| | | Singing is something wonderful. [Ayumi Iwasara] |  |
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Invité Invité
![Singing is something wonderful. [Ayumi Iwasara] _](https://2img.net/i/_.gif) |  Sujet: Singing is something wonderful. [Ayumi Iwasara] ![Singing is something wonderful. [Ayumi Iwasara] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Sam 28 Mai 2011 - 1:40 | |
| Le chant, Ambre aimait beaucoup l’exercer. Depuis qu’elle était toute petite, ses parents et Johan lui disaient souvent qu’elle chantait très bien, assez pour pouvoir bercer Rapture avec sa voix d’ange. Elle rougissait chaque fois qu’on la complimentait à ce sujet d’ailleurs. Elle n’estimait pas avoir une voix d’ange, même si c’était souvent l’avis des personnes qui l’entendaient chanter. Et elle devait avouer que le nombre de personnes à l’avoir entendue chanter, il n’y en avait pas beaucoup ! Elle n’avait accepté de chanter que devant un nombre très restreint de personnes. Sa famille génétique de prime abord. Puis, quand cette dernière avait été tragiquement entièrement décimée par les dangers de Rapture, elle avait chanté pour sa famille adoptive, les Jenkins. Ellena et Corentin trouvaient qu’Ambre chantait comme un ange, eux aussi. Les parents Jenkins pensaient la même chose. Quand à Hubert, il clamait être le plus grand fan de sa petite amie. Bien évidemment, elle savait qu’elle n’avait pas une voix horrible, mais elle se demandait sincèrement si tout cela était vrai. Après tout, comment l’avis de ses proches aurait put être objectif ? Comment pouvait-elle avoir la certitude que l’on ne lui racontait pas d’idioties ? C’était assez stupide de penser qu’on lui avait menti toute sa vie sur sa voix. D’ailleurs, elle s’entendait elle-même chanter, non ? Mais justement, elle s’entendait elle-même chanter. Et en toute sincérité, elle ignorait si cette voix était aussi angélique que ce que ses proches le laissaient entendre. Elle n’avait pas spécialement envie de se ridiculiser en se mettant à chanter à tour de bras non plus ! Non pour elle, le chant avait beau être quelque chose d’important et d’agréable à pratiquer, elle restait une femme qui n’arrivait pas à exercer sa passion, ou tout du moins son talent, en public. Chanter devant quelqu’un d’inconnu lui était impossible, et même chanter devant quelqu’un qu’elle connaissait lui paraissait d’une difficulté quasiment insurmontable. Elle n’y arrivait tout simplement pas. Quand elle tentait de le faire, sa voix se bloquait, elle rougissait et en règle générale, partait le plus vite possible. Elle se souvint de la première fois ou elle avait chanté pour Hubert. C’était même lui le premier pour qui elle avait chanté en dehors de sa famille première du nom d’ailleurs. Peut être même qu’il était le premier tout court, quoi qu’elle en doutait quelque peu. Ambre se souvenait être extrêmement proche de son grand frère avant le décès de celui-ci dans une Bathysphère de la cité sous marine de Rapture. Hubert disait adorer écouter la voix d’Ambre. Elle se souvenait qu’il avait arboré un visage à la limite de la stupéfaction lorsqu’elle avait fini d’intérpréter sa chanson pour lui. Elle avait rougit et lui avait timidement demandé si cela lui avait plut. Sa réponse avait été évidente pour lui, et depuis, elle s’amusait à chanter pour Hubert quelques fois lorsqu’ils s’ennuyaient à deux. Bien qu’elle n’ait pas le souvenir de s’être un jour ennuyé aux cotés de son ancien petit ami. Ancien oui, il convenait de le préciser. Ambre était toujours amoureuse d’Hubert, dire le contraire aurait été mentir, seulement… Seulement il y’avait quelqu’un d’autre maintenant. Quelqu’un qui ne se contentait pas de venir dans le cœur d’Ambre de manière inopinée, il était aussi le portrait craché d’Hubert. Aussi bien physiquement que mentalement, tout deux étaient tellement similaires l’un à l’autre qu’elle les avait même confondus plusieurs fois. Enfin, maintenant c’était fini, elle savait faire parfaitement la différence entre Aymerick et Hubert. Aymerick n’était pas aussi souriant de toute façon. Ambre ignorait pourquoi, mais le jeune homme aux cheveux argentés se prenait souvent à arborer un air absent, voire renfermé. Comme si il n’était pas du tout disposé à parler à qui que ce soit, ce qui était fortement déplaisant de l’avis d’Ambre. Elle se promit intérieurement de lui faire revoir ce qu’elle envisageait comme vie pour lui maintenant. Parce que oui, Aymerick occuppait une place très similaire à celle d’Hubert maintenant pour la jeune femme. Très similaire. Hubert était l’ancien petit ami d’Ambre, et elle était amoureuse de lui. Aymerick était plus ou moins son petit ami actuel, et elle était amoureuse de lui. Quoi qu’ils n’étaient pas vraiment ensembles… Hum, c’était perturbant, tout ça….
Elle n’avait pas particulièrement envie de se prendre la tête avec ses problèmes de cœur de toutes manières. Pour elle, il n’y avait pas vraiment de problèmes d’ailleurs. Elle verrait avec Aymerick demain. Pour l’instant, c’était le soir, il y’avait un beau coucher de soleil au loin du paysage. Ce n’était pas la première fois qu’elle sortait et voyait enfin le vrai ciel et le vrai paysage. Elle se souvenait toujours de son ébahissement la première fois qu’elle l’avait vu, en suivant Aymerick dehors. Elle s’était réveillée dans sa chambre où il l’avait déposée, était sortie dans les couloirs et l’avait recroisé. Il était tôt le matin, elle ne s’attendait pas à trouver quelqu’un debout à une heure pareille, pourtant elle était retombée sur Aymerick. Le destin, peut être ? Ou la volonté d’une quelconque divinité. Peu importait, maintenant elle voyait le soleil, inspirait l’air frais de la nature. Le fait d’être bloquée ici, dans ce bâtiment était un gros handicap à ses yeux, mais elle devait avouer qu’elle se sentait infiniment mieux ici, perchée sur le haut de cette tour à faire face à l’horizon, qu’emprisonnée dans Rapture, avec pour seule vue le bleu de l’océan et de gros poissons qui passaient de temps à autres, visibles depuis les vitres renforcés de la ville sous marine. Maintenant qu’elle était enfin à l’air libre, elle pouvait profiter de tout ce que la vie lui avait refusé avant de venir. Aymerick le lui avait bien précisé que cet endroit était vraiment la surface. Et après il avait commencé à faire des assouplissements. Hu, très galant Aymerick très galant. Il n’empêche qu’elle se trouvait bien là où elle était pour l’instant. A contempler le ciel. La première fois qu’elle l’avait vu, elle s’était demandé ce qui le retenait là haut. A Rapture, il y’avait toujours des piliers et des murs pour maintenir le plafond en l’air. Là, ce ciel n’était pas maintenu par quoi que ce soit. Il n’existait aucun pilier, aucun mur qui le maintenait au dessus du sol. C’était simplement le ciel. Un ciel qui changeait de couleur avec la journée qui s’avançait. En cette heure ci, le soir donc, il se teintait de rouge. Ambre trouvait le rouge à la fois beau et terrifiant. C’était la couleur de l’amour et de la vie, quelque chose de magnifique de son point de vue, mais c’était aussi la couleur du sang et de la colère, ce qui était d’un seul coup beaucoup moins mélioratif que les précédentes affiliations….
En tout cas, l’atmosphère était très différente des matins auxquels elle s’était presque habituée avec Aymerick maintenant. Elle se levait tout les jours très tôt pour l’accompagner dehors, à le regarder s’entraîner, comme il le disait si bien. Faire ses exercices. D’ailleurs il était monstrueusement athlétique. Une différence avec Hubert. Son ancien petit ami avait beau être plutôt physique comme garçon, jamais il n’aurait put atteindre le niveau d’Aymerick en matière de prouesses physiques. Le jeune homme était tout simplement miraculeux dans ses enchaînements de mouvements.
Ambre poussa un profond soupir, emplissant ses poumons autrefois habitués à l’air vicié et conditionné de Rapture, d’un air pur et frais totalement naturel. Cela lui fit tellement de bien qu’elle laissa un petit sourire fleurir sur son joli visage. Elle regarda le soleil depuis le haut de l’édifice. Monter jusque là n’était pas facile, mais au moins elle était quasiment sûre d’être tranquille ici. Peu de gens monteraient autant de marches juste pour admirer la vue, c’était ce qu’on lui avait souvent dit depuis qu’elle était dans ce Pensionnat. Alors elle devrait être tranquille. Elle avait vraiment besoin de chanter ces derniers temps. Ca lui manquait encore plus qu’une bonne ratatouille préparée par Mme Jenkins. Ce qui était un souvenir impérissable pour toute personne ayant un jour mangé chez les Jenkins, la bonne ratatouille de la mère Jenkins.
Elle ferma un court instant les yeux, les rouvrit après avoir senti une brise douce sur son visage et dans ses cheveux détachés vers l’arrière, et commença à fredonner doucement une mélodie typique de Rapture, qui ne devait pas du tout être connue à la surface. Personne ne l’entendrait de toutes manières. Alors personne ne pourrait la reprendre sur le fait qu’elle chantait une chanson qui n’existait pas. Elle laissa sa voix prendre un peu d’ampleur petit à petit, puis commença à chanter les paroles de la chanson ‘Together for the Sub life’ de Sander Cohen, sans doute l’artiste le plus connu dans la cité de Rapture. En version féminine, cela allait de soi. Elle se souvenait que c’était Eleanor Lamb qui chantait cette version la plupart du temps dans les théâtres de la ville. Elle aimait beaucoup la mélodie, même si les paroles, qui traitaient principalement de la vie à Rapture, lui rappelait un peu trop la différence fondamentale entre son ancienne vie sous marine, et celle qu’elle menait actuellement dans le pensionnat.
Sa douce voix d’ange commença à résonner dans les environs alors qu’elle chantait le refrain avec un peu plus d’entrain. Elle ferma un court instant les yeux, souriante de chanter cette chanson à l’air libre et sans personne pour se moquer d’elle, et fredonna la mélodie lorsqu’elle n’avait pas à chanter. Elle était bien, là, à exercer son talent en solitaire. Tellement bien qu’elle ne ressenti même pas la présence d’une autre personne.
[Et NON, elle n’est pas venue là pour se suicider !XD]
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| | | | (ZYVA PAPILION) Ayumi Iwasara 
+  Pseudo Hors-RP : Sköll • Age : 32 • Pouvoir : Elle joue bien de la guitare. Cherche pas plus loin. • AEA : Un gros chien. Méchant, le chien. • Petit(e) ami(e) : Emrys Sulwyn. RP en cours : RRRRRRRRAINBBOW !!Messages : 118 Inscrit le : 04/09/2010
| | Sujet: Re: Singing is something wonderful. [Ayumi Iwasara] Mer 1 Juin 2011 - 18:20 | |
| { In a place where the sky is shining } Iwasara posa un pied chaussé d’une basket bordeaux sur la première marche de l’immense escalier, qui s’élevait en tournoyant sur lui-même jusqu’en haut de la tour. La jeune femme leva la tête vers le sommet, ouvrant ses oreilles à la chanson qu’elle entendait y résonner et qui rebondissait en un millier d’échos contre les murs de pierre. Elle s’arrêta un instant avant de commencer son ascension, une main posée sur les imposantes briques, sa guitare sur le dos, s’imprégnant de la pureté du chant.
Comme la voix d’un ange, n’est-ce pas ?
La guitariste posa un pied sur la deuxième marche et commença à gravir l’escalier de pierre.
Elle ne s’était pas égarée, elle n’était pas non plus à la recherche de quelque chose en particulier. A vrai dire, Iwasara s’était réveillée ce matin-là avec une furieuse envie de voir le soleil. Ce soleil si beau, si brillant, si flamboyant que le ciel gris et pluvieux et ses épais nuages sombres lui avaient toujours caché. Là où elle avait toujours vécu, l’apparition d’un rayon de lumière entre les cumulus gris était si rare que chaque fois qu’il tombait sur sa ville, tous les habitants sortaient sur le pas de leur porte, qu’il pleuve ou qu’il vente, quelle que soit l’heure du jour, comme pour assister à un grand miracle. Ayu la première. Ce soleil qu’elle n’avait jamais pu voir correctement, aujourd’hui, s’offrait à elle dans toute sa beauté. Ce matin-là, donc, elle avait couru dans le parc comme à son habitude, n’ayant aucune salle de sport pour se défouler… mais la lumière orange-rose qui l’avait accueillie n’avait su la contenter. Tout comme celle, jaune et claire, qui avait éclairé la matinée, la distrayant lors de son petit-déjeuner, ses conversations avec Emrys auxquelles elle accordait pourtant toujours la totalité de son attention, et même sa répétition avec Kyle. Elle voulait le voir, ce ciel débarrassé de tout nuage, ce ciel d’un bleu azur et non pas du gris triste qu’elle avait toujours connu ; ce soleil radieux si éloigné des éclairs mélancoliques de son ciel à elle ; et sentir sur son visage la fraîcheur caressante d’un vent qui ne charriait aucune pluie.
Comme un univers épuré, lavé de toute grisaille, et bariolé de couleurs plus vivaces les unes que les autres.
Depuis toujours, Iwa se refusait à porter du gris.
Montant les marches les unes après les autres, Ayumi progressait vers la lumière qui brillait au sommet de la tour ; une lumière qu’elle avait désiré voir de beaucoup, beaucoup plus près. Serait-elle montée sur le toit du monde à Ame no Watari qu’elle n’y aurait découvert qu’une étendue vide de sens et d’espoir ; ici, elle voulait contempler un ciel immense d’un bleu sans marbrures disgracieuses, recevoir une chaleur qui n’était pas celle des pluies d’été, mais bel et bien celle d’un astre qui veillait sur la terre. Et ce faisant, elle se rapprochait également de la voix qui produisait ces notes aux accents étrangement attirants, clairs et doux, d’une singulière et délicate beauté.
Une marche après l’autre ; la courroie serrant son épaule ; le manche battant ses omoplates ; son souffle légèrement déréglé par un point de coté naissant. Mais elle voulait atteindre ce sommet. Parvenir en haut et voir ce qu’on lui avait toujours refusé. La raison pour laquelle elle avait souhaité devenir un ange.
Le dernier pallier franchi, la guitariste pénétra dans la pièce ouverte sur le ciel. Les nombreuses et larges fenêtres lui envoyèrent directement toute la lumière qu’elle avait poursuivie ; Iwasara prit une grande bouffée d’air pur. Un air qui ne refoulait pas d’humidité.
Puis son regard pourpre se posa sur la chanteuse. Grande, de longs cheveux très blonds relevés sur sa nuque, des yeux verts derrière de fines lunettes à l’aspect formel. La jeune femme était plus âgée qu’Ayumi, mais sa voix était plus claire. Ce n’était pas son timbre, un chant un ton plus aigu. Une belle voix.
« Bonjour. »
Dernière édition par Ayumi Iwasara le Mer 1 Juin 2011 - 20:24, édité 1 fois |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Singing is something wonderful. [Ayumi Iwasara] Mer 1 Juin 2011 - 20:14 | |
| [Ils sont verts, pas bleus… !o_o]
Pour Ambre, chanter était un peu le seul moyen dont elle disposait pour évacuer toutes ces émotions négatives qu’elle ressentait. Hors même de cela, elle devait reconnaître que cela lui permettait aussi de partager avec ceux qu’elle aimait une passion qu’elle n’avouait pas être dévorante. La jeune femme aux longs cheveux blonds ne savait pas très bien pourquoi, mais elle ne désirait pas admettre que chanter représentait quelque chose de très important pour elle. Si important qu’elle avait une peur panique de perdre sa voix. Oh bien sûr, cela ne serait peut être pas aussi terrifiant que ça au final. Mais perdre la voix et ne plus pouvoir chanter était tout de même une perspective qu’Ambre redoutait, presque autant que celle de devoir passer une semaine entière dans un noir absolu. Elle avait peur du noir. Elle savait que c’était idiot, et bon nombre de fois Ellena lui avait dit que une grande et belle jeune fille comme elle devait avoir des phobies tout de même un peu moins puériles ! Ellena avait eu 8 ans le jour où elle avait dit ceci à Ambre, ce qui la propulsa un très court instant pas moins de 7 ans en arrière. A l’époque elle avait… 14 ans si elle ne s’abusait. Trois ans après la mort de ses parents. Ambre se souvenait très clairement de ses parents. A onze ans, on a une mémoire bien plus précise que la mémoire d’un enfant. Elle n’avait que des bribes de souvenirs de son grand frère Johan. Elle l’idéalisait un peu trop d’ailleurs. Elle savait bien qu’au fond, il n’était pas aussi gentil et prévenant qu’elle se laissait le croire. Elle savait bien qu’au fond, Johan n’était pas le petit garçon parfait qu’elle décrivait à chaque fois qu’on lui demandait à quoi il ressemblait. Au fond… Métaphore particulièrement sordide pour un enfant qui devait à présent n’être plus qu’un cadavre totalement décomposé et ayant servi de repas à divers poissons carnivores des grands fonds. Quand à ses parents broyés, Ambre n’avait guère plus envie de se remémorer leur mort qui avait dût être atroce, quoi que tout de même préférable à la noyade pure et simple. Une mort ‘préférable’… Elle ne pensait pas à tout ceci. Ambre, malgré les apparences qui pouvaient être contre elle, n’était pas une jeune femme froide et calculatrice. D’accord elle porte des lunettes et ça lui donne vaguement l’air d’une secrétaire directrice en chef à cheval sur les règles, mais ce stéréotype lui cassait vraiment les pieds parfois. Ce n’était pas parce qu’on y voyait un peu mal qu’on était forcément un rat de bibliothèque dont la principale occupation serait de toujours tout ramener aux codes et aux règles, et de constamment tenter de faire valoir sa propre carrière. Non non, Ambre n’était pas du tout ce genre de fille. D’ailleurs elle enlevait ses lunettes assez souvent. Elle n’en avait pas un besoin vital de toutes manières. Ce n’était pas parce qu’elle voit assez mal sur les écritures et de loin qu’elle est atteinte de myopie. Non, elle y voit assez clairement, comme la plupart des gens. Simplement elle a besoin de lunette pour y voir encore plus clair. Mais quand ces lunettes sont synonymes du fait qu’elle devient automatiquement la fameuse fille à cheval réglementairement…Hu, non merci. Elle préférait laisser ses lunettes dans sa poche et détacher ses cheveux quand c’était comme ça. Mais ce soir ce n’était pas le cas. Et d’ailleurs, ça l’était rarement pour dire la vérité. Elle avait 21 ans maintenant, tout de même ! Elle devait avoir l’air un peu plus adulte que la jeune fille qu’elle avait été autrefois. La jeune fille accrochée au bras d’Hubert, qui semblait particulièrement content d’avoir sa petite amie à cette place là. Et c’était tout à fait réciproque d’ailleurs. Elle adorait inconditionnellement accrocher le bras d’Hubert. D’ailleurs elle aimait particulièrement faire de même avec Aymerick aujourd’hui. Ah, Aymerick… A cette heure ci, il se pouvait qu’il soit déjà couché. Il s’endormait toujours très tôt, elle trouvait ça un peu étrange. Mais pas autant que de se lever à 5h du matin pour aller faire des exercices dans le parc. La première fois qu’elle l’avait vu faire tout ces mouvements, elle s’était sérieusement demandé si la gravité à la surface était bien la même qu’à Rapture. Il faisait tellement de mouvements dignes des plus grands artistes martiaux dont elle avait entendu parler via Corentin et sa passion pour tout ces super héros… Elle trouvait ça remarquable. Peut être que c’était ça que ça apportait de se lever tôt tout les matins. Si Aymerick tirait vraiment tout ses talents de sa capacité à se réveiller tôt, elle n’allait pas se gêner pour d’autant plus l’accompagner. Enfin, l’accompagner autant que possible. L’effort physique et Ambre ça n’avait pas souvent fait très bon ménage. D’accord elle savait faire du sport et nager la natation, mais ça ne voulait pas dire qu’elle est une athlète confirmée pour autant. Loin s’en faut, elle est même plutôt fragile dans beaucoup de domaines. Enfin, c’était Aymerick qui s’entraînait. Elle, elle se contente de le regarder ou de lui préparer son petit déjeuner pour l’instant. Elle se prenait à espérer un peu plus à l’avenir. Un peu plus de quoi ? Hum, allez savoir…
Enfin, pour l’instant elle chantait pour en revenir au sujet de base, et oui, quand Ambre chante elle a souvent l’impression de ne partager avec ce qui l’entoure que des choses positives. Un peu comme quelque chose de régénérant, autant pour elle que pour les autres. C’était agréable, oui. Elle se sentait toute légère, toute apaisée quand elle chantait. C’était assez ridicule de ne vouloir avoir personne autour d’elle quand elle s’adonnait à cette activité, néanmoins elle y tenait beaucoup. Ne sachant pas trop pourquoi. De son avis, les seules personnes qu’elle autoriserait à écouter ses chants seraient les personnes à même de comprendre les couinements d’Arco et de les interpréter comme de véritables paroles. Autrement dit, il fallait qu’Ambre tienne beaucoup à ces fameuses personnes. Pour l’instant elle doutait que le ciel, les arbres en bas et le soleil qui se couchait au fond étaient à même de saisir les paroles d’Arco… Ou peut être que c’était l’inverse. Elle ignorait tout du soleil. Il était une grosse boule de gaz représenté en croquis simplifié jusqu’à ce qu’elle le découvre tel quel il y’a quelques jours. Il pouvait tout aussi bien s’agir de la maison un peu trop éclairée d’une divinité quelconque du monde. De ce qu’Ambre savait, peu de gens pouvaient fournir une réponse appropriée et encore, personne ne serait capable de dire si dans le monde d’origine d’Ambre c’était bel et bien le cas. Et encore moins d’affirmer que le soleil présent dans ‘cet endroit’ la dimension interdite du Pensionnat, était vraiment… Un soleil proprement dit. Il était pourtant très réel aux yeux d’Ambre, à l’instar de toute cette forêt et de ce ciel. Tout ça, c’était nouveau pour elle. Et merveilleusement beau aussi.
« Bonjour. »
Brusquement, la jeune femme aux cheveux blonds s’arrêta de chanter, se retourna vivement avec un air bien plus effaré que la normale pour quelqu’un qu’on vient simplement de saluer. Le ‘bonjour’ émis par une voix assez agréable rien qu’au parler, provenait sans doute de la fille qui se trouvait maintenant en face d’elle. Une joli jeune fille, vraisemblablement plus jeune qu’Ambre de quelques années, avec des cheveux et des yeux d’un beau rose. Elle était vêtue de manière assez peu banale, Ambre devait bien l’avouer… Elle ne se souvenait pas avoir déjà vu manière plus moderne de s’habiller. Comparé à elle, Ambre devait faire un peu vieux jeu avec ses vêtements qui, si ils restaient très corrects, avaient la désagréable impression de sortir d’un endroit pas encore atteint pas les merveilles de la haute technologie. Ou peut être que si au final. L’ensemble bleu d’Ambre Andreis était assez parlant pour qu’on ne l’insulte pas sur son passage en tout cas. Tout comme la jeune fille aux cheveux roses. Jeune fille qui venait de saluer Ambre, laquelle après sa surprise passée, se décida à lui répondre sur un ton gêné en baissant un peu la tête. Assez honteuse, elle devait l’avoir entendue. Ambre n’aimait pas qu’on l’écoute chanter ainsi, elle… N’aimait pas ça, c’est tout. Impossible de vraiment dire pourquoi. Autant expliquer pourquoi un enfant n’aime pas les brocolis. Parce que c’est des légumes ? Bon et bah pourquoi un enfant n’aime pas les légumes. Parce que c’est mauvais ? Oh euh… Bon et bien elle, elle n’a pas d’explications, voilà.
« Je… Bonjour, oui. Hum ,v… Vous avez… Entendu… ? »
Vouvoiement de rigueur car elle ne connaissait pas cette jeune fille assez pour la tutoyer. Chose étrange vu qu’elle avait tutoyé Aymerick dès le premier regard, mais là c’était différent, à l’époque elle le prenait encore pour Hubert. Et entre temps, elle avait eu le temps de faire largement connaissance avec lui. Enfin si on peut estimer que s’embrasser est une manière efficace de faire connaissance….
La jeune blonde se mordit la lèvre inférieure et rentra sa tête dans son cou. 21 ans, certes, mais comme une enfant prise en faute, en train de voler les bonbons de la marchande de sucreries.
« H…Hum je… Ne pensais pas que quelqu’un viendrait je suis désolée… »
Chantait-elle mal ? Est-ce que cette jeune fille avait détesté la voix d’Ambre ? Que de questions dans la tête bien remplie de la jeune femme aux yeux vert émeraudes profonds. Des questions auxquelles elle espérait que cette jolie inconnue apporterait les réponses…
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| | | | (ZYVA PAPILION) Ayumi Iwasara
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Age : 32 • Pouvoir : Elle joue bien de la guitare. Cherche pas plus loin. • AEA : Un gros chien. Méchant, le chien. • Petit(e) ami(e) : Emrys Sulwyn. RP en cours : RRRRRRRRAINBBOW !!Messages : 118 Inscrit le : 04/09/2010
| | Sujet: Re: Singing is something wonderful. [Ayumi Iwasara] Dim 5 Juin 2011 - 13:18 | |
| { It was a angel voice, singing at the end of the world... } Autant pour moi uuIwasara ne s’attendait pas à surprendre plus que ça la chanteuse en faisant ainsi irruption ; après tout, ses chaussures avaient claque contre la pierre froide, et le ton de sa voix n’avait porté aucune menace, ni aucune intonation agressive. Mais apparemment, la simple situation, ou plutôt le fait de s’être fait surprendre en pleines vocalises plongeait la jeune femme aux cheveux blonds dans un profond embarras.
« Je… Bonjour, oui. Hum ,v… Vous avez… Entendu… ? » Balbutia-t-elle d’un air effaré. Ayumi, surprise par cette attitude presque craintive, se contenta de laisser apparaître sur ses lèvres l’ébauche d’un sourire apaisant, détaillant avec rapidité la tenue de l’inconnue. Moins colorée que la sienne – aujourd’hui, elle portait une jupe à carreaux rose foncée sur un legging noir, un tee-shirt blanc rose et noir avec certaines touches d’azur frappé de multitudes de motifs abstraits entremêlés, protèges-poignets fushia et casque rose et noir autour du cou – d’un bleu formel qui n’attirait aucunement l’œil, elle semblait plus portée par nécessité que par réel soucis d’expression. Mais là n’était pas le propos, de toute manière.
« H…Hum, je… Ne pensais pas que quelqu’un viendrait je suis désolée… » Reprenait la jeune femme en mordillant ses lèvres roses d’un air craintif. Iwasara hocha doucement la tête d’un air apaisant et s’avança d’un pas sans toute fois trop se rapprocher de la pensionnaire :
« Si quelqu’un doit s’excuser, il doit plutôt s’agir de moi. » Répondit-elle en inclinant légèrement le buste. « Je voulais apprécier la beauté du ciel et j’ignorais que vous ne désiriez pas être dérangée… » La jeune fille effleura des doigts l’instrument dans son dos :
« Comment pourrais-je me faire pardonner ? Vous avez vraiment une très jolie voix vous savez. » Oui, une voix semblable à celles de ceux qui sauvaient l'humanité dans les légendes, qui la tiraient de sa propre décadence. Pureté. Cette fois, son sourire se fit plus franc :
« Je m’appelle Iwasara. » [Manque d'inspi today - Désolée ._.] |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Singing is something wonderful. [Ayumi Iwasara] Dim 5 Juin 2011 - 15:42 | |
| « Si quelqu’un doit s’excuser, il doit plutôt s’agir de moi. Je voulais apprécier la beauté du ciel et j’ignorais que vous ne désiriez pas être dérangée… »
La jeune demoiselle aux cheveux roses avait ainsi parlé en s’inclinant légèrement, comme une sorte de maid qu’on voyait parfois dans les manoirs des personnages les plus fortunés de Rapture. La cité sous marine ayant un fort principe de libre arbitre et d’entreprise individuelle, elle n’en restait pas moins totalement soumise aux lois de l’argent et du pouvoir. Et de ce fait, pour gagner leur vie, certaines personnes étaient bien souvent obligés de se vendre elles même et de travailler chez des personnes assez fortunées et prétentieuses pour se payer des serviteurs. La vie était ainsi faite, que ce soit à Rapture ou ailleurs, rien ne changeait vraiment. Enfin, il fallait tout de même avouer que ca n’enfreignait en rien les lois de la ville, même Andrew Ryan l’avait lui-même déclaré. Après tout, ce qui est à toi et à toi, et ce qui est à moi est à moi. C’était sur ce type de principe totalement individualiste et libéral qu’avait été fondé la cité de Rapture, et qu’est ce qui appartenait le plus aux gens, mis à part leur propre corps ? Ils en faisaient ce qu’ils voulaient. Ils le vendaient de leur propre chef après tout, et cela n’était en rien mauvais pour les règles pré établies de la ville, et par définition ce n’était rien non plus pour Ambre, qui avait toujours vécu selon ce principe. Née à Rapture, elle n’avait aucune notion du partage ou de la véritable dépendance. Elle estimait avoir les responsabilités et les idéaux propres à Rapture, bien qu’elle détestait cordialement cette ville au fond. Enfin… Toute aussi détestable que pouvait être la ville sous marine, elle restait quand même la mère patrie d’Ambre. Et c’était là qu’elle avait grandi. La cité avait beau avoir basculé dans une guerre totalement absurde et proposant des horreurs grotesques de la génétique, à la base il s’agissait d’un véritable havre de paix. On n’avait pas les contraintes imposées par l’état, la religion et toutes ces choses qu’Andrew Ryan qualifiait de parasites. Enfin, Ambre n’avait jamais eu un quelconque aperçu de religions ou d’état à Rapture. Mis à part les quelques petits mouvements de résistance ça et là, rapidement mis en échec par les forces d’interventions de la ville. Difficile de faire plus efficace qu’une escouade de protecteurs ou de représentants de l’ordre renforcés aux plasmides. Même si c’était relativement effrayant de constater une telle… Barbarie. Même elle, qui avait pourtant passé sa vie dans les profondeurs de Rapture, avait toujours été choquée par la façon dont on traitait les choses ici bas. La manière de recycler les cadavres en prélevant de l’Adam dessus, à l’aide des Petites Sœurs… C’était véritablement horrible comme procédés. Enfin bref. Ambre n’avait guère envie de songer à toutes ces horreurs qu’elle avait put vivre en dessous des flots. Elle avait vu le soleil maintenant. Elle était à la surface, elle voyait enfin les vrais forêts, et respirait un air pur, frais et véritable. Et elle croisait des gens, de vrais gens qui avaient toujours vécu à la surface. Cette fille devait être dans le même cas aussi, non ? Elle devait avoir vécu à la surface depuis toute petite. Hum, mais pourquoi s’était-elle inclinée ? Elle n’avait pas particulièrement l’air pauvre ou soumise… En revanche elle avait l’air bien éduquée quoi qu’un peu rêveuse. C’était étrange cette impression, mais loin d’être désagréable.
« Comment pourrais-je me faire pardonner ? Vous avez vraiment une très jolie voix vous savez. »
La jeune femme vêtue de bleue eu comme première réaction de rougir suite au compliment. Ce n’était pas la première fois que quelqu’un lui faisait la remarque qu’elle avait une jolie voix, certes, mais c’était toujours assez gênant de voir un inconnu, ou plutôt une inconnue en l’occurrence, vous en faire le compliment. Agréable, mais ça restait quand même gênant, surtout pour Ambre qui n’avait absolument pas l’habitude d’être ainsi écoutée en douce, mis à part par ses amis et familles les plus proches. La jeune fille aux cheveux d’un joli rose avait effleuré l’instrument qu’elle avait dans le dos, on aurait dit une guitare de là où se trouvait Ambre. Ah, alors elle… Jouait de la guitare ? Hum, c’était donc significatif… Si cette demoiselle se baladait dans le Pensionnat avec une guitare sur le dos, elle devait être mélomane. C’était d’autant plus gênant d’avoir compris ce fait que d’avoir eu droit à un compliment de quelqu’un visiblement calé en musique sur sa voix. Ambre rougit donc légèrement, baissa un peu la tête avant de comprendre que cette jeune fille désirait s’excuser. Hum, y’avait-il vraiment de quoi ? Après tout ce n’était pas comme si elle l’avait espionnée en douce, hein. Et puis, si elle aimait sa voix, elle ne pouvait pas lui en vouloir, c’eu été stupide. Oui, mais Ambre n’aimait vraiment pas qu’on l’entende chanter comme ça, c’est tout. Enfin, cette demoiselle n’avait pas à s’excuser en tout cas, c’était une certitude. La jeune fille à la guitare eu un sourire, plus franc et sincère cette fois, avant de se présenter elle-même.
« Je m’appelle Iwasara. »
Iwasara ? Ambre eu un effet étrange en entendant ce nom. Iwa… Sarah, peut être ? Sarah était son prénom et Iwa son nom de famille ? Oui, ça se tenait, mais ça ne collait pas vraiment avec l’attitude de la jeune fille. Ah, mais… Peut être était-ce une asiatique ? Oui, ça c’était déjà bien plus crédible… Iwasara c’était un nom vraiment typiquement oriental, et en plus cette jeune fille avait bien le physique pour être native des pays de l’Est. Ambre n’avait jamais vu à quoi ils ressemblaient ces pays. En tout cas, il y’avait des Japonais à Rapture. Une ou deux famille, Ambre ne leur avait jamais vraiment parlé. Elle s’était retrouvée dans la classe d’un certain Takumi Aho…. Ahorana, quelque chose comme ça. Un Japonais, en tout cas il avait largement le physique pour. En plus il insistait pour qu’on l’appelle par son nom de famille. La jeune femme blonde n’avait jamais vraiment compris pourquoi. Enfin, en tout cas elle devait avouer que cette jeune fille là, elle correspondait très bien aux Japonais typiques. Une silhouette menue, un joli visage et une voix agréable, des yeux bridés… Le seul truc étrange, c’était ses cheveux. A vrai dire, Ambre était presque sûre que tout les Japonais avaient des cheveux noirs. Ou en tout cas, que c’était fortement répandu. Enfin, elle n’allait pas non plus faire de chichis, hein ! Après tout, Hubert, Ellena et Corentin étaient tout les trois nés avec des cheveux blancs. Ambre eu un sourire un peu gêné à la suite de la remarque de Iwasara, donc, et elle s’inclina elle-même comme elle avait vu Ahorana le faire si souvent lorsqu’il se présentait devant la classe pour faire son exposé. Un brillant élève ce Japonais. Elle se souvenait qu’il était le seul garçon de la classe à préférer étudier plutôt que de jouer au ballon ou d’aller nager.
« Je… Je m’appelle Ambre. Ambre Andreis. Hum, et vous n’avez pas à vous excusez je… Vous m’avez simplement surprise, c’est tout. »
Elle se releva doucement, reportant son regard vert sur le dos de la Japonaise en face d’elle, enfin elle la supposait japonaise, puis elle se tritura une mèche de cheveux blonds sur sa tempe avant de reprendre la parole.
« Merci… Je… Hum, vous jouez de la guitare, non ? Vous avez l’air de vous y connaître, c’est… D’autant plus flatteur de recevoir un compliment de la part de quelqu’un qui s’y connaît. »
Elle pencha doucement sa tête sur le coté, souriant en fermant ses yeux d’un air plus enjoué et détendu. Elle cessa de triturer sa mèche, sa nervosité s’estompant petit à petit. Cette fille, Iwasara… Elle n’avait vraiment pas l’air d’une ennemie potentielle. Ambre se détendait visiblement en sa présence. C’était plutôt une bonne chose. La jeune Rapturienne n’avait pas pour habitude d’accorder sa confiance aussi aisément aux autres, mais pour le coup, elle devait bien avouer qu’elle n’avait pas d’autre envie envers cette fille. Elle avait… Envie de lui faire confiance ? Elle ne savait pas.
En tout cas, Iwasara lui faisait une bonne impression, ça c’était sûr.
[Pas grave, je suis pas mieux de mon coté.^^'
On va reprendre du poil de la bête au prochain coup, t'verras.8D] |
| | | | (ZYVA PAPILION) Ayumi Iwasara
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Age : 32 • Pouvoir : Elle joue bien de la guitare. Cherche pas plus loin. • AEA : Un gros chien. Méchant, le chien. • Petit(e) ami(e) : Emrys Sulwyn. RP en cours : RRRRRRRRAINBBOW !!Messages : 118 Inscrit le : 04/09/2010
| | Sujet: Re: Singing is something wonderful. [Ayumi Iwasara] Sam 11 Juin 2011 - 21:03 | |
| { … } La jeune femme sembla un peu rassénée par l’attitude sympathique d’Iwa. Cependant l’annonce de son nom eut l’air de la désarçonner, un peu. Mais la jeune japonaise commençait à avoir l’habitude : depuis son arrivée, elle avait eu l’occasion de remarquer que parmi tous les jeunes gens qu’elle rencontrait – tous en-dessous de 25 ans, avait-elle remarqué, c’était étrange – très peu d’entre eux, voir aucun, portait un nom aux consonances asiatiques. La plupart venaient de l’ancienne Europe ou d’Amérique, et leurs noms avaient des sonorités qui, si elles possédaient une musicalité différente de ce qu’elle entendait dans son quartier, lui étaient familière du fait de la très grande mixité des villes de son époque au niveau des races. Toutes les langues se parlaient dans les bas-quartier d’Ame, même s’il s’agissait de la capitale de l’ancien Japon. Mais la grande majorité des pensionnaires, elle, provenait d’un temps où l’humanité n’était pas encore délocalisée, en errance, mélangée sans souci de nation ou d’origines. Du temps où tout était encore à sa place.
Après, il y avait également ceux qui venaient d’un monde totalement différent. Ceux-ci apportaient avec eux des assemblages de sons complètements inconnus aux oreilles d’Iwa, qui ne se lassaient pas de la surprendre et de l’intriguer. Avec un peu de recul, elle supposait que c’était ainsi que les Européens, et tous ceux qui venaient d’une époque antérieure à la sienne percevaient son propre nom.
« Je… Je m’appelle Ambre. Ambre Andreis. » Se présenta la jeune femme blonde. « Hum, et vous n’avez pas à vous excuser je… Vous m’avez simplement surprise, c’est tout. » Iwasara garda ouvert son doux sourire. Adulte et compréhensive. C’était comme ça qu’elle était lorsqu’aucune musique n’était là pour la distraire. Ambre, c’était typiquement français comme nom, si elle se souvenait bien de ses rares cours d’histoire, ainsi que des discussions de rues avec des expatriés. Elle pouvait parfaitement se tromper, au vu de l’éducation dispersée qu’elle avait reçue. En revanche, « Andreis » ne lui disait rien. La dénommée Ambre reprit en triturant ses boucles claires :
« Merci… Je… Hum, vous jouez de la guitare, non ? Vous avez l’air de vous y connaître, c’est… D’autant plus flatteur de recevoir un compliment de la part de quelqu’un qui s’y connaît. » S’y connaître ? Ayu n’était pas sûre qu’on puisse la qualifier de connaisseuse en matière de chant. Certes, elle jouait, elle chantait. Mais elle n’avait jamais rien étudié, n’avait jamais participé à un de ces cours de musique dans une de ces prestigieuses écoles de musique dont elle entendait parfois des échos, par-delà les murs d’Ame, ville non-retour… Techniquement, elle savait utiliser sa voix et sa musique. Dans l’absolu, elle ne savait rien. Même si pour elle, cela n’avait aucune importance… elle ne pouvait raisonnablement pas se présenter comme « qualifier » auprès de personnes extérieures à son quartier.
Mais elle ne pouvait pas expliquer tout cela aussi facilement, tout comme elle ne pouvait prétendre « s’y connaître ». Alors quoi ? Eh bien reste toi-même et fais comme d’habitude.
La jeune femme s’écarta de l’entrée et décrocha sa guitare de son épaule pour la poser à terre, calée contre sa jambe :
« Oui, je joue. Et je chante également, quoi que pas exactement dans le même registre que vous. Vous aimez chanter ? » Une question un peu bête, sans doute. Si elle chantait ici, seule, c’était sans doute parce qu’elle aimait ça, mais qu’elle était trop timide, ou qu’elle n’appréciait pas être entendue par des inconnus. C’était compréhensible. Iwasara n’avait jamais eu de problème pour chanter devant un public, même au début de sa « carrière » d’artiste de rue… mais elle connaissait des filles qui n’avaient pas les mêmes facilités.
En tout cas, la question en elle-même n’avait pas pour but premier d’apprendre les préférences musicales d’Ambre, mais de la mettre à l’aise… même si les préférences en question avaient de fortes chances d’intéresser la guitariste malgré tout.
Dernière édition par Ayumi Iwasara le Lun 11 Juil 2011 - 20:22, édité 1 fois |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Singing is something wonderful. [Ayumi Iwasara] Sam 11 Juin 2011 - 22:28 | |
| N’était ce tout de même pas étrange, de voir à quel point Ambre qui chante peut être différente d’Ambre en état normal ? Elle, elle trouvait que si. D’ailleurs, Hubert et les autres lui avaient souvent fait la remarque. Comment se faisait-il qu’une fille aussi enjouée et souriante qu’Ambre devienne aussi timide et introvertie au moment où elle devait chanter ? C’était vraiment étrange, oui. Elle-même n’avait guère de réponse à cette question… Elle supposait qu’elle n’avait pas envie de se ridiculiser, voilà tout. Bien qu’elle avait une jolie voix. Il fallait être honnête avec soi même, Ambre s’était déjà entendue, et elle trouvait sa voix plutôt agréable. La jeune blonde n’était pas de ceux qui aimaient se terrer derrière une fausse modestie complètement absurde et superflue. Pourquoi nier ce pour quoi on est doué ? Elle trouvait ça un peu idiot, il fallait l’excuser du terme. Enfin, quoi… Si on était doué en chant, et qu’on le savait, pourquoi diable se cacher derrière un masque fabriqué à l’aide de ‘Oh non je ne sais pas chanter, je suis nulle, je ne suis pas forte et je n’ai jamais pris de cours…’… Ce genre de choses en tout cas. Non, Ambre Andreis n’aimait pas cette façon de faire. Voilà pourquoi lorsqu’on lui demandait si elle pensait bien chanter, elle répondait oui tout de même. Elle ne se cachait pas derrière ce masque d’humilité qui aurait été selon son point de vue un peu superflu. Mais attention, le fait qu’elle ne soit pas particulièrement pour l’humilité fausse ne voulait pas dire pour autant qu’Ambre était une fille prétentieuse ! Loin s’en faut. Prétentieuse, non. Elle se qualifiait plutôt de ‘honnête’. Elle admettait ses qualités, tout comme elle admettait volontiers ses défauts. Sa voix avait beau avoir de belles consonances, elle n’en restait pas moins incapable de plaire à tout le monde. Certaines personnes trouveraient horrible sa façon de chanter, quoi qu’elle puisse en dire. De la même façon, il aurait été mentir que de dire qu’Ambre était une sportive aguerrie. Elle avait des capacités physiques, certes, et nageait relativement bien… Mais elle était sûre que n’importe qui dans ce Pensionnat pourrait la battre à la course à pieds. Elle n’avait jamais prit l’habitude de courir. A Rapture, tout était mécanisé. Toutes les installations étaient très proches les unes des autres… La ville était sous marine, il ne fallait pas gâcher les espaces. C’était principalement pour cela que les familles ne voyageaient que rarement loin dans la ville. Les lieux étaient connus, car peu nombreux. La ville avait beau être grande, elle n’en restait pas moins foncièrement localisée. On ne courrait pas beaucoup dans Rapture. On se servait essentiellement des nacelles de transport, des systèmes de déplacements Sainclair ou tout simplement de ses jambes. Mais jamais de manière très assidue. Enfin, tout ça pour dire qu’Ambre n’avait guère l’habitude de courir. Pour elle, l’idée lui était même un peu étrangère en fait. Elle ne se rappelait pas avoir un jour vraiment courut dans sa vie… Mis à part le moment où elle avait fuit avec sa famille vers le port de Bathysphères pour quitter la ville. Donc non. Elle n’était pas une bonne athlète. Bonne nageuse, certes. Mais du reste, non. En plus quand on voyait la performance des sportifs Rapturiens… La plupart tous drogués au Plasmide ou aux Fortifiants Physiques dérivés de ces derniers…
Ambre Andreis avait ses qualités, comme ses défauts. Nulle à la course à pieds, certes, mais elle savait économiser l’oxygène elle au moins ! Bon elle n’était pas très sûre qu’une telle capacité lui soit fondamentalement utile dans les parages, c’est vrai… Elle n’était plus dans un environnement où l’air était comprimé et envoyé par des bonbonnes géantes présentes sur les cotés. Via des tuyaux géants ou des systèmes d’aération fondamentalement sophistiqués pour l’époque. Maintenant elle était dans un vrai environnement naturel… Les arbres aspiraient le dioxyde de carbone et le restituaient par processus de Photosynthèse en oxygène. Cette photosynthèse était familière aux yeux d’Ambre, principalement du fait que des expériences très similaires avaient eu lieu dans sa ville natale. Le procédé de transformer le dioxyde de carbone en oxygène était monnaie courante à Rapture. C’était un des meilleurs moyens de garantir la survie de la population. Pour chaque parcelle d’air expirée, on avait une nouvelle parcelle à inspirer. Bon évidemment… Ca régulait assez la manière de respirer. Ambre s’en souvenait de cet air vicié qu’on leur proposait dans les bas fonds. C’était limite écœurant en comparaison de l’air pur qu’elle respirait à présent. Un air vraiment agréable. Et propice à la chanson, à n’en point douter.
« Oui, je joue. Et je chante également, quoi que pas exactement dans le même registre que vous. Vous aimer chanter ? »
Ambre se retourna vers Iwasara, un peu plus à l’aise à la suite de l’échange. Oui, cette jeune fille semblait vraiment sympathique. Elle jouait de la guitare… Chantait… Dans un registre différent du sien ? Hum, pour le coup, Ambre ne savait pas vraiment comment elle aurait put le deviner. Elle avait une voix sûrement différente de la sienne, aucun doute la dessus… Iwasara avait une voix plus grave que celle d’Ambre, malgré le fait que des deux, la jeune Rapturienne était vraisemblablement la plus âgée. C’était peut être ça qu’elle voulait dire, non ? Enfin… Comment Iwasara aurait put savoir le ‘registre’ de chanson qu’Ambre ? Elle ne l’avait entendu chanter qu’une seule chanson… Ce n’était pas vraiment suffisant, de son propre avis, pour se forger une opinion sur le registre des gens. Enfin, elle n’allait pas chipoter, Iwasara était souriante, jeune, jolie et sympathique. En plus, elle s’y connaissait en musique. Le meilleur moyen de bien s’entendre, quoi.
La jeune femme aux yeux verts se concentra un peu plus sur la question posée par Iwasara par la suite. SI elle aimait chanter ? Oh que oui… ! C’était une sorte de passion cachée chez Ambre. Le chant était quelque chose de merveilleux selon elle. Merveilleux, oui, mais aussi terrifiant parfois. Quand elle voyait le carnage produit par certains artistes, elle ne pouvait que se féliciter d’avoir pour idoles des personnes plus respectables que certains gens dont on voyait bien qu’ils avaient abusé d’Adam…
« Oh oui ! répondit Ambre avec entrain. J’aime beaucoup chanter, j’ai l’impression… Je ne sais pas trop, d’avoir mon âme qui se purifie. C’est un peu étrange. Mais je n’aime pas… Le faire en public. Je dois avouer que même moi je trouve ça étrange. »
Elle sourit, penchant sa tête sur le coté, avant de se tourner vers l’horizon qu’elle regarda un court moment. Le soleil était vraiment magnifique… Comment est ce qu’on avait put le cacher à tout ces enfants du dessous des flots pendant si longtemps ? Elle eu un pincement au cœur en pensant à toutes ces petites filles et garçons qui devaient avoir coulés au fond de l’eau avec la cité de Rapture maintenant… Ambre était la seule survivante de toute la ville. Elle devait s’y faire, c’était comme ça. Et quand bien même elle n’était pas la seule, elle était sûrement la seule à se retrouver ici, dans ce Pensionnat.
« En tout cas, ça me fait beaucoup de bien de chanter. De laisser mon cœur s’exprimer au travers des paroles d’une chanson. Je trouve que c’est un excellent moyen pour se calmer, pour se relaxer et pour s’évader quand on se sent un peu trop rattaché à ce monde… Oh mais je suis désolée ! Je m’emballe peut être un peu… »
Elle se retourna vers Iwasara, eu un léger rire discret avant de baisser la tête plus à l’aise maintenant. Iwasara n’était encore qu’une inconnue pour Ambre, mais cette dernière l’aimait malgré tout assez pour lui parler comme à une amie. Etrange, cette espèce de poussée… Etrange, mais pas désagréable. Ambre se dit tout de même que pour une femme de 21 ans elle devait faire un peu puérile… Bah, cela n’était pas grave du tout de son point de vue. N’était ce pas l’intérieur qui comptait ? Mentalement, Ambre était sûre de les avoir, ses 21 ans. A l’extérieur… Peut être avait-elle gardé une sorte de comportement plus enfantin.
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| | | | (ZYVA PAPILION) Ayumi Iwasara
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| | Sujet: Re: Singing is something wonderful. [Ayumi Iwasara] Lun 11 Juil 2011 - 20:55 | |
| { Close your eyes, close your ears, and try to hear the world through your closed hands... } Effectivement, il semblait bien à Iwa qu’Ambre se trouvait assez intimidée par sa performance vocale. Il n’y avait pas de quoi. Sa voix était jolie, légère et bien timbrée. D’après ce qu’elle avait entendu, adaptée à son style… Ayu, quant à elle, ne pouvait pas juger plus que cela, s’en tenant principalement au rock. Bien entendu, peut-être ne s’agissait-il que d’une musique choisie au hasard, comment savoir ? Mais il est vrai aussi que chacun a plutôt tendance à choisir quelque chose qui l’attire pour s’exercer dans sa passion. En parlant de cela, chanter, était-ce une passion pour la jeune femme aux boucles dorées ?
« Oh oui ! » répondit-elle vivement, son beau visage s’éclairant pour mieux appuyer ses propos. « J’aime beaucoup chanter, j’ai l’impression… Je ne sais pas trop, d’avoir mon âme qui se purifie. C’est un peu étrange. Mais je n’aime pas… Le faire en public. Je dois avouer que même moi je trouve ça étrange. En tout cas, ça me fait beaucoup de bien de chanter. De laisser mon cœur s’exprimer au travers des paroles d’une chanson. Je trouve que c’est un excellent moyen pour se calmer, pour se relaxer et pour s’évader quand on se sent un peu trop rattaché à ce monde… Oh mais je suis désolée ! Je m’emballe peut être un peu… » Souriante, sans se forcer, simplement parce que ces mots rejoignaient trop sa façon de penser pour qu’elle ne les apprécie pas, Iwasara avait simplement écouté la jeune femme s’exprimer. Elle ne fit pas de commentaire désobligeant, pas de critique. Elle détestait les réponses désabusées, les gens sans convictions se moquant de ceux qui aimaient sincèrement quelque chose. D’autant plus qu’elle ne trouvait absolument pas le discours d’Ambre ridicule ou gênant. C’était simplement beau de pouvoir s’exprimer sur sa passion si librement… même si apparemment, elle n’en avait pas l’habitude. Timide ? Ou alors, tout simplement, comme elle disait, n’aimant pas plus que cela s’exprimer en public.
Après tout, c’était son choix, comme tout un chacun. On ne pouvait en aucun cas le lui reprocher.
La guitariste sourit gentiment à Ambre en s’adossant légèrement au mur contre lequel elle cala sa guitare.
« Pas de problème. J’ai tendance à m’emballer de la même façon en parlant de musique alors… Je comprends. » Malgré tout, il était vrai que parler de musique était un peu comme parler de soi, de ce qui touchait intimement. Raison pour laquelle, Ayu elle-même, s’arrêtait rapidement lorsqu’elle partait dans une prose à l’éloge de la musique. Non pas qu’elle soit… bon, si, elle était un peu renfermée. Mais pas asociale… C’était juste que comme tout le monde – du moins elle le pensait – elle n’aimait pas trop parler d’elle-même.
C’est aussi pour cette raison, avec quelque délicatesse, qu’elle glissa sur un sujet proche mais un peu nuance :
« Vous chantez de vous-même ou bien vous l’a-t-on appris ? » Non, elle n’était pas curieuse en règle générale, du moins pas plus que nécessaire. Cependant dans la situation actuelle, une question qui frôlait d’assez loin le personnel lui semblait préférable à un silence, comme ceux qu’elle savait si bien entretenir lorsqu’aucune musique ne la guidait. Il y avait longtemps qu’Iwa avait compris que les silences dans une conversation mettaient la plupart des gens mal à l’aise. Elle, cela ne la dérangeait pas plus que cela tant que ce silence n’avait pas de valeur négative. Mais elle avait également appris à s’adapter aux autres pour – tenter du moins – de les mettre à l’aise. Après, peut-être ferait-elle une gaffe en tentant ainsi de bien faire. Mais elle ne pouvait pas le prévoir, de toute manière, alors pourquoi y accorder plus que la préoccupation normale et minimum ? Elle verrait bien.
En outre, Ambre lui semblait bien sympathique, alors faire connaissance ne la rebutait pas, au contraire. Je suis vraiment désolée de mon retard °x° Panne d'inspi, puis exams, puis difficultés à s'y remettre... Forgive me ? °x° |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Singing is something wonderful. [Ayumi Iwasara] Lun 11 Juil 2011 - 22:53 | |
| Ambre n’avait jamais vraiment eu d’amie pour partager sa grande passion du chant. Enfin, du chant, et passion, c’était vite dit. Elle chantait occasionnellement pour famille et amis proches, pour son fiancé et le frère et sœur de ce dernier, mais jamais devant un trop grand public, ou devant quelqu’un qui s’y connaissait… Véritablement. Et il allait de soi qu’elle n’avait jamais prit de véritables cours de chant. Oh bien sur, elle avait souvent entraîné elle-même sa voix et de manière particulièrement exceptionnelle, avait parfois demandé quelques conseils à son professeur de musique à Rapture, mais jamais ô grand jamais, elle n’avait vraiment prit des cours de chant. La raison était simple, même si le chant était une sorte de passion pour elle, elle n’avait aucunement l’intention d’en faire son métier. Non, elle pensait devenir médecin, pédiatre ou même avocate. Ses excellentes notes de cours faisaient d’elle quelqu’un destinée à devenir une sorte de figure importante dans Rapture. Une femme parmi ceux qui avaient réussi leur vie dans la cité sous marine. Quelqu’un de compétent. Elle ne pensait pas se vanter en disant cela, il ne fallait pas tout mélanger. Non, Ambre pensait que tout simplement, certaines personnes avaient plus de facultés intellectuelles que d’autres. Et il aurait été d’une fausse modestie totale que de dire qu’elle ne faisait pas parti des rares élus à avoir bénéficié d’une intelligence plutôt au dessus de la moyenne. D’une fausse modestie, et d’une mauvaise foi probante. Elle avait toujours eu d’excellents résultats aux examens, toujours très brillante en cours et dans sa vie privée. Hubert lui avait même fait souvent la remarque comme quoi il n’aurait pas besoin de travailler, l’argent rapporté par sa future femme serait plus que suffisant avec l’avenir tout tracé devant elle ! Bien évidemment, il plaisantait. Elle l’aimait pour son activité, son tempérament. Ce qu’il était, en clair. Si il n’avait pas travaillé pour fonder une famille avec elle, jamais Ambre n’aurait accepté de sortir avec lui. Jamais.
« Pas de problème. J’ai tendance à m’emballer de la même façon en parlant de musique alors… Je comprends. »
Ambre la regarda alors qu’elle s’adossait au mur avec l’aide de sa guitare. Elle respirait une drôle d’aura cette demoiselle. Elle avait une bonne odeur aussi. Ambre n’avait absolument aucun sens développé de l’odorat, simplement le fait d’enfin respirer du véritable oxygène avait quelque peu changé sa façon d’absorber l’air. Elle prenait de plus grandes bouffées et expirait plus profondément que la plupart des gens. Simplement parce qu’elle aimait ça, elle aimait le gout propre et pur de l’air véritable, naturel. Pas l’air Rapturien, en conserve depuis des générations. Elle n’avait plus aucune envie de respirer cet air là. Il était tellement…. Impur. Tellement empli de particules métalliques qu’elle en venait à avoir envie de vomir, rien qu’en y pensant. Enfin, ici au moins, elle pouvait vraiment respirer. Et cette fille, elle n’avait pas d’odeur désagréable. Non, elle semblait tout à fait charmante, sympathique et amicale. L’amie idéale, en quelque sorte ? Ambre n’avait pas d’amies dans cet étrange endroit qu’était le Pensionnat Interdit. Enfin, pour l’instant elle avait… Aymerick et c’est tout. Elle trouvait que c’était déjà conséquent, de par le fait qu’ils s’étaient embrassés quelques fois, mais elle n’avait personne d’autre que lui. Et autant dire qu’il n’était pas souvent très expressif ce jeune homme. Avoir plus d’amis ne pourrait pas faire de mal à la jeune femme aux cheveux dorés. Et puis, Ayumi… Iwasara, était visiblement elle aussi encline à la conversation. De surcroît, c’était quelqu’un qui partageait la passion du chant… Alors elles ne pouvaient que bien s’entendre, du moins elle se plaisait à le croire avec une ferveur coutumière chez elle.
Alors que la jeune femme asiatique semblait correctement installée adossée au mur de la tour, Ambre jeta un rapide coup d’œil derrière elle, comme pour sentir encore une fois la douce brise de la surface du globe caresser son visage. Cet endroit était peut être une prison pour beaucoup, mais pour Ambre, il représentait un formidable idéal de liberté qu’elle n’avait jamais connu. L’air sur sa peau, le vent qui arrivait dans ses cheveux… Tout cela était totalement nouveau pour elle qui n’avait connu qu’une vie sous marine jusqu’alors. De nouvelles connaissances aussi maintenant. Après Aymerick qui s’était imposé en elle comme une sorte d’Hubert incarné pour elle dans ce monde, voilà que se présentait une jeune demoiselle. Contrairement au garçon aux yeux violets, Ayumi ne rappelait personne à Ambre. Elle n’était pas le sosie parfait d’une personne qu’elle avait connu autrefois, non.
« Vous chantez de vous-même ou bien vous l’a-t-on appris ? »
Ambre sourit à la Japonaise d’un air naturel, plus détendue à présent. Parler aussi librement de quelque chose qu’elle tenait aussi secret, c’était plus relaxant qu’elle ne l’aurait cru. Aussi, Ambre haussa légèrement les épaules alors qu’elle s’apprêtait elle-même à répondre à Ayumi.
« Je n’ai jamais pris de cours auprès de qui que ce soit…. Je chante quasiment secrètement depuis que je suis toute petite. Mais j’aime vraiment ça. »
Elle sourit à nouveau, déporta son regard sur la gauche comme si elle cherchait à nouveau quelque chose à dire, avant de répondre encore à Ayumi, sur un ton de plus en plus assuré. Elle prenait ses repères, petit à petit. Surprise en train de chanter, Ambre était plus timide que la normale. Maintenant, elle commençait à s’y retrouver de plus en plus.
« Hum, si ça ne vous dérange pas, je préférerais qu’on se tutoie. Si vous n’y voyez pas d’inconvénients, bien sur. Je veux dire… Le vouvoiement, ça me met un peu mal à l’aise. »
Elle haussa les épaules, en geste de signification ‘désolé je n’y peux rien…’ puis croisa les orteils dans ses chaussures pour qu’Ayumi ne la rabroue pas. Elle avait l’air plutôt ouverte d’esprit, aucune raison que ce soit le cas, n’est ce pas ? Enfin, elle espérait surtout, plus que constatait…
[Don’ t worry, no problem. J’espère que tu a réussi aux examens.^^’]
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| | | | (ZYVA PAPILION) Ayumi Iwasara
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Age : 32 • Pouvoir : Elle joue bien de la guitare. Cherche pas plus loin. • AEA : Un gros chien. Méchant, le chien. • Petit(e) ami(e) : Emrys Sulwyn. RP en cours : RRRRRRRRAINBBOW !!Messages : 118 Inscrit le : 04/09/2010
| | Sujet: Re: Singing is something wonderful. [Ayumi Iwasara] Mar 12 Juil 2011 - 1:03 | |
| { This is something nice ~ Something good ~ Friendship ? If u want } Ambre sourit à la musicienne, et celle-ci, qui sentait depuis le début de la conversation son stress diminuer à mesure qu’elles parlaient, remarqua qu’elle semblait plus posée, et que sa timidité – sans doute causée par la gêne de s’être fait surprendre – s’effaçait peu à peu. Si elle était à l’aise, tant mieux alors. Après tout, c’était ce qu’Iwasara avait désiré.
L’autre chanteuse effectua un très léger haussement d’épaules :
« Je n’ai jamais pris de cours auprès de qui que ce soit…. Je chante quasiment secrètement depuis que je suis toute petite. Mais j’aime vraiment ça. » Après tout, c’était l’essentiel. Ayumi non plus n’avait jamais pris de cours… non, c’était faux. Quelqu’un lui avait appris à jouer et avait quelques fois commenté sa façon de jouer. Cependant, ce qu’elle avait gagné auprès de Maeda ne lui avait jamais été dispensé comme de vrais cours… d’ailleurs elle doutait que sa façon d’enseigner aurait été acceptée dans une quelconque école de musique. C’était seulement un gars un peu seul, un peu perdu comme ils l’étaient tous, qui savait faire résonner les cordes de son instrument et le faire parler à sa place. C’était juste en cela que cet homme avait été important dans la vie d’Iwa. Une importance toute relative. Car après tout, cette période de découverte passée, la jeune fille avait tout appris par elle-même.
La voix claire d’Ambre tira Iwasara de ses pensées, et elle releva ses yeux pourpres vers cette dernière :
« Hum, si ça ne vous dérange pas, je préférerais qu’on se tutoie. Si vous n’y voyez pas d’inconvénients, bien sur. Je veux dire… Le vouvoiement, ça me met un peu mal à l’aise. » Jadis, peut-être que la musicienne aurait refusé. Après tout, malgré l’évolution du siècle, les habitants de l’ancien Japon restaient très distants – la politesse et le respect voir « l’étiquette » étant omniprésents. Cependant, non seulement Iwasara avait grandi dans un environnement tout sauf strict qui l’autorisait sans problème à de petits débordements sur le code de conduite, qui en outre n’était pas composé uniquement de japonais souches, mais elle se trouvait également désormais dans un endroit fermé dont elle n’était pas certaine de pouvoir sortir un jour, entourée de gens plus débridés que ceux parmi lesquels elle avait toujours vécu, et qui n’hésitaient pas à se tutoyer mutuellement et à s’appeler par leurs prénoms dès la première rencontre. Alors il n’y avait eu aucun doute pour elle sur le fait qu’elle doive s’adapter à ces usages moins fermés. Par ailleurs, elle n’avait pas rencontré trop de problèmes à mettre cela en pratique : dès son arrivée, si elle n’avait donné que son nom à Emrys comme elle en avait l’habitude, ne l’avait-elle pas tutoyé presque immédiatement ?
Tout cela pour dire que… oui, bien sûr, Ambre et elle-même pouvaient se tutoyer.
« Ca ne me pose pas de problème. » Un silence. Tu sais si bien les inventer, petite Ayu ~ Trouve maintenant un moyen de les défaire.
« Dis-moi, d’où viens-tu ? Et comment es-tu arrivée ici ? Si ce n’est pas indiscret… » La question vaut le détour. Pas mal, demoiselle. Il est vrai qu’ici, chacun vient d’un endroit, d’une époque différente… alors par curiosité, pourquoi pas ? Ta rapidité de réponse me laisse toujours sans voix Xx Serais-tu une machine à production de rp ? /mur/ |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Singing is something wonderful. [Ayumi Iwasara] Mar 12 Juil 2011 - 14:26 | |
| Ambre se détendait, petit à petit. Maintenant elle pouvait enfin redevenir la véritable Ambre, celle que tout le monde connaissait comme telle. Pas qu’il s’agissait d’un masque social, non, aucunement une attitude de façade… Simplement c’était deux Ambre qui cohabitaient dans le même corps peut être ? Elle ne savait pas trop. Ce dont elle était sûre, c’est qu’en train de chanter elle avait bien plus peur d’être surprise que quand elle était en train de cuisiner ou de remplir un formulaire par exemple. C’était comme ça qu’était Ambre… Peut être que c’était juste le fait de faire quelque chose qui lui plaisait qu’elle trouvait un peu osé pour elle ? Non, c’était ridicule… Elle avait grandit dans une société ou le libre arbitre et l’individualité était des valeurs mères. Elle avait aussi eu un petit ami duquel elle était fondamentalement amoureuse. Elle avait eu des amis, des amies, des passions et des rires… Et pourtant, il n’y avait qu’en chantant qu’elle se sentait aussi gênée mais aussi vivante. De son avis, l’explication pouvait être fournit assez simplement. C’était juste que personne ne la voyait chanter en temps normal. Elle semblait assez strict et autoritaire de prime abord (sans doute à cause de ses lunettes) mais c’était loin d’être le cas. Toutefois, il aurait été mentir que de dire qu’elle n’était pas une élève studieuse qui se plaisait à étudier et à apprendre de nombreuses choses. Qui se plaisait à exceller dans les matières et à passer pour une sorte de femme ‘parfaite’. Bien évidemment, elle savait qu’elle n’était pas parfaite, personne ne l’était. Mais elle… Cherchait tout de même à tendre vers une sorte d’idéal. Elle s’imaginait que si elle savait se débrouiller dans la plupart des tâches, personne ne trouverait rien à lui redire peut être. En tout cas c’était parfois l’image qu’elle véhiculait vers les autres. Ambre Andreis, la jeune fille qui pouvait réussir sa vie. La jeune fille qui deviendrait un membre important de la cité quand elle aurait plus de vingt cinq ans. Un avenir tout tracé, qui s’était d’ailleurs arrêté de manière brutale. Et peut être que c’était parce qu’elle n’était aucunement destinée à chanter qu’elle se sentait aussi coupable de le faire. Peut être que c’était parce que ‘Ambre Andreis’ n’était pas censée être une chanteuse mais une avocate ou un médecin. Peut être oui. Mais au final elle était ce qu’elle était, et se trouvait très bien comme ça. Elle n’était pas parfaite ? Et alors ? Personne ne l’était. Elle pouvait déjà remercier la nature de lui avoir donné un physique sur lequel elle ne trouvait quasiment rien à redire, c’était déjà ça. Beaucoup de femmes trouvaient leur apparence parfois trop ceci, trop cela. Ce n’était pas le cas de la jeune femme aux boucles blondes. Non, elle se trouvait très bien comme ça. Hubert aussi d’ailleurs. Ca se sentait quand il lui disait qu’elle était la plus belle perle des sept océans… Ah, ce genre de compliment manquait à Ambre, oui. C’est sûr que ce n’était pas avec son ‘nouveau petit ami’ qu’elle risquait d’avoir ce type de marque d’affections. Mais il n’était pas vraiment son ‘nouveau petit ami’. Non, il était… Le même. C’était juste qu’il avait souffert. Et c’était à elle de panser ses blessures.
« Ca ne me pose pas de problème. »
La jeune femme aux cheveux d’un rose sombre venait de répondre à la question concernant le tutoiement. Ambre lui renvoya un sourire, estimant que si elle acceptait de se faire tutoyer, c’était déjà le premier pas vers l’entreprise comme quoi elles s’entendraient bien. Après tout, on ne tutoie pas les personnes qu’on ne connait pas tant que ça, si ? Remarque maintenant qu’elle se trouvait dans un endroit assez petit par rapport à sa ville natale… Ville natale où beaucoup de gens se vouvoyaient, époque oblige. Et surtout, rang social oblige. On ne tutoyait pas tout le monde à Rapture. Seulement entre amis proches, pauvres ou plus simplement de pauvre à riche. Le libre arbitre avait beau être une des raisons d’être de la cité, le camp des riches et des pauvres était toujours bien flagrant. Et même d’autant plus présent. Il fallait travailler pour avoir de l’argent, et l’argent c’était les riches qui l’avaient. Autrement dit, beaucoup de personnes se retrouvaient au service des personnages les plus importants de Rapture. Ambre ne pouvait que se féliciter que ses deux familles n’eurent jamais été dans de pareilles conditions. Elle avait eu la chance de pouvoir vivre dans des familles de classe moyenne. Sans trop d’argents, sans trop peu. Juste ce qu’il fallait, et ça lui suffisait amplement. Tutoyer Ayumi… Lui paraissait être une bonne chose en tout cas. C’est pour ça qu’elle le lui avait demandé d’ailleurs.
« Dis-moi, d’où viens-tu ? Et comment es-tu arrivée ici ? Si ce n’est pas indiscret… »
… Ah oui, là par contre ça n’était pas indiscret, mais relativement difficile de dire ça sans trop passer pour une folle. Elle l’avait bien compris, si pour elle c’était vivre à la surface qui semblait trop beau pour être vrai, pour les gens qui venaient d’autres endroits et qui avaient échoués ici, l’inverse était facilement applicable. La jeune femme se tritura une de ses mèches blondes, l’air assez pensif. Répondre à la question de la jeune Asiatique ne serait pas très difficile en soi, mais il fallait trouver un moyen de le faire sans qu’elle ne considère que sa connaissance actuelle ait possiblement perdu la raison. Donc…
Ambre fit une moue un peu indécise, sans trop savoir quelle démarche adopter. Elle finit par prendre la parole dans l’optique de répondre à Ayumi sans toutefois avoir un ton trop assuré. Assez hésitant… Elle s’apprêtait à dire quelque chose qui pouvait paraître un peu gros à la demoiselle. Quoi que, ce n’était pas plus bizarre que quelqu’un venant d’une époque antérieure, n’est ce pas ? Ou ultérieure, c’est du pareil au même. Ou quelqu’un venant carrément d’une autre planète. En tout cas, mieux valait dire quelque chose. Ambre répondit donc, sur un ton oscillant entre l’hésitant et l’assuré, ce qui devait donner un mélange assez paradoxal (et que donc je ne prendrais pas plus de temps à décrire parce que justement, c’est trop paradoxal)
« Ah, hum c’est un peu étrange… Tu va me trouver sûrement bizarre, mais j’ai passé toute ma vie dans une ville… Sous l’Océan. Enfin, je n’ai jamais vu la surface jusqu’à mon arrivée ici. Ca peut paraître étrange, je sais… Moi aussi ça m’a parut étrange la première fois que j’ai vu le vrai ciel… ! »
Elle eu un petit rire gêné, levant doucement son regard pour regarder le dit ciel qui prenait une teinture plus écarlate suite au coucher du soleil. C’était vraiment très beau à regarder, le ciel. Bien plus beau que l’Océan, elle trouvait. Mais sans doute que c’était parce qu’elle était habituée. Elle se demandait si quelqu’un ayant toujours vécu à la surface pouvait trouver enchanteur de voir une ville sous l’eau, avec des poissons nager entre les différents immeubles. Voir une baleine progresser depuis une baie vitrée doublement sécurisée avait quelque chose de… Beau, pour Ambre en tout cas. Mais ça ne lui manquait pas vraiment. Ca ne valait pas le ciel et l’océan vu du dessus, quoi qu’elle n’avait toujours pas vraiment vu ce dernier, puisqu’elle était coincée ici.
« Et je suis arrivée… Hum, là aussi c’est un peu compliqué. Disons pour simplifier que j’ai été contrainte de fuir ma ville natale qui devenait une proie à l’anarchie la plus complète. Et pendant ma fuite, j’ai atterrit ici. Si tu savais le nombre de surprises que j’ai vu depuis que je suis arrivée, d’ailleurs ! Pas seulement le ciel et l’air véritable mais… Ah, c’est… Il y’a tellement de choses différentes ici que j’ai vraiment l’impression d’avoir changé de monde. Mais c’est un peu le cas, non ? »
Un nouveau petit rire, un sourire à Ayumi, sa jambe droite qui effectua rapidement un mouvement balancier de courte amplitude pour lui donner une contenance. Oui, tellement de choses lui étaient arrivé depuis qu’elle avait quitté Rapture… Le ciel, la forêt, l’air… Et le sosie de son fiancé aussi.
[Tu n'est pas mal non plus, très chère.8D] |
| | | | (ZYVA PAPILION) Ayumi Iwasara
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| | Sujet: Re: Singing is something wonderful. [Ayumi Iwasara] Mer 13 Juil 2011 - 16:42 | |
| { And the sun what bright, shining in this beautiful sky... } De plus assurée, Ambre redevint soudainement indécise, et Iwasara en déduisit que la réponse à sa question n’était pas aussi simple qu’elle semblait l’être au premier abord.
« Ah, hum c’est un peu étrange… » Commença la jeune femme en semblant chercher ses mots. « Tu va me trouver sûrement bizarre, mais j’ai passé toute ma vie dans une ville… Sous l’Océan. Enfin, je n’ai jamais vu la surface jusqu’à mon arrivée ici. Ca peut paraître étrange, je sais… Moi aussi ça m’a parut étrange la première fois que j’ai vu le vrai ciel… ! » La musicienne comprit qu’en réalité, Ambre craignait seulement d’être prise pour quelqu’un de bizarre en parlant de l’endroit d’où elle venait, parce qu’il était si différent du lieux où toutes deux se trouvaient aujourd’hui. Mais c’était une crainte bien inutile, à vrai dire. Depuis qu’elle s’y trouvait, Ayumi avait pu constater que les pensionnaires provenaient de nombreux mondes différents. D’ailleurs, aucun des jeunes gens qu’elle avait pu rencontrer ne venait du sien, et elle avait déjà entendu de nombreuses descriptions de mondes qu’elle n’aurait jamais imaginés sans cela. Alors une cité sous la mer… Pourquoi pas ? Surprenant un regard de la jeune femme vers le ciel, la guitariste se demanda ce que cela pouvait bien faire de passer sa vie en-dessous d’une immense masse d’eau. De ne voir que l’élément aquatique en levant les yeux. N’était-on pas écrasé par la pression, là-bas, tout au fond de l’océan ?
Elle songea que leurs situations pouvaient se ressembler. Si Ambre n’avait jamais vu le ciel de sa vie, Iwasara avait aussi ressenti une émotion inexplicable en voyant le soleil briller pour de vrai pour la première fois de sa vie, alors qu’elle avait toujours vécu sous un ciel rempli de nuages sombres, qui ne savait que pleurer.
« Et je suis arrivée… » Continuait Ambre pendant ce temps-là : « Hum, là aussi c’est un peu compliqué. Disons pour simplifier que j’ai été contrainte de fuir ma ville natale qui devenait une proie à l’anarchie la plus complète. Et pendant ma fuite, j’ai atterrit ici. Si tu savais le nombre de surprises que j’ai vu depuis que je suis arrivée, d’ailleurs ! Pas seulement le ciel et l’air véritable mais… Ah, c’est… Il y’a tellement de choses différentes ici que j’ai vraiment l’impression d’avoir changé de monde. Mais c’est un peu le cas, non ? » Ayumi hocha doucement la tête, tournant également son regard pourpre vers les coins de ciel visibles depuis les fenêtres de la tour. Elle aussi avait eu cette impression, lors du premier jour où la pluie n’était pas tombée sur le Pensionnat. Pour elle, l’absence de pluie était presque un miracle. Et aujourd’hui, ce miracle lui était devenu presque familier, tout comme les différences qu’il engendrait avec son monde à elle. La végétation fraîche et luxuriante, alors que chez elle elle n’était que noyée par les intempéries. Les bâtiments secs, le temps clair, le parfum de l’extérieur qui n’était pas seulement celui de l’eau tombée du ciel. Tout.
« Je pense que cette réaction est normale… après tout cet endroit est sûrement situé dans une dimension différente des nôtres… Moi, l’endroit où je vivais ressemblait à celui-ci, en moins beau. Mais la ville ou j’ai toujours habitée était fondamentalement différente… la pluie tombait tout le temps, jour et nuit, sans jamais s’arrêter. Alors le jour où je suis entrée et où j’ai vu le soleil briller réellement pour la première fois, j’ai cru à un rêve. Et j’ai compris que je ne pouvais qu’être arrivée dans un nouveau monde. » Un monde bien plus attrayant que celui dont je venais. Mais cette beauté ne l’empêchait pas de se souvenir que, quoi qu’il en soit, elle restait enfermée. Et qu’importe que la cage soit dorée, la liberté gagnée qu’on lui avait retirée sans prévenir continuait de lui manquer dès qu’elle y pensait.
Dans le bref silence qui suivit ses paroles, Iwasara se rendit compte de la manière dont elle avait parlé. Elle n’était pas antipathique ou solitaire, mais renfermée, en tant normal, et ne parlait beaucoup que rarement. Alors se livrer spontanément, comme ça, sur ce qu’elle ressentait à l’égard de sa ville natale… C’était étrange. Et inhabituel. Peut-être qu’Ambre lui inspirait confiance, tout simplement, peut-être parce qu’elle aussi avait découvert un environnement bien plus attrayant que celui qu’elle avait quitté en franchissant la porte. Cette similitude les rapprochait peut-être. Qu’en savait-elle ? Ce n’était pas forcément important, au fond.
« Ca ne te dérange pas d’être enfermée ici ? » La question avait été spontanée, posée sur un ton légèrement intrigué. Parce qu’elle venait d’y penser, en remarquant que le ton employé par Ambre pour parler de son monde originel n’était pas celui du regret. Aimait-elle à être piégée dans cet endroit, ou Iwasara s’était-elle simplement trompée sur ses véritables sentiments ? Pas tant que ça xD |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Singing is something wonderful. [Ayumi Iwasara] Mer 13 Juil 2011 - 19:15 | |
| Rapture n’avait jamais vraiment été un havre de paix, le paradis promis par Andrew Ryan. Non, Ambre y avait passé toute sa vie jusqu’à arriver dans ce pensionnat, et pourtant jamais elle n’avait trouvé que sa ville natale était aussi belle que cet endroit où elle se trouvait actuellement. Et pour cause… Si l’idée de base de la fondation de Rapture était plutôt idyllique, ce qui avait découlé de cette idée n’avait rien d’une bonne chose. Les gens s’étaient tous scindés individuellement, chaque personne était devenue égoïste au possible. Plus personne n’agissait pour les autres, la société était… Totalement en proie à l’anarchie. Anarchie qui avait d’ailleurs eu lieu de manière très naturelle. Juste un peu accélérée par les Plasmides. Anarchie propagée à la vitesse de l’éclair. Sa ville natale, qu’elle n’avait jamais vraiment plus aimé que cela, était devenue un terrain de chasse gigantesque. Et elle avait assisté à la décadence progressive de son monde, de son univers. Elle ne pouvait pas dire que la tristesse ne l’avait pas envahie lorsqu’elle avait bien compris que plus jamais rien ne serait comme avant, que la seule possibilité d’être enfin en paix serait de fuir à la surface… Pour autant, elle avait rapidement fait le point. Elle n’avait jamais vraiment été heureuse à Rapture. Le fait d’avoir toujours connu uniquement cette politique de développement n’avait pas pour autant fait d’elle quelqu’un d’attaché à son ‘pays d’origine’. En effet, Ambre était bien plus curieuse que nostalgique. Pour elle, découvrir un nouveau monde était plus excitant que rester dans un monde en train de dépérir.
« Je pense que cette réaction est normale… après tout cet endroit est sûrement situé dans une dimension différente des nôtres… Moi, l’endroit où je vivais ressemblait à celui-ci, en moins beau. Mais la ville ou j’ai toujours habitée était fondamentalement différente… la pluie tombait tout le temps, jour et nuit, sans jamais s’arrêter. Alors le jour où je suis entrée et où j’ai vu le soleil briller réellement pour la première fois, j’ai cru à un rêve. Et j’ai compris que je ne pouvais qu’être arrivée dans un nouveau monde. »
Ambre écouta Ayumi parler, elle semblait avoir une certaine nostalgie dans sa voix. Regrettait-elle son monde d’origine ? Elle voulait bien le croire. Mais vu comment elle en parlait, ça semblait un peu étonnant. Elle semblait exprimer le fait que son monde d’origine était plus décadent que celui où toutes deux se trouvaient en ce moment, mais pour autant elle avait une sorte d’accent dans sa voix qui indiquait à Ambre qu’Ayumi trouvait quand même ce monde ci trop…. Elle ne s’y sentait pas à sa place. La jeune femme aux vêtements bleus était tout à fait d’accord avec ce point de vue, il ne fallait pas se leurrer. Elle-même, si Rapture n’avait pas été une proie de l’anarchie génétique, aurait préféré s’en retourner là d’où elle venait, aussi belle pouvait être la surface. Après tout, cet endroit n’était qu’une prison. Elle avait bien compris qu’ils ne pouvaient pas sortir. Aymerick lui avait expliqué ça rapidement, Arco lui-même ne semblait pas croire possible de partir. Ca n’était donc pas possible, selon elle. Et en temps normal, c’est vrai qu’elle aurait considéré ça comme quelque chose de terrible. Elle aurait souhaité rentrer, pour rassurer sa famille, retrouver le monde d’où elle venait. Elle aurait souhaité cela, si seulement sa ville natale n’était pas… Ce qu’aujourd’hui elle était devenue. Et puis, il y’avait Aymerick. Hubert était mort, ça ne faisait aucun doute. Pourtant, il s’était remontré face à elle. Devant Ambre, sous le nom d’Aymerick. Perdre Hubert une deuxième fois lui ferait tout simplement trop mal. Elle n’avait aucunement l’intention de refaire la même erreur. De… Le perdre encore une fois.
« Ca ne te dérange pas d’être enfermée ici ? »
Ambre reporta son regard émeraude sur sa partenaire du moment. Enfermée ici ? Si ça la dérangeait ? Hum…. La question méritait d’être creusée un peu plus profondément en effet. Le truc c’est qu’elle pensait d’une façon différente que celle de la jeune femme aux yeux pourpres en face d’elle. Elle ne pensait pas vraiment être ‘enfermée’. En fait, il y’avait bien longtemps qu’elle ne s’était pas sentie aussi libre… La forêt dans le parc de Rapture lui avait souvent permis de s’évader quelques instants quand elle y vivait encore, mais maintenant elle avait le véritable ciel, la véritable nature, le véritable air pur… Enfermée alors ? Il était vrai que ce Pensionnat était bien plus petit que Rapture. En effet, cet endroit ne représentait qu’une sorte d’établissement scolaire avec quelques petits endroits ça et là. Un grand bâtiment, un parc, quelques autres bâtiments… Là où Rapture était une ville gigantesque. Où vivaient des millions d’habitants, bien qu’aujourd’hui la population était sans doute sérieusement moins nombreuse. Alors est ce que… Elle était dérangée d’être enfermée ici ? La réponse n’était pas évidente à donner. Aussi, Ambre reprit un peu plus de contenance, mais elle ne cessa pas d’aborder un air pensif pour autant.
« Eh bien… commença t’elle, pas très sûre d’elle. En fait je n’ai pas l’impression d’être ‘enfermée’ ici. Tu sais, avoir passé toute sa vie… Cloitrée entre des murs en acier… Avec l’océan par la fenêtre… Ne jamais vraiment pouvoir aller partout… L’endroit d’où je viens était une sorte de prison gigantesque. Ici, c’est la surface. J’ai… Une sensation de liberté que je n’avais jamais connue ici… »
Oui, c’était ça la réponse qu’elle voulait donner. En fait, elle avait l’impression que ici, elle était bien plus libre qu’avant. Parce qu’avant, elle était coincée sous l’eau. Et elle avait beau pouvoir aller un peu partout dans la ville, elle ne pouvait pas la quitter. Sans parler des lieux interdits à cause de Ryan ou de ses petites lubies. Oui, elle trouvait que… Cet endroit était bien plus libre que Rapture.
« Mais en effet, ici nous sommes aussi enfermés. On ne peut pas sortir réellement… Voir le monde. Cela dit, je t’avoue que j’ai un peu peur du monde parfois. Cet endroit n’est pas très grand… Alors que la véritable surface doit être gigantesque ! Je… Je ne sais pas. En tout cas, je ne regrette pas ma ville. Si tu savais ce que j’ai quitté…. Cet endroit est un paradis à coté ! »
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| | | | (ZYVA PAPILION) Ayumi Iwasara
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Age : 32 • Pouvoir : Elle joue bien de la guitare. Cherche pas plus loin. • AEA : Un gros chien. Méchant, le chien. • Petit(e) ami(e) : Emrys Sulwyn. RP en cours : RRRRRRRRAINBBOW !!Messages : 118 Inscrit le : 04/09/2010
| | Sujet: Re: Singing is something wonderful. [Ayumi Iwasara] Mer 13 Juil 2011 - 22:29 | |
| { I prefer a disgusting place where my voice resound than this golden cage with its so beautiful sky... } Décidément, après s’être efforcée de mettre son interlocutrice en confiance, Iwasara ne cessait de poser des questions troublantes pour cette dernière. Ambre répondit avec lenteur et hésitation :
« Eh bien… En fait je n’ai pas l’impression d’être ‘enfermée’ ici. Tu sais, avoir passé toute sa vie… Cloitrée entre des murs en acier… Avec l’océan par la fenêtre… Ne jamais vraiment pouvoir aller partout… L’endroit d’où je viens était une sorte de prison gigantesque. Ici, c’est la surface. J’ai… Une sensation de liberté que je n’avais jamais connue ici… » Effectivement. Vu comme ça… Si, comme elle le disait, la jeune femme avait passé toute sa vie enter des cloisons de metal, cernée de toute part par l’océan… Intérieurement, Iwasara frissonna : Pouvoir admirer le fond de l’océan à sa guise devait être merveilleux. Elle n’avait jamais vu la mer en vrai, seulement sur des photos ou des documentaires passés à la télévision – enfin, sur les grands écrans de rue étanches vu qu’elle ne possédait pas de téléviseur chez elle – mais pensait qu’elle devait être magnifique. Cependant, habiter en permanence sous des litres et des litres d’eau… elle se sentait claustrophobe rien que d’y penser. Une vie en boîte. Mais en y repensant, n’était-ce pas un peu semblable à ce qu’elle vivait, elle, dans une ville perpétuellement recouverte par la pluie, enfermée dans une grisaille perpétuelle créée par un soleil étouffé sous des nuages couleur de fer ? Une ville dont elle ne pouvait sortir, une ville cul-de-sac où elle ne pouvait espérer aller nulle part ? Pour elle qui avait toujours rêvé de s’envoler, de devenir « ange », Ame, ville de désespoir, avait toujours été insupportable. Vivre en conserve sous l’océan l’aurait été encore plus.
Mais ici, encerclée par des grilles de fer dans un monde aux limites closes, n’était-ce pas pire encore ? Même si elle pouvait enfin respirer un air pur débarrassé de toute pollution…
« Mais en effet, ici nous sommes aussi enfermés. On ne peut pas sortir réellement… Voir le monde. Cela dit, je t’avoue que j’ai un peu peur du monde parfois. Cet endroit n’est pas très grand… Alors que la véritable surface doit être gigantesque ! Je… Je ne sais pas. En tout cas, je ne regrette pas ma ville. Si tu savais ce que j’ai quitté…. Cet endroit est un paradis à coté ! » Le monde. Iwasara y avait pensé, plusieurs fois. Mais les images véhiculées par les informations ou les journaux l’en avaient dissuadée rapidement. Parce que dehors, tout n’était que laideur. Parce qu’à son époque, tout était aussi misérable et douloureux quel que soit l’endroit où on se trouvait sur terre, malgré les rumeurs selon lesquelles les pays Européens conservaient un niveau de vie relativement élevé et un confort rare. Alors Iwa n’avait que très peu rêvé à d’autres lieux du monde. Finalement, que cherchait-elle en voulant fuir Ame no Watari, si tout était pareil partout ? Où était l’espoir si quitter une vie misérable signifiait tomber de Charybde en Scylla ? En quoi devait-elle croire ? Qu’avait-elle cru, jusqu’ici ? Sa tentative de fuite, de prendre son envol, lui semblait soudain bien vouée à l’échec. Et malgré tout, elle avait voulu partir, voulu étendre ses ailes, et avait goûté à la liberté quelques instants, hors de la ville grise. Et la liberté avait bon goût. Que désirait-elle ? Le monde, non. Elle n’en voulait pas, elle le laissait aux hommes. Peut-être que tout ce qu’elle avait jamais voulu était atteindre un lieu où la race humaine aurait été purifiée, un lieu loin du monde sans espoir qu’elle connaissait. « Devenir un ange. » Quel était le sens de cette phrase ?
Mais être enfermée ici pour toujours. Malgré la beauté de la cage, être un oiseau dont on a coupé les ailes. Devait-ce être supportable ? Devait-elle l’accepter ? Mais toute résistance n’était-elle pas futile, simplement inutile ? L’univers manquait cruellement de sens et de justice.
Alors cet endroit était peut-être plus beau que ce qu’elle avait quitté. Peut-être était-il plus doux, son air était-il plus pur et son soleil plus brillant. Mais si en contrepartie elle devait renoncer à la liberté à laquelle elle avait toujours aspiré, elle n’en voulait pas. Elle préférait vivre dans un monde sans espoir où sa voix pouvait couvrir d’immenses distances, qu’entre quatre murs où elle ne pouvait déployer ses ailes. Alors elle sortirait, peu importe le lieu où elle devait se retrouver après cela.
« Certes ce endroit est beau. Bien plus agréable que l’endroit dont nous venons. Mais cela reste une cage. » Dit-elle d’une voix basse, presque un murmure. La jeune femme resta silencieuse un moment, puis repris d’une voix plus assurée, une lueur décidée dans ses yeux rougeâtres.
« Le monde est peut-être grand, peut-être effrayant, peut-être dangereux ou laid. Mais on peut en faire ce qu’on souhaite, et on peut y respirer l’air qu’on a choisi. Ici, aucun de nous n’a le choix. » Elle ne parlait pas spécialement de leurs mondes d’origine, à Ambre et elle, car il était certain que ni l’un ni l’autre n’était attrayant. Mais d’un monde extérieur, qu’importe lequel, où elles auraient été libres d’aller où bon leur semblait, sans rencontrer une quelconque barrière magique ou la frontière de grilles de fer forgée.
Encore une fois ? Elle se livrait avec une facilité déconcertante, aujourd’hui. Était-ce l’influence du ciel radieux ou celle de la jeune femme aux boucles claires ? Iwasara se sentait étrangement mélancolique, et déterminée à la fois. En vérité, son cœur hésitait entre différents sentiments. Non, elle n’aimait pas son monde d’origine, gris, triste et désespérant, mais elle n’aimait pas cet endroit particulièrement, non plus. Elle y avait trouvé quelques amis, mais rien d’irremplaçable… Vraiment ? Ca, elle ne pouvait pas encore le savoir… Mais elle ne voulait pas rester ici et étouffer, de ça, elle était certaine. Elle avait besoin d’espace, besoin que sa voix porte loin, besoin d’être libre. C’était d’une nécessité vitale. Alors elle n’abandonnerait pas.
« La vie dans ton monde originel était-elle si difficile ? » … Pour que tu y préfères cette cage dorée ? Non, elle ne reprochait rien et respectait le choix de chacun. Elle était simplement… curieuse, oui. Pour une fois. Tu es incroyable °° A chaque fois que je commence à te répondre j'ai aucune idée et je finis par te sortir un pavé XD Avec Iwa ! Je t'aime xDD |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Singing is something wonderful. [Ayumi Iwasara] Jeu 14 Juil 2011 - 0:20 | |
| Bien sur, Ambre respectait sans concession le choix qu’on pouvait lui avoir demandé. Alors, rester en cage dorée ou partir dans un monde pourri, mais libre ? Elle s’était posé cette question de nombreuses fois. Simplement, elle ne savait pas vraiment comment répondre. Le monde pourri libre était, bien sur, préférable pour beaucoup. Bien évidemment qu’il était aisé de répondre que l’on préférait la liberté à la prison, même si cette dernière fournissait tout ce dont on avait besoin. Un espace plus grand, en quelques sortes. Mais Ambre… Ne voyait pas la chose de la même manière. Un monde pourri, elle imaginait bien ce à quoi cela devait ressembler. Mais le monde d’où elle venait… Si il devait être similaire à celui d’Ayumi en surface, dans les profondeurs de l’océan ce devait être totalement différent. Après tout, Rapture n’était pas un monde à part ? Depuis qu’elle avait vu la surface, elle s’était persuadé qu’il s’agissait de la même que du monde d’où elle venait. Voir le ciel était un cadeau extraordinaire pour elle. Les limites oppressantes étaient parties à présent. Et la beauté de contempler l’océan n’était plus, au profit d’avoir enfin cette sensation de respirer un véritable air pur. Pour l’instant, elle ne trouvait rien à redire concernant ce Pensionnat. Elle avait laissé derrière elle Hubert, Corentin et Ellena. Mais ils étaient morts, sans nul doute possible. Le port des Bathysphères avait explosé alors qu’elle était elle-même ramenée à la surface par la dernière de ces boules métalliques. Toute la famille Jenkins était morte. Elle était sans aucun doute la seule à avoir put s’échapper de l’enfer qu’était devenu Rapture. Et voilà toute la question était ici. L’enfer. Rapture n’était pas qu’un monde pourri et désolé. Le monde d’où venait Ayumi avait l’air similaire à la cité bâtie par le milliardaire libéraliste qu’était Andrew Ryan. De la pluie, selon ce qu’elle avait dit quelques instants plus tôt. De la pluie et des grillages. Mais une liberté certaine malgré tout, selon ce qu’elle disait. Ici, ce n’était pas pareil. On ne pouvait tout simplement pas sortir. Aymerick était coincé ici avec elle, Ayumi aussi. Tout le monde. Ambre trouvait cela, bien évidemment, honteux et révoltant d’être ainsi enfermée contre sa volonté. Et si on lui avait donné le choix de sortir, elle l’aurait fait. Simplement, si on lui avait laissé le choix entre rester, ou retourner à Rapture, elle choisirait de rester. Tout simplement parce que Rapture était devenu un champ de bataille. L’enfer sous marin. Aucune notion de bien et de mal en ces bas fonds. Rien d’autre que des monstres génétiques, des fous dangereux, des mastodontes de métal qui s’en prennent à quiconque tente d’approcher la petite créature en robe rose armée d’une seringue rouge, qui boit le sang des cadavres qu’ils croisent sur leur route. Rapture n’était pas une sorte de prison, à propre parlé. La cité était grande, bien plus grande que le Pensionnat où ils se trouvaient tous actuellement. Cependant, il s’agissait ni plus ni moins que d’un énorme, gigantesque champ de bataille. Ou chaque fou luttait pour gagner de l’Adam. C’était là toute la vérité en Rapture. Et nul besoin de préciser qu’Ambre n’avait aucune envie de retourner là bas. Elle s’en était échappé alors que la ville devenait ce champ de bataille. Avait vécu ce champ de bataille en temps réel au rythme de sa course pour rejoindre le port. Alors… Alors oui, elle préférait rester plutôt que rentrer, ça c’était certain. Mais elle aurait tout de même choisit la liberté plutôt que l’enfermement. Simplement, au-delà de la notion de liberté et d’emprisonnement, il y’avait la notion de vie et de mort. Et elle préférait rester en vie.
« Certes cet endroit est beau. Bien plus agréable que l’endroit dont nous venons. Mais cela reste une cage. »
Ayumi avait parlé, une lueur déterminée dans ses yeux. Oui. Ambre hocha la tête en signe d’acquiescement. L’Asiatique avait parfaitement raison, cet endroit était bien plus beau que Rapture. Ou plutôt, il était aussi beau que Rapture dans ses meilleurs quartiers. Quoi que non. Il y’avait le ciel. Le soleil. Le vrai air pur de la vie naturelle. Tout cela, Rapture ne l’avait pas. On n’avait que l’air vicié par le métal, l’air en conserve. En guise de ciel, on n’avait que le plafond de métal rouillé par les quelques fuites d’eaux qui passaient de temps à autres dans certaines pièces annexes. Ici, on n’avait pas de fou dangereux qui lance des éclairs dans le seul but de récolter plus de sang, plus d’Adam. Tout le monde en veut, tout le monde en a besoin. Elle voulait partir de cet endroit. Et elle avait atterrit ici. La cage dorée qu’Ayumi évoquait si souvent. Oui, cet endroit est beau, agréable… Et oui, cet endroit restait une cage. La jeune fille à la guitare avait raison sur tous ces points, aucun doute là dessus. Il n’y avait rien à redire sur l’analyse qu’elle avait menée. Pourtant… Pourtant Ambre voulait rester. Ou en tout cas, elle ne voulait pas rentrer. D’accord, c’était une cage. Mais au moins dans une cage, on est à l’abri des balles et des boules de feu. Au moins ici, les gens sont sains d’esprit (ouais, elle n’a pas encore rencontré les tarés locaux. Gare ma vieille, Ralph veille…u__û). Au moins ici, elle ne risquait pas de mourir. Sortir ? D’accord. Mais tout dépendait d’où. Là d’où elle venait, c’était non seulement une autre prison, mais en plus de cela, c’était une prison où la mort était assurée.
« Le monde est peut-être grand, peut-être effrayant, peut-être dangereux ou laid. Mais on peut en faire ce qu’on souhaite, et on peut y respirer l’air qu’on a choisi. Ici, aucun de nous n’a le choix. »
Elle n’avait toujours pas tort. Enfin sauf pour l’air qu’on a choisi. Ici aucun n’avait effectivement le choix. Mais très honnêtement, Ambre préférait cet air là à celui qu’on lui avait imposé jusqu’alors. L’Asiatique avait raison c’était un fait. Et Ambre était d’accord avec elle. Simplement, elle ne pouvait pas concéder que rentrer à Rapture serait finalement mieux que rester ici. Ici, il y’avait Aymerick. La chance d’avoir à nouveau la même relation qu’avec Hubert… Ici il y’avait des gens normaux et formidables. Ici il y’avait le ciel et le soleil. Alors qu’en bas, il n’y avait plus rien. Plus rien si ce n’est la décadence et la certitude de ne pas pouvoir s’échapper d’un enfer sous marin.
« La vie dans ton monde originel était-elle si difficile ? »
Ambre attrapa ses deux coudes avec ses doigts donnant ainsi un air comme quoi elle croisait les bras sans trop vraiment les croiser. Elle avait plutôt l’air de fournir une sorte de filet de sauvetage à sa poitrine, bien que celle-ci n’allait certainement pas tomber… ! Elle se mordit la lèvre un court instant. Elle n’était pas troublée, non… Simplement elle se demandait comment répondre sans que l’on se méprenne sur ses intentions.
« La vie était difficile à être conservée surtout. Je crois bien qu’il n’y reste plus personne de sain d’esprit maintenant. Ma ville n’est plus qu’un immense enfer, où des fous se tirent dessus pour récupérer ce qui a causé cette décadence. Une cage où la mort est à chaque coin de rue, à chaque pas que l’on fait on risque sa vie. »
Elle haussa les épaules regarda Ayumi dans ses yeux d’un beau rouge sombre, avant de sourire faiblement. Oui, elle était d’accord. Le monde était vaste et dangereux mais la liberté était précieuse. La liberté certes. Mais aussi libre qu’était un Rapturien, sa vie serait forcément de courte durée. Surtout si, comme Ambre, il était sain d’esprit.
« J’aimerais être libre. J’aimerais être dans un monde où je peux respirer ce que je veux. Pour l’instant je n’ai connu qu’une cage où ma vie était menacée, où le ciel n’était pas présent et où l’air était impur. Et une autre cage, avec un beau ciel, de l’air pur et des gens que j’apprécie. Je suppose que tu comprends pourquoi je préférerais rester ici, plutôt que de retourner… D’où je viens ? »
Elle poussa un petit soupir, déportant son regard sur l’horizon. Horizon qu’elle ne pourrait jamais atteindre de toute façon. Bah elle n’avait pas spécialement de problèmes avec ça. Pour l’instant tout du moins. Cela ne faisait que quelques jours qu’elle avait quitté Rapture pour cette cage dorée. Elle ne pouvait pas encore réaliser l’importance de la liberté. Par rapport à un endroit où se trouvait une seconde chance pour son cœur.
[Ah? Merci. Mais mon coeur est déjà pris Je suis content, moi je galère parfois. Mais c'est vrai que ça finit par venir tout seul.o_o' |
| | | | (ZYVA PAPILION) Ayumi Iwasara
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Age : 32 • Pouvoir : Elle joue bien de la guitare. Cherche pas plus loin. • AEA : Un gros chien. Méchant, le chien. • Petit(e) ami(e) : Emrys Sulwyn. RP en cours : RRRRRRRRAINBBOW !!Messages : 118 Inscrit le : 04/09/2010
| | Sujet: Re: Singing is something wonderful. [Ayumi Iwasara] Dim 17 Juil 2011 - 19:54 | |
| { Please bring me back, but where my wings will open, don't leave me behind, just take me forward... } Ambre croisa ses bras couvertes du bleu de son habit contre sa poitrine, un peu comme si elle s’en entourait, plutôt. Un peu comme Ayumi lorsque, petite, elle sortait sans manteau et cherchait à se protéger du froid de la pluie, ou plus tard, adossée à la fine porte de sa « chambre », son casque sur les oreilles pour étouffer le son des cris.
« La vie était difficile à être conservée surtout. Je crois bien qu’il n’y reste plus personne de sain d’esprit maintenant. Ma ville n’est plus qu’un immense enfer, où des fous se tirent dessus pour récupérer ce qui a causé cette décadence. Une cage où la mort est à chaque coin de rue, à chaque pas que l’on fait on risque sa vie. » La jeune femme haussa les épaules et Iwasara baissa un peu la tête. Avec le portrait qu’elle venait de lui faire de son univers, la guitariste estima soudain qu’elle aurait dû ajouter une nuance à ses pensées. Il lui sembla qu’elle avait parlé un peu vite et le regretta : en effet, si vivre dans un lieu immonde lui semblait, avec le recul, préférable à la chaleur rassurante d’une prison, elle ne pouvait être sûre de toujours le vouloir une fois plongée dans la réalité des faits. La fiction et la réalité étaient si éloignées l’une de l’autre ; Elle avait pensé à son monde, pourri jusqu’à la moelle, triste, perdu, mais où il était possible de vivre. Pas aux lieux où régnait la mort. L’enfer, disait Ambre ? Comment préférer la liberté en sachant que c’était ce qui vous attendait ? Comment nommer la liberté en un lieu où n’existaient que mort, horreur et désolation ? Assurément, ce n’était pas envisageable. Y avait-il une sortie dans ce cas de figure ? Y en avait-il seulement une dans celui où se trouvait Iwa ?
« J’aimerais être libre. J’aimerais être dans un monde où je peux respirer ce que je veux. Pour l’instant je n’ai connu qu’une cage où ma vie était menacée, où le ciel n’était pas présent et où l’air était impur. Et une autre cage, avec un beau ciel, de l’air pur et des gens que j’apprécie. Je suppose que tu comprends pourquoi je préférerais rester ici, plutôt que de retourner… D’où je viens ? » Assurément. Bien entendu, la jeune fille ne pouvait qu’acquiescer, car Ambre avait raison. Mais malgré tout, elle ne voulait pas renoncer à l’idée qu’un « monde meilleur » où elle ne serait ni prisonnière, ni soumise aux lois de la peur, était possible. Mais dans ce cas, où se trouvait-il, et comment l’atteindre ? Ayumi se mordilla la lèvre inférieure, dans un des rares cas où elle montrait un sentiment négatif. Rester ici à tout jamais, là où tout était beau et pur, et où ses ailes étaient coupées ? Impossible. Non, impossible… dès qu’elle l’avait su, dès qu’elle l’avait entendu de la bouche d’Emrys, Iwa s’était révoltée contre cette idée. Depuis elle avait accepté sa situation temporaire, elle s’était faite à la vie du Pensionnat, elle avait même rencontré des gens, s’était fait des amis ; Beast, Kyle, Soren, Emrys, tous… même Ambre, qui semblait bien partie pour devenir assez proche d’elle, si elles restaient sur la même longueur d’onde. Mais elle ne voulait pas, à aucun prix, rester ici pour toujours. Elle se sentait claustrophobe chaque fois qu’elle y pensait. Elle ne voulait pas y penser.
Mais tout comme Ambre, avec des raisons moins fortes peut-être, mais tout de même, elle ne voulait pas rentrer là d’où elle venait. Alors que faire ?
« Je suppose que dans ce cas, il suffit de chercher à ressortir tout en tentant d’atteindre un autre monde que le nôtre. » Sourit la guitariste. Un beau sourire, franc, qui exprimait à la fois ses incertitudes, ses craintes et ses espoirs. Un sourire sincère, ou plutôt assez fort pour que toute sa sincérité puisse être décryptée, était rare chez Iwasara. Il était comme jadis ce soleil qui embrasait maintenant l’horizon avait été, pour elle, fugace, voilé, insaisissable. Ce qu'elle avait formulé n'était qu'une idée, une idée fugace elle aussi, peut-être irréalisable. Mais peut-être que non. Une idée, pour l'instant, rien de plus... rien de plus que ce qu'elle choisirait d'en faire.
La jeune fille s’écarta du mur contre lequel elle se tenait et s’approcha d’une fenêtre, se penchant à l’extérieur et offrant au vent son visage éclatant, comme lorsqu’elle chantait. Il s’engouffra dans ses cheveux, siffla à ses oreilles, ce vent frais et sec qui ne contenait aucune trace de pluie ; elle inspira à pleins poumons.
Cette cage était pourtant bien belle.
« Voudrais-tu chanter avec moi, Ambre-chan ? » Demanda-t-elle en tournant son regard pourpre vers la jeune femme, ce si doux sourire toujours accroché à ses lèvres. |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Singing is something wonderful. [Ayumi Iwasara] Dim 17 Juil 2011 - 20:43 | |
| Ayumi avait baissé la tête alors qu’Ambre lui exposait la vie Rapturienne d’un œil tout à fait objectif. Certes le portrait qu’elle avait dressé de Rapture n’était pas très joyeux, mais il avait au moins le mérite d’être totalement vrai. Auparavant, autrefois, Rapture était une cité presque joyeuse et prospère. Une cité où Ambre avait passé les 21 premières années de sa vie. Mais à partir de ce fameux vingt et unième anniversaire, la ville sous marine était devenue l’enfer tel qu’elle l’avait décrit. Une immense cage de métal peuplée de fous et de monstres génétiques. Un véritable lieu de cauchemar. Ambre se souvint d’avoir vu un Chrosome se rattacher le bras avec l’aide d’un Plasmide de feu, cautérisant la plaie à l’extrême. Sans que cela ne semble lui faire mal. Cette vision la hantait bien trop souvent, et elle faisait de son mieux pour l’oublier du mieux qu’elle pouvait. Le feu et le noir…. Ambre avait très peur de ces deux éléments. Le fait d’avoir passé toute une vie sous l’eau ne la mettait pas pour autant à l’abri de la peur du feu. Bien que toutefois, elle n’était pas paniquée au point de s’enfuir en courant dès qu’on allumait la cheminée. En revanche, si brusquement on éteignait la lumière… Les choses risquaient de se compliquer pour elle. Pas vraiment claustrophobe, non. Mais nyctophobe, sans aucun doute possible.
« Je suppose que dans ce cas, il suffit de chercher à ressortir tout en tentant d’atteindre un autre monde que le nôtre. »
Ambre releva la tête vers la jeune Japonaise qui venait de dire une phrase très apaisante avec un doux sourire qui réconfortait la demoiselle vêtue de bleu. Elle sourit en retour à sa compagne du moment, laissa échapper un petit rire nullement moqueur, simplement un rire de joie. Oui, elle avait raison. Sortir de cette cage pour trouver un monde autre que le nôtre, c’était la bonne formulation. Mais en même temps, il y’avait autre chose… Ambre avait envie de sortir. Retrouver sa liberté, ne pas rester ici… C’était quelque chose qui la tenait à cœur. Rester ainsi enfermée après s’être échappée de Rapture ? Elle n’en avait absolument aucune envie ! Mais… Il y’avait des choses qui la retenaient de mettre tout ce qu’elle avait en elle pour sortir. Par exemple, Aymerick. Si le jeune homme aux cheveux argentés désirait partir, elle ne désirait pas le laisser. C’était sa chance d’avoir encore Hubert avec elle. L’amour retrouvé, le ciel lui avait accordé une autre chance pour son cœur meurtri par la mort de son fiancé. Elle ne voulait pas quitter Aymerick… Quitte à rester pour toujours avec lui dans cette cage dorée. Evidemment, si tout deux pouvaient sortir et retrouver le même monde, alors tout serait parfait…. Mais pour les autres ? Ambre imaginait qu’Ayumi devait déjà avoir beaucoup d’amis dans ce pensionnat… Et chacun avec son propre monde. Chacun voulait sans doute retourner là d’où il venait. Quoi qu’Ayumi ne le désirait pas alors… Peut être pourrait-elle venir avec elle ? Peut être qu’elle, Aymerick et Ayumi… Et tout les autres pouvaient aller au même endroit ? Un endroit qui contenterait tout le monde ? L’endroit où la liberté serait réelle, où on ne serait pas enfermés comme maintenant ? Oui, c’était la solution idéale, mais qu’elle arrive restait fort improbable. Ambre regarda une nouvelle fois l’Asiatique aux cheveux d’un rose sombre, songeant qu’elle devait être bien courageuse pour avoir ainsi accepté d’être enfermée alors qu’elle semblait tant aimer la liberté. Enfin, accepter d’être enfermée n’était pas l’exacte formulation. Elle faisait preuve de beaucoup de calme comparé à ce qu’Ambre aurait put imaginer. Elle savait jusqu’où l’être humain était prêt à aller pour obtenir ce qu’il voulait. Que ce soit sortir, rentrer, devenir plus fort… Ou même ne plus devenir humain.
« Voudrais-tu chanter avec moi, Ambre-chan ? »
La soudaine demande d’Ayumi tira Ambre de ses pensées, et la surprit grandement. Elle rougit à vue d’œil pour baisser ensuite son menton en écarquillant ses yeux verts. Puis elle déporta légèrement sa tête vers l’arrière sous l’effet nerveux de sa surprise. … Chanter ensembles ? Pourquoi est ce qu’elle… ? Ambre n’avait pas vraiment à y réfléchir après tout. Ayumi était visiblement musicienne et il était logique que ce genre de proposition vienne d’elle. Mais pour lui proposer c’est que… Elle devait avoir vraiment aimé la chansonnette poussée quelques minutes plus tôt. Ambre se détendit petit à petit, le rouge sur ses joues s’estompa légèrement tout en restant quand même présent. Elle laissa son corps s’habituer à la surprise… Pour ensuite pousser un petit soupir, fermer doucement les yeux en souriant. Chanter avec elle… ? Eh bien…
« Ce serait un très grand honneur… Ayumi ? »
Elle ne savait pas trop comment l’appeler en fait. Les Japonais avaient quand même cette manie de vouloir à ce qu’on les appelle par leur nom de famille mais…. Pour là c’était un peu différent ? Après tout Ayumi venait elle-même d’appeler Ambre par son prénom. Et Ambre parlait dans son for intérieur d’Ayumi en la nommant… Ayumi justement. Alors autant la nommer ainsi de son propre point de vue. La blonde joint doucement ses mains avant de se rapprocher en quelques pas de son interlocutrice pour pouvoir entendre sa voix de manière plus claire.
« J’espère être à la hauteur… »
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| | | | (ZYVA PAPILION) Ayumi Iwasara
+ Pseudo Hors-RP : Sköll • Age : 32 • Pouvoir : Elle joue bien de la guitare. Cherche pas plus loin. • AEA : Un gros chien. Méchant, le chien. • Petit(e) ami(e) : Emrys Sulwyn. RP en cours : RRRRRRRRAINBBOW !!Messages : 118 Inscrit le : 04/09/2010
| | Sujet: Re: Singing is something wonderful. [Ayumi Iwasara] Mar 30 Aoû 2011 - 19:58 | |
| { … } La surprise et la gêne éprouvée par Ambre furent clairement lisible sur son visage au teint clair, colorant ses joues d’un rose délicat. Iwasara ne réagit pas en le remarquant, même si intérieurement elle en souriait ; car elle se rendait bien compte que ce n’était pas le même genre de trouble qu’au début de leur conversation. Peut-être s’entendaient-elles déjà mieux.
« Ce serait un très grand honneur… Ayumi ? » La jeune femme mit l’hésitation d’Ambre sur son prénom sur le compte de la prononciation japonais qui devait être éloignée de sa langue d’origine, ne remarquant pas, trop concentrée sur son interlocutrice, qu’elle l’avait appelée par son prénom et non le nom de famille seul qu’elle lui avait donné en début de conversation. Elle avait rapidement remarqué qu’ici, tous semblaient parler la même langue ; ou en tout cas, tous se comprenaient parfaitement. D’abord l’anormalité ne l’avait pas frappé, puis en se rappelant qu’Emrys était anglais, Iwasara s’était étonnée de pouvoir échanger avec lui sans problème. C’est lorsqu’elle eut pris conscience du phénomène qu’elle avait commencé à pouvoir distinguer la langue que parlaient les autres, derrière le sens des mots qu’elle percevait ; on pouvait entendre la langue utilisée, si on faisait attention, mais généralement le sens des mots était le plus important et l’incohérence ne ressortait pas. D’ailleurs, après s’être rendu compte de cela, Ayumi avait cessé d’y prêter attention et à ses oreilles les mots d’Emrys comme de Soren, ou même d’Ambre à présent, étaient redevenu du japonais du « siècle mort ». La jeune femme vêtue de bleu se rapprocha d’Iwasara, d’un air toujours aussi incertain.
« J’espère être à la hauteur… » La question n’était pas là. Tant qu’elle se faisait plaisir. Toujours appuyée des coudes sur le rebord en pierre, la guitariste sourit une nouvelle fois à la jeune femme, puis se tourna de trois quarts, partagée entre elle et l’extérieur. Mais son regard allait vers le parc ; pas vraiment parce qu’elle n’avait pas envie de regarder Ambre, pas trop, non plus, parce qu’elle n’aimait pas regarder ceux qui l’entendaient – après les concerts de rue, cela ne l’émouvait plus – mais surtout parce que si la jeune femme était si intimidée à l’idée de chanter, alors elle n’allait pas lui compliquer la tâche en ne la lâchant pas des yeux. Iwasara laissa passer quelques secondes de silence, comme toujours, puis ses lèvres s’entrouvrirent sur les premières notes ; une mélodie simple, facile à comprendre et à attraper, sans paroles que sa partenaire ne connaîtrait pas, mais assez belle pour qu’on ait l’envie d’y mêler sa propre voix, et également de ressentir les notes qu’on pouvait y ajouter. La jeune femme appréciait cette mélodie sans paroles pour cette liberté.
Sujet Terminé
[Pas super, désolée, mais l’inspiration n’était pas au rendez-vous ._. |
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