Quand vous déposez un objet dans certains placards, ils réapparaissent dans d’autres meubles du pensionnat. Pour l’instant, les habitants ont trouvé trois armoires dotées de ces facultés, dans le grenier, dans l’un des couloirs et dans la chambre onze du dortoir masculin, ainsi qu’un placard de la cuisine et un tiroir de l’infirmerie. Ne vous étonnez donc pas si vous trouvez des caleçons en cuisinant ou des boîtes de conserve en cherchant de l'aspirine.

Le réfrigérateur de la cuisine est hanté. Bien qu’il occupe habituellement son rôle de conservateur de nourriture, il arrive qu’il fasse quelques écarts. Il mange parfois la nourriture qu’il contient en laissant des restes sales un peu partout, il lui arrive de parler – en général, il insulte les malheureux qu’il croise en les traitant de « burrito » - ou même de téléporter dans les caves les petits plaisantins qui décident de se cacher à l’intérieur de lui.

On raconte qu'un petit lézard cracheur de feu se cache dans les canalisations du pensionnat, et qu'il peut surgir quand vous ouvrez un robinet des toilettes ou prenez votre bain dans votre chambre. Certains habitants prétendent l'avoir vu et avoir été brûlé par cette bestiole, mais personne n'a réussi à l'attraper ou même à prendre de photo de lui : si cette créature existe, elle est très rapide.

Parfois, un phénomène étrange et inexpliqué vient troubler les filles du pensionnat : sans raison, les protections hygiéniques deviennent introuvables. Il n’y en a plus dans les chambres ni dans l’infirmerie. Cependant, il existe un endroit où il y a, pour des raisons inconnues, toujours, TOUJOURS, des tampons : le Temple, aussi appelé par les pensionnaires, à cause de cette particularité, le Temple des Tampons. Peut-être s’agit-il du stock de protections hygiéniques de L.I. …

Dans la chambre dix du dortoir féminin se trouve un monstre extrêmement bizarre, répondant au nom de Schlagvu. Il est très gentil, même s’il a tendance à manger les êtres vivants qui lui tombent sous la main lorsqu’on a oublié de le nourrir – quand on traîne dans sa chambre, mieux vaut avoir un peu de viande à lui donner, au cas où… C’est une sorte de raton-laveur géant, jaune et violet, avec des dents très acérés, qui mesure à peu près deux mètres lorsqu’il se dresse sur ses pattes arrière. Son pelage très doux en fait une adorable peluche contre laquelle il est agréable de se blottir. Il s’exprime à l’aide de petits cris très mignons, proches de miaulements de petits chats, et de ronronnements.

Personne, à ce jour, n'a réussi à compter exactement les marches de la Tour. La plupart des personnes qui essaient perdent le compte ou sont victimes de maux de tête qui les empêche de continuer ; quelques personnes prétendent avoir réussi cet exploit, mais elles n'ont pas trouvé le même nombre. A croire que la taille de l'escalier varie...

Une boîte de conserve contenant des haricots verts se promène en sautillant dans les couloirs du pensionnat. Quand elle croise quelqu’un, ses dents apparaissent et elle essaie de mâchouiller cette personne. Lorsqu’il vous mord, il vous transmet du venin qui vous donnera une folle envie de manger des légumes durant toute une semaine. En cas de morsure, il est recommandé de se référer au livre 1001 façons de cuire les haricots verts dans la bibliothèque.

L'une des variétés de fleurs de la véranda provoque des saignements de nez aux garçons qui passent à côté. Messieurs, méfiez-vous donc des hortensias violets mouchetés de noir.

Une rumeur raconte que les médicaments de l'infirmerie sont faits à partir des corps des pensionnaires disparus...