Tsé... Comment devrais-je commencer ? J'étais né dans une famille plutôt riche, je vivais une vie paisible et sans vraiment de galère. J'étais un enfant pas très capricieux et très indépendant. Je n'aimais pas tellement la vie en famille. Du moins, c'est ce que je pensais. A la base, je restais souvent enfermé dans ma chambre quand j'étais chez moi. Je ne voulais pas me mêler à mes parents car la vie qu'il me proposait ne m'intéressait pas. Ils voulaient faire de moi un héritier de la famille et ainsi posséder la fortune de celle-ci. Hum... Comment vous dire... La famille ne m'intéressait pas du tout, en revanche... L'argent, elle... Haha, quoi de mieux pour construire sa vie paisiblement ! Mais, ce n'était que le début de ma vie. Vers mes 15 ans, je compris que j'allais devenir un homme et par conséquent, je devais m'intéresser un peu plus aux femmes. Je commença donc rapidement à draguer des filles dans le but qu'elles tombent amoureuses de moi. J'étais un joueur, limite un polygame au début. J'obtenais d'elles ce que je voulais et après, je les larguaient. Au début, je trouvais ça plutôt drôle. Mais l'une des filles était beaucoup plus amoureuse que prévue...

En effet, un beau, ma dernière petite amie en date, n'acceptant pas le fait que je ne faisais que jouer avec elle, se rendit chez moi, dans le but de me faire culpabiliser devant ma famille. Elle annonça des choses à mon père que je n'aurais jamais avoué. Elle lui annonça les moindres détail de notre relation et de l'homme que j'étais réellement. Quelle garce... Pensait-elle vraiment que j'allais devenir son petit toutou ? Je ne céda pas et contre toute attente, elle sortit une arme à feu de sa poche. Elle le pointa sur moi et me tira dessus. Je fus sous le choc, je ne m'y attendais pas et je bascula. J'étais désormais inconscient sur le sol et j'entendais ma famille crier. La haine m'envahissait, mais une haine envers les femmes. J'avais du mal à donner ma confiance en temps normal. Et après de tels événements, je n'étais pas prêt de changer. Je passa plusieurs mois à l’hôpital. Cette fille avait réussi à me bloquer toute la partie droite de mon corps avec sa balle. Quand je me réveilla de mon pseudo-coma, j'étais terriblement désespéré, je ne pouvais plus utiliser la partie en haut à droite de mon corps. Donc mon épaule et mon bras. Je me releva de mon lit, en toute vitesse. Je ne voulais pas que mon corps soit dans un tel état...

En réalité, j'avais terriblement peur. J'avais perdre l'usage de mes membres. Je tomba rapidement sur le sol, comme si mon corps était lourd. Effectivement, je n'avais pas marché depuis un bon bout de temps et cela se sentait. Il n'y avait personne dans ma chambre, je tourna ma tête et je cru apercevoir l'aigle noir que j'avais sauvé durant ma jeunesse. Mais ce n'était qu'une illusion créée par mon désespoir... Je criais, j'appelais des médecins. Mais personne ne vint vers moi. Personne ne m'entendait. Je voyais des gens traverser les couloirs, mais j'avais l'impression d'être totalement invisible. Encore une fois, je perdis connaissance, mais plusieurs minutes seulement. Je me suis réveillé dans une salle de rééducation. Il y avait plusieurs médecins autour de moi qui m'observait. Et mes exercices commencèrent, je tentais de reprendre le contrôle de mon corps. Plusieurs mois après, je fus enfin prêt. Malheureusement, je n'avais eu aucune visite pendant des mois. J'étais triste et ma haine montait. Depuis le début de ma rééducation, je n'avais pas répondu une seule fois aux questions que me posaient les docteurs. J'étais changé... Désormais, il était tant d'apprendre la vérité sur les événements qui me dépassais totalement. D'après ce que j'avais compris, mes parents avaient autorisés à ce que je sois transféré loin d'ici pour pouvoir me faire soigner. Ce que je n'avais pas compris, c'est que j'étais un hôpital psychiatrique ! Mais pourquoi ? Je ne comprenais pas, visiblement, mes parents m'avaient prit pour un fou. Sérieusement, il pensait que j'avais des problèmes car je ne voulais pas participer à la vie de famille ?! Parce que j'aimais jouer avec les femmes ? N'importe quoi ! Rapidement, je prépara un plan pour m'échapper d'ici. Et après plusieurs jours à examiner les alentours, je pris la fuite en escaladant les grillages. J'avais réussi à reprendre les capacités de mon corps à 90%. C'était assez pour m'enfuir. Ce que je ne savais pas, c'est que deux ans avaient défilés depuis la fille avait pointé son arme sur moi...
Pendant ma fuite, j’aperçus un pensionnat étrange, je décidais donc de m'y rendre, ne sachant vraiment pas où aller.

D'après la plupart des gens, Jason est quelqu'un de plutôt effrayant, qui ne se soucie de personne à part lui, préférant faire tout ce qu'il faut pour acquérir ce qu'il veut. Ce comportement fait de lui quelqu'un de surprenant, notamment en combat, dans lequel il attaque toujours tête baissée en face à face. De plus, il semble apprécier beaucoup les femmes avec lesquels il n'hésite pas à jouer. Il apprécie l'action sans pour autant y être accro. Il ne supporte pas d'être trop entouré, passant le plus clair de son temps à dormir sur le toit des bâtiments, ainsi que d'avoir des dettes envers les autres, dans lequel cas il fera en sorte de se racheter le plus rapidement possible. Il possède un très bonne esprit de déduction lui permettant de sortir des situations les plus périlleuses. Cependant il est quelqu'un de très protecteur avec ses amis et ses copines. Il aime jouer avec celle-ci mais il n'aime pas que quelqu'un d'autre touche à son jouet. Il est donc assez possessif.
Malgré son caractère extrèmement froid, il s'avère que Jason ait cependant un petit faible pour les animaux, ce qui est prouvé par son attachement à son aigle noir.

Ses cheveux ont toujours été aussi sombres, noirs, courts. Leur reflet bleuté leur donne l'originalité que personne n'a encore vu aujourd'hui. La coupe de ses cheveux est très simple, les mèches de devant sont courtes, arrivant avec peine au niveau de son menton. De courtes mèches semblent être mises en hauteur, donnant l'impression d'un pic sur le haut de sa tête, derrière. Mon regard ? Il est froid, dur, glacial. Il n'est jamais bon de le croiser. Car il est plus que terrifiant. Il reflète bien la noirceur de mon âme, ma folie. Quant à mes expressions faciales, on peut dire qu'elles sont rares, un sourire sadique et pervers se dessine souvent sur mon visage, ou rien, juste un regard menaçant, ou des rictus mauvais. On en déduit que lorsque je souris, mieux vaut se tenir prêt à la moindre offensive, verbale, ou physique. Pour terminer, mes vêtements sont toujours sombres, des vêtements noirs et déchirés par endroits.