Cette journée s'annonçait magnifique.
Le soleil brillait, les oiseaux chantaient, les animaux se promenaient dans la forêt et un cirque se trouvait en bordure d'une grande forêt. Il venait d'arriver et petit à petit, les forains sortirent pour prendre l'air et installé leur chapiteau. Dans tout ce monde, se trouvait une jeune fille avec des longs cheveux rouges, des grands yeux bleu à la fois clair et foncé portant un maillot lui aussi bleu. Elle observa la forêt et commença à se diriger vers elle.

-Amélie, ne t'éloigne pas.

-Ne t'inquiète pas, je fais un petit tour et je reviens.

Elle enleva les chaussures qu'elle portait et prit une veste noir et doré qu'elle mit sur ses épaules. Ensuite, elle grimpa dans un arbre et avec une facilité déconcertante, elle marcha sur les branches, s'éloignant du campement des forains. Amélie Deliliah se promena dans les arbres, regardant tout ce qui l'entourait. Soudain, elle vu un bâtiment en pleine clairière. Il était imposant et n'avait pas l'air à l'abandon. Elle s'en approcha et, poussé par une force irrésistible, ouvrit la porte. Elle observa à l'intérieur, c'était un énorme hall avec des escaliers imposant au milieu et un couloir qui semblait ne jamais finir. Amélie finit par entrer et la porte se referma derrière elle. Elle essaya tant bien que mal de la ré-ouvrir mais c'était impossible alors, elle se dirigea vers un panneaux où se trouvaient des mots, elle lu le premier:


Après l'avoir lu, Amélie comprit qu'elle s'était fait piégé par une bâtiment d'une autre dimensions et qu'elle n'en sortirai jamais, tout ce qu'elle trouva à dire fut:

-Cool.

Ensuite, elle partit vers l'escalier et monta sur la rampe pour ensuite s'y asseoir, attendant de voir une autre personne qui s'était fait piégé.

Chelsea est depuis combien de temps dans le pensionnat ? Trois jours ? Quatre ? Elle a perdu la notion du temps. Mais ça fait moins d'une semaine, c'est sûr. Pourtant, en très peu de temps, elle s'est plutôt bien acclimatée. M'enfin... Façon de parler : si prendre de la drogue à volonté pour penser à autre chose qu'à la séquestration, c'est s'acclimater, elle est au top, là, Chelsea !
Le stock de poudre qu'elle avait en arrivant s'est vidé au bout de quelques jours seulement. Ce fut tout d'abord un drame, jusqu'à ce qu'elle découvre dans un placard de l'infirmerie un paquet de coke qui l'attendait sagement. Vivre sans drogues, de façon générale, est assez impensable pour la miss. Mais alors vivre sans drogue alors qu'on est piégé dans cette baraque de dingues : îîîk mais quelle horreur !
Durant ses périodes de lucidité, Chelsea comprend parfaitement sa triste condition. Mika, là, le chevelu bizarre qu'elle a rencontré à son arrivée, a eu du mal à tout lui expliquer, il n'était vraiment pas clair. Cependant, la rouquine a fini par comprendre que non, cette satanée porte ne s'ouvrira pas comme ça. Il doit forcément il y avoir une solution, une sortie quelque part, mais elle n'est pas dans le hall d'entrée. Et Chelsea, ça la saoule de chercher : il y en a déjà quelques dizaines qui essaient à sa place, alors pourquoi se fouler ?
En attendant que quelqu'un trouve la miraculeuse issue de secours, elle a décidé de profiter de la vie. Elle a rencontré deux-trois personnes fort sympathiques par ici. Et puis il y a bien sûr Joëlle - elle a décidé de baptiser ainsi son paquet de cocaïne chéri - et le cannabis adoré qui la suit depuis plusieurs jours. Awesome life. Elle plane les trois-quart du temps, elle voit des chats qui tombent du ciel et qui la suivent, elle entend des voix qui chantent des vocalises grégoriennes, elle salue des hallebardes dans les corridors du pensionnat.
Oui, on peut le dire : elle est grave dans sa tête, Chelsea. Mais il faut la comprendre : elle est encore sous le choc de son enfermement.
Aujourd'hui, elle gambade gaiment dans le pensionnat, son petit nez au vent, le ventre rempli d'une simple feuille de salade - régime, quand tu nous tiens ! - et vêtue d'une robe blanche en broderie anglaise très, mais alors là, très très courte, avec une paire de sandales brunes à talon d'une dizaine de centimètres, des plumes multicolores accrochées dans les cheveux. Dans ses déambulations, elle finit par atterrir, oh, dans le grand hall d'entrée, par la grande porte située sous le grand escalier. Assez stone, elle déclare :

"OOOOOOH la joliiiie porte d'entrée qui ne s'ouvre pas ! Bonjouuur ! Tu es si joliiiie !"

Elle exécute quelques pas de danse sur le tapis qui orne le parquet puis découvre qu'il y a une fille, là, sur la rampe de l'escalier.

"OOOOH une fille ! Helloooo ! Toi, tu n'es pas bien beeeelle par contre."

Chelsea est vraiment une garce, je l'accorde. Mais il est normal que ce petit bout de femme, du haut de son mètre cinquante, pas vraiment une asperge - et très loin d'être un joliiiii fil de fer tout anorexique comme la top model rousse - , ne correspond pas vraiment aux critères de beauté de la Britannique Brown.

"Moi, c'est Chelsea Brown. Je peux te signer un autographe, si tu veux, je sais que ça rend les gens fous fous fous !"

Elle a un petit rire cristallin, doux, mais pourtant affreusement agaçant.

"Tu as luuu le panneau, je suppose. Tu es nouvelle, isn't it ?"

Amélie observait le hall d'entrée, il y avait bien un couloir qui semblait sans fin et diverse portes qui devait mener à des endroits encore plus divers. Soudain, Amélie aperçut une fille qui venait d'entrée dans le hall, la fille se dirigea vers la porte et Amélie trouva qu'elle n'avait pas l'air bien. Elle regarda ce que faisais cette fille. Bizarrement, elle se dirigea vers la porte et commença à lui parler, ce qu'Amélie trouva extrêmement bizarre.

"OOOOOOH la joliiiie porte d'entrée qui ne s'ouvre pas ! Bonjouuur ! Tu es si joliiiie !"

*C'est quoi cette fille qui complimente une porte? Elle ne doit pas être bien*

Amélie la regardait exécuté des pas de danses quand la fille s'arrêta, elle venait de la remarquer et lui parla. Amélie aurait bien voulu se trouver à un autre endroit à ce moment-là.

"OOOOH une fille ! Helloooo ! Toi, tu n'es pas bien beeeelle par contre."

*Merci*, pensa-t-elle sèchement.

Amélie soupira et ne fit aucune commentaire, autant resté calme et attendre que tout aille mieux. Pourtant, avec cette fille qui en semblait pas dans son état normal, d'ailleurs elle lui fit repenser à certains des forains qui se droguait quand ça n'allait pas, elle sentait que cela prendrait du temps, beaucoup de temps.

"Moi, c'est Chelsea Brown. Je peux te signer un autographe, si tu veux, je sais que ça rend les gens fous fous fous !"

Elle eut un petit rire qui agaça sérieusement Amélie. Cet endroit avait beau être cool, comme elle le pensait, il y avait aussi beaucoup de chance pour que ses résidents ne le soit pas tous. C'est fille qui s'était présenté sous le nom de Chelsea Brown en était le meilleur exemple, pour le moment.

-Euh...Non merci. Moi c'est Amélie Deliliah.

Amélie pensa sérieusement à partir mais autant essayé de connaitre un peu l'endroit où elle vivrait à jamais.

"Tu as luuu le panneau, je suppose. Tu es nouvelle, isn't it ?"

-Oui, j'ai bien lu le panneau et apparemment, je suis la nouvelle.

Amélie espéra que si elle posait une question, elle lui répondrait sérieusement, ce dont elle n'était pas sure.

-Dis moi, tu es arrivée comment ici? Et comment tu trouves cet endroit?

*Si jamais elle me répond correctement sans trop dévier la conversation, ce sera certainement un miracle.

"Amélie Deliliah ? Quel nom banal ! Tu n'as jamais songé à prendre un pseudonyme ?"

Toujours avec sa finesse d'esprit et son tact bientôt légendaires, Chelsea fait des remarques à la fois innocentes et désobligeantes à la pauvre Amélie qui n'a sans doute demandé qu'un coup de main. Les rails de farine ont décidément un effet cocasse sur la grande rousse.
La miss lui répond patiemment et lui pose ensuite quelques questions. Mais la grande rousse a vu quelque chose d'autre, mille fois plus intéressant que cette patate mal fringuée : un papillon ! Si si, un joli petit papillon tout jaune qui vole gaiment près de la fenêtre du pensionnat : le pauvre, lui aussi est enfermé. Mais Super-Chelsea est décidée à lui rendre la vie plus belle ! Et pour cela, elle lui court après, ignorant totalement les interrogations d'Amélie, sur ces talons titanesques, en criant "Papillooon ! Papilloooooon !"
Elle finit par s'arrêter lorsque ses jambes rencontrent un fauteuil de velours vert qui manque de la faire trébucher ; elle se retrouve juste assise dessus, la partie inférieure de son corps par dessus un accoudoir. Et lorsqu'elle est dans cette position, un étrange objet se trouve au milieu de son champ de vision. On dirait un humain. Ah mais c'est Améliiiiie !

"Hahaha, excuse-moi je t'avais oublié two seconds, chou !"

Elle lui fait un sourire colgate comme elle en a le secret, dévoilant ses dents aussi blanches que ses os dénués de graisse.

"Welcoooome, ma poule ! Moi, je suis arrivée cette semaine !"

Elle a posé quoi d'autres comme question, l'Amélie qui provoque un améli-mélo dans la tête de Chelsea ? Ah oui, cool ici ? Dur à dire, puisque notre mannequin adorée est ici depuis quelques jours seulement. Et puis aussi comment elle est entrée.

"Bah, je suis entrée par la porte. Je devais aller dans un hôpital, et je me suis plantée."

Elle n'a pas vraiment envie de répondre à la question sur la qualité de vie ici, parce que voilà, son jugement n'est pas très objectif, elle est ici depuis si peu de temps. A la place, elle choisit de bondir hors de son fauteuil et de sautiller jusqu'à la petite Amélie qu'elle dépasse bien de trente centimètres - merci les talons ! ♥ Elle se baisse jusqu'à l'oreille de la nouvelle où elle chuchote :

"J'ai un petit secret : dans un tiroir de la cuisine, il y a un paquet de poudre magiiiiique."

Et sur ce, elle refait quelques pas de danse vers l'arrière en chantonnant et en riant.

Amélie attendit les réponses de Chelsea qui ne se firent pas attendre, du moins, pour la première réaction.

"Amélie Deliliah ? Quel nom banal ! Tu n'as jamais songé à prendre un pseudonyme ?"

J'aime mon prénom, je ne changerai pas.

Amélie l'observa, la jeune fille n'était pas vraiment sympa mais elle fessait ses remarques avec une certaine innocence. Pourtant, cela ne lui permettait pas de l'apprécier pour autant. Amélie attendait toujours les autres réponses de Chelsea mais son attention avait été détourné par un papillon jaune voletant près d'une fenêtre. Soudain, elle partit en courant vers lui tout en criant papillon, laissant Amélie tout seule et elle pensa sérieusement à partir exploré le pensionnat et laissé Chelsea dans le hall mais malgré tout, Amélie voulait connaitre un peu plus le pensionnait d'après les autres pensionnaires. Mais elle sentait qu'elle allait bien vite oublier cette idée ou chercher quelques d'autres. En reportant son attention sur Chelsea, Amélie remarqua qu'elle venait de se prendre un fauteuil dans les jambes et qu'elle s'était retrouvé assise dedans. Soudain, Chelsea remarqua qu'Amélie se trouvait toujours là mais plus pour longtemps, la funambule commençait à trouvée l'étage supérieur fort intéressant.

"Hahaha, excuse-moi je t'avais oublié two seconds, chou !"dit-elle en souriant à pleine dent, fort blanche.

*Non c'est vrai? Je n'avais pas remarquée?*

Amélie passait beaucoup de remarque à lancer à la jeune fille, des remarques méchantes, gentille, ironique,... Elle pensa un instant utiliser l'ironie mais dans l'état ou se trouvait Chelsea, elle n'aurait pas perçu l'ironie, certainement. Elle finit par lui apprendre qu'elle était arrivé cette semaine mais elle se serait bien passé de la réflexion qu'elle était entrée par la porte.Amélie se doutait bien qu'elle était venu par la porte mais apprendre qu'elle aurait du aller à l'hôpital avait quelques chose d’intéressant, pour certain. Elle ne répondit à la question de comment elle trouvait le pensionnat, par contre, elle sortit de son fauteuil et s'approcha d'Amélie puis se baissa jusqu'à l'oreille.

"J'ai un petit secret : dans un tiroir de la cuisine, il y a un paquet de poudre magiiiiique."

Ensuite, elle fit quelques pas de danse vers l'arrière.

-Merci, c'est très intéressant mais je dois y aller, il faut que je visite un peu le pensionnat.

Après avoir dit cela, Amélie commença à monter l'escalier, en passant par la rampe. Elle avait décidé d'aller explorer le pensionnat car Chelsea commençait à lui faire peur et à lui taper sur les nerfs, sérieusement.