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 Tourniquet. [T.J Henskens]

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« blonde emo bby »
Hugo Launay
Hugo Launay

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MessageSujet: Tourniquet. [T.J Henskens]   Tourniquet. [T.J Henskens] Icon_minitimeLun 7 Fév 2011 - 22:00

Il devait être en train de rêver, ce n'était pas possible autrement. Dans un réflexe idiot, le jeune homme aux cheveux blonds porta sa main à son poignet, se pinçant pour se prouver que ce magnifique hall n'était qu'un tour que son esprit fatigué lui jouait. Mais non. A part une vive douleur et une marque rouge, ce geste ne lui apporta rien de plus. S'avançant au milieu de cette gigantesque entrée, il laissa son sac de cours tomber négligemment à terre dans un bruit sourd. Dans ses oreilles, Saez terminait sa chanson, sur un ton mourant qui l'agaça sur le coup. Faisant glisser son casque de ses oreilles à son cou, il laissa les notes se perdre dans l'immensité de l'endroit. Ça alors. Il n'avait jamais rien vu de tel, c'était tellement...Tellement qu'il n'arrivait pas à coller d'adjectif précis sur ce que cet endroit lui inspirait. Comment était-il arrivé ici? Il se rappelait fort bien avoir ouvert la porte de chez lui, et non celle d'une quelconque église ou d'un château...D'ailleurs il n'y avait même pas de château, par où il habitait, et puis, il n'était pas encore idiot au point de prendre un château pour sa modeste demeure! Où était-il, en ce cas? Pivotant sur lui-même, il observa à loisir ce qui l'entourait, avec de grands yeux curieux qui n'avaient pas brillé de la sorte depuis bien longtemps. Où était-il? Cette interrogation se perdit dans son esprit embrouillé, et il se passe une main sur le visage, perdu. Comme s'il avait besoin de ça...Il sentait d'ores et déjà la migraine venir, il était bien parti. Récupérant son sac par une de ses lanières, il le jeta dans son dos, écoutant Marylin Manson s'égosiller dans ses écouteurs sans auditeurs, ce qui ne l'empêchait pourtant pas de continuer son solitaire concert. Quelle force d'esprit! Se fit-il remarquer avec ironie, un petit sourire en coin faisant alors son apparition sur ses lèvres. Faisant une nouvelle fois le tour de la pièce du regard, il remarqua un panneau de liège où quelques feuilles barrées d'écritures étaient punaisées, ce qui lui arracha une grimace, ne laissant rien sur son visage de son précédent sourire. Oh oui, génial...Il devait avoir atterri dans une espèce de pensionnat ou d'école pour riches, ces tableaux là, c'étaient typique de tout ce qui portait le mot 'enseignement' dans leur description. Lui qui venait tout juste de rentrer du lycée, où il s'était par ailleurs ramassé un superbe trois qui avait finit de faire s'inquiéter son professeur d'Histoire-Géographie sur son avenir-gâché de toute façon, tout le monde lui rabâchait à longueur de temps, il avait finit par comprendre...Fallait en plus que par un moyen quelconque il atterrisse dans ce genre d'endroit. Il devait être maudit, Hugo ne voyait pas d'autres explications à sa malchance.

Enfin. Laissant le bénéfice du doute à ce panneau douteux et son contenu, qui l'informerait peut-être sur la nature de ce drôle d'endroit, il s'en approcha lentement, se stoppant lorsqu'il fut devant ce dernier. Parcourant rapidement ce qui y était écrit, son visage se figea, et il fronça ses sourcils, revenant immédiatement à la première ligne de ce drôle de message. Her...? C'étaient quoi, ces conneries? Un pouvoir, un animal qui nous parle? Il était en plein film de science fiction, ou quoi? Restant un instant là, à contempler ce ramassis d'idioties dont les auteurs semblaient tous aussi tarés les uns que les autres, son manteau beige encore humide à cause de la pluie qui tombait au dehors, il se demanda quoi faire. Là, il n'était plus du tout rassuré. Ce décor ne lui faisait plus penser à un pensionnat de riches, mais à celui d'un hôpital psychiatrique ou déambuleraient nombre de malades en grand besoin de soins spéciaux. Reculant d'un ou deux pas du panneau de liège et des feuilles manuscrites, il fut prit de l'envie de se pincer une nouvelle fois, mais se retint, songeant que ce ne serait pas plus utile que la première fois. Il ne rêvait pas, il était bien éveillé, il n'avait pas souvenir d'avoir un jour fait un rêve aussi réaliste. Rien n'était flou, là, tout semblait...Réel. L'odeur, ce grand escalier, tout, tout semblait parfaitement vrai. Et c'était sans doute ça le pire.

'I have to look up just to see Hell...'

Super, merci, songea-t-il, il ne manque plus que le grésillement dans les écouteurs et le noir complet, et ce serait parfait! Il aurait pas pu choisir plus rassurante, comme chanson. Poussant un long et profond soupir, il posa son sac à terre. Qu'est-ce que c'était que ce bordel...Il leva son regard mordoré vers le plafond, observa un long moment l'escalier, mais ne pu se résoudre à monter. Ses peurs d'enfant lui criaient qu'il devait y avoir bien pire à l'étage supérieur. Ben tiens. Il devait aller quelque part, de toute façon, il pouvait décemment pas rester planté là, à attendre une aide du bon Dieu, qui ne viendrait jamais. Qu'est-ce qu'il avait dit, le type du premier message? Periple...Skye? Oui, ça devait être quelque chose comme ça. Qu'on ne pouvait pas ouvrir la porte? Il n'avait pas essayé, mais ça ne coûtait rien de le faire. Au point où il en était, de toute façon...

Hugo allait se retourner quand un grincement, suivit d'un drôle de bruit puis celui caractéristique de 'je m'étale de tout mon long par terre aie ça fait un mal de chien' se fit entendre, et il sursauta largement, réprimant un cri, ouvrant en grand ses yeux, se tournant d'une traite vers la source du bruit. Ce qu'il vit là, allongé sur le carrelage froid, le rendit presque plus perplexe que ce qu'il avait lu sur le panneau de liège. Un type, un garçon de toute évidence, était allongé face contre terre, en...Maillot de bain, il imaginait, et avec une planche de surf à ses côtés. Enfin, il pensait que c'en était une, vu la taille et la forme...Mais qu'est-ce qu'un type en maillot de bain faisait ici, alors qu'il faisait hyper froid dehors? Et avec une planche de surf par dessus le marché. La mer, ce n'était pas la porte à côté. Fixant cet intrus pour le moins spécial de ses yeux étonnés, il ne trouva rien à dire.

Parce que, tout simplement...Bha, vous auriez trouvé quoi dire, vous, dans une pareille situation?
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MessageSujet: Re: Tourniquet. [T.J Henskens]   Tourniquet. [T.J Henskens] Icon_minitimeLun 14 Fév 2011 - 22:14

T.J poussa un bref soupir en se plaçant devant sa cabine de plage blanche, faisant tournoyer ses clés autour de son poignet. Il avait la tête dans les nuages et, franchement, un camion conduit par un flamant rose à trois tête aurait pu arriver derrière lui qu'il ne l'aurait pas plus remarqué que ça. C'était dire. Ses yeux verts sondèrent un instant la porte, légèrement absent, avant qu'il ne se décide à ouvrir ladite porte. Non pas qu'il n'avait pas envie de l'ouvrir, simplement qu'il lui fallait un temps de préparation, histoire de savoir comment il allait annoncer la chose à Ian. Il ne pouvait pas ranger sa planche et retourner le voir en lui lançant gaiement qu'il était atteint d'une maladie incurable et que, de toute façon, il ne pourrait plus jamais monter sur sa planche. Ça le faisait grave pas, comme il l'aurait si bien dit, et à cette idée il réprima une grimace. Enfin. Il ne pouvait pas non plus faire comme si de rien n'était et tenter de rester en équilibre sur les vagues ; tout ce qu'il allait réussir à faire était se briser la nuque, il en était persuadé. De toute façon, son médecin lui avait interdit de faire quoi que ce soit d'inconsidéré s'il tenait à vivre un tant soit peu longtemps. Comme par exemple marcher sur une corde raide, ou au bord d'un toit, ou faire du skateboard, ou, malheureusement, du surf. Bon. Il allait commencer par ranger cette maudite planche et ensuite il aviserait. Et si vraiment le courage lui manquait, il pourrait toujours trouver une excuse quelconque n'impliquant pas de lui révéler ce 'léger détail' de sa vie. Comme 'oh mon Dieu un touriste bizarre a couru vers moi, m'a piqué ma planche et est parti à toute vitesse j'ai pas eu le temps de l'arrêter'. Pour sûr, l'Australien avait toujours été très doué pour inventer des excuses génialissimes, il n'y avait pas de raison qu'il ne trouve pas quelque chose de convaincant à dire à son meilleur ami. C'était un jeune homme plein de ressource, on le lui avait très souvent dit. Il mourrait pas aussi facilement.

C'est sur cette brillante pensée qu'il retira son bracelet et enfonça la clé dans la serrure, tenant fermement sa planche dans sa main gauche. Il ne s'agissait pas non plus qu'elle lui tombe dessus, n'est-ce pas. Non pas qu'il craignait que cela lui fasse vraiment mal mais, tout de même, elle avait coûté vachement cher. C'était un peu son amie, maintenant! Il n'avait pas envie qu'il lui arrive malheur, la pauvre, elle qui n'avait absolument rien demandé à personne-remarque, il n'avait jamais entendu dire qu'une planche pouvait parler. Lorsqu'il ouvrit la porte, un courant d'air froid lui arracha un vague frisson, mais il n'y prêta pas attention ; ou plutôt il n'eut pas l'occasion d'y prêter attention, puisqu'en faisant un pas sur le côté, tirant sa planche vers lui, il tomba lourdement au sol, visage contre terre. Enfin, sol. Carrelage, même, d'ailleurs. Pensée hautement irrationnelle selon lui, puisque ç'aurait été pire qu'une perte d'argent que de carreler des cabines de plage..., enfin il disait ça et il disait rien. Fort heureusement pour lui, sa planche était tombée à côté de lui, et non sous et sur lui ; il le remarqua en tâtonnant à côté de lui, relevant vaguement la tête en grommelant d'incompréhensibles injures contre les maladies, les marches, les trottoirs et autres choses du même acabit. Peu après s'être étalé de tout son long dans sa 'cabine de plage', il entendit un bruit sourd résonner derrière lui, et il haussa un sourcil perplexe. Il y avait de l'écho, dans une cabine? Ça aurait bien été la première fois! C'était pas petit, mais c'était pas un super palace non plus, fallait rien exagérer. Le jeune homme ramena ses mains sous lui et se releva sur les genoux, passant une main dans ses cheveux décolorés.


Wah, trop cool. Ils avaient refait la déco, récemment? D'accord, ça faisait longtemps qu'il était pas venu, mais tout de même, Ian l'aurait prévenu s'ils avaient entièrement refait sa cabine sans demander son autorisation au préalable. Et puis, hm..., hm..., ouais. C'était pas du tout l'endroit où il rangeait ses affaires, ça. Cette intelligente constatation étant faite, il décida de se relever tout à fait. C'est à peu près à ce moment là qu'il remarqua l'autre garçon qui se tenait dans ce qui ressemblait au Hall d'une sorte de manoir, ou un truc comme ça. Difficile de former une quelconque pensée cohérente dans un moment pareil, franchement. Il était rentré dans sa cabine de plage, qui était en fait un Hall bizarre, dans lequel il y avait un garçon aux cheveux blonds, avec un manteau beige-et qui irait mettre un manteau en été, honnêtement? Il devait crever de chaud, comme ça-et des écouteurs. Il lui aurait bien demandé ce qu'il faisait dans sa cabine de plage, mais ramasser sa planche lui sembla plus important sur le moment, aussi se baissa-t-il pour la redresser, la tenant debout à côté de lui pour ne pas avoir à la porter sous son bras. Ça marchait mieux dans le sable, tiens.

Un sourire idiot éclaira son visage halé, et il passa de nouveau sa main dans ses cheveux-encore parfaitement coiffés, puisqu'il n'avait pas eu la chance d'aller dans l'eau. Il ne savait pas où il était, il ne savait pas comment il avait fait pour arriver ici, il ne savait même pas s'il ne rêvait pas. Enfin, s'il rêvait de ce genre de choses, il devait avoir le cerveau sérieusement atteint, hein...

«Euh, salut. Tu saurais pas où on est, par hasard, parce que je vou-il fut interrompu par un éternuement sonore, et fit une grimace. Hm, je voulais rentrer dans ma cabine, mais c'est pas trop ça..., j'ai dû me tromper, peut-être. ------ y fait froid, ici!»

Il resta interdit deux secondes, puis secoua sa tête de gauche à droite. Ses yeux verts toujours posés sur son interlocuteur, il détailla sa tenue plus sérieusement, et baissa les yeux sur sa propre tenue. Ça avait quelque chose d'amusant, de croiser quelqu'un habillé relativement chaudement quand on était soi-même en maillot de bain.

«Ça te prend souvent de t'habiller comme ça pour aller à la plage?»

Bah, oui. Où qu'ils soient, s'il ne rêvait pas, ils avaient bien dû entrer dans le même bâtiment. Donc il était à la plage. Logique imparable.
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Hugo Launay
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MessageSujet: Re: Tourniquet. [T.J Henskens]   Tourniquet. [T.J Henskens] Icon_minitimeLun 28 Fév 2011 - 21:12

Oui, bon. On n'aurait su lui reprocher d'être passablement intrigué par celui qui se tenait devant lui, n'est-ce pas? C'est comme si vous vous retrouviez face à un pingouin avec une écharpe rose quand vous vous trouviez à la caisse pour payer vos courses, par exemple. Enfin, à peu de choses près, tout du moins. Le garçon qui venait de se relever sur ses genoux n'était en aucun cas un pingouin, ç'aurait même plutôt été le contraire, mais ça lui faisait le même effet que si son caissier avait été un animal du pôle nord, en tout cas. Dans ce cas de figure là, au moins, le pingouin aurait été plus adapté au climat ambiant que l'imbécile qui venait de se relever avec un grand sourire, sa planche de surf debout à ses côtés. Quelle idée que de se promener dans les rues vêtu d'un maillot de bain en Avril! Et avec une planche de surf sous le bras, par dessus le marché. Hugo savait fort bien qu'il y avait des originaux à tous les coins de rue, mais quand même. Jamais encore il n'avait vu de type se balader en maillot de bain alors que thermomètre n'indiquait même pas onze degrés. Il fallait être fou pour faire ça, ou avoir cruellement besoin d'attention, au choix. Bha, dans les deux cas, cet accoutrement rendait perplexe notre ami aux cheveux blonds, qui observait présentement la planche de surf d'un air interdit. C'est que ça coûtait cher, ces machins là, non? On en achetait pas pour faire joli, c'était sûr. Mais d'un autre côté, le surf sans la mer, c'est difficile. Le surf sans vagues, c'est aussi extrêmement difficile, et des vagues, en France, elles étaient le plus souvent aux abonnés absents. Donc, ouais...Peut-être que ce garçon allait en vacances quelque part et qu'il s'était directement mit en maillot pour ne pas perdre de temps? Il n'était pas sûr qu'on le laisserait monter dans un quelconque train ou avion habillé de la sorte, mais bon. Il faisait ce qu'il voulait, ce mystérieux inconnu.

Mais tout de même, Hugo ne pouvait pas s'empêcher de penser que quelque chose clochait. Il était certain, sans trop savoir pourquoi, d'être complètement à côté de la plaque. Et ses doutes se confirmèrent quand le garçon dont il ne connaissait pas le nom prit la parole, un peu trop détendu à son goût:

«Euh, salut. Tu saurais pas où on est, par hasard, parce que je vou-(sa phrase fut soudainement interrompue par un éternuement sonore, eh oui, c'est ça de se balader en maillot de bain alors qu'il fait froid). Hm, je voulais rentrer dans ma cabine, mais c'est pas trop ça..., j'ai dû me tromper, peut-être. ------ y fait froid, ici!»

Oui, c'est clair, c'était pas du tout ça. Hugo fronça les sourcils, plusieurs choses dans la réplique du jeune homme le dérangeant. Tout d'abord, bien évidemment, le fait que ce dernier prétendait être rentré 'dans sa cabine'. Dans sa cabine, en plein milieu de la rue, près de chez lui? La seule solution plausible à ses yeux aurait été celle d'une cabine de piscine, mais il n'y avait pas la moindre piscine aux alentours de chez lui, il en était sûr, il connaissait encore son quartier, mince. Et un tel bâtiment, ça ne se construisait pas en un jour, il ne fallait rien exagérer. Donc, il était rentré dans sa cabine, en plein milieu de la rue. Super, pensa alors le jeune homme aux cheveux blonds avec une très légère grimace, il était tombé sur un fou. Puis autre chose le dérangeait, c'était ce blanc qui avait précédé sa très intelligente remarque sur la température de la pièce dans laquelle ils se trouvaient tous deux. Avait-il fait exprès de ne rien dire? Peut-être que ça l'amusait de se la jouer censure, comme dans les films. Bha, en tout cas, ça n'amusait que très moyennement Hugo, qui pensait être tombé sur un type pour le moins particulier qui aurait eu grandement besoin de soins spéciaux.

«Ça te prend souvent de t'habiller comme ça pour aller à la plage?»

Hugo reposa immédiatement son regard sur le jeune homme en entendant cela, avec une expression étonnée qui lui donnait l'air vachement intelligent, il fallait l'avouer. Hein, pardon? La plage? Il avait bien entendu ce que l'idiot en maillot de bain venait de lui dire? Éteignant à contre cœur sa musique, il fronça ses sourcils, l'air passablement courroucé. Il n'était pas du tout d'humeur à plaisanter, et l'humour de ce type, qui plus est, était vraiment de mauvais goût. La plage...Comme s'il allait le croire, elle était à plus de 300 km d'ici. Un fou affublé d'un maillot et d'une planche de surf, voilà sur qui il était tombé! Il fallait que sa chance l'ai totalement quitté pour qu'une tuile pareille lui tombe dessus. Comme s'il avait le temps de se prêter à un jeu débile. S'il ne rendait pas sa dissertation de français pour demain dernier délai, il allait se faire coller. Et vu l'état dans lequel était sa mère, il ne désirait que très moyennement lui faire subir ça. C'est pour cette raison que, agacé, Hugo croisa les bras, toisant son interlocuteur, et lâchant, d'une voix tout sauf sympathique et dans laquelle l'impatience se lisait clairement:

« Ah, trop drôle. Tu te balades souvent dans la rue en maillot, à neuf degrés, toi? Et avec une planche de surf, en plus. Tu fais quoi, au juste? T'es avec ces types du panneau, là-bas? Tu me fais une plaisanterie? Parce que si c'est le cas, c'est tout sauf drôle, tu vois. »

Pour la gentillesse, on repassera. Mais agacé et à bout de patience, Hugo ne savait plus ni quoi dire ni quoi faire. Il voulait rentrer chez lui, enfoncé sa tête dans son oreiller, et plus penser à rien. C'était tellement plus simple de ne penser à rien; On ne se torturait pas l'esprit avec des questions inutiles, comme ça.
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MessageSujet: Re: Tourniquet. [T.J Henskens]   Tourniquet. [T.J Henskens] Icon_minitimeDim 6 Mar 2011 - 22:04

Sans trop savoir pourquoi, T.J eut l'impression d'être jugé et classé dans une catégorie peu flatteuse en trois secondes et demi. Peut-être à cause du regard que lui avait lancé son interlocuteur ; peut-être aussi à cause d'un minimum de bon sens. Celui qui voulait que quelqu'un habillé chaudement regarde de travers quelqu'un en maillot de bain, par exemple. Et le pire dans tout cela était qu'il ne pouvait s'empêcher de penser que, dans cette situation et d'eux deux, c'était lui qui avait le plus l'air d'un inadapté social. Sans doute parce que, comme il s'en était vite rendu compte, il ne faisait vraiment pas chaud ici. Et que c'était lui, le paumé en short de bain. Il ne se serait pas lancé à estimer une température, mais c'était sûrement moins que la vingtaine de degrés bien révolus qu'il faisait à Sydney quand il avait quitté sa maison. La preuve : il avait éternué. Et ça, le jeune homme le savait, c'était un signe clair de son corps pour le sommer de mettre une veste, et plus vite que ça. Ce qui n'arrivait jamais en été, clairement, et ce même s'il se trouvait dans une cabine qui n'avait plus tant que ça l'air d'une cabine. Mince, il voulait dire, même avec la clim' il n'aurait pas fait aussi froid, non? Il aurait fait doux. Trop préoccupé à se demander s'ils avaient pu mettre la climatisation dans les cabines de plage pour une raison X ou Y, T.J ne remarqua pas immédiatement le visage tendu de l'inconnu en face de lui. Et quand il reposa ses yeux verts sur lui, devant ces sourcils froncés, il ne put qu'esquisser un nouveau sourire, comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes. Bien qu'il était entré dans un bâtiment inconnu et qu'il n'était plus très sûr ni de ce qu'il faisait là ni de ce qu'il allait faire. Et bien qu'il ait froid. Oui, dans le fond, si on omettait tout cela, il se sentait presque chez lui. Presque, hein.

« Ah, trop drôle. Tu te balades souvent dans la rue en maillot, à neuf degrés, toi? Et avec une planche de surf, en plus. Tu fais quoi, au juste? T'es avec ces types du panneau, là-bas? Tu me fais une plaisanterie? Parce que si c'est le cas, c'est tout sauf drôle, tu vois. »

Pour une fois dans sa vie, bien que de tout sauf intelligentes remarques firent leur chemin jusqu'à son cerveau, il se tut. Ce qui en soit était suffisamment miraculeux pour être noté, franchement. La seule raison pour laquelle il ne lança pas une blague de mauvais goût fut l'air sérieux du blond et le léger malaise qu'il avait ressenti, mine de rien, en l'entendant lui parler. Ce fut à son tour d'ouvrir des yeux étonnés, ouvrant la bouche comme pour répliquer quelque chose, sans rien dire pour autant. Neuf degrés? S'il faisait neuf degrés, pas étonnant qu'il gèle! Neuf degrés c'était la température qu'il faisait en Juillet, lors des Hivers assez froid. Là où il mettait un manteau et une écharpe, quoi. Pas un short et rien d'autre. Rien qu'à cette idée il ne put retenir un léger frisson, songeant qu'il devait tout de même faire un peu plus chaud que ça dans la pièce. Sinon il aurait été aussi raide qu'un bâtonnet de poisson, à grelotter par terre, près de sa fidèle amie bleue et blanche. Il ne savait pas comment expliquer la différence de température entre avant et après avoir passé la porte, et c'était bizarre. C'était un peu comme entrer dans un Hôtel alors qu'il pleut des cordes et entendre un client entré deux secondes après vous, lunettes de soleil et tenue légère, vous dire à quel point il faisait beau. Quant-à la planche de surf..., il était aussi rare d'en voir dans les rues qui bordaient les plages cotées que de voir une fille avec de la poitrine, selon lui.

Il leva ses mains devant lui, les agitant légèrement, comme pour se protéger. Ou signaler un malentendu, quelque chose dans ce goût là.

«Woh, her, c'est bon, répondit-il en souriant, cherchant à se détendre autant qu'à détendre l'autre-tant qu'à faire, hein. Je te fais pas de plaisanterie, je connais pas les types du panneau, je connais même pas de panneau. Je suis total clean.»

Il laissa s'écouler une seconde, jetant un coup d'œil autour de lui. Ah, maintenant il le voyait, le panneau. Mais il ne connaissaient pas 'ces types du panneau', c'était certain. Il connaissait même pas l'endroit tout court, en fait. Une bonne chose de réalisée. Parce que, oui, entre temps, il avait finit par comprendre que ce n'était vraiment pas sa cabine de plage, que ce n'était vraiment pas normal, et qu'à moins de n'avoir abusé de la boisson il n'était pas en plein rêve. Ou en plein coma éthylique, au choix. Toujours est-il qu'il n'était pas rassuré à l'idée d'avoir passé une porte magique menant dans un monde inconnu et étrange, tout ça parce qu'il avait dû se tromper de cabine de plage et ouvrir celle d'un vieux sorcier vaudou ayant logé ses affaires un peu douteuses ici. Drôle d'idée que de ranger ses affaires vaudou là, d'ailleurs..., bah ; peut-être le temps d'aller à la plage. Même les vieux sorciers devaient vouloir se baigner, de temps en temps.

«Et j'étais pas dans la rue, ajouta-t-il prudemment, se demandant s'il allait encore le prendre pour un fou s'il le contredisait. J'étais à la plage. Tu sais, avec les vagues, et le surf, donc les planches de surf et tout ça. C'est super froid, neuf degrés! L'hiver hivernal, quoi. C'est rare qu'il fasse neuf degrés!»

Se rendant compte qu'il était en train d'accuser ce brave garçon d'il-ne-savait-trop-quoi (c'est vrai, après tout, peut-être qu'il était malade et qu'il ne ressentait pas la chaleur de la même façon? Ou peut-être que son thermomètre était cassé...) et que ce n'était pas franchement sympathique, il s'empressa d'ajouter :

«Il faisait neuf degrés, dans ta rue? Je te jure, il faisait vingt-quatre chez moi.»
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MessageSujet: Re: Tourniquet. [T.J Henskens]   Tourniquet. [T.J Henskens] Icon_minitimeSam 26 Mar 2011 - 17:33

Tant qu'à faire, Hugo aurait préféré, si c'était un rêve, qu'on le réveille sur le champ, histoire qu'il n'ait plus à supporter cette absurde situation plus longtemps. C'était fou, quand même, depuis un petit moment déjà, il avait la désagréable impression que rien n'allait comme il le voulait, que tout s'échappait de ses mains à la manière du sable qui file entre nos doigts, et qu'il ne pouvait strictement rien y faire. C'était atroce, non? Il était rentré chez lui, simplement rentré chez lui! Il n'y avait rien de sorcier dans le fait de pousser la porte de son chez soi, non? Il l'avait déjà fait des millions de fois auparavant, et comptait bien le faire pleins de nouvelles fois dès qu'il serait sorti de cet endroit remplit de fous. Il ne savait pas comment il était arrivé ici, ni pourquoi, ni rien, mais il jurait qu'il allait sortir d'ici. Pas qu'il ait quelqu'un qu'il avait hâte de retrouver de l'autre côté, mais simplement parce que...Eh bien, qui aurait aimé se retrouver bloqué dans un lieu inconnu, sans rien pouvoir y faire? C'était pire que frustrant, aux yeux du jeune homme aux cheveux blonds. Reposant son regard sur le décalé à la planche de surf, il se demanda vaguement, l'espace d'un instant, s'il avait remarqué que quelqu'un en maillot de bain et avec une planche avait prit le même chemin que lui. Ben oui, s'ils étaient entrés dans le même endroit, c'est bien qu'ils allaient à la base dans la même direction, non? C'était imparable, comme logique, même un enfant de trois ans l'aurait compris. Et pourtant, il semblait toujours à Hugo que quelque chose manquait, que quelque chose clochait, mais quoi? Surtout qu'un taré en maillot de bain en Avril, alors qu'il faisait super froid dehors, il l'aurait remarqué, quand même. Ou quelqu'un d'autre l'aurait fait à sa place, et aurait sommé le garçon aux cheveux gris de s'habiller un peu plus que ça. Ce n'était pas ça que choquait la pudeur, il n'y avait guère que les vieux et les parents pour s'offusquer de ça. Mais à moins d'être sadique, on ne laissait pas quelqu'un manquer d'attraper une pneumonie juste pour faire son intéressant!

Lui en tout cas, aussi égal que ça aurait pu lui être, il lui aurait quand même demandé de se rhabiller, à ce type. Que sinon, il allait chopper la crève. Oui, il aurait dit un truc de ce genre, avec son habituel air blasé. Dommage qu'il n'arrivait pas à le prendre, dans le cas présent, son fameux air blasé, d'ailleurs. Ça lui aurait été bien utile, histoire de cacher ne serait-ce que partiellement sa colère grandissante. Ce qu'il pouvait y avoir des cons, dans la vie!

«Woh, her, c'est bon. Je te fais pas de plaisanterie, je connais pas les types du panneau, je connais même pas de panneau. Je suis total clean.»

Clean? Comme s'il allait le croire. Il pouvait agiter ses mains tant qu'il le voulait, ça n'allait pas faire s'envoler comme par magie toute la méfiance qu'il ressentait à son égard. Même si la situation entière était étrange et dénuée de tout sens, il préférait reporter ce sentiment sur le jeune homme qui lui faisait face. Si ce lieu lui paraissait bizarre, c'était forcément parce que le type qui se tenait devant lui était en maillot de bain alors qu'il faisait froid. Voilà, c'était pour ça. Uniquement pour ça. Quant à ce qui était écrit sur le panneau, il préférait ne même pas y penser. Il n'était pas stupide au point de se faire avoir par une farce aussi ridicule.

«Et j'étais pas dans la rue. J'étais à la plage. Tu sais, avec les vagues, et le surf, donc les planches de surf et tout ça. C'est super froid, neuf degrés! L'hiver hivernal, quoi. C'est rare qu'il fasse neuf degrés!»

Hugo fronça les sourcils en l'entendant parler, scrutant le regard vert de l'autre, à la recherche de la moindre trace d'amusement dissimulé. Mais voilà le problème, il n'y en avait pas. Pas la moindre trace. Le garçon aux cheveux gris semblait aussi sérieux que lui, ce qui commençait à légèrement faire peur à Hugo. Il était mythomane, celui-là, ou bien...? La plage. Encore cette histoire de plage. Il semblait y tenir, à ses vagues. Oui mais la plage, elle était à plus de 300 kilomètres du domicile d'Hugo. Comment voulait-il qu'il le croit?

«Il faisait neuf degrés, dans ta rue? Je te jure, il faisait vingt-quatre chez moi.»

Hugo secoua sa tête de gauche à droite, complètement perdu. Posant ses yeux mordorés sur le sol brillant, il se demanda quoi faire. Que fallait-il faire, en pareille situation? Vingt-quatre degrés, c'était déjà très bien en été, alors en Avril. Non, il était certain qu'il ne faisait pas plus de dix degrés quand il était sorti du lycée. Il se rappelait qu'Adrien avait fait remarquer à quel point ça caillait, pour un moi censé être en plein Printemps. S'il avait fait vingt-quatre degrés, tout le lycée serait venu en tongues et tee-shirts, rien que pour marquer le coup. Poussant un soupir franchement agacé, il reposa son regard dans celui vert de son interlocuteur. Il ne savait pas s'il se payait sa tête ou s'il pensait vraiment ce qu'il disait, mais ça ne pouvait pas être vrai. Dans tous les cas. Il se souvenait parfaitement être entré chez lui, et qu'il faisait froid, très froid. Alors ce type, il ne pouvait pas venir du bord de mer, à vingt-quatre degrés! C'était impossible.

Impossible.

« Ouais mais c'est pas possible, ça, fit Hugo, faisant de son mieux pour ne pas paraitre trop désagréable ou sur la défensive, Je sais très bien quelle température il faisait, et c'était sûrement pas vingt-quatre. La plage, elle est carrément à 300 kilomètres d'ici, comment tu pouvais y être? Et puis même, c'est trop chaud pour un moi d'Avril, ça. Tu te fiches de moi, ou t'es sérieux? Je suis entré chez moi, et j'ai atterri ici. C'est quoi ces conneries... »

Levant les yeux vers le plafond, il se demanda où il pouvait être. Au paradis? Ah ah...

« On est peut-être morts. » ajouta-t-il d'une voix sérieuse. Ben oui, pourquoi pas? Il était très beau, cet endroit. Si le paradis avait une forme, ce serait loin d'être la plus absurde. Peut-être qu'il s'était fait renversé par une voiture, peut-être que l'autre s'était noyé ou cogné la tête contre un rocher. Et pam, au ciel. Tsss...Cette pensée était tellement ridicule qu'il faillit en rire. N'importe quoi. Mais il ne savait plus quoi penser.

[Très sex', ton nouvel ava'.8D]
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MessageSujet: Re: Tourniquet. [T.J Henskens]   Tourniquet. [T.J Henskens] Icon_minitimeMar 5 Avr 2011 - 19:21

{Très sex' aussi, ton nouvel ava. Et ta signa.♥ 8D}

Là, tout de suite, T.J se sentait aussi rassuré que s'il avait été coincé près de la côte alors qu'un orage approchait : à savoir, pas du tout. Et comme à chaque fois dans ce genre de cas, il utilisait sa technique préférée : ignorer le problème. L'éviter, faire comme si de rien n'était, cligner des yeux et attendre que ça passe. Comme un mal passager, ouais. Il fermait les yeux, attendait, et ça finissait toujours par passer. De toute façon on se réveillait toujours, au final, quand on faisait un cauchemar ; il ne voyait pas pourquoi ce serait différent ici. D'accord, il était coincé dans un endroit qu'il ne connaissait absolument pas. Et peut-être que ce n'était pas normal qu'il y soit arrivé en voulant entrer dans sa cabine de plage. Ça l'était sans doute encore moins de se retrouver face à face avec quelqu'un qui vous décrivait un autre décors que celui d'où vous veniez à l'instant. Alors il admettait, oui, que la situation était inquiétante. Étrange. Effrayante. Anormale. Et, bref, tout autre adjectif qu'on aurait pu rattacher à ce type de sentiments. Mais le fait était que, dans l'immédiat, il ne savait pas quoi faire, n'y comprenait rien et ne trouvait aucune explication satisfaisante. Que dire? Ou mieux, que penser? Il n'en avait pas la plus petite idée. Rien ne lui venait, il se sentait totalement perdu. Perdu, c'était le mot. On l'aurait lâché dans une ville inconnue qu'il n'aurait pas eu l'air plus éclairé, pour sûr. Et il n'aurait pas été plus utile non plus, d'ailleurs. Parce que là, il se sentait des plus inutile, en plus de se sentir complètement largué ; il n'était même pas fichu de donner un début d'explication, même un peu minable, alors inutile d'espérer obtenir quelque chose de concret de sa part pour l'instant. Et puis peut-être qu'il faisait froid chez ce garçon, mais il pouvait jurer que chez lui il faisait chaud, encore quelques secondes auparavant. Qu'est-ce que c'était ridicule de dire 'chez lui', ils venaient forcément du même endroit! Non? Enfin, si, non? Il ne savait même plus. Difficile de croire que l'un des deux était fou. Difficile aussi de croire que la température pouvait passer de neuf à vingt-quatre degrés en deux secondes.

En tout cas, lui, il n'avait jamais vu ça. Non pas qu'il avait tout vu, loin de là..., par exemple, il voyait des trucs écris dans les journaux tous les jours, qui ne lui était jamais arrivé. C'était pas pour ça qu'il croyait que c'était impossible, donc, hm... Mais il n'empêchait que quelque chose clochait. Quelque chose clochait, il le sentait. Plus qu'un pressentiment, c'était une certitude. Une putain de certitude, comme il l'aurait si bien dit.

« Ouais mais c'est pas possible, ça. Je sais très bien quelle température il faisait, et c'était sûrement pas vingt-quatre. La plage, elle est carrément à 300 kilomètres d'ici, comment tu pouvais y être? Et puis même, c'est trop chaud pour un moi d'Avril, ça. Tu te fiches de moi, ou t'es sérieux? Je suis entré chez moi, et j'ai atterri ici. C'est quoi ces conneries... »

T.J ouvrit la bouche, puis la referma, l'air aussi ahuri qu'un poisson mort-et peut-être encore plus, dans la mesure où un poisson mort n'a plus l'air de grand chose, si ce n'est d'un poisson mort. Toujours est-il qu'il avait l'air hautement intelligent, et n'en avait pas grand chose à faire. Faire bonne impression, c'était pas sa priorité 'number one'. Il tentait de comprendre ce qu'il lui disait, de l'intégrer et d'en faire quelque chose de logique, sans succès. Il aurait pu lui réciter les tables de multiplications en décalant tout d'un rang que ça ne lui aurait pas paru plus bizarre. Bon, déjà, il avait bien compris qu'ils avaient un problème de températures, se dit-il en passant d'une jambe sur l'autre, crispant ses orteils sur le carrelage froid comme il l'aurait fait sur du sable. Vingt-quatre, neuf, pas pareil, okay. Mais le reste n'était pas plus logique, vraiment. Ça l'était même encore moins. 300 Km? Wohé, ça faisait très, très loin, ça! Il ne savait pas exactement quelle distance il y avait de sa maison à la plage, mais il pouvait y aller en cinq minutes à pieds. Enfin, la plage la plus proche, bien sûr, il n'y en avait pas qu'une. Qu'on lui dise que la plage était loin, c'était digne d'une blague de mauvais goût. Il voyait la mer par sa fenêtre en se levant, au loin, la voyait en allant se coucher, passait le trois-quart de son temps libre là-bas. La plage, c'était..., partie intégrante de sa vie et de son paysage.

Mais alors, là, pire que pire : trop chaud pour un mois d'avril. Il fit un rapide calcul mental, mais il était sûr d'être en Février. Février, Mars, Avril. Il était pas encore barge, deux mois avaient pas pu s'écouler sans qu'il s'en rende compte. Et puis de toute façon, en Avril il faisait encore assez chaud, c'était toujours l'été. Pas comme en Juillet ou en Août, où il pleuvait encore plus que d'habitude et où les températures étaient bien moins clémentes. Non, non, il était en Février. Il avait eu dix-huit ans il y avait moins d'un mois.

« On est peut-être morts. »

Cette courte phrase, ajoutée sur un ton des plus sérieux, sembla réveiller brusquement T.J. Il raffermit sa prise sur sa planche, comme si elle risquait de s'envoler et de le laisser seul, et tenta un sourire clairement teinté de nervosité dans la direction du blond.

«Oulah, peut-être pas quand même! Je pense pas être mort, j'ai rien fait de dangereux, j'ai juste ouvert la porte de ma cabine je te dis. Et mourir sur une plage, vas-y toi..., à part te prendre un coup de planche sur la tête...»

Un instant, il considéra le fait qu'il ait pu faire un arrêt cardiaque. Mais, non, l'idée était absurde. Trop jeune, encore en trop bonne santé. Ridicule, ouais. Il fut pour réciter une prière, histoire de, mais se retint à temps. Il était peut-être mourant à long terme, mais pas encore mort.

«Et puis on est en Février, lança-t-il d'un ton qui se voulait assuré, pas en Avril. C'est l'été, hm, Février, vingt-quatre degrés. Et puis, et puis la plage elle est juste à côté, j'y vais à pieds! Sydney, tu sais, euh, l'Australie..., tout ça...»

Il le regarda un moment sans rien dire, se donnant l'impression désagréable et étrange d'expliquer à son voisin où il habitait. Ou de converser avec un fou. Ou d'être fou lui-même. Ou mort, évidemment. En tout cas, ce n'était pas une merveilleuse impression de plénitude et de tranquillité, pour sûr. Il n'avait presque jamais autant été loin de la plénitude, il en était sûr. Déjà qu'à la base il comprenait qu'à moitié le concept, c'était dire...

«Je suis sérieux, hein, je me fiche pas de toi.»
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MessageSujet: Re: Tourniquet. [T.J Henskens]   Tourniquet. [T.J Henskens] Icon_minitimeSam 9 Avr 2011 - 17:22

C'était peut-être pire que stupide, comme hypothèse, mais au moins, elle avait le mérite d'expliquer rationnellement leur situation. Enfin, rationnellement, il en savait rien, mais ça l'expliquait, au moins. Alors, étaient-ils au Paradis, ou en Enfer? Vu toute les bêtises qu'il avait fait ces dernières années, Hugo aurait opté pour l'Enfer, il se voyait mal accueilli au Paradis les bras ouverts par un Dieu en lequel il ne croyait même pas, de toute façon. Le Tartare et ses mille souffrances, il préférait, ça sonnait même bien, comme nom, dans un certain sens, bien que ça lui rappelait d'une drôle de manière cette sauce immonde que sa mère avait tenu à lui faire manger étant enfant. Mais là n'était pas la question, songea-t-il en levant ses yeux vers le haut plafond qui déployait au dessus d'eux des trésors de richesse, il était bien loin de tout ce qu'il avait toujours connu, à présent. Il ne fallait pas être devin ou être un génie pour s'apercevoir que quelque chose clochait, et que quoi qu'il puisse en penser, ce n'était pas la porte de chez lui qu'il avait poussé. Sinon, il aurait atterri chez lui, pas ici, c'était logique. Il ne connaissait pas cet endroit, n'avait jamais pareil lieu, sinon dans ses livres d'histoire, mais il était loin d'avoir vécu sous Louis XVI, mince! Le temps n'était plus aux belles démesures de ce genre, on construisait des immeubles, des tours gigantesques, on bétonnait les villes, qui ne ressemblaient plus à rien, si ce n'était à un amas de ferrailles innommable, dans lequel les gens semblaient pourtant se complaire un minimum. Lui n'aimait pas ça, la fumée des pots d'échappement des voitures le faisait tousser à en avoir les larmes aux yeux. Au moins, dans sa petite ville, il n'y avait pas de nuage noir au dessus des maisons, et les rues étaient relativement tranquilles, surtout le soir. Il se souvenait de chaque pas qu'il avait fait dans ces rues qu'il connaissait si bien, il se souvenait être descendu du train, avoir dépassé la gare et avoir emprunté ce chemin qu'il faisait chaque soir. Il s'était retrouvé face à chez lui, avait poussé la porte, était entré. Il aurait du se trouver chez lui. Chez lui, pas ici, dans cet endroit qui semblait ridiculement grand et beau. Sa maison était petite, il y avait de la place pour deux personnes, gère plus, et chaque pièce était décoré dans la plus grande simplicité qui soit, comme avait dit sa mère lorsqu'ils avaient emménagés et qu'elle était encore à peu près en bonne santé, 'on ne va pas se tuer à reconstituer Versailles!'. Hugo savait que sa mère détestait Versailles et Paris, parce que c'était là d'où venait son père. Elle n'aimait pas cette grande capitale et parlait avec un mépris hautain des 'Parisiens'. Il avait fallut à Lily faire des pieds et des mains pour qu'elle accepte de la laisser continuer ses études là-bas. Lily...Hugo se demandait ce qu'elle pouvait bien faire, en ce moment même. Sans doute était-elle en train d'étudier, elle qui était si consciencieuse dans son travail, tout son contraire.

Rien qu'en pensant à elle, il eut soudainement envie de hurler sur le type à la planche de surf et de frapper la porte jusqu'à ce qu'elle s'ouvre sous ses coups. Elle avait promis de passer les voir le week-end même, comment allait-il faire pour la voir s'il ne pouvait pas sortir? Hugo, doucement, soupira, reposant son regard clair sur le garçon en maillot de bain, qui l'exaspérait toujours à être aussi peu couvert. La plage, rien que ça! Tout s'embrouillait dans l'esprit du jeune homme aux cheveux blonds, qui se demanda vaguement s'il y avait du doliprane dans cet endroit. Il fallait qu'il sorte. Il se fichait bien de savoir où il était, il voulait simplement sortir. Cet endroit lui faisait peur, il avait la dérangeant impression de ne pas y être à sa place, de faire tache dans le paysage. Ou peut-être était-ce juste le style 'époque des beaux châteaux' de ce lieu et son apparence 'garçon des villes' qui jurait terriblement et le faisait se sentir mal à l'aise. Ou autre chose, il ne savait pas. Il avait juste besoin de sortir, et respirer l'air de l'extérieur. Une simple porte ne pouvait pas vous condamner à rester toute votre vie dans un endroit, c'était complètement stupide et impossible, ils n'étaient pas dans le Seigneur des Anneaux ou un autre truc de ce genre.

«Oulah, peut-être pas quand même! Je pense pas être mort, j'ai rien fait de dangereux, j'ai juste ouvert la porte de ma cabine je te dis. Et mourir sur une plage, vas-y toi..., à part te prendre un coup de planche sur la tête...»

Oui bha, peut-être qu'il avait déliré et pensait avoir ouvert la porte de sa cabine, alors qu'en fait il avait prit un coup de soleil de trop et était en train de mourir à terre d'une insolation. C'était possible, de mourir de ça, au moins? Hugo s'en fichait, au fond, tout ce qui importait, c'est le fait qu'il pouvait être mort. Lui-même ne se souvenait pas avoir heurté par une voiture ou quoi que ce soit de ce genre, mais il ne savait pas comment expliquer la situation, alors il envisageait différentes hypothèses. Et c'était loin d'être la plus tordue, celle là! Elle était déjà moins tordue que tout ce qui était raconté sur ce maudit panneau de liège, c'était dire. Fixant la porte qui se trouvait derrière l'imbécile aux cheveux gris, il se dit qu'il ne pourrait jamais l'ouvrir de force, elle était trop grande. Peut-être qu'avec un Bélier, s'ils s'y mettaient à plusieurs, elle céderait?

«Et puis on est en Février, pas en Avril. C'est l'été, hm, Février, vingt-quatre degrés. Et puis, et puis la plage elle est juste à côté, j'y vais à pieds! Sydney, tu sais, euh, l'Australie..., tout ça...»

Le crétin aurait pu lui dire qu'il était le fils de Dieu qu'Hugo n'aurait pas tiré une tête plus intelligente. Il le fixa de ses yeux mordorés, comme s'il venait de dire la pire imbécillité au monde. Pardon, en Février? C'était pire que neuf degrés, la température, en février! Et puis ils n'étaient pas en Février, il le savait bien, ils étaient en Avril. Il avait regardé son calendrier, et tout son lycée ne pouvait décemment pas avoir deux moins de retard sur le reste du monde, certainement pas. Quant à Sydney, l'Australie...Même si le jeune homme lui assura quelques secondes plus tard qu'il était sérieux et ne se fichait pas de lui, Hugo n'en cru pas un mot. Le coup du mois et de la température était déjà assez gros, alors maintenant, le pays! Il se moquait de lui, il ne voyait pas d'autre explication. Sauf celle bien entendu de la mort. Il la gardait dans un coin de son esprit, celle là, on ne savait jamais. Elle aurait pu servir.

« Attends...Tu viens de Sydney? Non, d'abord, on est pas en Février. J'ai pas deux mois de décalage, quand même, on est en Avril, je suis formel. On peut pas être en Février. Et puis, si t'es Australien, pourquoi tu parles Français? On est en Avril, et on est en France. »

Oui. Ils étaient en France, en Avril, et il faisait froid. Hugo avait la sale impression de parler dans le vide, et de dire des stupidités, ce qui était un comble, il savait quand même d'où il venait, quel mois on était et quel température il faisait! Il voulait bien admettre ne pas être une lumière, mais tout de même, il savait au moins ça. Tout le monde savait ça. Son sac de cours, qui était à ses côtés, s'affaissa à terre, et il donna un coup dedans, histoire de se calmer. Bon, pas un trop grand coup, il avait sa calculatrice dedans, et sa mère allait le tuer s'il la cassait. Putain. Il ne savait pas où il était, mais il n'aimait pas ça du tout, du tout.

[Oui, je sais. Ils sont beaux, hein?8D]
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MessageSujet: Re: Tourniquet. [T.J Henskens]   Tourniquet. [T.J Henskens] Icon_minitimeMer 20 Avr 2011 - 17:04

{Oh oui. Mais T.J est mieux.8D ♥}

T.J aurait tout donné, sur le moment, pour se faire réveiller par à peu près n'importe qui, pour être tout bonnement tombé dans les pommes. Ian l'aurait certainement secoué en lui disant qu'il s'était inquiété à mort et a de fait appelé l'armée, le samu, les forces spéciales et ses parents. Lucy lui aurait renversé un grand seau d'eau sur la tête et lui aurait donné un coup de pied dans les côtes en le traitant de fainéant si ça n'avait pas suffit. Ryan aurait couru appeler ses parents en criant qu'il était en train de mourir. Ashley n'aurait pas su quoi faire, et l'aurait laissé mourir là. Il se demandait lequel aurait été le plus efficace pour le sauver en cas de danger, tiens. A priori, il aurait fini mort dans tout les cas ; vachement rassurant, comme perspective. En se faisant cette remarque, ce que venait juste de dire le garçon en face de lui lui revint, trouvant un désagréable écho dans son esprit. C'était fou ce qu'on était prêt à croire, dans ce genre de situation. Comme s'il pouvait être mort! D'accord, il ne comprenait pas très bien ce qui se passait, mais il doutait que cet endroit soit le Paradis ou l'Enfer. Et puis, quand même..., ils auraient pu attendre qu'il soit correctement habillé pour l'emmener ici, dans ce cas! Et s'il avait été en train de se changer? Il ne voulait même pas l'imaginer! Ce qui le gênait le plus, dans cette situation, était son absence totale de sens ou de logique. Déjà que lui-même n'était pas très fort pour ça, ce moment battait tout les records. Il concédait que se retrouver enfermé dans un placard, par exemple, c'était bizarre et ça n'avait rien de très glorieux : mais se retrouver coincé dans un grand manoir en maillot de bain, il fallait avouer que c'était bien plus bizarre encore. Surtout qu'il était persuadé, persuadé qu'il était rentré dans sa cabine! Il se revoyait appuyer sur la clenche, se retourner pour fermer la porte, faire un pas en arrière, s'emmêler les pinceaux et tomber lourdement en voulant se retourner. Il avait encore la sensation du sable sous ses pieds, il n'était tout de même pas fou à ce point là! Pourtant, si lui n'était pas fou, c'était que l'autre devait l'être. Enfin, tout de même..., il ne disait même pas venir du même pays que lui, alors il ne pensait pas pouvoir tabler sur sa santé mentale. Oh, peut-être un touriste! Ian qui en parlait juste avant, tiens, il aurait bien rit.

Il posa ses yeux verts sur le sol, sous ses pieds, puis les releva vers son interlocuteur. Il avait pas l'air de mentir, c'était bien ça le problème. Si encore il avait été un malade de plus sur cette terre, ça aurait déjà expliqué ces toutes petites ridicules minuscules incohérences de temps et de lieu... Aurait resté à expliquer le 'comment je suis arrivé là' et 'je suis où au juste', et tout aurait été clair. Quelque chose lui disait qu'il n'était pas prêt de trouver des réponses satisfaisantes à ces questions, hm. Et ça, c'était embêtant. Ou plutôt un rien angoissant. Remarque il pensait avoir le droit, maintenant, de partir d'un long rire hystérique et de s'allonger par terre en racontant n'importe quoi et en attendant la mort. S'il tenait à perdre toute crédibilité c'était la meilleur façon de le faire, en effet..., peut-être avait-il encore un peu besoin de sa santé mentale, alors il allait rester à peu près droit et tenir sa planche et penser correctement. Le plus correctement possible, en tout cas. Sans dire n'importe quoi. Enfin, il ferait son possible.
Ah. A la tête que fit le blond en face de lui, il était à peu près sûr que sa réponse n'avait pas été la bonne. Enfin, il savait quand même où il était et le mois dans lequel ils se trouvaient, c'était dans ses cordes. Et puis oublier le mois de son anniversaire, ça, jamais! Il ne connaissait aucun enfant qui aurait oublié le jour de Noël, par exemple : c'était la même chose, là. On n'oublie pas le mois dans lequel on se trouve. Un doute sur le jour, d'accord..., mais sur le mois, mince!


« Attends...Tu viens de Sydney? Non, d'abord, on est pas en Février. J'ai pas deux mois de décalage, quand même, on est en Avril, je suis formel. On peut pas être en Février. Et puis, si t'es Australien, pourquoi tu parles Français? On est en Avril, et on est en France. »

T.J sourit d'un air de parfait imbécile, penchant vaguement sa tête sur le côté. Signe qu'il ne comprenait absolument pas ce qu'il était en train de lui raconter. Oui, oui, c'est ça, non, sans doute, tu peux répéter? Il donna un coup de pied dans son sac, et l'adolescent aux cheveux métalliques le regarda faire, rapprochant inconsciemment sa planche de lui. C'était la dernière chose qui le raccrochait à la réalité, selon lui, il ne comptait pas la laisser partir comme ça! Si tant est qu'une planche puisse se mettre à courir vers la liberté, évidemment. Il n'en avait jamais vu jusque là, mais on est jamais sûr de rien, hein. Ç'aurait été le bon moment pour lui vanter les mérites de telle ou telle secte, tiens. Il aurait été prêt à croire n'importe quoi pourvu que ça paraisse à peu près vraisemblable.

«Je parle Anglais, répondit-il sans réussir à résorber son sourire, malgré ses efforts. Puis toi aussi tu parles Anglais! Enfin je t'entends parler anglais, moi. Je connais pas deux mots de français, à part..., 'Bonjour' et 'Je ne parle pas français'. Alors moi, parler français, aucun risque! En plus ils ont tous un nom indisable.»

Phrase hautement intelligente que lui avait appris un ami d'origine, justement, française. Enfin, il était venu habiter ici quand il avait quatre ou cinq ans, alors l'accent, il ne l'avait pas trop ; mais il parlait très bien les deux langues. Il avait un nom imprononçable, d'ailleurs. Quentin. A savoir, pour le pauvre Australien qu'il était, Kwènetine. Quentin, c'était indisable, comme il l'avait si bien dit. Et que lui, Tyler-John Henskens, qui faisait déjà des fautes d'Anglais alors que c'était sa langue maternelle, parle couramment français... Il aurait pu élever des phoques en Afrique, aussi, hein. Pourquoi pas.

Et ce fichu sourire qui dégageait pas. Bon, ça devait être un de ces moments tout sauf drôle où le fou rire guettait. Comme quand le directeur arrivait et vous passait un savon. Moment difficile pour ne pas rire, sans qu'il sache pourquoi. Là, il aurait préféré avoir l'air mortellement sérieux que trépané, mais on ne choisit pas.

«Désolé, c'est pas drôle, dit-il en retenant difficilement un rire. C'est peut-être nerveux. Enfin moi je suis en Février et en Australie, ou bien on m'a menti toute ma vie! Ou alors on t'as menti à toi. Ou alors on s'est fait enlever par des extra-terrestres fan des siècles précédents.»

Un instant de blanc.

«En tout cas, j'ai froid. On peut pas tout simplement ouvrir la porte, non...?»
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MessageSujet: Re: Tourniquet. [T.J Henskens]   Tourniquet. [T.J Henskens] Icon_minitimeJeu 28 Avr 2011 - 19:44

Et là, qu'est-ce qu'il était censé faire, hein? Hugo était complètement perdu, ne savait pas s'il devait avancer, reculer, tenter d'ouvrir cette porte, jeter son sac contre le mur, ou en mettre une au type en maillot de bain qui continuait de sourire devant lui comme un imbécile heureux. Ah ah, très drôle, franchement. C'est vrai que leur situation commune était si comique qu'ils auraient pu en faire un sketch. Le gars au manteau et le type au maillot de bain, pour sûr, ça en aurait fait rire, des gens. Ça lui aurait même décroché un sourire s'il n'avait pas été fatigué, énervé, et coincé dans un endroit dont il ne connaissait rien alors même qu'il avait poussé la porte de sa maison. La porte de SA maison, et pas celle d'un musée bizarre qu'on aurait construit à côté de chez lui durant la nuit. S'il y avait eu une quelconque infrastructure de ce genre dans sa ville, il en aurait été informé, ça n'aurait pas passé inaperçue. Ses voisins étaient plutôt du genre à s'enorgueillir de tout et n'importe quoi, et si le gouvernement avait décidé, pour une obscure raison car sérieusement, c 'était tout sauf un lieu prisé des touristes et des intellectuels, de construire un musée en ville, alors il l'aurait su dès les premières minutes où l'information aurait été officialisée. Avec les commères, les nouvelles vont bon train. Et sinon, il n'y avait aucune vieille bâtisse abandonnée près de chez lui, cela faisait tout de même quelques années qu'il habitait ici, et il s'en serait aperçu, s'il y en avait eu une. Il n'était pas particulièrement aventureux, mais une immense baraque aux volets qui claquent au vent, ça mérite une petite visite, et il aurait proposé à Adrien et Lise de venir le rejoindre pour l'explorer. Non, décidément...Plus il se repassait les différentes hypothèses possibles en tête, plus il songeait qu'aucune d'elles n'était vraiment 'possible'. Encore, il aurait été seul dans cet endroit, sans ces stupides messages épinglés au tableau, et sans cet imbécile en maillot, il aurait pu trouver une explication à peu près rationnelle, mais non! Il fallait que des plaisantins marquent n'importe quoi sur un bout de papier et le mette bien en évidence, et qu'un cinglé entre à son tour, en maillot et avec une planche de surf, en clamant avec un grand sourire tiré d'une pub qu'il venait de Sydney et était, il y a quelques instants, sur la plage. Pour qui le prenait-il, au juste? Hugo savait bien qu'il était loin d'être une lumière, mais il n'était pas stupide pour autant. Pas au point de croire un truc pareil, en tout cas, oh que non.

Et l'autre qui continuait de sourire comme un demeuré, ne put-il s'empêcher de remarquer avec un froncement de sourcils en reposant ses yeux clairs sur le surfeur aux cheveux argentés. Quoi, qu'est-ce qu'il avait, au juste? Il ne comprenait pas ce qu'il lui disait? C'était pourtant clair. Il venait de France, en Avril. Pas d'Australie, en...Février. Hugo, sans qu'il sache trop pourquoi, tenta de rassembler le peu de connaissances qu'il avait de l'Australie, ce qui se limitait à de vagues notions géographiques. C'était une grande île, située en Océanie, dont les habitants parlaient l'anglais. Bon, déjà, ça coinçait, parce que le type en face de lui parlait Français; Il savait encore reconnaître sa langue maternelle, merci, on ne lui ferait pas croire qu'il s'était trompé, c'était proprement impossible. Puis s'il avait parlé Anglais, il ne l'aurait pas compris, ou très mal. Son père et sa soeur avaient beau parler couramment Anglais, lui ne possédait pas et ne posséderait jamais leurs connaissances, c'était peine perdue. Ce n'est pas comme s'il avait envie de savoir parler couramment cette langue, en plus, le français, ça lui suffisait bien. Quand il aurait apprit à ne plus faire de fautes de temps et d'orthographe, il pourrait passer à une autre langue, mais pas avant. En tout cas, ce garçon là aurait pu tenter d'être plus crédible dans son mensonge, parce que parler français en Australie, il n'y croyait pas une seule minute. Bon, il ne pouvait pas le critiquer sur le déguisement, il avait fait fort, sur le coup; En maillot et avec une planche, pour de vrai. Il avait du avoir bien froid dans la rue, il ne faisait pas très chaud, en cette saison.

Ces pensées ne firent que conforter Hugo dans son hypothèse de la folie de celui qui lui faisait face. Car, dans une telle situation, avec ce que l'un et l'autre disaient, en totale contradiction, il y en avait forcément un qui devait être fou, non? C'était la solution la plus rationnelle. Et comme le jeune homme aux cheveux blonds se sentait sain d'esprit, c'était son compagnon de discussion qui devait impérativement l'être. Oui, c'était la meilleure explication, la plus rationnelle, la plus sensée, celle qui lui faisait, honnêtement, le moins peur. Mais quelque chose clochait toujours dans son raisonnement, et il le voyait bien lorsqu'il regardait le type aux cheveux gris dans les yeux. Il n'avait pas l'air d'être fou, ni d'avoir prit une quelconque drogue, ou même d'avoir bu. Il avait juste...L'air perdu. Comme lui devait le paraitre, se dit Hugo, non sans une pointe d'ironie qui lui fit mal. Il n'avait pas envie que l'autre garçon soit sain d'esprit. Parce que dans ce cas là, ils l'étaient tous les deux, et aucun ne mentait, ou...Et où se trouvaient-ils, alors? Il ne pouvait pas croire ce qui était écrit sur le tableau. C'était impossible, impossible. Et on avait apprit à Hugo à ne pas croire en la magie. La magie, c'était bon pour les enfants, dans les contes qu'on leur lisait pour les aider à s'endormir le soir. Les grands doivent savoir faire la différence entre imaginaire et réalité, et ça faisait longtemps qu'Hugo n'était plus un enfant. La différence...Il savait la faire, mince! La magie, ça n'existait pas, c'est ce qu'on lui avait toujours dit. Alors franchement...On ne pouvait décemment pas lui demander d'y croire maintenant, ici. C'était impossible, impossible. Il ne pouvait pas, c'était au dessus de ses forces, tout simplement.

«Je parle Anglais. Puis toi aussi tu parles Anglais! Enfin je t'entends parler anglais, moi. Je connais pas deux mots de français, à part..., 'Bonjour' et 'Je ne parle pas français'. Alors moi, parler français, aucun risque! En plus ils ont tous un nom indisable.»

Hugo fronça les sourcils à cette réplique, lançant au type à la planche un regard tout sauf aimable. Pardon? Il l'entendait parler Anglais? C'était la meilleure, ça! Il avait eu tort de le penser sain d'esprit il y avait quelques secondes, parce que définitivement, ça ne pouvait pas être le cas. Il s'en serait aperçu s'il parlait Anglais. Et il ne le parlait pas, pas plus que lui d'ailleurs, qui s'exprimait en Français. Et puis, question nom 'indisable', les Anglais, les Australiens, et tous ceux qui parlaient Anglais, ils n'étaient pas mieux! Ils s'appelaient tous Andrew ou John, eux.

«Désolé, c'est pas drôle. C'est peut-être nerveux. Enfin moi je suis en Février et en Australie, ou bien on m'a menti toute ma vie! Ou alors on t'as menti à toi. Ou alors on s'est fait enlever par des extra-terrestres fan des siècles précédents.»

Pas drôle, c'était clair, pensa Hugo, laissant s'échapper un petit ricanement méprisant. Des extra-terrestres, et puis quoi encore. S'il ne croyait pas en la magie, il croyait encore moins aux petits hommes verts qu'on disait venir de Mars, alors que cette planète était absolument vide de vie. Et quand bien même d'autres planètes d'autres systèmes solaires ou d'autres Galaxies auraient été habitées, à quoi ça leur aurait servit, de venir les voir? Ils n'avaient rien à leur donner, sinon leurs fléaux, la guerre et les maladies en tout genre qu'ils se trimballaient depuis des siècles. Ils devaient avoir assez à faire avec leur propre planète, alors eux, qu'est-ce qu'ils pouvaient avoir à en faire, les bons hommes verts? Surtout pour les emmener dans un tel endroit. Enfin. Si ça plaisait à l'autre de faire de l'humour, grand bien lui fasse: Seulement, il n'était pas très réceptif aux plaisanteries depuis qu'il avait franchi cette stupide porte. A ses risques et périls, donc.

«En tout cas, j'ai froid. On peut pas tout simplement ouvrir la porte, non...?»

Hugo haussa ses épaules, levant ses yeux au ciel, ou plutôt au plafond, en l'occurrence. Il n'avait pas essayé de l'ouvrir, mais sur le bout de papier, c'était marqué qu'on ne pouvait pas. Curieusement, il ne pensait pas cette information fausse. Si elle s'ouvrait comme on le voulait, ça n'aurait pas été très crédible de dire d'essayer et d'ensuite tout raconter. Pas logique du tout.

« Je sais pas, fit-il finalement, Tu peux essayer, mais je ne pense pas qu'elle s'ouvre. C'est écrit sur le bout de papier (Il fit un geste en direction du panneau), on ne peut pas l'ouvrir. Enfin, tu fais ce que tu veux, c'est pas moi qui vais t'empêcher d'essayer. Mais quand même... »

Il marqua une petite pause, avant de reprendre:

« Je suis formel, je suis français. Et l'Anglais, je n'y comprend pas grand chose. Alors si tu parlais Anglais, je n'y comprendrais presque rien. Or, je comprend tout ce que tu dis. Bizarre, non? »

Puis, après une petite hésitation, il ajouta, essayant d'avoir l'air désinvolte même s'il avait tout sauf l'air tranquille:

« Je m'appelle Hugo. Et toi, Monsieur l'Australien? Tu t'appelles pas John ou Andrew, quand même? »

Y'a p as à dire, les clichés, ça colle à la peau. S'il s'appelait John ou Andrew, il allait le frapper. Et pire s'il s'appelait John Smith. Là, il jurait qu'il le tabassait. Il avait besoin de se défouler sur quelque chose ou quelqu'un de toute façon, alors ce n'est pas ça qui l'aurait gêné. Vu qu'il n'avait pas le droit de se défouler sur sa calculatrice, qui était dans son sac, ça ne laissait plus beaucoup de choix possibles...

[Et le pire, c'est que je peux rien dire, parce que techniquement, c'est vrai.XD]
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MessageSujet: Re: Tourniquet. [T.J Henskens]   Tourniquet. [T.J Henskens] Icon_minitimeDim 8 Mai 2011 - 17:15

{Tu peux rien contre le charme Australien, que veux-tu... :D}

Avec un peu de chance, se dit T.J en tentant de résorber son sourire, des caméramans allaient sortir d'un angle avec leurs caméras et crier 'surprise, vous avez été piégés!'. Bon. Il avait le droit de rêver, non? Peut-être les avait-on drogués à leur insu et enfermés là pour voir ce que ça donnerait, pour voir comment deux personnes réagiraient face à ce genre de situations. Ça n'expliquait vraiment rien, ça ne tenait absolument pas debout, mais il n'avait franchement pas envie d'y penser. Pourquoi ça n'aurait pas pu être ça, hein? Il aurait largement préféré! Même si ça aurait signifié qu'un de ses proches l'avait trahi, c'était déjà mieux que de se savoir enfermé dans un endroit bizarre pour une durée indéterminée. Où, en plus, il faisait froid. Tant qu'à faire, si quiconque avait voulu les capturer pour faire Dieu seul savait quoi (ou peut-être qu'il ne savait pas, lui non plus?) ils auraient pu les amener dans un Hôtel chauffé correctement, ou quoi que ce soit de ce genre. Le Manoir style siècles précédents, ça lui plaisait assez moyennement. Quoi que c'était joli, dans un sens. C'était joli, et ça donnait aux lieux un aspect assez unique, glauque. Pour sûr, ça aurait fait moins sérieux de se retrouver dans un endroit bien éclairé, où une jolie hôtesse à l'accueil leur aurait tout expliqué dans les moindres détails. Elle leur aurait donné une clé menant à une chambre dans laquelle ils auraient pu se reposer tranquillement, avec des douches sophistiquées, des buffets à volonté et tout ce dont ils auraient eu besoin ou envie. Au rez-de-chaussée, une super cuisine où s'affaireraient des cuisiniers talentueux, et une grande salle à manger où tout le monde se réunirait matin, midi et soir pour déguster des mets succulents. Là, d'accord, il acceptait d'avoir été enfermé sans raison et de manière totalement inexplicable. Mais sans l'hôtesse, les chambres géniales et le buffet à volonté, il ne marchait pas. Et puis il n'avait même pas de vêtements! Curieusement, quand il tentait de s'imaginer qu'il allait rester bloqué là un moment, la première chose qui lui venait à l'esprit était qu'il allait devoir trouver des vêtements. Parce que se balader en short de bain ne le dérangeait absolument pas-ce n'était pas comme s'il avait honte de son corps-mais il allait crever de froid en moins de deux. Or ça, ça aurait été vraiment bête comme mort.

Bon. Pour l'instant, il devait surtout tenter de comprendre un minimum et de garder toute sa tête. Il était sûr qu'on aurait pu devenir fou, à essayer de comprendre rationnellement quelque chose qui ne s'expliquait pas! Lui, il tenait à rester sain d'esprit et maître de lui-même. Même si pour l'instant, il avait tout bonnement l'impression d'être un cinglé en pleine conversation avec un autre cinglé, à dire des choses aussi insensées. Et vu le regard que lui lançait son interlocuteur, il ne devait pas se sentir euphorique à l'idée de vivre une expérience unique en son genre. Compréhensible, dans un sens. Lui, à défaut de faire la tête, continuait de sourire sans vraiment savoir pourquoi. Peut-être un effet secondaire de la drogue qu'on lui avait forcément injecté, pour qu'il ne se rappelle pas de qui s'était passé entre le moment où il avait ouvert la porte de sa cabine et celui où il avait atterri ici. Au point que, et là chapeau bas, il relie les deux événements et pense qu'ils se suivaient dans le temps. C'était fort, quoi! Et même si au fond de lui-même il savait pertinemment qu'on ne lui avait pas injecté de substance suspecte, il préférait cette version à celle qui disait 'ta cabine s'est transformée en Manoir'. Parce que, comment dire, hmm... C'était impensable.

« Je sais pas. Tu peux essayer, mais je ne pense pas qu'elle s'ouvre. C'est écrit sur le bout de papier, on ne peut pas l'ouvrir. Enfin, tu fais ce que tu veux, c'est pas moi qui vais t'empêcher d'essayer. Mais quand même... »

L'Australien écouta avec intérêt sa réponse, et suivit son geste du regard. Le bout de papier, hein? Et bien aussi vrai qu'il s'appelait Tyler-John Henskens, cette porte n'allait pas lui résister longtemps! Peut-être que les personnes qui avaient écrit ça espéraient que ça suffirait à les persuader, mais ce n'était pas le cas. Aucune porte ne pouvait se verrouiller d'elle-même, comme ça, sans raison ; et si quelqu'un la tenait de l'extérieur, ça se sentirait. Le jeune homme haussa les épaules et posa délicatement sa planche au sol alors qu'il reprenait la parole, tout en faisant bien attention à ne pas rayer ou abimer sa précieuse amie d'une manière ou d'une autre.

« Je suis formel, je suis français. Et l'Anglais, je n'y comprend pas grand chose. Alors si tu parlais Anglais, je n'y comprendrais presque rien. Or, je comprend tout ce que tu dis. Bizarre, non? »

Tout en écoutant ce que répondait le jeune homme à la veste claire, T.J s'était dirigée vers la porte et avait entrepris de tirer dessus avec toute la délicatesse qui le caractérisait parfois. Ouais. C'était la même chose que lui, en somme. Aucun d'eux ne parlait la langue de l'autre, chacun d'eux entendait l'autre dans sa langue natale. Une vraie histoire de fous. Peut-être cet endroit était-il équipé d'un système efficace de traduction? Même lui se rendit compte, en pensant cela, que c'était ridicule. Il tira encore une fois sur la poignée, et décréta qu'en effet elle ne s'ouvrirait pas quand il fallait partir à la renverse. Si ses fichues mains voulaient bien tenir correctement cette fichue poignée, aussi, il aurait peut-être moins de mal à l'ouvrir! Quoi que quelque chose lui disait, au fond de lui, qu'ils auraient pu se mettre à cinq ou six sur cette porte sans réussir à la faire bouger d'un millimètre. Désespérant.

T.J se retourna vers le dénommé 'Hugo' quand il se présenta, et lâcha à contrecœur la porte. De toute façon, ça ne servait à rien. Il retourna là où il se trouvait avant, debout près de sa planche, et passa ses doigts sur la paume de sa main gauche pour faire passer la douleur. Oui, eh bien il n'avait pas qu'à tirer dessus comme un crétin, il était d'accord. Heureusement qu'il ne s'était pas vraiment fait mal, il aurait eu l'air malin.

«Bon, ça s'ouvre vraiment pas, répondit-il tout d'abord, quoi que les faits étaient assez parlants en eux-même. Et tu peux m'appeler T.J, si tu veux. Pourquoi pas John ou Andrew? C'est des prénoms cool, non? Hugo, alors. Ça va, c'est pas trop compliqué à dire pour un nom français.»

Non, il ne s'appelait ni John ni Andrew. Enfin, à moitié pour l'un, tout de même. Il sembla réfléchir durant une seconde ou deux, puis acquiesça dans le vide. C'était une habitude, chez lui, de poser des questions sans attendre de vraie réponse ; qu'il ne laisse pas le temps d'y répondre n'avait rien d'anormal. Il pensait à voix haute. Tiens, il était sûr que ça allait lui jouer des tours, un jour.

«Et sinon on fait quoi, si on peut pas sortir? Il donne pas le mode d'emploi, le bout de papier?»

Ça aurait pu être utile, quand même. Pourquoi pas un 'allez ici, faites ça, vous trouverez ça, y'aura untel et untel, vous aurez le droit de mais pas de', hein? Ça aurait facilité la tâche, franchement. Raison pour laquelle il doutait fort que ce genre de choses soit inscrites dessus.
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MessageSujet: Re: Tourniquet. [T.J Henskens]   Tourniquet. [T.J Henskens] Icon_minitimeSam 21 Mai 2011 - 14:02

Ça pouvait paraître stupide, mais une des premières pensées d'Hugo en arrivant ici avait été: Si je ne sors pas rapidement, je n'aurais pas le temps de faire ma dissertation pour demain. N'importe quel élève de sa classe en aurait rit, tant Hugo était connu pour ne pas rendre ses devoirs, justement. Il les rendait toujours en retard, ou si le professeur lui disait qu'il lui mettrait un zéro même s'il la rendait, ne la rendait tout simplement pas. Il se fichait de tout, s'arrangeant pour passer au niveau suivant en travaillant sérieusement au dernier trimestre, et c'était tout. Mais depuis quelques temps, si ses notes ne suivaient pas, la motivation n'étant pas là, il se forçait à faire tous ses devoirs et rendre ses copies à temps, et ce même si elles étaient mauvaises. Sa mère était déjà assez mal en point comme ça, il ne voulait pas en rajouter avec des renvois temporaires et des colles à en passer tous ses mercredi après-midi enfermé jusqu'à la fin de l'année. Hugo ne savait pas il elle l'aurait supporté, honnêtement. Elle avait beau faire comme si tout allait bien, il voyait bien que rien n'allait. Ses paroles d'Octobre, alors qu'il fumait avec Lise et Adrien lui revinrent en mémoire, et sa gorge se noua. Ce n'était pas sa faute, si sa mère avait le cancer. Mais le fait d'avoir plaisanté dessus quelques mois auparavant et que ces plaisanteries se soient avérées vraies le faisait se sentir atrocement mal. Le pire dans tout ça, c'était qu'elle ne voulait même pas lui dire. S'il était au courant, c'était parce qu'il avait fouillé dans ses affaires, et avait trouvé le papier. Ses absences à répétition lui avaient mit la puce à l'oreille, mais jamais il n'aurait pu penser que...Enfin. Si lui n'était pas au courant, il doutait que son 'connard' de père le soit, et encore moins Lily. Les études de médecine étaient assez difficiles comme ça pour lui rajouter une source de stress en plus. Il le savait bien, il faisait la même chose. On ne disait jamais les mauvaises nouvelles à Lily, seulement les bonnes. On l'épargnait. Quelle ironie, tout de même...Des études de médecine. Elle s'en rendrait malade, sa soeur, si elle le savait et qu'elle ne pouvait rien faire pour leur mère.

Et lui, il n'était pas logé à meilleure enseigne...Alors qu'il aurait du penser à rendre sa mère fière de lui-pour une fois-, il se retrouvait coincé dans un espèce de manoir bizarre, en compagnie d'un Australien en maillot de bain et planche de surf. La situation était si invraisemblable que le jeune homme aux cheveux blonds pensait qu'on aurait pu en faire un film, ou un livre. Pourquoi pas. Il se jurait de noter ça quelque part, quand il rentrerait chez lui. Car il allait rentre chez lui, n'est-ce pas? L'idée de rester ici plus d'une journée lui paraissait surréaliste, impossible, il n'arrivait pas à se l'imaginer. Il y avait des chambres, ici, peut-être? Une cuisine, un salon? Hugo avait peur de se rendre à l'étage, de peur que ses suppositions soient vraies. Il ne voulait pas rester ici, bon sang! Il devait passer de l'autre côté, sortir, revenir chez lui. Car, il...Il quoi? Un profond silence répondit à son interrogation. Il devait quoi? Revenir dans cette maison sombre et froide, regarder sa mère se détruire, garder le silence face aux supplications d'Adrien, ignorer les messages que Lise lui envoyait? Est-ce que c'était une vie, au fond?

Est-ce que, s'il repassait la porte...Il serait heureux pour autant?

«Bon, ça s'ouvre vraiment pas. Et tu peux m'appeler T.J, si tu veux. Pourquoi pas John ou Andrew? C'est des prénoms cool, non? Hugo, alors. Ça va, c'est pas trop compliqué à dire pour un nom français.»

L'Australien était revenu près de sa planche, après avoir démontré que la porte ne s'ouvrait effectivement pas, et ses paroles sortirent Hugo de ses pensées. Le jeune homme aux cheveux blonds posa ses yeux clairs sur lui, l'air dubitatif. T.J? Drôle de nom. C'était un vrai prénom, ou bien des initiales? Il aurait penché pour des initiales, mais avec les Américains et tout, il n'y aurait pas mit sa main à couper. Savait-on jamais, leurs prénoms étaient étranges parfois, quand bien entendu ils ne s'appelaient pas John ou Andrew. Remarque, il n'avait trop rien à dire, Hugo, c'était un peu le John des Américains. Il y en avait partout, ou en tout cas, lui en avait connu cinq autres à part lui. Cinq Hugo à l'école Primaire, les enseignantes ne savaient plus quoi dire pour leur faire savoir auquel elles s'adressaient lorsqu'elles parlaient. Elles avaient finies par ajouter la première lettre de leur nom de famille, mais quand on toujours un Hugo Damel et un Hugo Delacher, ça continue de poser problème.

Maintenant que c'était Hugo Launay, de toute façon, il n'aurait plus eut ce problème. Comme quoi...

«Et sinon on fait quoi, si on peut pas sortir? Il donne pas le mode d'emploi, le bout de papier?»

Si seulement, songea Hugo, esquissant un sourire moqueur. Au moins, ils auraient su quoi faire, mais non, en plus d'être coincés ici, il fallait qu'ils se débrouillent seuls. Le fait que la porte ne s'ouvre pas n'étonna pas Hugo, puisqu'il s'y attendait. Évidemment, pourquoi cette personne aurait marqué que ça ne s'ouvrait pas, les incitant à essayer si elle s'ouvrait, en fin de compte? Un peu de bon sens, tout de même. Sentant la pression qui étreignait son cœur vaguement se relâcher, il poussa un petit soupir. C'est bon, cet endroit, ce n'était pas l'enfer...Le fait qu'il y ait quelqu'un d'autre avec lui ne l'agaçait plus tant, au final, c'était plutôt rassurant. Mais il ne fallait pas croire qu'il était tout à fait calme pour autant: Il sentait bouillir en lui ce mélange de colère, d'injustice et d'anxiété, et la moindre parole de travers menaçait de tout faire ressortir. Ce qui, Hugo en convenait, n'aurait pas été super, surtout pour celui qui lui faisait face, et contre qui il aurait alors dirigé sa colère. Bien, oui, on a plus tendance à insulter les autres que les murs. Ils nous entendent, au contraire des murs poussiéreux.

« Non, y'a pas de mode d'emploi. Ça aurait été trop beau, hein? Faut croire qu'on doit se débrouiller tous seuls. »

Attrapant la lanière de son sac de cours, Hugo le jeta négligemment par dessus son épaule. Il regarda l'escalier, le panneau, puis reposa son regard sur T.J et sa planche. Ouais, on faisait plus discret que lui, c'était sûr.

« Tu préfères quoi? Avancer ou rester planté à rien faire? »

Si cette porte était coincée, il y en avait peut-être une autre ailleurs. Ou d'autres personnes qui pourraient les aider, ce genre de choses. En tout cas, rester là ne servait strictement à rien; A part à prendre encore plus froid pour T.J. Il faisait peut-être plus chaud, à l'étage ou dans d'autres pièces. Et vu comme cet endroit avait l'air grand...Il devait y en avoir, des pièces.

[En effet, je ne peux que m'incliner.|D]
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MessageSujet: Re: Tourniquet. [T.J Henskens]   Tourniquet. [T.J Henskens] Icon_minitimeDim 5 Juin 2011 - 21:32

Bon. Il ne fallait pas dramatiser. Son père lui avait appris à relativiser, et lui avait souvent répété que ce qu'il pensait être insurmontable était bien souvent beaucoup moins grave que ce qu'il pouvait penser au début. Aucun mur n'est trop haut, on peut ouvrir toutes les portes avec un peu de volonté, on peut lutter contre tout si tant est qu'un y met du sien. Sa théorie sur les portes venait d'en prendre un sacré coup, mais ce n'était pas une raison pour remettre le reste en question. Peut-être qu'il était enfermé dans un endroit inconnu et peut-être qu'il ne comprenait rien à ce qui lui arrivait, mais ça ne pouvait pas être si terrible que ça! Tant qu'il n'était pas en danger de mort imminente, ça lui allait. Il allait bien finir par comprendre, et il se rendrait compte à ce moment-là qu'il s'était emporté trop vite. Il l'espérait, en tout cas. Que faire, dans ce genre de cas..., hm..., ah! Chercher les points positifs. Chercher les points positifs. Il avait l'occasion de visiter un superbe endroit, déjà. Ensuite, il pouvait comprendre un français sans avoir à apprendre sa langue. Il avait toujours sa planche. Pour l'instant c'était tout ce qui lui venait, mais aucun doute qu'il allait trouver d'autres choses plutôt positives en cherchant mieux. C'était trop incohérent et incroyable pour qu'il puisse prendre cette situation suffisamment au sérieux pour paniquer complètement, de toute façon. Et puis il n'était pas seul dans son malheur, il y avait aussi Hu..., Hugo. Ce n'était peut-être pas très sympathique d'être heureux qu'il soit lui aussi enfermé, mais au moins il y avait quelqu'un avec lui. Tant qu'il y avait une personne dans le même cas que lui, T.J se sentait rassuré. Et puis à deux, on réfléchit plus efficacement que seul. La conversation les avait au moins aidé à comprendre qu'ils ne venaient pas du même endroit, et qu'aucun d'eux n'avaient prévu d'entrer dans ce Manoir en poussant cette porte. C'était déjà ça de pris! Il ne savait même pas quelles hypothèses farfelues lui seraient venues à l'esprit, s'il avait trouvé ce Hall entièrement vide à son arrivée. La présence d'une autre personne le poussait à être plus rationnel et lui évitait de faire des choses complètement ahuries-ou presque. Et ça, ce n'était franchement pas de trop.

Maintenant qu'il était d'une humeur positive et prêt à tout fouiller de fond en comble pour trouver ce qui se passait ici, il se sentait beaucoup mieux. Il suffisait de prendre tout ça comme une immense énigme à résoudre pour pouvoir sortir, et non pas comme un aller simple pour Alcatraz. D'ailleurs, s'ils avaient à manger et de quoi dormir et se changer, ça ne devrait pas être si terrible. Ce serait comme des vacances loin de tout, et..., le temps qu'ils trouvent comment sortir, en tout cas. Peut-être que cette porte-là était juste coincée. Peut-être qu'elle ne s'ouvrait que dans un sens. Avec un peu de chance, il y avait tout simplement une autre porte à emprunter pour sortir, et ils auraient paniqué pour rien. Ça n'expliquait pas les différences de langues et de pays, pas plus que la manière dont ils avaient atterri là, mais ça ne l'empêchait pas d'espérer. Une désagréable démangeaison lui fit plisser le nez, et il se retint de peu d'éternuer à nouveau. Bien, d'abord, des vêtements. Il n'allait pas partir à la recherche d'une éventuelle sortie avant d'avoir trouvé quelque chose à se mettre sur le dos, il allait mourir de froid sinon. On au moins attraper une saleté de virus.

« Non, y'a pas de mode d'emploi. Ça aurait été trop beau, hein? Faut croire qu'on doit se débrouiller tous seuls. »

Oh..., l'australien ne put retenir une petite moue déçue. Il n'y avait pas vraiment cru, mais l'entendre était une toute autre chose que le penser. Pas de mode d'emploi, alors. Tant pis, ils feraient sans. Et puis ça n'aurait pas été très prudent de suivre de quelconques indications dans ces circonstances, franchement ; ça aurait tout aussi bien pu être un piège. Un piège de quoi il ne savait pas, mais un piège, en tout cas.

L'adolescent aux cheveux clairs attrapa son sac et le passa par-dessus son épaule, sous le regard intrigué de T.J. Il avait presque oublié qu'il avait un sac, tiens. Il était moins voyant que sa planche, pour sûr. Planche qui était toujours par terre près de lui, par ailleurs.

« Tu préfères quoi? Avancer ou rester planté à rien faire? »

Voilà une question à laquelle il n'aurait aucun mal à répondre. Il esquissa un sourire et se pencha pour récupérer sa fidèle amie, vacillant quelque peu en se redressant. Ils n'allaient arriver à rien en restant plantés là, pour sûr. De fait, il avança en direction de l'escalier.

«Avancer! S'exclama-t-il en calant sa planche sous son bras gauche, à l'horizontale, s'arrêtant devant la première marche. Je propose qu'on monte les escaliers, parce que tout les trucs cool et intéressants sont toujours à l'étage.»

Et il n'aurait jamais laissé personne remettre ça en doute. Tous les meurtres dignes de ce nom se passaient à l'étage, les chambres étaient à l'étage, les méchants dans les films étaient toujours à l'étage. En fait, grimper tous ces escaliers devait être l'épreuve à passer avant de pouvoir avoir tout un tas de trucs géniaux. Même les Princesses de dessins-animés étaient en haut de tours bardées d'escaliers sûrement plus qu'agaçant à grimper, c'était pour dire.

«Tu sais que t'as le nom d'une marque de vêtements, Hugo Boss? Demanda-t-il en claquant des doigts de sa main libre. Je trouvais plus où j'avais entendu ce nom, mais ça vient de me revenir! Je peux t'appeler comme ça, tu crois?»

Non pas qu'il pensait que ça allait les aider à sortir, mais il fallait bien dire quelque chose. Et lui faire part de ses brillantes déductions, c'était vitale. Bon, allez. Un truc intelligent, pour prouver qu'il n'était pas totalement arriéré.

«Heeeem..., y'avait marqué quoi d'autre, sur le panneau, à part qu'on peut pas sortir?»
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Hugo Launay
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MessageSujet: Re: Tourniquet. [T.J Henskens]   Tourniquet. [T.J Henskens] Icon_minitimeMer 6 Juil 2011 - 23:52

Cet endroit n'avait pas l'air spécialement accueillant, mais il n'avait pas l'air sinistre pour autant. Bon point, pensa Hugo en levant les yeux vers l'immense escalier menant de toute évidence à l'étage supérieur. Si cet espèce de manoir avait croulé sous le poids de gémissements apportés par le vent se faufilant dans de fines brèches dans les murs, il aurait de suite remit son casque sur ses oreilles et se serait assis là, en attenant que la porte veuille bien s'ouvrir ou que quelqu'un passe dans le coin. Il n'était pas particulièrement peureux, mais quand même! Tant que les lieux avaient l'air en bon état, ça ne lui posait pas de problèmes de s'y aventurer. Il ne risquait pas de passer à travers le plancher mangé par l'humidité...Même le plus bête des enfants savait que les bâtisses abandonnées étaient dangereuses de part leur manque d'entretien. Mourir dans d'aussi bêtes conditions, cela tentait peu le jeune homme aux cheveux blonds, qui s'il n'avait pas encore de projets d'avoir bien définis, n'en était pas rendu au point de vouloir s'ôter la vie. Le suicide, ça lui faisait peur. Il ne trouvait pas ça lâche, car il pensait comprendre ce qui pouvait amener à un tel geste. Il pensait même très bien comprendre, bien que ses souffrances auraient sans aucun doute parues insignifiantes aux yeux d'un homme ayant absolument tout perdu. Mais la mort...Bordel, est-ce qu'il y avait quelqu'un capable de ne pas la craindre, en ce monde? De se demander ce qu'on sera une fois qu'on ne sera plus? Hugo trouvait cette perspective vraiment terrifiante.

Alors franchement...Il espérait que quoi qu'ils trouveraient ici, ça ne les tuerait pas. D'ailleurs, c'était peut-être stupide de penser qu'il pouvait y avoir quelque chose de dangereux ici en premier lieu, non? Mais toute cette situation était tellement bizarre...Il avait poussé la porte de chez lui, et il se retrouvait dans ce hall, comme projeté deux cent-ans en arrière. La grande époque, hein...Le pire, c'est que cet endroit semblait habité. Il n'y avait pas un grain de poussière, et de la lumière. S'il trouvait les propriétaires de cet endroit...Hugo s'arrêta soudainement, comme frappé par la foudre. Les propriétaires?

Et s'il n'y en avait pas? Qu'est-ce qui lui disait que ce manoir étrange appartenait à quelqu'un?

*S'il n'y avait personne ici, ça serait pas aussi bien rangé...*

«Avancer! Je propose qu'on monte les escaliers, parce que tout les trucs cool et intéressants sont toujours à l'étage.»

Ainsi avait parlé son Australien de compagnon. Hugo se contenta, pour sa part, de vaguement hausser les épaules en levant au ciel ses deux yeux mordorés. Visiblement pas trop effrayé, ou bien remit de son choc, T.J s'était arrêté devant l'escalier, l'air décidément très intéressé. Tous les trucs cool...Il voulait parler des instruments de torture et des types aux masques louches qui le poursuivraient jusqu'à ce que mort s'ensuive? Ah ah. Hugo n'avait jamais vécu sa vie comme dans un film; Mais soudainement, il lui semblait que son existence venait d'être remise en cause. N'y avait-il pas que les héros de cinéma pour vivre des trucs pareils?

«Tu sais que t'as le nom d'une marque de vêtements, Hugo Boss? Je trouvais plus où j'avais entendu ce nom, mais ça vient de me revenir! Je peux t'appeler comme ça, tu crois?»

Hugo haussa un sourcil interrogateur, avant de secouer sa tête de gauche à droite, sans pour autant formuler à voix haute son refus. Si Monsieur le surfeur intrépide essayait de l'appeler comme ça ne serait-ce qu'une seule fois, il lui ferait savoir que ce surnom ne l'enchantait guère, et qu'il serait dans son intérêt de ne plus l'appeler ainsi. Et s'il continuait, il y avait toujours la manière forte, pour les sourds. Enfin, ce serait bête qu'il se fasse un ennemi de la première personne rencontrée dans ce drôle d'endroit, quand même. La première personne...Hugo ne savait pas pourquoi, mais il était certain qu'ils n'étaient pas seuls ici. L'endroit semblait trop...'Habité' pour qu'ils puissent être seuls.

«Heeeem..., y'avait marqué quoi d'autre, sur le panneau, à part qu'on peut pas sortir?»

Avançant lui aussi en direction de l'escalier, le jeune homme aux cheveux blonds dépassa T.J, grimpant quelques marches, avant de se tourner vers lui, et de hausser les épaules une nouvelle fois. Ce qu'il y avait marqué sur ce panneau? Que des conneries, sérieusement.

« Rien d'intéressant. Y'avait marqué des trucs concernant un pouvoir et un animal, aussi, j'ai pas tout compris. Un esprit de la forêt...Que des trucs sans aucun sens, quoi... »

Il reposa son regard droit devant lui, puis se retourna de nouveau vers T.J. Ouais, sans qu'il sache trop pourquoi, l'idée de monter tout seul lui disait trop rien, curieusement.

« Tu vas te balader partout avec ça? (Il désigna du menton la planche de surf que le type aux cheveux gris tenait coincée sous son bras) Ça va pas être pratique. »

Sous entendu: Tu peux pas la laisser là? Histoire qu'on attire pas trop l'attention, on sait jamais. Au cas où il y aurait des araignées mutantes en haut? Hugo aurait rit de son idée s'il avait été seul, et de bonne humeur. Tout ce qu'il n'était pas, sur le coup. Enfin, il doutait fort du fait que T.J consente à laisser sa planche ici: Il ne voulait pas caricaturer les surfeurs, mais en général, ces gens là tenaient beaucoup à leur joujou. Peut-être parce que ça coûtait monstrueusement cher?
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MessageSujet: Re: Tourniquet. [T.J Henskens]   Tourniquet. [T.J Henskens] Icon_minitimeSam 16 Juil 2011 - 16:14

T.J ne savait pas bien pourquoi il lui avait demandé la permission de l'appeler Hugo Boss, parce que de toute façon, il comptait bien l'appeler comme ça. Ne serait-ce que pour essayer de lui faire avoir un air moins sérieux. Parce que si lui-même arrivait à sourire pour tenter de chasser le stress, ça n'avait pas l'air d'être le cas de son compagnon de route. Il faisait la tête, et ça lui plaisait franchement qu'à moitié. S'il avait sourit et pris la chose à la rigolade, au lieu de secouer sa tête de gauche à droite de la sorte, eh bien il aurait moins eu l'impression que la situation était complètement dramatique, limite insurmontable. Si c'était sa façon de faire la part des choses, c'était très bien pour lui : qu'il fasse la tête. Lui n'en avait aucune envie. Ou bien peut-être avait-il simplement dépassé le stade de la peur et de l'incompréhension, remarque. C'était carrément psychédélique, comme situation. Il avait l'impression soit de rêver, soit de délirer, soit de..., de rêver, oui. Pour un peu il se serait mis à rire, parce que toute cette situation était une très bonne blague. Allez, quoi! Ça n'avait absolument aucun sens! Et comme toute personne plus ou moins normalement constituée, face à une situation incompréhensible, T.J avait des réactions incompréhensibles. A savoir, dans son cas, une étrange poussée d'adrénaline et un fou rire difficile à contenir. Mais ça c'était le stress, pas de mystère. Et encore, il n'était ni hystérique ni suicidaire : pas de quoi se plaindre. Ça aurait pu être bien pire qu'un sourire d'imbécile heureux et des remarques plus ou moins pertinentes et intéressantes, tout de même. Au moins, il ne répétait pas toutes les deux secondes qu'ils allaient mourir! Ça, ça aurait été énervant.

Hugo avança et grimpa quelques marches, sous les yeux attentifs de T.J, qui attendait toujours une réponse à sa question. Il aurait pu aller voir par lui-même, mais comme lui l'avait déjà lu, le panneau..., autant faire d'une pierre deux coups, comme on dit. Ça lui éviterait de bouger pour rien, et puis il était pour les contacts humains. Entre obtenir une information de quelqu'un ou d'un bout de papier, il préférait largement la première solution. Même si, dans les faits, c'était généralement beaucoup moins précis et exact que s'il avait été voir par lui-même. Mais bon, peu importe.

« Rien d'intéressant. Y'avait marqué des trucs concernant un pouvoir et un animal, aussi, j'ai pas tout compris. Un esprit de la forêt...Que des trucs sans aucun sens, quoi... »

Un Esprit de la forêt? Des pouvoirs et un animal? Ooookay. D'accord. Il aurait mieux fait de ne pas demander, en fait, ça aurait bien mieux valu. Maintenant il avait l'impression que soit Hugo se fichait de lui – ce dont il doutait, vu que là, tout de suite, son sens de l'humour semblait être tombé en dessous de zéro – soit on se fichait d'eux. Et dans les deux cas, ce n'était pas très sympathique. Profiter des pauvres personnes perdues et inquiètes, ça aurait dû être interdit. Malgré tout, et comme sur le moment il était prêt à croire à peu près n'importe quoi, l'idée avait quelque chose de séduisant. Il avait bien envie d'imiter Spider Man, juste histoire de voir s'il pourrait faire apparaître des fils d'araignées collants en étendant son bras dans une position stupide. Ce qu'il aurait fait, si le jeune homme quelques marches devant lui n'avait pas reprit la parole.

« Tu vas te balader partout avec ça? Ça va pas être pratique. »

Pardon? Pour le coup, T.J resserra sa planche contre lui et ouvrit de grands yeux. Il voulait qu'il fasse comment, qu'il la laisse ici? Rien qu'à cette idée, il secoua fermement sa tête de gauche à droite, comme si quelqu'un allait subitement arriver pour la lui arracher des bras. Il posa sa main libre dessus et tapota doucement le bois pour la rassurer. Même si elle n'avait vraiment pas besoin de l'être, étant donné que c'était une planche.

«Évidemment! Je vais quand même pas la laisser là, toute seule, dans le froid! Il s'arrêta un moment, interdit, soucieux de clarifier un des points les plus importants de leur conversation. Tu sais combien ça coûte, une planche de surf? Et puis même, j'y tiens! Je veux être enterré avec.»

Comme ça, au moins, il était parfaitement au courant de ses dernières volontés. Sait-on jamais, ça pouvait toujours se révéler utile. Il lui aurait bien demandé avec qui il voulait être enterré, lui, mais il doutait sincèrement qu'il trouve ça drôle, pour une raison inconnue. Il la recala sous son bras, acquiesça dans le vide (parce que c'étaient des paroles d'une grande sagesse qu'il venait de prononcer, tout de même) et grimpa les quelques marches qui le séparaient du garçon aux yeux mordorés.

«Et puis c'est bon, y'a personne là! Je vais la garder bien sagement ici, de l'autre côté de..., enfin, pas de ton côté, et comme ça elle gênera personne. Okay, Boss? Ça va si je t'appelle juste Boss?»

Au moins, quand il parlait, il ne s'inquiétait pas : voilà un avantage à exploiter. Quitte à casser les oreilles de ce pauvre Hugo. Le jeune homme passa une main dans ses cheveux gris métal, et décida de vraiment monter ce fichu escalier.

«Bon, on y va? On peut marcher à deux en même temps, c'est pratique. Non parce que c'est toujours celui qui est devant qui meure en premier, en général, dans les films, ajouta-t-il à l'attention d'Hugo, guettant son approbation comme si c'était quelque chose de vital. Quoi qu'ils mettent rarement des pièges dans les escaliers.»
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