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 Roll the dices.[POST UNIQUE.]

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« great boo-EYES i mean eyes »
Marie-Colombe Mazarin
Marie-Colombe Mazarin

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Féminin Pseudo Hors-RP : Never
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• Age : 36
• Pouvoir : Elle peut marcher sur les plafonds, les murs, vivre entièrement à l'envers si l'envie lui en prend. Et ça lui prend souvent.
• AEA : Il y a des risques que cette sale bête te saute dessus pour t'effrayer.
• Petit(e) ami(e) : Oh, elle fait passer des auditions.

RP en cours : Marie-Colombe donne un spectacle par là.


Messages : 116
Inscrit le : 04/01/2011

Roll the dices.[POST UNIQUE.] _
MessageSujet: Roll the dices.[POST UNIQUE.]   Roll the dices.[POST UNIQUE.] Icon_minitimeVen 28 Jan 2011 - 23:00

Marie-Colombe faillit lâcher le rouleau qu'elle tenait entre ses mains en voyant dans quel endroit elle se trouvait. Tournant sa tête de gauche à droite, la jeune femme aux longs cheveux roses scrutait ce qui l'entourait, cherchant vainement un détail du décor auquel elle aurait pu se raccrocher. Mais rien ne lui était familier, et poussant un petit soupir, elle ferma ses yeux, se repassant mentalement le chemin qu'elle avait prit pour arriver jusqu'ici. Après avoir reçu un ordre du Roi lui stipulant qu'il désirait la voir au plus vite, rouleau qu'elle tenait entre ses mains en cet instant même comme justificatif de sa présence entre les murs du château, elle avait quitté en précipitation le bâtiment qui leur était destiné, direction le château. Ce dernier n'étant pas très loin des quartiers des artistes, elle n'avait pas eu à prendre une calèche ou une quelconque moyen de locomotion, comptant sur ses grandes jambes pour la conduire le plus vite possible auprès de l'autorité suprême de ce beau et grand pays. Marie-Colombe n'avait pas prit la peine de se changer, se jugeant déjà assez présentable ainsi, elle n'était pas une grande Dame de la Cour, pas besoin de belles robes ou de coiffure compliquée. Sa robe imitant l'apparence d'un tutu, ses cheveux prisonniers d'une queue de cheval haute retenue par deux pompons rose pour l'un et blanc pour l'autre, ses collants bariolés de plusieurs couleurs vives, ses chaussures plates roses et sa veste rouge qu'elle avait enfilée par dessus sa robe, fermée par une broche de la forme d'un phœnix, faisaient parfaitement l'affaire, de son humble avis. Portant ses doigts à ses lèvres dans un geste soucieux, elle se tourna vers la porte, tendant ses fins bras pour tenter une nouvelle fois de l'ouvrir. Mais rien n'y faisait; La structure de bois semblait comme collée à son encadrure, et refusait de bouger ne serait-ce que d'un petit millimètre. Lâchant la clenche avec un murmure exaspéré, elle passa une main dans ses cheveux, se demandant quoi faire. Bien...Si elle se trouvait dans une pièce du château, elle était bien embêtée, car elle n'avait pas la moindre idée de comment faire part de sa présence en ces lieux pour qu'on lui ouvre la porte de l'extérieur et qu'elle puisse sortir. Puisqu'elle était bloquée, visiblement...

Se retournant d'un souple mouvement, son regard bleu se posa sur un drôle de panneau de liège, où plusieurs feuilles blanches barrées d'écritures semblaient y être accrochées. Fronçant sensiblement ses sourcils, la jeune femme se dirigea vers ce dernier, penchant sa tête sur le côté, observant attentivement ce qui était écrit à la main. Dès le milieu du premier message, elle ne pu retenir un petit rire mi-nerveux, mi-moqueur. Oh, c'était une blague, ça? Et bien, si c'en était une, ce n'était pas drôle du tout! Finissant rapidement les deux derniers messages, qui se trouvaient être encore plus ridicules que le précédent, elle se recula, avisant un immense escalier, non loin d'elle. Elle ne savait pas ce qu'était cet endroit, mais certainement pas ce que ces bouts de papier prétendaient. C'était tellement absurde, même un enfant de trois ans n'y aurait pas cru! Et elle était loin d'avoir le niveau mental d'un enfant de trois ans. Alors...

« Tu te tortures l'esprit à essayer de savoir ce qu'est cet endroit? C'est bien toi, ça, toujours à chercher d'autres réponses alors que la vraie est juste devant toi! »

Marie-Colombe sursauta largement, ravalant avec peine un cri effrayé, levant ses deux grands yeux vers la rampe de l'escalier, où un ocelot avait prit place, et faisait tranquillement sa toilette. La jeune femme resta un moment à le regarder, incrédule. Était-ce lui qui avait...Parlé?

« Uh. Et quoi? Tu comptes rester planter là jusqu'à la fin des temps, où tu comptes bouger? »

-Tu parles? Fit cette fois la funambuliste, reculant lorsque le félin sauta à terre, s'étirant. Suite à cela, il s'assit, ses yeux dorés aux pupilles fendues braqués vers elle. Sur le coup, Marie-Colombe aurait pu jurer qu'il souriait. Comme ce regard lui semblait familier!

-Évidemment, que je parle. J'ai toujours parlé, non? (Il se leva, et monta sur la première marche des escaliers, la tête tournée cependant pour pouvoir la regarder) Tu ferais mieux de me suivre sur le champ. Tu vois, tout ce qu'il y a marqué sur ces feuilles, c'est tout sauf une blague. Tu pourras en juger par toi-même en découvrant les lieux. »

La jeune fille aux cheveux roses restait plantée sur place, comme enracinée, pétrifiée. Voilà qu'elle se perdait, qu'une porte se fermait sans plus vouloir s'ouvrir, et qu'un animal parlant venait lui...Parler. Et pour lui dire que, comble du ridicule et de l'horreur, tout ce qu'elle avait lu était la stricte vérité, et qu'elle allait, synthétisant ce qu'elle avait apprit de sa lecture, rester bloquée ici jusqu'à la fin des temps. Elle se mordit la lèvre inférieure, une angoisse commençant à lui tordre l'estomac et le cœur. Lorsqu'elle releva la tête vers l'animal, elle vit qu'il commençait à grimper les marches dans de gracieux bonds, et elle s'exclama, ce nom stupide sortit tout seule de sa bouche, reflet de son enfance et cette injustice ressentie face au fait qu'elle n'avait jamais eu le droit de toucher et nourrir les fauves de son ami dompteur:

« Eloise, attends! »

Un rire lui répondit, et ses jambes semblèrent bouger toute seule alors qu'elle gravissait rapidement les marches menant à l'étage. Derrière elle, sur le sol brillant, sa convocation du Roi, où était inscrit en lettres manuscrites son nom et son prénom, restait posé la à la vue de tous. Elle l'avait laissé tomber sur le coup de la surprise et, si elle n'avait pas pensé à le récupérer, c'était surtout car elle ne s'était pas réellement aperçue qu'elle l'avait perdu. Seul lui importait pour l'instant de rejoindre celui qu'elle avait appelé Eloise, et voir de quoi il en retournait vraiment. Cette situation était bien étrange...Elle devait en trouver le fin mot.
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