Le hall d’entrée, premier aperçu du bâtiment, n’a jamais eu l’air hostile. Bien au contraire ! En y entrant, on est juste subjugué par la beauté de la pièce. Une fois l'immense porte de bois poussée, on pose pied sur un grand tapis rouge qui nous mène jusqu’à l’imposant escalier de marbre. Le tapis continue, suivant chaque marche, jusqu'à une sorte de perron, car l’escalier se sépare ensuite en deux directions opposés menant toute deux à l’étage. Accoudé sur la rambarde, on possède une vision globale de tout le Hall, ce qui permet d’apercevoir les ornements de la grande porte, ainsi que la ravissante tapisserie dont les variations de couleurs donnent à l'ensemble une atmosphère si particulière. Tout cela est éclairé à la lueur des bougies des chandeliers fixés aux murs, ainsi que celles du grand lustre de cristal dominant la pièce. En guise de décoration, on peut trouver quelques plantes parfaitement entretenues ; les murs eux, sont parés de tableaux de peintres inconnus, mais reflétant chacun des lieux paradisiaques. Le panneau en bois, placé hasardeusement sur le mur de droite, faisant presque tâche au milieu des autres meubles, est parsemé de quelques papiers ou de photos laissées par des pensionnaires, devenant presque illisibles depuis le temps. Les dalles du sol donnent la possibilité d’accéder à deux portes, menant toutes deux à un côté d’un couloir ; la grande porte de l’étage, elle, mène aux dortoirs. Oui, en entrant dans le hall, on ne se doute pas de ce qu’il peut se cacher derrière cette pièce.