» silencieux. Pourquoi se voiler la face? Ça prendrait un miracle pour que tout se passe bien. La patience, la tolérance, la compréhension, même à nous deux nous ne le sommes pas assez pour surveiller un seul enfant. Et comme je suis un gros bébé à mes heures…. C’est une catastrophe assurée.
Bon… Pour le moment, on est bien collé. Alors autant ne pas chercher les problèmes, on aura tout le temps pour ça une fois séparé… Enfin, si un jour nous arrivons à nous défaire l’un de l’autre….
-Si tu veux m’impressionner, c’est le temps de trouver une solution… Parce que je suis humaine-et oui, pauvre de moi- et je ne voudrais pas être coincé avec toi quand mes besoins naturels se feront sentir.
En effet, il faudrait régler ça avant que j’ai besoin d’aller à la toilette. À cette pensée, je rigole. Je ne peux pas m,en empêcher, car je viens de me dire qu’il manquerait plus que ça. C’est vrai! Une presque noyade, une bagarre, une grosse engueulade… Un contrat d’esclavage, pourquoi pas un petit tour aux toilettes des dames pour fêter ça. Tentant non?
Oh-oh…
-Euh… Kogenta… On a un problème. Un gros problème.
Et oui. Brillante demoiselle que je suis… Je n’ai pas pensé une seule seconde qu’en abordant le sujet des toilettes, mon corps se souviendrait qu’il a un besoin pressant… Moi qui rigolait à l’idée que ça arrive...Me voilà servie! Je ne peux pas croire que je vais dire ça… J’ai plus cinq ans! Ça va faire une éternité que je n’ai pas eu besoin d’informer qui que ce soit de ce genre de besoin… Et dire que je vais dire ça à une immense peluche vivante. Gé-ni-al! Et comment j’amorce ça, moi? Il sait qu’on fait ce genre de chose au moins? Il parle tellement des humains, il doit savoir…non?
-Ne panique pas, mais…
Vas-y Aarhyel, tu peux le faire. Il n’y a rien de gênant là-dedans…c’est naturel…C’est un besoin primaire de l’être humain. Tu es un être humain, tu as donc besoin de faire ce genre de chose… N’empêche, je te connais à peine, je n’ai pas envie de te dire ça. Et j’ai encore moins envie d’y aller. Merde! Tu es collé à moi!!!! Non, je refuse…. Je…Non!
-J’ai envie de faire pipi…Dis-je en te regardant dans les yeux, avec le moins d’assurance que l’on ait vue dans ce monde.
Et merde… Au moins, maintenant c’est dit. Fallait que je le dise…Je suppose. Peut-être qu’en le sachant tu te creuseras d’avantage les méninges pour nous sortir de là…Pitié, trouve quelque chose, je ne veux pas aller au petit coin avec toi! Non! Et toi non plus c’est certain! Oh que non! Il en est pas question… Je jure que si tu nous sors de là, j’accepte de suivre un entraînement. Parce que là, sérieusement, plus jamais je ne veux revivre ça. Jamais… Jamais…
D’accord… Je me calme…. Oui, il faut que je me calme, parce qu’il faut que je me retienne. Et dieu seul sait combien de temps je vais devoir me retenir avant que je puisse y aller en solo. Alors surtout, on ne pense à rien. Rien… Surtout pas du liquide, comme un lac ou une chute… RAHH! C’est toujours quand on a envie d’aller au toilette qu’on pense aux chutes… À l’aide.
Shikigami
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Sujet: Re: Le Bien & Le Mal [Pv Aarhyel] Terminé Dim 4 Mar 2012 - 3:27
-Tu peux jouer les coach de vie avec qui ça te chante, je suis contre toute forme d’asservissement, alors mets-toi le où je pense ton «que tu fasses à la lettre ce que je te dis».
Non finalement il n'y avait rien d'intéressant a faire avec... et borné en plus avec ça, de toute manière il ne lui laissait pas vraiment le choix, c'était ça ou rien, donc ce n'était pas la peine de tergiverser quinze plombes sur le sujet. Dans la vie on n'a rien sans rien, si on veut quelque chose il faut en payer l'effort en contrepartie, mais ça visiblement dans le futur ils n'avaient pas l'air de connaitre ce principe
"C'est pas comme si tu avais le choix ma grande."
-Il n’y a même pas vingt minutes, tu joues les zombis automatisés et me parlais de maître et tout… Et là, c’est toi qui veux donner des ordres? Décidément, je n’y comprends plus rien. Si les entraînements que tu donnes sont aussi clair, bonjour les résultats… oh! Pardon, je … Enfin, je voulais pas… Je ne voulais pas remettre en question tes compétences, c’est…C’est euh… Et puis zut, je m’excuse c’est tout.
"Mais tu m'écoutes quand je te parles ??? Si tu étais attentive à ce que je t'explique tu comprendrais tout de suite. Je t'ai dit que le contexte est différent de ce que je vis habituellement !"
Il frappa du poing rageusement sur le sol. Des fois il avait plus l'impression de parler avec un mur qu'autre chose, par ce qu'il lui avait déjà fait un topo sur la situation, et visiblement elle n'avait pas écouté ce qu'il lui avait dit
" C'est pas parce que j'ai un "maitre" qu'il sait forcément tout, j'ai souvent des choses à leur apprendre. J'ai beau être fort, c'est à eux de me conduire vers la victoire, en me donnant l'énergie et la technique pour vaincre mes adversaires. C'est bon c'est retenu ?"
Ils soupirent tous deux d'exaspération en chœur. Puis le silence vint se placer, la situation n'avait pas vraiment évolué, il était toujours affalé par terre avec Aarhyel sur lui. Ça devenait vraiment pénible comme situation. Il aurait presque tout supporté pour se retrouver ailleurs qu'ici.
-Bon… Alors on fait quoi, monsieur «je n’aime pas mentir»? On reste coller comme ça jusqu’à ce que je crève, vu que toi tu ne peux pas mourir? Parce que même si j’acceptais que tu m’aide pour mon pouvoir, il n’est pas questions que tu me donnes des ordres et vu comment ça a commencé entre nous, je te vois très mal jouer les gentils profs qui donnent des conseils. Ne me fais pas les gros yeux. Je le sais, tu le sais, n’importe qui passant plus de trois secondes avec nous le saurait : on ne s’entend pas. C’est tout juste si on est assez patient pour ne pas se prendre la tête Si tu veux m’impressionner, c’est le temps de trouver une solution… Parce que je suis humaine-et oui, pauvre de moi- et je ne voudrais pas être coincé avec toi quand mes besoins naturels se feront sentir..
Il releva va la tête et la tourna dans sa direction du plus qu'il ne put avant de lui répondre
"Soit on fait ça a ma manière, soit, tu de débrouille toute seule et crois-moi que ne bougerais pas d'un pouce, je pense avoir déjà fait pas mal d'efforts comme ça en faisant le guide pour touriste chose qui n'est pas dans mes fonctions !"
Là il exprimait le ras-le bol général. Il avait été assez patient comme ça, et là cette patience commençait à partir en fumée, il y avait quand même un seuil à ne pas dépasser. En ce moment tout ce qu'il désirait c'était de tomber sur un ennemi pour pouvoir se défouler, qu'est-ce que ca ferait du bien.
-Euh… Kogenta… On a un problème. Un gros problème.
Allons-bon quoi encore ? Comme s'il pouvait y avoir pire que ce qu'ils vivaient en ce moment ? C'est vrai ne pouvant pas bouger tout pouvait arriver de pire en cet instant c'était soit que les murs se referment sur eux ou que la salle soit subitement inondée, chose hautement improbable
-Ne panique pas, mais… J’ai envie de faire pipi…
Il se figea sur place, qu'est... qu'est-ce qu'elle avait dit là ??? Un cauchemar, c'était un véritable cauchemar, il ne pouvait pas y avoir quoi que ce soit de plus problématique en effet. Il se retourna très longuement jusqu'à ce que son regard croise du plus possible celui de l'humaine. On aurait presque pu croire qu'il y avait une flamme dans le rouge rubis de ses yeux, Il lui annonça d'une voix froide.
"... je te jure... mais alors je te jure.... que ce serait la dernière chose que tu ferrais !"
Encore une fois ce n'était pas dans son tempérament de faire mal aux humains, seulement après le stade de la colère il y avait la perte de contrôle de soi, chez les Shikigami, la perte de contrôle signifiait apparition du Daikoujin, leur forme gigantesque à la puissance dévastatrice. C'était plus un avertissement qu'autre chose. Il tapa une nouvelle fois du poing sur le sol, bon puisqu'elle ne semblait pas vouloir faire des efforts, et comme il avait envie de tout sauf lui faire du mal, il n'y avait qu'une seule solution.
"Ranh décidément je voulais pas en arriver là parce que c'est violent comme solution, mais comme tu ne m'aide pas beaucoup je n'ai pas le choix, ça va secouer je te préviens !"
Il force sur ses bras du plus qu'il ne put et parvint au bout de maints efforts de se mettre à genoux. Ils étaient toujours collés l'un l'autre, mais dans une position plus respectable, il avait réussi à se mettre à genoux.
"Accroche-toi de toutes tes forces a cette rangée."
Il ferma les yeux avant de prendre une profonde inspiration et prépara sa main à exécuter une incantation. Il prononça alors les sceaux en question en exécutant leur direction.
"Ri ! Kan ! Shin ! Shin !"
La technique allait produire son effet. Le fait qu'il demande a la jeune fille de bien se cramponner à la ragée de livre, sous la puissance de l'énergie dégagée, le propulserait alors loin d'elle. Et l'opération fut un succès. Un peu trop d'ailleurs, Il savait que pour Aarhyel, elle aurait l'impression d'être comprimée contre l'étagère par la puissance du rayon, et qu'elle allait sentir une sensation de brulure, mais ça c'était que peu de chose a coté de ce que lui allait subir. Il fut projeté à vive allure et passa au travers de trois lourdes étagères avant de s'écraser violemment contre le mur. Son corps retomba lourdement inerte sur le sol. Quelques minutes passèrent avant qu'il ne bouge finalement. Il se releva tant bien que mal, dans ses cheveux blancs était parsemé trainées rouges, qui lui coulaient sur le visage. Il avait mal à l'épaule. Il se dirigea vers Aarhyel d'un pas titubant, comme s'il avait bu un coup de trop. Il constata avec soulagement qu'elle n'avait aucune égratignure.
"Ne me regarde pas comme ça, c'est de ta faute, si tu m'avais simplement ordonné de m'écarter de toi ça aurait été beaucoup plus simple."
Juste sur la fin de ses paroles il tomba à genoux. Il était à bout de forces, la technique qu'il venait d'employer était destinée en règle générale à achever ses ennemis, et lui consommait beaucoup d'énergie, et très souvent il perdait connaissance juste après, là il avait dû l'adapter pour que seul lui en subisse les conséquences et qu'Aarhyel n'ait rien. En fait c'était un peu comme s'il l'avait retourné contre lui-même.
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Sujet: Re: Le Bien & Le Mal [Pv Aarhyel] Terminé Lun 19 Mar 2012 - 22:54
"... je te jure... mais alors je te jure.... que ce serait la dernière chose que tu ferrais !"
Non mais tu crois quoi!? Je suis propre depuis très longtemps je te signale! Puff…N’importe quoi! Je ne suis pas un petit chiot incapable de se retenir… Que? Hein? Qu’est-ce qui va secouer? Wo! Hey, tu fais quoi! Mais aie! Rah arrête de bouger… Te voir, ou plutôt te sentir t’agiter comme ça c’est extrêmement désagréable. À chaque mouvement que tu fais, mon corps est obligé de subir et très franchement, mon corps n’aime pas être contorsionné de la sorte. Mais qu’essayes-tu de faire au juste? Au moment où je me retrouve à genoux, ou presque étant donnée la différence de taille entre nous, je ne peux m’empêcher de craindre que l’on chute. De mon côté il va s’en dire, parce que forcément je me retrouverais à nouveaux écrasée sous ton poids. La première fois n’a pas laissé de bon souvenir et je doute fortement que de recommencer y change quoi que ce soit…
"Accroche-toi de toutes tes forces a cette rangée."
Mais oui, bien sûr, tout ce que tu veux… Non mais tu te rends compte de ce que tu me demandes? Allô! Je suis collée à toi, je ne suis pas capable de me désarticuler. Comment tu veux que je, premièrement, m’accroche et de toutes mes forces en plus. Tu ne voudrais pas que je te rapporte de l’eau de la planète mars? Ça te ferait plaisir? Je te regarde, comme si tu avais dit la chose la plus stupide que la terre n’ait jamais entendue, mais au regard que tu me lances, je vois que tu tiens réellement à ce que je fasse ce que tu demandes. Eh bien soi…
- Bon…
Je me tends au maximum vers l’arrière, espérant que mon corps accepte de me donner un peu de manœuvres, bien que ce soit plutôt mon pouvoir qu’il faudrait supplier…. Je m’agrippe alors le plus solidement possible à la tablette la plus proche, puis tire de toutes mes forces pour atteindre une des grosses planches aux extrémités qui servent de pilier. Théoriquement, ce sont elles les plus stables, alors tant qu’à m’accrocher… Une fois à peu près bien cramponnée, je t’entends à nouveau prononcer une série de petits mots, enfin je suppose que ce sont des mots… Et si encore une fois je me demande à quoi ils peuvent bien servir, la réponse ne se fait pas attendre.
J’eu à peine le temps de cligner des yeux que mon corps tout entier se retrouvait compresser à l’étagère à laquelle j’étais censée m’accrocher. Eh bien, bonjour le résultat…Plus les secondes s’égrènent, plus la pression exercée sur mon corps devient forte et plus cette inexplicable chaleur s’intensifie. SI je pouvais bouger, je remarquerais très certainement une coloration étrange sur ma peau. Oui, je le sens… Ma peau doit sans aucun doute avoir rougis sous la chaleur qui se répand sur mon corps. Et si je peux aisément suivre la progression de cette chaleur cuisante, je peux aussi très distinctement sentir les différentes tablettes s’enfoncer dans mon dos et à l’arrière de ma tête, mais ma situation a beau être des plus inconfortables, ce n’était rien comparé à ce qui se déroulait sous mes yeux. Ton corps s’était envolé, avec encore plus de puissance que lorsque mon pouvoir t’avait attiré à moi la première fois et je ne pus m’empêcher de gémir de douleur pour toi. La première collision fut horrible, mais seule ta rencontre forcée avec le mur me fit fermer les yeux.
- Ah!
Ce cri fut le seul son qui m’échappa lorsque, sans prévenir, la pression exercée sur moi s’estompa, me laissant tomber au sol. Je me serais bien plainte, pour la forme, tu sais, pour le plaisir de chialer… Mais l’image de toi qui traverse de grandes étagères bourrées de livres m’en empêchait. Ou plutôt m’embrouillait. Oui, c’est ça… Je ne savais plus sur quoi me plaindre… Je finis par me redresser en me massant la nuque pour ensuite poser mes mains sur mes reins. On se serait battu…Enfin, non, TU te serais battues avec quelqu’un qui survivrait plus de deux minutes, tu n’aurais pas fait plus de dégâts…
Soudain, ta silhouette accroche mon regard. Mais dans quel état tu es! J’ai l’impression que mon cœur refuse de battre. Mon âme de défenderesse invétérée des animaux a définitivement eu le cœur brisé en te voyant approché. C’est comme si je faisais face à un survivant qui n’aurait pas, pour son propre bien, dû survivre. Je ne pus m’empêcher de grimacer en laissant mon regard glisser sur toi, cherchant à évaluer l’étendue des dommages… Quoi!?!? Comment je te regarde? Comment ça, MA faute?!? Du calme, Aarhyel... Du calme. Cette pauvre créature est blessée… Ta chute m’arrache un hoquet de stupeur et instinctivement je m’approche de toi, cette fois, je vais me plaindre, peu importe sur quoi.
- Tu vas bien?... Mais qu’est-ce qui t’a pris? Tu as mal quelque part?...Mais t’es complètement fou!.... Tu es blessé?.... Ne fais plus jamais ça!!!!
Mes paroles jouent aux montagnes russes avec mes émotions, passant de l’inquiétude la plus profonde et la douceur, aux reproches les plus complets soulignés par l’agressivité. Comme une mère complètement hystérique qui retrouve son enfant après que celui-ci ait fait quelque chose de complètement insensé ou dangereux. C’est d’ailleurs un peu ce que je ressens. Presque… Comme si l’amoureuse des animaux en moi ne pouvait qu’agir en véritable mère poule pour tout représentant animal. Après tout, un chat, peu importe sa taille, demeure un chat. Ou un tigre…
Je m’agenouille près de toi et examine prudemment la tête. Enfin…Examiner est un bien grand mot… Disons plutôt que mes doigts soulèvent une mèche de tes cheveux à l’endroit où du sang s’écoule. Voir des blessures parsemer ton pelage me donne l’envie de prendre le plus gros livre de la bibliothèque et de te battre avec jusqu’à ce que tu promettes de ne plus jamais recommencer. Jamais! Même si l'on se retrouve de nouveau collé l’un à l’autre, même si l'on te le demande et surtout même si je dois aller aux toilettes. Ah...
Dans toute la stupidité de la composition humaine…Je dois admettre que les envies pressantes à retardement sont les pires. Il y a à peine quelques minutes j’avais un urgent besoin d’aller au petit coin… Mais là, tout de suite… rien. Mais évidemment, dans une heure, j’aurais une dizaine de secondes pour trouver les toilettes ou ma vessie va exploser. Cette constatation me rend furieuse, parce que maintenant je me retrouve avec un anim- un Shi-truc-muche blessé…
-À quoi ça te sert d’utiliser ces petits mots étranges si c’est pour te blesser comme ça? Ça te plaît de te faire du mal?
Shikigami
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Sujet: Re: Le Bien & Le Mal [Pv Aarhyel] Terminé Sam 24 Mar 2012 - 17:15
- Tu vas bien?... Mais qu’est-ce qui t’a pris? Tu as mal quelque part?...Mais t’es complètement fou!.... Tu es blessé?.... Ne fais plus jamais ça!!!!
Wow ça en faisait des réactions à la seconde, et il avait le droit à tout un tas d'émotion différente, il se contenta de hocher la tête en signe que tout allait, bien, et encore là son état n'était rien à côté de celui dans lequel il était quand il ressortait des combats habituels, il s'était même retrouvé une fois avec les vêtements partiellement déchirés et était couvert de plaies qui saignait abondamment, alors cette petite blessure à la tête était bénigne. Masi après l'attaque qu'il venait d'utiliser la seule chose qu'il avait envie c'était de se reposer. De toute manière il n'allait pas avoir le choix puisqu'il sentait la fatigue le gagner très rapidement et qu'il allait irrémédiablement perdre connaissance d'un moment à l'autre. Avec l'état second dans lequel il était, il n'avait pas prêté attention à Aarhyel qui était venue près de lui, et regardait l'étendue des dégâts.
-À quoi ça te sert d’utiliser ces petits mots étranges si c’est pour te blesser comme ça? Ça te plaît de te faire du mal?
Il releva la tête vers elle.
"... il me semble t'avoir déjà dit... que notre existence est de combattre... ça, se sont... des sceaux de combat... c'est avec ça que je me bats..."
Il s'interrompit et mit une main au sol pour garder son équilibre
"le problème avec cette technique... c'est qu'après... je ..."
Il ne put pas finir sa phrase et la prévenir de ce qui allait se passer, ses dernières forces l'abandonnèrent il s'allongea sur le sol, au rythme de sa respiration, il était tout de suite compréhensible qu'il était tombé dans un profond sommeil réparateur
Ce fut un sommeil lourd et dépourvu de tous rêves, c'est ainsi que sont les rares sommeils que peuvent faire les shikigami. Pour Kogenta par exemple, il lui fallait une semaine avant de pouvoir dormir, ce qui en général durait tout une journée mais en cas d'extrême ennui il s'autorisait des siestes sur le toit en tuile du pensionnat. Ou sur l'herbe dans le parc, exactement ce qu'il faisait avant qu'Aarhyel ne lui marche dessus
Il ouvrit les yeux. Il faisait sombre, la nuit était tombée depuis longtemps maintenant, il était allongé sur le dos et fixait un plafond. Quelque chose lui recouvrait le corps, il se redressa sur ses avant-bras, cela avait l'air un grand bout de tissu qui ressemblait fortement à un rideau. On lui avait aussi hotté son armure, son débardeur et ses sandaless. Il ne portait plus que son pantalon. Il chercha du regard ses vêtements et ils étaient pliés juste à côté de lui. Il lui fallut encore quelques secondes pour que ses yeux félins s'habituent à l'obscurité et qu'il puisse y voir comme en plein jour. Il se trouvait encore dans la bibliothèque. Avant de perdre connaissant il se souvint d'avoir utilisé la technique ultime pour se décoller d'Aarhyel...
"Aarhyel !"
Il se releva d'un bond, ou était-elle ? Il regarda tout autour de lui et il finit par la trouver. Elle était assise adosser contre le mur, elle aussi en train de dormir, il poussa un soupir de soulagement. Alors c'était vrai . Elle n'avait vraiment pas envie de le quitter ? Au point de rester s'en dormir à côté de lui. Alors c'était elle qui l'avait couvert du rideau et l'avait soigné les quelques blessures de la sa rencontre avec le mur. En se négligeant elle-même ? Il lui adressa un sourire. Après tout elle n'était pas aussi pénible que ce qu'elle lui avait laissé voir jusqu'à maintenant. L'attention qu'elle avait eue pour lui, même s'il ne lui avouera jamais l'avait profondément touché. Il hotta le grelot de sa queue pour faire le moins de bruit possible. Et alla ensuite récupérer la couverture de fortune, pour couvrir la jeune fille. Elle en aurait eu plus besoin de lui pour dormir quand même. Il alla regarder l'horizon à la fenêtre la plus proche, le ciel était d'un beau bleu marine parsemé d'étoiles. Il estima qu'il devait être à peu près entre 4 et 5 heures du matin. Il ne savait pas combien de temps, elle allait encore dormir, en tout cas lui il savait ce qu'il allait faire. Il alla récupérer son débardeur et l'enfila. Pas question de trainer dans les couloirs à moitié vêtus. Il alla récupérer dans une des épaulières de son armure une carte Toujinfu. Il la posa devant la jeune fille, et un sceau de "temps" s'activa, Hors de question qu'elle se réveille tant qu'il ne serait pas là, il y a des chances qu'elle soit paniquée.
Il avait bloqué le temps sur un peu plus de 10 minutes. C'est pour cela qu'en sortant de la pièce, il ne perdit pas une seconde et courra à toute allure en direction de la cuisine... un humain ça a besoin de manger, surtout le matin, et là en l'occurrence depuis qu'elle était arrivée elle n'avait rien avalé alors il fallait qu'elle mange quelque chose. Il arriva enfin dans la cuisine... la seule chose... c'était d'une part il ne savait pas ce qu'elle aimait, il ne savait pas ce que les gens du futur mangeaient et il ne savait pas non plus cuisiner... alors dans ce cas pour arriver à faire quelque chose avec un peu de magie, enfin si on peut appeler ça comme ça, n'importe quoi ferait l'affaire. Il Prit un plateau, quelques oranges et des bananes et des tomates. Puis il reparti en courant chargé de ses trouvailles.
Quand il revint dans la bibliothèque, le sortilège temporel s'estompa comme il l'avait prévu. Il plaça le plateau au pied de la jeune fille et disposa les fruits dessus. Il alla ensuite prendre sept nouvelles cartes qu'il disposa sur les fruits. Générer ou transformer de la nourriture était très complexe et demandait beaucoup en ressources. Les 7 cartes libérèrent leur sceau. Et maintenant se trouvait sur le plateau au lieu des fruits, une soupe miso chaude, des beignets de crevettes sortant de la friture, et des nouilles sautés. Il sortit une nouvelle carte pour les couverts et celle-ci créa une paire de baguettes et une cuillère à soupe. Il se laissa tomber sur le sol, il venait à peine de se reposer qu'il avait déjà épuisé une bonne quantité dé d'énergie chi. En tout il utilisa une 10eme carte pour générer au-dessus de celle-ci une petite flamme pour faire un peu de lumière. Maintenant il n'y avait plus qu'à attendre qu'elle se réveille.
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Sujet: Re: Le Bien & Le Mal [Pv Aarhyel] Terminé Sam 14 Avr 2012 - 19:18
Des sceaux de combats? D’accord…Non, pas d’accord, j’ai rien compris… Je suppose que je devrais te demander des explications, mais je ne crois pas que ce soit le bon moment pour ça. J’aurais également bien voulu te demander ce qu’on devait faire maintenant, étant donné que je ne sais absolument pas ce que je suis supposée faire avec un shimi? Shomi? Enfin bref, un être comme toi lorsqu’il est mal en point. Mais tu me devance en parlant de «problème». Malheureusement, tu t’arrêtes avant d’avoir pu terminer ta phrase et ton corps se retrouve complètement allonger sur le sol.
-Kogenta?
Évidemment, je m’inquiète. Je sens mon rythme cardiaque accélérer lorsque je me penche vers toi. Je sais bien que tu m’as dit- à plusieurs reprises…….- que les tiens ne peuvent pas mourir, mais ça ne m’empêche pas de m’en faire puisque je ne sais pas ce qui t’arrive. Ce n’est que lorsque je replace ta tête- si je l’avais laisser dans la position qu’elle avait prise lorsque tu t’es effondré, tu aurais certainement eu mal à la nuque….Si c’est possible….Disons seulement que je n’ai pas voulu prendre le risque…- que je remarque que tu respires. Je sens automatiquement mes épaules se retomber, comme si mon corps se détendait. Alors…Tu dors? Ils vous arrivent de dormir réellement? Je secoue la tête, trouvant soudainement que mon inquiétude était déraisonnable… Ou alors c’était la découverte de ton «besoin» de dormir qui me surprenait…
Après un long soupire de résignation, qui vint après de longues minutes au court desquelles je t’observais, je me décidais enfin à aller chercher mon petit baluchon de fortune. Je savais que tu pouvais te guérir seul, mais pour le moment…Tu dormais et tu semblais avoir besoin de dormir pour un bon moment, alors pour d’innombrables raisons qui pouvaient toutes s’avérer complètement idiotes puisque je ne sais pas grand-chose sur les êtres comme toi – déjà que je ne savais pas que tu pouvais avoir besoin de dormir- je préférais tout bonnement ne pas prendre de risques.
Une fois de retour près de toi, je ne peux m’empêcher de me gratter le sommet du crâne-geste complètement involontaire. Je me demande et ne me demandez pas pourquoi, si tu es bien. Enfin, plutôt si tu es confortable. Je n’ai jamais dormi avec une armure, alors je ne sais pas si c’est agréable, par contre j’ai déjà dormie avec mes chaussures et je sais que l’on dort mieux sans…
-Dans le pire des cas…Je m’excuserai quand il se réveillera.
C’est décidé, je vais te les enlever… Je commence par tes sandales, parce que ça au moins, je sais comment les enlever. Une fois tes pieds? Tes pattes? Tes pieds-pattes, nus, je me rends compte que je ressemble à ces idiots qui font porter des vêtements à leurs animaux de compagnie…Et ça me fais rire. Je reviens près du haut de ton corps et c’est là que ça se corse. Comment on enlève ça une amure? Je fronce les sourcils et commence par poser les mains sur mon ennemi temporaire. Je bouge légèrement l’une des épaulettes et tente de voir comment elle tient en place… Je ne sais pas combien de temps ça m’a pris, mais j’ai fini par l’emporter. Je suis d’ailleurs étonnée de voir à quel point tu dors profondément. Parce que si on m’avait manipulé comme je l’aie fait, je me serais réveillée depuis longtemps…. Bien que j’ai envie de les balancer à bout de bras tant elles m’ont énervée, je décide de traiter les effets de l’endormit avec un minimum de respect. Je me contente donc de les poser près des sandales. Les sandales, l’armure…. Ça devrait aller côté confort. Il est donc temps de s’occupée de tes blessures.
Je me penche de nouveau sur toi et t’examine en me gardant bien évidemment une certaine gêne. Après tout, sous tout ce poil, se cache forcément un garçon. Ou alors on dit mâle? De toute façon, j’aimerais qu’on en fasse de même pour moi. Seulement, malgré ma bonne résolution, je me vois contrainte de te retirer ton haut, car je sais que ton dos en pris un coup. Je t’attrape donc avec le plus de délicatesse possible par les épaules et commence à te redresser. Je m’excuse mentalement de devoir à nouveaux te déranger dans ton sommeil. Je m’empresse ensuite de me glisser derrière toi pour ne pas te laisser tomber. Je passe ensuite mais bras autour de ta taille afin d’attraper le rebord de ton débardeur. N’étant pas très forte de nature, je décide de prendre l’approche «bébé». Je passe ma main sous ton vêtement et fais passer ton bras droit à l’intérieur puis le gauche. Franchement, tu es un très grand bébé, ce n’est vraiment pas évident. Je peux enfin te retirer le vêtement en faisant passer ta tête. Je fais attention à ne pas t’accrocher l’oreille- celle ou on doit voir l’empreinte de mes dents… Je plis ton débardeur alors que je suis toujours à genoux derrière toi et que je te supporte. Une fois ton haut empilé sur le reste je prends le temps d’examiner ton dos et de soigner les quelques blessures que je vois avant de t’allonger.
Comme si ma vessie était capable de courtoisie, ce ne fut que lorsque je t’eu soigné au mieux de ma capacité et ranger tout mon «matériel médical» que mon envie pressante se fit de nouveau sentir. Et cette fois, je devais y aller. Les dents serrées, je me relevais et jetais un regard aux alentours. Deux choses me dérangeaient. Une, je devais te laisser seul, alors que tu semblais impossibles à réveiller- et donc vulnérable, si on peut vraiment te qualifier ainsi…- et deux, j’allais devoir te laisser seul. Si si, c’est bien deux choses distincte. D’un côté, je ne voulais pas te laisser alors que tu étais vulnérable et de l’autre, je ne voulais pas m’éloigner de toi. La simple idée de quitter cette pièce seule me faisait peur.
-Du calme Aarhyel, ce n’est pas comme si tu avais le choix…
Bon… Je peux le faire…Ce n’est pas loin. Je peux le faire…J’ai donc ramassé tout mon courage et rejoint la porte. Je me souvenais très bien de l’étage et de l’horrible pièce que les gens d’ici prennent pour une «toilette». Rien que d’y penser je fais la grimace. Puis, je prends une grande inspiration, ouvre la porte et me met à courir. Les toilettes sont sur le même étage, alors ça ne risquait pas de prendre une éternité….
On se moquerait bien de moi si on apprenait que pour toute la durée de mon passage au petit coin, près de 70% du temps avait servi à me permettre de trouver comment actionner la chasse. Et plus de 20 autre pourcent à bien me laver les mains. Qu’est-ce que c’était épouvantable cet endroit!
Je revins, tout comme pour mon départ, au pas de course et je me surpris moi-même à claquer durement la porte avant de m’y adosser. Comme si j’étais poursuivi par la plus terrible menace de ces lieux… J’avais prévenu que la simple idée de sortir de la bibliothèque m’effrayait. Quoi qu’il en soit, maintenant que j’étais de retour et que je savais le shimi? Shimo…Kogenta, dans la même pièce, tout allait mieux.
Je retrouvais mon endormit à l’endroit même où je l’avais laissé. En le regardant, j’avais l’impression qu’il manquait quelque chose… Mais que pouvait-il bien manquer à quelqu’un qui dort? Bon d’accord, il lui manquait un lit, mais pour ça, je ne pouvais pas faire grand-chose… Si au moins je pouvais lui fournir une couverture, même s’il n’en a peut-être pas de besoin… Je fis donc un tour sur moi-même, à la recherche de quelque chose pouvant faire office de couverture. Tout ce que je voyais c’était les épais rideaux pendant à chaque fenêtre. Eh bien, quand faut y aller, faut y aller..
Une fois aux pieds de l’immense rideau, je m’y agrippai fortement et tira. Mais rien. Quand je disais que je n’étais pas forte de nature… Après un soupire de déception, je choisi d’opter pour une autre méthode. Cette fois je me servirais du pouvoir de la gravité. Je bondis donc le plus haut que je pus et m’agrippa au rideau juste avant de me sentir redescendre. Mon poids fit tout le travail. Enfin, presque, car il ne pouvait rien faire pour l’atterrissage. Je me retrouvais donc sur les fesses et dans le noir. Délogé de son support, l’imposante pièce de tissus m’était tombée dessus, me plongeant forcément dans l’obscurité. J’eu toutes les misères du monde pour me relever et m’évader de ce piège de tissus, mais une fois libre, je le ramassai et retourna auprès de la belle au bois dormant et la couvris.
Qu’est-ce que ça pouvait être épuisant veiller sur quelqu’un!
En regardant par la fenêtre, je compris bien vite que ce n’était pas seulement toutes les émotions de la journée qui m’avait éreinté, mais aussi le fait qu’habituellement, cela devait faire bien longtemps que je dormais…. Je décidai donc qu’il était temps pour moi aussi de dormir, mais comme il était hors de question que je retourne à ma chambre, pour les même raisons pour lesquelles j’hésitais à aller aux toilettes plus tôt, je me contentai de partir à la recherche du mécanisme archaïque contrôlant l’éclairage de cette pièce. Je n’avais qu’une vague idée de ce que je devais chercher, mais c’était toujours mieux que rien…
Ainsi, après ce qui me sembla une éternité, je finis par trouver une simple et au combien stupide interrupteur. Une fois les lumières éteintes, je retournai auprès de mon endormis avec le plus de précautions qu’il m’était possible d’avoir. Et je devais en avoir une quantité infinitésimale puisque je revins près de lui sans ne m’être cognée ne serait-ce que le petit orteil. Je choisi le mur le plus près et m’y adossa en me laissant glisser jusqu’au sol. Mes jambes se replièrent d’elles-mêmes et j’y déposais les bras Je n’eus même pas à compter les moutons, les bras de Morphée me trouvèrent immédiatement.
Je ne saurais dire si c’était les hallucinations olfactives que j’avais ou l’irrespectueuse lumière cherchant à s’immiscer sous mes paupières, mais pour sûr je ne dormais plus. Je sentais l’affreux gobelin qui vivait dans mon ventre s’agiter, ce qui obligea ma main droite à venir se poser sur ce dernier tandis que l’autre vint frotter mes yeux. Lorsque ceux-ci s’ouvrir et croisèrent l’étrange tissus utilisé pour la confection des rideaux de la pièce, un point d’interrogation se devina sur mon visage. Cette chose n’était-elle pas supposée être sur le corps du sh-…De Kogenta? Je finis pas redresser la tête et j’obtins immédiatement une réponse. L’endormi ne dormait plus.
Je m’apprêtais à le saluer, mais mon ventre m’interrompue en émettant un son plus ou moins grossier. Oups. Je ne pus m’empêche de sourire en me demandant si cela t’étais déjà arrivé… Ce fut que lorsque je baissai les yeux devant la stupidité de mon questionnement que je découvris que les odeurs que je croyais être irréels existaient bel et bien.
-Alors là je suis complètement perdue… Vous ne pouvez pas mourir, mais vous avez «besoin» de dormir. Tu sais apparemment te débrouiller pour la nourriture, mais avez-vous besoin de manger? Finis-je par demander, me posant de plus en plus de question par rapport aux créatures de l’espèce de Kogenta.
Je sais, il y a meilleure façons de dire bonjour et encore plus pour demander à quelqu’un comment il va….
-oh, pardon! Comment tu te sens? Ça va mieux? Je m’excuse d’avoir touché ton armure…
Shikigami
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Sujet: Re: Le Bien & Le Mal [Pv Aarhyel] Terminé Mer 2 Mai 2012 - 22:50
Dans la pénombre ambiante la seule source de lumière provenait de la flamme en lévitation au-dessus de la carte. Le Shikigami gardait son regard fixé sur cette dernière. Aarhyel, quant à elle dormait paisiblement, Il aurait été plus convenable pour elle qu'elle soit dans un lit, mais la situation n'avait malheureusement pas été dans ce sens-là. Il poussa un soupir....
" Des fois je me demande, si nous sommes vraiment que de simples esprits de combat"
Évidemment il se parlait plus à lui-même qu'autre chose. S'il faisait le bilan de ses actions sous formes matérielles, il était évident que ce qu'il faisait ne se résumait pas qu'à se battre, par le passé il était souvent intervenu auprès de Yakumo ou de Riku pour autre chose que le combat, en revanche il ne savait pas ce qu'il en était pour les autres shikigami, Il s'étira ensuite. Il entendit Aarhyel bouger, peut-être avait-elle un sommeil agité ? En tout cas il n'y prêta pas plus attention que ça et s replongea dans ses pensées, n'entendant pas el bruit incongru qu'avait fait le ventre de cette dernière.
-Alors là je suis complètement perdue… Vous ne pouvez pas mourir, mais vous avez «besoin» de dormir. Tu sais apparemment te débrouiller pour la nourriture, mais avez-vous besoin de manger? Oh, pardon! Comment tu te sens? Ça va mieux? Je m’excuse d’avoir touché ton armure…
Wow, ça faisait beaucoup de débit au réveil ça. Il tourna la tête dans sa direction et lui adressa un sourire en coin.
"Déjà réveillée ? Tu devrais te rendormir il est encore trop tôt"
Il se concentra son regard sur la flamme qui braillait.
"Ça va, ne t'inquiète pas, j'ai juste besoin de repos. On est des esprits, certes mais on est quand même soumis à la fatigue tout comme vous."
Il marqua un temps de pause avant de se lancer dans une explication, puisque apparemment elle n'avait pas l'air de bien comprendre
" À égal niveau dans un combat, c'est le taux de fatigue et d'endurance qui déterminent le vainqueur, Sinon les combat pourrait durer éternellement." Ajouta-t-il sur le ton de la plaisanterie.
Il y eut un nouveau moment de silence les seuls, bruit provenait du crépitement de la flamme.
"Si tu ne te rendors pas, tu devrais avaler quelque chose. Ça fait plus de 12 heures que tu es là et tu n'as rien mangé depuis. Moi j'en ai pas l'utilité, mais toi oui. Navré N peut de choix que je te propose, mais je ne connais que ça."
Evidement, étant originaire du Japon et n'étant pas fait pour la cuisine, il n'y connaissait pas grand-chose, il ne se basait que sur ce qu'il avait déjà vu faire de la part de ses Toujinshi précédents. D'autant plus qu'il n'avait jamais vu ni l'Europe, ni l'Amérique, et encore moins le futur. D'ailleurs c'était une question qui venait subitement de briller dans son esprit. Le futur. Il avait déjà demandé à la jeune fille leur mode de vie, mais à quoi ressemblait le monde à cette époque ? Enfin géographiquement parlant ? Le Japon avait-il disparu sous les flots comme le prédisaient les anciens sages ? Combien même le monde réel pourrait disparaitre que le monde fantôme duquel il est issu, serait toujours et éternellement le reflet du monde de la période Heian
"Hey, dis Aarhyel... il ressemble à quoi le monde à ton époque... Géographiquement et culturellement ?"
Le plus simple pour savoir c'était de poser la question là directement pour être fixé.
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Sujet: Re: Le Bien & Le Mal [Pv Aarhyel] Terminé Dim 3 Juin 2012 - 3:59
Lorsque tu me regardes enfin, je ne peux qu'éprouver un malaise. Depuis quand souris-tu? Te voir le faire m'est étrangement désagréable. Non, je n'aime pas ça...Comme si te voir faire cette chose en ma compagnie ne pouvait pas être possible et donc que ce banal «presque sourire» cacherait quelque chose d'horrible. Cette mauvaise impression s'envola heureusement lorsque tu t'adresses à moi. Enfin...Elle diminua. Le ton calme, presque gentil, que tu utilises me surprend et le fait que je ne comprenne pas tout à fait ce que tu cherches à m'expliquer m'irrite au plus au point. Et tu as dû comprendre que je ne saisissait pas totalement ce que tu disais, car tu ajoutes des précisions.
J'ai du mal à y croire, mais le brin d'humour que tu ajoutes dans tes explications parvint à me faire rire. Rire est un bien grand mot. Disons plutôt que tes mots m'ont arraché un début de rire. Je ne savais pas que j'avais un sens de l'humour aussi...Enfin «assez» sensible pour me faire rire au moindre signe de plaisanterie. Je me déçois. Je crois?
Un silence s'instale momentanément entre nous, juste assez longtemps pour que mes souvenirs se replacent. Je passe une main dans mes cheveux, histoire de dégager mon visage et mou cou, puis ferme les yeux. Des jours comme hier, je n'en prendrais pas tous les jours. Ils sont trop douloureux pour moi... Et épuisants aussi.
Lorsque tu me parles de nourriture, je me rends compte que j'avais presque oublié mon estomac. Tu as raisons, je devrais manger quelques choses, c'est pourquoi je te souris pour ensuite prendre les baguettes. Je ne me souviens plus de la dernière fois où j'aie eu besoin de m'en servire. Après tout, d'où je viens l'individu moyen ferait une crise d'angoisse en ne trouvant pas de fourchette sur sa table. Eh bien, espérons que ça fasse partie de ces choses qui ne s'oublient pas... Alors que je prends correctement les baguettes en mains et les agittes comme pour attraper des aliments imaginaires-histoire de voir si je n'ai pas perdu la main ou du moins essayer de retrouver un semblant de maîtrise- tu sembles t'excuser du «peu de choix» que tu me proposes.
-Ne t'en fais pas pour ça, c'est très bien.
C'est peut-être dur à croire, mais je ne suis pas très difficile questions nourriture. Alors sans craintes- ormis celui de tout renverser...- je croise les jambes afin d'y poser le plateau. Ça me fais bizarre de manger alors que quelqu'un me regarde...Moi qui suis tellement habituée à la solitude. J'ai tout juste le temps d'enfourner une sorte de beignets, dont je ne connu la saveur qu'après avoir croqué, que tu me questionnes sur mon époque. Ça me surprend et lorsque je tente d'avaler ma boucher, je trouve la manoeuvre ardue. J'ignore pourquoi, mais on dirait que ça ne veut pas passer...
-Euh...C'est....Différent, commençais-je avant d'enchainer avec un raclement de gorge.
Différent. J'aurais put trouver mieux...Tellement mieux. Mais quand je revois les images de mon époque défiler dans mon esprit, c'est tout ce qui me vient. J'aurais pu avoir la prétention de dire que mon époque est «mieux», mais cela aurait été un mensonge. Enfin, sur quelques aspects du moins. Ne serait-ce que sur la santé de la planète.
Je commence à fixer le plateau reposant sur mes cuisses et agite distraitement les baguettes. Est-ce parce que je sais que jamais je ne partirai d'ici que m'insupporte le fait de repenser à ce que j'ai quitté en passant cette porte ? Probablement. Théoriquement, je suis censée être en train de parler, de te répondre pour etre précise, mais je ne sais pas quoi te dire. Disons plutôt que je ne sais pas comment le faire.
Comment expliquer à quelqu'un ce à quoi ressemble l'époque d'où l'on vient. Jamais personne ne m'a préparée à ça, ni aucun autre enfant durant son éducation. Après tout, comment sommes nous supposés se préparer à une chose tout bonnement impossible? Bien sûr, quelques cours de philosophie et autres matières grativant autour de la pensée et du raisonnement humain ont bien du proposer quelques excercies... Mais soyons réalistes, les questions du genre «comment présenteriez vous votre société à un tel ou tel de X époque?» ou « Comment tel philosophe percevrait tel ou tel aspect de notre société?» ne donne pas réellement quelque chose de concrèt et utilisable.
-Géographiquement c'est... Ça n'a pas trop changé. Je veux dire...les continents sont toujours....Hum. À peu près au même endroit? À peu de choses près....
Je fronce les sourcils, mes explications commencent bien....
-C'est surtout l'environnement qui a subit des changements. Des millénaires de surconsommations en croyant qu'il ne serait jamais trop tard pour ratrapper le coup. Évidemment, à force de toujours systématiquement déléger les problèmes aux générations futures...C'est normale qu'on en paye le prix. Non?
Mes paroles m'arrachent un sourire amer. De nos jours...enfin, à mon époque, il s'agit d'une pensée collective. Une sorte de mode de vie. Tout le monde le sait, tout le monde vit avec et tout le monde agit en sorte de ne pas commettre les mêmes erreurs que nos aïeux.
-Bref, les seules zones habitables restantes sont protégées par d'immenses dômes. Imagines une sorte de désert stéril à l'échelle planétaire parsemé ici et là de petits oasis sous haute surveillance. Passer de l'un d'eux à un autre est quelque chose de vraiment très dangereux. En fait, un individu et toute sa décendence à de très fortes chance de ne jamais quitter le dôme où il à vu le jour.
Je prendre une seconde boucher avant de reprendre.
-Mais ce n'est pas si térible... Si on ne regarde pas constemment le ciel, on en vient à oublier que nous sommes isolés en plein milieux d'un territoire hostile...
Je finis par soupirer. Est-ce que je mécoutes parler?Je sais que ce que je dis est vrai...Mais qui d'autre que quelqu'un de mon époque peut le croire? Ce n'est pas comme si je t'expliquais quelque chose que je peux te prouver... Qu'est-ce que tu en poses des questions auxquelles il est très compliqué- et désagréable- de répondre...
-Pour ce qui est de la culture... Entamais-je avant de soupirer à nouveau. Disons que je ne connais pas tout. Oui, je sais, c'est évident... Mais je sais qu'avec le temps, ce qui à le plus changé ce sont les croyances. Les religions ne font plus vraiment partie de notre vie. Oh bien sûr il existe encore quelques petits cercles ici et là qui sont profondément encrés à une religion où une autre, mais c'est désuet. En gros, à mon époque on croit surtout en la science, qui nous à sauvée de bien des façons. Mais disons simplement qu'en majorité, nous sommes agnostiques? On croit bien en quelque chose...mais on ne considère aucune religion comme une vérité absolue. C'est...Compliqué... parlons d'autres chose, veux-tu?
Je commence à jouer avec ma nourriture, cherchant désespérément un autre sujet de causette. Pas question de m'étaler davantage sur mon époque, c'est top compliqué et...je l'avoue, très douloureux.
-Et si on parlait de ce que tu vas faire pour m'aider à contrôler cette plaie surnaturelle qui me fait nous coller l'un à l'autre? Proposais-je soudainement. Tu as bien dit que tu étais doué pour entraîner les gens, non? Me rappelais-je en recommençant à manger.
Shikigami
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Sujet: Re: Le Bien & Le Mal [Pv Aarhyel] Terminé Mar 26 Juin 2012 - 1:03
Elle prit finalement le plateau et avait commencé à manger ce qu'il lui avait « préparé », même s'il y avait un peu de magie là-dessous ça restait de la préparation quand. Elle ne lui répondit pas tout de suite quant à la question qu'il avait posée et s'interrompit dans son repas pour lui répondre
-Euh...C'est....Différent,
Il eut un léger rire ironique, ça il s'en doutait un peu et pas besoin d'être grand sorcier pour le deviner, lui-même ayant traversé les époques avaient bien vu l'évolution du monde jusqu'à celui qu'il connaissait alors forcément, ça il se doutait que cela soit différent, mais il y a possible d'être plus précis ?
-Géographiquement c'est... Ça n'a pas trop changé. Je veux dire...les continents sont toujours....Hum. À peu près au même endroit? À peu de choses près....
Ah bah voilà, enfin des détails. Bon, la seule chose qu'il ne savait pas c'est si elle était issue d'un futur proche ou éloigné du sien, genre... plus de 1000 ans ? Sa réponse lui donnait déjà une petite idée, si les continents n'avaient pas trop changé c'était qu'elle venait d'un futur plutôt proche... enfin dans une certaines façon de parler, parce que les voitures volantes... ce n'était quand même pas si proche que ça.
-C'est surtout l'environnement qui a subit des changements. Des millénaires de surconsommations en croyant qu'il ne serait jamais trop tard pour ratrapper le coup. Évidemment, à force de toujours systématiquement déléger les problèmes aux générations futures...C'est normale qu'on en paye le prix. Non?
Ah, ça sonnait le bouleversement. Mais bon comme on dit, rendons aux humains ce qui est aux humains, déjà de son époque, il parait que c'était déjà un vrai problème, mais si cela n'a fait qu'empirer avec le temps... mais l'avenir écologique n'est malheureusement pas dans les préoccupations des Shikigami, tant que les humains en appellent aux shikigami pour régler les conflits, ils peuvent faire ce qu'ils veulent dans leur monde, la destruction de l'écologie c'est leurs problèmes, mais bon de temps en temps un sermon ne fait pas de mal non plus de toute manière le monde fantôme du fukumaden, lui ne changerait jamais,
"Je suppose que oui."
-Bref, les seules zones habitables restantes sont protégées par d'immenses dômes. Imagines une sorte de désert stéril à l'échelle planétaire parsemé ici et là de petits oasis sous haute surveillance. Passer de l'un d'eux à un autre est quelque chose de vraiment très dangereux. En fait, un individu et toute sa décendence à de très fortes chance de ne jamais quitter le dôme où il à vu le jour.
Quoique, si, c'était encore pire que ce qu'il pensait. En gros elle était en train de lui dire que les humains vivaient sous cloche ? Comme un monde artificiel ? En fait, non ce n'était pas une bonne idée d'avoir posé la question, ça l'énervait plus qu'autre chose. Des fois le comportement humain est plus qu'exécrable, avec leur fâcheuse manie de se croire, tout permis, d'être les maitres du monde, et de pouvoir influencer le destin de tout ce qui vit. À ce niveau-là c'est plus du changement écologique mais la destruction d'écosystème. Fronça les sourcils et il ne quittait pas des yeux le point qu'il était en train de regarder sur le sol tandis que la jeune fille continuait de manger entre deux explications.
-Mais ce n'est pas si térible... Si on ne regarde pas constemment le ciel, on en vient à oublier que nous sommes isolés en plein milieux d'un territoire hostile...
-Bah dans un sens vous n'avez connu que ça alors... mais je pense avoir aussi en partie ma part de responsabilité dans cette situation...
Et oui cela était tout à fait possible, tout au long de son dernier contrat, Riku et lui se sont battus corps et âmes, pour sceller la porte pandémonium du fukumaden et en anéantir la créatrice Utsuho qui s'était libéré de sa prison magique ou elle était enfermée depuis mille ans. C'était elle qui avait ouvert la porte pandémonium, cette ouverture avait provoqué la fusion entre lE fukumaden et le monde des humains, son but était d'y étendre son emprise et assouvir sa vengeance, les humains normaux avaient été changé en statue de pierre et seuls les Toujinshi possesseurs de drives d'invocation de shikigami n'avaient pas subi la malédiction. Les drives sont d'ailleurs maintenant les seules portes existantes pour que les shikigami puissent passer de monde en monde. Peut-être que s'ils n'avaient pas scellé la porte pandémonium après la défaite d'Utsuho le futur d'où vient Aarhyel serait peut-être meilleur ? La magie serait omniprésente et le désastre écologique aurait peu être pu être évité ? Mais il aurait fallu compter aussi sur les attaques permanentes des démons, mais les Shikigami sont aussi là pour s'en occuper.
-Pour ce qui est de la culture... Disons que je ne connais pas tout. Oui, je sais, c'est évident... Mais je sais qu'avec le temps, ce qui à le plus changé ce sont les croyances. Les religions ne font plus vraiment partie de notre vie. Oh bien sûr il existe encore quelques petits cercles ici et là qui sont profondément encrés à une religion où une autre, mais c'est désuet. En gros, à mon époque on croit surtout en la science, qui nous à sauvée de bien des façons. Mais disons simplement qu'en majorité, nous sommes agnostiques? On croit bien en quelque chose...mais on ne considère aucune religion comme une vérité absolue. C'est...Compliqué... parlons d'autres chose, veux-tu?
Oh que non, c'était loin d'être compliqué, au contraire c'était parfaitement clair et ça ne signifiait la fin des contrats entre les Humains et les Shikigami. Par ce que oui les Shikigami mêmes s'ils sont réels font partie et son issue de la culture religieuse taôiste asiatique, même si les utilisateurs des drives sont loin d'être tous croyants, cela ne changera rien au fait que les Shikigami ne seront plus utilisés dans ce futur même les deux clans ennemis depuis toujours Tenryu et Chiryu disparaitrons. Donc en gros scellant la porte pandémonium même si l'action était pour le bien de l'humanité, il avait en même temps scellé l'avenir des Shikigami. Et ce n'étais pas la science qui allait aider les choses, bien que dans le clan Chiryu il y avait des scientifiques qui s'intéressaient de près à eux mais dans l'unique but de tirer profit de leur puissance.
Il ne répondit pas mais hocha la tête en signe d'approbation pour changer de sujet.
-Et si on parlait de ce que tu vas faire pour m'aider à contrôler cette plaie surnaturelle qui me fait nous coller l'un à l'autre? Tu as bien dit que tu étais doué pour entraîner les gens, non?
Mouais... bon... en fait la discussion n'allait pas vraiment être si différente que ça en fait pour lui.
" C'est en partie ma principale activité après combattre"
Dans leur cas à eux, on avait un cas de pouvoir non maitriser, cela n'était pas plus compliquer que d'entrainer les Toujinshi à maitriser leur chi et a donné de la puissance aux sceaux.
"Je vais te soumettre à l'entrainement réserver en principe aux Toujinshi... ce que tu es d'ailleurs en partie que tu le veuilles ou non."
Il se leva et mit les mains derrière son dos en faisant les cent pas.
"Bien entendu ça ne sera pas facile, je suis extrêmement exigeant pour arriver à la quasi-perfection, et il va falloir beaucoup de temps"
Et pour ce que dans n'importe lequel des mondes, la perfection n'existe tout simplement pas.
"Il y a une salle à l'étage, elle nous servira de salle d'entrainement, je t'apprendrais la théorie en même temps que la pratique, parce que oui il y aura de la pratique. Rien ne vaut des événements physiques pour stimuler les émotions."
En théorie c'était simple comme programme, pour entrainer le côté "repoussement" du pouvoir, il va falloir user de techniques d'attaque, et oui cela signifiait mise en situation de combats, et bien évidemment, hors d question de retenir les coups. Donc c'est simple si elle veut arriver à repousser l'attaque et son adversaire il faudra qu'elle parvienne à contrôler le désir de survie et de Victoire,
"Par ce que oui, les motions influent grandement sur la puissance à libérer"
Pour le côté "attirance" là pour le coup c'était le contraire mais là il y avait deux options soit elle devait rester sur place et qu'elle ait loin devant elle quelque chose qu'elle aime ou qu'elle veut par-dessus tout, ou alors encore une fois la méthode d'attaque. Il s'arrêta de faire les cent pas et se tourna face à elle
"mais pour le moment on y est pas encore, fini de manger et on verra ce qu'on fera ensuite"
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Sujet: Re: Le Bien & Le Mal [Pv Aarhyel] Terminé Mar 3 Juil 2012 - 19:54
Lorsque tu me réponds, c’est plus fort que moi, tout de suite une pensée déplaisante émerge dans mon esprit. Eh oui, toi tu me dis qu’entraîner les gens est ta principale activité après te battre et instantanément, je pense « Ouais bon, ça revient au même, donner des coups, c’est donner des coups, peu importe le prétexte.» Est-ce moi où j’éprouve de la difficulté à te concevoir comme autre chose qu’un gros chat un peu trop porté à la violence et qui souffre d’un problème d’instabilité émotionnel pratiquement aussi dérangeant que le mien? Ça doit être moi… Ça y est, je m’y remets… À croire que depuis que je suis tombée sur toi, les pensées agréables et courtoises, je ne connais pas.
Alors que j’arrive enfin à couper les ponts avec mes pensées désobligeantes en recommençant à manger, tu m’annonces –dans des mots qui ne me plaisent pas du tout- que je suivrai l’entrainement réservé à… Quoi déjà? Ah! Oui…Ce mot horrible que tu as utilisé hier. Une sorte de partenaire de combat censé aider les autres créatures de ton espèce à se taper sur la gueule. Je suppose…
Non seulement tu me dis que j’en suis «en partie» une, mais qu’en plus que je le suis «en partie» que je le veuille ou non. Et bien merci de m’éclairer monsieur le génie, mais je crois que j’avais compris le principe quand tu t’es mis en mode pilote automatique pour me servir tout ton blabla. Si j’avais su ce qui arriverait en touchant ta queue, je m’en serais bien gardée… Quoi que, on serait toujours collés l’un à l’autre… Bon d’accord, c’est de ma faute.
Je soupire et te regarde te remettre sur tes jambes. Lorsque tu te mets à faire les cent pas, j’ai le pressentiment que ton discours amorce une pente descendante qui ne me plaira pas du tout. J’aurais presque préféré que tu conserves ta position assise pour finir de m’expliquer ce à quoi tu t’attends de moi- j’avais compris que tu étais du genre exigeant, merci- ainsi que ce à quoi je devrais m’attendre… Parce que pour être honnête, te regarder tourner en rond…Aller puis revenir…Te regarder te mouvoir m’étourdit. Oui, ça m’étourdit. Je ne suis pas habituée à avoir des gens autour de moi et encore moins lorsqu’ils se déplacent dans tous les sens.
J’arrête donc de manger et repose les baguettes. Un peu plus et j’aurais eu la nausée…Je cesse ensuite de te suivre du regard et presse l’arête de mon nez au niveau de mes yeux. Cela fait combien de temps que je suis réveillée déjà? Je n’ai plus sommeil, mais j’ai l’impression d’avoir cherché à remplir mon estomac bien trop rapidement.
T’entendre parler d’évènements physiques et d’émotions me fait sourire. Si la maîtrise de soi est un facteur capital à la réussite de l’entrainement des toujinshi, on aura effectivement du pain sur la planche. Je m’imagine déjà couverte de bleus et furieuse devant mon éventuelle médiocrité. Ce sera affreux. Je n’aime pas l’échec, mais avec ma célèbre instabilité émotionnelle… Cet entrainement deviendra mon petit enfer personnel. Su-per.
Ne plus entendre le bruit de tes pas me force à relever la tête. Lorsque mon regard croise le tien, je ne peux m’empêcher de te voir avec des cornes sur le front. Je te vois comme les anciens ont stupidement dépeint l’image du diable. Ma stupidité me décourage et je suis heureuse d’être parvenue à garder le silence durant ton discours. J’ose à peine imaginer toutes les sottises qui auraient pu sortir de ma bouche.
Puisqu’il me faut finir de manger avant de passer à autre chose, d’après ce que tu dis, je me force à prendre quelques bouchées supplémentaires avant de ramener mes pieds près de moi tout en prenant le plat de ma main droite. Si j’avais faim en ouvrant les yeux, il faut croire que mon estomac a rapidement changé d’avis.
-Voilà, terminé! Dis-je en me relevant d’un seul geste. Je te préviens, il est hors de question que, parce que tu m’entraines, je t’appelle «maître» ou un autre truc débile du genre. À la limite, je veux bien t’appeler «coach», mais c’est tout.
Sur ce, je regarde autour de nous et retrousse le nez. C’est fou tout le désordre que l’on peut faire sans le faire exprès… Le plat toujours en main, je m’éloigne de l’endroit où j’ai dormi et cherche à repérer le sac- si l’on peut appeler cela ainsi- que j’avais en arrivant à la bibliothèque. Si l’idée que je me faisais sur mon futur titre «d’incapable de service» était juste, les souvenirs pris à l’infirmerie s’avéraient plus utiles que jamais.
-Entendons-nous bien, je ne veux pas suivre cet entrainement parce que mon unique but dans la vie est de t’aider dans tes envies de cogner sur des monstres comme ceux que l’on a croisés hier. Je ne crois pas que tu aies besoin de moi de toute façon…Commençais-je en passant devant les rangées. Si je veux le faire, c’est pour éviter de me tuer ou de blesser quelqu’un d’autre avec mon problème surnaturel. On est d’accord? Finis-je par te demander en t’adressant un regard avant de m’engager dans une rangée.
Shikigami
byakko no Kogenta
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Sujet: Re: Le Bien & Le Mal [Pv Aarhyel] Terminé Mar 31 Juil 2012 - 23:19
Il continua à faire les cent pas mais cette fois il ne se contenta pas de faire des allers-retours mais de suivre un parcours en « huit » Il finit par s’arrêter devant une étagère sans trop chercher quoique se soit. Puis son regard parcourut les diverses reliures qui s’étalaient devant lui, il s’arrêta sur une au hasard et attrapa le livre. Non pas qu’il cherchait quelque chose en particulier mais il était simplement curieux d’en découvrir le contenu, mais quand il l’ouvrit constata que tout était écrit en langage humain, comme quasiment tout ici. Il soupira et ferma le livre d’un coup sec avant de le remettre à sa place.
-Voilà, terminé! Je te préviens, il est hors de question que, parce que tu m’entraines, je t’appelle «maître» ou un autre truc débile du genre. À la limite, je veux bien t’appeler «coach», mais c’est tout. Entendons-nous bien, je ne veux pas suivre cet entrainement parce que mon unique but dans la vie est de t’aider dans tes envies de cogner sur des monstres comme ceux que l’on a croisés hier. Je ne crois pas que tu aies besoin de moi de toute façon… Si je veux le faire, c’est pour éviter de me tuer ou de blesser quelqu’un d’autre avec mon problème surnaturel. On est d’accord?
Il tourna la tête dans la direction de la jeune fille qui s’était levée. Il eut un sourire avant de se retourner vers l’étagère et de choisir un autre livre au Hasard mais Arrêta son geste et lui répondit
"Je n’en demande pas tant, Kogenta-sama fera l’affaire."
Sa réplique était bien entendue ironique, mais parviendrait-elle à le percevoir ? C’était là déjà un bon test pour mettre à contribution dès maintenant son capital émotionnel et voir ce qu’elle était capable de faire, bon il avait déjà son opinion sur la question mais cette petite pique allait déterminer si ce qu’il pensait était juste ou faux.
"Enfin heureusement que la majorité des Toujinshis ne pense pas de cette manière là sinon, on ne servirait pas à grand, choses. Si nous avons été créé pour nous battre c’est bien pour une raison non ?"
Il Sortit finalement le livre qu’il avait choisi de son emplacement et le feuilleta vite fait avant de le refermer et de le mettre à sa place. Enfin fait si, inconsciemment il cherchait un livre qui pourrait donner des conseils sur la maitrise des émotions. Il la chercha du regard et la vit derrière des étagères elle aussi, si ça se trouve elle cherchait la même chose que lui.
" Enfin bref je ne vais pas cracher sur le fait que tu acceptes de suivre mon entrainement, même si c’est plus pour toi que pour moi, dans tous les cas ça va me défouler un peu."
Il parcourut quelques étagères lui aussi espérant trouver quelque chose d’intéressant mais en vain, tout ce qu’il trouvait était écrit en langage purement humain, et il ne comprenait pas la signification.
"De toute manière si tu veux qu’il y aille du résultat ça ne tiendra qu’à toi, il faudra être persévérante, travailler dur et ne pas râler, quand je te demande ou dis de faire quelque chose. Et ça j’aimerai que tu me le promettes."
Il continua son chemin dans les étagères il fut attiré par un livre en particulier, plus brillant que les autres, sans titres sur la reliure. Il fronça les sourcils, ce livre était très certainement doté de magie contrairement aux autres qu’il avait maniés jusque-là, donc il fallait procéder avec la plus grande prudence. Lorsqu’il approcha sa main, la brillance du livre disparut. Il le sortit finalement de son emplacement. Il ouvrit grand les yeux en regardant sur la couverture. C’était écrit en Shikigami, cette écriture ressemblait beaucoup aux runes. Le titre était le suivant.
" La puissance du Yin & Yang par la maitrise"
Un large sourire se dessina sur ses lèvres et il s’en retourna chercher Aarhyel. Il la trouva quelques étagères plus loin.
" J’ai trouvé un truc qui pourrait t’être très utile"
Il s’approcha d’elle et lui mit le livre dans les mains.
" Je sais ce que tu vas me dire ce n’est pas écrit en humain, normal c’est de l’écriture Shikigami, mais concentre toi dessus, seuls les Toujinshis peuvent parvenir à la décrypter et à la voir dans leur langue. Si tu y parviens ça sera déjà un bon début. "
Il lui mit une main sur l’épaule en guise de confiance. Oui vous avez bien lu, en guise de confiance, car il lui faisait confiance. Si elle avait bien assimilé ce qu’il lui avait dit un peu plus tôt elle était largement en mesure de pouvoir le faire, si elle parvenait à lire le titre de la couverture s'était gagné. Et comme il se doutait qu’elle avait envie plus que tout de maitriser son pouvoir « surnaturel » il n’y avait pas de raison de douter.
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Sujet: Re: Le Bien & Le Mal [Pv Aarhyel] Terminé Dim 21 Oct 2012 - 22:09
Sama? Mais oui, c’est ça… Je ne pus que lever les yeux au ciel devant cette réponse, mais je décidai de ne pas y répondre… Lorsqu’il parla de se défouler cependant, je m’inquiétai légèrement. Je n’avais aucune idée de ce à quoi m’attendre, enfin, il avait peut-être dit quelques chose au sujet de l’entrainement, mais soyons franc, je ne devais surement pas être en train d’écouter à ce moment-là… Quoi qu’il en soit, l’idée qu’il ait besoin de se défouler et que ça tombe sur moi ne me plaisait pas plus que cela. Je ne suis pas du genre «solide», avouons-le et puis… Il n’y a qu’à le regarder pour comprendre ce qui m’inquiète… Lorsqu’il énuméra certaines choses qu’il attendait de moi je m’arrêtais et fronçais les sourcils. Persévérante, vue l’enjeu je ne crois pas vraiment avoir le choix…Travailler dur, évidemment, je ne suis pas une enfant je sais prendre les choses au sérieux. Ne pas râler… À ça par contre…
-Je vais essayer de ne pas râler… Mais pour le reste, y a pas de problèmes.
Lui dis-je seulement en le voyant me rejoindre. Ce qu’il tenait en main m’inspirait beaucoup de choses, mais toutes étaient très loin de... Qu’avait-il dit? «Très utile»? Non, c’était loin d’être le cas, j’acceptai néanmoins de lui prêter quelques secondes d’attention. Enfin… Monsieur le chat me l’avait foutu dans les mains, alors tant qu’a faire… Je fixai sa gigantesque paluche trônant sur mon épaule un moment, n’appréciant pas particulièrement cette partie de son anatomie-devinez pourquoi- puis soupirai en ramenant les yeux sur la couverture du livre. Je zappais complètement le blabla de monsieur «kogenta-sama» en reconnaissant deux petits mots. Je grimaçais aussi tôt et me plaignis ouvertement en envoyant la tête vers l’arrière en gémissant pratiquement d’agonie.
-Complètement ridicule, grognais en lui redonnant le livre comme s’il s’agissait d’un déchet. «Yin et Yang», non, vraiment? Tu vas me dire qu’on va faire du pseudo taïchi-yoga-truc de ninja? C’était peut-être à la mode dans le dernier monde que t’as visité, mais de l’époque où je viens, c’est d’un désuet écœurant. Si ça fait partie de ton programme d’entrainement, et bien soit, mais ne t’attends pas à de l’enthousiasme de ma part.
Yin et Yang, ces mots me faisaient retrousser le nez. Je pouvais concevoir qu’à une époque, un peuple était très porté sur cette philosophie-mode de vie, mais c’était plus fort que moi, je ne pouvais tout simplement pas considérer cette approche comme étant utile pour mon «entrainement». Mais que pouvais-je faire, hein? Si monsieur l’entraineur voulait utiliser ce vieux bouquin, on allait utiliser ce vieux bouquin. Par contre, on repasserait pour le «pas râler».
-Alors… Soupirais-je, résignée. Si on sortait d’ici? À moins que monsieur l’entraîneur décide de faire ça ici, dans la bibliothèque? Autant commencer maintenant, personnellement j’ai que ça à faire! Dis-je en me dirigeant vers la sortie
Shikigami
byakko no Kogenta
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Sujet: Re: Le Bien & Le Mal [Pv Aarhyel] Terminé Jeu 27 Déc 2012 - 15:16
Après quelques secondes d’études sur le livre, elle le referma et lui redonna ensuite aussi vite qu’elle l’avait ouvert
- Complètement ridicule, «Yin et Yang», non, vraiment? Tu vas me dire qu’on va faire du pseudo taïchi-yoga-truc de ninja? C’était peut-être à la mode dans le dernier monde que t’as visité, mais de l’époque où je viens, c’est d’un désuet écœurant. Si ça fait partie de ton programme d’entrainement, et bien soit, mais ne t’attends pas à de l’enthousiasme de ma part.
Il fronça les sourcils et croisa les bras en la regardant et la pointa du doigt d’un geste accusateur
"Hey, j’ai dit quoi ? « ne pas râler » si tu commence comme ca tu sera vaincu d’avance et ce ne sera que perte de temps, ensuite le Yin et Yang n’est pas une « mode » mais une conception culturel du monde d’hier et de demain, que tu le veuille ou non, c’est peu être désuet chez toi, mais c’est toujours, d’actualité, et autant te dire que tu à plutôt intérêt à t’y habituer car ce que je vais t’enseigner est basé la dessus"
Alala tout une éducation à refaire de ce côté-là. Ah des fortes têtes il avait eu mais alors des comme ça jamais, au final il se savait pas si c’était une bonne idée qu’il ait autant confiance car ça semblait plutôt mal parti. Si elle rechignait pour un pauvre bouquin qu’est-ce que ca allait être sur le tatami ? ça risquait d’être… joyeux, loin sans faux, Il avait intérêt à prendre un plein tube de calmant pour les nerfs car ça risquait d’être… long… très long, et compliqué peut-être aussi.
-Alors… Si on sortait d’ici? À moins que monsieur l’entraîneur décide de faire ça ici, dans la bibliothèque? Autant commencer maintenant, personnellement j’ai que ça à faire!
Elle prenait la direction de la sortie. S’entrainer dans une bibliothèque . Ce n'était pas le meilleur endroit pour se mouvoir, non ils allaient plutôt avoir besoin d’espace, … de beaucoup d’espace… et de quoi s’amortir aussi… quoique, de quoi s’amortir c’est pour les fillettes, un entrainement de Byakko no Kogenta, ce n’était pas de la rigolade, faut bosser dur et sans se plaindre, quand on veut quelque chose on assume jusqu’au bout. Et comme il fallait un minimum de préparation pour un entrainement adaptée à la personne en face, il se laissait le temps de la journée pour la réflexion et définir ce qu’il allait lui faire faire.
"Ce soir à la tombée du jour, à la salle Yume, deuxième étage, aile droite, tu pourra pas la manquer."
Il alla la rejoindre et lui fourra une nouvelle fois le livre dans les mains avant d’ouvrir la porte de la pièce
"Ca te plais pas je sais mais tu vas devoir étudier ca pour ce soir si tu veux qu’on finisse plus rapidement, tu en sauras déjà la moitié. Te plain pas tu auras de quoi t’occuper, on se voit tout à l’heure."