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 Lizbeth Eliane

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Lizbeth Eliane _
MessageSujet: Lizbeth Eliane   Lizbeth Eliane Icon_minitimeDim 27 Avr 2008 - 2:58

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Nom : Eliane

Prénom : Lizbeth

Age :17 ans

Histoire : Europe, époque coloniale.

17 ans plus tôt, elle était apparue, petit embryon sans nom, ni savoir, ni souvenirs… Elle était apparue dans le ventre de la mauvaise personne au mauvais moment. C’était ce qu’ils lui avaient donné comme excuse, juste avant qu’ils ne l’embarque dans la voiture presque plus noire qu’un corbillard destinée à emmener les gens sans jamais les ramener… C’était un peu comme ça pour elle aussi. Elle avait 10 ans alors qu’elle voyait pour la dernière fois le visage horrifié de sa mère en pleurs, et les regards décisifs et froids des hommes qui avant de refermer la porte de la voiture sans sourire ni émotions prirent le temps de lui dire « que tout irait bien ». À la perfection, se disaient-ils alors qu’ils se débarrassaient de leur tout dernier problème. Elle se trouverait « des amis » et « une vie bien meilleure », disaient-ils. Sa mère elle, n’avait pas dit un mot. Elle était restreinte au silence. Malgré son jeune âge, Lizbeth avait remarqué que les autres messieurs l’empêchaient de donner son opinion. Elle l’avait toujours su d’ailleurs, puisque pour elle aussi les regards cinglants de réprimande l’avaient frappée plus d’une fois. C’est alors qu’ils avaient tous décidé, avec la grandeur de plusieurs fonctionnaires fermant un dossier déterminant l’avenir de leur compagnie, que l’enfant « non-désirée », ou encore plus cruel, l’enfant « accident » ne pourrait rester plus longtemps.

Des explications… car cela est un peu flou… Un « accident », celui de mettre au monde un enfant. Cet enfant c’était elle, et sa mère n’avait ni été violée ou forcée, elle avait seulement désobéit les restrictions de son père et elle avait sourit, embrassé et aimé un simple étudiant de « la mauvaise classe sociale ». Cela faisait plusieurs fois que les véritables amants s’étaient vus, discutant entre eux comme des révolutionnaires débutants la grande injustice qui les obligeait à toujours se cacher. Elle l’aimait parce qu’il était vrai, et non pas un de ces prétentieux candidats que son père l’obligeait à rencontrer, prétendant faire une petite soirée thé et biscuits. Le père avait plein pouvoirs sur les actions de sa fille, était veuf et riche, mais n’avait pas pu éviter que son amour se porte sur un « campagnard ». L’inévitable arriva, et les premiers sentiments en tant que grand-père ne lui plurent pas de tout, et tonna contre sa fille, il avait prétendu qu’il l’avait agressé, et par la suite l’avait fait enfermé avec l’aide grandement appréciée de ses amis avocats. L’enfant, avait-il spécifié à sa fille, devrait partir aussitôt qu’elle se ferait demandée en mariage… Car c’était bien connu, les prétendants n’aimaient pas trop les demoiselles « salies », ni d’être père d’enfant qui n’était pas de leur gênes, supposément meilleur. C’était la décision, et quoi qu’elle fasse, elle n’aurait pas le choix.

C’était le cas typique qui s’impliquait, mais malgré cela, la jeune mère avait quand même pu prendre soin de sa fille, rendant son existence non-voulue dans la maison ou les hommes d’affaires régnaient un peu moins difficile. Collée contre elle avant que les filles s’endorment, sa mère lui racontait la magie de l’amour, embellissant sa propre histoire pour faire rêver la petite, elle décrivait les merveilles du monde et parlait souvent d’un ami très spécial… un ami que seule elle pouvait voir.

« Je te promets, un jour tu pourras toi aussi le voir… tu verras alors, il est très gentil! »

L’enfant d’à peine 5 ans avait alors sourit, les yeux brillant d’une impatience spécifique à l’enfance. Lizbeth déjà à 5 ans était rêveuse et aventurière, mais elle était toujours restreinte aux murs de la grand maison. Les années passèrent, dans la même routine simple et que l’on pourrait décrire de normale. Elle ne s’était jamais vraiment demandé pourquoi son père n’était plus là, et pourquoi seule sa mère lui parlait de lui. Ils n’envoyèrent jamais l’enfant à l’école, considérant qu’ils n’avaient pas besoin de s’occuper de son éducation. De toute façon, il était déjà prévu qu’elle disparaisse même à jamais de la maison… Lizbeth se considérait bien, même qu’elle pouvait se dire heureuse, jusqu’à ce qu’elle puisse arriver en âge de comprendre toute l’hypocrisie derrière les sourires en coin de son grand-père. Elle avait alors cessé de sourire. Sa mère s’en voyait de plus en plus bouleversée, sachant que l’heure où ils emmèneraient sa petite fille viendrait bientôt. Elle avait maintenant plus de 10 ans, et l’enfant était vite devenue amère et silencieuse. L’état émotif déjà fragile de sa mère se détériora. Elle cessa de lui parler, et se mise à parler seulement à « cet ami spécial » qu’elle avait nommé Germine… Un nom qui dégoûtait l’homme de la maison au plus haut point.

Lizbeth accompagnait sa mère, qui tous les jours restaient bien au fond de sa chambre à chuchoter à cet ami invisible, pas plus gros qu’une gerboise, en en juger la place que la mère faisait dans ses mains courbées en panier. Cet ami semblait amusant au début, c’était même qu’une invention de la mère pour amuser l’enfant, mais maintenant il était devenu une réelle obsession, et la femme lui parlait jour après jour, alors qu’à ces côtés était accroupie sa fille, fidèle accompagnatrice.

Quelques années passèrent et son grand-père décida qu’il en avait marre, pas seulement de sa petite-fille qui partageait un sang de pauvre, mais aussi de sa fille devenue complètement légume. Comme sa fille était toujours bien présentable, il réussit à la donner en mariage à un homme du nouveaux-monde, lui envoyant seulement un portrait. Tiens, elle irait bâtir le nouveau-monde, comme cela elle serait utile. Et du coup, il pourrait se débarrasser de la petite-fille. Il avait été choisi qu’elle irait dans un couvent, devenir sœur. L’homme s’en frottait déjà les mains. C’est ainsi que nous revenions à la scène de départ. La jeune mère était mariée à distance, pratiquement vendue à un homme qu’elle n’avait jamais vu, et Lizbeth était destinée à se dévouer en l’honneur de Dieu. Dans la voiture, noire, on la fit embarquer. Lizbeth regarda une dernière fois le visage de sa mère, très beau, mais laissant paraître la peur d’une enfant. À s’occuper de sa mère, elle était devenue un peu plus mature, quoiqu’elle n’arrivait qu’à retenir ses larmes. Elle avait alors presque 17 ans, aucune éducation scolaire, elle ne souriait plus et ne pleurait plus. Une particularité acquise, elle ne parlait plus aux hommes.

La voiture démarra. Le voyage fut long et pénible. Le genre de voyage auquel on ne voit jamais la fin, un voyage comme un rêve sans but. Lizbeth garda courage jusqu’à la fin, assise bien au fond de la banquette arrière, les mains sur les cuisses, fixant les nuages en se demandant ce qu’ils allaient faire de sa pauvre mère. Le chauffeur était tout aussi muet qu’elle. Il n’y avait qu’elle, ses minces bagages qui s’entrechoquaient dans la valise, les ronronnements de la voiture, la route sinueuse qui s’enfonçait dans la forêt et le dernier et plus précieux des cadeaux… « Germine ». Lizbeth sourit presque en repensant à sa mère qui lui avait donné une boule d’air qu’elle avait déposé avec une extrême délicatesse dans ses mains. Elle l’avait suppliée d’en prendre soin et puis à s’adressant à l’animal imaginaire, elle avait demandé à ce qu’elle n’abandonne jamais la petite Lizbeth.

Alors que la voiture s’arrêtait dans l’entrée d’un des couvents les plus reculé du monde, Lizbeth sentit un mouvement sous ses mains. N’y portant pas trop attention, elle attendit que le chauffeur vienne lui ouvrir la portière, et lorsqu’elle put sortir, la chose grise sauta de ses mains, et du sol fixa la jeune fille de ses boules noires et brillantes qui lui servaient d’yeux. Et avant même que Lizbeth ne comprenne qu’elle venait de voir et de sentir pour la première fois Germine, l’animal imaginaire s’était enfuit, visiblement il voulait que Lizbeth le suive… Elle oublia le chauffeur qui s’attardait à ses bagages et le couvent, et son destin tracé d’avance et se mise à la poursuite de la petite souris grisâtre. Elle la suivit jusque dans la forêt, et à un moment ses yeux ne virent que l’animal se faufiler à travers des barreaux. La jeune fille monta les yeux et vit glorieuses les grilles du pensionnat… Germine l’attendait de l’autre côté, le plus tangible possible. Lizbeth, guidée par la curiosité et le sentiment qu’elle n’avait rien à perdre, toucha les grilles qui s’ouvrirent et la laissèrent s’infiltrer… pour ne jamais en revenir.

Caractère : Lizbeth est très réservée, elle n’a jamais parlé à personne d’autre que sa mère alors quand il en vient à parler aux autres c’est un peu plus difficile. Elle paraît associable, mais ne l’est pas vraiment. Elle n’est juste pas celle qui fera les premiers pas. Lizbeth n’est pas très éduqué question culture, et elle ne connait rien de la vie moderne, ni de l’histoire. Elle peut devenir très rude envers les hommes s’ils l’abordent mal. La jeune fille paraît bien plus jeune qu’elle ne l’est surtout à cause de son manque de savoir et de son esprit complètement rêveur. Elle est donc gentille, mais seulement quand elle a accordée sa confiance. Comme défauts, elle est surtout très directe dans ses paroles, lorsqu’elle parle.

Pouvoir : Dessiner dans le vide, ou peu importe ou avec ses doigts. (Dessiner sans crayons ^^’)

Alter Ego Astral : Une souris grise, très rusée, dénommée Germine. Elle lui fut léguée par sa mère avant son départ.

Physique : Très petite, les cheveux noirs foncés coupés carré autour de son visage reflétant un peu de violet, surtout sous la lumière vive. Ses yeux sont bleus et gris, mais plus grisâtres que bleus. Elle a le visage d’une enfant malgré ses 17 ans et trompe facilement l’œil sur son âge. Elle a un corps ni beau ni laid, il est seulement effroyablement frêle et petit.

Passion : Elle aime regarder dehors, et s’imaginer des histoires de voyage semblables à celles que sa mère lui comptait plus jeunes. Elle aime beaucoup le chocolat chaud et les vêtements trop grands.

Arrow Pour avoir le personnage :
Avez-vous bien lu les règles ? Validé ♪ ^^ (ça sonne, « ah mais quelles règles *détourne le regard* » ce code XD ) enfin bref, oui je les ai lu, je crois que je vais relire la partie qui explique très bien comment écrire les posts =3
Où avez vous trouvé ce forum ? Un ami ^^
Est ce votre premier perso...
♦ ...Dans un forum RP ? Non
♦ ...Dans ce forum ? Oui

Désolée si c’est un peu typique comme perso, mais bon =S Sinon je sais que le pouvoir est un peu ennuyant XD mais c’est pour aller avec mon perso ennuyant, alors s’il est déjà prit (j’ai inspecté la liste, mais je suis pas sûre, ca ressemble peut-être trop à autre chose de déjà pris T.T! enfin!) bref, voilà =3
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Lizbeth Eliane _
MessageSujet: Re: Lizbeth Eliane   Lizbeth Eliane Icon_minitimeDim 27 Avr 2008 - 16:56

Bienvenue ! =D
Très joli style *O* J'aime beaucoup l'histoire n_n
Fiche Validée ^^
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Lizbeth Eliane

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