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 Moi aussi, je pensais qu'il y avait des anges au Paradis [POSTE UNIQUE]

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« wow vonny such muscles »
Vinny Weatherell
Vinny Weatherell

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Masculin Pseudo Hors-RP : Never
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Moi aussi, je pensais qu'il y avait des anges au Paradis [POSTE UNIQUE] Empty0 / 1000 / 100Moi aussi, je pensais qu'il y avait des anges au Paradis [POSTE UNIQUE] Empty

• Age : 26
• Pouvoir : Le pouvoir de te faire parler comme une star.
• AEA : Calixte, futur sac à main de son état.
• Petit(e) ami(e) : Son livre sacré, fidèle, dévoué, et qui le comprend.

RP en cours : Vinny donne une messe par là.


Messages : 87
Inscrit le : 31/03/2011

Moi aussi, je pensais qu'il y avait des anges au Paradis [POSTE UNIQUE] _
MessageSujet: Moi aussi, je pensais qu'il y avait des anges au Paradis [POSTE UNIQUE]   Moi aussi, je pensais qu'il y avait des anges au Paradis [POSTE UNIQUE] Icon_minitimeVen 22 Avr 2011 - 16:33

Le froid, l'obscurité. Le silence, et un désagréable bourdonnement dans sa tête. Le bruit de la porte qui se ferme, ce claquement sec, se répercutait dans l'esprit de Vinny à l'en faire hurler. Il restait là, debout et tremblant, à fixer cette porte de bois immense, qui venait de se refermer sur Dimitri et l'orphelinat de Rozkeler. Il sentait de chaudes larmes rouler le long de sa joue, et il serrait contre lui son sac, sans savoir quoi faire d'autre. Il y avait tant de choses qu'il voulait crier, tant de coups qu'il aurait voulu donner contre cette porte de bois qui le séparait pour de bon de ce qu'il avait toujours aimé, et qu'il n'avait jamais voulu quitter, mais aucun son ne voulait sortir de sa bouche, et ses bras lui semblaient être fait de plomb. Il n'arrivait plus à bouger, il avait même arrêté de respirer tant il était effrayé. Que faire? Ouvrir cette porte, c'était trahir Dimitri, qui voulait tellement qu'il s'en sorte. Mais la laisser fermer, c'était condamner ce dernier à endurer mille tortures qu'il n'osait s'imaginer. Qu'est-ce que les adultes allaient lui faire? Allaient-ils l'enfermer? Vinny pensait qu'il aurait du aller l'aider, l'aider à sortir d'ici, car au final, dedans ou dehors, sans son ami aux cheveux foncés, c'était exactement la même chose. Les mêmes ténèbres et la même lumière, mais sans joie ni rires. Il se fichait bien d'atterrir en Enfer si Dimitri restait avec lui, sa présence le rassurait et apaisait ses craintes. Sans lui, il se sentait aussi démuni que ne l'aurait été une biche face à un lion. C'était la première fois, en treize années d'existence, que le jeune garçon au cheveux blancs se retrouvait entièrement seul, et son corps, paralysé par la peur, se refusait au moindre mouvement. Comment faire pour avancer sans aide? Il avait toujours eu une main pour le redresser par le passé, il ne serait pas parvenu à se relever de ses différentes chutes dans le cas contraire. Oh, Vinny savait bien qu'il n'était pas si fort que cela. C'était Dimitri qui était fort, pas lui. Lui, il était tout juste bon à ramasser des coquillages ou recopier les Saintes Écritures, l'inconnu lui faisait peur, il n'en voulait pas, il n'avait rien d'un aventurier ou d'un homme fabuleux. Il baissa son regard violet jusqu'à la clenche, luttant contre l'envie de l'attraper, et de la tirer à s'en faire mal. Il voulait ouvrir cette porte, aller chercher Dimitri, puis rester ou partir, peu lui importait, tant qu'il était avec lui. Mais l'ouvrir...Ça aurait été trahir le vœu de son ami. Pouvait-il briser le vœu de Dimitri juste car il était effrayé? Il hésita, longtemps. Il leva sa main, son sac toujours serré contre lui, puis la baissa finalement; pour la relever et la baisser définitivement, serrant les poings à s'en faire mal. Aller de l'avant? Si c'était ce que Dimitri désirait, alors il le ferait. Remarquant soudain que le lieu était aussi silencieux qu'un tombeau, et que le vent ne venait pas agiter ses cheveux et caresser son visage, il se retourna, ouvrant en grand son œil lorsque ce dernier se posa sur un immense escalier et un magnifique hall d'entrée. Il en eu le souffle coupé, tant et si bien qu'il arrêta de sangloter, l'espace d'un instant, laissant les larmes rouler sans bruit le long de sa joue.

Où étaient les jardins qui entouraient Rozkeler? Se seraient-ils trompés de porte dans leur précipitation? Non...Il l'avait bien vu, c'était la porte d'entrée qu'il avait passé. Mais alors pourquoi était-il ici? Quel était ce lieu? Il était si richement décoré...Toute cette beauté inutile mit Vinny mal à l'aise, et il tourna sa tête de droite à gauche dans un mouvement désespéré. Ce lieu n'avait rien à voir avec le gris et austère hall d'entrée de l'Orphelinat, il n'avait jamais vu de tel endroit. Le jeune garçon à l'unique œil violet poussa un soupir pour se calmer, sentant la panique s'emparer de lui. Il ne fallait pas qu'il panique, surtout pas. Il était déjà bon à rien d'ordinaire, alors si en plus il partait dans d'incontrôlables sanglots...! Relevant son regard, il le posa sur l'escalier, tentant d'en voir le haut, mais il n'y parvint pas. Il devait être immense, il n'osait imaginer combien de temps cela avait pris pour construire un tel colosse. Doucement, Vinny s'adossa à la porte de bois, le regard dans le vide. Il n'entendait plus les cris des adultes, et ces derniers n'avaient pas passés la porte pour tenter de le rattraper. Était-ce car il se fichait de ce qui pouvait lui arriver? Non...Peut-être qu'ils pensaient qu'il reviendrait de lui-même, trop effrayé par le noir pour avancer seul à travers la campagne vide de vie. Vinny se mordit violemment la lèvre inférieure à cette pensée. Ce n'était pas impossible, il n'avait jamais été bien courageux, et n'avait pas tenté de donner une fausse image de lui. L'honnêteté, c'est une des meilleures vertus que l'homme puisse posséder, après tout, c'était pourquoi il ne se serait jamais permit de mentir, pas sur le moindre sujet. Observant machinalement ce qui l'entourait, toujours aussi effrayé, il aperçut une sorte de tableau non loin de lui, avec plusieurs feuilles blanches accrochées dessus. Avec une mimique surprise, Vinny se décolla avec précaution de la porte, avançant lentement vers le panneau, refusant toujours de lâcher son sac, qu'il serrait dans ses bras à s'en faire mal. Une fois qu'il fut juste devant, il se mit à lire ces feuilles manuscrites, ouvrant en grand son œil au fur et à mesure des lignes qui défilaient sous ses yeux.

Ça...Alors. L'expression qu'il prit fut à la hauteur de sa surprise. Est-ce qu'on était en train de lui faire une sorte de plaisanterie? Il parcouru de nouveau le hall du regard, l'air apeuré, mais il ne détecta aucune présence, il n'y avait pas un chat dans cet endroit. Reportant son attention sur les bouts de papiers, il les relu une seconde fois, puis une troisième fois, pour être certain d'avoir tout compris, et pas interprété un quelconque mot de travers. Mais non, c'était bien écrit là, noir sur blanc. Il était coincé ici, sans espoir de pouvoir sortir un jour, et il ne parlait pas même de cette histoire de pouvoir et d'animal parlant! Il se recula d'un ou deux pas, toujours aussi effrayé, voir même plus, après tout, qui n'aurait pas été effrayé en lisant pareille déclaration? Il ne voulait pas être enfermé ici pour toujours! Qu'avait-il fait de mal pour qu'on le punisse de la sorte? Était-ce car il était sorti de Rozkeler alors qu'il n'aurait du le faire qu'à sa majorité? Pour un peu, Vinny se serait excusé à voix haute de sa faute, mais la peur l'empêchait de prononcer un seul mot. Il avait désobéit aux règles saintes, et maintenant, Dieu le punissant en l'enfermant dans cet endroit magnifiquement décoré. Le jeune garçon aux cheveux blancs resta là un long moment, debout à trembler sans rien faire, avant d'essuyer maladroitement ses larmes avec sa manche, poussant un soupir, ses yeux emprunt d'une soudaine et nouvelle détermination. S'il avait été puni, alors...Il allait tout faire pour se racheter auprès de Dieu, et de cette façon, il serait autorisé à sortir. S'il avait une attitude exemplaire, Dieu ne pourrait que le pardonner de lui avoir désobéit, non? Doucement, il laissa glisser son sac à terre, saisissant la lanière pour la passer par dessus son épaule. Comme ça, ce serait plus pratique. Jetant un regard en arrière vers la porte qui refusait prétendument de s'ouvrir, il posa ensuite son œil sur l'escalier, puis au regard se trouvait à sa droite. L'escalier ou le couloir? Songeant qu'immédiatement prendre le chemin menant aux hauteurs serait présomptueux de sa part, il se dirigea de sa démarche hésitante vers la droite, accélérant la cadence en entendant une sorte de sifflement derrière lui.

Puisse Dieu me pardonner mes péchés, murmura-t-il tout bas.
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